Belgique. Le parti ISLAM affiche ses ambitions nationales: “Abattage rituel, voile islamique et diversité”

Le parti ISLAM veut créer des sections dans les 19 communes de la Région bruxelloise et a l'ambition de se présenter à l'échelon national, rapporte jeudi le site d'information bruxellois "Bruzz".

Le parti compte des sections à Bruxelles-Ville, Anderlecht, Molenbeek et Liège et s'apprête à créer une section à Jette avec l'aide d'un transfuge du PS, Brahim Datoussaid, en vue des élections communales de 2018.

Rassembler les Belges

ISLAM dit vouloir rassembler les Belges, représenter la diversité, favoriser l'acceptation de la femme "quel que soit son couvre-chef". Il milite en faveur de l'autorisation de l'abattage rituel.

Source

La violence c’est l’extrême gauche et pas l’extrême droite

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Michel Garroté - En France, la menace de violences la plus forte est portée par l’extrême gauche et par l’islam radical ; et non pas, par l’extrême droite ou par l'ultra droite. Pourtant, la caste politico-médiatique parisienne cherche sans y parvenir les preuves (inexistantes) d'une quelconque violence à droite ou à la droite de la droite. Et la caste politico-médiatique parisienne ferme les yeux face à l'islamo-gauchisme. Ivan Rioufol analyse tout cela avec, comme toujours, pertinence et courage.
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Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : C’est la responsabilité collective de tous les gouvernements depuis maintenant 40 ou 50 ans de n’avoir pas voulu voir les risques que représentait une immigration de masse et défendu une société multiculturelle. C’est au cœur du multiculturalisme que se développe aujourd’hui cette possible guerre civile. Ceci n’est pas une surprise pour moi, qui suis un observateur, mais ce qui est déroutant, c’est de voir que les pouvoirs publics ne le découvrent qu'aujourd’hui.
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Ivan Rioufol : Si le président de la République désigne le terrorisme comme la menace, il ne dit pas de quel terrorisme il s'agit. Il faut dire que la menace, aujourd’hui, c’est bien le terrorisme islamiste radical porté par une idéologie totalitaire et qu’il faut le combattre. Mais ce préalable n’est pas mentionné ou alors pas suffisamment. Seul Manuel Valls qui l’a affirmé récemment, en évoquant la nécessité de combattre l’islamo-fachisme, un terme que j’approuve, mais qui n’a pas été repris et n’a pas été suivi d’actes. Vigipirate, opération Sentinelle, tout cela est bien, mais le phénomène d’aujourd’hui nécessite des solutions d’une autre envergure.
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Ivan Rioufol : Je ne comprends pas exactement le terme d'« ultra droite ». Ce que je vois, en tant qu'observateur, c’est que la violence n’est pas à l’extrême droite, mais à l’extrême gauche. On l’a vu ces trois derniers mois, avec la montée en puissance d’une violence urbaine théorisée par les mouvement d’extrême gauche. On a vu se déployer cet islamo-gauchisme qui trouve des intérêts communs dans le rejet de la société capitaliste, libérale, des démocraties occidentales en règle générale. Pour l’instant, je n’ai pas vu que l’extrême droite constituait une telle menace. Je ne voudrais pas croire que, de la part de M. Calvar [directeur de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)], cette accusation serve à détourner les regards de la menace la plus évidente, qui est portée par l’extrême gauche et l’islam radical.
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Ivan Rioufol : Malgré la violence terrible des attentats, il n’y a pas eu de réaction de violence. On a pas vu de Français prendre les armes, maltraiter les musulmans ou en faire boucs émissaires. Il y a eu, ici et là, des actes antimusulmans, mais ils sont d’une gravité bien moindre que les actes anti-chrétiens, anti-juifs ou anti-occidentaux. On peut redouter qu’une incompréhension croissante de l'islam progresse au sein des sociétés occidentales, si les musulmans ne prennent pas conscience de l’urgence pour eux de faire savoir qu’ils n’ont rien à voir avec ceux qui les caricaturent, avec ce totalitarisme islamiste.
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Ivan Rioufol : Or, pour l’instant, j’observe une sorte de zone grise de prudence, de la part de la communauté musulmane française en particulier, qui ne cherche pas à se démarquer de cet islamisme. Il n'y a eu qu’un seul exemple de manifestation organisée contre les horreurs du djihad, c'était il y a quelques semaines à Mantes-la-Jolie. Cette exception mise à part, il n’y a pas suffisamment d’actes qui puissent rassurer l’opinion française sur l’adhésion de la communauté musulmane aux valeurs laïques, démocratiques, républicaines de la société occidentale, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://francais.rt.com/opinions/23650-violence-extreme-gauche
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Ivan Rioufol, un homme de courage

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J'ai fait la connaissance d'Ivan Rioufol lors d'un dîner à Paris en avril 2008. Cet homme-là est un homme de courage, dans une France, qui elle, en est trop souvent dépourvue, pas toujours, mais trop souvent. Dernièrement, Ivan Rioufol c'est exprimé sur lefigaro.fr (à propos du Brexit) et dans 'L'Homme Nouveau' (sur l'absence de liberté d'expression). Son dernier ouvrage, 'La Guerre civile qui vient', est disponible en librairie ; voir lien vers source en bas de page.
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Brexit :
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Ivan Rioufol analyse, à nouveau, le Brexit, sur lefigaro.fr (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La haine pour la piétaille s’étale chez les princes du moment. Ils se réclament des valeurs républicaines, mais ergotent sur la notion de peuple. Les prolophobes devraient relire la Constitution de 1958. Article 2 : "Son principe (de la République) est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple". Article 3 : "La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum". Mais quand Alain Juppé soutient (dans Le Monde) : "Organiser un référendum aujourd’hui en France (sur le maintien dans l’UE) serait totalement irresponsable", le prétendant à l’Élysée révèle la peur qui a saisi l’oligarchie contestée. Voilà des décennies, il est vrai, que cette aristocratie de parvenus se repasse les plats en daubant sur le tiers État. Cette caste a des comptes à rendre. En fait, elle a raison de s’effrayer de la démocratie réhabilitée : elle ne leur fera pas de cadeaux (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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L'absence de liberté d'expression :
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Ivan Rioufol s'exprime sur l'absence de liberté d'expression dans 'L'Homme Nouveau'  (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : C’est le fruit d’un lent mais efficace processus de subversion idéologique d’essence marxiste dont on trouve la source dans le principe de la cooptation mis en place dans les universités placées sous tutelle communiste dans l’immédiat après-guerre par Charles De Gaulle. La cooptation, qui permet les promotions des universitaires et des chercheurs sur des critères corporatistes et politiques, a privilégié la pensée « progressiste » au détriment de la pensée autonome. Cet entre-soi a fait des dégâts considérables en marginalisant des pensées dissidentes. L’ahurissant conformisme des sociologues, qui ne veulent rien voir des mutations dérangeantes de la société, est un exemple parmi d’autres des aberrations produites par ce système. Bien des esprits libres ont ainsi été écartés de cette fabrique de la pensée clonée qu’est devenue l’université. La porosité de ce monde avec celui des médias a consolidé le poids du politiquement correct. C’est lui qui cadenasse la pensée au point d’empêcher bien des intelligences de se confronter au réel. Vouloir comprendre ce qui se passe en France et en Europe, cette crise civilisationnelle inédite que les « élites » cherchent à mettre sous le tapis, oblige à sortir de ce piège (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/07/bloc-notes-brexit-victoire-de-.html
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http://www.hommenouveau.fr/1717/societe/ivan-rioufol----je-crois-au-reveil-francais-.htm
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Son dernier ouvrage 'La Guerre civile qui vient' :
https://www.amazon.fr/Guerre-Civile-Qui-Vient/dp/236371153X
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Le Conseil fédéral s’aligne sur la politique d’endettement de l’UE

Le Conseil fédéral a décidé aujourd'hui de contourner partiellement le frein à l'endettement et de s'aligner sur la pratique des Etats UE au bord la faillite. L'UDC s'oppose à tout assouplissement du frein à l'endettement qui a fait ses preuves. Le gouvernement veut dépenser 850 millions de francs de plus pour le secteur de l'asile en 2017. S'il ne recourait pas à une astuce de bas étage, qui consiste à budgétiser 400 millions de francs au titre des dépenses extraordinaires pour éluder le frein à l'endettement, le déficit au budget 2017 serait d'environ 600 millions de francs. Compte tenu des grandes incertitudes économiques qui planent sur le monde en général et l'Europe en particulier, des démarches de ce genre entreprises par un gouvernement prétendument de droite sont plus qu'inquiétantes.

Le frein à l'endettement est une excellente recette bien helvétique. C'est grâce à ce système que la charge des intérêts a pu être réduite et que la marge de manœuvre dans le budget fédéral s'est constamment accrue. Sans véritable nécessité et en totale contradiction avec le rapport gouvernemental de novembre 2013 sur le frein à l'endettement, la majorité prétendument de droite du Conseil fédéral décide soudainement de ralentir le remboursement de la dette, donc d'affaiblir la résistance de la Suisse face à des crises économiques et financières. Compte tenu du défi financier énorme que représente la prévoyance vieillesse et des charges aujourd'hui déjà très lourdes pesant sur les jeunes actifs, cette politique est irresponsable. L'UDC s'y oppose catégoriquement.

Dans le cadre du budget 2017 de la Confédération, le Conseil fédéral propose au Parlement de comptabiliser dans les dépenses extraordinaires 400 des 850 millions supplémentaires nécessaires au secteur de l'asile. Le but est de dissimuler dans le budget une réalité que le Conseil fédéral s'obstine à nier: la politique d'asile et ses coûts échappent totalement au contrôle de l'Etat. Le Conseil fédéral pourrait donc invoquer l'art. 55 de la loi sur l'asile et, constatant une situation d'exception, supprimer le droit d'asile pour toutes les personnes provenant de pays sûrs ou de n'accepter plus que des requérants provenant de régions en guerre comme la Syrie. Or, le gouvernement s'y refuse. Il est donc d'autant plus nécessaire d'afficher ouvertement dans le budget les dépenses supplémentaires énormes que provoque cette mauvaise politique et de les soumettre ainsi au frein à l'endettement.

Il est aussi incompréhensible pourquoi le Conseil fédéral ne veut présenter qu'après la mise en œuvre du nouveau programme de stabilisation 2018-2020 les propositions visant à accroître la marge de manœuvre dans un budget corseté par les dépenses liées. L'UDC exige que ces propositions soient annoncées immédiatement et que des coupes supplémentaires soient envisagées dans les domaines qui ont connu une forte croissance ces dernières années comme la sécurité sociale, la formation et la recherche ainsi que les relations avec l'étranger.

Communiqué UDC, le 29 juin 2016

Mais qui donc provoque cette guerre civile française ?

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Michel Garroté - "Guerre civile", cette formule apparait de plus en plus souvent, en France, dans les médias classiques ainsi que sur les sites et blogues. Récemment, elle a été à nouveau utilisée par Ivan Rioufol, Olivier Damien, Matthieu Chaigne (voir ci-dessous quelques extraits de leurs analyses) et d'autres encore tel par exemple Gilles William Goldnadel ou Bat Ye'Or. La France serait au bord de la guerre civile et celle-ci aurait même déjà - un peu - commencé. Mais que se passe-t-il donc ? La formule se justifie-t-elle ou est-elle utilisée à la légère ?
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Cela fait maintenant plus d'un an que l'on brandit la menace d'une guerre civile, mais elle ne vient toujours pas. Se fait-elle attendre comme une femme coquette ou comme une bombe à retardement ? J'étais au Liban durant la guerre dite civile. Une guerre civile, comme j'ai pu le voir de mes propres yeux, ce n'est pas une formule creuse, ce n'est pas une mince affaire. Une guerre civile, c'est une chose absolument abominable qui peut durer des années.

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Pour ce qui me concerne, l'un des vecteurs de la guerre civile, c'est le problème des "quartiers sensibles" né sous De Gaulle (n'en déplaise aux néo-gaullistes d'aujourd'hui). Ce qui est nouveau, ce ne sont pas les zones de non-droit. Ce qui est nouveau, c'est qu'avec l'afflux massif de clandestins illégaux musulmans -- surnommés "migrants" par la caste politico-médiatique -- et avec l'infiltration de ce flux massif par des terroristes de l'Etat Islamique, nous nous dirigeons peut-être vers la guerre civile dans toute l'Europe et même aux Etats-Unis.
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A cet égard, la persécution judiciaire dont font l'objet les sites et blogues Internet francophones de droite révèle l'impuissance de la caste politico-médiatique à gérer cette situation de crise. Au lieu de prôner l'envoi de l'armée dans les zones de non-droit, la caste politico-médiatique intente des procès à la blogosphère de droite et tente ainsi de l'asphixier financièrement.
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Ivan Rioufol :
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Dans Le Figaro, Ivan Rioufol écrit (source en bas de page) : La décision du préfet de police de Paris, mercredi 22 juin 2016, d’interdire la énième manifestation contre la loi travail, prévue jeudi par la CGT et ses alliés, est porteuse de tous les risques. Elle oblige l’Etat faible à imposer par la force une autorité qu’il n’a plus naturellement. L’engrenage dans de possibles provocations de l’extrême gauche, en rupture avec le système démocratique, est un risque qu’ont apparemment choisi de prendre François Hollande et Manuel Valls, même si l’Elysée assure n’être pour rien dans cette décision attribuée à Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur (1). Le choix souligne, en tout cas, la défiance gouvernementale vis-à-vis des organisations qui appellent à la mobilisation (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl).
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Ivan Rioufol : A l’évidence, elles sont considérées comme incapables de se libérer des éléments les plus radicaux qui sèment le chaos à chaque défilé. Ces ultras poussent à l’affrontement contre la police et à la guérilla urbaine, dans une quête de victimisation destinée à rendre justifiable une légitime défense contre l'Etat. Dans ce jeu dangereux, la perspective d’un mort chez les protestataires serait presque une aubaine pour les incendiaires en quête de martyrs, prêts à partir à l’assaut d’un système politique et économique que rejette également l’idéologie islamisme. Dans mon livre, La guerre civile qui vient, je rappelle les écrits de théoriciens islamistes qui prônent ce rapprochement entre l’extrême gauche et le salafisme.
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Ivan Rioufol : Dans son guide, Comment survivre en Occident, l’Etat islamique avalise l’union de l’islamo-gauchisme quand il écrit (2), s’adressant aux musulmans : "Quand les musulmans et les mosquées seront attaqués par des néo-nazis dans des manifestations, alors les musulmans rejoindront dans ces manifestations les groupes antifascistes. C’est là que votre rôle d’agent secret sera activé". En réalité, la jonction révolutionnaire et guerrière est déjà faite. "Nous sommes au bord de la guerre civile", reconnait à son tour Patrick Calvar, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Le responsable des services secrets a fait cette déclaration récemment, devant une commission d’enquête parlementaire ouverte après les attentats du 13 novembre.
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Ivan Rioufol : Le diagnostic de ce grand professionnel du renseignement confirme mon constat, dressé dans l’essai publié début mars. Je reste néanmoins perplexe quand Calvar, dans une déclaration précédente, met en cause "l’ultra-droite", qu’il soupçonne de vouloir "déclencher des affrontements intercommunautaires". Je crains de reconnaître, dans cette désignation commode, la diversion habituelle qui permet de sous-estimer la menace des djihadistes et de leurs collaborateurs marxistes. Ce qui se voit, pour qui veut bien regarder, est bien une extrême gauche déchaînée, prête à accompagner dans sa montée aux extrêmes une idéologie islamiste apocalyptique. La guerre civile n’est pas dans le risque d’une autodéfense promue par l’extrême droite ; aucun signe sérieux ne le montre.
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Ivan Rioufol : Elle est, en revanche, dans la confrontation entre une partie minoritaire de la société, en guerre contre le modèle républicain, et les forces chargées de le protéger. Dans Le Figaro de ce mercredi, ma consoeur Marie-Amélie Lombard-Latune rapporte que le "théâtre national" est désormais une priorité pour l’armée, qui a déployé 10.000 hommes en France. Leurs armes sont aujourd'hui "chambrées", c’est-à-dire chargées. Le souvenir algérien revient à grandes enjambées, conclut Ivan Rioufol (source en bas de page).
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(1) Rajouté à 15h, mercredi 22 juin 2016 : L'autorisation de manifester a finalement été accordée, après avoir eté refusée.
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(2) Alexandre Mendel, La France djihadiste, Ring
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Olivier Damien :
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Sur Boulevard Voltaire, Olivier Damien écrit (source en bas de page) : En reprenant les propos de Patrick Calvar, le patron de la DGSI, selon lesquels « nous serions au bord de la guerre civile », propos tenus devant la commission de la défense nationale et des forces armées, puis devant les membres de la commission d’enquête sur les attentats du 13 novembre, Le Figaro n’a pas manqué de réveiller les craintes qui sommeillaient en chacun de nous. Il est vrai qu’un tel avertissement, émis par l’un des plus éminents connaisseurs du Renseignement, ne pouvait que susciter de nouvelles interrogations. Parmi celles-ci, il en est une des plus importantes. En quoi la période troublée que traverse notre pays nous exposerait-elle au risque évoqué par cet expert de la lutte antiterroriste ?
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Olivier Damien : Par ailleurs, en désignant les éventuels coupables comme se situant dans les milieux de l’ultra-droite, Patrick Calvar n’ajoute-t-il pas le trouble à la perplexité ? Dans son audition devant les représentants du peuple, le directeur général de la DGSI esquisse en partie les réponses. Il souligne d’abord que les faiblesses de l’Europe face à la lutte antiterroriste, notamment du fait d’un arsenal juridique commun inadapté, participent grandement à la fragilisation de nos États. Dans ce contexte, poursuit-il, « tous les extrémismes ont intérêt à se manifester, il faut provoquer le maximum de désordre pour aboutir, suivant son bord, à la grande révolution (l’ultra-gauche) ou bien à un ordre mieux établi (l’ultra-droite) ».
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Olivier Damien : Ainsi, les risques de guerre civile ou, à tout le moins, de profonds désordres sociaux sont-ils plus importants dans des pays aux politiques sécuritaires indécises et approximatives. Il ne faut pas oublier, en outre, que la provocation au chaos et aux luttes intercommunautaires fait partie intégrante de la stratégie de l’État islamique. Plus les communautés seront remontées les unes contres autres, plus les chances de victoire de Daech seront importantes. En France, il est vrai que ces risques se sont aggravés à mesure que l’on a laissé se développer les communautarismes dans des quartiers livrés à eux-mêmes et aux délinquants. Toutefois, en l’état actuel de la mouvance ultra-droitière – quelque deux milles individus environ, répartis dans une myriade de groupuscules -, les risques d’actions individuelles et ciblées semblent plus importants que ceux d’une véritable guerre.
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Olivier Damien : Il n’en demeure pas moins que le manque de pugnacité de nos dirigeants nationaux et européens constitue un péril majeur pour la sécurité des populations. Si la surveillance des groupuscules extrémistes – de droite et de gauche – doit être une réalité, il convient surtout de se doter des outils stratégiques et juridiques pour combattre, au niveau des États concernés, le terrorisme dans toutes ses dimensions. Le temps de la fermeté et de la détermination doit venir, c’est d’ailleurs ce que suggère avec franchise et sans détour le patron français du Renseignement. À défaut, alors oui, le risque d’une guerre civile ne manquera pas de se transformer en réalité, conclut Olivier Damien (source en bas de page).
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Matthieu Chaigne :
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Encore dans Le Figaro, Matthieu Chaigne écrit (source en bas de page) : Une écrasante majorité de Français avoue être angoissée au quotidien pour soi et ses proches. Un climat qui a conduit presque un quart des Français à changer ses habitudes. Baisse de fréquentation des restaurants et des bars, musées amputés d'une partie des touristes, fan zones à moitié vides: les indicateurs quantitatifs corroborent le sentiment de lourdeur qui transpire des villes. Un cancer de la suspicion généralisé, qui amène chacun à voir dans l'autre une menace potentielle. C'est le portrait d'une société fracturée qui se dessine, et sur lequel l'extrémisme islamiste cherche dorénavant à importer sa guerre, conclut Matthieu Chaigne (source en bas de page).
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Introduction et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/06/ceux-qui-veulent-provoquer-la-.html
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http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/la-france-proche-de-la-guerre-civile,264048
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/06/21/31001-20160621ARTFIG00146-france-deja-la-guerre-civile.php
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Un général brigue l’Elysée

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Faut-il en rire ou au contraire s'en réjouir ? Presque 60 ans après Charles de Gaulle, un général, Didier Tauzin, brigue l’Elysée. Il déclare : "Hollande est patron comme je suis danseuse étoile. La France a besoin d'un chef". Lire la suite sur : http://fr.aleteia.org/2016/06/08/59-ans-apres-charles-de-gaulle-un-general-brigue-lelysee/
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Michel Garroté
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Béziers brûle-t-il ?

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"Le modèle suisse, pourquoi les Suisses ne s’entretuent pas". Voilà un postulat qui me plaît. Notre ami Uli Windisch est venu parler, il y a peu, sur TVLibertés (voir lien vers source en bas de page) du système politique helvétique, thème largement évoqué dans son ouvrage intitulé “Le modèle suisse”. Un modèle référence pour d’autres pays en matière de démocratie directe et de gestion de la diversité culturelle.
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Uli Windisch revient également sur la crise migratoire et sur la montée du parti patriote l’UDC. Je trouve cela particulièrement intéressant si on le met en perspective avec le rassemblement organisé - tout récemment - à Béziers, en France, par Robert Ménard. Rassemblement auquel notre site Lesobservateurs.ch  a d'ailleurs activement participé.
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Ci-dessous, je reproduis une analyse de Roland Hureaux, à propos de Béziers ("Béziers: en attendant Villiers ?"), analyse parue sur Liberté Politique (l'auteur semblerait préférer, si j'ai bien compris, Philippe de Villiers à Marine Le Pen). Force est de constater - qu'en effet - "les Suisses ne s’entretuent pas", mais qu'en France, la situation est un tout petit peu différente, si je peux me permettre, à titre amical bien sûr, cet euphémisme (à ce sujet, lire ou relire "Le combat des chefs" dans la collection Astérix et Obélix, en vente chez votre libraire ; lire aussi "Astérix chez les Helvètes", pour compenser et ré-équilibrer le débat...).
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A propos de Béziers donc, Roland Hureaux, sur Liberté Politique, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Incontestablement, Robert Ménard a réussi son pari : réunir à Béziers ce  qu'Eric Zemmour a appelé  la "droite hors les murs" : tous les conservateurs qui ne se reconnaissent pas dans les grands partis qui se réclament de la droite : les Républicains, le Front national principalement. Debout la France avait,  quant à lui, décliné l'invitation. Les idées de droite aujourd'hui : l'attachement à la France, non seulement, comme idée abstraite mais comme civilisation, héritage chrétien compris, et réalité charnelle, un attachement de plus en plus tenu par les médias dominants pour du fascisme.
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Roland Hureaux : Il y a 50 ans, on aurait dit que la patrie n'était ni de droite et de gauche, aujourd'hui l'essentiel de la gauche - et une partie de la droite - sont ralliés au mondialisme euro-atlantique pour lesquels cette idée est surannée. Cette gauche est adepte, dans un domaine ou un autre, et le plus souvent tous, d'idéologies simplificatrices, que beaucoup jugent  destructrices. Plus de 2000 participants, plus de 100 intervenants dans une vingtaine d'ateliers sur des thèmes recouvrant l'ensemble des domaines de l'action publique. Les plus suivis de ces ateliers furent, on n'en sera pas étonné, ceux  qui concernaient l'immigration, la justice ou  l'éducation. Ce qui frappait : la qualité exceptionnelle des intervenants, à commencer  par Denis Tillinac chargé de prononcer le discours d’ouverture, une qualité que ne reconnaîtront sans doute pas les idéologues qui tiennent lieu d'intellectuels à gauche, mais qui était pourtant  bien réelle.
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Roland Hureaux : Parmi les nombreux intervenants, tel Renaud Camus,  dénonçant inlassablement le "grand remplacement", d'autres comme Jean-Paul Brighelli ou l'inclassable  Jean-Paul Gourévitch, qui étaient  là plutôt comme techniciens respectivement de l'éducation et de l'immigration, tout comme Xavier Raufer l'était de la sécurité. A côté d'eux, une pléiade de personnalités ayant  occupé des responsabilités importantes : ministérielles comme François Guillaume, professionnelles comme Charles Beigbeder, municipales comme Xavier Lemoine, judicaires comme Philippe Bilger,    militaires comme le Général Antoine Martinez ou associatives comme Jacques Bichot, François Billot de  Lochner ou  Ludovine de la Rochère,   et bien d'autres ayant au minimum  écrit des  livres  hors des sentiers de la  pensée  unique  : Charles Gave,  Hervé Juvin,  Chantal Millon,  Serge Federbusch,  Frédéric Pons, Gilles-William Goldnadel,  Béatrice Bourges,  Daniel Fédou. La droite, de qui seule à l'évidence, peut venir aujourd'hui le changement que les Français attendent, apparait composée de deux grands forces politique : les Républicains et le Front national, très séparées idéologiquement  au niveau de leurs dirigeants, beaucoup moins au niveau de  leurs militants.
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Roland Hureaux : Entre les deux, la galaxie de Béziers où il y avait de quoi composer un conseil des ministres de meilleure tenue que dans  certains partis. Mais comment aboutir à une vraie synergie de ces forces ? Béziers pourrait être comparé au boson de Higgs, qui donne du poids (de la masse) aux  autres particules qui sans lui n'en ont pas. Mais là où la nature se charge de faire les amalgames, la politique a plus de mal. Malgré l'extrême diversité des tempéraments et des engagements, presque tous  les participants de Béziers n'avaient pas, sur la plupart des sujets,  des idées franchement  incompatibles. Seul l'euro auquel certains, tel Robert Ménard lui-même à ce qu'on a compris, demeurent attachés, constituait  un clivage,  rapidement évacué. Il reste difficile de trouver à ce rassemblement un débouché politique.
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Roland Hureaux : Eloignés des idées des candidats républicains (sauf Jean-Frédéric  Poisson qui était présent  et Jaques Myard)  les participants se méfient  pour la plupart du Front national : ne murmure-t-on pas qu'il attendrait 2022, ce qui indigne  Robert Ménard pour qui le changement c'est 2017. Il est jugé trop endogamique et  peu ouvert. Un incident a confirmé ce défaut ouverture: l'ordre donné le samedi par Marine Le Pen à ses cadres, Marion Maréchal comprise, de quitter le forum à la suite d'une  déclaration de Robert Ménard qui ne lui avait  pas plu. Tempête dans un verre d'eau. Quelle stratégie dès lors pour les "Biterrois" ? Si une centaine de propositions a été présentée en fin de colloque,  de  manière hâtive à notre gré, cette stratégie n'est pas apparue clairement.
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Roland Hureaux : Aucun candidat à la présidentielle ne s'est déclaré.  Nul doute que la plupart de ceux qui étaient là se rallieraient à un Philippe de Villiers qui résume à peu près leurs positions, mais, quoique représenté,  il n'était pas là,  et il reste silencieux. Alors quoi ? Fonder  un nouveau parti ? Il n'en est pas question non plus pour le moment. Peut-être un programme plus élaboré, ou alors  une sorte de contre-gouvernement mettant  en valeur les compétences nombreuses que Robert Ménard a  su réunir. Béziers est encore une affaire à suivre, conclut Roland Hureaux (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 8 juin 2016
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https://lesobservateurs.ch/2016/06/07/uli-windisch-sur-le-plateau-de-tvlibertes-video/
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Beziers-en-attendant-Villiers
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“Valeurs Actuelles” soutient-il Sarkozy ?

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L'hebdomadaire français "Valeurs Actuelles" passe pour "le media de la vraie droite". Il serait lu "par les électeurs du FN". Il se distingue nettement de "Le Point" ou de "L'Exrpess". Bref, "Valeurs Actuelles" serait le seul hebdo lisible si l'on est vraiment de droite. Qu'en est-il réellement ? Et si en réalité "Valeurs Actuelles"  roulait pour Sarkozy ? Ci-dessous, une enquête sans concession sur un media "pas si de droite que ça" (voir liens vers sources en bas de page).
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Qui sont Yves de Kerdrel et Denis Tillinac ?
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Sur Lafautearousseau, Dominique Bonnétable écrit à ce propos (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le rendez-vous que Robert Ménard avait proposé ne manquait pas d’intérêt : débattre en toute liberté des sujets qui réunissent ou divisent la droite nationale française, contribuer à réduire les hostilités, permettre l’établissement d’un consensus de nature à remettre en cause le « Front républicain » et donc la domination idéologique de la Gauche. Faire contrepoids, enfin, à la tendance jugée trop socialisante, sur le plan sociétal et sur le plan économique, de Florian Philippot. Le maire de Béziers avait bien fait les choses : les bâtiments publics avaient été préparés pour accueillir les participants, dans une ville dont la propreté et la bonne tenue témoignaient de l’efficacité de son nouvel édile.
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Dominique Bonnétable : Malheureusement les personnes que Ménard avait choisies pour animer cette réunion et réaliser cette mission n’étaient pas toutes nécessairement les mieux placées pour cela, et cette situation s’est révélée dès les premières minutes de parole. L’ouverture des débats avait été confiée à Yves de Kerdrel, rédacteur en chef de « Valeurs actuelles », et à Denis Tillinac, écrivain réputé. Or, le premier, qui ne fait pas mystère de son désir de voir Sarkozy revenir aux affaires, ou à défaut Fillon ou Juppé, a considéré que son ennemi désigné était le Front National, déclarant en liminaire qu’il existait une « extrême-extrême droite sectaire » qui défendait le dirigisme et combattait les lois du marché. Quant à Denis Tillinac, au cours d’un exposé destiné à définir la « Droite », au cours duquel il a répété avec talent que la Droite, ce sont « des sentiments, des valeurs et des images », laissant ainsi les idées à la Gauche, il a soutenu que le Front National était depuis l’origine un soutien du parti socialiste.
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Dominique Bonnétable : On aurait pu penser que les résultats des dernières élections régionales dissuaderaient quiconque de répéter ce type de slogan absurde, mais le mépris du réel est enraciné chez certains. Quoiqu’il en soit, après cela, il était évident que les seules personnalités politiques présentes, à savoir Marion Maréchal Le Pen et Louis Alliot allaient se trouver de trop et quitter les lieux. M. Ménard lui-même répéta pour faire bon poids qu’il n’était pas là pour « servir de marchepied au Front National ». Les choses avaient donc mal commencé. Le lendemain, les débats furent inégaux et marqués, comme il en est toujours, par les oppositions personnelles et partisanes : ainsi Mme de La Rochère refusa de se trouver en présence de Mme Bourges à la même table ronde sur la famille. A noter tout de même, et au grand dam de M. de Kerdrel, une étonnante et complète unanimité contre l’Union Européenne, tant parmi les intervenants que parmi les participants, au premier rang desquels Hervé Juvin, qui donna un échantillon de sa rigueur et de son audace.
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Dominique Bonnétable : Malheureusement, la teneur des tables rondes ne permit pas de déboucher sur des propositions solides : les 51 articles de la motion finale, malgré leur bon esprit, sont quelquefois redondants et même démagogiques, et surtout laissent de côté l’économie, l’Europe et notamment l’euro, la politique étrangère et les questions idéologiques, pourtant essentielles. On n’a pas abordé l’idéologie de la non-discrimination, ni l’idéologie mortifère des droits de l’homme. En bref, seules les questions secondaires faisaient l’objet d’une proposition. Evidemment, les mandants de M. de Kerdrel, actionnaires de sa revue, n’auraient pas aimé qu’il en fût autrement. Or, pour faire de la force en faveur du clan national, on ne peut pas faire l’impasse sur la remise en cause de la démocratie idéologique.
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Dominique Bonnétable : En conclusion, et malgré les tentatives timides de Robert Ménard pour atténuer l’effet de ses propos, la réunion se solde par un demi-échec pour leurs organisateurs : ils ne pourront se fonder sur ses résultats pour passer à l’action, et les relations entre FN et Ménard seront compromises quelque temps. Quant à Kerdrel, il ne pourra réaliser son but inavoué, à savoir arracher suffisamment de voix au Front National pour mettre en selle son candidat libéral et atlantiste. Il reste le plaisir d’avoir pu rencontrer des personnalités marquantes, d’avoir resserré les liens avec nos amis de près ou de loin, d’avoir échangé des propos roboratifs et d’avoir pu apprécier la qualité de la gestion municipale de Béziers. Ce n’est pas tout à fait rien, conclut Dominique Bonnétable (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Valeurs actuelles roule-t-il pour Nicolas Sarkozy ?
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A ce propos, il faut savoir que Valeurs Actuelles, d'une part, change de rédacteur en chef ; et d'autre part, tiendra un rôle important pour 2017 (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page). C'est Geoffroy Lejeune qui prend cette responsabilité au sein de l'hebdomadaire : "Geoffroy Lejeune a couvert l'élection présidentielle de 2012 pour l'hebdomadaire, avant de devenir rédacteur en chef du service politique. Diplômé de l'École supérieure de journalisme de Paris en 2011, Geoffroy Lejeune doit prendre ses fonctions le 1er juin, épaulé au cours des quatre mois à venir par Yves de Kerdrel, directeur du groupe Valmonde qui effectuait l'intérim. Geoffroy Lejeune arrive à cette rédaction d'une vingtaine de journalistes plutôt jeunes dans une période faste pour l'hebdomadaire, dont les ventes ont progressé de 5,4% en 2015, à 116.000 exemplaires par semaine, alors que le marché est globalement morose pour les magazines.
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"Je suis très fier de diriger un groupe de presse dont le navire amiral, Valeurs actuelles, a le plus jeune directeur de la rédaction de France", a déclaré Yves de Kerdrel à l'AFP. Geoffroy Lejeune représente déjà l'hebdomadaire dans de nombreuses émissions de télévision et de radio, notamment dans l'émission de Marc-Olivier Fogiel sur RTL. "Nous ne sommes pas sur la même ligne que le FN, mais nous faisons des efforts pour ne pas être sectaires", et "parler à tout le monde, de Florian Philippot à François Bayrou": Geoffroy Lejeune définissait ainsi dans Le Monde daté de dimanche la ligne du journal, qui titre cette semaine sur "Les dynamiteurs de la droite". Présent le week-end dernier à Béziers (Hérault), où Valeurs actuelles coorganisait des "Rendez-vous" de la droite dure, il expliquait vouloir "flirter partout où il y a du débat à droite". "Mais nous voulons être aussi le journal de la primaire des Républicains", assurait le journaliste.
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Le magazine organise dès mercredi un débat avec François Fillon, avant de recevoir tous les candidats à la primaire". L'Observatoire des journalistes et de l'information médiatique analyse et rappelle le passé sarkosyste de l'hebdomadaire : "À 27 ans, Geoffroy Lejeune, va donc piloter la rédaction d’un des cinq newsmagazines français. Malgré ces bons résultats, dus à la reprise en main éditoriale de Valeurs actuelle par son directeur, Yves de Kerdrel, la promotion de Lejeune forcera ce dernier à prendre du recul. Kerdrel, qui remplaçait Branca dans l’interim, aurait vu ses rapports se détériorer depuis plusieurs mois avec ses nouveaux actionnaires, Iskandar Safa, Étienne Mougeotte et Charles Villeneuve. Associés au sein de Prinvinvest Medias, ces derniers déploreraient en coulisses le coup de barre à droite donné par Kerdrel à Valeurs actuelles depuis trois ans.
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Ils n’auraient guère approuvé notamment le parrainage de l’hebdomadaire du récent Rendez-vous de Béziers, à l’initiative de son maire proche du Front national, Robert Ménard. En perspective de l’élection présidentielle de mars 2017, Mougeotte et Villeneuve – à l’époque sarkozystes – militeraient pour un recentrage en faveur des Républicains. Lassé des critiques, Yves de Kerdrel aurait finalement accepté de ne plus diriger la rédaction, tout en plaçant Geoffroy Lejeune, très proche de lui. Il garderait ainsi une partie du contrôle". De son côté, Yves de Kerdrel vient de se montrer très critique vis-à-vis de Robert Ménard et s'estime même trahi par ce dernier : Yves de Kerdrel, directeur général de Valeurs actuelles, a expliqué à l'Agence France-Presse être "mal à l'aise" après le rendez-vous de Béziers coorganisé avec le maire de la ville Robert Ménard, estimant avoir été trahi par celui-ci après un week-end qui a tourné à la création d'un "mouvement ménardiste".
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"Notre journal cherche à être indépendant. Je cherche pas à faire de l'épicerie politicienne", a déclaré Yves de Kerdrel, interrogé par téléphone, se disant "mal à l'aise" alors que son journal a participé au financement de cette réunion de la droite de la droite et de l'extrême droite, qui s'est, selon lui, transformée en "rampe de lancement pour les législatives ou une autre ambition de Ménard". Hasard de calendrier ou réaction de cause à effet, il se trouve aussi que Robert Ménard vient de clarifier son positionnement vis-à-vis de 2017 suite aux critiques qu'il a essuyées : le « mouvement citoyen » appelé « Oz ta droite », dont il a annoncé le lancement mercredi 25 mai, sera-t-il une rampe de lancement pour la présidentielle 2017 ?
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« C'est pas une rampe de lancement », a répondu M. Ménard sur BFMTV, avant de déclarer qu'il ne serait pas candidat pour cette échéance : « Je ne suis pas mégalo, je ne suis pas stupide. Il y a assez de candidats ». Vous allez soutenir qui en 2017 ? « Moi, personnellement tout le monde sait que je vote Marine Le Pen » a répondu l'ancien patron de Reporters sans frontières. Ce que je souhaite, c'est que Marine Le Pen comme les autres partis de droite entendent ce qui s'est dit à Béziers. Ce rassemblement servait à faire discuter ensemble des gens qui ne se parlent jamais. A droite, on est spécialiste de l'oukase » a lancé Ménard. « Ca agace le FN, en même temps ils reviendront », veut-il croire. « Il y avait tout un tas de militants FN qui étaient là, qui étaient contents. Ca agace les états-majors ».
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Valeurs actuelles arrivera-t-il à se débarrasser du soupçon de rouler pour Nicolas Sarkozy et à devenir un véritable hebdomadaire prônant l'union des droites ? L'avenir nous le dire mais il jouera de toute évidence un rôle important à droite en vue de 2017 (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Michel Garroté
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/05/31/que-s-est-il-passe-a-beziers-5808987.html
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http://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/un-jeune-journaliste-a-la-tete-de-la-redaction-de-valeurs-actuelles_1797509.html
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http://www.ojim.fr/vent-de-renouveau-a-valeurs-actuelles/
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http://www.lepoint.fr/politique/rendez-vous-de-beziers-kerdrel-estime-avoir-ete-trahi-par-menard-01-06-2016-2043754_20.php
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France – Terrorisme syndical. Pourquoi ?

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Vu de l'étranger, le système syndical français laisse sans voix. Comment, en 2016, un Etat de droit (l'est-il vraiment ?) comme la France peut-il se laisser prendre en otage, voire terroriser, par une petite clique communiste totalement anachronique et irresponsable, par des apparatchiks (parfois moustachus) complètement incultes, ridicules, et, surtout, franchement nuls ?
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Je note en passant, s'il est permis, que selon un récent sondage Ifop, 78% des sympathisants du FN estiment que les manifestations et les grèves sont justifiées. 78%, soit plus que les sympathisants du PS (49%) et des Républicains (43%). Dans ce contexte, le vice-président du FN Florian Philippot a récemment déclaré : "je condamne le gouvernement, je ne condamne pas une action syndicale". Bon. Et après ? On vote ? On cogne ? On se fait une petite bouffe ?
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Le chroniqueur catholique français de droite Bernard Antony donne son point de vue (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Lénino-stalinien comme à la CGT ou Lénino-trotskiste comme à la CGT-FO ou S.U.D., une grande partie des syndicats demeure archaïquement en France manipulée par les apparatchiks révolutionnaires. Le vieux parti communiste n’est certes plus le moteur principal des manœuvres subversives, plutôt à la traine derrière la CGT où se trouve désormais le noyau dirigeant du communisme français.
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Bernard Antony : Ce qui est nouveau aujourd’hui, c’est la quasi-totale absence de réaction de l’ensemble des composantes du corps politique et social français devant les procédés de chantage, de prise en otage du peuple et de terrorisation mis en œuvre par le camarade Philippe Martinez et ses sbires et leurs concurrents des autres nomenklaturas politico-syndicales marxistes-léninistes.
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Bernard Antony : Cela s’explique pour trois raisons. La première c’est que, si haïssable que soient les preneurs d’otage pseudo syndicalistes, beaucoup craindraient, en s’opposant à eux, de défendre un gouvernement abject sous tant de rapports. La deuxième, c’est que si Pierre Gattaz traite la CGT de terroriste (ce qu’elle est), lui-même représente un patronat matérialiste profondément indifférent ou hostile aux valeurs qui seules assurent la cohésion de la société et de la patrie. La troisième, c’est que la droite, elle aussi, est profondément décomposée, incapable de susciter un sursaut, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.bernard-antony.com/2016/05/pourquoi-le-terrorisme-de-larcheo.html
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Et en prime nous serions des nazis

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J'aimerais revenir sur un sujet déjà évoqué sur lesobservateurs.org. Jérôme Jamin, professeur de science politique et de philosophie politique à l’université de Liège, estime, en gros, que les extrêmes-droites seraient, selon lui, dans la continuité du nazisme et qu'elles enfermeraient, selon lui, l’autre dans sa culture comme autrefois dans sa race.
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En moins subtil, Jérôme Jamin estime - soyons clairs - que les partis patriotiques et les sites et blogues libéraux-conservateurs patriotiques en Europe seraient, selon lui, des nazis. Toujours selon Jérôme Jamin, le mot "culture" aurait simplement remplacé le mot "race".
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Et par conséquent, si quelqu'un comme vous, comme Uli Windisch, comme Robert Ménard ou comme moi par exemple, défend le libéralisme conservateur et/ou la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, alors ce quelqu'un est un "nazi". Voilà où nous en sommes en 2016.
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Michel Garroté
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Pays-Bas : Un parti 100 % migrants

Il y a maintenant aux Pays-Bas un parti pour immigrés et personnes issues de l’immigration : Denk. Ce « mouvement », comme il se nomme lui-même, fait de plus en plus parler de lui, et pas seulement dans les médias. Denk a été fondé fin 2014 par deux députés d’origine turque, Tunahan Kuzu et Selcuk Öztürk, qui avaient quitté le groupe social-démocrate après un différend sur la politique d’intégration du gouvernement.

Ce qui ressemblait au début à une guerre intestine de deux pieux musulmans contre une social-démocratie néerlandaise critique vis-à-vis de la Turquie, a pris ces jours-ci parmi les jeunes néo-Néerlandais la dimension d’un phénomène de mode.

[...] Ce qui était considéré comme un groupuscule a obtenu définitivement il y a une semaine une publicité à l’échelle nationale, lorsque Sylvana Simons, animatrice connue de la télévision dont la famille est originaire de l’ancienne colonie du Surinam, a annoncé sa candidature pour les élections nationales de l’année prochaine.

Öztürk et Kuzu s’opposent à une discrimination qu’ils assurent grandissante de la part de la société néerlandaise, où l’on refuse à des gens emplois ou promotions à cause de la couleur de la peau ou d’un prénom islamique.[...]

Pour eux, on ne peut absolument pas qualifier les massacres d’Arméniens par les Turcs pendant la Première guerre mondiale de génocide. Critiquer Erdogan est complètement tabou.[...]

En une année, le parti a obtenu l’adhésion de plus de 2000 membres, et des sociologues parlent d’un potentiel électoral allant jusqu’à un million de Néerlandais. Lors de leur première participation à des élections l’an prochain, ils espèrent[...] au moins cinq sièges à La Haye.

Pour la base du parti, ce qui importe, ce sont des choses bien profanes, comme le transfert légal des retraites en Afrique du Nord, les allocations familiales jusque dans les pays d’origine, mais aussi un « registre du racisme » avec les noms des fonctionnaires néerlandais qui ne se conduisent pas avec assez de respect envers les immigrés. Cet agenda rend le président du parti Öztürk optimiste, et il compte bien prendre beaucoup de voix aux prochaines élections,particulièrement aux sociaux-démocrates.

(Traduction Fdesouche)

DIE WELT

Cette gauche répugnante et totalitaire

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Oui, la gauche, notamment la gauche française, est répugnante, méprisable, sectaire, médiocre, inculte et totalitaire. A défaut d'avoir quelques grandes qualités, elle a de nombreux défauts. Dans les années 1970-80, on vivait dans l'illusion que la gauche avait peut-être quelque chose à dire, à proposer. Mais aujourd'hui, en 2016, la gauche révèle son vrai visage : elle est nulle et liberticide.
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Elle est capitaliste, et, en même temps, elle est islamo-gauchiste. Ses représentantes et représentants ne pensent qu'à leur propre carrière politique, et, ce faisant, ils se tirent abondamment dans les pattes. Les hommes politiques de gauche pensent que les femmes ne sont que des putes et des salopes. Les femmes politiques de gauche pensent que les hommes sont tous des cochons. Bonjour l'ambiance.
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A ce propos, Elisabeth Lévy écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Nuit debout, c'est la fête de l'intransitivité : on parle pour parler, on lutte pour lutter. Et le bien commun dont il est question n'a, à mon avis, rien de bien et pas grand-chose de commun. Ces palabres n'ont rien de nouveau et sont d'un niveau accablant.
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Elisabeth Lévy : Un ramassis de toutes les vieilles lunes de l'extrême gauchisme, accommodées dans un fond de sauce anti-colonial, anti-israélien, anti-occidental, le tout dans une langue et avec des « concepts » d'une telle pauvreté qu'en comparaison, les slogans de 1968 sont des chefs d'œuvre. Dans six mois, quand les révolutionnaires d'opérette et les vrais vandales auront plié bagage, les postiers, les pompiers, les infirmières et les ouvriers postés passeront encore leurs nuits debout, conclut Elisabeth Lévy (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Christian Vanneste écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il y a un fond totalitaire chez les socialistes. Il y a une tendance générale dans les démocraties libérales à laisser s’imposer une pensée unique. La rencontre dans notre pays de cette double réalité a, depuis longtemps ruiné l’un des deux piliers de la démocratie, la liberté d’expression, sans laquelle les autres libertés ne sont qu’une apparence. L’origine du courant socialiste français dominant, c’est le marxisme, l’idée que l’appropriation collective des moyens de production est la condition d’une société juste, c’est-à-dire égalitaire, et qu’elle est de toute façon, une nécessité historique établie par la science économique, et non un choix.
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Christian Vanneste : Le parti socialiste a certes évolué, mais il reste prisonnier de ce péché originel qui lui fait croire qu’il détient la vérité et qui lui donne dans les débats une arrogance qui devient grotesque à la mesure des catastrophes économiques ou simplement des mauvais résultats qu’il engendre. Loin de se corriger, il verse alors dans une agressivité qui est attentatoire à la démocratie. Par ailleurs, la majorité des médias a peu à peu suscité puis imposé un champ limité de ce qui pouvait être dit ou pensé. Les exemples de l’avortement, du Pacs, celui du mariage unisexe, la repentance historique, l’affirmation identitaire, offrent l’image d’un ralliement historique de la droite molle à des « progrès » ouverts par la gauche.
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Christian Vanneste : Que dans ces domaines moins quantifiables que celui de l’économie, les avancées puissent être des reculs est passé sous silence. Les opposants, les résistants, les dissidents sont interdits de parole. Le mépris et l’insulte sont de droit à leur encontre. En fait, c’est sur ces questions où la discussion devrait être la plus ouverte qu’elle est proscrite au profit d’un véritable terrorisme intellectuel. La récente affaire de Black M à Verdun illustre ce paradoxe. En raison de propos antisémites, islamistes et homophobes, ce rappeur aurait du être banni par la gauche. Il a été choisi par un goût provocateur de promotion des minorités.
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Christian Vanneste : Puis, il a été déprogrammé lorsque l’indignation justifiée s’est déployée. Mais, bien qu’ayant reconnu son erreur en annulant le concert, la gauche s’est une fois de plus abandonnée à son sectarisme en déversant un torrent de mépris et d’injures sur les contestataires. Cette contre-attaque a ciblé une fois encore le Front National qu’il s’agit évidemment de rediaboliser. Des élus « républicains », comme Apparu se sont joints à la meute des commissaires politiques alors que des membres de ce parti avaient pourtant dénoncé le choix du rappeur.
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Christian Vanneste : L’exigence de dignité dans une commémoration patriotique devrait être spontanée chez tous. Elle devient aujourd’hui hérétique. Le sectarisme de la gauche, l’inconsistance de la prétendue « droite » sont des menaces pour la démocratie. Le pouvoir actuel qui tente d’introduire un peu de réalisme dans une politique économique calamiteuse, compense sur le terrain sociétal. Il faut mesurer le danger du processus pour la démocratie.
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Christian Vanneste : Un gouvernement démocratique ne peut avoir pour ambition de changer les mentalités, d’imposer un vocabulaire où le genre remplace le sexe, où le mot race est interdit, où le patriote hostile à une immigration envahissante se voit traiter de fasciste.  C’est Albert Camus qui disait justement que « mal nommer les choses ajoutait au malheur du monde, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 17 mai 2016
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http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/05/14/31003-20160514ARTFIG00096-elisabeth-levy-de-nuit-debout-a-verdun-le-chantage-au-fascisme-ne-passera-pas.php
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http://www.christianvanneste.fr/2016/05/17/la-gauche-totalitaire/
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Et en prime : 1986 – 2016…

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Pour les trente ans couvrant la période 1986 - 2016, j'ai soudain eu envie, sans du tout savoir pourquoi, de pondre un texte "en prime", comme on dit sur ce blog. Ce n'est pas une longue histoire. C'est un rapide survol sans prétention. Une courte réflexion improvisée par temps de pluie. Un texte intuitif et spontané. Une évocation de souvenirs remontant à 1986.
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Allemagne - Il y a trente ans, trois ans avant la chute du Mur de Berlin, nous avions le sentiment que la droite libérale conservatrice, la démocratie chrétienne, gardaient le bon cap, que nous pouvions compter sur l'Allemagne, que le communisme soviétique allait bientôt faire la preuve de son incompétence, que le modèle allemand avait encore de l'avenir devant lui, chez lui et même ailleurs que chez lui. Aujourd'hui, l'Allemagne est devenue le principal moteur de la migration musulmane de peuplement. Elle veut croire à tout prix à une Europe qui pourtant ne signifie plus rien, pas même aux yeux des Allemands eux-mêmes.
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Espagne - Il y a trente ans, la démocratie espagnole était déjà très corrompue. La classe politique espagnole visait déjà, avant tout, son enrichissement personnel. La culture était déjà aux mains des gauchistes qui voyaient des "fachas" (des fachos...) partout. La jeunesse était ravagée par la consommation d'héroïne. A part l'Opus Dei, tout semblait freudo-marxiste pour l'Eternité.
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France - Il y a trente ans, c'était l'expérimentation - ratée d'ailleurs - du socialo-communisme à la française. Mais c'était aussi une présidence française en bons termes avec la Chancellerie allemande, avec Sa Majesté la Reine d'Angleterre et avec la Maison blanche. En comparaison d'aujourd'hui, la France pouvait encore, de façon certes un peu éphémère, demeurer dans la cour des grands où tout au moins s'en donner l'illusion. Aujourd'hui, elle touche le fond pour de bon. Sa caste politico-médiatique est probablement la plus médiocre et inculte de toute l'Europe. A part le Rendez-vous de Béziers les 27, 28 et 29 mai prochains, plus rien ne semble en mesure de réveiller le peuple français.
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Royaume Uni - Avec désormais un maire musulman à Londres, on se demande vraiment à quoi pourrait encore ressembler un Brexit. Les Anglais vont-ils quitter l'Europe pour mieux adhérer à l'Organisation de la Coopération Islamique ? Le Bed & Breakfast sera-t-il hallal et voilé ? La Reine d'Angleterre va-t-elle s'exiler à Gibraltar ou aux Iles Malouines ?
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UE - Environ 127 millions de personnes seraient concernées par une éventuelle libéralisation du régime de visas par l'Union Européenne. Cela concerne notamment la Turquie, l’Ukraine, la Géorgie et le Kosovo. Après l'Eurabia, nous aurons droit au spectre du califat. C'est l'inversion du paradigme. La guerre asymétrique. La bureaucratie européenne est devenue un régime autoritaire en attendant de devenir une nomenklatura totalitaire. Désormais, la liberté c'est à l'Est, à Prague, à Budapest.
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USA - Obashima quittera la Maison blanche en janvier 2017 et d'ici-là il va poursuivre la vitrification de son pays. Cet anti-christ parmi d'autres (je ne parle pas de l'Antéchrist) tente depuis huit ans de renvoyer sa Patrie à l'âge de la pierre (bien avant les peaux-rouges). Son regard ambigu, son rictus à la bouche, sa tenue de biais, tout en lui transpire la ruse et l'hypocrisie. Trump ramassera les miettes et si Dieu existe, Trump reconstruira l'Amérique, parole d'évangile.
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Israël - Actuellement, Israël célèbre les 68 ans de sa renaissance en 1948. Le peuple juif israélien a une identité, contrairement à nous qui l'avons perdue. Et contrairement à ses voisins qui d'ici peu verront leurs frontières entièrement redessinées après une période de chaos islamique.
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Russie - Il existe un homme occidental avec une véritable carrure de chef d'Etat. Il ne vit ni à Berlin, ni à Londres, ni à Paris. Il vit à Moscou. Il s'appelle Vladimir Putin. Obama ne cesse de le provoquer. L'Otan ne cesse de le provoquer. L'Union européenne ne cesse de le provoquer. L'islam déclare la guerre à l'Occident. Et l'Occident déclare la guerre à Putin. Que dire de plus ?
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Syrie - Sous le soleil de Palmyre, de jeunes soldats russes défendent le Levant. Sous le soleil de Palmyre, de jeunes soldats russes défendent l'Occident. L'Etat islamique (EI) voudrait régner de Bagdad à Damas. Mais sous le soleil de Palmyre, de jeunes soldats russes défendent le Levant et l'Occident.
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Iran - Les Perses ont une identité. Et parce qu'ils ont une identité, ils survivront aux ayatollahs, qui eux, un jour, n'existeront plus. Peut-être qu'un jour les Perses détiendront l'arme nucléaire. Mais s'ils envoyaient leurs armes nucléaires en direction d'Israël, alors Israël ferait en sorte que ces armes nucléaires soient détruites au-dessus de l'Iran avant même d'avoir vraiment décollé.
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Arabie saoudite - Un jour les rois du pétrole redeviendront des bédouins. Le peuple leur tranchera la tête et les rescapés iront cueillir des dattes dans le désert. Les Saoud et les salafistes seront enfouis dans le sable, mordus par les scorpions, par les serpents, brûlés par le soleil.
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Turquie - Le fou d'Ankara mourra. La Turquie redeviendra l'Asie mineure. Les Grecs, les Chypriotes, les Assyriens et les Arméniens prendront leur revanche avec l'aide des Russes et des Kurdes.
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Brésil - Grand pays, grande corruption. Il y a trente ans, nous avons cru voir en lui un pays émergeant. Aujourd'hui, il est pratiquement anéanti par sa classe politique. Sur le Brésil, nous nous sommes trompés.
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Mexique - Grand pays, grande corruption. Il y a trente ans, nous avons cru voir en lui un pays émergeant. Aujourd'hui, il est pratiquement anéanti par les narco-trafiquants. Sur le Mexique aussi, nous nous sommes trompés.
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Venezuela - C'est Cuba en pire et en plus grand. C'est bientôt le bain de sang.
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Corée du Nord - La dynastie des Kim avec l'arme nucléaire. Du plutonium plein la tête. Des missiles pointés dans toutes les directions. L'arme pourrait se retourner contre son propre maître.
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Chine - L'Empire déborde du milieu. Face à l'islam, il finira par nous rendre service. Pour le reste, nous irons boire le thé à Shanghai.
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Michel Garroté
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Complot à ciel ouvert…ou comment les groupes de réflexion liés à l’OTAN contrôlent la politique européenne des migrants

L'Allemagne est-elle, comme l'a dit Zbigniew Brzezinski, un vassal de la puissance américaine dans le monde d'après 1990 ? À ce jour, tout montre que c’est le cas. Le rôle des think tanks liés aux États-Unis et à l’OTAN est central pour bien comprendre la façon dont la République fédérale d'Allemagne et l'Union européenne sont effectivement contrôlées par derrière le rideau de l'Atlantique...

Suite

L’islam incompatible avec la Constitution allemande, l’AfD crée la polémique

Le parti "populiste" allemand Alternative für Deutschland (AfD) a créé la polémique en estimant que l'islam n'était pas compatible avec la Constitution allemande, suscitant lundi critiques nationales et européennes.

L'islam est en soi une idéologie politique qui n'est pas compatible avec la loi fondamentale, a déclaré dimanche dans le journal Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, Beatrix von Storch, une des responsables du parti.

Ce n'est pas la première fois que le parti populiste, qui a dernièrement engrangé d'importants succès électoraux lors de scrutins régionaux, suscite la controverse.

En février, sa chef de file, Frauke Petry, avait suggéré que la police pouvait en dernière instance avoir recours aux armes pour protéger les frontières nationales de l'afflux de migrants.

Et plusieurs autres responsables de l'AfD ont multiplié ce week-end les déclarations concernant l'islam. Il n'y a pas d'islam démocratique, y compris en Allemagne, a par exemple affirmé Alexander Gauland, dans un journal, qualifiant l'islam de corps étranger.

Interrogé lundi à propos de ces déclarations, la chancelière Angela Merkel a insisté sur la liberté de la pratique religieuse qui est garantie par la Constitution, soulignant qu'elle est valable pour les musulmans dans notre pays.

La pratique a montré que la grande majorité des musulmans (en Allemagne) exerce leur religion dans le cadre de la Constitution, a-t-elle encore insisté lors d'une conférence de presse aux côtés du président indonésien Joko Widodo, en visite à Berlin.

Le porte-parole de Mme Merkel, Steffen Seibert, avait souligné plus tôt que la chancelière avait à maintes reprises affirmé que l'islam appartenait indubitablement à l'Allemagne.

Dans un communiqué, le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjørn Jagland, a estimé que les déclarations de l'AfD étaient contraires aux valeurs européennes, valeurs que l'Allemagne, en tant que membre fondateur du Conseil de l'Europe, a toujours soutenues avec force.

S'il est juste et nécessaire d'avoir un débat sur des questions importantes comme l'intégration et l'éducation, dépeindre l'islam comme une menace pour notre société n'est pas bon et blesse des millions d'Européens musulmans, a-t-il ajouté.

Des représentants de la communauté musulmane allemande ont aussi vivement critiqué le positionnement antimusulman de l'AfD.

Le Conseil central des musulmans d'Allemagne a ainsi jugé que c'était la première fois depuis l'Allemagne d'Hitler qu'il y a un parti qui de nouveau discrédite une communauté religieuse dans son ensemble et la menace dans son existence.

L'ensemble des partis politiques allemands ont également dénoncé les propos de l'AfD.

Avant la crise des réfugiés, vivaient en Allemagne environ quatre millions de musulmans, majoritairement d'origine turque.

En 2015, le pays a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile, principalement de confession musulmane.

Source

“L’inculture internationale” de Marine Le Pen

NICE: Front National party summer convention

   
Vengeance personnelle ou critique fondée ? Aymeric Chauprade, ex-conseiller de Marine Le Pen, fustige l'inculture internationale de la présidente du FN, après le voyage de celle-ci au Canada. Il est vrai que la présidente du FN a tendance à s'adresser ensentiellement à son électorat, même lorsqu'elle est en déplacement à l'étranger. C'est hélas un défaut assez répandu au FN, où sous prétexte de patriotisme, on ne s'intéresse pas beaucoup à l'actualité internationale. On y dénonce le "mondialisme" sans dire en quoi il consiste et on y fustige le "libéralisme" sans vraiment s'intéresser à l'économie réelle. Ainsi donc, les critiques ne manquent pas depuis que Marine Le Pen est rentrée du Canada. On peut toujours rétorquer que les médias et les politiciens critiquent le FN quoi qu'il fasse. Il n'en demeure pas moins que la stature internationale de Marine Le Pen reste très insuffisante.
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Ainsi, Estelle Gross écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Après le voyage de Marine Le Pen au Canada, son ex-conseiller fustige son "inculture internationale". La présidente du FN a reçu un accueil plus que frileux outre-Atlantique. Ce qui lui vaut de vives critiques du député européen Aymeric Chauprade, qui a quitté le FN en novembre 2015. e fiasco", "le flop", la "cabale"... les articles sur le déplacement de Marine Le Pen au Canada, qui s'est achevé jeudi, se suivent et se ressemblent. Les hommes politiques et la presse canadienne n’ont pas été plus tendres avec elle. Le cabinet du Premier ministre québécois, Philippe Couillard, a assuré qu'il ne rencontrerait pas la présidente frontiste. Un député du Parti québécois (PQ), Bernard Drainville, lui a conseillé à la radio de rentrer en France : "Elle devrait débarquer de l'avion et rembarquer illico, retourner chez elle".
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Estelle Gross : Quant aux militants du même parti, qui avaient sollicité une rencontre avec la candidate à la présidentielle, ils ont été désavoués par la direction du PQ quelques heures plus tard. On pourrait citer également les deux annulations des hôtels de Montréal où devaient se tenir ses points presse, ainsi que l’éditorial sanglant de "La Presse" après les propos de Marine Le Pen sur l’immigration. Le quotidien lui a lancé : "Ça va, Jeanne d'Arc, descend de ton cheval". Cette déconvenue n'étonne guère un ex-proche de Marine Le Pen, Aymeric Chauprade (qui a quitté en novembre dernier le Front national en désaccord avec la direction, et après avoir été mêlé à l'affaire Air Cocaïne).
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Estelle Gross : Le député européen ne mâche pas ses mots sur ce qu'il appelle "les mésaventures internationales de Marine Le Pen" :  il sait de quoi il parle puisqu'il était jusqu'en janvier 2015 son conseiller international. Il explique à "l'Obs" : "Il n’y a pas de surprise pour moi ! Quand on préfère s’entourer de médiocres sans conviction plutôt que des gens qui travaillent et préparent les voyages, le résultat est sans appel. Quand on emporte dans ses bagages son arrogance et son inculture internationale, on ne récolte que le mépris en retour". L'eurodéputé cite en contre-exemple le voyage qu’avait effectué la présidente de la formation d’extrême droite en sa compagnie en Egypte en mai 2015. Marine Le Pen avait à cette occasion rencontré le grand imam d'Al-Azhar. La presse avait alors titré sur la volonté de la candidate de séduire un électorat musulman.
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Estelle Gross : Spécialiste des relations internationales, Chauprade avait mis ses réseaux, notamment russes, au service de la patronne du FN. En 2011 pourtant, Marine Le Pen avait déjà vécu une mauvaise expérience lors de son séjour aux Etats-Unis, où elle avait eu du mal à rencontrer des personnalités politiques de premier plan. A un an de la présidentielle, la présidente du FN semble avoir de nouveau du mal à renforcer sa stature internationale. Une chose est sûre : ce voyage préparé en secret avec Ludovic de Danne, conseiller aux affaires européennes, et Sébastien Chenu, délégué national du Rassemblement Bleu Marine, ne l'aidera pas.
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Estelle Gross : Joint par "l’Obs", le second a préparé la riposte : "On considère que ce voyage a rempli sa mission, qui consistait à délivrer un message". Et de citer Marine Le Pen : "Il n'y avait peut-être pas grand monde pour nous voir dans la classe politique, mais localement beaucoup pour nous entendre". La candidate n'a rencontré aucun élu et la publicité autour de son voyage est tout sauf flatteuse, mais elle brandit une nouvelle fois la carte anti-système."Elle est au contact direct avec la population, sans intermédiaire", insiste Sébastien Chenu, selon lequel la présidente frontiste a reçu de très nombreux témoignages de soutiens. Un autre cadre abonde : "Les Canadiens n’ont jamais été de grands fans du FN et on aura bientôt oublié le Canada". D’autres voyages sont en préparation : "Marine Le Pen envisage de se rendre en Afrique, en Australie et en Asie. L'idée fait son chemin".
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Estelle Gross : Et si un jour elle devenait présidente, Sébastien Chenu n’est pas inquiet pour sa stature internationale : "Ceux qui ne voulaient pas la rencontrer lui ouvriront les bras". Qu'elle devienne présidente ? C’est justement la crainte d’Aymeric Chauprade : "Tout cela préfigure ce que serait l’amateurisme du FN au pouvoir : la vulgarité et l’inculture de Trump pour accroître un peu plus les tensions dans le monde". Dans une vidéo désavouée par la présidente du parti frontiste, ce spécialiste des relations internationales expliquait en janvier 2015, au lendemain des attentats de "Charlie Hebdo" et de l'Hyper Casher, que "la France est en guerre avec des musulmans" et qu'il y avait "une cinquième colonne puissante chez nous qui peut se retourner à tout moment" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20160324.OBS7124/marine-le-pen-au-canada-son-ex-conseiller-fustige-son-inculture-internationale.html
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Le Front National creuse-t-il sa propre tombe ?

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Le Front National n'a pas vraiment changé sur un point en particulier : il croit pouvoir gagner seul. C'est un peu son code génétique, sa marque de fabrique, son mode opératoire. C'est à croire que le FN, d'un côté, raconte qu'il va gagner ; et d'un autre côté, fait tout pour perdre. On aurait presque envie de demander à Marine : "T'as peur de te retrouver à l'Elysée" ? Du reste, c'est exactement ce qu'a fait -- et fait encore -- son père, Jean-Marie, un brin sénile et surtout très pathétique. Tel père, telle fille ? La seule qui semble ne pas penser comme une Le Pen, c'est Marion. Oui, je les appelle par leurs prénoms, parce qu'ils sont un peu un feuilleton français, un "Plus belle la vie" de droite (celui de gauche, sur France 3, est nul à chier, soi dit en passant). C'est la famille Menhir, les Gaulois à idée fixe, une bagarre à coups de poissons puis un gros gueuleton.
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Bertrand Dutheil de La Rochère, Membre fondateur et trésorier du Rassemblement Bleu Marine (RBM), Conseiller régional d’Île-de-France, estime, avec naïveté : "Avec Marine Le Pen, le Rassemblement Bleu Marine défend fermement le principe de laïcité qui, avec la neutralité de l’École, est au fondement de la nation française. L’islam de France doit s’organiser par lui-même, sans aucune intervention publique française ou étrangère. L’État doit se contenter d’y veiller, tout en protégeant cet islam gallican de toute dérive afin que soit assurée l’exclusivité des lois de la République dans l’espace public. Ensuite, chacun peut se conformer dans sa sphère privée à la loi religieuse qui lui convient, tout en respectant la liberté de son voisin, même si celui-ci veut changer de religion ou ne plus en avoir", estime, candide, Bertrand Dutheil de La Rochère.
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Selon Robert Ménard, qui organise fin mai ses "rendez-vous de Béziers", un rendez-vous dont sortira un programme de salut public, "il faut faire un Podemos de droite, avec une autre façon de faire de la politique". Pour Paul-Marie Coûteaux : "la finalité ultime de Béziers est de trouver un candidat pour la présidentielle. Il faut que quelqu'un se jette à l'eau". Car nombre d'entre eux (Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan, Robert Ménard, Eric Zemmour, Patrick Buisson, etc. ) n'envisagent plus une victoire FN en 2017, après le tonitruant 1er tour aux régionales et l'échec au second. Le parti est trop mou sur les valeurs, trop étatiste en économie, pas "enthousiasmant" à droite, jugent-ils.
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Les bâtons mis dans les roues de son petit allié le Siel, montrent que le FN se referme, nonobstant les appels de Marion Maréchal-Le Pen à l'ouverture à Philippe de Villiers, Thierry Mariani, Eric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan ou Henri Guaino. Pour le maire de Béziers, "faire évoluer le FN de l'intérieur me semble, après le séminaire, mission impossible. 6h30 de débat avec une direction qui ne veut rien entendre ou seulement s'entendre elle-même". Le sénateur-maire FN de Fréjus, David Rachline, estime en revanche : "Il y a des gens qui pensent qu'il y a une potion magique pour gagner. Il faut continuer à expliquer notre programme, il y a des craintes à lever. Mais nos résultats démontrent que notre stratégie est valable". Pour un autre : "la direction du FN est en train d'intégrer que c'est le coup d'après 2017 qu'il faut jouer : elle s'est pris un coup de bambou avec les régionales. Toute la recomposition aura lieu après. le FN se fout de nous, on doit créer un rapport de force à l'extérieur. Gagner tout seul, c'est invraisemblable".
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Dans le dernier numéro de Monde et vie, Karim Ouchikh, président du SIEL, développe son analyse sur le paysage politique de la droite (extraits ; voir les détails sur 'Le Salon Beige') : "Pourquoi selon vous la droite parlementaire continue à avoir un discours social-démocrate ? Pourquoi n’emboîte-t-elle pas le pas à ses électeurs ? Où est le blocage ? Depuis la Révolution française, la gauche exerce sur la droite parlementaire une fascination politique durable, qui ne s’est jamais démentie depuis les débuts de la Ve République. À la différence de Margaret Thatcher, à l’origine de la fameuse révolution conservatrice britannique, aucun dirigeant politique français d’envergure n’a osé véritablement rompre avec ce corset idéologique qui empêche la libre expression sur notre sol des idées authentiquement de droite".
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Karim Ouchikh : "À cette première explication s’ajoute le poids de la puissance publique qui, dans ses différentes composantes (État, collectivités locales…), nourrit des clientèles politiques captives (fonctionnaires, syndicats) qui sont autant de relais d’opinion influents qui pèsent considérablement dans le débat politique. Sur l’échiquier politique français, occupant un espace singulier entre LR et le FN, il existe pourtant une force politique d’une puissance inouïe, dont on ne mesure pas suffisamment le potentiel électoral".
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Karim Ouchikh : "J’ai coutume de désigner cette force sous le vocable de “bloc villiériste", une force qui ne se réduit pas à la seule personne du fondateur du Puy-du-Fou, mais que ce dernier incarne avec un immense talent : souverainiste au plan institutionnel, conservatrice sur les questions de société, oeuvrant pour l’épanouissement des libertés, notamment sur un registre économique, ce bloc politique pèse, selon moi, entre 8 et 15 % du corps électoral français et ne demande qu’à se structurer et se mobiliser, surtout au lendemain des formidables rassemblements de LMPT qui ont donné naissance à toute une génération de femmes et d’hommes désireux de s’engager activement dans l’action publique. La dynamique conservatrice qui s’étend partout en Europe (Grande-Bretagne, Suisse, Hongrie, Pologne…) a vocation, tôt ou tard, à s’enraciner également en France".
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Karim Ouchikh : "À l’occasion du séminaire de réflexion du FN des 5, 6 et 7 février, j’ai particulièrement insisté sur la nécessité pour Marine Le Pen d’incorporer à son discours politique les sujets de société qui préoccupent réellement nos compatriotes (notamment ceux qui votent traditionnellement à droite), au premier rang desquels les questions qui concernent notre socle anthropologique d’essence chrétienne (modèle familial classique, loi Taubira, GPA/PMA, fin de vie…)".
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Karim Ouchikh : "Dans une stratégie de second tour, qui nécessite pour le FN de disposer d’une réserve de voix qui lui manque trop souvent, Marine Le Pen doit fidéliser et ‘‘arrimer’’ à sa personne cet électorat conservateur qui fera la différence aux présidentielles. Cette dynamique électorale passera soit par une alliance, ouvertement assumée, avec les forces de la droite conservatrice, appelées elles-mêmes à se structurer, soit par une prise en compte, dans le programme présidentiel de la patronne du FN de propositions politiques authentiquement de droite. Je n’ai pas la prétention de modifier la ligne politique actuelle du FN, mais simplement de la pondérer d’un point de vue idéologique", conclut Karim Ouchikh (fin des extraits ; voir les détails sur 'Le Salon Beige').
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Michel Garroté, 24.3.2016
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Catholiques de droite ?

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Y a-t-il des catholiques de droite en France et si oui où sont-ils passés ? On me dit que chez les Gaulois, il y aurait des catholiques traditionalistes et des catholiques progressistes. Cela ne répond pas à ma question : y a-t-il des catholiques de droite en France et si oui où sont-ils passés ? Jésus-Christ était-il (est-il) catholique traditionaliste ou catholique progressiste ? Il était (il est) Juif. Il a créé l'Eglise catholique avec Simon-Pierre et il était (il est) Juif, issu de parents juifs. Il n'était pas (il n'est pas) né français ou né catholique. Il était (il est) issu du peuple juif. Face aux pharisiens il était plutôt progressiste on va dire. Face aux publicains il était plutôt conservateur va-t-on ajouter. Mais il n'était pas (il n'est pas) traditionaliste français ou progressiste français.
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Catholique veut dire universel. Jésus-Christ était (est) donc issu du peuple juif et il était (il est) à l'origine, avec Simon-Pierre, de l'Eglise universelle. Le Verbe s'est fait chair. On pourrait être plus précis et dire que le Verbe s'est fait Juif. Qu'en est-il de l'Eglise catholique de France ? Vu de l'étranger (de Suisse pour être précis), l'Eglise de France laisse parfois songeur. Les Français racontent que l'Eglise de France serait la Fille Ainée de l'Eglise Universelle. "Fille Ainée de l'Eglise", ce n'était pas, ce n'est toujours pas et ce ne sera jamais un dogme infaillible. Peut-être, qu'à telle ou telle époque, tel ou tel pape, a raconté que l'Eglise de France était la Fille Ainée de l'Eglise. Mais aujourd'hui, l'époque a bien changé ; quant au futur, c'est le futur et non pas le présent.
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La question est ici : Y a-t-il des catholiques de droite en France et si oui où sont-ils passés ? Avec ma longue introduction (je veux parler du texte ci-dessus), je me suis un peu éloigné de cette question. Et je l'ai fait un peu exprès, oui, c'est vrai. J'aime bien faire un peu exprès, prendre le temps, donner le temps au temps (y'a pas le feu au lac, pas vrai ?). La dernière fois que les catholiques français sont descendus dans la rue, c'était pour "La Manif Pour Tous" (LMPT). Vu de l'étranger (de Suisse pour être précis), l'historique de LMPT est un peu déconcertant. Personne n'a vraiment compris qui est avec LMPT, qui ne l'est pas et qui ne l'est plus. Peu importe, me direz-vous. Ce qui semble agiter les Français aujourd'hui (cathos ou pas), en 2016, c'est la présidentielle de 2017.
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Quant j'écris "semble agiter les Français", j'exagère un peu. La majorité des Français ne s'agite pas en 2016 en vue des présidentielles de 2017. La majorité des Français galère en 2016 et pense qu'elle va encore galérer en 2017. Il faut dire que les (très nombreux) candidats à la Présidence ne donnent vraiment pas l'impression en 2016 que ça va changer en 2017. C'est même plutôt le contraire. En France, la fonction présidentielle agit sur les candidats comme un aspirateur géant. On a un peu l'impression qu'à part devenir président, rien ne les intéresse, tous ces candidats. Du reste, la campagne électorale aurait dû commencer début 2017; et non pas, comme c'est le cas, en mars 2016.
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On voit bien que les candidats trépignent d'impatience et qu'ils n'en peuvent plus d'attendre (surtout le blingbling de service qui est un modèle du genre). En fait, je n'ai pas la réponse à la question de savoir s'il y a des catholiques de droite en France et si oui, s'ils sont passés quelque part ou  nulle part. Elle est forte celle-là. Le mec nous fait tourner en bourrique avec sa question à la con et d'un coup -- hop ! -- il nous balance qu'il n'en sait rien, dans le genre je m'en tape. Non mais attendez, je vais tout vous expliquer. Je suis tombé sur un article de Christian Vanneste (qu je publie ci-dessous) et cela m'a donné envie de pondre une (longue) introduction, voilà, c'est tout. Allez, au revoir, à la prochaine.
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Christian Vanneste (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La classe politique est essentiellement préoccupée par le pouvoir, les avantages qu’on en retire, la nécessité vitale d’une réélection quand on n’a pas de vrai métier. Les jeux politiciens, le narcissisme des écrans et des micros, un certain nombre de préjugés à la mode plus ou moins idéologiques, mais facilités par l’inculture envahissante et le désir de « coller » avec la pensée unique des médias tissent l’essentiel de l’activité politicienne. Un grand nettoyage de printemps s’impose. Le débat grotesque sur la déchéance de nationalité est révélateur. Un traître qui a une autre nationalité perd sa nationalité française. Un traitre français à part entière est frappé d’indignité nationale mais ne devient pas apatride. C’est une honte et un scandale que d’avoir fait de cette question un problème. J’avoue avoir regretté de ne plus être à l’Assemblée pour dire ce que je pense des tristes personnages qui trahissent un peuple qu’ils disent représenter.
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Christian Vanneste : J’ai été l’un des seuls à souhaiter la grande alliance de la droite nationale et conservatrice. Je me souviens avoir défendu au RPR la préférence nationale qui était un de nos thèmes privilégiés. L’électorat y serait en grande partie favorable. Le centre mou, des groupes de pression, l’immense majorité de la presse soutiennent au contraire l’absurde front républicain qui allie de fait des gens qui n’ont aucune idée commune. Cette absence est masquée par le mot « républicain », vide de sens puisque le Front National ne menace en rien la République. Cela dit, le parti de Mme Le Pen ne fait guère d’effort dans cette direction et connaît un flottement sur des questions économiques ou sociétales qui n’est pas rassurant. Robert Ménard, qui est un ami, l’a mise en garde sur ce point. Je reste partisan d’une grande alliance nationale et conservatrice. Le gaullisme, la démocratie-chrétienne, et les libéraux héritiers de Giscard y auraient leur place. C’est ce qu’aurait dû être l’UMP dont j’ai été membre avant de ne plus être qu’une officine de placement électoral.
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Christian Vanneste : Être chrétien en politique est à la fois difficile et facile. C’est difficile parce que le Royaume du Seigneur n’est pas de ce monde et qu’il faut sans cesse adapter l’idéal à la réalité, laquelle peut attraper l’idéal par la queue. C’est ce qu’oublient les chrétiens immigrationnistes, totalement irresponsables. Il faut par exemple favoriser la coopération décentralisée, l’aide aux pays pauvres, mais ne pas favoriser une immigration contraire au Bien Commun, à la source comme à l’arrivée, qui génère l’appauvrissement là-bas comme l’insécurité ici. Mais faire de la politique sans une étoile pour guider sa charrue, c’est bâtir sur le sable. La religion chrétienne n’est pas une religion comme les autres, comme notre Pape actuel le laisse malheureusement entendre, en gommant l’abîme qui la sépare de l’islam. Elle ne demande pas qu’on sacrifie des hommes ni même des animaux à un dieu. Elle est la religion d’un Dieu qui s’est sacrifié pour le rachat de l’humanité. C’est donc une religion qui favorise à la fois l’enracinement et le service du bien commun proche, mais dans le cadre de ce que Jacques Maritain appelait l’Humanisme intégral, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 18 mars 2016
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http://www.christianvanneste.fr/2016/03/16/la-droite-le-christianisme/
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Lausanne, ce bastion de gauche imprenable

L’alliance des forces de gauche est-elle à jamais inattaquable à Lausanne? Cette question hante aujourd’hui les responsables libéraux-radicaux qui ont vainement tenté de ravir un siège supplémentaire à la Municipalité. Pour la troisième fois depuis 2006, l’exécutif de la capitale travaillera dans une configuration 6-1, avec trois socialistes, deux Verts et un popiste contre un seul PLR.

La gauche tient Lausanne depuis 1989. Pour Benoît Gaillard, président du PS lausannois, cette élection n’a jamais été celle du rééquilibrage. La configuration à six contre un, il l’a appelée de ses vœux depuis le début de la campagne: «Elle est en place depuis 2006. Au parti, certains ont pensé à cette époque que ce serait passager, voire qu’il fallait que ce soit passager. Cette idée a circulé, mais n’a pas convaincu. Aujourd’hui, l’analyse fine va montrer qu’il n’y a pas eu de biffage de David Payot.» Benoît Gaillard ne voit aucun inconvénient à cette majorité écrasante: «Cette configuration est habituelle à droite dans d’autres municipalités!»

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Contrairement à Sarkozy, Marion n’a pas besoin d’être droitisée

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Contrairement à Nicolas Sarkozy, Marion Maréchal-Le Pen n’a pas besoin d’être droitisée. C'est ainsi que Marion Maréchal-Le Pen explique, avec humour, qu'elle n'a pas besoin des conseils de Patrick Buisson (extraits adaptés d'un article du Parisien qui lui est consacré ; voir lien vers source en bas de page) : La benjamine de l’Assemblée continue d’élargir ses réseaux au sein de la frange de la droite séduite par son positionnement national-conservateur. Pendant la campagne des régionales, celle qui a fondé sa doctrine sur les lectures d’Ernest Renan, Maurice Barrès et Jacques Bainville, a même discrètement rencontré deux figures de la droite conservatrice catholique : Philippe de Villiers et Patrick Buisson.
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"Dans la jeune génération, la seule qui pourrait fédérer une partie du FN et une partie de la droite, c’est elle", confie Villiers, qui lui a offert un exemplaire dédicacé de son best-seller. Quant à Buisson, ex-conseiller de Sarkozy à l’Elysée, l’entrevue a eu lieu de manière plus improvisée, à la sortie d’une émission. "Il l’a reçue dans son bureau de la chaîne Histoire. Et le contact est très bien passé", raconte une connaissance commune. De quoi ont-ils parlé ? "Je n’ai pas besoin des conseils de M. Buisson", répond, tranchante, Marion Maréchal-Le Pen. "Car, contrairement à M. Sarkozy, je n’ai pas besoin d’être droitisée". Elle s'agace quand on l’interroge sur ses ambitions présidentielles et la possibilité d’une rivalité, un jour, avec sa tante.
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"C’est de la politique-fiction", renvoie systématiquement la jeune femme, qui n’a jusqu’à présent jamais fait défaut à Marine Le Pen. "Marion, c’est comme ma fille", dit d’ailleurs d’elle la présidente du FN. Mais l’histoire sera-t-elle la même après l’élection suprême de 2017 ? "Si Marine est battue, ça va remuer dans les brancards. La seule qui pourra maintenir la baraque en état et assurer une nouvelle donne politique avec un courant national-conservateur, c’est Marion, analyse un stratège du parti. Elle n’aura même pas le choix. Elle devra faire face à ses responsabilités".
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Au 'Carré', siège du FN à Nanterre, on rit à l’idée d’un tel scénario. Et pourtant, "Si Marine perd à nouveau en 2017, je ne vois pas comment elle pourra encore prolonger le désir jusqu’en 2022 auprès de nos électeurs. On n’est plus à l’époque de Georges Marchais et du candidat à vie", reconnaît un permanent (fin des extraits adaptés d'un article du Parisien qui lui est consacré ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/ce-qu-elle-a-derriere-la-tete-29-02-2016-5584885.php
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