Extinction Rebellion adresse un ultimatum au Conseil fédéral en menaçant de paralyser Zurich

Albert Coroz: 24 heures, le journal traditionnel des Vaudois, auquel chaque EMS, bibliothèque et service d’État est abonné, publie un article sur un ultimatum adressé par XR au CF.

L’article parle des menaces de XR de bloquer la ville de Zurich, le plus grand blocage que la Suisse ait jamais connu.

Ces névrosés néo-bolchéviques, qui ont déjà trouvé que l’initiative CO n’allait pas assez loin, se mettent à disjoncter totalement après que l’initiative a été refusée par le peuple.
Alors qu’ils n’avaient pas arrêté de dire que l’initiative n’était pour eux - nous citons - «qu’un petit pansement sur une hémorragie générale».

XR avise la population et les autorités: 
Si d’ici au 20 septembre, le Conseil fédéral ne donne pas une réponse que XR jugera adéquate, le 3 octobre, les militants d’XR vont bloquer la ville de Zurich, et ceci, aussi longtemps que les revendications ne seront pas satisfaites.

Vous dites que le peuple a voté, que notre démocratie ne peut tolérer cela? Mais la Gauche et notre Parlement gauchisé approuvent le procédé; tous les moyens sont bons pour réaliser l’utopie marxiste de nos bobos formés en Sciences humaines.

Delphine Klopfenstein (Verts/GE) trouve que la méthode de XR est compatible avec la démocratie, c’est ne pas faire le nécessaire pour l’urgence climatique qui serait un déni de démocratie.
Un extrait de son portrait, disponible sur Wikipédia, nous explique tout:
[...] Delphine Klopfenstein naît le 9 juin 1976 à Berne, d’un père médecin et d’une mère danseuse, d’origine jurassienne. Elle grandit entre Berne, Neuchâtel et Genève. Après sa maturité au Collège de Saussure, elle s’inscrit en sciences sociales à l’Université de Genève, où elle obtient une licence et fait également une demi-licence en Lettres.
Elle est coordinatrice puis chargée de projet pour l’association Pro Vélo Genève. [...] ... puis la carrière de politicienne...

Nous ne savons pas si D. Klopfenstein sait combien il y a de trayons au pis d’une vache, mais nous savons que de nombreuses personnes l’ont élue pour ses connaissances pour «sauver la planète».
La folie d'une telle prétention ferait normalement douter de la santé mentale de ceux qui y adhèrent, mais l’Occident est devenu dément, c'est entériné.

Nous, nous connaissons la musique révolutionnaire qui nous est jouée quotidiennement par son camp: c’est ainsi que le nazisme est arrivé au pouvoir, et c’est aussi ainsi que la révolution a pu détruire la Russie.

Tout d’abord, une minorité déconnectée de la réalité suscite la révolte, les espoirs, en manipulant les plus fragiles. Cette minorité recherche le pouvoir, au nom d’une injustice réelle ou imaginaire; elle nomme les coupables (juifs, CO2, capitalisme, koulaks, genres, les Blancs...), puis crée des problèmes, suivi du renversement des valeurs, au nom de la cause qu’elle défend.

Cette cause peut être délirante, totalement destructrice, mais elle sera enfoncée dans le crâne des gens par tous les moyens, diffusée par les médias qui chérissent ces minorités, dans le but d’opérer des changements sociétaux radicaux.

C’est de cette façon que chaque révolution marxiste ou bolchévique a été mise en place partout dans le monde. La recette, fignolée depuis Robespierre, est rodée, éculée, et a fait de plus grands dégâts dans l’histoire de l’humanité que n’importe quelle catastrophe.

Actuellement, les minorités agissantes sont très puissantes en Suisse, et du fait de la convergence des luttes, avec une bonne partie de la population désinformée, notre pays est en grand danger.

Nos médias, qui sont les porte-drapeaux des luttes gauchistes, diffusent la propagande pour ces minorités à flux continu, la parole qui les contredit est inaudible et réprimée.
Ils leur ont offert le titre de noblesse de "désobéissance civile", "civile" composé majoritairement de pubertaires attardés, souvent sans activité professionnelle véritable, ni famille à charge, utilisés pour s'en prendre aux citoyens paisibles, et leur imposer leur idéologie révolutionnaire.

Nous sommes persuadés que les trois mouvements mortifères néo-marxistes qui occupent la scène en Occident – les féministes, les climatistes, et le mouvement LGBT – ont été mis en place pour notre destruction et pour détourner notre regard de l’invasion migratoire et nous rendre inaptes à toute résistance au changement de peuples qui nous est imposé.

Plus aucun parti en Suisse n’ose dire que la Suisse, quoi qu’elle fasse, ne pourra pas changer grand chose au climat mondial.
De même, personne n’ose dire qu’il faut stopper toute immigration musulmane. On peut juste parler des dangers de l’extrémisme, mais sans manquer de devoir se justifier en précisant ne pas être islamophobe.

Et si vous ne suivez pas l’évolution catastrophique des mœurs, vous serez coupable d’homophobie, de transphobie.

Nous en sommes là en Suisse romande, avec des générations incultes, dépourvues de sens critique, faute d’avoir reçu une instruction qui dénonce les horreurs du marxisme, faute de disposer de médias qui diffusent autre chose que la propagande de gauche.

Les abrutissements régionaux sont visibles lors des votations et sont proportionnels à l’absence de médias d’opposition.
Les Suisses  les plus faciles à manipuler votent à Gauche. À cela s’ajoute le fait que le peuple a perdu son homogénéité ethnique et religieuse suite à l’invasion de masse, formant maintenant un agglomérat amorphe que seule la Gauche a su unir sous ses drapeaux.

La menace de XR de bloquer la ville de Zurich sans limite dans le temps devrait sonner comme un avertissement, car les acteurs de la convergence des luttes sont prêts à tout pour détruire la Suisse.

Prenons comme exemple les «grèves» féministes:

Toute l’hystérie néo-féministe a été déclenchée par la Gauche mondialiste américaine, avec une série télé débile écrite par une marxiste, puis avec la mise en place du mouvement #me too.

La griffe de Soros y est clairement visible, toute personne avertie y identifie les marqueurs d’une révolution de couleur.

La recette utilisée pour ces «Grèves» de gauche est très basique, car pour mener une foule par le bout du nez, il ne faut pas faire appel à la raison mais aux tripes.
Un des aspects de cette forme de manipulation de masses consiste à ce que la minorité subversive s’approprie une couleur et des slogans, qui unifient le mouvement.
Les néo-féministes sont devenues ainsi «la vague violette», contre le patriarcat, les inégalités, les abus de l’homme Blanc.

Les manifestations mondialisées, les méthodes et slogans unifiés se retrouvent dans chacune des manifestations qui participent à la convergence des luttes. Ces méthodes ont été testées avec succès à l’Est, elles ont renversé des gouvernements, semant guerres, désolation, chaos, misère, avant de débarquer chez nous.

Examinons la méthode de subversion des révolutionnaires de Gauche par l’exemple des seins nus.

Lors de la manifestation féministe de 2021, nous avons vu un parterre de femmes aux seins nus devant le palais de Rumine à Lausanne le 14 juin.
En 2019, lors de la première Grève des femmes, seule une poignée d’extrémistes exhibaient leurs seins.

Image: étalage de chair de femmes devant le Palais de Rumine

À l’origine de cette mode exhibitionniste, nous trouvons les Femen ukrainiennes à seins nus, un mouvement débuté en 2008 dans le but de renverser le pouvoir en place, puis utilisé contre Poutine, et exporté ensuite en Occident.

Ce mouvement Femen a été mis en place par des forces d'une sorte de Deep State et la bande à Soros, qui sont aussi derrière la mise en place des mouvements néo-féministes appliqués sur les décervelées occidentales, dont beaucoup vivent en Suisse romande.

La nudité utilisée pour dénoncer les abus, c’est la même configuration, les mêmes méthodes que les activistes d’extrême Gauche du climat utilisent, pour réclamer la fin du capitalisme.

Ces minorités clament que leur cause est supérieure à toutes les causes existantes, et que par conséquent elles peuvent s’octroyer tous les droits.
Si la cause du prolétariat ne fait plus recette, qu’à cela ne tienne! Il y en aura toujours d'autres, comme la planète à sauver, la chimère de l’égalité infine, il suffit de rejeter le réel, la biologie, l’objectivité.

Les sentiments ancrés depuis l’enfance, comme la pudeur, les barrières intériorisées comme le comportement décent, sont ainsi anéantis, ce qui rend les personnes totalement accessibles à la manipulation, à l’asservissement.

Toutes ces femmes qui se croient féministes et dénoncent les viols, se violent surtout elles-mêmes en s’offrant aux regards.

Ces marionnettes croient mener une «guerre de la nudité» qui serait féministe, mais en réalité elles sont les pions d’une guerre qui est menée contre notre civilisation par une minorité Frankenstein.

L’extraordinaire vulgarité... pour prôner la liberté !
Lorsqu'une personne s’est avilie ainsi, a outragé sa sphère intime, elle a franchi un Rubicon et se trouve marquée à vie, condamnée à l’extrémisme et prête à (presque) tout.
L’État Islamique, les nazis, etc., ont utilisé ces méthodes (ou rites de passage) pour que leurs membres puissent ensuite massacrer sans être entravés par leur conscience.

(l’«impeachement» concernait Trump...)

Les méthodes révolutionnaires prônent souvent le renversement des dictatures par une minorité agissante, sous prétexte d’instaurer la démocratie, de changer les modèles économiques et sociétaux pour les rendre plus justes. En réalité, ces méthodes sont fascisantes, destructrices des libertés, mais hélas, diablement efficaces.

Un des auteurs des recettes des révolutions de couleur est Srdja Popovic.

Voici une vidéo de Srdja Popovic qui présente son livre: Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit, et sans armes.

(Vidéo 4:51, sous-titrée) PDF: http://www.frbalta.fr/pdf/lect-87.pdf

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Forum RTS - débat du 22 juin, autour de XR qui menace de bloquer la ville de Zurich jusqu’à l’obtention de satisfaction

Débat entre Delphine Klopfenstein, Rodan Bury, François Cherix, et Marc Wuarin. [RTS]

Forum: - A la suite de l'ultimatum XR, blocage de la ville de Zurich.

 "Militantisme écologique, trop radical?"

- Delphine Klopfenstein, conseillère nationale verte genevoise,
- Rodan Bury, membre d’Extinction Rebellion,
- François Cherix, politologue et membre du parti socialiste,
- Marc Wuarin, co-président des jeunes Verts-libéraux genevois.

Voici la totale inversion des valeurs par les militants Verts:

Klopfenstein: Les manifestants non seulement ne perturbent pas la circulation, mais c’est la circulation qui perturbe aujourd’hui.

Rodan Bury, XR: (Blocage de Zurich) La jeunesse XR agit en toute cohérence pour signaler une menace urgente, leur expression par le blocage pacifique est complémentaire à la démocratie.
La désobéissance civile est démocratique, puisqu’ils créent le débat: les XR entrent en discussion avec la population et font évoluer les avis des gens par l’action de la désobéissance civile.

Société civile – Entre chaos, désobéissance et prise du pouvoir


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Les cinquante dernières années ont vu la victoire anti-culturelle, amorale et politicarde du courant initié dès le début des années 1960, puis, plus encore, par cette fumisterie que l’on nomme Mai 68. La civilisation française a progressivement perdu toute colonne vertébrale. A gauche comme à droite, la langue française est massacrée tous les jours par la caste politico-médiatique confortablement installée. L’individualisme prime sur les valeurs et sur le bon sens. Le concept de République est aujourd’hui vide et creux. La laïcité est devenue allahïcité. La culture classique -- à la fois judéo-chrétienne et gréco-latine -- est interdite de séjour sur son propre territoire.

L’immigration-invasion est majoritairement musulmane, pour ne pas dire islamique. L’islamo-gauchisme, c’est très « tendance » ; et oser écrire, cela est très incorrect. Une personne ouvertement de droite est aussitôt qualifiée « d’extrémiste de droite », de « frontiste » ou de « lepéniste ». Le travail des idées a été remplacé par de pseudo-débats aussi médiocres que sectaires. Dans cette ambiance, la société civile aura bientôt le choix entre le chaos, la désobéissance ou la prise du pouvoir.

Parler la langue de Mitterrand comme une lourde vache batave

Le chroniqueur catholique de droite Bernard Antony a récemment écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Je suis resté hier devant mon poste un peu plus longtemps que d’ordinaire, je me suis promené dans les chaînes : à deux ou trois reprises, çà et là, l’indigent spectacle de François Hollande proférant d’ineptes assertions sur le bombardement du camp d’entraînement à Deir ez-Zor pour les jihadistes qui, paraît-il, ont besoin d’aller là-bas, si loin, pour apprendre à tirer à la kalach, à dégoupiller une grenade ou à placer une charge. Toutes choses pourtant que n’importe quel caïd de Marseille se ferait une joie de leur enseigner juste pour le plaisir du service rendu.

Bernard Antony : Mais le pire, ce n’est pas qu’il prend les Français pour des billes, c’est qu’il parle la langue de Mitterrand comme une lourde vache batave avec des mots impropres, des pronoms relatifs inappropriés, et des accords du participe massacrés. Cela ne manque pas de provoquer les quolibets des orateurs africains qui tous, je l’ai vérifié jadis dans les rencontres du Parlement Européen, se font un point d’honneur de s’exprimer parfaitement dans la langue de Bossuet, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Refaire des tissus, refaire des paysans, des esprits indépendants

Dans son dernier livre, Philippe de Villiers écrit (extraits ; voir lien vers source en bas de page) : Un jour, on retrouvera les étymologies : la patrie, la terre des pères, renvoie à la paternité. La nation – natio : naissance – renvoie à la maternité. On a voulu fabriquer une société de frères sans père ni mère. Il faudra bien reconnaître, face à la guerre contre la famille et contre la famille des familles – la communauté nationale –, l’objection de conscience, le refus de l’impôt quand on ne voudra plus payer de sa vie la mort des autres. Les premiers objecteurs iront en prison. Puis les murs de la prison tomberont, on ne peut pas emprisonner tout un peuple.

Philippe de Villiers : Car ceux qui luttent contre la vie et brisent les attachements vitaux ont choisi de ne pas survivre. Ils feront place nette. Ils n’auront pas de successeurs. Les derniers survivants seront les enfants des cercles de survie, les évadés de l’ordre marchand. Heureusement, dans un vieux pays, rien n’est irréversible. Il y a comme une mémoire quasi minérale du sol natal : le déracinement déracine tout, sauf le besoin d’enracinement. Nos âmes expirantes retrouveront un jour les sagesses instinctives. Il faudra refaire des tissus, refaire des paysans, des esprits indépendants, comme on replante des fleurs après l’hiver, conclut Philippe de Villiers (fin des extraits ; voir lien vers source en bas de page).

Une succession de trahisons et de reniements

De son côté, l’analyste Alexandre Latsa écrit (extraits ; voir lien vers source en bas de page) : Le 18 septembre dernier, un évènement assez inattendu s’est produit sur le plateau de l’émission "On n’est pas couché" (ndmg - il ne s’agit pas ici de la prestation récente de Nadine Morano). Pour la première fois sans doute depuis que le tandem de débat qui anime les discussions avec les invités existe, ces derniers ont été remis à leur place par un authentique intellectuel dont on ne peut que saluer l'honnêteté et la rigueur intellectuelle qui a été la sienne au cours de cet échange et qui, il faut bien le dire, aura laissé le binôme totalement KO, comme on peut le voir ici et.

Alexandre Latsa : Cet échange sur le plateau d'une émission du service public aura permis une nouvelle fois de constater le fossé qui existe au sein de tendances politiques pourtant plutôt similaires au sens large, entre les exécutants du système médiatique et le dernier noyau d'authentiques intellectuels français dont sans aucune hésitation, Michel Onfray fait partie tout comme par exemple Éric Zemmour. L'air totalement sonné, hagard même diront certains, de Léa Salamé ou Yann Moix sur le plateau le 18 septembre, ne peut pas ne pas nous rappeler la puissance lourde des démonstrations zemmouriennes qui mainte fois laissèrent les invités KO. Des états de fait traduisant l'écart cosmique de niveau entre Michel et Éric, et ceux qui sont censés analyser et évaluer leurs réflexions et leur production intellectuelle.

Alexandre Latsa : De gauche et de droite, Michel et Éric sont pourtant équipés d'un logiciel de fonctionnement commun, logiciel les rapprochant sans doute en réalité beaucoup plus que ne les éloignent leurs pourtant réelles différences d'orientation politique.

Alexandre Latsa : Parmi ces points communs de fond et de forme on peut citer :

Une authentique maîtrise du verbe.

Une rhétorique axée sur la stratégie de vérité et l'analyse des faits.

Une pensée authentiquement cartésienne et donc française.

Une conscience nationale et/ou populaire affirmée.

La profonde remise en question des élites politiques ou médiatiques.

Le refus de cette insupportable menace permanente d'assimilation au Front national.

La tentative de compréhension des éléments visiblement sur une longue durée historique.

Et enfin, la tentative de résister à cette nouvelle dictature qu'est devenue l'information de l'instantané, qui favorise l'émotion au détriment de la réflexion.

Alexandre Latsa : A gauche, cette rupture est plus visible qu'à droite tant les 30 dernières années ont vu la totale victoire culturelle, morale et politique de la culture initiée par mai 68, une prise de pouvoir qui s'est affirmée au cours des années 1980. Une nouvelle gauche née sur les cendres du parti communiste et qui au cours des décennies suivantes s'est transformée en une nébuleuse sociale-démocrate sans idéologie et dont les principaux représentants n'ont plus que pour compétence leur aptitude à subsister au sein de la grande kermesse médiatique, cet espace oligarchique transnational au sein duquel, fondamentalement, le peuple n'existe pas, pas plus du reste que n'y existe la nation française.

Alexandre Latsa : A ce titre et pour se convaincre de la dépendance des premiers envers les seconds, une lecture attentive des excellents dossiers de l'Observatoire des Journalistes et de l'information permet de mieux comprendre ces nouvelles interactions. Les dynamiques qui ont pris naissance en amont de mai 68 et ont abouti à ce Maïdan français avaient pour corolaire historique naturel d'entraîner la disparition totale de l'ancienne gauche, que l'on peut qualifier de plutôt nationale, populaire et cohérente. Une disparition rendue nécessaire pour permettre la prise de pouvoir de cette Nouvelle Gauche qui, sous couvert d'aspirations sociétales fort séduisantes et d'une soi-disant sacro-sainte liberté individuelle, avait surtout pour raison et finalité historique de s'accorder avec l'hyper économisme dominateur et transnational.

Alexandre Latsa : L'histoire politique de notre pays de 1981 à 2015 n'aura finalement été qu'une succession de trahisons et de reniements opérés par les enfants de mai 68, ces libertaires capitalistes qui ont soutenu les processus économiques destructeurs (pour le petit peuple) et parfois antidémocratiques de la construction européenne, que l'on pense respectivement à l'instauration de l'espace Schengen en 1995 ou au référendum de 2005 sur la Constitution européenne. Nul doute que pour cette caste, l'entrée en vigueur du traité transatlantique soutenu par tous les socialistes européens sera vraisemblablement un soulagement mais aussi et surtout, au fond, un aboutissement.

Alexandre Latsa : De nombreux points communs avec notre classe politique, qui a au cours des quatre dernières décennies évolué de telle façon que notre président est devenu une sorte de VRP, et notre Assemblée nationale, chambre d'enregistrement des décisions américaines. Un comble alors que la France, en tant qu'Etat indépendant, devrait avoir à sa tête un président qui ne pense qu'aux intérêts supérieurs de la nation et une Assemblée qui valide les grandes directions insufflées par le chef de l'Etat.

Alexandre Latsa : Pourtant, ici et là, de nouvelles dynamiques apparaissent. Les Français sont visiblement de plus en plus nombreux à mesurer l'incompétence de leur classe politique et à comprendre que la solution ne viendra pas d'en haut mais d'en bas, du peuple. Nombreux sont ceux qui envisagent désormais de nouvelles figures politiques issues pourquoi pas de la société civile. De tels scénarios ont du reste déjà été envisagés, que ce soit avec Michel Onfray et Éric Zemmour. L'avenir pourrait-il voir l'émergence d'un gouvernement d'union nationale issu de la société civile ?, conclut Alexandre Latsa (fin des extraits ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté, 30 septembre 2015

http://www.bernard-antony.com/2015/09/devant-mon-poste.html

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/09/de-la-d%C3%A9sob%C3%A9issance-civile-%C3%A0-lesp%C3%A9rance-selon-philippe-de-villiers.html

http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150928/1018441210.html#ixzz3n8iJtIzf