Amsterdam : Un homme d’affaires revient de vacances et découvre que ses locaux sont occupés par 40 demandeurs d’asile

« Dois-je quitter mon propre immeuble ? » Un homme d’affaires d’Amsterdam est rentré de vacances pour trouver sa propriété occupée par 40 demandeurs d’asile déboutés qui lui ont dit de partir.

Selon un rapport d’AT5, l’entrepreneur Salih Ozcan a été « expulsé de (ses) propres locaux » par des squatters migrants après son retour de vacances.

Après avoir récupéré sa propriété auprès d’un « mauvais locataire » qui l’avait utilisée pour faire pousser de l’herbe en janvier, Ozcan avait rénové le site et prévoyait de l’utiliser pour son entreprise automobile.

Il a été choqué de découvrir qu’il avait été occupé par 40 demandeurs d’asile déboutés qui avaient complètement saccagé l’endroit.

Se référant aux tas de déchets à l’entrée, Ozcan a dit que la scène était trop « folle pour les mots », ajoutant : « Seuls les rats et les souris viennent ici ».

Une vidéo montre des migrants africains en colère confrontés à la fois à Ozcan et à l’équipe de tournage de la chaîne de télévision. Les migrants ont menacé d’appeler la police s’ils ne partaient pas immédiatement.

 

 

« Dois-je quitter mon propre immeuble ? » a demandé Ozcan exaspéré.

Ozcan a décidé de quitter son propre bâtiment avant que la police n’intervienne.

« J’ai un très mauvais pressentiment. Je n’ai pas de mots pour ça du tout, » dit-il. « Je peux un peu comprendre ces gens, mais eux ne me comprennent pas du tout. C’est incroyable que ce soit possible dans un tel pays. »

La police a refusé tout commentaire et a déclaré qu’elle ne traiterait pas l’affaire comme étant urgente.

Les images ressemblent un peu à celles d’une vidéo qui a été diffusée en 2016 et qui montre un propriétaire d’hôtel de 80 ans en Italie contraint par la police d’héberger de nombreux migrants africains alors qu’il tente désespérément de résister à la confiscation de ses biens par le gouvernement.

Le propriétaire a refusé de loger des migrants après s’être fait dire qu’il ne recevrait que 7 euros par nuit pour chaque demandeur d’asile, mais son bien a ensuite été confisqué par le gouvernement de gauche de l’époque.

Source: Summit.news, le 20 août 2019 – Traduction par Nouvelordremondial.cc et alterinfo.ch

 

Sources néerlandaises :

Parool.nlAd.nlHartvannederland.nl

 

 

Autriche : déboutés, des demandeurs d’asile mettent le feu à leur cellule

Selon la police autrichienne, six demandeurs d'asile déboutés ont mis le feu à leur cellule dans un centre de détention de Vienne au cours de la nuit du 14 au 15 septembre, pour «manifester leur mécontentement». Ils ont été hospitalisés.

Cinq Afghans et un Iranien, qui avaient vu leur demande d'asile déboutée et étaient dans l'attente de leur expulsion, ont mis le feu à la cellule de leur centre de détention à Vienne, dans la nuit du 14 au 15 septembre.

La police a dans un premier temps évoqué un suicide collectif avant de mettre en doute cette hypothèse. «Nous pensons que ces hommes voulaient manifester leur mécontentement», a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police Harald Soros.

Les demandeurs d'asile ont rédigé une lettre dans laquelle ils regrettent de ne plus avoir de perspectives d'avenir. Ils y mentionnent les dates qui avaient été communiquées à deux d'entre eux pour leur expulsion. L'un des demandeurs d'asile avait auparavant observé une grève de la faim.

Harald Soros pense que ces hommes pourraient avoir mis le feu à leur cellule en vue d'empêcher leur expulsion.

Selon la police, ils se sont réfugiés dans les sanitaires de la cellule après avoir mis le feu et en ont calfeutré la porte avec un chiffon afin d'empêcher la fumée d'y pénétrer, ce qui infirme la thèse de la tentative de suicide.

Cependant, ces précautions n'ont pas suffi à isoler la salle de bains et l'un des hommes a été à la porte de la cellule pour actionner l'alarme.

Ils ont tous été hospitalisés après avoir inhalé de la fumée, l'un d'eux présentant des brûlures. Selon la police, leur vie n'est pas en danger.

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Autriche: plus aucune formation pour les demandeurs d’asile

Le gouvernement autrichien de coalition entre la droite et l'extrême droite faisait face aujourd'hui aux critiques des organisations d'aide aux étrangers et de l'opposition, après sa décision d'exclure les demandeurs d'asile du dispositif de l'apprentissage professionnel auquel ils ont accès depuis 2012.

Le vice-chancelier Heinz-Christian Strache, chef du parti d'extrême droite FPÖ, avait attaqué cette mesure ce week-end, estimant "qui ne dispose pas d'un droit au séjour, ne doit pas être autorisé à entamer un apprentissage".

(...)

Le Figaro

 

Rappel :

Suisse : 3600 réfugiés pourront faire un préapprentissage

Réfugiés : la France à la rencontre des demandeurs d’asile en Afrique

Pour tenter d'éviter les traversées qui font chaque jour de nouveaux morts en Méditerranée, l'Office français de Protection des Réfugiés et Apatrides (Ofpra), chargé d'accorder le droit d'asile, se déplace désormais directement au Niger, en Afrique, pays de passage avant la longue remontée vers l'Europe. Comment s'organise leur travail sur place ? Reportage.

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Indignation aux Pays-Bas autour du don de 10 000 euros aux réfugiés pour «faire du shopping»

De nombreux néerlandais se sont indignés après avoir découvert que plusieurs villes du pays offrent une belle somme d’argent aux réfugiés pour l’achat des meubles et autres produits de première nécessité, ont rapporté des médias locaux.

Des demandeurs d’asile résidant dans certains villages des Pays-Bas peuvent obtenir jusqu’à 10 000 euros pour acheter des meubles pour leur logement, selon une recherche effectuée par le quotidien Brabants Dagblad (BD).

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Belgique : Des demandeurs d’asile en viennent aux mains, un collaborateur de la Croix-Rouge porte plainte

Vendredi, une centaine de personnes en sont venues aux mains dans un centre de la Croix-Rouge à Bourg Léopold, dans le Limbourg. Le lendemain, samedi, une autre bagarre, moins importante a eu lieu à Zwijndrecht. Des incidents qui restent minoritaires, mais qui sont sans doute accentués par la saturation du réseau d'accueil.

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Un Calais belge ?

Toujours plus de demandeurs d'asile sur la côte belge.

Depuis le début du mois, 318 réfugiés ont été interpellés en Flandre occidentale, selon les derniers chiffres révélés lundi par le gouverneur de la province, Carl Decaluwé. Soixante pour cent d'entre eux ont été appréhendés aux environs de Zeebrugge.

Le littoral belge continue d'attirer les demandeurs d'asile tentant de rejoindre la Grande-Bretagne. En janvier, 947 d'entre eux ont été interpellés par la police. À la même période l'an dernier, ils n'étaient que 133. La tendance reste la même en février. En deux semaines, ce sont 318 réfugiés qui ont été interceptés, pour 115 sur tout le mois de février 2015. Au cours de la dernière quinzaine, la grande majorité de ces personnes ont été appréhendées à Zeebrugge, les environs de La Panne, Furnes et Middelkerke concentrant la plupart des autres. Plus de la moitié d'entre elles (56%) étaient des ressortissants irakiens.

Le gouverneur a également indiqué regretter la polémique des dernières semaines et précisé qu'un point d'information pour les demandeurs d'asile existait déjà. "Tout le monde peut contacter la police maritime pour obtenir des informations sur ses droits, ses devoirs et la procédure de demande d'asile." Il a aussi tenu à préciser que les réfugiés interpellés recevaient à manger, à boire et avaient accès à un endroit pour se reposer, ainsi qu'à des soins si nécessaires.

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Tunis refuse de reprendre ses demandeurs d’asile expulsés : Vienne demande à l’UE de couper ses aides

Malgré la générosité de Bruxelles envers la Tunisie, ce pays adopte un comportement de voyou.

Tunis, qui reçoit l’essentiel de l’aide étrangère européenne, veut compromettre la politique européenne du rapatriement et refuse de coopérer au sujet de ses citoyens demandeurs d’asile sur le sol européen.

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La Suède pourrait expulser jusqu’à 80.000 demandeurs d’asile

Les expulsions s’étaleront sur plusieurs années, selon le ministre suédois de l'Intérieur.

La Suède, un des pays les plus populaires pour les réfugiés du Proche-Orient, compte expulser jusqu'à 80.000 migrants arrivés en 2015 et dont la demande d'asile a été ou sera rejetée, a déclaré mercredi le ministre suédois de l'Intérieur Anders Ygeman.

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Un journal allemand accuse : ils ont voulu dissimuler l’origine des agresseurs

Voici la traduction d’un article paru le 7 janvier 2016 dans le journal allemand « Die Welt » :

« Ils étaient, en majorité, des demandeurs d’asile, tout juste arrivés en Allemagne ». Des agents de la police démentent l’information fournie par leur direction selon laquelle les violeurs de Cologne seraient inconnus. Ceux qui furent contrôlés étaient majoritairement des Syriens. Pour les délinquants, il s’agissait « d’amusement sexuel ».


Auteurs de l’article : Wolfgang Büscher , Martin Lutz , Till-Reimer Stoldt

Le rapport de police révèle que ses agents ont été complètement dépassés par les événements de la Saint-Sylvestre. L’évacuation de la place devant la cathédrale fut chaotique – à certains moments, il était devenu impossible d’enregistrer des plaintes.

Manifestement, les déclarations faites par la hiérarchie de la police à Cologne sont, pour l’essentiel, fausses. Il s’agissait des agressions sexuelles commises lors des fêtes de la Saint-Sylvestre. Ceci ressort des informations fournies au journal ‘Welt am Sonntag’ par des policiers qui étaient en service, ce soir-là, à Cologne. Les fonctionnaires se défendent contre les allégations du ministre fédéral de l’Intérieur Thomas de Maizière (CDU) à l’adresse des agents de police à Cologne. Le chef de police de la ville, Wolfgang Albers, avait dit mardi : Nous ne savons pas qui a dépouillé les passants et commis des agressions sexuelles sur des femmes.

Les policiers de Cologne déclarent au journal qu’ils ont contrôlé et parfois mis en garde à vue un grand nombre de personnes. Par conséquent, la police sait quels groupes de personnes étaient impliqués. « Contrairement à ce qui a été rendu public, des relevés d’identité ont été effectués pour de nombreuses personnes » faisant partie de la bande criminelle devant la gare.

Environ 100 de ces personnes ont fait l’objet de contrôles ; certains furent placés en garde à vue. Jusqu’à présent, la direction de la police de Cologne n’a, par contre, pas indiqué que ses agents avaient arrêté ou bien mis en garde à vue des malfrats. Les policiers de Cologne indiquent, par ailleurs, que les contrôles d’identité révèlent que : « Seule une petite minorité était d’origine nord-africaine. Ceux qui furent contrôlés étaient, en majorité, des Syriens. »


Les auteurs arabes des infractions sont avant tout impliqués dans des agressions sexuelles ou, pour l’exprimer selon leur point de vue, d’amusement sexuel


Cela ressort, selon les agents de police, des papiers d’identité qui furent présentés. Mais jusqu’ici l’on orientait les soupçons vers de jeunes hommes nord-africains parce que ceux-ci étaient connus à Cologne, depuis plus d’un an déjà, comme un groupe de petits malfrats (kleinkriminelle Problemgruppe : un groupe à problème constitué de petits délinquants). Sauf que les hommes contrôlés ne sont en Allemagne que depuis quelques mois. « La plupart d’entre eux sont arrivés récemment, comme demandeurs d’asile. Ils ont présenté des papiers remis par l’administration qui enregistre justement les demandeurs d’asile ». On remet au demandeur une copie de sa demande et des photos.

Les déclarations des policiers contredisent celles de leur hiérarchie sur un autre point : dans la représentation officielle, il s’agissait principalement de larcins à l’égard des passants. Le harcèlement sexuel ne se serait produit qu’incidemment. « En réalité, c’est exactement le contraire qui s’est passé », déclarent les policiers de Cologne au journal ‘Welt am Sonntag’. « Pour les auteurs arabes de ces agressions, il s’agissait avant tout d’infractions à caractère sexuel ou, pour le dire selon leur point de vue, d’amusement sexuel. Un groupe d’hommes entoure une victime femme, l’encercle et s’en prend à elle ».


Un papier interne du 2 janvier contredit également les déclarations de Wolfgand Albers


Il n’y a pas que les révélations des policiers qui contredisent le chef de la police, Albers, il y a aussi la présentation des faits dans un document interne (un « debriefing » datant du 2 janvier et dont dispose la rédaction de ‘Welt am Sonntag’). Cette présentation est clairement en contradiction avec les déclarations d’Albers.

Il ressort de ce document de six pages que les auteurs des délits étaient en majorité des demandeurs d’asile: « Lors des contrôles d’identité effectués, les personnes ne disposaient, majoritairement, que de documents remis aux demandeurs d’asile par l’Office fédéral des migrations et des réfugiés. En règle générale, ils ne disposaient pas de papiers d’identité. »

D’après le rapport d’intervention de la police à Cologne lors du réveillon, entre 22 heures et 5 heures du matin, 71 fiches de données personnelles ont été établies, 11 personnes mises en garde à vue et 32 procès verbaux dressés. Par ailleurs, quatre personnes furent arrêtées. Ces données ont dûment été enregistrées par le système CEBIUS du centre de contrôle de la police.


Syndicat de Police : «  Il est tout à fait certain qu’il y avait des réfugiés parmi les auteurs de ces actes ».


Arnold Plickert, président du GdP (Syndicat de police) en Rhénanie du Nord-Westphalie, a défendu ses collègues dans le journal ‘Welt am Sonntag’ : « Les allégations du ministre de l’Intérieur, De Maizière, font que de nombreux collègues à Cologne se sentent attaqués et mis au pilori de façon totalement injuste. Il est tout simplement faux d’affirmer que personne n’était arrêté par la police ou mis en en garde à vue, cette nuit-là ». Et il serait faux de prétendre qu’aucun contrôle d’identité n’aurait été enregistré, dit Plickert. « A ma connaissance, on dénombre au moins 80 cas de relevés d’identité, de personnes arrêtées ou de mises en garde à vue. »

Plickert défend également les policiers de Cologne qui font des déclarations aux journalistes sur la vérité de ce qui s’est passé lors du réveillon. « Je peux comprendre que des collègues rendent publiques, de façon anonyme, des informations qu’ils détiennent. Ils veulent balayer les déclarations erronées et se défendre. Certains agents m’ont déjà déclaré qu’ils avaient l’impression que c’étaient eux les coupables ».

Et le responsable syndical de poursuivre : « Prétendre que rien n’indiquait qu’il s’agissait de réfugiés relève, à mon sens, de la désinformation. D’après mes collègues, plusieurs individus contrôlés ont présenté des certificats émanant de l’Office des réfugiés. Aucun doute qu’il y avait des réfugiés parmi les auteurs des délits ».

Traduit par Pascal Hilout

Article paru en premier sur RL

 

Hausse de 2% des demandes d’asile en juillet

Les demandes d'asile en Suisse ont légèrement crû, de 2%, en juillet par rapport à juin, se hissant à 3896.

Les Erythréens demeurent largement en tête en matière de demandes d'asile avec 2130 requêtes. Les Afghans et les Syriens suivent avec 254, respectivement 242 tentatives. En juin, les demandes ont crû de 2% en juillet par rapport à juin, se hissant à 3896.

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L’exécutif genevois dépassé par l’afflux des demandeurs d’asile

En matière d’asile, tout va bien pour Mme Sommaruga. La situation à Chiasso, où trois nouveaux centres d’accueil ont dû être ouverts en urgence, serait « normale ». Il serait tout autant normal que tout Erythréen soit, de par sa nationalité seulement, considéré comme réfugié, l’Erythrée étant un Etat arbitraire. Faut-il alors également considérer les saoudiens par exemple comme des réfugiés ?

Cette politique de Mme Sommaruga ignorant la notion légale de réfugié telle que prévue par l’art. 3 al. 1 de la loi sur l’asile, est aussi dangereuse que l’est son déni de la situation dans les cantons suisses. Le résultat ? Avec Chiasso et Lucerne, c’est maintenant Genève qui a dû édicter le 22 juillet dernier un nouvel arrêté relatif à l’accueil et l’hébergement des personnes relevant du dispositif d’aide aux requérants d’asile à cause de l’accroissement du nombre de requérants d’asiles et des « difficultés objectives que les structures d’accueil gérées par l’Hospice général rencontrent pour donner une réponse adéquate aux problèmes d’hébergement ».

Dépassé, le Conseil d’Etat ordonne donc maintenant aux communes de trouver des solutions d’hébergement, le tout sous l’entière responsabilité de l’Hospice général.

Lorsque l’on se rappelle que des migrants ont pris d’assaut le Théâtre du Grütli avec la bénédiction de la Ville qui les a ensuite placés à la salle du Faubourg, structure manifestement pas équipée pour ce genre d’exercices, on peut légitimement se demander comment l’Hospice général va pouvoir endosser ses responsabilités légales en termes sécuritaires et avec quels moyens.

Pour les déboutés et les NEM, la situation est pourtant claire : leur renvoi doit être exécuté dans les 7 à 30 jours (art. 45 al. 2 LAsi). L’UDC réitère donc que les autorités doivent faire preuve d’une grande fermeté, car comme l’a rappelé récemment le porte-parole de Pierre Maudet : «Genève est un canton d'exécution des renvois ».

Pour toute information :
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97
Eric Bertinat, secrétaire général et conseiller municipal, 076 / 391 25 03

«Réfugiés» : Les guerres du monde ne sont pas responsables. La débâcle suisse de l’asile est de nature interne.

De Roger Köppel

La Suisse se dirige vers un record de 30 000 demandes d'asile cette année. Rien que le mois dernier, le nombre de demandes a augmenté de 60% par rapport au mois précédent. Il n'y a jamais eu autant d'«admissions provisoires». Le nombre de déboutés qui restent en Suisse a récemment bondi à 70% des demandes présentées.

L'immigration nette légale atteint aussi des niveaux record. La libre circulation des personnes a permis à 23 000 Européens d'arriver en Suisse au premier trimestre. En projection annuelle, cela donne une augmentation de population proche de 100 000 personnes, hors demandeurs d'asile. Les prédictions des autorités sont fausses. Elles ont affirmé que le fléchissement de la conjoncture allait freiner l'immigration. L'inverse est vrai.

La télévision allemande a récemment montré un film sur l'île grecque de Chios. Ce paradis touristique n'est qu'à quelques kilomètres de la frontière turque. L'année dernière, 26 000 prétendus réfugiés ont débarqué sur cette île à bord de canots pneumatiques. Les premières statistiques de cette année permettent de conclure à une augmentation massive des flux. Ces migrants proviennent tous sans exception d'un pays tiers sûr, la Turquie, où la vie et l'intégrité physique d'aucun d'entre eux ne sont menacées. Toute personne qui arrive d'un pays tiers sûr en Europe n'a, par définition, pas droit à l'asile.

En principe. Mais l'UE n'est pas prête non plus à faire respecter ses propres lois en matière d'asile. On refuse de débattre de la notion de «réfugiés». Les immigrants illégaux sont globalement considérés jusqu'au sein des gouvernements, indépendamment des circonstances et des faits, comme ayant droit à l'asile. Les politiciens participent eux-mêmes à cet usage abusif du droit d'asile à grande échelle en l'étendant à tous les migrants économiques illégaux. Les passagers clandestins qui embarquent en Méditerranée ou à la frontière turque ont depuis longtemps échappé à une persécution directe et à une menace pour leur vie et intégrité physique. Ce ne sont plus des réfugiés au sens de la Convention de Genève.

Le Tages-Anzeiger, grand journal de centre-gauche, fait depuis des années d'interminables campagnes de désinformation pour dissimuler ces abus. Commentant un débat parlementaire récent, cette gazette proche des autorités a réaffirmé ces jours-ci: «... les crises du monde ne respectent aucune règle de procédure». L'objectif est de distiller dans l'opinion que la Suisse est en quelque sorte impuissante face aux chiffres en hausse de l'asile. Leur flambée ne relèverait pas d'une politique erronée, mais des souffrances causées par les guerres et les conflits qui ravagent le monde. Une fatalité, en quelque sorte.

C’est là une contrevérité qui n'en devient pas plus juste à force de répétition. La ministre de la Justice Simonetta Sommaruga parle de «Syriens» et de «réfugiés de guerre syriens» quand elle justifie sa politique d'asile au cours d'interviews. Le fait est que, depuis des années, ce ne sont pas les Syriens, mais les Érythréens qui constituent en chiffres absolus le plus grand groupe de prétendus réfugiés en Suisse. Cette année aussi, les Érythréens arrivent en tête. La Suisse est leur destination préférée non pas parce que la misère objective pousse les Érythréens à fuir, mais parce que la politique suisse les attire tout spécialement dans le pays, car les options choisies ne sont pas les bonnes.

Ce ne sont pas les «crises du monde» qui sont décisives, mais les «règles de procédure». Les Érythréens en sont un excellent exemple. Depuis que la Suisse est l'un des rares pays au monde à avoir reconnu le refus de faire le service militaire comme motif d'asile, le nombre d'Érythréens candidats à l'asile monte en flèche. Il y a eu des tentatives de mettre un terme à cet abus par arrêté fédéral urgent. Mais d'une manière ou d'une autre, les autorités ont toujours trouvé le moyen de maintenir l'afflux d'Érythréens. 80 à 90% des migrants de la Corne de l'Afrique vivent éternellement sur le dos des contribuables de l'État providence.

La Suisse a le pouvoir de réguler elle-même le nombre des demandes d'asile. La conseillère fédérale Sommaruga mystifie les gens en prétendant constamment que ce sont les grands conflits en Syrie qui font bondir leur nombre en Suisse. C'est manifestement faux. En invoquant la misère du monde, la ministre de la Justice cherche à se dédouaner de la responsabilité de prendre enfin le droit d'asile au sérieux et d'éliminer les incitations pernicieuses de la politique d'asile de son propre département.

La conseillère fédérale Sommaruga s'entête à persévérer dans la mauvaise direction. Elle refuse d'accepter le fait que les flux migratoires en Méditerranée n'ont rien à voir avec la définition de réfugié au sens de la Convention de Genève, mais uniquement avec l'attrait qu'exerce la prospérité des États providence industriels du Nord. Elle ne veut pas prendre acte que la Suisse fait grimper elle-même la demande d'asile avec ses offres. Au lieu de diminuer l'attractivité, elle pousse à l'extension de nos infrastructures d'asile souvent contre la volonté des populations locales. De plus en plus de faux réfugiés suivront cette invitation.

La ministre de la Justice parle de «solidarité européenne». La «fermeture des États-nations» serait une erreur. La moraliste se fourvoie de nouveau. L'UE n'a ni la volonté ni la capacité de sécuriser ses frontières extérieures selon les termes de l'Accord de Schengen contre l'immigration clandestine. Voilà pourquoi la France et l'Autriche, toutes deux membres de l'UE, en reviennent à la protection des frontières nationales. La Suisse aurait déjà dû en faire autant. Personne ne nous en empêche. Les «guerres du monde» ne sont pas responsables. La situation déplorable de l'asile en Suisse est de nature interne.

Roger Köppel

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L’UE désire répartir 40 000 demandeurs d’asile dans les états membres

Selon une information relayée par le quotidien néerlandais De Volkskrant, la Commission européenne souhaite répartir 40 000 demandeurs d'asile réfugiés en Italie et en Grèce dans les autres états membres de l'UE.

Destinée à soulager l'Italie et la Grèce touchées par un afflux massif de migrants, la proposition présentée mercredi à la Commission se heurte à l'opposition de nombreux membres.

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Belgique : Les demandes d’asile pour homosexualité ont triplé en 5 ans

En cinq ans, le nombre de demandes d'asile introduites pour homosexualité a triplé passant de 376 en 2009 à 1.070 en 2014, selon les chiffres du Commissariat général aux réfugiés et apatrides (CGRA), relayés jeudi dans la Dernière Heure. La majorité des personnes qui se sont manifestées l'an dernier provenaient du Sénégal, du Cameroun, de Mauritanie, du Togo et de Guinée. Sur les 843 dossiers traités par le CGRA en 2014, 295 ont été clôturés par une décision positive. Ce qui signifie que 34,9% des demandeurs d'asile avançant comme motif leurs préférences sexuelles ont obtenu une protection de l'Etat belge.

"Le principal motif de refus est le manque de crédibilité générale de leur récit. Les déclarations des demandeurs ne correspondent pas toujours à la situation prévalant dans le pays d'origine ou manquent de cohérence. Il est important de mentionner que ces personnes sont interrogées de manière individuelle par des travailleurs formés sur le pays d'origine et sur la thématique de l'orientation sexuelle", précise Damien Dermaux, porte-parole au CGRA.

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Dans le silence général, le Frioul est devenu un nouveau Lampedusa

Des dizaines de migrants traversent chaque jour la frontière à Tarvisio (limitrophe de l'Autriche et de la Slovénie). Et la région est déjà submergée.

Désormais, on l'appelle la petite Lampedusa du nord. Porte d'entrée en Italie de la route des Balkans, le Frioul /Vénétie est aujourd'hui une région assiégée. Malgré le fait que la gouverneure Debora Serracchiani ait tiré la sonnette d'alarme, le silence des médias est assourdissant. La Lega et Forza Italia montent aux barricades et, par l'intermédiaire de  Massimiliano Fedriga (Lega), ils crient à l'invasion et annoncent une manifestation mi-avril pour dénoncer cette situation. Cette manifestation sera dirigée par Matteo Salvini.

Ces gens débarquent en Iran, rejoignent ensuite la Turquie, traversent la Hongrie et la Serbie jusqu'à l'Autriche et la Slovénie. Ensuite, ils entrent très facilement à Tarvisio (située tout prés de Carinzia en Autriche), qui fut une perle touristique, et qui, aujourd'hui, est devenue le lieu de passage terrestre pour les migrants. C'est ainsi que jour après jour, des dizaines et des dizaines de réfugiés arrivent en provenance du Pakistan et d'Afghanistan. De là, ils sont dirigés sur Gorizia où siège une commission qui examine les demandes d'asile. [...]

Pendant ce temps, le système d'accueil de la région nord-est est submergé.[...]

Malgré la tension créée par la situation, une solution pour régler le problème avec le gouvernement semble encore bien lointaine. La Lega diffuse des protestations sur tout le territoire régional contre la politique d'accueil décidée par la junte régionale qui a l'intention de disperser les requérants dans tout le territoire du Frioul pour éviter que certaines zones ne se transforment en bombes à retardement. Le secrétaire de la Lega s'insurge aussi contre le mécanisme des adjudications pour offrir des appartements aux clandestins et craint qu'une maffia frioulane ne se crée. Il rappelle aussi que la Lega a demandé l'ouverture d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur la façon dont l'argent est dépensé, le problème est aussi et surtout moral : "Je me demande comment Renzi, Alfano et Serracchiani peuvent continuer à dormir tranquilles pendant que des Italiens n'ont plus de toit ni d'argent pour nourrir leurs propres enfants. Nous manifesterons parce que tout cela est gravissime et inacceptable. [...]"

Article complet en italien (trad. D. Borer)

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Allemagne : des prostituées gratuitement pour les demandeurs d’asile ?

Siegertsbrunn ( Bavière) Lors d’un débat organisé par la CSU, le pasteur protestant retraité Ulrich Wagner a proposé l’idée de mettre gratuitement des prostituées à la disposition des demandeurs d’asile. Le financement pourrait, selon lui, être assuré par des dons financiers d’âmes charitables ou par des gestionnaires de bordel(s) prêts à réaliser une bonne œuvre. Ulrich Wagner met cette idée en avant afin de répondre aux craintes d’agressions sexuelles qui touchent les Allemandes des villages dans lesquels résident les demandeurs d’asile.

Source via Lionel Baland

Via fdesouche

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