Albert Rösti, président de l’UDC: “Le PLR et le PDC ont définitivement déménagé dans le camp de la gauche”

RASA dans le viseur de Rösti

Dans son allocution, le président du parti UDC Albert Rösti avait auparavant critiqué le PLR et le PDC concernant l'application de l'initiative contre l'immigration de masse. "Le PLR et le PDC ont définitivement déménagé dans le camp de la gauche", a-t-il déclaré, ajoutant que "le PS a fait du bon travail dans les rangs du PLR".

Il s'en est également pris au Conseil fédéral, dont il estime qu'une majorité "continue sans relâche de miner la souveraineté et l'autodétermination de la Suisse".

Il a notamment critiqué toute idée de contreprojet à l'initiative RASA. Selon lui, l'acceptation de la volonté populaire exige son refus sans y opposer de contreprojet.

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Le PDC et le PLR veulent encore plus d’immigrants. Communiqué UDC Suisse

Le Conseil national a examiné aujourd'hui une révision de la loi sur les étrangers. Il s'agissait des articles de loi concernant l'intégration des étrangères et des étrangers. Le PDC et le PLR n'ont pas manqué cette occasion pour provoquer un éclat: au lieu de freiner l'immigration, ils ont offert des majorités à la gauche, encourageant ainsi une nouvelle vague d'immigration de masse par le regroupement familial et la quasi-suppression des derniers obstacles à l'obtention des permis de séjour et d'établissement.

Il est grand temps de durcir les conditions pour l'établissement et le séjour en Suisse, n'ont cessé de clamer ces derniers mois les partis du centre. Or, l'UDC était seule aujourd'hui à se battre contre ce nouveau ramollissement des conditions d'intégration. Voici trois exemples parmi beaucoup d'autres:

A l'art. 43 la majorité du conseil a décidé qu'il suffisait qu'un étranger s'inscrive à un cours de langue pour que l'autorisation de séjour lui soit accordée. L'UDC avait demandé de biffer ce passage pour une raison évidente: l'inscription à un cours de langue ne suffit pas; ce qui compte, c'est d'avoir suivi avec succès ce cours.

A l'art. 58, l'UDC réclamait que les critères suivants soient appliqués pour l'évaluation de l'intégration: le respect de la sécurité et de l'ordre public, le respect des valeurs de la Constitution fédérale, la capacité de se faire comprendre au quotidien dans la langue pratiquée au domicile et, enfin, une activité professionnelle et un effort de formation. Pour le PLR, le PDC et la gauche, la capacité de se faire comprendre dans la langue du lieu de domicile n'a aucune importance. Ils ont refusé à l'unanimité cette condition.

A l'art. 62f, la majorité a décidé que l'autorité compétente pouvait révoquer des autorisations si l'étrangère ou l'étranger ne respectait pas sans excuse valable une convention d'intégration. L'UDC proposait que les autorisations puissent être révoquées lorsque la personne concernée ne respecte pas une convention d'intégration ou n'a pas la volonté de répondre aux critères d'intégration.

Pendant que de nombreux pays d'Europe durcissent leurs législations sur l'asile et sur les étrangers, les parlementaires du PDC et du PLR se sont alliés à la gauche pour approuver un projet à rebours du bon sens qui accélérera l'immigration de masse. Si le Conseil des Etats ne durcit pas substantiellement le projet 13.030 sur l'intégration, l'UDC se réservera le droit de combattre cette loi avec un référendum.

Source UDC

Petra Gössi, présidente du PLR: “On ne soutiendra jamais l’UDC pour la primauté du droit suisse.”

Christian Hofer: Vous constatez l'inversion du journaliste, qui prétend que l'UDC "détruit les bilatérales" alors qu'en réalité le Conseil fédéral a trompé la population suisse en prétendant que le nombre d'entrées serait extrêmement bas.

Les mesures d'accompagnement sont inefficaces, le dumping salarial n'est nullement maîtrisé et la Suisse a perdu son indépendance. En clair, le Conseil fédéral nous a mis dans un guêpier inextricable mais c'est "l'UDC le problème."

Quant au PLR, ce parti préfère s'allier au PS que soutenir un autre parti de droite et garantir notre souveraineté: cela se passe de commentaire.

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Interview de Petra Gössi, présidente du PLR:

Le grand dossier de la rentrée, ce sont les relations bilatérales avec l’Europe. On arrive à l’heure de vérité. Avec qui faire alliance pour appliquer le frein à l’immigration?
La politique européenne. C’est un domaine où les majorités sont variables. Le PLR demande de mettre en place la préférence indigène, tout en durcissant les conditions pour l’immigration économique, sous le slogan «Ferme mais juste». Actuellement, nous devons réfléchir avec qui nous allier. Comme la position de l’UDC est difficile à lire, nous pourrions regarder du côté du PS.

L’UDC fait sa rentrée sur la primauté du droit suisse, qui revient à détruire les Bilatérales…
C’est difficile de suivre la logique des stratèges de l’UDC, entre l’aide économique et ceux qui veulent vraiment une application stricte. Ce qui est sûr, c’est que cette initiative constitue typiquement une ligne rouge. On ne la soutiendra jamais. Mais il faut prendre les choses dans l’ordre. D’abord, trouver une solution pour l’initiative «Contre l’immigration de masse», ensuite, on verra. Je n’attends pas de l’UDC une allégeance pour les dix prochaines années.

Faut-il interdire la burqa en Suisse?
Les idées libérales parlent en faveur de la liberté de s’habiller. Toutefois, moi aussi je me sens mal à l’aise lorsque je vois une femme complètement voilée. Je ne peux pas cautionner le port de la burqa dans l’espace public ou les écoles. Ça heurte nos traditions. Je pense toutefois qu’il s’agit d’un faux problème et que cette initiative ne résoudra rien. Ses partisans ne font que jouer avec des peurs qui s’inscrivent dans le contexte d’un été marqué par les attentats. On doit être pour une réglementation, mais pas en inscrivant une interdiction dans la Constitution.

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Suisse: Le national libère 11 milliards pour l’aide au développement et met plusieurs propositions de baisse voulues par la droite en échec.

Christian Hofer: Article de rappel qui démontre que le PLR Didier Burkhalter procède à une politique de gauche alors que les coûts explosent. Il dépense notre argent sans compter alors que la Suisse n'arrive plus à faire face à l'arrivée des migrants! Visiblement pour ce PLR, la destruction des finances cantonales à cause de l'asile n'a aucune importance.

Des cantons tels que Genève et Neuchâtel n'ont plus d'argent pour leurs propres citoyens mais notre gouvernement continue à dilapider notre trésorerie dans plus de 100 pays!

Et certains prétendent encore que nous avons un gouvernement de "droite" alors que le CF ne fait qu'une seule chose depuis de nombreuses années: privilégier les étrangers au détriment des autochtones!

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L'aide au développement pourra compter sur 11,11 milliards de francs pour la période 2017-2020. Le National a suivi jeudi le Conseil fédéral et mis en échec plusieurs propositions de baisse voulues par la droite. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

Dès l'entame du débat, le PDC et l'UDC ont remis en question la pertinence de la coopération helvétique. Les deux formations ont cherché à renvoyer le projet au Conseil fédéral, critiquant le manque d'orientation stratégique et la dispersion des fonds. La Direction de la coopération et du développement (DDC) liste 20 pays prioritaires, mais la Suisse distribue des fonds à plus de 100 pays, a lancé Kathy Riklin (PDC/ZH).

Pour Roger Köppel (UDC/ZH), les 3 milliards dépensés annuellement ne rapportent aucune contrepartie. «L'arrivée chaque jour de milliers de migrants africains traduit l'échec de l'aide au développement», a lancé le Zurichois. «Il faut avoir le courage d'abandonner l'Afrique pour qu'elle se développe elle-même». Le Parlement a passé outre, par 103 voix contre 85.

Coûts de l'asile à part

L'UDC voulait aussi renvoyer le projet arguant que les coûts de l'asile devaient être intégralement pris en compte dans le crédit-cadre de l'aide au suisse développement. Sans succès.

Le ministre des affaires étrangères Didier Burkhalter a rappelé que cela représentait 450 millions par an, soit 15% de l'aide suisse au développement. La requête de l'UDC aurait impliqué que ces fonds soient dépensés ici au lieu de servir à des programmes d'éducation ou de formation dans les pays qui en ont besoin.

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Uri: La PLR qui veut imposer le centre de requérants accuse la population “d’être haineuse”

Christian Hofer: On parlait déjà de ce centre ici.

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Depuis sa séance d'information sur un nouveau centre d'asile avortée à Seelisberg, Barbara Bär est préoccupée.

La conseillère d'Etat uranaise chargée des affaires sociales, Barbara Bär (PLR), chahutée lors d'une séance d'information sur un centre d'asile jeudi soir à Seelisberg (UR), s'est dite choquée par le comportement de la population.

Elle n'a pas beaucoup dormi après cette soirée agitée, a admis la ministre uranaise dans une interview à la «Neue Urner Zeitung» publiée samedi. «En vingt ans de vie politique, je n'avais jamais rencontré autant d'émotions, de rancoeur et de haine», déclare-t-elle.

 

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Thônex : Le PDC et le PLR se moquent de la pétition anti-migrants de l’UDC

Après la récolte de signatures, la pétition lancée par l’UDC Thônex contre l’accueil de migrants passait son examen politique, mardi soir. Elle a reçu un accueil glacial au Conseil municipal. A une large majorité (18 contre 7), les élus thônésiens ont décidé de la classer. Dit autrement, ils l’ont envoyée aux oubliettes, quand l’UDC et le MCG souhaitaient son renvoi à l’échelon de l’Exécutif communal.

Le démocrate-chrétien Philippe Calame s’est même amusé du nombre de signatures récoltées, 417 au total, sur les 14 000 habitants que compte la commune. «En réalité, ce sont quelques maigres Thonésiens qui n’en peuvent plus. Nous renverrons cette pétition où elle mérite d’aller: à la poubelle!»

Pour le Conseil administratif, l’UDC s’est trompée de destinataire puisque sa pétition demande à l’Exécutif d’informer le Conseil d’Etat et de «s’opposer à toute autorisation de construire». «Nous ne sommes pas La Poste, adressez-vous directement aux autorités cantonales», a ironisé le conseiller administratif Pascal Uehlinger (PLR).

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Genève (Onex): Près de 2000 signatures contre un village de 200 réfugiés malgré le discours pro réfugiés du PLR

Christian Hofer: On relèvera que c'est ce PLR censé être de droite qui veut imposer des "réfugiés" à la population suisse, usant de la même rhétorique que Sommaruga par le biais de la tradition humanitaire. Bien évidemment, à contrario, dénoncer le fait que ces migrants sont aux antipodes de nos traditions, de notre religion et de nos racines est considéré comme de la xénophobie... Nos politiciens nous prennent clairement pour des imbéciles en nous imposant une immigration qu'ils savent dangereuse: ils nous mettent devant le fait accompli comme cela s'est fait avec l'immigration kosovare, immigration dont nous payons encore le prix aujourd'hui!

Les municipaux se sont écharpés à propos de conteneurs bâtis sur deux étages. «Trop proches de l’école et de la pataugeoire!»

Le Conseil administratif d’Onex savait que la partie serait difficile. Après avoir annoncé en décembre son intention d’accueillir environ 200 migrants dans un village de containers, il a présenté mardi soir une résolution visant à entériner ce projet.

Dans un plaidoyer lénifiant sur les tragédies vécues par les réfugiés et la tradition suisse et genevoise de terre d’accueil, le conseiller administratif PLR François Mumenthaler n’a convaincu personne.

 

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Couchepin attaque encore l’UDC

L'ancien conseiller fédéral tresse des lauriers à Eveline Widmer-Schlumpf. Et estime que personne au sein de l'UDC n'a les compétences pour lui succéder.

Il réserve quelques-uns de ses coups de griffe à l'UDC, relève le Blick. «Il m'est apparu lors de discussions ces derniers jours sur les possibles candidats que pas un n'avait des qualités s'approchant» de celles d'Eveline Widmer-Schlumpf.

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Une victoire électorale pas encore décisive

Les résultats électoraux sont donc sous toit: le parlement de 2015 enregistre une progression de la droite PLR et UDC, principalement au détriment du centre-gauche (PDC, PBD, Verts Libéraux). Les Verts reculent mais le PS reste stable.

élections du 18 octobre 2015,udc,médias
Résultats nationaux provisoires, dimanche à 23h

Sur le plan national, l'UDC obtiendrait 11 sièges supplémentaires et le PLR 3. Les Verts Libéraux reculeraient de 5 sièges et les Verts de 4. Le PS perdrait quant à lui trois sièges.

Vent contraire

Face au barrage continu d'articles négatifs auquel l'UDC a dû faire faire face dans les médias tout au long de la campagne, la progression n'en est que plus méritoire. Pour ne reprendre que les exemples donnés par Le Matin, en fer de lance de cette stratégie, au cours des quatre dernières semaines seulement, nous avons eu:

  • Le voyage à 200'000 francs d'Ueli Maurer au Brésil - "En 2014, le ministre des Sports a assisté à un match de la Nati lors de la Coupe du Monde. Mais il s'est rendu au Brésil en jet privé au lieu de prendre un avion de ligne."
    (Oubliant que M. Maurer remplaçait M. Burkhalter au pied levé - affaire évoquée ici)
  • Une guerre intestine déchire l'UDC aux Grisons - "Un encart paru dans la presse grisonne a mis le feu aux poudres. Il accuse le candidat Heinz Brand d'être un profiteur et appelle à voter pour Magdalena Martullo-Blocher."
    (Une bisbille entre deux candidats UDC ne saurait être moins qu'une "guerre intestine")
  • La chemise Edelweiss, icône de l'UDC urbaine - "Symbole de la paysannerie, l’habit a la cote chez les ténors genevois du parti. Moins chez les candidats réellement paysans…"
    (Critique bas de gamme des visuels de l'UDC genevoise. Au fait, combien de paysans votent écolo?)
  • Une affiche de campagne bien mal placée - "Cette affiche des candidats de l'UDC neuchâteloise pour le Conseil national a été placardée sous un panneau «Sortie de carrière»."
    (Faible tentative d'humour)
  • Un élu UDC ferait vivre l'enfer aux animaux - "Déjà condamné en 2013, Roger Schuwey est encore épinglé pour supplice sur animaux."
    (Mise au pilori médiatique sur la base d'une affaire privée et non jugée, sans aucun rapport avec le mandat de l'élu)
  • Un candidat UDC est aussi un rocker déluré - "Le Schwytzois Roland Lutz brigue un siège au National sous les couleurs UDC. Hic: l'homme fait partie d'un groupe de rock provocateur qui joue nu sur scène."
    (Et tous nos journalistes pro-gay-pride de s'inquiéter de la réputation de l'UDC schwytzoise...)
  • L'UDC ne sait plus sur quel pied danser - "L'UDC déboussole ses membres avec ses déclarations contradictoires sur sa volonté de quitter le Conseil fédéral s'il n'y obtient pas un second siège."
    (Il suffit qu'un élu fasse une déclaration contradictoire pour que le journaliste proclame que les membres de l'UDC soient "déboussolés"...)
  • Christoph Blocher détient-il un Hodler spolié? - "Une œuvre de Ferdinand Hodler dans la collection de Christoph Blocher pourrait relever de l'art spolié par les Nazis. Le vice-président de l'UDC est au courant des soupçons."
    (Un carton plein de mots-clés connotés, sur la base d'une rumeur, à dix jours des élections)

Si Le Matin est emblématique de ce matraquage il n'est en rien unique ; pensons au 20 Minutes et son "enquête" martelant comme d'habitude que l'électorat UDC est pauvre et sans instruction, ou 24Heures proclamant carrément un auto-piratage des affiches du parti... Et il faudrait répéter l'opération pour d'autres journaux encore, les chaînes de radio, les émissions de la RTS. Un travail à plein temps!

A titre de comparaison, voici le seul article négatif à l'encontre du PS que Le Matin est parvenu à publier sur la même période:

  • L’élu qui tutoie les inconnus - Le courrier électoral de Mathias Reynard (PS/VS) choque certains de ses destinataires avec son ton jugé trop «jeune».

Il remonte au 23 septembre. Son titre est en outre trompeur, car il est moins question de tutoiement que de l'utilisation de données privées dans une missive (le candidat socialiste valaisan mentionne l'âge de ses destinataires) ce qui a entraîné près d’une dizaine de plaintes auprès du préposé à la protection des données du canton. On a donc, comme d'habitude, un traitement pour le moins bienveillant de l'information lorsqu'elle ne concerne pas l'UDC.

Si les médias se sont plaints d'une campagne fade et ennuyeuse ils en sont les premiers responsables. Pas un mot sur l'alignement pro-européen des partis politiques, leur attrait pour l'importation de réfugiés, leur absence de respect pour la démocratie directe... Aucune mise en perspective des enjeux, aucune vision d'ensemble des conséquences des élections fédérales 2015: la fouille des poubelles anti-UDC a tenu lieu d'information. Mais le public, de plus en plus conscient de ces manipulations cousues de fil blanc, n'a pas mordu à l'hameçon.

Résultats vaudois

Selon les résultats officiels, la distribution des 18 sièges au Conseil National dans le canton évolue comme suit, avec un PLR soufflant un siège aux socialistes:

  • PLR, 5 sièges (+1)
  • PS, 5 sièges (-1)
  • UDC, 4 sièges (-)
  • Verts, 2 sièges (-)
  • Verts Libéraux, 1 siège (-)
  • PDC, 1 siège (-)

L'UDC n'a que quatre sièges, mais fait venir du sang neuf à Berne par le biais de deux nouveaux élus - Jacques Nicolet et Michaël Buffat. Fabienne Despot, traînant les conséquences du scandale de cet été, est massivement biffée par les électeurs et finit à la 11e place de la liste, tout en refusant de comprendre le message. Les citoyens se sont chargés de prendre les décisions que le congrès vaudois du mois d'août n'a pas eu le courage d'assumer.

Sous de meilleurs auspices, l'UDC vaudoise aurait peut-être pu espérer un cinquième siège. Ce n'est que partie remise. Compte tenu des contrariétés traversées par la formation politique cet été, le score obtenu n'est pas mauvais. La représentation fédérale vaudoise gagne en qualité ce qu'elle échoue à remporter en quantité. Je me réjouis pour ma part d'avoir placé un de mes quatre favoris au Conseil National.

Saluons enfin l'éjection du dogmatique Christian van Singer des Verts et de l'anti-UDC Fathi Derder du PLR, leurs remplaçants ne pouvant certainement pas être pires.

Les prochaines batailles de la fin de l'année

Même si les tendances sont claires, le second tour de l'élection au Conseil des États reste ouvert. Il n'est pas certain du tout que recul du centre-gauche auquel les citoyens ont assisté aujourd'hui ne se confirme lors du second tour de l'élection à la Chambre Haute.

Les alliances, les retraits et les maintiens calculés contribueront probablement davantage à emporter les décisions que la volonté électorale des citoyens helvétiques qui ont clairement poussé à droite ce dimanche. Attendons-nous à un gros effort de mobilisation de la gauche, avec force éditoriaux invitant à sauvegarder l'influence du centre-gauche au Conseil des Etats.

D'une certaine manière, ce second tour sera une très bonne répétition de ce qui attend le peuple suisse lors des élections du Conseil Fédéral en décembre, avec son lot d'alliances et de connivences. L'UDC a clairement droit à un second siège au gouvernement mais Christian Levrat du PS a immédiatement temporisé en décrétant que la situation était "grosso-modo stable", un appel du pied à une reconduction du déséquilibre démocratique actuel - et peu importe que le PBD, qui ne compte plus que 4,1% des suffrages à l'échelle nationale, soit la cheville ouvrière de cette mascarade. Qu'importe le manque de représentativité s'il peut servir à barrer la route à l'UDC!

Plus que jamais, l'élection au CF est elle-même suspendue à la volonté d'Evelyne Widmer-Schlumpf de reconduire ou non sa candidature pour un nouveau mandat de quatre ans. La Grisonne n'a pas encore fait connaître ses intentions.

Les nombreux citoyens suisses qui ont soutenu l'UDC doivent se rappeler que la classe politique ne leur fera pas plus de cadeaux que ne lui en font les médias. Toute progression ne pourra être arrachée que de haute lutte. Aujourd'hui, l'UDC atteint avec 29,5% un plus haut historique. Le record précédent remontait à 2007 avec 28,9% des suffrages... Un score tout aussi historique qui n'empêcha pas la nouvelle Assemblée Fédérale d'évincer du gouvernement un certain Christoph Blocher deux mois plus tard.

S'il y a bien une chose qui distingue les élus fédéraux des gens normaux, c'est leur absence de scrupules. L'UDC a gagné les élections mais rien n'oblige le nouveau Parlement à en tenir compte. Enfin, la progression de la droite est aussi celle du PLR - un parti qui démontre régulièrement sa soumission à l'Union Européenne et refuse de mettre en œuvre l'initiative du 9 février.

Le chemin est donc encore long, et le triomphalisme n'est pas de mise.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur Lesobservateurs.ch, le 19 octobre 2015

Sauver l’asile des griffes de l’UDC

Migration L’UDC fait de l’asile un thème de campagne électorale.
Le parti prend de nouveau la ministre socialiste Simonetta Sommaruga pour cible
La conseillère nationale libérale-radicale Doris Fiala, de retour d’une visite de camps de réfugiés, réagit. Elle s’engage pour une Suisse humanitaire et fustige l’attitude de l’UDC
Suite ICI, page 3

L’école professionnelle de Lausanne coupable de propagande socialiste?

Dans le cadre d'un enseignement de culture générale, les valeurs politiques de la droite et de la gauche sont présentées, selon le PLR Frédéric Borloz, «sous un angle tendancieux et unilatéral». La gauche veut par exemple partager le pouvoir alors que la droite cherche à le conserver pour déboucher à la fin sur une oligarchie.

La droite veut «donner plus de libertés aux puissants» et «contrôler la nature et les autres humains» alors que la gauche donne à «tous les mêmes libertés» et «respecte la nature et les autres humains», expliquent ces feuilles destinées aux apprentis.

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Le PLR ne réélira pas Eveline Widmer-Schlumpf

La publication du premier baromètre électoral, a une année des élections fédérales de 2015, a ouvert les vannes aux grandes manœuvres et déclarations des dirigeants politiques. Alors que le PDC et le PBD annonce vouloir créer un groupe parlementaire commun et même lancer une journée de rassemblement pour leurs sympathisants, le président du PLR, Philipp Müller, annonce de son côté que son parti ne soutiendra pas une réélection de la ministre des Finances Eveline Widmer-Schlumpf.

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Le président du PLR refuse d’accorder la primauté au droit suisse

Le président du PLR Philipp Müller se dit favorable à une hiérarchie claire entre les différentes dispositions du droit international, mais il refuse d'accorder la primauté au droit suisse, comme le veut l'UDC. L'initiative que prépare cette dernière est «dangereuse pour notre pays».

M. Müller admet cependant qu'il n'est pas satisfait de certaines décisions de la Cour européenne des droits de l'homme, qui «dépasse, dans certains cas, ses compétences». 

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Neuchâtel : Rencontre socialiste-PLRN sur l’affaire Béguelin

Le Parti socialiste et le Parti libéral-radical neuchâtelois ne veulent pas que les dernières révélations dans l'affaire de l'ancien député Matthieu Béguelin plongent le canton dans un climat délétère. Ils vont se rencontrer pour tenter d'aplanir leurs différends. La date de la rencontre n'est pas encore fixée.

Plusieurs médias ont révélé que c'est un membre du bureau de l'équipe présidentielle du PLRN, Claude-Alain Kleiner, qui a eu accès au dossier de Mathieu Béguelin à l'Office des poursuites.

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