En approche de la Sicile, le Sea-Eye 4 demande à pouvoir accoster avec 800 clandestins

Le navire humanitaire allemand a 800 migrants à son bord, après plusieurs opérations de sauvetage en Méditerranée, ces derniers jours.
Parmi les survivants à bord du Sea-Eye 4, on compte des enfants, des femmes enceintes et des personnes blessées, a annoncé vendredi, l’ONG allemande Sea-Eye. 

Parmi les survivants à bord du Sea-Eye 4, on compte des enfants, des femmes enceintes et des personnes blessées, a annoncé vendredi l’ONG allemande Sea-Eye.

Hugo Le Beller/Sea-Eye/Handout via REUTERS

Un navire humanitaire avec à bord environ 800 migrants secourus en Méditerranée a demandé vendredi, à l’Italie, de lui octroyer un port sûr pour débarquer, au moment où les tentatives de traversées augmentent.

«En 48 heures à peine, notre équipage a sauvé plus de 800 personnes», a tweeté l’ONG allemande Sea-Eye, dont le navire Sea-Eye 4 approchait vendredi de la Sicile. «Parmi les survivants il y a des enfants, des femmes enceintes et des personnes blessées.» «Pour tous, il faut mettre fin immédiatement à la situation exceptionnelle à bord. Nous avons besoin d’un port sûr!» poursuit l’organisation.

Le Sea-Eye 4, aidé par le navire Rise Above de l’organisation Lifeline, avait dans un premier temps porté assistance mercredi à 397 personnes en détresse lors de six opérations distinctes, avait expliqué jeudi Sea-Eye, dans un communiqué, en annonçant avoir mis le cap sur l’île italienne de Lampedusa. Un deuxième sauvetage a ensuite dû être mené jeudi auprès d’une embarcation en bois sur laquelle se trouvaient 400 personnes et qui, victime d’une voie d’eau, menaçait de sombrer. Les secours maltais, pourtant situés dans la zone, n’ont «répondu à aucun des appels à l’aide», avait poursuivi Sea-Eye.

«L’état d’urgence est désormais en vigueur sur le Sea-Eye 4», mis à l’eau au printemps et qui compte 24 membres d’équipage, et tout retard dans l’attribution d’un port sûr «met en danger la santé et la vie des personnes secourues et de notre équipage», avait ajouté l’ONG.

L’Italie dénonce une situation «injuste» et appelle l’UE à l’aide

Près de 55’000 migrants ont débarqué en Italie depuis le début de l’année, contre un peu moins de 30’000 en 2020, selon des données du ministère de l’Intérieur.

La ministre italienne de l’Intérieur Luciana Lamorgese a appelé l’Union européenne à l’aide face à l’afflux de migrants, jeudi lors d’une rencontre à Rome avec le commissaire européen à la Justice Didier Reynders. La ministre a dit qu’il était «injuste» que l’Italie doive accueillir tous les nouveaux arrivants, en particulier avec la pandémie de coronavirus. «Nous avons besoin de la forte solidarité de l’Europe pour permettre la redistribution des migrants qui arrivent en Italie», a-t-elle ajouté.

(AFP)

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Cenator: La version imprimée de 20 minutes.ch parle d'un afflux "exponentiel". 

De janvier à octobre 2021, il y a eu dix fois plus de tentatives de traverser la Manche que sur toute l'année 2019.
Et comme dans chaque communiqué de la bienpensance, on insiste sur la baisse observée durant l'année de confinement de 2020, et ceci fait même encore les grands titres dans les journaux romands, alors que la situation semble encore plus dramatique qu'en 2015, par le fait que l'Europe est
maintenant prise dans un étau par l'Est, le Sud et le Nord.

Orban a relevé que l'UE finance depuis six ans des ONG qui traitent avec les passeurs pour déverser la migration clandestine sur l’Europe.

Depuis 2015, Orban est dans une bataille marathonienne avec l'UE.
Voyant l'arrivée massive des clandestins, il a dit à l'UE: Si  dans trois mois, il n'y a toujours pas de solution commune, la Hongrie va construire les barrières.

Nous traduisons ici un extrait de sa dernière interview à Radio Kossuth, du 5 novembre 2021:

Orban: Nous avons été insultés, criminalisés, traités de tous les noms, tout sauf des gens bien.
Mais autre, la Grèce, l’Espagne, la Bulgarie, la Slovénie, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne construisent des murs contre l'invasion.
Cette année, la Hongrie a empêché 92'000 clandestins, sans autorisation, sans papiers d'identité, de traverser ses frontières, contre 21'000 en 2020. Les clandestins ne veulent pas rester en Hongrie, mais dès que l’Autriche ferme l'entrée, ils vont rester en Hongrie. C'est pourquoi il vaut mieux ne pas les laisser entrer.  Sauf si les pays de l'Ouest insistent pour avoir plus de clandestins,

La Hongrie, en protégeant ses frontières, protège aussi les pays de l'Europe de l'Ouest. Elle a dépensé pour cela près de 1,4 milliard d’euros. C'est comparable avec la somme que le gouvernement veut verser aux familles de 3 enfants et plus, dans le cadre de sa politique familiale. Donc la Hongrie a besoin de la participation européenne pour mettre l'argent dans ses projets, étant donné que ceci est prévu dans les contrats de base. Orban espère gagner cette bataille.

Frontex, et la suédoise Ylva Johansson, Commissaire aux Affaires intérieures de l'UE, disent que nous n'aurions pas pu nous défendre avec succès contre la pandémie sans les migrants.
Orban conclut donc que la capacité de penser logiquement n'est pas une critère pour être nommée commissaire dans l’Union européenne. Et Orban ajoute: la réalité est tout le contraire, les illégaux nous amènent des maladies, augmentent la gravité de la situation sanitaire. Quasi tous les variants du Covid arrivent par ce chemin. Bruxelles connaît ces chiffres de la migration, qui ont quadruplé. Si Orban est en désaccord avec l'UE, ce n'est pas sur les chiffres, mais parce que Bruxelles continuent à affirmer que l'arrivée de ces clandestins est une bonne chose.

Orban constate que rien n'a évolué depuis 2015. Pour von der Leyen, plus il en arrive, mieux c'est pour nous; nous avons besoin d'eux. Et ces bureaucrates de l'UE nous condamnent toujours comme les fautifs, à cause de notre défense contre l'immigration clandestine.

Orban a répondu à von der Leyen: si c'est souhaitable pour vous, la Hongrie est prête à ouvrir un couloir sécurisé pour acheminer les clandestins vers l'Ouest. Et les migrants pourraient faire leurs marches sur l'Autriche, l'Allemagne, la Suède.

Si vous les voulez, alors, prenez-les! a ajouté Orban. Nous pensons que le déversement des clandestins n'est pas souhaitable, c'est pourquoi, ne nous forcez pas à accepter votre point de vue. Ce n'est pas un bureaucrate de Bruxelles ou une Suédoise qui vont décider avec qui le peuple hongrois veut cohabiter.

Orban pense que cette bataille va encore durer des années, et la pandémie également.

source (en hongrois) :https://www.youtube.com/watch?v=oQ6-UaeXhHw&t=1148

Orban: La Hongrie va accepter zéro migrant au moins pour les deux ans à venir

Extraits de l'interview de Viktor Orban sur Radio Kossuth, émission  "Bonjour la Hongrie" du 11.06.2021:

Les économies mondiale, européenne et hongroise ne seront plus pareilles après la pandémie. Nous devons donc nous adapter aux nouveaux défis à venir. Selon ma compréhension, de très grands changements viendront après la pandémie. L’économie européenne post-pandémie va différer beaucoup de ce qu’elle était avant.

De plus, nous devons nous préparer à ce que cette pandémie ne soit pas un épisode isolé. Dans notre vie, il y en aura d’autres. Je partage le point de vue de ceux qui annoncent une nouvelle ère de migrations et d’épidémies.

C’est pourquoi le gouvernement lance une consultation populaire pour connaître l’avis de la population concernant les questions migratoires, de gestion d’épidémies et de gestion économique dans l’optique des défis à venir.

Des armées de migrants frappent violemment à chaque porte - maritime et terrestre - des pays d’Europe.

Depuis le début de 2021, la Hongrie a constaté l’arrivée de 4 fois plus de migrants cherchant à s’installer dans l’UE qu’en 2020, la pression augmente partout. Orban est d’avis que notre époque est marquée, et sera marquée, par le sceau des épidémies et des migrations de masses. Il faut se préparer à relever ces deux défis.

Orban veut durcir la position de la Hongrie, non seulement en ce qui concerne l’immigration illégale mais aussi pour l’épidémie, dont la Hongrie est en train de venir à bout parmi les premiers.
Il faut non seulement refuser l’immigration illégale mais, pour les deux ans à venir, interdire toute immigration à cause du danger d’une nouvelle flambée de l’épidémie.
Pour au moins les deux ans à venir, la Hongrie ne va plus accepter de réfugiés, à cause des épidémies.

Beaucoup de gens ont perdu leur travail en Europe de l’Ouest, ils ont besoin de travail, ce qui demande un durcissement des conditions d’accueil des migrants.

Orban pose la question: comment pouvons nous encore nous permettre ces arrivées, pouvons-nous encore ouvrir notre cœur à ces  migrations extra-européennes ?

Le point de départ du raisonnement de la Hongrie sur les migrations, c’est que toute migration est une mauvaise chose, la bonne migration n’existe pas.
Pour toute personne, il est souhaitable de pouvoir rester vivre là où elle est née afin de développer et construire son pays natal.
Il faut aider les gens à réaliser cela et ne pas les aider à se déraciner.

[…]

La famine, la guerre, les problèmes extrêmes peuvent amener les personnes à fuir: ces cas extrêmes peuvent recevoir de l’aide, car la base de la culture chrétienne est l’entraide. Mais uniquement provisoirement: il faut viser le retour dès que possible. Orban s’oppose à la migration qui vise une installation définitive en Europe. Nous ne transigerons plus là-dessus.

« Chacun doit bâtir l’endroit que Dieu lui a désigné ».
Il ne faut plus importer leurs problèmes mais les aider à résoudre leurs problèmes sur place.

La politique migratoire consiste à fournir une aide pour retrouver la dignité là où les gens sont nés, au lieu de faire venir leurs problèmes chez nous.

source: Orbán Viktor a Kossuth rádióban (11 juin 2021)

Orban envoie au diable des contes adaptés à la sauce LGBT : “Laissez nos enfants tranquilles”

La publication d’un livre de contes traditionnels revus à l’aune de différentes sexualités a fait sortir la classe politique de ses gonds, dont le premier ministre.

[...]

«La Hongrie a des lois sur l’homosexualité, qui reposent sur une approche exceptionnellement tolérante et patiente», a déclaré le dirigeant souverainiste lors d’une interview à la radio publique.

«Mais il y a une ligne rouge à ne pas franchir», a-t-il poursuivi, fustigeant un «acte de provocation». «Pour résumer mon opinion: laissez nos enfants tranquilles», a-t-il lancé.

[...]

Msn.com

Alors que les Hongrois célèbrent l’unité nationale, le navire de l’Europe est en train de couler

Le gratin du La-la-land est derrière le transfert d'Alexeï Navalny en Allemagne

Merkel bombe ses pectoraux pour désapprouver le KGB qui aurait mis KO Alexeï Navalny, le protégé de l’UE. Cela a autant d’effet sur la Russie qu’un petit poisson rouge sur un requin.
Se revendiquant toujours d’un statut moral incontestable, elle a couru à la défense d'Alexeï Navalny, tout comme elle soutient l’opposante Biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa, l’égérie pro-UE, la nouvelle coqueluche de la bien-pensance.

L’opposant Alexeï Navalny, qui serait empoisonné et dans le coma, a été transféré à Berlin par l’ONG « Cinema for Peace ».

Mais regardons qui est derrière Cinema for Peace.

Cinema for Peace  fabrique des films qui défendent toutes les causes du marxisme culturel. Les multi-multi millionnaires de Hollywood font leur promotion à travers cette œuvre de charité.

Anti-serbes et pro-bosniaques, producteurs de films scolaires « éducatifs », fictions LGBT, multi-culturalistes, climatistes et autres productions issues de l’idéologie gauchiste.

 

Voici la liste des Awards 2020 :

Cinema for Peace Award for The Most Valuable Film of the Year 2020

Cinema for Peace Award for The Most Valuable Documentary of the Year 2020

Cinema for Peace Award for Woman’s Empowerment 2020

Cinema for Peace Award for Justice 2020

Cinema for Peace Award for The Political Film of the Year 2020

International Green Film Award 2020

source : https://www.cinemaforpeace-foundation.org/aboutgala

  

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L’UE est incapable de faire face à ses graves problèmes démographiques, économiques et sécuritaires provenant de sa politique multiculturaliste mais continue de vouloir influer sur la marche du monde via ses ONG.
L’UE et les pays occidentaux sont partout en perte de vitesse, aussi bien concernant leur influence que leur compétitivité.

Actuellement, les pays membres affrontent une grave crise économique, avec comme unique arme la planche à billets. Ils s'accrochent toujours désespérément à leurs ONG, et aux nuisibles qui les font marcher, pour « sauver le monde ».

On ne peut pas faire un meilleur bilan de la situation que Viktor Orban ne vient de le faire dans son discours prononcé lors de la fête de St-Étienne, le 20 août 2020.

Orban: Alors que nous, Hongrois, célébrons notre unité nationale, le navire de l'Europe vient de couler.

Son influence, au fil des siècles, dans la politique mondiale et le commerce mondial est au point mort. La production, l'investissement et le commerce, ayant crû au niveau mondial, ont doté les pays d’outils concurrentiels qui, désormais, ont dépassé l'Europe. La suprématie incontestable des peuples d'Europe, l'esprit et la technologie européens, sont révolus. […] Pas plus l'Europe, que l'Occident dans son ensemble, ne peuvent plus diriger les flux abondants des ressources et des bénéfices de l'économie mondiale vers eux-mêmes. [...]

Les dirigeants européens peuvent-ils renouveler la politique et l'économie de notre continent ? Et si oui, les peuples européens le comprennent-ils ? Et si oui, acceptent-ils tout ce qui en découle pour leur propre vie ? Retrouvent-ils leur chemin dans le monde du travail acharné, de l'agriculture raisonnée et d'une vie responsable ?

Nous sommes tourmentés par les doutes les plus profonds. Pas à cause de notre pays, mais à cause de l’avenir de la civilisation européenne.

En outre, les nations de notre continent sont divisées. L'Europe occidentale a renoncé aux aspirations de grandeur et de succès millénaires, aux grandeurs spirituelles de la vie, au bonheur du mariage et de la famille, et à l'énergie spirituelle des cultures nationales, c'est-à-dire qu’elle a renoncé à l'Europe chrétienne.

À la place, ils expérimentent un cosmos impie, l'arc-en-ciel des familles, des migrations et des sociétés ouvertes. Pendant ce temps, les peuples d'Europe centrale ne font que redonner leurs droits aux anciens instincts de vie, le pouvoir libérateur du christianisme, l'honneur du travail, la fierté nationale, le devoir envers nos enfants et nos parents.

Nous défendons donc nos frontières et gardons notre pays pour nos propres enfants au lieu de le donner aux migrants.

[...]

Tout comme la nature et l'orbite des étoiles ont leurs lois, la survie a aussi ses lois.

Et une fois que nous avons compris ces lois, nous devons les graver si nettement sur les piliers de la Hongrie qu'aucune génération à venir ne puisse plus les ignorer.

- Nous avons une patrie que tant que ses habitants l’aiment.

- Chaque enfant hongrois est à considérer comme un poste de garde de la nation.

- La vérité sans la force ne vaut rien.

- Et ce qui est à nous, se limite à ce que nous sommes capables de défendre.

- Chaque défi à relever va durer jusqu'à ce que nous le gagnions.

- Seuls les pays ont des frontières, la nation n'en a pas.

- Tous les Hongrois ne seront jamais seuls.

Ce sont les sept lois de la politique nationale de la Hongrie du XIXème siècle que nous avons obtenues en transpirant, avec du sang et des larmes. [...]

source : https://www.youtube.com/watch?v=zykJn8lBDak

Traduction, commentaires: Cenator

 

Sommet européen: Orban accuse les Pays-Bas de vouloir “punir” la Hongrie

19/07/20 , source : AFP

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a accusé dimanche son homologue néerlandais de vouloir "punir financièrement" son pays en insistant pour introduire un nouveau lien entre l'Etat de droit et le versement des aides européennes du plan de relance, sur lequel les négociations patinent.

"Je ne sais pas pour quelle raison personnelle le Premier ministre néerlandais me déteste moi ou la Hongrie. Mais il attaque si durement. Et il dit très clairement que parce que la Hongrie, selon lui, ne respecte pas l'Etat de droit, elle doit être punie financièrement", a-t-il déclaré lors d'un point presse.

La Commission a proposé de créer un lien direct entre le versement des aides européennes prévues dans le fond de relance, sur lequel l'UE tente de s'entendre depuis vendredi lors d'un sommet, et Etat de droit. La Hongrie, la Pologne et la Slovénie s'opposent à une telle conditionnalité.

Budapest estime qu'il existe d'autres mécanismes dans les traités pour garantir l'Etat de droit. Le pays est d'ailleurs sous le coup d'une procédure dite "de l'article 7", déclenchée par le Parlement européen, et qui est toujours en cours. Plusieurs auditions ont eu lieu en conseil des ministres pour parler de la situation en Hongrie mais aucune décision n'a été prise.

La position de Mark Rutte n'est "pas acceptable", selon M. Orban, car la procédure en cours n'a pas encore donnée ses conclusions sur l'Etat de droit en Hongrie.

Le Hongrois a assuré avoir demandé à la présidence allemande de "donner la garantie que le Conseil de l'UE négociera et prendra une décision"

"Faites-le s'il vous plaît. Au lieu de créer un nouveau mécanisme, terminez ce que nous avons déjà et qui a été initié, prenez une décision sur la Hongrie dès que possible", a-t-il plaidé.

Selon lui la création d'un "nouveau mécanisme" exigerait "des semaines de négociations", car il faudrait modifier les traités.

La question de l'Etat de droit est l'un des nombreux points d'achoppement. Elle a été discutée samedi soir pendant le dîner entre les chefs d'Etat et de gouvernement. Un diplomate européen a rapporté que Rutte et la Première ministre finlandaise Sanna Marin ont largement défendu la proposition sur l'Etat de droit.

"En fin de compte, je ne pense pas que ce sommet s'effondrera à cause de l'argent", a estimé cette source, citant l'opposition Orban-Rutte comme l'un des points de blocage. "Le problème est que ces questions sont fondamentales et ne seront pas résolues par un simple second sommet", a ajouté le diplomate.

source: https://www.levif.be/actualite/europe/sommet-europeen-orban-accuse-les-pays-bas-de-vouloir-punir-la-hongrie/article-news-1312185.html

 

La logique implacable d’Orban pour affronter la levée du confinement

Viktor Orbán à la radio Kossuth (3 avril 2020)

La journaliste salue Orban en annonçant la nouvelle du jour concernant la pandémie : Le nombre des personnes infectées augmente en Hongrie de 10% chaque jour. La courbe est assez plate, nous avons à ce jour 623 malades et 26 morts.

Orban : Parallèlement à la lutte contre le coronavirus, les forces de défense aux frontières ne lâchent rien. Bien que nous ayons réservé un couloir humanitaire, plus personne ne peut pénétrer dans notre pays de façon illégale.

Une très grande vague infectieuse est devant nous mais nous y sommes préparés. Le problème vient du fait que nous n’avons pas de vaccin. Il n’y a alors pas d’autre solution que le ralentissement du processus d’infection et la préparation à la grande vague. Les meilleurs scientifiques travaillent d’arrache-pied dans le monde entier pour tuer le virus, notre devoir, c’est que le pays soit prêt à affronter la guerre qui va arriver. On peut en mourir, donc on doit lutter pour la vie de chaque hongrois, on doit s’adapter aux vagues successives qui vont encore arriver, on doit survivre.

Actuellement, toutes les équipes sont en place partout. L’armée, les productions alimentaires, les transports, les camions, les soins.

L’aspect psychologique du confinement est aussi lourd pour la population. Pour les mamans à domicile qui coachent leurs enfants car, par peur, les parents n’envoient pas leurs enfants à l’école, même pas dans les groupes à effectif réduit.
Pour les personnes âgées le confinement est particulièrement pénible car la solitude est plus pénible avec l’âge. Malgré cela, toute la population se comporte d’une manière très disciplinée.
Les contacts humains sont particulièrement importants durant les fêtes de Pâques à venir, nous avons nos coutumes d’arrosage, les familles se réunissent.

D’ici mercredi, Orban va annoncer les mesures pour un retour à la vie normale car cet état contre nature ne peut pas durer.

« A Pâques nous allons nous tourner vers Dieu, et penser à la manière dont nous allons nous organiser pour la suite de notre vie. »

Orban rappelle un dicton de la période communiste :
Qu’est-ce qu’il va nous arriver ? Nous savons ce qui va arriver mais pas ce qui va arriver jusqu’à ce qu’il va arriver. Cela voulait dire que nous savions toujours qu’un jour nous allions chasser les soviétiques et les communistes du pouvoir mais nous ignorions ce qui allait arriver d’ici là. Maintenant, nous ne savons pas ce qui va arriver jusqu’à l’arrivée du vaccin. Cela pourrait prendre une année, une année et demie. Nous ne pouvons pas rester confinés. Notre ennemi, le virus est sournois, invisible. La pause de Pâques nous servira de réflexion pour affronter nos peurs.

Nous avons deux ennemis : le virus et la peur du virus. Pour vaincre les deux, nous aurons besoin du courage du peuple hongrois. Pour beaucoup de personnes qui n’ont pas le choix, pour qui aller au front est une obligation, les soignants, les personnels du commerce, les employés des services qui fonctionnent, tous ces gens ont dû vaincre leurs peurs. Nous allons tous prendre exemple sur eux, et affronter nos peurs, selon un plan que je vais présenter à la population d’ici mercredi. Nous allons affronter l’ennemi.

Après Pâques, nous allons réaménager  notre pays jusqu’à l’arrivée du vaccin. Et de nouveau, la vie sera supportable en Hongrie.

Actuellement, tout l’équipement pour nous défendre contre le virus est arrivé par les avions successifs venant de la Chine, de la Turquie. Nous avons reçu l’aide nécessaire de l’Est.
De l’Ouest, nous avons reçu des attaques et des condamnations. Je ne fais pas de cela une question d’idéologie, c’est un fait, cet aspect était très important dans cette période préparatoire de l’explosion de la pandémie. Nous avons reçu les machines pour la fabrication des masques (ndlr : les prisons hongroises se sont équipées depuis des semaines pour pouvoir fabriquer des masques. Le lois hongroises rendent le travail  obligatoire dans les prisons, ainsi il ne reste plus beaucoup d’énergie aux prisonniers pour organiser des émeutes, comme à Champ d’Ollon.)

Orban : Nous avons assez d’appareils respiratoires, nous bâtissons un énorme hôpital et nous en transformons d’autres. Il faut une planification militaire pour cela. On ne peut pas éviter que les soignants tombent malade à leurs tours. Nous avons maintenant la loi permettant de les remplacer obligatoirement. Cela est formulé d’une manière plus élégante dans la loi, on parle d’invitation, mais en réalité, c’est une obligation. C’est la loi sur la réorganisation des forces de soins.

110 collèges sont équipés pour les malades, ce qui a créé 18'800 places. 50 hôtels sont réaffectés pour accueillir les malades. Cela représente 5661 places. 10’000 hôpitaux ont été réaménagés dans tout le pays, les transports, les camions réaffectés. C’est un projet militaire.

Pendant ce temps, Bruxelles ne s’occupe pas de sauver les vies humaines, ni du virus. Quel genre d’êtres humaines sont-ils là-bas ? Ici, la mort de chaque Hongrois nous fait mal, notre devoir, c’est de sauver des vies. Mais la mode bruxelloise est différente. Ils sont assis dans leurs bulles, distribuent des leçons, au lieu de sauver des vies.

Le plus important pour nous, ce n’est pas de leur permettre de nous laisser dévier de nos devoirs, de déployer toutes nos énergies pour arriver à nos buts. Ne nous laissons pas provoquer, énerver, nous allons retenir nos indignations justifiées.

[...]

Puis, Orban parle des compensations salariales que vont toucher tous ceux qui travaillent durant le confinement.

Journaliste : La Roumanie a suspendu le Parlement et l’application des Droits de l’Homme durant la crise. Cela ne pose pas de problème à Bruxelles. Pourquoi la Hongrie dérange-t-elle ? Alors que le Parlement fonctionne et qu’elle a les mains libres jusqu’à la fin de la pandémie.

Orban : Le parlement de Roumanie et le P.E. dirigent par internet. En Hongrie, on ne débat pas que du coronavirus, le Parlement continue son travail habituel, 15-16 lois sont en élaboration.

Concernant les attaques prétendant que le gouvernement hongrois aurait profité de la crise pour introduire des lois totalitaire, Orban répond ainsi : Le premier ministre français a plus de droits en temps de paix que la loi de crise hongroise donne au Parlement durant cette période. Ceux qui critiquent cette loi, ne sont pas nos adversaires mais nos ennemis. C’est une attaque politique qui vient du réseau Soros et de leurs alliés au P.E. Certains salivent à l’idée de piller la Hongrie et de racheter nos richesses, ce sont des hommes de Soros qui nous critiquent.

Journaliste : Comment garder des emplois ? Une crise économique à l’échelle mondiale, et sûrement à l’échelle européenne.

Orban : Quand je jouais encore au foot, Jenö Làszto était notre entraineur - paix à son âme – il était venu au vestiaire avant le match et nous a dit: toi, tu seras l’attaquant de droite, toi, de gauche, etc.

L’un de nous a demandé : Mais qui fera la défense ?

Notre entraineur a répondu : Ce seront nos adversaires !

J’ai toujours gardé cela en tête.
Nous ne voulons pas nous défendre contre cette crise mais nous l’attaquons. Ce qui signifie que nous n’allons pas abandonner nos buts communs. Les circonstances ont changé, par conséquent on adapte le chemin et les outils pour obtenir et arriver à nos buts.
Je ne veux pas que notre pays retourne à l’époque des prêts, des emprunts à l’étranger. A la fin des aides, le crédit signifie endettement, aide-aumône. Finalement, il y a toujours une perte d’autonomie, une vie humiliante, à la merci des autres. Nous n’allons pas abandonner nos buts. Nous voulons une économie basée sur le travail, pas sur la dépendance.

Journaliste : Oui, mais à présent, nous avons besoin de changements fondamentaux.

Orban : Oui, sur ma page Facebook, j’ai publié notre échange avec Mihaly Varga, le ministre de l’économie. Nous avons élaboré en concertation avec la Banque Nationale, la Chambre du commerces, les grands économistes du pays, des partenaires de l’économie, un projet de sortie de crise. Le résultat donne de l’espoir, d’ici mercredi, le gouvernement va communiquer à la population des résultats de ce travail.

Nous allons créer autant de places de travail que le virus en a détruit. Il ne faut pas distribuer de l’argent mais il faut créer des places de travail.

Journaliste: Même la presse d’opposition a admis que le gouvernement avait raison.

Orban : Je distribue volontiers de l’argent mais où vais-je le trouver ? Tout le monde parle des fonds européens. Je ne vois pas un centime arriver ! L’argent gratuit, ça n’existe pas ! On ne peut distribuer que ce qu’on doit tôt ou tard produire. Si on commence par distribuer, on devra financer après coup ce qui a été distribué. Que la société puisse recevoir gratuitement, sans effort, de l’argent public, le monde n’a jamais vu cela.
(Ndlr : Orban ne connaît pas la gauche délirante occidentale qui est prête à sacrifier totalement la classe moyenne, l’économie en faisant croire que l’argent pousse sur les arbres, ou qu’il suffit de le prendre chez les « riches », puis de le distribuer pour acheter l’électorat. Le revenu universel, l’arrosage prévu pour remédier à la crise covid-19, l’aide aux clandestins, aux envahisseurs, aux prostituées, aux artistes subventionnés, aux médias-propagande, aux trafiquants de drogue, etc.. tout cela fait partie de « l’aide » destructrice de la gauche)

Orban termine: Les dettes, oui, mais à la fin on doit payer le prix de la dette. Et la règle est la suivante : la dette va coûter bien PLUS que l’effort nécessaire pour produire les biens dont nous avions besoin. C’est une loi que la vie m’a apprise.

Traduction libre : Cenator

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Réponse d'Orban aux attaques de Bruxelles

 

Ce n'est qu'après la fin de l' état d’urgence que le Premier ministre hongrois se dit prêt à débattre au sujet de ce que certains «fantasment» concernant ses intentions.

Le Premier ministre Viktor Orbán a envoyé une lettre à Antonio López-Istúriz White, secrétaire général du Parti populaire européen (PPE), après que treize membres du PPE aient réclamé, jeudi, l'expulsion immédiate de Fidesz du PPE.

Dans une lettre publiée sur Twitter par Katalin Novák, le Premier ministre s’est exprimé ainsi: le monde est totalement chamboulé, c’est pourquoi les premiers ministres et les présidents de partis se concentrent sur la prise de mesures efficaces et rapides pour protéger les citoyens.
Je peux difficilement imaginer qu’aucun d’entre nous ait le temps de fantasmer sur les intentions des autres pays. C’est un luxe trop cher de nos jours.

Orbán a écrit, ajoutant: "Je n'ai pas le temps pour ça."

Le Premier ministre a poursuivi en disant qu'il n'était disposé à discuter de cela qu'après la pandémie et qu'il recommandait également à d’autres de faire pareil.

source: https://twitter.com/KatalinNovakMP/status/1246017868950581249

 

https://twitter.com/katalinnovakmp?lang=fr

Interview de Viktor Orban sur Radio Kossuth le 31.01.2020

Cenator : Viktor Orban donne les vendredi matin sur Radio Kossuth une interview d’environ une demi-heure au cours de laquelle il discute de questions d’actualité et explique la position du gouvernement. Voici de larges extraits de l’interview du 31 janvier.

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80 migrants ont brisé les clôtures à la frontière sud de la Hongrie à Röszke et ont pénétré dans la zone de surveillance. Immédiatement, les sirènes et les projecteurs se sont déclenchés, et tout le système d’alarme. Une femme garde-frontière était près de là, et, comme l’ajoute Orban, cette femme courageuse, comme le sont les femmes hongroises, au lieu de prendre ses jambes à son cou, a tiré après sommation verbale. Une partie des migrants ont scandé : fuck you. Et les autres ont rebroussé chemin.

Peu temps après, selon le plan établi, caméras aidant, ils ont été rattrapés, et jugés dans les 24 heures. Ils ont écopé d’une année de prison avec expulsion à la sortie. Deux d’entre eux n’ont pas pu être jugés car ils sont soignés pour la gale.

Orban explique que le ministre de Justice et Police, Trocsanyi, a établi un cadre juridique qui rend cela possible. Avec les clôtures et les forces sur place, c’est le troisième pilier de la défense théorisée par Orban.

Orban déplore que l’UE ne participe pas aux coûts de la défense de l’Europe : elle n’a versé qu’une somme ridicule jusqu’ici, « moins que de l’argent de poche ».

Actuellement, 100'000 migrants se trouvent dans la région comprise entre la Turquie et la frontière sud de la Hongrie.

En janvier, 3500 tentatives d’entrée de clandestins ont été répertoriées et le chiffre est en augmentation avec le réchauffement. Bruxelles projette d’enlever à la Hongrie le droit de garder ses frontières et de remplacer les forces hongroises par des gardes de l’UE. Orban a étudié le projet : la Hongrie s’en sort avec un quart des frais budgétés par le projet de Bruxelles. En plus, Orban a de sérieux doutes quant à l’efficacité de gardes-frontière multiculturels, même s’ils sont plein de bonne volonté.

Orban analyse la situation migratoire : Je ne veux pas faire une fixation sur Soros (ndlr: malheureusement, c’est Soros qui fait une fixation sur la Hongrie), mais il n’y a que l’aveugle qui ne voit pas que sur toutes les routes des Balkans, les ONG de Soros dirigent la migration. Il cherche à influencer la politique mondiale, à acheter de l’influence politique, il est un oligarque extrêmement riche. Si on regarde sur l’internet, on peut constater que ce sont les ONG actives sur la route migratoire qui organisent toute l’invasion.

Soros est capable d’orchestrer des actions planétaires. Il utilise des méthodes des réseaux mafieux, il finance des organisations soi-disant civiles, il achète des activistes, des associations et des politiciens. Et la conséquence de cela, c’est que malgré le fait qu’il serait dans l’intérêt des Européens de stopper la migration, les politiciens qu’il a achetés sur la route migratoire et à Bruxelles racontent tous que les migrants sont une bénédiction et que nous devons leur permettre de s’installer en Europe.

Derrière tous les débats européens se trouvent les politiciens mercenaires financés par Soros, qui défendent cette migration que nous refusons. En plus, ils exigent que nous démontions nos barrières, pour que ces vaillants jeunes hommes au corps entraîné, que « le vent nous a apportés jusqu’ici », puissent venir sans empêchement. Nous devons garder notre lucidité et travailler contre ces forces.

Les procès pour indemniser les criminels et les roms sociopathes et mafieux

Il y a actuellement 12'000 procès contre la Hongrie que la gauche a initiés à la Commission de Helsinki et le verdict réclame des indemnités pour un total de 10 milliards de forints [30 millions d’euros].

Les juges et les avocats vont écrémer 500 millions sur cette somme pour couvrir leurs frais. Orban précise qu’il a été au Parlement depuis les années communistes, il y a 37 ans, et qu’il croyait avoir tout vu. Il admet qu’il s’est trompé. Des choses pareilles, il n’en a jamais vu. Il y a des gens qui disent représenter la justice – Orban a fait des études de droit – et qui ne respectent aucune norme éthique. Des avocats montent avec les ONG un business de 12'000 procès contre leur propre patrie.
Ils affirment à Bruxelles qu’en Hongrie, il y a des gens qui sont torturés dans les prisons. Comprenons bien : torture signifie qu’il n’y pas assez de soleil qui entre dans la cellule, pas assez de mètres carrés pour le prisonnier.
Orban ajoute que cette accusation est d’autant plus absurde que le travail est obligatoire pour les prisonniers, afin d’indemniser dans la mesure de possible la société durant leur incarcération, de sorte qu’ils sortent de leur cellule la journée, donc ils ont assez de lumière.

La Cour européenne a statué sur ces plaintes et maintenant nous devrions exécuter ce jugement et donner aux criminels de l’argent des honnêtes gens. 60% des indemnités iront sur les comptes des avocats.
Orban était si sidéré qu’il a demandé à la Commission une confirmation. Oui, tout est exact. Orban conclut que ce n’est qu’un business juridique comme un autre. Orban trouve si immoral que l’on puisse prendre l’argent durement gagné des honnêtes gens pour le donner aux criminels qu’il se dit prêt à se battre contre ce jugement et à affronter le Parlement européen. Ceux qui croient escroquer le gouvernement d’Orban escroquent le peuple hongrois. Néanmoins, pour gagner la bataille, Orban a décidé que le pays allait faire des efforts considérables pour se mettre aux normes (surface des cellules et fenêtres réglementaires) pour être irréprochable.

Orban  précise que les interprétations juridiques, à savoir que le trop peu de m2 et de lumière dans une cellule entrent dans la catégorie de la torture, sont des éléments sur lesquels la Hongrie ne peut pas agir (elle n’a pas la force pour cela). La Hongrie va se concentrer uniquement à protéger les citoyens contre les abus de ce complot ONG-avocats en évoquant des arguments moraux. Orban ajoute avec un soupir : « On ne sait plus sur quel planète on vit ! »

La suite de l’interview se trouve dans notre article : La Hongrie est accusée par les ONG et l’UE de «discrimination» et de «mauvais traitements».

Source (audio en hongrois) : https://hirado.hu/belfold/belpolitika/cikk/2020/01/31/elo-orban-viktor-interjut-ad-a-kossuth-radioban
Résumé Cenator

Ce n’est pas l’Europe de l’est qui profite des fonds européens mais les multinationales

Le Parlement européen a réclamé des sanctions contre la Hongrie, coupable de vouloir défendre son identité et ses libertés et par-delà celle de tous les peuples européens. Relayé par la majorité du Parlement européen (socialistes, libéraux, « droite » modérée), le point de vue des oligarques bruxellois est le suivant : si les gouvernements d’Europe de l’est ne se soumettent pas, coupons leur les crédits. Un chantage aussi injuste qu’ignoble. Car dans les faits l’argent du contribuable ouest-européen est transformé en profits pour des actionnaires de multinationales. Responsable du Visegrád Post à Budapest, Ferenc Almássy fait le point.

L’Europe centrale, en particulier les pays du groupe de Visegrád (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie) sont des bénéficiaires nets des fonds structurels européens. Cela signifie qu’ils reçoivent plus d’argent de l’Union européenne qu’ils ne lui en donnent. En gros, les Occidentaux donnent plus que les centre-européens, et ces derniers reçoivent donc de l’argent des Occidentaux pour le développement de leurs contrées. À ce stade, considérant ce fait, on aurait tendance à hurler avec les loups de la presse mainstream occidentale et à affirmer – les chiffres sont clairs ! – que “les pays de l’Est profitent de l’argent européen !”

Sauf que cette assertion – très discutable ; nous y reviendrons – est souvent accompagnée d’une autre affirmation qui elle est scandaleusement fausse : “sans rien donner en échange !”

Lorsqu’il s’agit de politique internationale, il est facile de tromper un public non initié. Quelques règles de bon sens devraient toutefois permettre de ne jamais se laisser avoir. La première règle consiste toujours à garder à l’esprit que la politique est une lutte d’intérêts, et que si les pays occidentaux ont proposé quelque chose qui ressemble à une “aide”, c’est qu’ils considèrent y gagner plus qu’ils n’y perdent. On repensera au Plan Marshall, par exemple… les Etats ne sont pas des structures humanistes ou caritatives, et les Etats ne donnent pas des sommes conséquentes et de manière régulière, par gentillesse, compassion ou pitié. Seulement par intérêt, bien pesé, bien mesuré, bien compris.

Une seconde règle consiste à toujours regarder d’où vient l’information. Qui est derrière sa diffusion ? Quel prisme est appliqué à l’information ? Et il est toujours préférable d’aller également voir ce que disent ceux qui, le cas échéant, sont accusés. Lorsque les médias aux mains des oligarques de France ou certains politiciens qui ont à gagner dans le désordre européen avancent certaines thèses, mieux vaut chercher également d’autres points de vue.

Alors, qu’en est-il de cette histoire de fonds européens et d’Europe centrale parasite ?

Voyons, point par point, ce qu’il en est.

Oui, les pays d’Europe centrale sont des bénéficiaires nets des fonds structurels européens

La chute du régime socialiste a été précipitée par une partie de ces élites à des fins de profits personnels. Les entreprises d’Etat et les usines ont été privatisées, bradées, pillées, – essentiellement par des entreprises occidentales – et les pays d’Europe centrale en sont sortis déstructurés, affaiblis. Mais surtout massivement dépossédés de leurs moyens de production.

Dès lors, les capitaux et les entrepreneurs étrangers et en particulier allemands affluent en Europe centrale. Cette Europe centrale ayant fraîchement rejoint l’économie de marché, traumatisée par le socialisme d’Etat, croit alors candidement que le libéralisme intégral et son zèle lui permettront, comme ça lui a été promis, de rattraper le niveau de vie de ses frères européens de l’Ouest.

Mais le deal en haut lieu est le suivant : investissements contre salaires bas. L’Allemagne en particulier se reconstitue un Hinterland dans les pays du groupe de Visegrád. Proximité géographique et culturelle, qualité d’une main-d’oeuvre disciplinée, fiable et hautement formée font de l’Europe centrale un met de choix pour l’ogre berlinois cherchant à prendre le dessus dans l’Union européenne depuis la réunification.

Entrés dans l’Union européenne le 1er mai 2004, les pays d’Europe centrale ont depuis bénéficié des fonds structurels. Ces fonds se subdivisent en trois catégories, qui ont pour but de “renforcer la cohésion économique et sociale au sein de l’UE”, “soutenir l’emploi et le bien-être économique” et “”réduire les difficultés économiques et stabiliser les économies”.

Traduisons ces belles phrases : adaptation des marchés émergents au profit des marchés occidentaux, développement de leur capacité d’absorption des productions occidentales, délocalisation au profit des multinationales.

Transfuges socialistes locaux et prédateurs occidentaux ont main dans la main désindustrialisé l’Europe centrale pour la remodeler selon les besoins de l’économie de marché ouest-européenne, ou plus exactement, selon les désidératas de ses multinationales.

L’économiste Thomas Piketty l’écrivait il y a quelques mois, les capitaux occidentaux et essentiellement allemands “sont graduellement devenus propriétaires d’une part considérable du capital des ex-pays de l’Est : environ un quart si l’on considère l’ensemble du stock de capital (immobilier inclus), et plus de la moitié si l’on se limite à la détention des entreprises (et plus encore pour les grandes entreprises)”.

Les fonds structurels, eux, proviennent essentiellement de la poche des contribuables occidentaux, et non des actionnaires. Sur le papier, il s’agit d’utiliser ces fonds pour homogénéiser l’Europe d’un point de vue infrastructurel et économico-social afin que tous en tirent profit. Les pays d’Europe centrale en reçoivent ainsi plus qu’ils n’en payent.

Logique libérale appliquée : les fonds structurels doivent à terme développer les marchés… et transformer les sociétés conservatrices en “sociétés ouvertes”, plus propices à l’épanouissement libéral.

Ces fonds européens ne vont pas dans la poche des centre-européens ; ce sont essentiellement les entreprises occidentales qui en tirent bénéfice

C’est là que ça se complique, car on doit prendre un peu de hauteur : ces fonds publics que sont les fonds structurels ne vont pas dans la poche des centre-européens – dont les salaires sont toujours 3 à 4 fois inférieurs à ceux des Français, tandis qu’ils sont aux 40 heures hebdomadaires et avec beaucoup moins d’avantages sociaux.

Dans les faits, les multinationales occidentales touchent d’ailleurs directement un certain nombre de ces aides. Sur ce point, la Roumanie est certainement l’exemple le plus scandaleux. La chaîne Lidl, bénéficiant de financements publics de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) – dont le premier président n’est autre que Jacques Attali – qui a la même mission que les fonds structurels, a pu développer une situation de monopole dans un certain nombre de régions, tuant la concurrence locale – enracinée et qualitative.

Et si on se penche de nouveau sur les travaux de Thomas Piketty, qu’apprenons-nous ? Que la balance de l’Europe centrale entre les fonds publics entrants et les profits sortants est nettement déficitaire pour elle. Ainsi, les pays d’Europe centrale, lorsqu’ils reçoivent 1 euro de Bruxelles, voient partir 2 à 4 euros sous forme de profits et autres revenus de la propriété.

Voilà comment, à la sueur du travailleur centre-européen – suffisamment fiable, travailleur et bien formé pour que sa production soit estampillée Made in Germany – l’argent du contribuable ouest-européen est transformé en juteux profits pour des actionnaires de multinationales.

Bien sûr, cela ne s’arrête pas là. Les multinationales s’organisent également pour ne pas payer les impôts. Ou pour satisfaire la novlangue, je devrais parler d’optimisation fiscale. La Roumanie, encore, est sans doute l’exemple le plus extrême : alors que l’an passé la Roumanie a connu une croissance de son PIB de presque 6%, les rentrées fiscales de l’Etat roumain au titre de l’impôt sur le profit des sociétés ont elles diminué de 7%.

Les bénéfices des entreprises occidentales en Europe centrale ne restent pas en Europe centrale… mais ne retournent pas non plus dans la poche des contribuables occidentaux

En fin de compte, le contribuable occidental est à son insu au bout d’une chaîne – chaîne pas très éloignée d’une sorte de système de Ponzi. L’Allemagne dominante assure la priorité à ses citoyens qui s’en tirent plutôt bien (sur ce point). Les Français, eux, y perdent plus qu’ils n’y gagnent.

Ainsi le sentiment d’injustice d’un nombre grandissant d’Occidentaux et en particulier de Français est légitime. Oui, l’argent du contribuable français part à l’Est… mais cet argent n’y reste pas. Sous le travail du centre-européen dominé économiquement par l’Allemagne principalement, cet argent se multiplie et quitte l’Europe centrale maintenue artificiellement dans une relative pauvreté par rapport aux Européens de l’Ouest. Et cet argent atterrit dans les poches des actionnaires des multinationales.

Il ne faut donc pas se tromper d’ennemi. Non, Orbán et ses homologues centre-européens ne sont pas des profiteurs, ni des parasites. Leurs politiques responsables dès le début de la crise migratoire le prouvent : ce sont des Européens convaincus qui cherchent à œuvrer pour le bien commun de la civilisation européenne. Leur attente est d’offrir à leurs peuples le niveau de vie occidental que l’ouest leur a fait miroiter il y a un quart de siècle. Atteindre cet objectif passera par la mise à mort du système néo-colonial actuellement en place. Et le groupe de Visegrád est le meilleur outil pour cela, agissant comme un syndicat face au patron berlinois.

Source

Macron : “Salvini et Orban ont raison de me voir comme leur opposant. Je vais m’opposer à leurs discours de haine.”

Emmanuel Macron : "Le droit d'asile est dans la Constitution française. Il y a une opposition forte entre nationalistes et progressistes."

CNews, 29 août 2018.

 

 

 

 

Rappels :

France. Saint-Brieuc : Un demandeur d’asile afghan soupçonné de viol sur un garçon de 12 ans

France. Auxerre : deux migrants afghans recherchés pour le viol en réunion d’un jeune de 15 ans

54% des Français contre l’accueil de migrants en France, selon un sondage

France : Cohn-Bendit veut que l’accueil des migrants devienne systématique, sans passer par le règlement Dublin.

 

Hongrie. Viktor Orban veut construire « une démocratie chrétienne » sans migrants. Il annonce un nouveau texte anti-Soros.

Le Premier ministre hognroise annonce vendredi un renforcement des lois contre l'immigration. Il souhaite « ne pas livrer le pays aux étrangers », déclare-t-il en souhaitant défendre les racines chrétiennes de son pays.

Fort d’une large victoire lors des élections législatives le mois dernier, le Premier ministre Viktor Orban a annoncé vendredi que son nouveau gouvernement allait rendre plus restrictive la législation de la Hongrie en matière d’immigration.

Pour son troisième mandat, Viktor Orban dispose d’une majorité des deux-tiers au parlement ce qui lui permettra d’introduire des amendements à la Constitution.

« Une démocratie chrétienne »

« Nous construisons une démocratie chrétienne », a-t-il déclaré dans une intervention sur la radio publique hongroise.

« Une démocratie chrétienne à l’ancienne dont les racines plongent dans la tradition européenne, où la dignité humaine est essentielle et où il y a une séparation des pouvoirs ».

« Nous défendrons la culture chrétienne et nous ne livrerons pas le pays aux étrangers », a-t-il ajouté reprenant les thèmes de sa campagne électorale qui a connu un important écho notamment dans les zones rurales.

Durcissement des lois anti-migrants

Le ministre de l’Intérieur Sandor Pinter et celui de l’Économie Mihaly Varga deviennent tous deux vice-Premiers ministres. Pinter aura en charge la sécurité nationale dans le cadre d’une réforme qui établira un bureau central dirigeant un service unifié du renseignement sous l’autorité du chef du gouvernement.

Viktor Orban avait tenté de réformer la loi fondamentale hongroise en 2016 en passant par la voie parlementaire mais avait échoué car il ne disposait pas de la majorité qualifiée nécessaire.

Le texte interdisait l’installation en Hongrie de toute population étrangère non européenne et excluait l’application de règles européennes de nature à remettre en cause l’intégrité territoriale du pays ou la composition ethnique de la population.

« Je me sens obligé de mettre en œuvre cet amendement constitutionnel », a affirmé Orban.

Bientôt un nouveau texte anti-Soros

Il a également annoncé qu’il entendait adopter un texte sur les organisations non-gouvernementales étrangères, comme celle du milliardaire d’origine hongroise George Sorosqu’il accuse de s’ingérer dans les affaires politiques intérieures et de favoriser l’immigration.

« George Soros dispose d’une armée des ombres travaillant en Hongrie. Nous voulons la démasquer. Nous voulons démontrer que les migrations ne sont pas une question de droits de l’homme mais une question de sécurité nationale », a-t-il encore dit.

En charge de l’Économie, Mihaly Varga sera le garant de la stabilité financière du pays, a ajouté le Premier ministre.

Lutter contre Bruxelles

À ce titre, Orban a prévenu qu’il ne soutiendrait pas un budget de l’Union européenne qui financerait les migrants, laissant entrevoir de nouvelles tensions avec Bruxelles.

Le gouvernement hongrois a dénoncé jeudi le « chantage » que constituent à ses yeux les propositions de la Commission européenne pour le budget de l’Union pour la période 2021-2027 après la sortie de la Grande-Bretagne du bloc communautaire.

Source

L’exécutif européen propose notamment de suspendre les fonds alloués à un État membre si le système judiciaire de ce dernier se révèle défaillant. Sans les nommer, la Commission vise par cette mesure des pays comme la Pologne, la Hongrie, la Roumanie ou Malte.

Hongrie : «La chrétienté est le dernier espoir de l’Europe», Orban brocarde l’UE (VIDEO)

Viktor Orban, le Premier ministre hongrois en lice pour un troisième mandat consécutif, s'est livré à son exercice favori : la déclaration musclée. A la tribune d'un meeting il a averti : «La chrétienté est le dernier espoir de l'Europe.»

Le Premier ministre hongrois livrait en public son traditionnel discours sur l'état de la nation, le 18 février à Budapest. L'occasion pour le tonitruant chef d'Etat de tirer à boulets rouges sur l'Union européenne (UE) et en particulier sur les responsables politiques de «Bruxelles, Berlin et Paris».

 

 

Il estime que ces derniers sont responsables des répercussions de la crise migratoire dans son pays : «Aussi absurde que cela puisse paraître, le danger que nous affrontons vient de l'Ouest, de politiciens à Bruxelles, Berlin et Paris. Ils veulent que nous adoptions leurs politiques qui ont fait de leurs pays des pays d'immigration, et qui ont amené par là le déclin du christianisme et la diffusion de l'islam.»

Le dirigeant conservateur de 54 ans va à cette occasion jusqu'à déclarer que «la chrétienté est le dernier espoir de l'Europe».

Dans son discours, Viktor Orban rappelle également son alliance avec les autres pays du groupe de Visegrad, qui comprend la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque : «Nous ne pensons pas que la lutte est désespérée.Au contraire, nous allons gagner. Les pays du V4 [groupe de Visegrad] sont fermes, la Croatie arrive, l'Autriche part dans une direction patriotique, et en Bavière la CSU a créé une résistance intellectuelle et politique. Ce n'est donc pas trop tard.»

Source

 

Soros inquiet de perdre la bataille idéologique face aux populistes. “L’Union Européenne peut s’effondrer.”

Dans une interview au Financial Times, le milliardaire philanthrope George Soros, s'alarme du fait que la nationalisme, tel qu'il est selon lui porté par Moscou, soit désormais «l'idéologie dominante dans le monde», tandis que l'UE «s'effondre».

Le milliardaire américano-hongrois George Soros, à la tête de la fondation Open Society (OSF) intervenant dans la vie politique de nombre de pays, notamment en finançant des ONG pro-UE ou pro-migrants, s'alarme d'être en train de perdre la bataille idéologique qu'il mène à travers elle.

C'est l'Union européenne qui est sur le point de s'effondrer. Et la Russie est un pouvoir en pleine renaissance, basé sur le nationalisme

Dans une interview accordée au Financial Times le 15 janvier 2018, le philanthrope dresse un constat emprunt d'amertume : «L'idéologie dominante dans le monde est aujourd'hui le nationalisme.» «C'est l'Union européenne qui est sur le point de s'effondrer. Et la Russie est un pouvoir en pleine renaissance, basé sur le nationalisme», affirme-t-il, voyant dans ce constat la source de la recrudescence des blâmes et accusations à son endroit, notamment en provenance des pays d'Europe de l'Est.

Soros vilipendé en Hongrie...

Dans sa Hongrie natale, George Soros est accusé par le Premier ministre conservateur Viktor Orban de chercher à déstabiliser son gouvernement, qui s'oppose au système de quotas de migrants voulus par l'Union européenne (bien qu'il soit actuellement chahuté par son opposition, après la publication de statistiques selon lesquelles la Hongrie a accueilli 1 291 réfugiés en 2017).

Le chef du gouvernement hongrois a lancé une vaste consultation sur la question en décembre dernier, qui visait directement le «plan» supposé de George Soros, destiné selon Viktor Orban à promouvoir l'immigration en Europe d'«un million de réfugiés par an».

L'OSF milite en tout cas, de manière générale, pour une «société ouverte», dont l'ouverture des frontières et l'accueil des migrants constituent une clé de voûte.

La fondation de George Soros ne fait d'ailleurs pas mystère de son intense travail de lobbying pour faire avancer ses idéaux auprès des eurodéputés, dont elle a répertorié ses «alliés fiables» dans un document.

 

 

...comme aux Etats-Unis

S'il est fortement attaqué dans son pays d'origine, le milliardaire s'est également fait de farouches contempteurs dans son pays d'adoption. En mars 2017, des membres du Congrès américain écrivaient au secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson pour dénoncer les pratiques d'ingérence de l'OSF, pointant du doigt son activité d'agitation et de propagande en Macédoine, en vue, selon eux, d'un changement de régime. Les mêmes élus soupçonnent également George Soros d'avoir voulu influencer l'élection présidentielle américaine, puis d'avoir déclaré la guerre à Donald Trump, une fois ce dernier élu.

Je me sens plus que prêt à me battre et à défendre ce qui est juste

 

Mais le milliardaire de 87 ans n'a pas l'intention de baisser les armes, bien au contraire : il a décidé de faire un don de 18 milliards de dollars de sa fortune personnelle à l'OSF en octobre dernier, pour qu'elle poursuive ses combats. «Je me sens plus que prêt à me battre et à défendre ce qui est juste», conclut l'inusable financier dans les colonnes du Financial Times.

En faisant allusion précisément à l'effondrement de l'URSS, le magnat a déclaré que le moment historique actuel "est un déjà vu" et "il y aura un nouveau grand changement. A présent, l'idéologie dominante dans le monde est le nationalisme. Et l'Union européenne est sur le point de s'effondrer ".

Le spéculateur attaque Moscou et Vladimir Poutine, son ennemi juré: "La Russie a le pouvoir de ressusciter, basée sur le nationalisme", a déclaré George Soros, qui pointe le doigt vers le président russe. "Poutine ne m'aime pas", admet le magnat, décrivant une rancœur qui, selon lui, a été alimentée par les critiques du dirigeant russe et son soutien au géorgien Mikheil Saakachvili, l'ancien président arrivé au pouvoir après la révolution de 2003.

L'homme de 87 ans avait également envisagé de quitter l'Open Society Foundations mais, constatant la montée du nationalisme à l'échelle mondiale en opposition nette avec la "société ouverte" et le mondialisme dont il était le sponsor, il a récemment décidé de transférer 18 milliards de dollars. de son propre patrimoine personnel au réseau philanthropique, s'engageant à rester président pour encore cinq ans ou plus. "J'ai de la chance avec mes ennemis", a déclaré Soros. "Je me sens prêt à réagir et à défendre ce qui est juste". Au cours de la dernière année, certains dirigeants ont contesté le financement et l'ingérence de l'OSF.

En Hongrie, par exemple, M. Orbàn a promis une compagne médiatique acharnée contre George Soros et l'idéologie de l'ouverture des frontières. Une adversité que le Premier ministre a explicitée en avril 2017 aux micros de Kossuth Rádió. "Si quelqu'un veut venir vivre en Hongrie, il doit obtenir le consentement du peuple hongrois.

Il ne peut pas y avoir de loi internationale, de norme, de tribunal ou d'organisation qui puisse prétendre que ce que pense le peuple n'a pas d'importance. C'est impossible. Il y a cependant une  campagne internationale très forte - note Orbàn - qui dure depuis une dizaine d'années.

Elle est liée au nom de George Soros et tente de montrer que les frontières n'ont aucun sens, que les nations n'ont pas le droit de décider ni de déterminer comment il faut vivre ".

Source

Source2 et article complet Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Migrants – Chrétiens oui – Musulmans non

   
Michel Garroté - On nage en plein délire. Certains pays d'Europe Centrale et Orientale (PECO) veulent stopper la migration massive de musulmans vers l'Union Européenne (UE). Résultat : certains pays membres de l'UE veulent "exclure" les PECO en question. L'UE montre ainsi - une fois de plus - son vrai visage : celui d'une entité totalitaire. De quoi s'agit-il exactement ?
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Le Luxembourg pratique "l'exclusion" :
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Le petit Duché du Luxembourg (pays d'origine de Jean-Claude Juncker, actuel chef de l'UE...) veut "exclure" la Hongrie de l'Union européenne. Pourquoi le Luxembourg veut-il cette "exclusion" ? Parce que le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a osé déclarer : L’Europe doit aider les chrétiens prioritairement avant les musulmans. Orban n’a pas mâché ses mots pour épingler les élites de la défaillante Union Européenne qui a totalement échoué sur la déferlante de migrants qui s’est introduite sur le Continent européen.
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La Pologne se réveille :
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De son côté, Donald Tusk, ancien Premier ministre polonais et actuel président du Conseil de l’UE a - enfin - admis que "nous devons sécuriser nos frontières". "L’immigration incontrôlée et clandestine, le terrorisme et la peur de la mondialisation sont trois grands défis pour l’Europe" et "la sécurisation de nos frontières extérieures" devrait être la première priorité de l’UE, a déclaré Tusk. "Jamais plus nous ne pourrons permettre que nos frontières soient débordées par des vagues de migrants en situation irrégulière comme en 2015". Le Luxembourg va-t-il également demander "l'exclusion" de la Pologne de l'Union européenne ?
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Les migrants musulmans menacent les réfugiés chrétiens :
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Autre phénomène occulté par la presse : Paulus Kurt, chrétien d’origine orientale, membre du Conseil central des chrétiens orientaux en Allemagne (Zentralrat Orientalischer Christen in Deutschland, ZOCD), est en contact permanent avec les chrétiens du Moyen-Orient réfugiés en Allemagne, auxquels il apporte son assistance. Ce qu’il dit est effrayant. En voici des extraits trouvés dans Christianophobie Hebdo : "Les chrétiens constituent une minorité parmi les réfugiés. Quand ils se plaignaient, rien ne se passait ou les solutions prenaient trop de temps.
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Les gens avaient peur pour leurs vies. Le second problème, c’est que les traducteurs étaient des musulmans et étaient du côté des accusés [de violence contre les chrétiens]. J’ai eu connaissance de cas où des traducteurs accompagnant des chrétiens à la police, leur disaient en route qu’ils pouvaient dire adieu à leur droit d’asile s’ils maintenaient leurs plaintes. J’ai été le témoin de retrait de plaintes de la part de chrétiens qui avaient été menacés. C’est difficile pour les chrétiens d’obtenir le soutien des autorités. Dans les foyers gérés par des musulmans, les chrétiens sont contraints à ne rien dire".
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Revenons à la Hongrie :
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Mais revenons à la Hongrie. Le Premier ministre hongrois Orban a demandé la tenue d’un référendum en Hongrie sur les quotas imposés par l’UE. Orban en a appelé l'UE à désormais se concentrer sur l’aide des chrétiens pour faire face à la crise migratoire qui a vu des millions de réfugiés voyager librement à travers le continent européen sans frontières nationales. Orban a dit : "Si nous voulons vraiment apporter de l’aide, nous devons vraiment aider là où se situe l’origine du problème. Si l’Europe désire le meilleur pour elle-même et construire une armée unie, elle doit être maîtresse de la mer Méditerranée et – comme le faisaient les anciens empereurs Romains – couler les bateaux vides et non autorisés".
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Le dirigeant hongrois a exhorté la Hongrie à dire "non" à tous les migrants après avoir saluer le vote capital pris par la Grande-Bretagne de quitter l’UE pour reprendre en main son île de façon indépendante. Il a répété son désir d’organiser un référendum national suite à la décision de l’UE de vouloir réinstaller un quota de 160.000 migrants parmi les états membres. Orban a dit qu’il espérait que le vote anti-immigration du Brexit serve d’exemple pour le reste de l’Europe. Il est tout simplement évident, dixit Orban, que si nous invitons les réfugiés à venir ils viendront. La guerre politique basée sur le thème de la migration est une occasion qui satisfait les deux parties, a-t-il ajouté.
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"Pour eux c’est une occasion unique de pouvoir détruire l’Europe qui est fondée sur la Chrétienté et la nationalité afin de complètement modifier les fondations ethniques de l’Europe". "Ils savent parfaitement que les musulmans ne voteront jamais pour un parti qui a des racines chrétiennes, et, de fait, en raison de l’énorme volume de musulmans en place, les partis conservateurs seront évincés du pouvoir". Mais cette guerre est aussi une excellente opportunité pour les partisans des États-Nations ayant des racines chrétiennes, a estimé Orban.
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"Notre grande occasion aujourd’hui est d’empêcher toute discussion sur la crise migratoire à travers ce système obligatoire" (ndmg - obligation d'accueillir tous les migrants). Orban a récemment affirmé son projet de construire une seconde barrière de sécurité pour défendre les frontières de son pays, car il n’a aucune confiance dans les dirigeants européens qui prétendent vouloir "endiguer" le flux de migrants provenant du Moyen-Orient et d’Afrique.
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Michel Garroté
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http://www.express.co.uk/news/world/709832/Hungary-migrant-crisis-EU-quota-system-Viktor-Orban-referendum
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/09/r%C3%A9fugi%C3%A9s-dans-les-foyers-g%C3%A9r%C3%A9s-par-des-musulmans-les-chr%C3%A9tiens-ont-peur.html
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http://www.christianophobiehebdo.fr/allemagne-des-migrants-chretiens-persecutes-dans-les-centres-de-refugies/
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http://visegradpost.com/fr/2016/09/13/pour-donald-tusk-president-du-conseil-de-lue-nous-devons-securiser-nos-frontieres/
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La Pologne et la Hongrie pour une contre-révolution

   
Michel Garroté - Kaczynski et Orban veulent une contre-révolution culturelle au sein de l'UE. Les deux hommes au pouvoir en Pologne et en Hongrie, Jaroslaw Kaczynski et Viktor Orban, prônent une contre-révolution culturelle pour mettre fin à la crise frappant l'Union européenne. En effet, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban et le chef du parti au pouvoir en Pologne, Jaroslaw Kaczynski ont fait cette déclaration lors d'un forum économique de Krynica, dans le sud de la Pologne, le mardi 6 septembre 2016.
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Le Brexit offre une possibilité fantastique de lancer une contre-révolution culturelle, a dit mardi le Premier ministre hongrois au forum économique de Krynica, dans le sud de la Pologne, forum largement relayé par les médias des pays d'Europe centrale et orientale. Pour Kaczynski, chef du parti conservateur Droit et Justice qui gouverne à Varsovie, le vote britannique ne traduit pas un simple mouvement d'humeur d'outre-Manche, mais une crise de la conscience européenne qui touche plusieurs pays occidentaux.
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L'homme politique polonais a énuméré plusieurs crises européennes : celle, économique, de 2008 atténuée, mais non vaincue, ainsi que le problème migratoire, la querelle entre l'Allemagne et le sud de l'Europe et la crise de l'équilibre européen, crise due à l'éloignement du Royaume-Uni et à l'affaiblissement de la France, de l'Italie et de l'Espagne. Cette crise conduit à une situation d'hégémonie au profit de Berlin. La seule réponse possible consiste à réformer l'UE.
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"Ces changements doivent apporter, sur le fond, une contre-révolution culturelle, rappeler que l'Europe est riche de ses cultures, de leurs différences, des différences de structures". l'UE telle qu'elle fonctionne actuellement, réduit la culture européenne à une culture de fait américaine, ce qui marque une énorme dégradation pour l'Europe, a dit Kaczynski.
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Une autre réponse serait de laisser les choses en l'état, jugeant que tout changement aggravera la crise. Ne pas aggraver la crise serait possible si l'Allemagne pouvait faire un effort comparable à celui de la reconstruction de l'ex-RDA, soit de deux mille milliards d'euros. Mais, a affirmé Kaczynski, l'Allemagne n'est pas en état de le faire.
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Orban  --  proclamé mardi 'homme de l'année' par le forum de Krynica  --   a exprimé des vues similaires. Il a accusé les élites européennes d'avoir cherché à liquider les identités nationales. A ses yeux, l'initiative appartient aujourd'hui à ceux qui soutiennent que l'identité  --  nationale et religieuse  --  joue toujours un rôle et qu'il n'existe pas d'identité européenne pour la remplacer.
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Le groupe de Visegrad, qui regroupe la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie compte présenter une position commune sur l'UE post-Brexit  --  lors d'un sommet informel à 27 Etats  --  le 16 septembre prochain à Bratislava.
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Par ailleurs, Orbán s’est rendu en Serbie et a rencontré le Premier ministre serbe Vučić. Orbán a rappelé son soutien à la candidature de la Serbie à l’UE et il a exprimé sa volonté d’aider la Serbie, en particulier pour gérer l’afflux de migrants, qui va très probablement croître à nouveau au cours de l’automne.
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Michel Garroté
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http://www.boursorama.com/actualites/kaczynski-et-orban-veulent-une-contre-revolution-culturelle-dans-l-ue-35b90b648f79ab7f4de53363c8522dff
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La Hongrie va organiser un référendum sur l’immigration

Le gouvernement hongrois a décidé d’organiser un référendum sur les quotas de migrants à accueillir imposés par l’Union européenne aux Etats membres de l’UE, a annoncé, mercredi 24 février, le premier ministre Viktor Orban. Il n’a pas précisé à quelle date ce référendum serait organisé.

Pour le chef du gouvernement hongrois, l’imposition de ces quotas ne peut que bouleverser les équilibres ethniques, culturels et religieux de l’Europe

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Migrants : Orban évoque des « menaces pour l’ordre démocratique pour les pays européens »

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a appelé les dirigeants européens à changer leur politique en matière d’immigration affirmant que dans le cas contraire ils risquaient d’être confrontés à une crise politique et à des menaces pour l’ordre démocratique.

Dans une déclaration à la chaîne de télévision M1 mercredi soir, le dirigeant hongrois a jugé que les responsables européens ne disposaient pas d’un mandat les autorisant à laisser des centaines de milliers de migrants entrer dans l’Union européenne sans véritable contrôle.

Selon lui, la construction d’une barrière sur la frontière sud de la Hongrie visait à repousser les migrants d’Europe et non pas à les inciter à emprunter un chemin détourné pour rejoindre l’Allemagne.

M. Orban, qui doit s’exprimer jeudi lors du congrès du Parti populaire européen (PPE) à Madrid, a précisé qu’il avait demandé aux pays voisins de la Hongrie de l’aider à inverser l’actuel flux migratoire.

Source via Fdesouche.com