Le PS nettement en tête en Suisse romande mais perd des sièges

Le parti socialiste totalise 18 sièges à l'Assemblée fédérale. Le PLR et le PDC sont distancés, chacun avec treize élus. L'UDC détient douze mandats.

Alors que les seconds tours au Conseil des Etats ont rendu leur verdict dans tous les cantons romands, le camp rose-vert a perdu six sièges à l'Assemblée fédérale. Cinq vont au camp bourgeois et un à l'extrême gauche.

Le parti à la rose conserve sa pole position, malgré la perte de trois fauteuils au National par rapport à 2011. Dans le camp opposé, PLR et UDC peuvent chacun se féliciter d'un gain de deux parlementaires, et le PDC d'un élu supplémentaire. Les Verts abandonnent trois sièges.

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La Suède, fer de lance du progressisme cher à la gauche, est un pays où règne la censure

Erik Verkooyen n'est pas tendre avec son pays et nous montre l'importance croissante d'un parti nationaliste

Nulle part on n’est allé aussi loin dans le politiquement correct qu’en Suède. Mon pays d’origine, imbu de son image de modèle depuis un demi-siècle, se sent investi du rôle de fer de lance de la planète progressiste. Au point d’élever notamment la théorie du genre en dogme d’Etat implicite. Une grande majorité des Suédois a la même opinion sur la plupart des grandes questions de société qui font débat ailleurs (le cannabis, c’est mal, l’islam, aucun souci etc.) et ce n’est pas un hasard.

L’école et les médias formatent les citoyens avec succès dans un climat orwellien. La liberté d’expression est limitée, les thèmes tabous nombreux et il vaut mieux ne pas s’écarter du prêt-à-penser en vigueur sous peine de mise au ban.

Ces derniers mois j’ai suivi de près les médias et les débats en ligne. Sidéré, j’ai pu observer la partialité exaspérante des modérateurs et le degré de censure, même de simples vérités, comme sur le mode de vie des Roms – qui y prolifèrent, ayant trouvé là-haut un peuple naïf et pétri de bons sentiments – ou la biographie de Mahomet, peu compatible avec un message de paix et de spiritualité.

Les quotidiens à grand tirage s’étalent sur des futilités inouïes, alors que des infos majeures ne sont même pas relayées, notamment quand elles peuvent favoriser la remise en question de la politique migratoire portes ouvertes.

La chasse au racisme est hystérique, Tintin au Congo banni et un nouvel ennemi subversif dénoncé cet été; les sparadraps, racistes car de couleur trop claire!

Les vrais problèmes sont eux ignorés, comme par exemple le taux de viols vertigineux, un fléau dont le silence en dit long sur la cause.

SD (les Démocrates de Suède) a doublé son électorat en un an pour devenir le premier parti

Dans ce contexte, un parti qui rejette le cap multiculturel fixé par le système est forcément diabolisé. On assiste pourtant à un revirement spectaculaire. Selon de nombreux sondages récents, le parti SD (les Démocrates de Suède), comparable à notre UDC, a doublé son électorat en un an (!) pour devenir le premier parti du pays. Pour rappel, son score aux élections de 2014 (13%) était déjà une sensation, le plaçant en position d’arbitre entre les deux blocs classiquesqui s’étaient alors alliés par refus d’entendre la nouvelle voix discordante.

Ce pacte, appelé l’Accord de décembre, a fini par éclater début octobre, dénoncé par les Démocrates chrétiens, sans doute lassés de faire le jeu d’une islamisation bien réelle du pays et réalisant que le discrédit actuel du gouvernement profite au seul SD, devenu l’opposition unique et qui n’affiche pourtant rien d’extrémiste, il est juste conservateur, eurosceptique et nationaliste. Son taux de soutien de l’électorat immigré est d’ailleurs tout aussi élevé. Mon seul ami qui en soit membre est un apostat jordanien. Il n’est pas venu là pour se faire rattraper par cet islam qu’il a fui.

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Le GOF l’emportera sur le FN



Au second tour des élections présidentielles françaises de 2017, le Grand Orient de France (GOF) l’emportera sur le Front National (FN). A cet égard, la photo ci-dessus parle d’elle-même : un dignitaire musulman, un haut responsable franc-maçon et un journaleux gauchiste, voilà la caste politico-médiatique française. Selon Alain Bauer, membre du Grand Orient de France, une loge située très à gauche, la France compte 135.000 à 140.000 francs-maçons, dont « plein de journalistes », a-t-il assuré récemment (voir premier lien vers source en bas de page).

Alain Bauer a précisé qu'il y a en France une douzaine d'obédiences - des fédérations de loges - importantes et d'autres plus petites. « Il y a plein de journalistes francs-maçons, il y a ceux qui assument le fait de le dire et d'autres qui le cachent », a-t-il dit. Etre franc-maçon est-il compatible avec le métier de journaliste ? « Quand on assume la fierté de l'appartenance, il n'y a pas de problème particulier », a estimé Alain Bauer (voir premier lien vers source en bas de page).

A ce propos, le blog Les4Vérités publie cet extrait de la toute récente interview du nouveau grand maître du Grand Orient de France, Daniel Keller (voir deuxième lien vers source en bas de page) : « Le Front national est l’expression d’un bloc qui, finalement, n’a jamais admis la Révolution française, n’a jamais admis la République et dont les racines philosophiques, intellectuelles et politiques sont authentiquement réactionnaires. C’est un courant politique qui a toujours existé dans notre pays depuis 1789. (…) Si tout le monde baisse les bras, je le dis : la République est en danger (…).

Daniel Keller : Au Grand Orient de France, nous sommes une association de plus de 50.000 membres. Il doit y avoir, toutes obédiences confondues, 150.000 à 170.000 maçons en France, qui partagent les mêmes valeurs. Ce qui est important, c’est qu’ils se mobilisent sur le terrain. J’aurai moi-même l’occasion d’aller dans le nord de la France d’ici le mois de décembre pour y faire des conférences publiques, pour faire ce travail de pédagogie, de hussard noir de la République, dont nous avons tant besoin.

Aujourd’hui, la France souffre d’un tissu social déchiré et il faut le recoudre, réapprendre aux gens à se parler, retisser du lien. Le rôle des maçons c’est d’être les pédagogues de la République, et de rappeler que la République, ce n’est pas le populisme », conclut Daniel Keller, patron du GOF, cité par le blog Les4Vérités (voir deuxième lien vers source en bas de page).

Force est donc de constater que chez nos amis français, la Franc-Maçonnerie en général et le Grand Orient de France en particulier, qui est une loge gauchisante ultra-laïcarde, n’est ni étrangère à la laïcité française, ni étrangère à la Cinquième République (voir premier lien vers source en bas de page). Bien au contraire, la laïcité française et la Cinquième République sont le Grand Orient comme le Grand Orient est à la fois la laïcité française et la Cinquième République.

On peut même affirmer que tous les partis politiques français -- y compris le Front National par le biais du Mouvement Bleu Marine, notamment Me Collard, membre du GOF, et le Front de Gauche avec Mélenchon, lui aussi membre du GOF, sans oublier bien sûr les nombreux grand-orientalistes du parti socialiste, du parti Les Républicains, etc. -- on peut même affirmer, écrivais-je, que tous les partis politiques français ont des liens avec le gauchisant et ultra-laïcard Grand Orient de France.

On peut ainsi déclarer sans se tromper qu’en France, les francs-maçons de gauche, essentiellement ceux du GOF, gouvernent à gauche, à l’extrême-gauche, à droite, et, même, en partie, à la droite de la droite (voir premier lien vers source en bas de page). Et par conséquent, au second tour des élections présidentielles françaises de 2017, le Grand Orient de France (GOF) l’emportera sur le Front National (FN).

De son côté, sur le site Boulevard Voltaire, Jean-Jacques Fifre écrit, sur le même sujet (extraits adaptés ; voir troisième lien vers source en bas de page) : Le Grand Orient de France (GOF) prétend que le Front national est l’objet d’un traitement de faveur médiatique. Cette nouvelle serait réconfortante si elle n’était tout simplement grotesque. À moins qu’elle ne soit malhonnête. À bien y regarder, elle est réconfortante parce qu’elle inquiète un mouvement qui se préoccupe moins de la France que de n’importe quelle autre cause. Elle est absurde parce que, quand le parti de la France se montre le seul à mettre la France et les Français au centre du débat, il se trouve, au contraire, bien seul contre le rassemblement de tous les mondialistes et autres internationalistes réunis, politiques, journalistes et néo-intellectuels partisans.

Jean-Jacques Fifre : Quand Daniel Keller, grand maître du GOF, évoque l’intérêt général, on peut douter que celui-ci soit vraiment celui des nationaux. Face au chaos qui submerge le monde d’aujourd’hui, il y a, en effet, deux attitudes possibles. La première est celle qui consiste à tout lâcher, au nom d’un humanitarisme impuissant et aveuglé par la souffrance provoquée par les déséquilibres issus de la frénésie capitalistique s’appuyant sur les effacements en tous genres. C’est celle des maçons et de tous les droit-de-l’hommistes, adhérents sincères mais naïfs, ou lucides mais opportunistes, à un mouvement de dénaturations multiples (nationale, identitaire, sexuelle).

Jean-Jacques Fifre : À l’inverse, la seconde est celle qui s’attache à asseoir la conception de la politique, comprise dans son sens large et noble, sur la tradition, sur l’Histoire et sur les valeurs culturelles de chaque nation et, pour ce qui nous concerne, celles de la France. Comme le dit le grand maître de cette secte étrange, il est urgent de réagir, sauf que les menaces qui sont à dénombrer ne sont pas celles qu’il fabrique et livre à la raison populaire. En effet, les boucs émissaires sont précisément ceux qu’il montre du doigt : les Français qui se lassent du désintérêt dont ils sont l’objet de la part de leurs « élites » dirigeantes.

Jean-Jacques Fifre : Ils fustigent les faux prédicateurs qui assimilent les rapatriés français et les vrais réfugiés politiques espagnols avec les migrants illégaux, au mieux économiques et au pire djihadistes. Ils dénoncent l’appel à l’union contre nature de la carpe libérale et du lapin socialiste liguée face à une véritable alternative nationale crédible et légitime. Par bonheur, il est encore possible d’en appeler à la lucidité du corps électoral, au bon sens de tous les Français qui commencent à se détacher d’une inféodation létale à cette classe politique sclérosée, corrompue (n’en déplaise au grand maître de la confrérie insolite) qui se montre prête à toute les compromissions, à tous les rassemblements hétéroclites pour perpétuer son emprise mortifère sur la France. La confiscation des valeurs républicaines par cette clique serait un grand danger, conclut Jean-Jacques Fifre (fin des extraits adaptés ; voir troisième lien vers source en bas de page).

Michel Garroté, 27 octobre 2015

https://lesobservateurs.ch/2015/09/07/france-francs-macons-de-gauche-gouvernent-meme-a-droite/

http://www.les4verites.com/politique/la-franc-maconnerie-en-campagne-contre-le-fn

http://www.bvoltaire.fr/jeanjacquesfifre/francs-macons-appellent-a-confiscation-valeurs-republicaines,214756

Autres liens sur le même sujet :

http://www.lepoint.fr/politique/francs-macons-la-main-invisible-27-01-2011-130544_20.php

http://www.labussolaquotidiana.it/ita/articoli-lombra-dei-massoni-sulleliseo-4377.htm

http://benoit-et-moi.fr/2012-I/0455009fcb0e2340d/0455009fec0a04b02.html

   

L’écologisme politique n’a pas de sens

Par Michel de Rougemont

 

Les partis écologistes, qui ont leur moment de gloire après chaque événement spectaculairement polluant, sont en perte de vitesse, malgré l’air du temps qui veux que tout aille mal et que l’Homme soit son propre ennemi sur une Terre qu’il mène de catastrophe en catastrophe.  Cela se manifeste sous forme de mélodrame en France et de déroute électorale en Suisse.

À quoi cela est-il dû ?

Une fois les émotions passées et après que les litanies protestataires des partis écolos sont devenues des rengaines on s’aperçoit qu’il n’y a pas de projet vraiment politique lié à l’écologisme.
Les rappels à une morale de respect absolu de la nature, les appels à une forme de
consommation qui serait respectueuse de l’environnement, c’est-à-dire qui ne consommerait rien, les prophéties dramatiques assénées et répétées : tout cela devient lassant et ne suffit plus pour attirer un électorat ni pour formuler une politique qui l’intéresserait. Avec une idée fixe mais sans idées générales ces partis ont dû s’orienter vers la gauche pour compléter leur offre et se sont brûlés les ailes à vouloir jouer ce jeu politique tout en prétendant lui être supérieur. Ou alors, tels en Suisse les verts libéraux, ils ont cru que des priorités environnementales seraient la source d’un renouveau économique, bien dompté cette fois dans un corset de normes castratrices et d’incitations corruptrices.

De leur côté les partis gouvernementaux traditionnels ont appris à se saisir des opportunités qui peuvent préoccuper leur électorat. Mais attention, il ne faut pas trop dire en Lorraine que l’industrie de l’acier est polluante ou que le tourisme suisse participe de l’exploitation des forêts amazoniennes en disparition, ça ferait chenit. Ils profitent donc des lanceurs d’alerte pour en reprendre ce qu’ils jugent approprié ou médiatiquement inévitable. C’est ainsi qu’on sortira du nucléaire en Suisse mais pas en France, ou que l’on ne peut plus éviter la déferlante anti- climatique qui devrait nous emmernuyer pour encore bien des années. Quant à la biodiversité, elle attendra faute d’être un problème concret à part l’ours polaire sur une banquise fondante ou le loup de Tasmanie perdu ; mais ça ne mange pas de pain, bio et sans OGM, que de s’en dire préoccupé.

C’est par des écologismes monomaniaques qui s’additionnent que les écolos politique prétendent avoir un rôle à jouer. Même s’ils réussissent parfois à imposer un de leurs thèmes cela n’en fait pas de programme cohérent. Obnubilé par des causes qu’ils jugent justes et prioritaires ils oublient que politique et écologie sont deux concepts d’une appréhension du monde tel qu’il est et non de
conformation à un idéal auquel il faudrait se soumettre.

Comme tout idéologue invétéré les écologistes n’ont pas compris que les sociétés évoluent pas à pas, en commettant des erreurs et en les corrigeant. Ils n’ont pas compris que seule l’expérience permet de progresser et préfèrent que plus aucune aventure ne soit entreprise, déviation mortifère du principe de précaution. Ils abhorrent la notion de risque car elle implique que l’on accepte l’imperfection, ce qui défigure la parfaite nature. Engoncés dans des vœux d’absolus ils dénoncent
comme scandaleuse toute pollution, comme si rien n’est acceptable quelle que soit la dose. En tout cela ils oublient que c’est grâce à une spectaculaire prospérité économique que les conditions environnementales de notre pays ne cessent de s’améliorer. Nier cela est le fait d’une hypocondrie écologiste, très en vogue chez ces gens-là. L’ennui est que, aidé en cela par les médias qui en vivent, ça déteint dans les couches les plus crédules de la population, y compris leurs élites.

Pour ceux qui sont préoccupés par l’impact que l’activité humaine impose à l’environnement, pour ceux qui craignent que le développement de nos sociétés se fasse dans le chaos et intensifie les misères dans le monde, l’écologie se conçoit comme une gestion intégrale de nos besoins et de nos ressources, opérant un arbitrage entre satisfaction des nécessités immédiates, préservation de la nature, et durabilité de la vie sur cette terre. Or jamais cette vie n’a été aussi sûre, saine, longue, propre et prospère. La seule priorité à mes yeux est que cela puisse profiter le plus vite possible à une partie toujours plus grande de la population, ce qui requière croissance et développement. Vouloir leur interdire cela tient de la folie arrogante du nanti (hubris).

Accepter de faire les nécessaires arbitrages semble être une trahison pour les militants écologistes et ce jusqu’auboutisme n’aura jamais les faveurs d’un électorat rempli de bon sens, … du moins jusqu’à la prochaine catastrophe, même anecdotique, sur laquelle on surfera pour un certain temps.

© 20 octobre 2015, Michel de Rougemont

L’UDC se profile en vainqueur au National

Après les résultats définitifs dans 13 cantons, l'UDC progresse de 5 mandats à la Chambre du peuple, tandis que les Vert'libéraux en perdent trois.

Les autres partis sont plus stables: 1 pour PLR, -1 pour le PS, les Verts et le PDC. Le PBD est stable.

En ajoutant les résultats provisoires dans 11 autres cantons - donc 24 au total -, le bilan atteint 11 pour l'UDC, 5 pour le PLR, -1 pour le PBD, -2 pour le PDC, -3 pour le PS, -4 pour les Verts et -6 pour les Vert'libéraux. Avec 64 sièges, l'UDC battrait son record de 2007 (62).

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Le PS envisage de lancer le PDC Christophe Darbellay au Conseil Fédéral

Dans le premier cas de figure, le PS va demander à la Grisonne de rester en place. Car elle devrait obtenir la majorité du Parlement le 9 décembre prochain, avec les voix du PS, du PDC, des Verts et de tout le centre-droit qui votera pour elle.

Deuxième scénario: que faire si la ministre des Finances ne se représente pas? Pour Christian Levrat, son siège appartient au centre, martèle-t-il depuis des semaines. Du coup, ce joueur d'échecs, comme le rappelle la Basler Zeitung, cherche un candidat qui pourrait recueillir les suffrages de l'Assemblée en décembre. Et le président du PS songerait à Martin Baümle, le président des Verts libéraux, mais aussi au président du PDC Christophe Darbellay, qui lâchera bientôt la présidence du parti et qui n'a jamais exclu de siéger au Conseil fédéral.

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Nadine Morano destituée pour ses propos sur la “race blanche”

Jusqu'au bout Nadine Morano n'a pas reculé. Son refus de présenter ses excuses à Nicolas Sarkozy pour ses propos sur la "race blanche" la prive des prochaines régionales. Réunie pour décider de son sort la Commission nationale d'investiture du parti Les Républicains a décidé de lui retirer son investiture.

La Commission nationale d'investiture (CNI) des Républicains a tranché aujourd'hui. Nadine Morano ne sera pas la tête de liste en Meurthe-et-Moselle pour les élections régionales de décembre prochain. Cette décision intervient après le refus de l'ancienne ministre de présenter ses excuses concernant ses propos sur la "race blanche" lors d'une émission de télévision.

Son sort aurait pu être tout autre. Nicolas Sarkozy avait en effet accordé hier soir à l'élue une dernière chance, lui demandant expressément de formuler des regrets dans une lettre avant la réunion de la CNI, ce qu'elle n'a pas fait.

Nadine Morano, qui est vice-présidente de l'instance, n'était pas présente lors de cette réunion. Députée européenne, elle se trouvait à Strasbourg pour l'intervention d'Angela Merkel et François Hollande devant le Parlement européen.

Des critiques et le soutien de Jean-Marie Le Pen

Depuis ses propos polémiques, l'eurodéputée a été critiquée de toutes parts et n'a reçu qu'un soutien public de taille : celui de Jean-Marie Le Pen, mercredi 30 septembre.

Un pays "de race blanche"

Elle avait déclaré samedi 26 septembre  :"Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères". Mercredi 30 septembre, sur Europe 1, elle a affirmé ne pas regretter ses propos : "Je n'ai rien dit de répréhensible. D'ailleurs je n'ai pas de plainte contre moi, je n'ai jamais été condamnée sur rien, je suis d'une probité et d'une honnêteté que personne ne remet en cause et donc je ne vois pas comment j'arriverais devant un tribunal dans ma famille politique", a-t-elle déclaré.

Quelques mois avant, alors qu'elle était en vacances, elle avait pris en photo une femme voilée à la plage et l'avait comparée à Brigitte Bardot. Dans un "billet d'humeur" postée sur Facebook, elle avait évoqué une "atteinte à notre culture".

De même, il y a quelques mois, elle publiait un texte intitulé "Paris envahie" sur son compte Facebook, où elle concluait ainsi : "ce ne sont pas des logements qu'il faut réquisitionner mais des avions d'Air France pour expulser tous les déboutés du droit d'asile".

A chaque fois, des déclarations qui mettent le feu aux poudres sur les réseaux sociaux.

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Comment le 24H “oublie” les déprédations contre les affiches UDC pour mieux critiquer ce parti

ND Ch. H. Alors que plusieurs affiches UDC sont dégradées, ce "journal" pointe du doigt le remplacement "inadéquat des affiches". Tout est fait pour taire ces attaques d'extrême gauche contre les affiches UDC et polémiquer sur les rivalités internes, ce qui fait visiblement énormément plaisir à nos chers médias de gauche.

A Lausanne, l’UDC s'illustre en inventant le piratage de ses propres affiches

Tout commence le week-end dernier, lorsque la section lausannoise de l’UDC constate qu’une douzaine d’affiches du parti ont été vandalisées à Lausanne, devenues du coup illisibles.

Qu’à cela ne tienne, la section locale décide alors de toutes les remplacer en catimini. Problème, pour faire disparaître les déprédations, qui ont notamment touché les visuels de la course au Conseil des Etats – où figurent Fabienne Despot et Michaël Buffat –, l’UDC Lausanne n’a collé qu’une seule et même affiche: la sienne. Celle pour le Conseil national, qui présente Claude-Alain Voiblet, en délicatesse avec Fabienne Despot depuis des mois.

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France. De Villiers : « La classe politique est achetée par le Qatar et l’Arabie saoudite »

Pour Philippe de Villiers, Hollande veut « faire de la France un grand Kosovo islamique »

L’ancien candidat souverainiste Philippe de Villiers a estimé que la politique d’accueil des migrants était un « projet de sauvetage électoral ». « Ils veulent faire de la France un grand Kosovo islamique, sous clé américaine », a-t-il ajouté dans un entretien à Valeurs actuelles.

L’ancien candidat souverainiste Philippe de Villiers a estimé que la politique d’accueil des migrants était un « projet de sauvetage électoral ». « Ils veulent faire de la France un grand Kosovo islamique, sous clé américaine », a-t-il ajouté dans un entretien à Valeurs actuelles.

(…) La progression électorale de Marine Le Pen est décrite par l’ancien eurodéputé comme « la traduction politique de la souffrance identitaire. Elle est un révélateur. » Mais « son combat contre le libéralisme économique est incomplet, il lui manque le combat contre le libéralisme sociétal », juge-t-il, au contraire de Robert Ménard, le maire de Béziers proche du FN, qui lui « a compris que l’inquiétude centrale est identitaire et non pas seulement économique ».

L’Express via Fdesouche.com

Société civile – Entre chaos, désobéissance et prise du pouvoir


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Les cinquante dernières années ont vu la victoire anti-culturelle, amorale et politicarde du courant initié dès le début des années 1960, puis, plus encore, par cette fumisterie que l’on nomme Mai 68. La civilisation française a progressivement perdu toute colonne vertébrale. A gauche comme à droite, la langue française est massacrée tous les jours par la caste politico-médiatique confortablement installée. L’individualisme prime sur les valeurs et sur le bon sens. Le concept de République est aujourd’hui vide et creux. La laïcité est devenue allahïcité. La culture classique -- à la fois judéo-chrétienne et gréco-latine -- est interdite de séjour sur son propre territoire.

L’immigration-invasion est majoritairement musulmane, pour ne pas dire islamique. L’islamo-gauchisme, c’est très « tendance » ; et oser écrire, cela est très incorrect. Une personne ouvertement de droite est aussitôt qualifiée « d’extrémiste de droite », de « frontiste » ou de « lepéniste ». Le travail des idées a été remplacé par de pseudo-débats aussi médiocres que sectaires. Dans cette ambiance, la société civile aura bientôt le choix entre le chaos, la désobéissance ou la prise du pouvoir.

Parler la langue de Mitterrand comme une lourde vache batave

Le chroniqueur catholique de droite Bernard Antony a récemment écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Je suis resté hier devant mon poste un peu plus longtemps que d’ordinaire, je me suis promené dans les chaînes : à deux ou trois reprises, çà et là, l’indigent spectacle de François Hollande proférant d’ineptes assertions sur le bombardement du camp d’entraînement à Deir ez-Zor pour les jihadistes qui, paraît-il, ont besoin d’aller là-bas, si loin, pour apprendre à tirer à la kalach, à dégoupiller une grenade ou à placer une charge. Toutes choses pourtant que n’importe quel caïd de Marseille se ferait une joie de leur enseigner juste pour le plaisir du service rendu.

Bernard Antony : Mais le pire, ce n’est pas qu’il prend les Français pour des billes, c’est qu’il parle la langue de Mitterrand comme une lourde vache batave avec des mots impropres, des pronoms relatifs inappropriés, et des accords du participe massacrés. Cela ne manque pas de provoquer les quolibets des orateurs africains qui tous, je l’ai vérifié jadis dans les rencontres du Parlement Européen, se font un point d’honneur de s’exprimer parfaitement dans la langue de Bossuet, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Refaire des tissus, refaire des paysans, des esprits indépendants

Dans son dernier livre, Philippe de Villiers écrit (extraits ; voir lien vers source en bas de page) : Un jour, on retrouvera les étymologies : la patrie, la terre des pères, renvoie à la paternité. La nation – natio : naissance – renvoie à la maternité. On a voulu fabriquer une société de frères sans père ni mère. Il faudra bien reconnaître, face à la guerre contre la famille et contre la famille des familles – la communauté nationale –, l’objection de conscience, le refus de l’impôt quand on ne voudra plus payer de sa vie la mort des autres. Les premiers objecteurs iront en prison. Puis les murs de la prison tomberont, on ne peut pas emprisonner tout un peuple.

Philippe de Villiers : Car ceux qui luttent contre la vie et brisent les attachements vitaux ont choisi de ne pas survivre. Ils feront place nette. Ils n’auront pas de successeurs. Les derniers survivants seront les enfants des cercles de survie, les évadés de l’ordre marchand. Heureusement, dans un vieux pays, rien n’est irréversible. Il y a comme une mémoire quasi minérale du sol natal : le déracinement déracine tout, sauf le besoin d’enracinement. Nos âmes expirantes retrouveront un jour les sagesses instinctives. Il faudra refaire des tissus, refaire des paysans, des esprits indépendants, comme on replante des fleurs après l’hiver, conclut Philippe de Villiers (fin des extraits ; voir lien vers source en bas de page).

Une succession de trahisons et de reniements

De son côté, l’analyste Alexandre Latsa écrit (extraits ; voir lien vers source en bas de page) : Le 18 septembre dernier, un évènement assez inattendu s’est produit sur le plateau de l’émission "On n’est pas couché" (ndmg - il ne s’agit pas ici de la prestation récente de Nadine Morano). Pour la première fois sans doute depuis que le tandem de débat qui anime les discussions avec les invités existe, ces derniers ont été remis à leur place par un authentique intellectuel dont on ne peut que saluer l'honnêteté et la rigueur intellectuelle qui a été la sienne au cours de cet échange et qui, il faut bien le dire, aura laissé le binôme totalement KO, comme on peut le voir ici et.

Alexandre Latsa : Cet échange sur le plateau d'une émission du service public aura permis une nouvelle fois de constater le fossé qui existe au sein de tendances politiques pourtant plutôt similaires au sens large, entre les exécutants du système médiatique et le dernier noyau d'authentiques intellectuels français dont sans aucune hésitation, Michel Onfray fait partie tout comme par exemple Éric Zemmour. L'air totalement sonné, hagard même diront certains, de Léa Salamé ou Yann Moix sur le plateau le 18 septembre, ne peut pas ne pas nous rappeler la puissance lourde des démonstrations zemmouriennes qui mainte fois laissèrent les invités KO. Des états de fait traduisant l'écart cosmique de niveau entre Michel et Éric, et ceux qui sont censés analyser et évaluer leurs réflexions et leur production intellectuelle.

Alexandre Latsa : De gauche et de droite, Michel et Éric sont pourtant équipés d'un logiciel de fonctionnement commun, logiciel les rapprochant sans doute en réalité beaucoup plus que ne les éloignent leurs pourtant réelles différences d'orientation politique.

Alexandre Latsa : Parmi ces points communs de fond et de forme on peut citer :

Une authentique maîtrise du verbe.

Une rhétorique axée sur la stratégie de vérité et l'analyse des faits.

Une pensée authentiquement cartésienne et donc française.

Une conscience nationale et/ou populaire affirmée.

La profonde remise en question des élites politiques ou médiatiques.

Le refus de cette insupportable menace permanente d'assimilation au Front national.

La tentative de compréhension des éléments visiblement sur une longue durée historique.

Et enfin, la tentative de résister à cette nouvelle dictature qu'est devenue l'information de l'instantané, qui favorise l'émotion au détriment de la réflexion.

Alexandre Latsa : A gauche, cette rupture est plus visible qu'à droite tant les 30 dernières années ont vu la totale victoire culturelle, morale et politique de la culture initiée par mai 68, une prise de pouvoir qui s'est affirmée au cours des années 1980. Une nouvelle gauche née sur les cendres du parti communiste et qui au cours des décennies suivantes s'est transformée en une nébuleuse sociale-démocrate sans idéologie et dont les principaux représentants n'ont plus que pour compétence leur aptitude à subsister au sein de la grande kermesse médiatique, cet espace oligarchique transnational au sein duquel, fondamentalement, le peuple n'existe pas, pas plus du reste que n'y existe la nation française.

Alexandre Latsa : A ce titre et pour se convaincre de la dépendance des premiers envers les seconds, une lecture attentive des excellents dossiers de l'Observatoire des Journalistes et de l'information permet de mieux comprendre ces nouvelles interactions. Les dynamiques qui ont pris naissance en amont de mai 68 et ont abouti à ce Maïdan français avaient pour corolaire historique naturel d'entraîner la disparition totale de l'ancienne gauche, que l'on peut qualifier de plutôt nationale, populaire et cohérente. Une disparition rendue nécessaire pour permettre la prise de pouvoir de cette Nouvelle Gauche qui, sous couvert d'aspirations sociétales fort séduisantes et d'une soi-disant sacro-sainte liberté individuelle, avait surtout pour raison et finalité historique de s'accorder avec l'hyper économisme dominateur et transnational.

Alexandre Latsa : L'histoire politique de notre pays de 1981 à 2015 n'aura finalement été qu'une succession de trahisons et de reniements opérés par les enfants de mai 68, ces libertaires capitalistes qui ont soutenu les processus économiques destructeurs (pour le petit peuple) et parfois antidémocratiques de la construction européenne, que l'on pense respectivement à l'instauration de l'espace Schengen en 1995 ou au référendum de 2005 sur la Constitution européenne. Nul doute que pour cette caste, l'entrée en vigueur du traité transatlantique soutenu par tous les socialistes européens sera vraisemblablement un soulagement mais aussi et surtout, au fond, un aboutissement.

Alexandre Latsa : De nombreux points communs avec notre classe politique, qui a au cours des quatre dernières décennies évolué de telle façon que notre président est devenu une sorte de VRP, et notre Assemblée nationale, chambre d'enregistrement des décisions américaines. Un comble alors que la France, en tant qu'Etat indépendant, devrait avoir à sa tête un président qui ne pense qu'aux intérêts supérieurs de la nation et une Assemblée qui valide les grandes directions insufflées par le chef de l'Etat.

Alexandre Latsa : Pourtant, ici et là, de nouvelles dynamiques apparaissent. Les Français sont visiblement de plus en plus nombreux à mesurer l'incompétence de leur classe politique et à comprendre que la solution ne viendra pas d'en haut mais d'en bas, du peuple. Nombreux sont ceux qui envisagent désormais de nouvelles figures politiques issues pourquoi pas de la société civile. De tels scénarios ont du reste déjà été envisagés, que ce soit avec Michel Onfray et Éric Zemmour. L'avenir pourrait-il voir l'émergence d'un gouvernement d'union nationale issu de la société civile ?, conclut Alexandre Latsa (fin des extraits ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté, 30 septembre 2015

http://www.bernard-antony.com/2015/09/devant-mon-poste.html

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/09/de-la-d%C3%A9sob%C3%A9issance-civile-%C3%A0-lesp%C3%A9rance-selon-philippe-de-villiers.html

http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150928/1018441210.html#ixzz3n8iJtIzf

   

Face aux migrants, les Verts allemands perdent leur idéalisme

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“L’idéalisme envers les réfugiés, c’était hier”, titre le quotidien allemand de gauche. Sous la photo d’un bénévole guidant sur l’île grecque de Lesbos l’arrivée d’un canot de migrants sur la côte, Die Tageszeitung écrit : “Etant donné l’afflux massif de réfugiés, la société allemande arrive à sa limite maximale d’accueil.”

Par cette déclaration, reprise par le quotidien, le maire de Tübingen, Boris Palmer (Verts), plaide pour que davantage de pays soient déclarés comme “pays sûrs” et pour plus de reconduites aux frontières. Dans l’entretien qui suit, Palmer annonce que les Verts, parti qui se veut historiquement un défenseur des hommes en souffrance, vont devoir adopter une “vision pragmatique”. (…)

Source via Fdesouche.com

Elections fédérales 2015: L’UDC en très bonne position

Si la population avait voté le 21 août, l'UDC signerait un nouveau triomphe et le PLR n'aurait pas réussi à détrôner le PS de sa place de deuxième parti le plus important de Suisse.

Par rapport au dernier baromètre électoral diffusé fin juin, l'UDC affiche la plus forte progression, avec un niveau de 28%, contre 26,1% lors du précédent sondage. C'est ce qui ressort de la dernière version du baromètre électoral de la SSR SRG réalisé par l'institut gfs.bern et publié mercredi 9 septembre.

Le PDC reflue également en intentions de vote, puisque il recueille 11,1% contre 11,5% il y a trois mois. Les Verts campent sur leurs positions à 7,4%. Quant aux Vert'libéraux, leur recul s'amplifie, puisqu'ils passent de 4,8% fin juin à 4,3%. Le PBD reflue également avec des promesses de vote atteignant 4,2% contre 4,4% précédemment.

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Christian Levrat: “la Suisse devrait suspendre ses paiements à la Hongrie”

Christian Levrat souhaite que Berne soit plus stricte avec Budapest au vu du scandale des réfugiés dans le pays. Les paiements versés dans le cadre du milliard de cohésion devraient être gelés.

Tant que le Premier ministre "Viktor Orban ne respecte pas les droits de l'Homme, la Suisse devrait retenir ses paiements pour la Hongrie", assène le président du PS dans une interview au SonntagsBlick.

En lieu et place, des moyens financiers supplémentaires devraient être fournis selon lui aux organisations qui sécurisent les axes empruntés par les migrants à travers l'Europe.

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Fédérales 2015 – Racisme: les partis rappelés à l’ordre

Face au risque de dérapages haineux, la Commission fédérale contre le racisme appelle les partis à leurs responsabilités.

Les partis et les acteurs politiques se doivent d'être exemplaires. Ils doivent tenir un discours clair et sans ambiguïté à l«égard de ceux qui prononcent et écrivent des propos insultants, dégradants et haineux, qui n'ont pas leur place dans une démocratie, souligne lundi 31 août la commission dans un communiqué.

Risques de stigmatisation Le ton s'est durci et le risque de discours stigmatisants et de messages de haine a augmenté, constate-t-elle.

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Christophe Darbellay demande aux paroisses d’héberger des réfugiés

Le président du PDC Christophe Darbellay demande aux paroisses d'en faire davantage pour résoudre le problème d'hébergement de requérants d'asile en Suisse. "Les beaux discours doivent s'accompagner d'actes", soutient-il.

Si l'Eglise veut être "ouverte", elle devrait aussi être prête, par exemple, à accueillir deux ou trois réfugiés syriens dans chaque paroisse, suggère Christophe Darbellay dans un entretien publié jeudi par le quotidien alémanique "Basler Zeitung". La pénurie de places d'accueil dans les centres d'hébergement pourrait ainsi être au moins en partie résolue.

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Le Pen contre Le Pen


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« Exclusion », « exclure », tels sont les mots-clés de l’affaire Le Pen, le tragicomique feuilleton gaulois de l’été 2015. Vu de l’étranger, cette histoire politico-familiale fait un peu sourire, tant elle est éloignée des véritables préoccupations des Français en particulier et des Européens en général. Pour ce qui me concerne, je ne pense pas que ce conflit père-fille va pénaliser le Front national aux prochaines élections. La rentrée politique est proche et tout le monde va vite oublier cet épisode, sans doute regrettable, mais peut-être - aussi - salutaire pour le FN, en fin de compte. Ci-dessous, je publie deux articles. D’une part, « L’exclusion de Jean-Marie Le Pen du FN est indigne ! » de Bernard Antony ; et d’autre part, « Marine Le Pen a raison d’exclure son père ! » de Thierry Michaud-Nérard. Chacun jugera.

L’exclusion de Jean-Marie Le Pen du FN est indigne !

Bernard Antony (voir lien vers source en bas de page) : J’ai désapprouvé les regrettables réitérations par Jean-Marie Le Pen d’un « détail » qui n’en fut pas un et je pouvais comprendre l’irritation de celle à qui il a transmis sa succession politique. Par ailleurs, je ne puis guère regarder la manière dont on vient de l’éjecter du Front national sans me souvenir des conditions de ma propre éviction en 2004 par le secrétaire général du parti, Louis Aliot.

Voyant bien que, si j’avais été le premier sur la liste des « indésirables », je n’allais pas être le dernier, je qualifiais alors Louis, auquel je n’avais jusque-là, dans notre région de Toulouse, jamais témoigné que de l’amitié, du sobriquet de « Loulou la purge ». Sans le moindre esprit de vindicte, je ne puis que me rappeler aujourd’hui à des seules fins d’explication analogique, que Jean-Marie Le Pen m’avait alors déçu en faisant semblant de croire au prétexte invoqué par Louis Aliot pour m’exclure du FN, celui d’un retard de cotisation, ce que démentait la date de ma carte d’adhérent.

Jean-Marie Le Pen d’abord, et plus tristement encore son avocat qui avait été aussi le mien, Wallerand de Saint-Just, me refusèrent de pouvoir m’exprimer devant les instances d’arbitrage et de discipline du FN. Wallerand de Saint-Just savait fort bien, il est vrai, que, si je suis toujours prêt à batailler judiciairement contre les ennemis de notre patrie et de nos valeurs sacrées, je n’aurais pas eu le cœur de le faire contre le mouvement auquel je me suis longtemps consacré et encore moins contre son président.

Je regarde aujourd’hui le déroulement de sa propre élimination du parti dont il a été, lui, pendant quarante ans, le créateur et le chef. Cette élimination se fait au mépris de toute piété filiale par sa fille, après qu’il lui en a transmis l’héritage. Je trouve cela indigne. Marine Le Pen aurait pu, en effet, simplement et dignement exprimer sa ferme opposition aux regrettables déclarations renouvelées de son père et marteler qu’elles n’engageaient nullement le Front national.

Cela lui aurait évité de perpétrer un parricide politicien qui demeurera sur elle, quel que soit son avenir, comme une tache indélébile. Et le fait d’avoir fait exécuter son père en se gardant, avec M. Philippot, d’être présente à l’hallali, ajoute à la misère du procédé. Comment Marine, qui fut avocate et qui n’est pas sans intelligence, a-t-elle pu concocter d’envelopper son acte sous les apparences d’un pseudo-procès rendant la pseudo-justice d’un bureau d’exécution servile ?

Et comment l’avocat, qui fut longtemps celui de Jean-Marie Le Pen, a-t-il pu se prêter à cette sorte de jeu de rôle ? Triste spectacle d’une imitation, heureusement non sanglante, des us et coutumes judiciairement expéditives des régimes totalitaires nazis ou communistes ! Aussi, l’élimination sans élégance du père se retourne-t-elle déjà, inéluctablement, contre la fille. Égarée par sa passion, coûte que coûte, du pouvoir, Marine Le Pen n’a pas maîtrisé sa pulsion d’en finir avec celui contre lequel elle est d’autant plus rageuse qu’elle lui doit tout : sa naissance, son nom, son héritage, sa carrière politique, et même un fascinant mimétisme dans ses modes d’expression et sa gestuelle.

Toujours est-il que, finalement, c’est Jean-Marie Le Pen qui est victimisé et Marine Le Pen qui est flétrie. Notre conviction, c’est que, dans l’électorat du FN et, bien au-delà, dans le peuple français, ils sont encore nombreux ceux qui pensent ou sentent qu’il y a des choses qui ne se font pas, conclut Bernard Antony (voir lien vers source en bas de page).

Marine Le Pen a raison d’exclure son père !

Thierry Michaud-Nérard (voir lien vers source en bas de page) : Les propos de Jean-Marie Le Pen sont devenus presque inutiles. En effet, les jeux sont faits et la ligne politique de Marine l’a emporté sur les archaïsmes du vieux briscard. Jean-Marie personnifie les violents combats du passé. Il a été le baroudeur et le député en rupture toujours conflictuelle avec la politique de décolonisation et de modernisation des mœurs politiques du général de Gaulle.

Quoi qu’il en soit, les décisions à l’encontre de Jean-Marie ne font que confirmer que la tâche sera très rude pour Marine. La question de la confiance n’est pas acquise, aujourd’hui, dans l’accumulation des propos discourtois de Jean-Marie, si prisés des médias. Il croit dans les bienfaits de la provocation médiatique, en se démarquant de la démarche démocratique suivie au sein des instances du parti. Il veut infléchir négativement les esprits des adhérents et des sympathisants, pour marquer son passage à l’opposition contre la ligne politique de Marine.

En provoquant de nouveaux désordres internes, il ne témoigne pas de la vision politique la plus large. Les résultats des votes contestés sur internet ont été écrasants. Jean-Marie représente moins de 5 % des sympathisants du FN. Sa décision de faire obstruction à la politique de Marine ne repose que sur ses propres illusions. La nouvelle tactique de Jean-Marie est celle du terrorisme intellectuel proche des activistes de la droite extrême.

Pour lui, désormais, il s’agit d’accumuler les ruines du parti, afin de tout détruire en ce qui concerne l’organisation. Marine et ses conseillers sont considérés comme des usurpateurs. C’est pour cela qu’il se livre à une sorte de jeu de massacre totalement inutile, à l’occasion d’une foire aux perdants. Faute d’avoir accepté la modernisation du parti, Jean-Marie veut en saboter les bases et pratiquer la politique de la terre brûlée. Il n’entend rien laisser derrière lui qui puisse servir au fonctionnement du parti.

Contrairement à ce qu’il avait laissé paraître un temps, parfois malgré lui, il ne supporte pas la nouvelle ligne politique de Marine. Quand il ouvre son cœur à des médias toujours avides de polémiques antinationales, il refuse de s’incliner devant la réalité, avec le plus élémentaire bon sens. Jean-Marie le baroudeur est incapable de comprendre le sens de l’État, ni même de faire preuve du plus élémentaire sens du service public. C’est pourquoi il est inapte à diriger et à gouverner.

La seule politique de Jean-Marie est la politique de la terre brûlée. La seule fidélité dont il témoigne est vis-à-vis d’un passé révolu et d’un orgueil blessé ou d’une supériorité passée en forme de susceptibilité maladive. La politique de la terre brûlée est très dommageable dans la stratégie de conquête du pouvoir. Jean-Marie, le baroudeur du passé, est incapable de passer à une autre phase de la lutte politique. C’est pourquoi les sympathisants et les adhérents expriment de plus en plus de lassitude, devant ses techniques d’opposition.

Pourtant, même s’il ne se fait pas faute de critiquer vigoureusement tous les aspects de la politique de Marine, son pouvoir de nuisance est limité. Pour Marine, il est temps de tourner la page. L’écrasante majorité des adhérents et des sympathisants lui confirmeront massivement leur confiance, malgré la répétition inévitable des turpitudes médiatiques de l’ancien chef du parti, conclut Thierry Michaud-Nérard (voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté, 26 août 2015

http://www.les4verites.com/politique/lexclusion-de-jean-marie-le-pen-du-fn-est-indigne

http://www.les4verites.com/politique/marine-le-pen-a-raison-dexclure-son-pere

   

Adrian Amstutz, UDC : «Je ne pourrais pas me taire si j’étais conseiller fédéral»

Le chef du groupe parlementaire de l'UDC ne sera en aucun cas candidat au Conseil fédéral. Le président du parti Toni Brunner avait pourtant lancé son nom dimanche pour remplacer la cheffe du Département de justice et police, Simonetta Sommaruga, et mettre fin au «chaos» de l'asile en Suisse.

Il n'en sera rien. Ce mardi matin, lors d'une conférence de presse, Adrian Amstutz a démenti catégoriquement une candidature.

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Eveline Widmer-Schlumpf déplore une «perte du compromis»

"A force de vouloir toujours à tout prix faire triompher ses positions, on obstrue le système de concordance en Suisse, lance la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf dans la Schweiz am Sonntag."

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«On n'est plus conscient du fait que le tout blanc ou le tout noir ne fonctionne pas dans notre système», affirme la ministre des finances dans une interview à l'hebdomadaire alémanique.

La conseillère fédérale n'indique pas si ses propos visent en particulier l'UDC, assurant qu'il ne s'agit pas de personnes et de noms.

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