Belgique: la communauté juive d’Anvers ne sera plus protégée par l’armée

Environ 18.000 personnes de confession juive habitent dans la ville d'Anvers

La communauté juive d'Anvers ne bénéficiera plus d'une protection militaire dans le cadre du plan du nouveau gouvernement visant à réduire la présence de soldats dans les centres urbains, a rapporté vendredi le Jewish Telegraphic Agency (JTA).

[...]

Des milliers de soldats ont été déployés dans le pays à la suite des attentats de janvier 2015 à Paris qui ont visé la rédaction du journal Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher situé porte de Vincennes.

[...]

I24news.tv

Suède, des immigrés scandent: Juifs, souvenez-vous de Khaybar, l’armée de Mohammed va revenir

Suède: Suite à un coran brûlé, des immigrés menacent les Suédois juifs à Malmö.

« Khaybar, Khaybar, ô Juifs, l’armée de Mahomet va revenir.»

Ce cri de guerre fait référence à un massacre de Juifs dans la ville de Khaybar, dans le nord-ouest de l'Arabie, en 628 de notre ère.

Les manifestations ont largement dégénéré, plusieurs voitures ont été incendiées et au moins 10 personnes ont été arrêtées par les forces de sécurité.

La minuscule communauté israélite de Malmö (500 personnes sur plus de 300 000 habitants) a condamné les menaces, mais également le coran brûlé.

Il y avait eu plusieurs interpellations à la suite du coran brûlé, mais ici les forces de l'ordre ont laissé beugler la meute et ne sont intervenues qu'après avoir été attaquées par des jets de pierre et d’œufs.

Bien sûr, aucune réaction de la gauche, qui se précipite par ailleurs pour commenter tous les événements antimusulmans, ni aucune condamnation de la part des associations antiracistes ou musulmanes qui existent chez nous en abondance.

https://www.youtube.com/watch?v=Bdxp-KdTh-M

*****

rappel: Malmö (Suède) : Un garçon de 11 ans portant une croix a été frappé par un gang de jeunes musulmans

Heshmat Khalifa, administrateur de l’organisation caritative musulmane « Islamic Relief », démissionne après que la presse britannique a déterré ses posts Facebook qualifiant les juifs de « petits-enfants de singes et de porcs »

Le chef de la plus grande organisation caritative musulmane de Grande-Bretagne a déclaré qu’il lancerait plusieurs examens internes après que l’un des administrateurs du groupe humanitaire ait fait des commentaires antisémites sur les réseaux sociaux.

Dans des messages Facebook publiés en 2014 et 2015, Heshmat Khalifa, a qualifié le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de «fils souteneur des juifs» et a qualifié les autorités israéliennes de «petits-enfants de singes et de porcs».

Khalifa a démissionné de Islamic Relief Worldwide (IRW) mercredi après que l’organisme de bienfaisance ait été approché par le Times, qui a publié les articles dans leur intégralité vendredi .

[…]

The Gardian

via Fdesouche

Ce sont des membres de la communauté noire qui agressent des juifs à Brooklyn

Cenator : Cette vidéo de janvier 2020 fait suite à une flambée des agressions antisémites à Brooklyn, toutes commises par des membres de la communauté noire. Ami Horowitz est allé interroger des Noirs dans les rues de ce quartier pour leur demander pourquoi, à leur avis, des Noirs attaquaient des juifs.

Quelques réponses (pour autant qu’elles soient compréhensibles) :

Homme à lunettes et écouteurs :

— Je ne suis pas un raciste ni un antisémite, mais…

(A. H. : Quand quelqu’un commence par : ‘je ne suis pas antisémite, ce n’est jamais bon.)

… mais il semble qu’ils sont propriétaires de tous les bâtiments ici, ils possèdent tout et ne partagent rien. [Plus tard :] Je ne veux pas revenir à la Seconde Guerre mondiale, avec Hitler et tout ça, mais…

(A. H. : Quand on dit ‘Hitler’ et ‘mais’ dans la même phrase, ce n’est jamais bon.)

… mais il semble qu’ils possèdent tout et ils ne nous aident même pas.

Homme en noir, hilare : – Ils possèdent tout. Ils viennent ici, ils prennent la place, ils nous chassent.

Homme à bonnet rouge, ton docte, sans aucune empathie : – On sait que les juifs sont riches. – Vous pensez que c’est pour ça que les agressions ont lieu ? – C’est pour ça que les agressions ont eu lieu, oui.

Homme en veste rouge : – Ce n’est pas vrai.

Barbu en chapka : – (…) Ils contrôlent tous les jobs. (…)

Homme en noir avec sa femme :
– Ils prennent l’argent d’ici et l’envoient dans leur pays.
– Quel pays ? Ce n’est pas les USA ?
– Pas les USA.
– Vous pensez que les juifs ici ne sont pas vraiment des Américains ?
– Ils ne le sont pas.

Homme avec capuche à fourrure, à qui A. H. demande si les Noirs ont une raison d’agresser les juifs :
– Je ne dirais pas qu’ils ont une raison, mais c’est compréhensible : tout le monde nous exploite.

(A. H. : Ces interviews représentent l’opinion de la majorité des personnes interrogées, mais certainement pas la totalité.)

– Pourquoi attaque-t-on les juifs ? – À cause de la drogue !

******

Brooklyn était jadis un village juif, où les juifs d’Europe se sont installés en fuyant les persécutions européennes. Leurs spécialités culinaires, leurs boulangers, leurs orfèvres, leurs tailleurs, leurs médecins réputés faisaient venir des clients de toute la ville de New York.

L’écrasante majorité des juifs de New York venaient d’Europe de l’Est, où ils luttaient depuis des siècles pour échapper aux pogroms et pour pouvoir manger chaque jour à leur faim, vivant encore plus pauvrement que les chrétiens de leur entourage.
Non, ce n’étaient pas des juifs bourrés d’argent comme dans les clichés, mais des gens travailleurs, qui s’efforçaient de donner une bonne éducation à leurs enfants. Certains sont devenus riches : avec un sens développé du commerce, conjugué avec une vie saine et suivant les prescriptions bibliques, la prospérité était parfois au bout du chemin.

Et voilà que les Noirs américains, dont la majorité ont débarqué aux États-Unis après l’abolition de l’esclavage, s’en prennent maintenant à ceux dont les ancêtres ont bâti Brooklyn, les tabassant dans la rue s’ils portent des signes extérieurs du judaïsme. Ces Noirs cultivent une haine remplie de ressentiment, et osent prétendre que ce sont les juifs qui les empêchent d’être riches et de vivre comme ils le souhaiteraient.

Mais si c’est à ce degré de racisme que certains membres de cette communauté en sont arrivés, c’est bien la faute aux gauchistes qui leur bourrent le crâne via les télévisions de gauche et l’internet, en leur inculquant que tous leurs problèmes proviennent du fait qu’ils sont victimes d’injustices systémiques, et qu’ils ont le droit  de revendiquer des réparations perpétuelles, de se comporter comme des gens au-dessus des lois (en commençant par les revendications de discrimination positive, puis, si l’occasion se présente, en pillant et en tabassant des innocents dans la rue...).

Désormais, avec la canonisation de Saint Floyd, c’est de l’acquis : la religion de l’antiracisme les protège de toute critique.

Aujourd’hui, des Blancs, dont beaucoup de gauchistes, leur embrassent les chaussures, implorent leur pardon, mais pas ces juifs-là ! Ces juifs-là, qui ne sont pas de gauche, gardent leur conception biblique du péché originel, contrairement à la nouvelle religion antiraciste, pour laquelle c’est le fait d’être Blanc qui constitue le péché originel.

****

Un homme noir, armé d’une machette, a frappé plusieurs juifs pendant la fête de Hanoukka à New York

Publié par Jean-Patrick Grumberg le 29 décembre 2019

Plusieurs personnes ont été blessées, dont une gravement, samedi soir, lors d’une attaque à l’arme blanche dans la synagogue du rabbin Rottenburg, située dans le quartier de Forshay à Monsey.

Cinq victimes, une dans un état critique. L’agresseur est un homme noir de grande taille. Il s’est enfui dans une Nissan Centra immatriculée HPT 5747, et a été rattrapé et appréhendé dans la 32e rue. Il n’était pas connu de la police.

Motti Seligson, directeur média pour Chabad.org, a déclaré que des fidèles, des hassidim, étaient réunis pour une fête de Hanoukka et a donné plusieurs détails du drame.

 » Un homme noir est entré dans la synagogue et a sorti une machette, puis il a enlevé son couvercle et a commencé à frapper les gens.

[...]

Yossi Gestetner, un témoin, a déclaré à ABC News :

 » Vers 9 h 50, un appel est arrivé aux urgences locales disant que plusieurs personnes avaient été poignardées chez le rabbin.

Il s’avère que cinq personnes ont été poignardées. Les plus graves, semble-t-il, ont été poignardées au moins cinq ou six fois. »

Cette attaque fait suite à une recrudescence des attaques antisémites commises par des noirs à New York et dans le New Jersey pendant la fête de Hanoukk

[...]

Au cours de la semaine dernière, depuis le début de la fête juive, des juifs orthodoxes à Brooklyn et à Manhattan ont été attaqués au cours de multiples incidents, où ils ont été frappés à coups de poing, de pied ou d’objets, ce qui a déclenché un renforcement de la sécurité dans les communautés juives.

Montée des attaques antisémites par des Noirs

Les attaques violentes contre les juifs, aux Etats-Unis, viennent essentiellement des néo-nazis et des noirs. Lorsque les noirs sont responsables, les médias font silence ou presque parce qu’ils n’ont aucun gain politique à en tirer, c’est même l’inverse. Lorsque ce sont les néo-nazis ou les blancs suprémacistes, là ils se déchaînent, ils blâment le président Trump, et ressortent les cartes du racisme.

Les médias veulent nous obliger à cacher l’antisémitisme noir sous l’appellation « antisémitisme global » qui, comme ils le précisent, est motivé par les suprématistes blancs.

Mais ce n’est pas vrai.

Il existe au moins quatre grands types d’antisémitisme qui s’attaquent activement aux Juifs aujourd’hui :

  1. Le nationalisme blanc et les néo-nazis.
  2. l’antisémitisme arabo-musulman,
  3. l’antisémitisme de gauche (qui se déguise en antisionisme) et
  4. l’antisémitisme noir.
  • Ils ont tous des méthodologies différentes et des philosophies différentes.
  • On ne peut pas les combattre comme s’ils étaient la même chose.
  • On ne peut certainement pas les combattre si l’on ne veut regarder que l’un des quatre, celui des néo-nazis.
  • On ne peut certainement pas lutter efficacement si les médias forcent le public à ignorer celui des noirs et de la gauche.
  • Les mettre tous dans le même panier est une façon de les minimiser, et de s’assurer que rien ne changera.

Ignorer les différentes sortes d’antisémitisme– l’Europe connaît principalement celui venant des musulmans et de la gauche mais ne veut voir que celui venant de l’extrême-droite– c’est la certitude que le problème ne sera pas abordé, encore moins traité, encore moins réglé.

Pour contribuer à Dreuz.info en utilisant votre carte de crédit sans vous inscrire à Paypal, cliquez sur ce lien Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info

 

Macron utilise les juifs pour justifier son inaction sur le communautarisme


Emmanuel Macron a inauguré à Paris le nouveau Centre européen du judaïsme (CEJ), vaste édifice culturel et religieux dans le 17e arrondissement. Barbara Lefebvre analyse le discours du président et dénonce une instrumentalisation qui fait le jeu de sa politique communautariste.

Le discours d’Emmanuel Macron lors de l’inauguration du Centre Européen du Judaïsme (CEJ) le 29 octobre dernier aura coché toutes les cases de l’exposé d’un président à « ses braves citoyens juifs ». Il témoigne néanmoins de l’impasse dans laquelle nous sommes collectivement tant ce discours révèle un décalage historique que le président, les élites qu’il incarne – dont notamment les notables juifs présents ce soir-là – ne semblent pas mesurer. Ces paroles sont vides de sens du point de vue politique car la République qui les prononce n’est plus la même : la République n’est plus ni indivisible ni la représentante d’un corps national tel que Renan l’avait défini. Cette République postmoderne et multiculturelle, n’est plus qu’un régime politique, une carcasse institutionnelle encore fonctionnelle (merci Debré, merci de Gaulle), mais la nation est décharnée. La puissance publique postmoderne est une sorte de Léviathan expert-comptable, un gestionnaire et non un stratège. Elle n’a plus de pouvoirs politiques majeurs les ayant, depuis un demi-siècle, un à un délégué à une puissance supranationale, qui à l’Etat maastrichtien, qui à l’OTAN, qui aux marchés financiers (dont nous sommes l’otage du fait de notre niveau d’endettement), qui aux entreprises transnationales dévouées à la civilisation des machines globale. A quoi sert l’Etat républicain sinon à maintenir une illusion d’union nationale à coups de grands discours ?

Macron joue la partition communautaire…

Nos autorités sont dans une forme de dissonance cognitive qui accentue les tensions du corps social. Elles tiennent aujourd’hui un discours républicain hérité du passé à un pays fracturé qui souffre de ne plus se reconnaître comme nation. Elles jouent le jeu de la partition communautaire tout en la dénonçant : pur cynisme politique. Conscient que l’une de ces « communautés », nouvellement implantée, manifeste dans ses marges extrémistes des velléités de sécession et menace l’ensemble d’un édifice social déjà fragilisé, l’Etat a fait le choix assumé depuis la présidence Sarkozy (qui partage avec le président Macron le même tropisme anglosaxon) de saucissonner la nation en parts de marché communautaire. La tyrannie des minorités de toutes engeances est en train d’instaurer un régime autoritaire, et cela commence par la révision du vocabulaire public autorisé et par une écriture falsifiée du réel. Je ne parlerai pas ici de déni comme cela est fait régulièrement car je ne crois pas à un mécanisme inconscient de ce reformatage de nos représentations sociales et culturelles par la doxa diversitaire.

Les Juifs servent à cet égard de parfait outil de falsification du réel : le régime de terreur dans lequel ils vivent depuis vingt ans dans les « territoires perdus de la République » serait exagéré et ceux qui comme les auteurs de l’ouvrage précité le décrivent ne sont au fond que des racistes antimusulmans. Le procès contre Georges Bensoussan aura démontré la haine à l’égard de l’auteur-coordinateur des Territoires perdus de la République et surtout l’historien de Juifs en pays arabes. Le grand déracinement. Ce qu’ont vécu les Français juifs dans les banlieues islamisées et racaillisées n’existerait que sous la forme de regrettables incidents anecdotiques, à l’instar de ce qu’ils vécurent dans les pays arabes en termes de soumission pluriséculaire et d’humiliation institutionnalisée, motivées par un antijudaïsme inscrit au cœur même de la littérature islamique (Coran, hadiths, fatwas etc.). Emmanuel Macron l’a d’ailleurs démontré le 29 octobre : pas un mot sur la nature, le visage de « l’antisémitisme contemporain » (sic) subi par les Français juifs dans « ces quartiers perdus » (sic). Quand il évoque les victimes d’attentats antijuifs d’Ilan Halimi à Mireille Knoll (oubliant au passage Sébastien Sellam), il se garde d’identifier le profil commun des tueurs. A croire que ces douze victimes ont été ciblées et assassinées par des soldats de Dark Vador, mus par des forces obscures. Rappelons-lui de qui il s’agissait : des criminels justifiant leurs actes en invoquant l’islam (dévoyé ou non, ce n’est pas l’affaire de la victime qui y a laissé la vie, ni de ceux qui doivent vivre avec cette absence).

… et la comédie!

Emmanuel Macron a-t-il estimé que parce qu’il s’exprimait devant des juifs il n’était pas utile d’identifier explicitement l’idéologie commune à leurs bourreaux ? On peut en douter puisque quelques minutes plus tard il fut plus explicite sur la vraie menace qui pèserait sur les Français juifs, et là nous n’étions plus dans le déni ou le non-dit, mais dans le mensonge politique. Après avoir salué « l’acte de résistance et de confiance dans la France » (sic) que représentait la construction du CEJ, le président prit un de ces airs graves légèrement surjoué qu’il utilise avant de prononcer une sentence : « l’histoire revient avec son pas lourd, et la bête quaternaire se réavance pour nous menacer ». Nous y revoila, l’acte 2 du quinquennat est aussi la Saison 2 du feuilleton à succès « Le retour de la bête immonde ». Convoquer la peste brune, les heures sombres de notre histoire pour évoquer la menace subie par les juifs vivant en France relève de l’insulte historique, mémorielle, politique. Et le président Macron d’enfoncer le clou en évoquant l’attaque antisémite en Allemagne du 9 octobre pour la comparer à ce qui se passe en France. Quel juif, quelle synagogue, quel magasin casher, quelle école privée juive, ont été ciblés par un terroriste d’extrême-droite en France ? La réponse est simple : aucun. Cela ne signifie pas que l’antisémitisme d’extrême-droite n’existe plus, mais ce qui est certain c’est que ce n’est pas lui qui terrorise, fait déménager voire tue des Français juifs. Au passage, j’aimerais savoir qui dans la salle du CEJ connaissait le roman de Renée Massip La bête quaternaire publié en 1963 auquel fit allusion le président ! Ce livre sur une femme engagée dans la Résistance pendant l’Occupation n’a laissé une trace majeure ni dans la littérature, ni dans la mémoire collective ; mais cela permit au président d’accroitre son champ lexical de « bête immonde ».

Lorsque le président Macron fit une seule allusion à la relation entre juifs et musulmans, il nous transporta à Cordoue au 9ème siècle ! Il eut alors ce raccourci saisissant : « malgré leur statut de dhimmi les juifs ont rayonné ». Ah ces juifs, ils ont de la ressource quand même… Le président nous dit en sous-titre que malgré le statut de sujets soumis et discriminés par leurs maîtres musulmans, cela n’empêcha pas les juifs d’exister et de briller dans les arts, la médecine, la philosophie. Finalement de quoi se plaint-on ? Est-ce là un de ces énièmes anachronismes historiques macroniens pour dire aux Français juifs de 2019 qu’accepter de se soumettre à l’islam politique majoritaire dans tel ou tel quartier, ce n’est finalement pas si terrible au regard du destin juif vu par la grande Histoire ? Mais Emmanuel Macron semble ignorer que seule une infime minorité de juifs proches du pouvoir musulman médiéval était épargnée par les conséquences de l’infamie et put « rayonner » ; d’ailleurs la plupart des grands sages du judaïsme andalou eurent des vies faites d’instabilité, d’exil, de peur. L’immense majorité des juifs n’eut pas l’occasion de « rayonner », elle était enfermée dans un quartier dédié qui inspirera le ghetto italien, portait des signes distinctifs qui inspireront la rouelle dans l’Occident chrétien, payait des impôts supplémentaires. La discrimination institutionnalisée en islam – et la ségrégation de facto qu’elle imposa partout aux minorités religieuses – a été une source d’inspiration pour la Chrétienté médiévale, et non l’inverse. Mais certains mythes sont apparemment impossibles à décrypter tant ils servent à maintenir notre actuel rêverie sur le « vivre ensemble ». Les juifs du monde arabe ne furent pas plus heureux sous le joug de théocraties islamiques successives que sous le joug des monarchies chrétiennes, où les périodes de tranquillité succédaient à celles de persécutions. Les Français juifs qui vivent dans une démocratie dont ils respectent les lois, les valeurs, le destin national, n’ont pas à accepter qu’on minimise la réalité de leur sort actuel en le comparant à celui, mystifié, de leurs lointains ancêtres vivant dans des régimes théocratiques.

L’armée en dernier recours?

Les avanies de l’histoire ont toujours frappé en premier lieu les juifs les plus modestes ; ceux qui n’avaient ni les moyens de fuir, ni ceux de se protéger de la fureur du maître. Une part importante de « la communauté juive » de France a vécu des années 1950 à la fin des années 1990 dans les banlieues ou les quartiers populaires des grandes métropoles, ils étaient des travailleurs de la classe ouvrière et surtout de la petite classe moyenne celle des commerçants et artisans, souvent fraichement débarqués d’Afrique du nord mais aussi descendants d’immigrés d’Europe de l’est, les premiers plus pratiquants que les seconds. En 2019, ce judaïsme de banlieue n’existe plus que sous une forme résiduelle, souvent dans un entre-soi religieux puisque ce type de collectif sert de garantie sécuritaire aux individus. L’esprit du dhimmi a ressurgi, on accepte de vivre enfermés dans des synagogues sous vidéo surveillance en prétendant que tout va bien puisqu’ « ils nous laissent tranquilles tant qu’on reste entre nous ». C’est en effet le rêve des islamistes et l’aubaine des dealers : chacun chez soi, nous gardons le territoire ; nos femmes, nos enfants ne se mélangent pas. Effet d’aubaine aussi pour certaines boutiques juives orthodoxes qui gèrent la paix froide avec les islamistes locaux. Ainsi les écoles privées juives notamment hors contrat ont-elles connu un essor phénoménal sur les deux décennies écoulées, l’Education nationale ayant renoncé à protéger les élèves de la racaille, qui pourrit aussi la vie de la majorité silencieuse qui n’a nulle part où fuir. Nous en avons raconté le quotidien dans Les territoires perdus de la République en 2002, pas un mot n’est à retirer de nos témoignages. Tout cela révélait que la République, la nation était en perdition depuis les années 1990, qu’il fallait agir pour punir, traquer les islamistes et les mafieux de ces territoires quand ils étaient encore assez minoritaires. Aujourd’hui en 2019, tout le monde sait qu’il faudrait a minima l’armée pour que la République y reprenne pieds. Et tout le monde sait que le courage politique n’est pas là pour un tel rétablissement de l’ordre public. On se donne des grands airs de défenseurs de la République en éborgnant des Gilets jaunes tandis qu’on laisse la pire des gangrènes se développer sous nos yeux grands fermés, pour reprendre le titre de l’ouvrage de Michèle Tribalat.

Les Français juifs « d’en bas », ceux du « judaïsme périphérique » comme existe une France périphérique, étaient au front, eux, avec leurs concitoyens condamnés économiquement à demeurer dans ces quartiers en sécession. Les « juifs d’en haut » ont mis du temps à se rendre compte de la calamité. Quand les Juifs, de milieu modeste notamment, quittent ou envisagent de quitter (40% selon une enquête Ifop) leur terre natale – hors temps de guerre – c’est le signe que le pays va mal. A l’image de certains mammifères qui fuient leur zone d’habitat avant une catastrophe naturelle, les juifs ont acquis par l’habitude de l’histoire la capacité à sentir venir le tsunami qui va les emporter, avant de saisir la société toute entière. Il aura en effet fallu le 7 janvier 2015 puis le 13 novembre pour que les Français comprennent qui était leur ennemi : l’islam politique – et son expression en actes, le djihadisme – est la pire menace que la France ait connue depuis quatre-vingts ans. Les Français juifs qui alertent depuis plus de deux décennies ne sont ni des racistes anti-arabes, ni des obsessionnels de la persécution, ce sont des citoyens soucieux de défendre leur pays, la France que leurs aïeuls avaient choisi et leur ont appris à aimer, parfois passionnément. Quand leurs alertes ne sont pas entendues par souci de la bien-pensance, ces juifs-là sont traités de pompiers-pyromanes, accusés de « faire le jeu de ». L’auteur de ces lignes s’est même vu qualifiée par des soi-disant défenseurs de la République « d’agent de la tenaille identitaire ».

Stratagème écœurant

Voici au moins quatre décennies que les Français juifs sont devenus la variable d’ajustement dont abuse le discours étatique pour promouvoir le « vivre ensemble » et se désoler tout à la fois de son échec ! La puissance publique utilise l’argument de l’exemplarité du modèle juif d’intégration pour dissimuler son échec à intégrer des vagues migratoires récentes au nom du multiculturalisme et du droit à la différence. Cette façon de détourner l’attention du problème réel  pour servir un discours politicien est banal en soi. Mais on est en droit d’être écœuré de voir ce stratagème utiliser en s’appuyant sur l’histoire de l’extermination des Juifs d’Europe et la mémoire de ses victimes, qui plus est avec le concours zélés d’institutionnels juifs prétendument représentatifs.

Cette instrumentalisation de l’histoire de la Shoah ne date pas d’hier, la fondation même de SOS Racisme repose sur ce récit universalisant du « martyre juif » qu’on peut utiliser à toutes les sauces antiracistes puisque cette histoire a été au préalable parfaitement dépolitisée, décontextualisée, finalement déjudaïsée. Pas étonnant donc que le CCIF et autres collectifs de « mamans voilées » privées de sorties scolaires, osent se comparer « aux juifs des années 30 » comme en ont témoigné plusieurs dessins infâmes sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. Si Emmanuel Macron n’est pas l’inventeur de cette instrumentalisation, il l’a poussée ces trois dernières années à des extrémités insupportables. Quelques exemples significatifs : pendant la campagne sa directrice de la communication Sibeth Ndiaye évoquait le « copyright » des juifs sur le mot crime contre l’humanité, puis surtout le 30 avril 2017 lors de l’entre-deux tours des présidentielles la mise en scène au Mémorial de la Shoah (avec les responsables communautaires en arrière-plan) constitua une véritable instruction du « vote » de la communauté en agitant le spectre lepéniste comme si Hitler était ressuscité. Cérémonial répété en compagnie de Richard Ferrand et Gérard Larcher le 19 février dernier après une série d’actes antisémites (croix gammées apposées dans divers lieux, arbre planté en mémoire d’Ilan Halimi arraché). Et toujours le même discours vague : la hausse des faits antisémites est avérée mais n’est imputable à aucune idéologie sinon, comprend-on à demi-mot, au « repli nationaliste », « aux extrêmes qui nourrissent la peur de l’autre ». L’islamisme n’a rien à voir dans tout cela, c’est « la bête immonde quaternaire » qu’on-vous-dit !

Tout cela se fit avec le soutien inconditionnel d’une majorité des élites et notables juifs, certains à la tête d’institutions, d’autres accompagnant l’ascension et le pouvoir macronien avec dévotion. Ainsi le CRIF ne recula ni devant l’insulte à l’intelligence civique de ses coreligionnaires, ni devant le principe de neutralité politique auquel il devrait s’astreindre, en achetant une pleine page du Figaro le 23 mai 2019 pendant la campagne des Européennes. Une poignée d’individus auto-proclamés représentants de chacun des citoyens Français juifs ont décidé qu’il fallait adresser une consigne de vote, tel Tocqueville emmenant « ses paysans normands » voter en avril 1848 : « Les communautés juives d’Europe ont payé un lourd tribut à ces replis nationalistes et identitaires. Elles ne peuvent pas rester indifférentes à ce qui se jouera dans les urnes. Le 26 mai il faudra écarter les listes extrémistes et populistes (de droite comme de gauche) qui veulent porter atteinte aux droits de l’Homme, aux libertés publiques, à la liberté religieuse et fraient avec le négationnisme, l’antisémitisme ou l’antisionisme. Le 26 mai prochain, votez et faites voter pour les listes qui défendent les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux ! ». Quelle est la légitimité du CRIF pour formuler de telles instructions, de telles analyses politiques ? Est-ce le mandat pour lequel ses dirigeants ont été élus ?

Ces juifs « d’en haut » qui desservent la bonne cause

Ces « juifs d’en haut » (voire « très haut ») portent préjudice aux Français juifs et sont les fossoyeurs du judaïsme français depuis plus de trente ans. Ils exploitent une rente morale qui leur permet d’obtenir, conserver, voire transmettre des postes souvent lucratifs sur le dos de la communauté juive dont le nombre va diminuant, dont les ressources tant morales que financières s’épuisent. A cet égard, on peut s’interroger sur l’utilité d’endetter (7 millions d’euros) lourdement les institutions juives pour construire un Centre Européen du Judaïsme à Paris où d’autres lieux existent déjà et suffisent à satisfaire la demande culturelle juive, qui elle aussi va en diminuant tragiquement à l’image de la démographie juive française : le Centre Rachi, le Centre Fleg, le MAHJ, le Centre communautaire La Fayette notamment ne suffisent-ils pas ? A moins que le CEJ n’ait d’intérêt que pour sa synagogue ; pourtant à Paris elles ne sont vraiment pleines qu’une fois par an, à Kippour. Pourquoi en fallait-il encore une nouvelle de 600 places ?

Le CEJ, comme le discours présidentiel qui l’a inauguré, apparaît non pas comme un outil redonnant de l’élan à ce judaïsme français qui fut autrefois intellectuellement brillant, il est au contraire comme un adieu à la France. L’adieu à l’Ecole d’Orsay, aux Colloques organisés à partir de 1957 où les esprits puissants de Léon Ashkenazi, André Neher, Emmanuel Levinas, Vladimir Jankélévitch, Albert Memmi, Raymond Aron, entre autres, se firent entendre pour former cette intelligence collective lumineuse aujourd’hui évanouie dans l’individualisme consumériste et le grand-embourgeoisement d’une poignée de notables sans envergure intellectuelle, ni spirituelle. Quand Ashkenazi-Manitou et Neher cherchaient à éclairer les Français juifs à la lumière des maîtres du judaïsme, les notables cherchent aujourd’hui à briller dans l’ombre du monarque, sous les ors d’une République expirante. Quand Levinas et Benjamin Gross aidaient les Français juifs à mieux comprendre le monde à la lumière de la philosophie et de la pensée juive, le grand rabbin de France aujourd’hui invite le dirigeant wahhabite Mohamed al-Issa de la Ligue islamique mondiale en pèlerinage Auschwitz (que ne l’invite-t-il à prier avec lui sur le Mont du Temple s’il s’agit de dialogue interreligieux ?). Le judaïsme français s’est expatrié en Israël au cours des vingt dernières années, de là-bas les successeurs des maîtres cités ici essaient encore de le faire briller, mais tout le monde a conscience que ce sont ses derniers feux. Ceux des Français juifs qui regardent le réel en face ont  compris que si leur pays, la France, ne prend pas son destin national en main, cette magnifique patrie s’éteindra aussi.

Source:

Abattage rituel en France : les animaux pourront être abattus sans étourdissement préalable

La requête de l’association Oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA) du 18 septembre 2019, voulant imposer l’étourdissement lors de l’abattage rituel en France, a été rejetée par le Conseil d’Etat au début du mois d’octobre (Lien vers la décision). L’institution publique a débouté l’OABA en estimant que « la réglementation nationale sur l’abattage rituel qui n’impose pas l’étourdissement préalable des animaux ne méconnaît ni le droit européen ni l’interdiction d’exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques ». La requête de l’association Oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs a donc été rejetée.

 

 

L’association demandait que soit imposé l’étourdissement des bovins, “soit un étourdissement immédiatement après la jugulation, soit un étourdissement réversible préalable à la jugulation, sous réserve dans ce dernier cas d’une validation préalable des techniques”, et que le ministre de l’Agriculture soit contraint d’appliquer la décision une fois prise par le Conseil d’Etat. Source :  Oumma Dalloz actualité.

Pour rappel : L’abattage rituel des animaux en France fait l’objet d’une série de dérogations prévues par le droit de l’Union européenne, autorisant l’abattage des animaux de boucherie conformément aux rites religieux (islam et judaïsme). La principale dérogation consiste en la possibilité d’égorger l’animal encore conscient quand  le droit commun exige un étourdissement préalable, pour autant que l’abattage soit effectué dans un abattoir.


A revoir, notre Zoom avec Alain de Peretti, président de l’association Vigilance Halal présente l’actualité de son association et notamment les combats judiciaires menés contre l’abattage rituel islamique.

 

 

Tvlibertes.com

Melbourne : un élève juif forcé d’embrasser les chaussures d’un camarade musulman

Un élève juif de 12 ans a été forcé de s’agenouiller et d’embrasser les chaussures d’un camarade de classe musulman, tandis qu’un garçon de cinq ans aurait été traité de « cafard juif » et harcelé à maintes reprises dans les toilettes de l’école par ses jeunes camarades.

Les deux garçons, dont les parents ont demandé à garder l’anonymat, ont depuis quitté les écoles où les incidents se sont produits. Le garçon de cinq ans est actuellement scolarisé à la maison.

L’élève de 12 ans a été filmé et photographié en train d’embrasser les chaussures d’un autre étudiant sous la menace. Les images ont été partagées sur les réseaux sociaux.

Aucune mesure disciplinaire n’a été prise à l’encontre du groupe de garçons impliqués dans l’incident.

La mère se déclare profondément déçue par la réponse du Cheltenham Secondary College et du Département de l’Education.

[…]

La mère du garçon de cinq ans a déclaré que son fils avait été la cible de railleries et de moqueries répétées au sujet de son pénis circoncis, à un point tel qu’il a commencé à se faire pipi dessus en classe plutôt que d’aller aux toilettes.

Les railleries – qui, selon le département de l’éducation, n’ont pas pu être corroborées parce qu’elles n’ont pas été entendues par les enseignants – ont conduit l’école à fournir temporairement des toilettes séparées pour le garçon comme « plan de sécurité », bien que cette stratégie ait échoué dès le deuxième jour.

La mère a affirmé que l’un des aspects les plus troublants des insultes proférées par les autres enfants était la façon dont elles reflétaient le langage antisémite de l’Holocauste. « Des termes comme ‘sale Juif’ et ‘cafard juif » sont des clichés » a-t-elle déclaré.

« J’ai grandi avec des survivants de l’Holocauste. J’allais à la synagogue avec mon oncle qui était un survivant de l’Holocauste. C’était les mots avec lesquels on se moquait de lui quand il avait cinq ans. »

[…]

Theage.com.au

Pendant que Leuthard exige des Suisses “qu’ils soient ouverts et restent humbles”, le 24 Heures fait l’apologie de l’identité juive.

Un article à comparer avec le traitement réservé aux Suisses lors du 1er Août et avec le texte du même 24 Heures sur les identitaires, qualifiés d'extrémistes par cette presse bien-pensante.

Cette femme a évidemment le droit de retrouver les siens et d'être fière de ce qu'elle est. Tout le monde l'aura compris, le grief ne se trouve pas là.

Cette dame peut rejoindre un pays qui lui ressemble, où les siens gardent leur histoire et leurs rites, où chaque élément se trouve à sa place, tel un point de repère dans le temps et l'espace, le sentiment d'être chez soi sans jamais devoir se justifier : ce qui est impensable pour un Européen! Jamais nos médias ne défendraient un tel point de vue s'il s'agissait d'un Helvète.

La même attitude serait  définie comme étant un repli sur soi coupable, de la xénophobie... si notre population en faisait de même. Or c'est un droit que chaque peuple doit posséder, celui d'être avec les siens sans qu'aucune pression ne s'exerce.

Que cela soit durant la guerre des Balkans ou avec les migrants qui déferlent actuellement, les Suisses n'ont tout simplement pas droit à la parole. Leur démocratie est prise à la gorge par des socialistes qui invoquent l'urgence humanitaire pour nous imposer ce que nous ne voulons pas. Le droit à l'autodétermination issu de la première Guerre Mondiale pour éviter tout nouveau conflit est tout simplement jeté aux orties.

Petit rappel: nous, nous n'avons pas de "pays de rechange". Nous devons nous battre pour garder notre pays et nos traditions.

 

**********

 

Jeune Lausannoise, Mikhal a décidé d’être au plus près de sa culture juive en partant s’installer à Jérusalem.

Aspiration identitaire

«Je pense aussi aux fêtes juives qu’on fêtait en famille et au sein de la communauté. Mais ce n’est qu’en vivant en Israël que j’ai ressenti toute l’émotion qui va avec. Les préparatifs, les décorations dans les rues, jusqu’aux actions dans les supermarchés pour les spécialités traditionnelles, tout cela donne l’impression de faire partie de quelque chose de plus grand.»

«Dans l’éducation que j'ai reçue, transmettre la culture juive à ses enfants est essentiel. Pour cela, il faut trouver quelqu’un qui y accorde au moins la même importance.

24 Heures

 

Rappels :

Lausanne: Pierre-Antoine Hildbrand, municipal de la Sécurité, banalise la présence des dealers africains.

Alain Berset : « Cette équipe de football multiculturelle représente la Suisse. »

Vaud. Pascal Gemperli, suisse converti à l’islam. « Il faut se rappeler que l’islam fait partie de la Suisse »

Suisse multiculturelle : Abu Wael al-Swissri, d’origine bosnienne, s’est radicalisé à la mosquée de Lausanne

Suisse multiculturelle: L’ « imam suisse » évoquait un attentat pire qu’en 2015

Simonetta Sommaruga: « La Suisse sera toujours plus multiculturelle »

Danemark : un imam inculpé pour avoir appelé au meurtre des juifs (Vidéo)

Un imam danois a été inculpé pour avoir appelé au meurtre des juifs dans un prêche publié sur les réseaux sociaux, une première dans le pays nordique, a annoncé aujourd'hui le parquet à Copenhague. L'imam Mundhir Abdallah officie à la mosquée Masjid Al-Faruq dans le quartier de Nørrebro à Copenhague, déjà pointée du doigt par le passé dans la presse danoise pour sa proximité présumée avec des courants de l'islam radical.

Lors de la prière du vendredi 31 mars, l'imam a cité un hadith (parole du prophète Mahomet) édictant que "le jour du jugement ne viendra que lorsque les musulmans combattront et tueront les juifs". "Les juifs se cacheront derrière des rochers et des arbres mais les arbres et les rochers diront: 'Oh musulman, oh serviteur d'Allah, il y a un juif derrière moi, viens le tuer'", a poursuivi l'imam. Son prêche a été traduit de l'arabe en anglais par l'institut américain Middle East Media Research Institute (MEMRI), à partir d'une vidéo diffusée sur YouTube.

 

 

C'est la première fois qu'une procédure de cette nature est engagée au Danemark depuis l'entrée en vigueur en janvier 2017 d'une disposition pénale punissant l'appel à la haine et au meurtre dans l'exercice de la religion. "Il a toujours été illégal d'appeler au meurtre d'un groupe ethnique mais nous avons maintenant une loi ciblant spécifiquement les prêcheurs de haine", a commenté la magistrate du parquet Eva Rønne dans un communiqué. La date du procès de l'imam, qui sera également jugé pour racisme, n'a pas été arrêtée. Il encourt jusqu'à trois ans de prison.

(...)

Source Le Figaro / RTL

Vienne : trois Juifs portant la kippa et une femme agressés dans la rue, un homme d’origine turque arrêté

Un homme d’origine turque a agressé trois Juifs et une femme dans une rue de Vienne où de nombreux Juifs vivent et travaillent.

L’incident s’est produit peu avant midi jeudi devant un restaurant casher.

L’agresseur, un Autrichien sans emploi de 24 ans ayant des origines turques, a été identifié sous le nom de Burkay S.

 

 

Il aurait attaqué trois hommes devant un restaurant juif. Tous les trois portaient une kippa et l’un portait des inscriptions en hébreu sur ses vêtements.

Le suspect a été arrêté dans une station de métro à proximité. Aucun des hommes qu’il a battus n’a subi de graves blessures. Avant d’agresser les hommes juifs, il a également frappé une femme dans la rue.

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a déclaré sur Twitter "qu'un possible mobile antisémite est actuellement examiné par les autorités compétentes". Il a remercié la police d’avoir appréhendé le suspect.

JTA

Krone.at

20 Min.ch

Après avoir accueilli des centaines de milliers de musulmans, Merkel condamne la remontée de l’antisémitisme en Allemagne

En cette journée internationale de commémoration de l'Holocauste, la chancelière allemande Angela Merkel a condamné la résurgence de l'antisémitisme en Allemagne, qualifiant de « honte » la nécessité de continuer à faire protéger les bâtiments juifs.

C'est inconcevable et cela constitue une honte de voir qu'aucun établissement juif ne peut exister sans protection policière, qu'il s'agisse d'une école, d'un jardin d'enfants ou d'une synagogue.

Angela Merkel, chancelière d'Allemagne

La chancelière en a profité pour réitérer son soutien à la création d’un poste de commissaire à l’antisémitisme dans le prochain gouvernement, si son parti parvient à s’entendre avec les sociaux-démocrates.

Les autorités allemandes sont préoccupées par les signes d’une montée de l’antisémitisme dans les milieux d’extrême droite et chez certains immigrants de pays musulmans.

Une récente manifestation en protestation contre la volonté des États-Unis de transférer leur ambassade à Jérusalem a suscité de fortes réactions en Allemagne en raison des drapeaux israéliens qui y ont été brûlés.

(...)

Source et article complet

Jérusalem: Les musulmans et les juifs sont stupides

Par Sami Aldeeb

Je ne reconnais ni l’État d’Israël ni l’État de Palestine parce que ce sont deux États racistes. À mon avis, Jérusalem est la capitale de l’État unique de la Méditerrannée à la rivière du Jourdain.

Si tu te querelles avec ton frère, essaieras-tu de diviser ta mère en deux morceaux?

Cette analogie s’applique à toute la Palestine – appellez-la comme vous le voudriez – et en particulier à la ville de Jérusalem.

Ceux qui s’intéressent à la pensée juive et islamique voient qu’ils sont les deux facettes de la même monnaie. Les Juifs considèrent les frontières d’Israël depuis l’Euphrate jusqu’au Nil, et ils considèrent les non-juifs comme impurs. Certains parmi eux rejettent la présence de non-juifs à Jérusalem, et même dans ce qu’ils appellent le grand Israël en tant que citoyens ayant les mêmes droits. C’est le secret de l’absence d’une constitution pour l’État d’Israël, parce que les Juifs seraient obligés de mettre un article affirmant le principe de l’égalité sans discrimination sur la base de la religion.

Les musulmans rejettent également le principe de la pleine citoyenneté et, quand ils le peuvent, ils appliquent ce qui est énoncé dans le Coran, la Sunna de Mahomet et les livres juridiques reconnus. C’est ce qu’a fait Daesh. La loi islamique donne à ceux qui ne font pas partie des Gens du Livre le choix entre l’Islam ou l’épée avec le rapt des femmes et l’esclavage. Quant aux Gens du Livre, ils ont le choix entre l’Islam, le paiement du tribut en état d’humiliation et l’épée avec le rapt des femmes et l’esclavage. Ils sont appelés ahl dhimma (gens protégés). Les gens protégés ne sont pas traités comme des citoyens, mais leurs droits sont diminués dans divers domaines. Les pays arabes et musulmans n’acceptent pas le principe de la liberté religieuse, tel que stipulé à l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme: «Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites”.

Les musulmans ne sont pas satisfaits d’un État depuis l’Euphrate jusqu’au Nil, mais ils veulent soumettre le monde entier à l’islam, y compris l’occupation de Rome … selon les déclarations de beaucoup de leurs cheikhs et ce qui est indiqué dans leurs livres juridiques reconnus. Ils considèrent les non-musulmans comme impurs selon le texte du Coran (9:28), et ils n’ont pas le droit d’aller à La Mecque ou à Médine.

Nous sommes donc devant le système de dhimma (protection) des deux parties:
– La partie juive qui porte atteinte aux droits des non-juifs. 
– La partie musulmane qui porte atteinte aux droits des non-musulmans.

La seule solution à mon avis est l’établissement d’un État citoyen qui inclut la terre entre de la Méditerrannée à la rivière du Jourdain, en plus de la Jordanie, du Liban et de la Syrie, avec des droits égaux pour tous, quelle que soit leur religion, avec pour capitale Jérusalem.

Cette zone est suffisamment large pour trouver une solution au problème des réfugiés palestiniens et aussi à ceux parmi les Juifs qui veulent vivre dans cette région. Au lieu d’être un problème, la présence des juifs devient une bénédiction pour la région, avec leur dynamisme scientifique et culturels.

Cette solution exige à la fois des musulmans et des juifs d’abandonner leurs principes diaboliques et d’accepter le traitement des autres en tant qu’êtres humains et citoyens ayant les mêmes droits et devoirs.

Mais accepteront-ils cela?
La réponse est à laisser au temps.
En attendant, les gens de cette région continueront à payer la facture de leur stupidité et de la stupidité de leurs penseurs et de leurs dirigeants.
.
Sami Aldeeb, Dr en droit, professeur des universités

Directeur du Centre de droit arabe et musulman: http://www.sami-aldeeb.com  
Auteur d’une traduction française, une traduction anglaise et une traduction italienne du Coran (actuellement sous presse) par ordre chronologique, et d’autres ouvrages

Maroc. Un musulman témoigne: “J’ai appris à insulter les juifs et les chrétiens depuis mon plus jeune âge.” (Vidéo)

 L'incitation à la haine à l'égard des chrétiens et des juifs est claire dans ce témoignage.

Ici, pas d'excuse de la *radicalisation via Internet* comme le prétendent si souvent nos médias pour noyer le poisson.

 

 

Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

Le mythe palestinien

Palestiniens-4

   
Michel Garroté - Dans une longue analyse "politiquement incorrecte" intitulée "L’Europe, frappée d’amnésie" (voir lien vers source en bas de page), le politologue et diplomate Zvi Mazel étudie la destinée du peuple juif en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen Orient. Il se penche également sur le sort des chrétiens et sur l'attitude anti-israélienne de l'Europe. Ci-dessous, je reproduis la partie sous-titrée "Le mythe palestinien" (sous-titre "politiquement très incorrect"). J'ajoute que ce faisant, je ne revendique aucune objectivité. Je considère que Zvi Mazel est objectif, correct et lucide. Mais pour ce qui me concerne, je préfère écrire clairement que je suis ouvertement pro-israélien, certains diront même que je suis "sioniste" et cela ne me dérange pas le moins du monde.
-
Or donc, le politologue et diplomate Zvi Mazel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Pourquoi les Juifs devraient-ils accepter le diktat des Arabes qui veulent dominer tout le Moyen-Orient ? La terre d’Israël a toujours été au sommet de leurs aspirations culturelles et religieuses. C’est l’espoir du retour sur sa terre qui a permis au peuple juif de survivre et de conserver son identité. La présence juive en Eretz Israël a été constante, et ce même après la conquête arabe de l’an 640 qui a durement frappé la communauté juive forte, à l’époque, de 500 000 âmes : beaucoup ont été tués ou convertis de force quand d’autres ont fui.
-
Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, on comptait ainsi de nombreux juifs répartis dans plusieurs villes de Galilée, comme Safed et Tibériade mais aussi à Jaffa et à Jérusalem, ainsi qu’en attestent les écrits de nombreux pèlerins juifs et chrétiens venus en Terre sainte. On retrouve également les témoignages de cette présence ininterrompue dans les archives de l’Empire ottoman relatant l’existence d’un impôt dont chacun devait s’acquitter en fonction de son appartenance religieuse.
-
Mais dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les vexations incessantes et les pogroms de la part de leurs voisins arabes ont contraint les juifs de Galilée à partir. Beaucoup de villages arabes de Galilée étaient ainsi, à l’origine, des villages juifs dont les habitants ont été expulsés pour laisser la place aux Arabes. On retrouve leurs noms aussi bien dans la Bible que dans le Talmud, et même dans le Nouveau Testament. Tous les efforts des juifs pour retourner en Israël avant l’apparition du sionisme ont échoué car ils n’avaient ni soutien politique ni soutien militaire.
-
Quid du mot « Palestine » ? Ce terme a été inventé par l’historien grec Hérodote au Ve siècle avant l’ère vulgaire pour décrire une partie d’Israël alors habitée par les Philistins d’origine grecque, installés là durant le second millénaire avant l’ère vulgaire et qui ont ensuite été chassés ou ont choisi de partir. L’empereur Hadrien, après avoir réprimé la révolte de Bar Kokhba en 132 après J.-C., et tué environ 1,5 million de juifs de Judée, a décidé d’oblitérer à jamais le nom de « Judée » et de lui donner son appellation grecque.
-
Quoi qu’il en soit, le mot Palestine n’a jamais fait référence à une quelconque entité définie sinon la terre des Juifs. En atteste le vocabulaire des antisémites européens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle qui avaient l’habitude de dire aux juifs : « Retournez chez vous en Palestine ! » Ainsi la Palestine n’est-elle pas mentionnée dans le Coran tout simplement parce qu’elle était connue comme juive. Les conquérants arabes n’ont même jamais songé à y établir un pays, et il aura fallu attendre la seconde moitié du XIXe siècle pour que des Arabes s’installent en masse dans le pays, attirés par les perspectives d’emploi offertes par le mouvement du yichouv. Ils sont alors arrivés par dizaines de milliers sur la terre d’Israël, toujours appelée Palestine, venus du Maghreb, d’Egypte, de la péninsule arabique et de Syrie.
-
Tels sont les faits qui concernant la non-histoire du soi-disant peuple palestinien, des faits connus et incontestés jusqu’au tournant de la guerre des Six Jours : c’est à ce moment que les Arabes ont commencé à se nommer eux-mêmes « Palestiniens » et à revendiquer « des droits historiques sur la terre ». Au départ, personne n’a pris ces allégations sérieusement jusqu’à ce que cette rhétorique soit adoptée par la propagande arabe qui en a fait son arme principale. Lentement, la gauche libérale israélienne en est elle-même venue à accepter cette définition, motivée par la fausse croyance que cela encouragerait les Arabes à faire la paix. Dans les faits, cette erreur monumentale n’a aidé qu’à déformer la situation.
-
Beaucoup d’Européens ont repris ce fantasme à leur compte au mépris de la Bible et de l’histoire, et se sont convaincus qu’Israël a conquis de larges parcelles de terres, propriétés d’un Etat palestinien imaginaire et d’un ancien peuple palestinien tout aussi imaginaire. Personne ne veut se souvenir que le conflit israélo-arabe est né des conquêtes islamiques et du nationalisme arabe qui a toujours dénié toute légitimité à un Etat juif en terre d’Israël.
-
Nul besoin de préciser que dans ce contexte, les Arabes ont constamment refusé toutes les solutions qui leur étaient proposées, comme le démontre le siècle écoulé depuis la déclaration Balfour. Les compromis proposés par Israël ont été rejetés l’un après l’autre, sans que les Arabes ne fassent jamais de contre-propositions, puisque cela implique d’accepter que l’Etat juif soit là pour rester. Il suffit de regarder les livres d’histoire pour réaliser que les conquêtes islamiques et l’occupation du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont toujours mené à la destruction et qu’Israël n’est pas la racine du problème.
-
Malheureusement, l’Europe n’est pas intéressée par les faits historiques. Elle s’entête à poursuivre le dénigrement systématique d’un Etat d’Israël confronté à la menace d’un monde arabe voué à le détruire. L’Europe confère aux Arabes la légitimité qu’elle refuse à Israël, et ne comprend pas qu’en faisant cela elle perpétue le conflit, semant les graines de toujours plus de guerres et menaçant sa propre existence, conclut le politologue et diplomate Zvi Mazel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
-
http://www.jpost.com/Edition-Francaise/International/LEurope-frapp%C3%A9e-damn%C3%A9sie-473151
-
© Jerusalem Post Edition Française
-
Zvi Mazel : Born in Israel in 1939, graduate in Political Science and International Relations of the Institute of Political Science, University of Paris – 1966. Former diplomat in the Israeli ministry for Foreign Affairs 1966 – 2004. Served in various functions among them Deputy Director General in charge of African Affairs, Director of East Europe division, Director of Egypt and North Africa division in the research center of the Ministry. Was ambassador of Israel in Romania, Egypt, and Sweden. Retired in 2004 he monitors Arab Affairs. Since 2006 fellow of the Jerusalem Center for Public Affairs – a think tank specializing in Security and Foreign Affairs of Israel and publishes a weekly column. Was the Center's editor of its website in Arabic. Mazel is a regular contributor to the Jerusalem Post.
-

Islamisme palestinien et complot “juif”

Palestiniens-5

   
Michel Garroté - Pierre-André Taguieff est philosophe, politologue et historien des idées. Il est directeur de recherche au CNRS, rattaché au Centre de recherches politiques de Sciences Po. Il est notamment l'auteur de "Une France antijuive ? Regards sur la nouvelle configuration judéophobe" ; "Antisionisme, propalestinisme, islamisme", Paris, CNRS Éditions, 2015 ; et "L'Antisémitisme", Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2015. Ci-dessous, il analyse l'islamisme palestinien et le soit-disant complot "juif".
-
Pierre-André Taguieff : Pour comprendre comment s'est fabriquée, au cours de la période post-nazie, une nouvelle configuration antijuive dans une Europe professant le respect inconditionnel des droits humains, il faut procéder à quelques détours historiques et géographiques, bref sortir à la fois de l'histoire européenne et de l'actualité la plus récente. Dans cette recherche, le fil rouge est constitué par l'islamisation croissante de la judéophobie, à travers la place toujours croissante occupée par la « cause palestinienne » dans le nouvel imaginaire antijuif partagé désormais par les musulmans et les non-musulmans.
-
La « cause palestinienne » s'est ainsi transformée en cause arabo-islamique, comme par un retour à ses origines (les années 1920 et 1930), mais avec un point de fixation construit comme un mythe répulsif : le « sionisme », entité diabolisée érigée en ennemi universel (le «sionisme mondial»), et Israël, l'État jugé absolument illégitime et voué à la destruction. La réislamisation de la « cause palestinienne », dans le contexte d'une montée en puissance de l'islamisme dans le monde depuis les années 1990, a joué un rôle déterminant dans la production de la nouvelle judéophobie globalisée. Dans ce cadre, de vieilles accusations antijuives transmises par la tradition musulmane ont été réactivées et mises au premier plan.
-
Il en va ainsi du célèbre hadîth du rocher et de l'arbre, qu'on trouve cité dans la Charte du Hamas : Ainsi, bien que les épisodes soient séparés les uns des autres, la continuité du jihad se trouvant brisée par les obstacles placés par ceux qui relèvent de la constellation du sionisme, le Mouvement de la Résistance Islamique [Hamas] aspire à l'accomplissement de la promesse de Dieu, quel que soit le temps nécessaire. L'Apôtre de Dieu – que Dieu Lui donne bénédiction et paix – a dit : L'Heure ne viendra pas avant que les musulmans n'aient combattu les Juifs (c'est-à-dire que les musulmans ne les aient tués), avant que les Juifs ne se fussent cachés derrière les pierres et les arbres et que les pierres et les arbres eussent dit : Musulman, serviteur de Dieu! Un Juif se cache derrière moi, viens et tue-le. Un seul arbre aura fait exception, le gharqad [sorte d'épineux] qui est un arbre des Juifs (hadîth rapporté par al-Bukhâri et par Muslim).
-
Dans la propagande « antisioniste » sont recyclées aussi les accusations de meurtre des prophètes, de falsification des livres saints, de propension juive à mentir et à semer la corruption et la guerre civile. Dans la propagande « antisioniste » sont recyclées aussi les accusations de meurtre des prophètes, de falsification des livres saints, de propension juive à mentir et à semer la corruption et la guerre civile. D'où les stéréotypes négatifs indéfiniment exploités : les Juifs seraient fourbes et traîtres (en référence aux démêlés entre le Prophète et les Juifs de Médine), cupides et cruels, ennemis de Dieu et de l'humanité, corrompus et corrupteurs.
-
Mais il ne faut pas oublier pour autant le phénomène de transfert culturel des thèmes antijuifs européens au sein du monde arabo-musulman qui, commencé à la fin du XIXe siècle, a pris une ampleur croissante au Proche-Orient à l'occasion de la lutte engagée par les Arabes contre le sionisme aux lendemains de la Déclaration Balfour du 2 novembre 1917. Le refus arabo-musulman de la création d'un « foyer national juif » en Palestine a été immédiat, et s'est idéologisé par recours à des stéréotypes et à des thèmes d'accusation empruntés au corpus de l'antisémitisme européen. C'est le cas pour la légende du « meurtre rituel », le mythe du « complot juif mondial » ou l'accusation plus récente de « racisme », qui alimente depuis les années 1970 la « nazification » d'Israël et du sionisme.
-
En raison de ces investissements symboliques, le modèle ordinaire du conflit israélo-palestinienne, en tant que conflit strictement politique et territorial, s'avère trompeur. Le conflit ne saurait se réduire au simple choc de deux nationalismes rivaux, impliquant des conflits de légitimité plus ou moins surmontables. Qu'on le veuille ou non, il tend à prendre la figure d'un conflit judéo-musulman. Comme l'ont montré un certain nombre d'études historiques, le premier moment du processus de transformation du vieil antisémitisme européen en judéophobie antisioniste dotée d'un sens politique se situe dans l'entre-deux-guerres, et plus particulièrement au cours des années 1930, quand la thématique antijuive christiano-européenne est entrée en synthèse avec l'antijudaïsme théologico-religieux musulman.
-
C'est alors que les Frères musulmans dirigés par Hassan al-Banna, le Grand Mufti de Jérusalem Haj Amin al-Husseini et plusieurs leaders arabes, tel l'Irakien Rachid Ali al-Gaylani, entrèrent en contact avec les nazis, avant de nouer certaines alliances qui se dévoilèrent pleinement durant la Seconde Guerre mondiale. La hantise des Arabes musulmans tourne alors autour de la transformation de la mosquée Al-Aqsa en synagogue, rumeur qui, depuis le début des années 1920 et sous diverses formulations, n'a cessé de provoquer émeutes, pogroms ou affrontements sanglants.
-
L'importation de l'antisémitisme européen dans le monde arabo-musulman, marqué notamment par la première diffusion des Protocoles des Sages de Sion et de sa thématique conspirationniste au Proche-Orient, a pris une importance politique à partir du début des années 1920, lorsque des idéologues du panarabisme et du panislamisme ont associé la question palestinienne à la menace indistinctement « juive » et « sioniste » pesant sur les Lieux saints de l'islam. La hantise des Arabes musulmans tourne alors autour de la transformation de la mosquée Al-Aqsa en synagogue, rumeur qui, depuis le début des années 1920 et sous diverses formulations, n'a cessé de provoquer émeutes, pogroms ou affrontements sanglants.
-
Cette accusation mensongère portée par le slogan « Al-Aqsa est en danger », lancé et exploité par le Grand Mufti de Jérusalem, a été à l'origine de la seconde Intifada, avant de revenir à l'automne 2015 pour justifier une nouvelle vague d'attaques terroristes contre des Israéliens. À la dénonciation de l'« occupation » de Jérusalem (« al-Quds » ou « al-Qods »), où se trouve le troisième Lieu saint de l'islam, s'ajoute celle de la « judaïsation » de la ville supposée musulmane. La version actualisée du slogan islamiste est désormais « Par le sang on reprendra Al-Aqsa », formule mobilisatrice allant de pair avec le cri « Allahou akbar ». L'islamisation de la « cause palestinienne » a atteint un point de non-retour.
-
La multiplication des attaques palestiniennes contre des Israéliens donne à penser qu'une troisième Intifada est sur le point de se déclencher. C'est dans ce contexte que nombre de leaders palestiniens poussent à une radicalisation de l'Intifada commençante. Début mars 2016, Abou Ahmad Fouad, secrétaire général adjoint du FPLP, s'est félicité de l'aide iranienne aux familles des Palestiniens « candidats au martyre » : "Ces capacités et cette aide entraîneront une escalade de l'Intifada. Oui. Et c'est ce que nous voulons. Le candidat au martyre doit savoir qu'on s'occupera de sa famille. Ce soutien aidera ces gens à continuer le combat et les sacrifices".
-
L'annexion islamo-arabe symbolique du Mont du Temple représente la dernière instrumentalisation palestinienne réussie de la question de Jérusalem. Le comité directeur de l'Unesco, réuni à Paris, a adopté le 12 avril 2016 une résolution proposée par l'Autorité Palestinienne stipulant qu'il n'y a aucun lien religieux entre le peuple juif et le Mont du Temple ainsi que le Mur occidental (le Mur des lamentations). La résolution se réfère au Mont du Temple comme à un site exclusivement musulman, connu sous le nom de « l'esplanade des Mosquées ». Le texte, présenté conjointement par l'Algérie, l'Égypte, le Liban, le Maroc, le royaume d'Oman, le Qatar et le Soudan, accuse l'État juif de profaner la mosquée Al-Aqsa et de creuser de « fausses tombes juives » dans les cimetières musulmans de Jérusalem.
-
Avec l'Espagne, la Slovénie, la Suède et la Russie, la France a voté en faveur de ce grossier texte de propagande. Il relance une accusation sloganique bien connue : celle de la « judaïsation » et de l'« israélisation » de Jérusalem, thème privilégié de la nouvelle propagande « antisioniste ». L'accusation était ainsi formulée le 31 mars 2016 par un journaliste militant de la « cause palestinienne », Mohamed Salmawy : Où en est l'Unesco des agressions sur le patrimoine architectural et religieux de la ville sainte de Jérusalem ? La judaïsation et l'israélisation de tout ce qui est arabe et musulman ont commencé à susciter la colère de l'opinion publique mondiale de manière générale.
-
D'ailleurs, nombreuses sont les déclarations qui ont été émises de parties connues pour leur alignement aveugle sur Israël, exprimant leur rejet des agressions israéliennes sur les lieux sacrés à Jérusalem, en plus du sanctuaire d'Abraham (le Caveau des patriarches) ». Le 21 octobre 2015, l'Unesco avait classé le Caveau des patriarches et la Tombe de Rachel, deux lieux saints juifs en Israël, comme des sites musulmans de l'État palestinien. Cette rumeur persistante d'un complot juif pour détruire l'un des Lieux saints de l'islam explique la centralité et la récurrence de la question de Jérusalem dans le conflit politico-religieux opposant Juifs et Palestiniens musulmans. Cette rumeur persistante d'un complot juif pour détruire l'un des Lieux saints de l'islam explique la centralité et la récurrence de la question de Jérusalem dans le conflit politico-religieux opposant Juifs et Palestiniens musulmans.
-
Elle présente l'avantage, pour la propagande palestinienne et ses variantes islamistes, de provoquer mécaniquement la sympathie et la solidarité de tous les musulmans, qu'ils soient sunnites ou chiites, et de les conduire à s'engager «sur le chemin du jihad» pour la défense d'Al-Aqsa. Les islamistes radicaux ont intégré depuis longtemps le thème d'accusation dans leur discours de propagande pour nourrir un antisionisme radical et démonologique puissamment mobilisateur. À la mobilisation des islamistes et des cercles de leurs sympathisants (des passifs aux complices) s'ajoute la mobilisation de divers milieux politiques, allant des gauches radicales à la plupart des groupes néofascistes ou néonazis, en faveur de la «cause palestinienne», sur la base d'une diabolisation du «sionisme» et d'Israël.
-
L'islamisation de la «cause palestinienne» est en accélération continue depuis la création du Hamas en décembre 1987, qui lui a donné une figure organisationnelle. Faut-il rappeler l'article 13 de la Charte du Hamas, rendue publique le 18 août 1988? «Il n'y aura de solution à la cause palestinienne que par le jihad.» Cette islamisation jihadiste a pour effet de transformer un conflit politique et territorial en une guerre sans fin, alimentée par des passions ethnico-religieuses interdisant la recherche du compromis qui seul peut garantir une paix non précaire entre Juifs et Palestiniens (et plus largement États arabo-musulmans). Après des années de rêveries tiers-mondistes, anti-israéliennes et américanophobes, les intellectuels français ont été brutalement confrontés à la réalité historique par les attaques du 11-Septembre, les massacres commis au nom de l'islam en Syrie et en Irak ou les attentats parisiens de janvier 2015 et de novembre 2015.
-
Ce réveil brutal a conduit certains d'entre eux à nier, minimiser ou relativiser les faits ne s'inscrivant pas dans leur horizon d'attente. D'où une dérive conspirationniste. Si le spectacle du monde n'illustre pas le tableau qu'on s'en fait, s'il va jusqu'à le contredire, alors la tentation est grande de recourir aux «théories du complot», qui présentent l'avantage de paraître expliquer ce qu'on ne peut expliquer et de préserver ainsi les dogmes idéologiques et leur apparence cohérence. Les négateurs des attaques du 11-Septembre avaient montré la voie. Les conspirationnistes d'aujourd'hui appliquent les mêmes schèmes interprétatifs aux événements qui dérangent ou contredisent leur vision du monde.
-
Ils imputent par exemple l'apparition de Daech à un vaste complot «sioniste» visant à affaiblir les États arabes et à mettre en difficulté l'Iran. Ou bien ils suggèrent que les attentats meurtriers de janvier ou de novembre 2015 sont le résultat de manipulations de services secrets, où le Mossad est toujours bien placé. Dans les nouveaux récits complotistes, les intérêts prêtés aux «sionistes» fonctionnent comme les « intérêts de classe » dans la vulgate marxiste ou les « intérêts de race » dans les doctrines racistes classiques. Les «antisionistes» qui se réclament de l'antiracisme réinventent ainsi un mode d'accusation proprement raciste, conclut Pierre-André Taguieff.
-
Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
-
http://www.resiliencetv.fr/?p=18448
-

Réflexions d’un Juif sur le “génocide” des Européens

France-Anatoly-Livry-1

   
Michel Garroté - Sur Riposte Laïque, Anatoly Livry se livre à une réflexion longue, passionnée et explosive, sur le mal français et sur le déclin de l'Europe, réflexion dont je reproduis ci-dessous des extraits adaptés (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Né au sein d’une famille juive dans la capitale de l’Union soviétique encore à la belle époque de la stabilité de Brejnev que l’on appelle la « stagnation », je ne pouvais m’empêcher de regarder par-delà le limes idéologique, ce qui m’a alors transformé, encore citoyen de l’URSS, en un anticommuniste primaire, secondaire et tertiaire et ce qui m’a valu des décennies plus tard, une fois naturalisé Français, d’être chassé de la Sorbonne. Un dissident vrai le restera toujours, tant poursuivi par le KGB que dans la France des "robots" : nous, les résistants, nous possédons le talent de recueillir des données simples, basiques, de les comparer, puis de poser des questions parfois naïves, ce qui pourtant fait immédiatement de nous des ennemis mortels à abattre par un système incapable d’apporter une réponse à nos interrogations sans que celle-ci n’ébranle les fondements de son totalitarisme tout-puissant, qu’il soit russophone ou francophone.
-
Ayant grandi dans un monde sans Internet, au contact d’une civilisation glorifiant le livre, élevé par une école national-socialiste élitiste « à la germanique » fondée par un Staline admiratif du IIIe Reich et de ses philanthropies, mon unique lien avec le passé, derrière le rideau de fer, résidait dans la lecture des vieux journaux du parti unique communiste. Pourtant, même là, épluchant les pages excrémentielles de la Pravda, cette source exclusive d’informations, l’on parvenait à mettre à mal le despotisme qui les avait produites quelques décennies auparavant. L’analyse de texte est un métier dangereux pour toute dictature. Or, à peine âgé d’une douzaine d’années, retrouvant le numéro 7955 daté du 29 septembre 1939 du torchon du « comité central du parti communiste pan-soviétique bolchevique », je lisais les conclusions de l’« accord germano-soviétique de l’amitié et de la frontière entre l’URSS et l’Allemagne », autrement dit en termes limpides : l’assassinat d’une certaine Pologne qui a déclenché, quelques semaines avant la publication du traité, l’agression du IIIe Reich par la Grande-Bretagne et la IIIe république, parodos de la Deuxième Guerre mondiale.
-
Les camarades Ribbentrop et Molotov s’étaient réunis, annonçait la Pravda, pour « régulariser des questions survenues suite à la scission de l’État polonais, initiative grâce à laquelle l’Allemagne et l’URSS ont posé les fondements solides d’une longue paix en Europe orientale. Les deux parties sont d’avis que la liquidation de la présente guerre entre l’Allemagne d’un côté et l’Angleterre et la France de l’autre côté répondrait aux intérêts de tous les peuples. Vers cette fin les deux gouvernements canaliseront leurs efforts, si nécessaire de concert avec d’autres États amis. Si, cependant, les efforts des deux gouvernements demeuraient vains, cela signifierait que l’Angleterre et la France porteraient elles seules l’entière responsabilité de la poursuite de la guerre. Dans ce cas de figure, l’Allemagne et l’URSS se consulteront mutuellement quant aux moyens de riposte. » (Pravda, 29 septembre 1939, page 1). À cette époque, encore adolescent, j’ai osé poser des questions spontanées, ce qui fut le premier acte, alors inconscient, de dissidence dans ma vie : pourquoi la Grande-Bretagne et la France, suite à l’annexion par l’URSS de la partie orientale de la Pologne, n’ont-elles pas également déclaré la guerre à Staline ?
-
Mais surtout, élevé avec les condamnations du tribunal de Nuremberg comme bible socialiste, j’interrogeais mes maîtres : de quel droit le juge soviétique a-t-il condamné les dirigeants allemands pour avoir déclenché cette guerre que l’URSS avait également initiée avec le Reich six années auparavant, tout en accusant la Grande-Bretagne et son acolyte français d’en porter toute la responsabilité devant les peuples de l’univers. Et pour comble : pourquoi, au lieu de juger l’Allemagne, les deux responsables de la Seconde Guerre mondiale n’attaqueraient-ils pas l’URSS, occupant dès 1945 cette Pologne au secours de laquelle les Britanniques avec des Français ont volé à peine six ans auparavant. L’unique réponse que j’ai reçue fut la répression et c’est seulement plusieurs années plus tard que j’ai compris que l’authentique rival à abattre dès les années 30 était non pas un assaillant militaire quelconque, mais le national-socialisme d’un peuple indo-européen, ce paradis sur terre que des Allemands entendaient créer d’abord pour eux-mêmes, puis pour les nations du continent.
-
Plus tard, Français, diplômé d’un DEA en histoire à l’EHESS de Paris, j’ai poursuivi mes investigations sur les sources de Soljenitsyne tout en enseignant la littérature russe à la faculté d’Études slaves de Paris IV-Sorbonne et j’ai découvert, tant dans les archives russes et allemandes que dans l’habituellement très menteuse Wikipédia, que le nombre officiel de prisonniers du Goulag condamnés pour « crimes contre-révolutionnaires » s’élevait, pour la seule année 1939, à environ un demi-million de personnes.
-
Pourtant, mes chers collègues professeurs universitaires français atteignaient très rapidement le point Godwin quand ils calomniaient leurs concurrents académiques, « nazi » étant la pire des injures dans une faculté de France. En d’autres termes : même la troisième génération de professeurs universitaires français après le sordide mai 68 déclenché par des marxistes d’alors était atteinte des réflexes pavloviens inculqués par les protocoles du tribunal de Nuremberg, pourtant incapable d’apporter des réponses aux questions les plus basiques. Puis, sont venues mes interrogations sur la nécessité de la loi proposée par le communiste Gayssot et introduite à l’Assemblée nationale par Fabius, notre actuel ministre. De plus, Juif soucieux du bon sens, j’essaie toujours de me mettre à la place de mes coreligionnaires dits « persécutés par l’extrême droite » et qui seraient secourus par cette loi inique.
-
En effet, la thèse de ceux qui l’avaient promue et qui la protègent demeure la suivante : les contestataires de la condamnation imposée en 1946 par les vainqueurs sur les vaincus à Nuremberg cherchent à justifier les crimes contre les Juifs et, par conséquent, souhaitent la création d’un cadre civique où les pogroms anti-judaïques pourraient avoir lieu. Or, il s’avère que simultanément les défenseurs de cette loi liberticide exaltent l’« intégration européenne ». J’ai donc suivi à la lettre la ligne générale imposée par nos staliniens modernisés et, en « bon Européen », ai porté mon regard sur les pays occidentaux de notre continent où le code pénal ignore la contestation des « crimes contre l’Humanité commis durant la IInde Guerre mondiale ». Je me suis arrêté sur un pays que je connais fort bien, la Suède, laquelle, avec ses voisins scandinaves, « ne punit pas la négation des génocides ou des crimes contre l’Humanité », comme il y a encore quelques années l’approuvait l’Institut helvétique du droit comparé.
-
Passionné par la connaissance, je me suis saisi des statistiques des crimes anti-judaïques perpétrés en France, pays de la loi Fabius-Gayssot, et de celles du royaume des Bernadotte, lequel, selon la logique de nos liberticides républicains, abandonne ses Juifs aux « massacres des Nazis ». Quel n’a pas été mon étonnement de découvrir que la Ve république, ce pays de la loi Fabius-Gayssot, battait à plate couture la Suède par le pourcentage d’agressions antisémites. Par ailleurs, curieux, je me suis rendu en Israël où j’ai fréquenté une communauté de mes coreligionnaires, sujets suédois, qui avaient fui la ville de Malmö où leurs ancêtres vivaient pourtant depuis des siècles. Pratiquant auprès d’eux mes acquis linguistiques en hébreu et en suédois, je leur ai demandé si c’était bien les descendants des Vikings qui les avaient poussés à l’« Alya » ?
-
Les miséreux binationaux suédo-israéliens m’avaient rassuré d’une seule voix : le responsable de leur exode était la mairie trotskisante de la ville de Malmö qui attire depuis des décennies tout le Maghreb et toute la Turquie avec le Moyen-Orient et l’Afrique subsaharienne, promouvant naturellement le culte mahométan de ses électeurs préalablement naturalisés par tribus entières. Les intellectuels bornés de nos universités ne peuvent même pas accuser la Suède des crimes colonialistes dont ces dégénérés ethno-masochistes, pourtant Français de souche, accablent leur patrie : les uniques colonies suédoises des siècles passés furent la Finlande et la Norvège. Que de drôles de choses se passent dans notre Europe, car pour génocider des Aryens du Nord, les cosmopolites ne peuvent évidemment pas recourir, comme en France, au « sens des responsabilités des descendants de colonisateurs d’Afrique et d’Asie ».
-
Les déracinés de la Suède, neutre depuis plus d’un siècle, pratiquent donc une pleurnicherie d’un racisme anti-blanc beaucoup plus humiliante pour la sapience de leurs compatriotes : « Vous êtes de la même extraction germanique que les Nazis. Taisez-vous et laissez-vous effacer de la surface du globe. Sinon, vous recommencez l’Holocauste d’Hitler ». Cependant, aux Suédois, il reste une éventuelle échappatoire spirituelle – que, certes, ils n’utilisent pas pour l’instant : celle d’entamer, un jour, une discussion sur l’« Holocauste des Nazis ». Nous autres Français dont l’âme est otage d’une loi socialo-communiste n’aurons même pas cette possibilité pour nous défendre un jour : au nom de la lutte contre une occupation quasi mythique de quelques dizaines de milliers de cousins germains, nous sommes forcés d’accepter un contingent semblable d’envahisseurs, lequel cependant arrive par vagues mensuelles.
-
Nous aboutissons donc à une perversité dont l’analyse nous dévoile le réel but de la loi Fabius-Gayssot, apparaissant alors comme un moteur psycho-médiatique, et non législatif, de l’extermination des peuples européens. Les architectes de la loi Fabius-Gayssot sont d’authentiques criminels contre l’humanité, a fortiori contre les Juifs de base qu’ils sacrifieront avec une délectation perverse. Voilà pourquoi, dès qu’une voix, même celle d’un Juif supra-médiatisé, s’élève contre l’invasion et l’occupation des terres européennes, ces ordures hystériques sombrent dans une crise qu’ils considèrent comme une démarche intellectuelle : « Vous vous comportez comme les Nazis envers les Juifs. Reconduire les clandestins (« migrants », comme ces alogoi les appellent) chez eux, c’est comme envoyer les Juifs dans les chambres à gaz d’Hitler », vocifèrent ces aliénés, même face à des Juifs français de bon sens.
-
Et ils agitent frénétiquement la loi Fabius-Gayssot aggravée par les fardeaux légalisés qui en découlent avec toutes leurs multiples « incitations à la haine ». En revanche, dès qu’ils ont amassé en France, suite à ce chantage doctrinal permis par la loi Fabius-Gayssot, des foules d’occupants allogènes, celles-ci, au fur et à mesure qu’elles remplacent les Aryens, se mettent gaillardement à massacrer mes consanguins juifs. Je conclurais en ces termes : l’immonde loi Fabius-Gayssot n’a pas rempli son rôle intrinsèque, celui d’éviter les pogroms et les meurtres des Juifs français – les statistiques des États européens ayant échappé aux oukases contre les « contestations de crimes contre l’Humanité pendant la Seconde Guerre mondiale » le prouvent clairement. Pire encore : par sa perversité, la loi Fabius-Gayssot encourage les actes délictuels visant les Juifs français, car elle excite l’envie de mahométans entassés en France par les mêmes socialo-communistes qui, plus suicidaires que traîtres, voient dans l’oumma la source inépuisable de leurs futurs électeurs.
-
Cependant, comme je l’avais déjà précisé et que je le répète en toute conscience (car la pédagogie, c’est la répétition), ces promoteurs de la loi Fabius-Gayssot se moquent ouvertement des Juifs français. Soyons plus clair : cela ne sera pour eux que satisfaction si ces Juifs occidentaux périssent par centaines de milliers, nouvelles victimes collatérales de l’installation d’un gouvernement mondial sur une planète sans races ni peuples – une Terre déchirée par l’inculture et la laideur, la criminalité multi-ethnique et des guerres inépuisables, chaos aisé à administrer par une poignée des yahoos. Le but fondamental des prêtres fanatiques du cosmopolitisme, c’est de bâillonner, grâce à la loi Fabius-Gayssot, les derniers résistants à l’occupation de l’Europe qui se révoltent contre le génocide des peuples aryens, un génocide qu’ils appliquent avec l’effronterie des grands psychotiques malfaisants que l’on a trop laissés sans surveillance, conclut Anatoly Livry sur Riposte Laïque (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
-
Anatoly Livry est un universitaire franco-suisse né à Moscou. Docteur ès lettres, polyglotte, auteur de nombreux articles et ouvrages scientifiques, dont  Nabokov le nietzschéen (édition "Hermann"), il a également enseigné à l'université Nice-Sophia Antipolis ainsi qu'à Paris IV-Sorbonne. Auteur de quinze livres publiés, Anatoly Livry est lauréat de quatre prix scientifiques internationaux, de deux prix littéraires russe et américain et d'un  Prix international pour le "Courage Civique dans ses engagements de poète et de citoyen", ce dernier récompensant les analyses d'Anatoly Livry de la démocratie occidentale ainsi que le fait d'avoir théorisé et publié, en tant que Professeur-invité à l'Université d'Etat de Russie, son expérience de la procédure de qualification du Conseil National des Universités (CNU), 2011-2015. Anatoly Livry est actuellement membre du CTEL de Nice-Sophia Antipolis, du laboratoire Littératures, Imaginaire, Sociétés (LIS) de l'Université de Lorraine (anciennement Centre de recherches Jean Mourot) ainsi que de la Société Française de Littérature Générale et Comparée (SFLGC) depuis 2013.Depuis l'été 2012, Anatoly Livry est Professeur-invité de l'Université d'Etat de Russie Moscou-Lomonossov où il enseigne les littératures grecque antique, russe et française, le théâtre suédois et français, le cinéma suédois ainsi que les philosophies antique, allemande et russe. Théorisant sa propre expérience, Anatoly Livry enseigne la sémiotique du fonctionnement de l'Université française.
-
http://ripostelaique.com/reflexions-dun-juif-loi-fabius-gayssot-source-genocide-europeens.html
-

Les Juifs n’ont rien à craindre du Front national

MLP-5

   
Non, le FN n'a mais voulu gazer les Juifs, et, même, son ancien président a allégué que peut-être les chambres à gaz n'avaient pas existé, et que si elles avaient existé, elles n'étaient qu'un "point de détail de l'histoire". Aujourd'hui, en 2016, le FN, sous l'impultion de Marine Le Pen entre autre, tente de se rapprocher des Juifs de France.
-
Valeurs actuelles : Le Jerusalem Post du 13 avril a consacré un dossier de quatre pages, passé totalement inaperçu, particulièrement indulgent, voire conciliant, avec le FN, intitulé « Ces juifs qui votent FN » (voir lien vers source en bas de page). Rappelant notamment les propos de Marine Le Pen dans Valeurs actuelles (« Le FN est le meilleur bouclier pour les juifs ») et dans le Point (« La Shoah a été le summum de la barbarie »), il cite aussi le président de l’association France-Israël, Gilles-William Goldnadel, lequel, selon l’article, « ne vote pas pour le Front national, mais ne se considérerait pas en danger en tant que juif vivant en France, si Marine Le Pen était élue » en 2017.
-
Valeurs actuelles : Pour le journal, « de plus en plus de juifs de banlieues, se sentant particulièrement menacés par l’antisémitisme musulman, estiment que le FN est le seul parti politique doté d’un programme susceptible de les protéger ». « Le parti, révèle-t-il, va certainement créer une organisation informelle avant l’élection présidentielle, spécifiquement destinée aux électeurs juifs. » Le groupe devrait être dirigé par l’élu FN Michel Thooris, avec qui Louis Aliot, vice-président du parti, s’était rendu en Israël en 2011. Compagnon de Marine Le Pen, celui-ci se confie par ailleurs longuement sur son grand-père maternel, de confession juive, André Salomon Sultan. À sa mort, c’est lui, raconte-t-il, qui a hérité de « l’étoile de David qu’il portait autour du cou » (voir lien vers source en bas de page).
-
Le Point : À un an de l'élection présidentielle, le Front national va lancer, en marge de son parti, un collectif spécialement destiné à l'électorat juif (voir lien vers source en bas de page). Tout est parti d'un dossier du Jerusalem Post datant du 13 avril 2016, dans lequel on découvrait que le Front national était en train de créer un collectif des juifs. Une organisation informelle, en marge du parti, à destination des électeurs juifs. Pour expliquer la création de ce mouvement, le journal israélien précisait : « De plus en plus de juifs de banlieue, se sentant particulièrement menacés par l'antisémitisme musulman, estiment que le FN est le seul parti politique doté d'un programme susceptible de les protéger ».
-
Le Point : La création de ce nouveau collectif avait été confirmée quelques jours plus tard par le Front national lui-même. À sa tête, Michel Thooris, décrit en 2011 par le blog Droite (s) Extrême (s) du site du Monde comme le « fantasque conseiller police de Marine Le Pen ». Durant sa carrière, ce syndicaliste policier est passé par le « Syndicat national des policiers en tenue (SNPT, gauche) puis à Action Police CFTC, qu'il a contribué à fonder », expliquait le blog, qui le décrivait comme un proche de l'extrême droite israélienne. La même année, Michel Thooris se rendait en Israël aux côtés de Louis Aliot, actuel vice-président du Front national et compagnon de Marine Le Pen.
-
Le Point : D'après le blog Derrière le front de France TV Info, ce collectif s'inscrit dans une stratégie plus large du Front national qui cherche à séduire l'électorat juif avant la prochaine élection présidentielle. Il explique : « Le FN entame la période mariniste en s'affranchissant du négationnisme : une étape obligée pour une éventuelle normalisation. » Une manière pour Marine Le Pen de rompre avec la ligne adoptée par son père pendant de nombreuses années. Dans une interview accordée à Valeurs actuelles en 2014, Marine Le Pen décrivait même le Front national comme « le meilleur bouclier pour les juifs ». Des appels du pied répétés de la part de la présidente du Front national, qui est bel et bien lancée dans la course à la présidentielle (voir lien vers source en bas de page).
-
France Tv Info (voir lien vers source en bas de page) : The Jerusalem Post du 13 avril 2016 publie un dossier intitulé : « Ces juifs qui votent FN ». On y apprend, entre autres, la création  d’ « une organisation informelle avant l’élection présidentielle, spécifiquement destinée aux électeurs juifs ». Le journal israélien dresse ce constat : « De plus en plus de juifs de banlieues, se sentant particulièrement menacés par l’antisémitisme musulman, estiment que le FN est le seul parti politique doté d’un programme susceptible de les protéger ». La première information, confirmée par le FN quelques jours plus tard, se précise : il s'agit d’un nouveau collectif - distinct du parti - destiné aux électeurs juifs, présidé par Michel Thooris, proche de l'extrême droite israélienne et élu au Comité central du FN.
-
France Tv Info : Les statuts de l'association ne vont pas tarder à être déposés. Une « association de patriotes de confession israélite qui existait déjà en 2012 et dans laquelle Michel Thooris avait déjà des responsabilités », précise Marine Le Pen faisant référence à L'Union des Français juifs. Cela fait un bon moment que le FN tente – vainement – de s’attirer le soutien des Juifs de France. Aux temps du père, une première phase de séduction est mise en place avec la création, en 1986, du Cercle national des Juifs de France par Robert Hemmerdinger. Quelques mois plus tard, Jean-Marie Le Pen prononce une intervention devant des membres du Congrès juif, à l’hôtel Waldorf Astoria, dans laquelle il va jusqu’à soutenir la création d’Israël.
-
France Tv Info : La tentative de rapprochement avec la communauté juive stoppe net avec le « détail ». En même temps, elle met au jour une question centrale pour le FN : sa position sur les « questions » juive et israélienne. La stratégie géopolitique adoptée par Jean-Marie Le Pen à l’été 1990 bouleverse les codes frontistes. En août, l’Irak, dirigé par Saddam Hussein, envahit le Koweït. Le FN se prononce pour une solution « exclusivement arabe » de « nature à faire bouger l’opinion en direction de milieux issus en particulier de l’immigration qui jusqu’alors le percevaient comme un ennemi ». Si le président du FN se dresse contre une intervention de l’armée française en Irak, c’est qu’il pense avant tout qu’Israël tirerait parti de cette action pour se joindre à une action contre l’Irak.
-
France Tv Info : L’adoption d’un discours pro-irakien représente une nouvelle étape dans la construction du discours lepéniste. On peut même parler d’un retournement idéologique total du Front national. Le parti d’extrême droite adopte une position géopolitique précise en vue d’un soutien politique aux pays arabes et d’une intensification de sa propagande antisioniste. Jean Madiran, compagnon de route du FN, décrit dans son livre L’Adieu à Israël, le « tiraillement » auquel est soumis le parti d'extrême droite : considérant l’État hébreu comme un allié contre le nationalisme arabe « longtemps Le Pen fut l’homme politique français le plus favorable à l’État d’Israël », écrit-il. Cependant, poursuit-il, Israël s’est « associé aux accusations excessives d’antisémitisme et de racisme » portées contre l’extrême droite française.
-
France Tv Info : L’État hébreu a « choisi, contre la France française, le camp de la gauche internationale, cosmopolite et subversive ». Une dizaine d’années plus tard, les choses ne vont pas à tarder à évoluer. La raison ? Marine Le Pen investit peu à peu le parti, notamment par le biais de son association Générations Le Pen. Le mot-maître ? « dédiabolisation »...  une stratégie qui s’officialise peu après le Congrès de Tours et qui concerne, en premier chef, un marqueur historique du FN : l'antisémitisme. Depuis le Congrès de Tours, Marine Le Pen envoie, régulièrement, des signes aux Juifs de France. Rappelons une de ses premières déclarations de présidente du FN (Le Point, 3 février 2011) : « Tout le monde sait ce qui s’est passé dans les camps et dans quelles conditions. Ce qui s’y est passé est le summum de la barbarie ».
-
France Tv Info : Le FN entame la période mariniste en s’affranchissant du négationnisme : une étape obligée pour une éventuelle normalisation. En mai 2011, Marine Le Pen donne une interview dans Israël Magazine. Elle affirme que les « Juifs n'ont rien à craindre du FN ». Fin 2011, une délégation du FN se retrouve aux États-Unis. Cela fait la deuxième fois que Marine Le Pen s’y rend avec son cercle rapproché. Conduite par Guido Lombardi, elle part avec les mêmes objectifs que la précédente (2003) : séduire la communauté juive. La toute nouvelle présidente du FN n'y parvient pas. À aucun moment, elle ne s’affiche avec des personnalités politiques d'envergure, si ce n’est Ron Prosor, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, un entretien qualifié très vite de « malentendu » par les autorités israéliennes.
-
France Tv Info : Par la suite, Louis Aliot se rend, dans le cadre d’une visite privée, en Israël. Il faut « montrer aux Franco-Israéliens que le FN a évolué. Que le parti de Marine Le Pen n’est plus de la génération de son père », précise sur place Michel Thooris, alors candidat FN pour les Français de l’étranger dans la huitième circonscription, qui accompagne Louis Aliot ; des déplacements, qualifiés par le compagnon de Marine Le Pen, de « déterminants »... qui se révèlent être de véritables échecs. Pendant la campagne présidentielle de 2012, le Cercle national des juifs français revient sur le devant de la scène. Il s’inscrit, explique alors Louis Aliot, dans la lutte « contre la discrimination organisée par le Crif et un certain nombre de lobbies ».
-
France Tv Info : De son côté, Marine Le Pen dénonce « l’antisémitisme islamique » et présente son parti comme un rempart destiné à protéger la communauté juive d'éventuelles agressions. Le 22 avril 2012, l'électorat juif se prononce à 13,5% pour le FN. Une des priorités de la présidente du FN : rompre avec le FN paternel, notamment en balayant toute suspicion d’antisémitisme. Dans un entretien paru dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles (19 juin 2014), Marine Le Pen s’exprime peu après le énième dérapage de son père. Elle souhaite remettre les choses à leur place. Non seulement, affirme-t-elle, le FN n’est pas un adversaire des Juifs mais il est, « dans l’avenir, le meilleur bouclier pour (les) protéger ». L'exclusion de Jean-Marie Le Pen ne tarde pas. Elle entend symboliser la fin d'un compagnonnage incompatible avec les ambitions politiques du FN des années 2010.
-
France Tv Info : La campagne pour la présidentielle de 2017 suit le chemin entamé depuis un long moment. La « dédiabolisation du FN ne porte que sur l’antisémitisme », expliquait en 2013 Louis Aliot, un des principaux artisans de cette tentative de rapprochement. Dans The Jerusalem Post, le vice-président du FN revient d'ailleurs sur son grand-père maternel, juif d'Algérie, André Salomon Sultan. À sa mort, rapporte Louis Aliot, c’est lui qui a hérité de « l’étoile de David (qu’il) portait autour du cou ». Marine Le Pen se rendra-t-elle en Israël en 2017 ? Peu probable... Mais d'autres envisagent sérieusement un déplacement dans ce pays. Marion Maréchal Le Pen l'avait prévu en début d'année. Sa tante lui a fait comprendre qu'il n'en était pas question.
-
France Tv Info : Il semblerait que la députée du Vaucluse n'ait pas totalement abandonné son idée. Quant à Gilbert Collard, il pourrait s'y rendre en juin en vue d’une « normalisation des relations entre Israël et le Front National »... et, à plus long terme, pour préparer un éventuel « voyage de Marine Le Pen à Jérusalem » (voir lien vers source en bas de page).
-

Michel Garroté
-
http://www.valeursactuelles.com/politique/bientot-un-collectif-des-juifs-fn-61313
-
http://www.lepoint.fr/politique/le-front-national-lance-un-collectif-des-juifs-26-04-2016-2035139_20.php
-
http://blog.francetvinfo.fr/derriere-le-front/2016/04/25/fn-et-communaute-juive-une-enieme-tentative-de-seduction.html
-

Communisme: Staline aussi voulait tuer massivement les Juifs

Si le dictateur soviétique n'était pas mort le 5 mars 1953, des millions de Russes auraient été déportés en Sibérie, simplement parce qu'ils étaient juifs.

Svetlana Alliluyeva, la fille de Staline, raconte qu'au moment de mourir celui qu'une propagande enamourée avait baptisé le petit père des peuples a ouvert une dernière fois les yeux. Son regard « à la fois fou et méchant », dit-elle, a balayé l'un après l'autre tous les dirigeants qui se trouvaient au pied de son lit et il a levé le doigt en un geste de menace qui a glacé d'effroi tous ceux qui étaient venus assister à ses derniers instants. Puis – au grand soulagement de tous –  il a rendu l'âme.

C'est l'un des passages surprenants du livre que l'historien américain Joshua Rubenstein vient de publier aux États-Unis, Les Derniers Jours de Joseph Staline. Jusqu'au bout de son dernier souffle, celui qui restera comme l'un des dictateurs les plus sanglants de l'histoire aura fait régner la terreur, non seulement dans son peuple, mais surtout dans son entourage immédiat.

Des trains prévus pour les convois de déportés

Ce que rappelle ce livre, c'est aussi comment la mort a empêché le numéro un soviétique de rivaliser une fois de plus dans l'horreur avec Hitler. Tout était prêt, en effet, pour déporter en Sibérie et au Kazakhstan deux millions et demi de juifs russes. Des camps, proches du cercle polaire, avaient été construits et d'autres, agrandis. Des gardes-chiourmes avaient été engagés. Des trains prévus pour les convois de déportés. Dans les dernières semaines de sa vie, Staline, qui avait déjà envoyé au goulag deux millions et demi de personnes, dont 35 000 enfants, s'apprêtait à doubler, avec les rafles de juifs, le chiffre de ces hommes et de ces femmes promis à une mort plus ou moins lente.

En fait, comme souvent dans sa conduite impitoyable du peuple immense de l'empire soviétique, Staline avait besoin, pour ranimer l'esprit combatif de ses fidèles, d'un nouvel ennemi de l'intérieur.

Le 15 janvier 1953, la Pravda révèle qu'un complot visant à assassiner plusieurs dirigeants vient d'être découvert. Les assassins, dit le journal du pouvoir, sont les médecins qui les soignaient et, en réalité, les empoisonnaient à petit feu. Des médecins qui tous se trouvent être juifs. Dès lors, les arrestations vont se multiplier, les interrogatoires musclés se succéder et les aveux être abondamment publiés dans la Pravda. C'est ce qu'on a appelé « le complot des blouses blanches ». Même le médecin privé de Staline, le docteur Vinogradov, n'y échappera pas.

« les cosmopolites sans racines »

Mais les journaux officiels ne se contentent pas de révéler les desseins des comploteurs. La campagne antisémite, latente depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, est relancée dans le courant du mois de février 1953. Non seulement en URSS, mais aussi dans tous les « pays frères » contre « les cosmopolites sans racines ». Le maître du Kremlin a lui-même donné le ton en déclarant au Politburo que « tout sioniste est un agent du renseignement américain ». La préparation psychologique de la grande déportation à venir est donc bien lancée lorsque Staline meurt en quelques heures et dans des conditions qui restent encore mystérieuses, le 5 mars 1953.

Les inculpés du complot des blouses blanches seront tous libérés dans les semaines qui viennent. Et les goulags du Grand Nord prévus pour recevoir des millions de juifs resteront en partie vides. Malenkov, le successeur de Staline pour deux ans, fera même preuve d'une générosité, certes limitée, mais qui permettra de ramener dans leurs foyers plus d'un million de déportés du goulag (sur deux millions et demi) et d'abandonner un certain nombre de travaux pharaoniques, comme une nouvelle ligne de chemin de fer dans le nord de la Sibérie qui à elle seule faisait travailler dans des conditions épouvantables plus de 100 000 prisonniers.

La mort de Staline aura sans doute permis d'éviter une Shoah soviétique. Mais il faudra encore patienter quarante ans avant que ne s'écroule le système qui aurait pu mettre en œuvre cette autre solution finale. Celui que Ronald Reagan appelait fort justement « l'empire du mal ».

Source

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com