Interview de Viktor Orban sur Radio Kossuth le 31.01.2020

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Cenator : Viktor Orban donne les vendredi matin sur Radio Kossuth une interview d’environ une demi-heure au cours de laquelle il discute de questions d’actualité et explique la position du gouvernement. Voici de larges extraits de l’interview du 31 janvier.

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80 migrants ont brisé les clôtures à la frontière sud de la Hongrie à Röszke et ont pénétré dans la zone de surveillance. Immédiatement, les sirènes et les projecteurs se sont déclenchés, et tout le système d’alarme. Une femme garde-frontière était près de là, et, comme l’ajoute Orban, cette femme courageuse, comme le sont les femmes hongroises, au lieu de prendre ses jambes à son cou, a tiré après sommation verbale. Une partie des migrants ont scandé : fuck you. Et les autres ont rebroussé chemin.

Peu temps après, selon le plan établi, caméras aidant, ils ont été rattrapés, et jugés dans les 24 heures. Ils ont écopé d’une année de prison avec expulsion à la sortie. Deux d’entre eux n’ont pas pu être jugés car ils sont soignés pour la gale.

Orban explique que le ministre de Justice et Police, Trocsanyi, a établi un cadre juridique qui rend cela possible. Avec les clôtures et les forces sur place, c’est le troisième pilier de la défense théorisée par Orban.

Orban déplore que l’UE ne participe pas aux coûts de la défense de l’Europe : elle n’a versé qu’une somme ridicule jusqu’ici, « moins que de l’argent de poche ».

Actuellement, 100'000 migrants se trouvent dans la région comprise entre la Turquie et la frontière sud de la Hongrie.

En janvier, 3500 tentatives d’entrée de clandestins ont été répertoriées et le chiffre est en augmentation avec le réchauffement. Bruxelles projette d’enlever à la Hongrie le droit de garder ses frontières et de remplacer les forces hongroises par des gardes de l’UE. Orban a étudié le projet : la Hongrie s’en sort avec un quart des frais budgétés par le projet de Bruxelles. En plus, Orban a de sérieux doutes quant à l’efficacité de gardes-frontière multiculturels, même s’ils sont plein de bonne volonté.

Orban analyse la situation migratoire : Je ne veux pas faire une fixation sur Soros (ndlr: malheureusement, c’est Soros qui fait une fixation sur la Hongrie), mais il n’y a que l’aveugle qui ne voit pas que sur toutes les routes des Balkans, les ONG de Soros dirigent la migration. Il cherche à influencer la politique mondiale, à acheter de l’influence politique, il est un oligarque extrêmement riche. Si on regarde sur l’internet, on peut constater que ce sont les ONG actives sur la route migratoire qui organisent toute l’invasion.

Soros est capable d’orchestrer des actions planétaires. Il utilise des méthodes des réseaux mafieux, il finance des organisations soi-disant civiles, il achète des activistes, des associations et des politiciens. Et la conséquence de cela, c’est que malgré le fait qu’il serait dans l’intérêt des Européens de stopper la migration, les politiciens qu’il a achetés sur la route migratoire et à Bruxelles racontent tous que les migrants sont une bénédiction et que nous devons leur permettre de s’installer en Europe.

Derrière tous les débats européens se trouvent les politiciens mercenaires financés par Soros, qui défendent cette migration que nous refusons. En plus, ils exigent que nous démontions nos barrières, pour que ces vaillants jeunes hommes au corps entraîné, que « le vent nous a apportés jusqu’ici », puissent venir sans empêchement. Nous devons garder notre lucidité et travailler contre ces forces.

Les procès pour indemniser les criminels et les roms sociopathes et mafieux

Il y a actuellement 12'000 procès contre la Hongrie que la gauche a initiés à la Commission de Helsinki et le verdict réclame des indemnités pour un total de 10 milliards de forints [30 millions d’euros].

Les juges et les avocats vont écrémer 500 millions sur cette somme pour couvrir leurs frais. Orban précise qu’il a été au Parlement depuis les années communistes, il y a 37 ans, et qu’il croyait avoir tout vu. Il admet qu’il s’est trompé. Des choses pareilles, il n’en a jamais vu. Il y a des gens qui disent représenter la justice – Orban a fait des études de droit – et qui ne respectent aucune norme éthique. Des avocats montent avec les ONG un business de 12'000 procès contre leur propre patrie.
Ils affirment à Bruxelles qu’en Hongrie, il y a des gens qui sont torturés dans les prisons. Comprenons bien : torture signifie qu’il n’y pas assez de soleil qui entre dans la cellule, pas assez de mètres carrés pour le prisonnier.
Orban ajoute que cette accusation est d’autant plus absurde que le travail est obligatoire pour les prisonniers, afin d’indemniser dans la mesure de possible la société durant leur incarcération, de sorte qu’ils sortent de leur cellule la journée, donc ils ont assez de lumière.

La Cour européenne a statué sur ces plaintes et maintenant nous devrions exécuter ce jugement et donner aux criminels de l’argent des honnêtes gens. 60% des indemnités iront sur les comptes des avocats.
Orban était si sidéré qu’il a demandé à la Commission une confirmation. Oui, tout est exact. Orban conclut que ce n’est qu’un business juridique comme un autre. Orban trouve si immoral que l’on puisse prendre l’argent durement gagné des honnêtes gens pour le donner aux criminels qu’il se dit prêt à se battre contre ce jugement et à affronter le Parlement européen. Ceux qui croient escroquer le gouvernement d’Orban escroquent le peuple hongrois. Néanmoins, pour gagner la bataille, Orban a décidé que le pays allait faire des efforts considérables pour se mettre aux normes (surface des cellules et fenêtres réglementaires) pour être irréprochable.

Orban  précise que les interprétations juridiques, à savoir que le trop peu de m2 et de lumière dans une cellule entrent dans la catégorie de la torture, sont des éléments sur lesquels la Hongrie ne peut pas agir (elle n’a pas la force pour cela). La Hongrie va se concentrer uniquement à protéger les citoyens contre les abus de ce complot ONG-avocats en évoquant des arguments moraux. Orban ajoute avec un soupir : « On ne sait plus sur quel planète on vit ! »

La suite de l’interview se trouve dans notre article : La Hongrie est accusée par les ONG et l’UE de «discrimination» et de «mauvais traitements».

Source (audio en hongrois) : https://hirado.hu/belfold/belpolitika/cikk/2020/01/31/elo-orban-viktor-interjut-ad-a-kossuth-radioban
Résumé Cenator

Un commentaire

  1. Posté par Anna le

    En Suisse on n’a même pas besoin de Soros pour faire la même chose. Des criminels viennent en Suisse, commettent des délits, subissent une peine plutôt clémente et à la fin peuvent même repartir avec un capital, grâce à des avocats qui se chargeront de demander des indemnités pour leurs conditions de détention. Et en plus le Tribunal Fédéral approuve et soutient !
    https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/tort-moral-22-000-francs-exdetenu/story/17723703
    https://www.tdg.ch/news/standard/tribunal-federal-donne-raison-detenu-champ-dollon/story/29563044

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