Suisse : Le phénomène de gangs se développe. « La culture de la violence des banlieues françaises, des ghettos des villes allemandes et américaines fait son chemin ici »

Pour ces jeunes, l'agitation du Vendredi saint a été un coup de pouce qui les a motivés. Pour le reste de la Suisse, cela ressemble à un mauvais rêve. Vous vous frottez les yeux et vous vous demandez : qu'est-ce qui ne va pas avec ces jeunes ?

Nous avons cherché des réponses, nous avons parlé à des spécialistes de la délinquance, des avocats, des pédopsychiatres et des porte-parole de la police. Et nous l'avons découvert : Saint-Gall n'est pas une exception. Saint-Gall est le point culminant temporaire d'un développement qui se prépare depuis un certain temps. Une évolution vers une culture de la violence chez les jeunes. Et le Covid est l'accélérateur de ce feu.

La violence en hausse

Dirk Baier est criminologue à l'Université des sciences appliquées de Zurich. Son rapport avec une évaluation des statistiques policières actuelles sur la criminalité est disponible exclusivement pour le SonntagsBlick : depuis 2015, la criminalité des jeunes a augmenté d'un tiers. Dans toute la Suisse. Dans presque tous les délits. Principalement en ce qui concerne les vols - de 146 %, avec 497 prévenus en 2020. Et en ce qui concerne les agressions physiques - de 122 %, avec 353 prévenus en 2020. En ce qui concerne les agressions simples (avec 599 prévenus en 2020), les menaces et les violences à l'encontre des fonctionnaires de la moitié au moins (avec 210 accusés en 2020).

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Les régions éloignées des grands centres sont également touchées. Dans son dernier rapport annuel, le Service de la jeunesse de Soleure met en garde contre une "tendance croissante" dans le domaine des "menaces, de la coercition et du port d'armes telles que des poings américains, des couteaux pliants à ressort ou des armes factices".

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Rien que pour l'année de la pandémie, les chiffres se manifestent par des incidents brutaux. En voici quelques exemples :

En juillet, deux jeunes de 15 ans et un jeune de 19 ans ont poignardé un jeune de 19 ans lors d'une dispute au Seebecken de Zurich.

En août, dix jeunes hommes se battent si violemment dans le quartier de Steinenvorstadt à Bâle que l'un d'entre eux doit se rendre à l'hôpital gravement blessé.

En septembre et octobre, une bande de 14 jeunes se livrent à neuf vols à main armée dans la ville de Berne. Parmi eux, même des jeunes de 14 ans.

Il y a deux mois, un groupe de jeunes a tabassé deux autres personnes à l'Opéra de Zurich en raison de leur homosexualité et de leur transpersonnalité.

Et à présent les émeutes à Saint-Gall. La police a arrêté 21 jeunes. Les dommages matériels s'élèvent à 50 000 francs.

Un jour après les émeutes de Saint-Gall, le samedi soir de Pâques, notre reporter s'est immergé dans la foule à la gare de Stadelhofen à Zurich et au bord du lac. "Ich gange Stadi", est devenu un mot de code dans l'ère du Covid. "Stadi" est une scène. Le "Stadi" est le monde des "bro's" en pantalons de sport avec des coupes de cheveux parfaitement rasées, ajoutant un "vallah" à une phrase sur deux - "je jure" en arabe [NDLR : Les mêmes références islamiques comme en France]. "Stadi" est le monde des "kids" de Zurich et de la Rostgürtel : Schwamendingen, Altstetten, Dietikon, Schlieren - ils sont fiers de leurs origines de banlieues. Si fiers, en fait, qu'ils se regroupent en bandes.

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Jusqu'à présent, les conflits de gangs étaient un phénomène marginal en Suisse.

A présent, ce qui est nouveau, c'est que les jeunes hommes "agissent souvent en groupe", se battent avec d'autres jeunes, comme l'a déclaré la responsable de la police judiciaire de Zurich, Christiane Lentjes Meili, lors d'une récente conférence de presse.

Ce qui est également nouveau, c'est que les conflits sont "devenus plus durs". Souvent, il ne s'agit plus d'une simple menace. Ils portent souvent des armes, qu'ils utilisent par la suite également.

La culture de la violence des banlieues françaises, des ghettos des villes allemandes et américaines fait également son chemin ici. Et s'impose comme une culture populaire. Cela est lié aux "modèles de la scène hip-hop", selon le criminologue Dirk Baier.

Avec les sous-fifres qui ont gravi les échelons pour devenir des rappeurs gangsters avec des voitures de luxe et des armes à feu en poche. Ils se vendent via Youtube, Tiktok, Snapchat et Instagram - les "lignes de vie" des jeunes.

Les rappeurs suisses se mettent aussi en scène comme des gangsters. Dukat, un jeune homme de 20 ans originaire d'Adliswil, dans le canton de Zurich [NDLR : il s'agit vraisemblablement d'un Albanais comme le montrent les images de son clip plus bas et de son Instagram ou encore l'utilisation du terme albanais "Jeta" dans l'une de ses chansons], lance depuis un jukebox du "Stadi" : "Cours plus vite, sinon tu recevras des blessures par balles. Nous avons du matériel et des poils aux couilles. (...) La dernière chose que tu verras, c'est mon sourire  moqueur et dieu, je criblerai ta maison de trous."

 

 

Note : "Dukat" est également le nom d'un lieu en Albanie.

 

 

 

 

Les garçons l'imitent, ils affinent leur image de gangster via les médias sociaux. Comme le gang de Schlieren. Sur leur compte Instagram HNCD - l'acronyme français de leur code postal - ils diffusent des photos et des vidéos de locaux préfabriqués, des couteaux qu'ils ouvrent, des armes de poing qu'ils chargent, des billets de 1000 francs.

 

 

 

 

St. Gallen n'était probablement que le début

Après la nuit d'émeutes, une vidéo Tiktok montrant une scène est devenue virale : des policiers bloquant la rue devant eux, une dizaine de gars faisant collectivement des pompes - une démonstration de puissance machiste [NDLR : Vidéo visible dans le tweet ci-dessus.]. La vidéo diffuse la chanson de la star du rap allemand Haftbefehl : "Je fais mon chemin à la machette. Sur la route avec un neuf millimètres."

Les émeutes annoncées ne se sont pas concrétisées. Le problème ne disparaît pas pour autant. Les mesures [NDLR : concernant le Covid] restent rigides, l'ennui et la frustration augmentent, et à présent, les soirées deviennent plus chaudes. Les jeunes retrouveront sans doute leur place dans la société. Avec violence, si nécessaire.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch


Rappels :

Suisse : La violence des jeunes a augmenté. Le Blick interviewe un jeune Albanais.

Renens, Meyrin, Onex… Vidéos de la diversité voulue par la gauche en Suisse

Bienne : L’Albanais avait presque égorgé Markus. La victime n’obtient aucun dédommagement.

Vidéo : Un Albanais s’exhibe en tenue militaire suisse avec drapeau de l’Albanie et insigne de l’UCK

Zurich : Une mosquée albanaise vendait un livre appelant au meurtre de ceux qui critiquent l’islam

Des soldats suisses d’origine albanaise chantent l’hymne de la Grande Albanie. L’armée s’en fiche.

Le Dailymail : « Comment la Suède est devenue un paradis pour les gangsters. Le pays le plus libéral d’Europe a accueilli des réfugiés du Moyen-Orient il y a cinq ans… »

Suède : Nos banlieues sont également séparées par groupes ethniques.

 

 

 

 

 

Suisse : des jeunes des banlieues lyonnaises menaient des raids pour voler des voitures de sport

Ce sont de véritables raids nocturnes en Suisse qu’ont menés des grappes de jeunes des banlieues lyonnaises en automne 2016, puis à nouveau au printemps 2019, s’emparant de luxueuses voitures de sport et d’accessoires de mode estampillés de grandes marques automobiles.

Un trentenaire était renvoyé mardi devant le Tribunal du Nord vaudois pour avoir pris part à ce tour de Suisse des garages, visitant les cantons de Vaud, de Saint-Gall, de Berne, du Valais, de Bâle-Campagne et d’Argovie.

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24Heures.ch


Rappels :

Reportage en Suisse : « Tout va mieux à la piscine, sans les fauteurs de troubles français », déclare un agent de sécurité

Nouveau braquage de fourgon déjoué en Suisse : Mourad, Mounir et Abderrazak interpellés

Suisse : cinq jeunes femmes frappées « avec sauvagerie » par d’une demi-douzaine d’individus, « des Maghrébins de cité venant de France » (MàJ)

France : 8 braqueurs issus de la communauté des gens du voyage étaient sur le point de sévir en Suisse

Criminalité en Suisse : en baisse, mais plus violente, surtout dans les zones frontalières. « Pas de quoi s’alarmer » pour le Conseil fédéral

France : Une piscine gonflable installée dans une cité de Saint-Ouen en plein confinement

La baignade était formellement interdite. Ce jeudi, en milieu d'après-midi, la police est intervenue au cœur de la cité Cordon, à Saint-Ouenalors que des jeunes, profitant d'une température particulièrement clémente, se rafraîchissaient dans une immense piscine gonflable.

Un contrôle qui a suscité quelques remous autour du bassin. « Un homme a été placé en garde à vue pour violence et outrage sur une personne dépositaires de l'autorité publique », indique ce vendredi le parquet de Bobigny.

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« Dealers au chômage partiel »

« Les jeunes, mineurs, qui ont été contrôlés, sont des dealers au chômage partiel que nous connaissons bien, ironise un policier.

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Leparisien.fr


Rappels :

Coronavirus : le sénateur français de Haute-Savoie critique la Suisse pour sa gestion de la crise

Banlieues françaises : « Rien n’a changé avec le Coronavirus, il y a toujours le marché. C’est les vacances. »

À Paris, Anne Hidalgo appelle les joggeurs à « la responsabilité » après les images des rues envahies à 19h

Banlieues françaises : « Rien n’a changé avec le Coronavirus, il y a toujours le marché. C’est les vacances. »

Pendant ce temps, nos médias se focalisent sur une femme blanche allongée sur une plage seule, ils cachent ce qui se passe dans les banlieues françaises et les violences liées à certaines ethnies qui cherchent déjà à s'imposer par la force.

Bien entendu, ils exigeront des soins prioritaires si l'un des leurs est contaminés.

 

 

France : Le général Pierre de Villiers aurait déclaré au président : «Si ça pète dans les banlieues, on n’est pas capable de faire face»

Invité de Thierry Ardisson dans l’émission Les Terriens du samedi !, diffusée ce 4 novembre sur C8, Philippe de Villiers ne mâche pas ses mots. À l’occasion de la sortie de son nouveau livre Le Mystère Clovis aux éditions Albin Michel, l’ex-député européen, fondateur du Puy du Fou, est venu défendre les racines chrétiennes françaises, qui seraient selon lui bafouées par l’islamisation du continent européen.

 

 

Comme à son habitude, l’ancien candidat à la présidentielle dénonce les « eurocrates et des élites mondialistes » qui souhaiteraient bâtir « une société multiculturelle, en prenant le risque de faire une société multidéculturée et multiconflictuelle ». Thierry Ardisson va jusqu’à le qualifier de « lanceur d’alerte ». «On a toujours tort d’avoir raison trop tôt», rétorque de Villiers, se prévalant d’avoir eu dix ans d’avance. […]

Alors que Thierry Ardisson tente d’obtenir des confidences « sur la réalité de la situation politique en France » qui lui aurait été données par son frère [le général Pierre de Villiers], Villiers botte en touche. Avant de lâcher ce qu’aurait dit son frère au président de la République : «Si ça pète dans les banlieues, on n’est pas capable de faire face, on n’a pas les moyens de faire face, on n’a pas les hommes.»

Le Point

France : Collomb parlant des quartiers « C’est la loi du plus fort des trafiquants et des islamistes. La situation est très dégradée. »

Lors de son discours de passation de pouvoir à Edouard Philippe, qui assure désormais l'intérim, le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérard Collomb a martelé qu'en France des quartiers échappaient encore à la loi de la République.

Démissionnaire à la tête du ministère de l'Intérieur, Gérard Collomb ne laisse pas derrière lui une République française sûre et apaisée – de son propre aveu. «Le terme de reconquête républicaine prend, dans ces quartiers, tout son sens. Parce que oui aujourd'hui, c'est plutôt la loi du plus fort qui s'impose, [celle] des narco-trafiquants, des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République», a-t-il déclaré lors de son discours de passation de pouvoir à Edouard Philippe, le matin du 3 octobre, évoquant certains quartiers dits difficiles en France.

Le désormais ex-chef de la place Beauvau avait un «message à faire passer» : «La situation s'est très dégradée» dans certains territoires, a-t-il prévenu, listant, pêle-mêle : «Les quartiers Nord de Marseille, au Mirail à Toulouse, à la périphérie parisienne, Corbeil, Aulnay, Sevran...» «Il faut à nouveau assurer la sécurité dans ces quartiers, mais je crois qu'il faut fondamentalement les changer. Quand des quartiers se ghettoïsent, se paupérisent, il ne peut y avoir que des difficultés», a statué Gérard Collomb.

 

 

«Je crois vraiment que, dans la périphérie parisienne, on ne peut plus continuer à travailler commune par commune. Il faut une vision d'ensemble pour recréer de la mixité sociale», a-t-il encore conseillé.

Enchaînant aussitôt sur la thématique de l'accueil des migrants, toujours prégnante dans l'actualité politique française, le ministre de l'Intérieur sur le départ a estimé que si ces derniers étaient logés dans les quartiers à problèmes, la situation deviendrait d'autant plus «ingérable».

Contraint d'accepter la démission de Gérard Collomb de son poste de ministre de l'Intérieur, Emmanuel Macron a chargé dans l'urgence le Premier ministre Edouard Philippe d'assurer l'intérim, en attendant de nommer son successeur à la tête de ce ministère clé. Le 2 octobre, dans les colonnes du Figaro, Gérard Collomb avait décidé de maintenir sa proposition de démission – refusée un premier temps par le chef de l'Etat –, entérinant les dissensions entre le ministre de l'Intérieur et le président de la République. Gérard Collomb avait expliqué vouloir se consacrer pleinement à l'élection municipale de Lyon, prévue initialement pour 2020. A droite comme à gauche, de nombreux élus de l'opposition ont ironisé sur une situation qui semble échapper au président de la République.

RT / Cnews.fr

France. Violences dans les banlieues : l’insécurité, devenue banale, aux oubliettes

Traitée avec fatalité, l’insécurité ordinaire ne préoccupe plus personne, dénonce le journaliste et écrivain Laurent Obertone.

Hypergentil. « Très intelligent. » « Hyperrespectueux. » « Non violent. » « Pas dans les conflits. » « Respectable. » « Une crème. » « Plus dans la médiation qu’autre chose. » Aboubakar Fofana, 22 ans, dit “le loup”, connu pour vol avec effraction, menaces de mort, vol en bande organisée, association de malfaiteurs, recel, roule sans ceinture, sous mandat d’arrêt, dans un véhicule signalé. Il tombe sur un petit contrôle inopiné qui, quoique synonyme de l’oppression policière censée pallier honteusement l’abandon des politiques d’aides dans ce quartier qui vit depuis six mois au rythme des fusillades, se passe très très très bien. On n’avait sans doute jamais vu un contrôle aussi bien se passer, ni observé un tel degré de courtoisie et d’obtempération depuis l’affaire Théo. Peut-être bien qu’un flic l’a tutoyé, allez savoir. Aboubakar tente de se faire passer pour un « autre jeune du quartier », la situation se tend, le délinquant veut redémarrer, le CRS dégaine, il y a lutte, la voiture enclenche une marche arrière, le coup part.

Défense unanime de la victime contre les policiers

« Aboubakar, 22 ans, tué par la police », titre le Parisien (le 4 juillet sur son site). Malgré la promptitude des hommages et des « pensées qui vont à la famille et aux quartiers », malgré la « solidarité » des Clémentine Autain qui dénoncent les « tensions police-population » tout en cherchant activement les « voies de l’apaisement », malgré ces journalistes qui se précipitent pour donner la parole « aux habitants du quartier qui remettent en cause la version de la police », malgré ces ministres qui promettent « toute la lumière », malgré ces communiqués du Nouveau Parti anticapitaliste qui appellent à « désarmer la police » et cesser de contrôler les « racisés », malgré de nouvelles promesses pour ces « territoires oubliés de la République »« trop longtemps relégués », malgré, on peut en être sûr, des procédures exceptionnelles, la contre-enquête de l’enquête sur l’expertise des deux premières séries d’enquêtes, malgré les appels au calme de la famille, des associations et de l’imam local, malgré tout cela, ce qui devait arriver arriva.

Plusieurs nuits d’émeutes, des centaines de véhicules brûlés, des dizaines de bâtiments dégradés ou détruits par les flammes. Des dizaines de blessés et d’interpellés, et une balle dans le casque d’un CRS. Riverains « sous le choc »« désabusés »« Incompréhension. » « Gâchis. » Etc.

Une guerre civile larvée

Sale séquence. Ça va faire le jeu d’on ne sait qui. Et Jupiter qui patine, face à la « lèpre populiste »… Heureusement qu’il y a la Coupe du monde, ce grand ajournement des cerveaux. De quoi limiter les dégâts. Laisser la riposte médiatique se mettre en place. « Justice pour Aboubakar ». Marche blanche. À chaque fois la même histoire. Les “mauvaises relations” avec la police. Les contrôles, le tutoiement, l’absence de dialogue, les jeunes qui se sentent discriminés, le manque de moyens, le recul du nombre d’emplois aidés, etc. Et personne de rappeler que l’information principale à dégager de tout ça n’est pas l’incident en lui-même, qui sera amené à se répéter infiniment, mais bien cette situation de guerre civile larvée, à laquelle nous sommes si tristement habitués.

Personne ne s’étonne que “les quartiers” soient solidaires d’un tel individu. Qu’ils s’embrasent comme un seul homme à la moindre étincelle, parce que ces fichus flics y vont encore. Plus personne ne s’émeut de la banalité des agressions visant des policiers, mais aussi des pompiers, des médecins et de simples citoyens. La vérité, c’est que ces événements arrivent de plus en plus souvent. À chaque soir son incident, à chaque soir son guet-apens, à chaque soir ses affrontements.

L'insécurité est devenue ordinaire

Pas un seul “grand média” pour rappeler que de telles guérillas font partie du paysage et n’attendent qu’un prétexte pour avoir lieu. Du bout des lèvres, l’Inspection générale de la Police nationale reconnaît une « augmentation préoccupante » des conducteurs fuyant les contrôles. La mansuétude judiciaire le permet. Comme elle permet cette France Orange mécanique, cette France Guérilla. Comme elle permet ces morts, ces blessés, ces ruines, cette anarchie.

L’insécurité ordinaire, totalement évacuée du jeu politique, ne préoccupe plus personne. Elle est traitée par les médias comme une absolue fatalité, comme si elle n’avait aucun rapport avec ce vivre-ensemble que Franceinfo nous vend chaque jour comme l’idéal transcendantal du genre humain. Surtout ne pas voir que ce laxisme judiciaire, couplé à l’absence totale de politique d’immigration et à l’abondance de politiques socialo-clientélistes, sans parler de notre féroce refus de dire et même de penser la vérité, ne peut que créer de tels isolats de non-droit, des territoires de non-France et une balkanisation inexorable d’un pays au capital social déjà sévèrement effondré.

Une présence policière toujours moins nombreuse

Faire comme si cette partition était normale. Faire comme si le traitement médiatique extrêmement bienveillant de la chose était normal. Faire comme si cette idéologie dont les conséquences nous déchirent était après tout celle de tous les Français. Splendide dissociation.

Les flics, ces pare-feu du réel, sont priés d’endurer les attaques aux cocktails Molotov, les Zad, les rodéos urbains, les manifs ultraviolentes. Sans la ramener, surtout sans déclencher de nouveaux “troubles”. Ne pas trop déranger. Ne pas riposter. Toujours moins nombreux, toujours plus de pression. Prière d’accomplir cet impossible qu’on vous demande : maintenir un couvercle d’étain sur le volcan du chaos, sans jamais rien laisser transparaître de vos efforts, sans jamais qu’advienne le moindre débordement.

Un drame condamné à se reproduire

Oh, pour cette fois ça se terminera tranquillement : c’est l’été, il y a la Coupe du monde. Quelques dizaines de flics blessés à peine. Les risques du métier. Tout juste quelques centaines de millions d’euros de dégâts. Dans un an, la visite de dix ministres, l’inauguration d’une plaque commémorative “Pour Aboubakar”, la promesse de quelques centaines de millions d’euros supplémentaires. Une belle médiathèque flambant neuve.

Et ça recommencera. Ici et ailleurs. Ça se reproduira, encore et encore, à intervalles de plus en plus courts, avec des conséquences de plus en plus violentes, de plus en plus contagieuses, sur fond de trafic, de gangs, de territoires, bientôt sur fond de terrorisme.

Insensiblement, la France a glissé du cocon de ses rêves à ce climat de guerre civile.

Heureusement, heureusement, qu’il y a la Coupe du monde. Au diable Nantes. Au diable Toulouse. Au diable le réel. Allez les Bleus ! On est tous ensemble.

Guérilla, le jour où tout s’embrasa, de Laurent Obertone, Ring, 414 pages, 19,95 €.

Source : Valeurs Actuelles

 

Rappels  :

Grenoble: Les dealers et les immigrés violents hébergés et protégés par le maire écologiste. Un restaurant attaqué, les gens forcés à se taire…

France. Nantes : Quand l’ultragauche tente de pénétrer les cités pour s’allier à la racaille

Nantes : Émeute au Breil après le décès d’un jeune de 22 ans qui a tenté d’écraser des policiers. (Vidéos)

Un contrôle policier a mal tourné, dans le quartier du Breil, à Nantes, ce mardi 3 juillet, dans la soirée. Plusieurs détonations ont été entendues. Un jeune de 22 ans est mort suite à un coup de feu. Le secteur est quadrillé par un important dispositif de sécurité. La Maison des associations est en feu.

Tout est parti d’un contrôle policier. Il était 20 h 30, ce mardi 3 juillet, rue des Plantes, dans le quartier du Breil, à Nantes. Des CRS, qui patrouillaient la cité, ont voulu contrôler le conducteur d’un véhicule.  

« Il a refusé d’obtempérer », indique une source policière. Qui ajoute :  « À ce moment-là, il a fait une marche arrière brusque. Il a heurté un CRS au genou, qui a juste eu le temps de s’écarter. Un de ses collègues a tiré pour arrêter le véhicule. »

Le jeune, âgé de 22 ans, qui aurait été touché au cou, est décédé.  « Sans sommation »,s’énerve un habitant du quartier. L’enquête a été confiée à la police judiciaire.

Très vite, la nouvelle s’est répandue dans le quartier, qui a été rapidement quadrillé par les forces de l’ordre. Des camions de CRS stationnent rue des Plantes.

Des jeunes ont envoyé des projectiles et cocktails Molotov. Les forces de l’ordre ont répliqué par des gaz lacrymogènes. Trois voitures, au moins, ont pris feu.

Peu avant 23 h, c’est un local jouxtant le centre commercial, qui s’est embrasé. Les pompiers sont intervenus en nombre.

 

 

 

« Ce n’est pas une surprise, il fallait que ça arrive », s’agace un trentenaire, qui a grandi ici. La semaine passée, une jeune fille de 13 ans a été blessée, par erreur, à la main en voulant fermer les volets. 

Tout au long de la soirée, plusieurs détonations ont retenti. Des mères de famille sont sorties pour tenter de résonner des jeunes, dont certains étaient cagoulés.  « Toutes les mamans sont dehors. Les jeunes sont cagoulés, ils ne veulent pas en démordre » , raconte une habitante du quartier.

Dans le quartier et aux alentours, de nombreuses personnes ont également entendu les tirs, comme le montre cette vidéo postée sur Twitter :

 

 

Le directeur départemental de la sécurité publique, Jean-Christophe Bertrand et le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès, tous deux présents sur place, ont fait part de leur crainte d’un mort par coup de feu dans les quartiers nantais. Ils ne pensaient pas que ça viendrait d’un tir de policier.

 

Source

Via Suavelos.eu

Banlieues françaises. Violences aux urgences : «On va vous attendre à la sortie, on a des flingues»

On remarquera les prénoms bien européens de ceux qui travaillent et qui subissent: Yann, Julie, Léa, Julien...

Enlevez donc les Européens de souche du système et tout s'écroule. Les immigrés profitent d'une France qu'ils détestent tout y faisant la loi. L'enrichissement ne se fait qu'à sens unique, strictement en faveur de ces migrants.

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Le Parisien - Aujourd’hui en France a passé deux soirées dans des services d’urgence de proche banlieue parisienne. L’incivilité y est le pain (quasi) quotidien des soignants.

« Mais tu vas la fermer ta gueule ? » hurle à la cantonade un robuste quinquagénaire à la voix rauque. Menotté, le voilà qui frotte son visage contre une porte avant de moquer les chaussures de sécurité de l’une des quatre policières qui l’accompagnent ce lundi soir là aux urgences de l’hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).

Dans la salle d’attente, nichée dans le bâtiment circulaire, Mourad, 44 ans se tient la tête. Déjà, parce que depuis deux heures et demie qu’il attend (il est alors 22 heures), elle va, dit-il, « exploser ». Et parce que « le bordel dans le couloir » lui tape sur le système.

« Les détenus devraient être séparés des autres patients, ce n’est pas rassurant. Je suis là parce que j’étais mal, mais à 19h30 mon généraliste était fermé…, alors rajouter la violence à l’attente… » peste-t-il avant de repartir une heure plus tard avec une ordonnance pour… une angine.

Depuis le poste de soin, la scène est pourtant passée inaperçue. « Ça ? C’est tout le temps, on ne le remarque même plus ! », rit du même jaune que sa tenue Yann, un infirmier de 33 ans.

« Il a balancé une chaise puis pété l’imprimante »

A part l’impatience, la pression à l’accueil, les cris, cette soirée en période des ponts, est d’ailleurs assez calme. Mais Yann et sa collègue Julie n’ont rien oublié de cette nuit de janvier où ils ont déposé plainte pour agression.

« Le patient, 35 ans environ, avait bu et probablement pris de la cocaïne, raconte l’infirmière de 30 ans, lunettes carrées sur regard bleu. Il a d’abord balancé une chaise puis pété l’imprimante avant de faire volte-face, de pousser Yann et de m’agripper violemment. Ça m’a fait le coup du lapin. »

Depuis, Julie en est quitte pour deux séances de kiné par semaine. Et pour se poser quotidiennement cette question : « Qu’est-ce qui va se passer cette nuit ? »

Ici, les soignants voient parfois passer des patients… par la fenêtre. Ou s’y faire livrer du McDo ! Une médecin, tout en refusant de « céder au catastrophisme », concède que rares sont les gardes où elle ne se fait pas insulter de « connasse » ou de « pute ».

Plainte pour menaces de mort

A 10 km de là, aux urgences de l’hôpital Louis-Mourier de Colombes (Hauts-de-Seine) où nous avons passé plusieurs heures deux jours plus tôt, les tenues sont, cette fois, bleues, mais les problématiques similaires.

Des patients intolérants à l’attente, des familles frustrées de voir un malade passer avant le « leur ». Léa, infirmière de 23 ans travaillait ce dimanche de décembre quand le ton est monté entre deux familles en salle d’attente : « Quatre hommes ont réussi à entrer dans les soins malgré le sas sécurisé. On était quatre filles. Ils répétaient : On va vous défoncer, on va vous attendre à la sortie, on a des flingues dans la voiture. »

Le vigile et la police sont intervenus. Léa a porté plainte pour menaces de mort. Ce soir-là, les soignantes se sont attendues pour rejoindre leur véhicule.

« Dieu merci, ce n’est pas tous les jours, mais des histoires, on en a tous, au point de les banaliser », renchérit Bruno, infirmier de 54 ans aux 35 années d’expérience. « Que cela se passe à l’hôpital me dépasse totalement », explique Bertrand, un patient avec une coupure au bras.

Ici, tous misent sur les prochains travaux pour mieux absorber l’augmentation de l’activité : 26 000 passages en 2014 contre 34 000 fin 2017. « L’extension va faire diminuer la pression, indique, confiant, le chef de service, Nicolas Javaud. La distinction des flux de patients selon la gravité a déjà permis de temporiser. »

« J’aime mon métier, on sait pour qui on est là »

Et la vidéosurveillance ? « Il faut avoir à l’esprit que celui qui pète un câble, ce n’est pas prémédité, c’est de l’impulsion totale », prévient Julien. L’aide-soignant est ce soir-là à l’accueil où une affiche invite à ne pas commettre d’incivilités. Cela n’a pas empêché à la vitre derrière laquelle il se trouve d’être cassée ou couverte de crachats.

Depuis 29 ans aux urgences de Beaujon, Laurent a vu l’accueil se muer en forteresse. La vitre, depuis qu’un malade a jeté de la javel, a été rehaussée. Récemment, une estrade a été installée pour qu’agent et patient soient à la même hauteur. « Ça met sur un pied d’égalité », note Laurent, triste « recordman des agressions ». Du pistolet sous le nez, au coup de couteau, en passant par l’étranglement, le quadragénaire a tout connu. Il est toujours revenu. « J’aime mon métier. On sait pourquoi et surtout pour qui on est là. Même si c’est usant ».

Source

Nos remerciements à Λlex Λ

Eric Zemmour: « Le problème des banlieues est culturel et religieux. Il y a eu une épuration ethnique des Chrétiens et des Juifs. » (Vidéo)

Eric Zemmour au sujet du plan banlieues de Jean-Louis Borloo :

"Tout le monde sait que le problème de la banlieue ce n'est pas que les immeubles soient moches; c'est qu'il y a trop d'immigration depuis 40 ans et une islamisation des banlieues et donc une défrancisation."

 

 

Via TV Libertés

Nos remerciements à Christelle B.

France. Islamisation. Pour calmer les banlieues, on a donné du pouvoir aux grands frères qui imposent leurs règles. Les femmes ont peur. Elles ne peuvent plus être libres.

Islamisation dans les quartiers français: témoignage édifiant de la présidente et de militantes de l'association La Brigade des Mères dans l'émission "Le Monde En Face" du 07/03/2018 sur France 5.

 

 

 

Source de la vidéo

Nos remerciements à 

La guerre civile viendra des banlieues

guerre-civile-4

   
Michel Garroté  --  Si un jour il y a une bascule qui doit vraiment impacter durablement le système, cela viendra des banlieues. Si c’est la police ou la gendarmerie, la plupart des effectifs ne sont pas formés à la guérilla qui va leur être menée en face par la mouvance libertaire/antifa/écologiste. La France, c’est le pays du manque de « cojones ». Chez les flics et l’État, comme chez les militants entre guillemets radicaux d’ailleurs.
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C’est pour cela que ça se résume essentiellement à une guerre de position et à jouer à se faire peur. Hormis quelques rares déterminés et quelques cinglés, chacun a bien trop à perdre, c’est ce qui maintien l’équilibre. Mais c’est bien grâce à cet équilibre qu’on a réussi à faire reculer l’État à Sivens, que la ZAD est toujours là, et qu’à chaque fois qu’on veut vraiment quelque chose, on y parvient par le blocage ou la micro violence.
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Mais la mouvance libertaire/antifa/écologiste ne croit pas du tout au Grand soir. Il y a un équilibre presque naturel. C’est de la guéguerre flics/militants, au même titre qu’il y a une guéguerre militants de gauche contre militants d’extrême droite. Cela ne va jamais bien loin, c’est stérile et cela se résume à quelques bagarres, agressions et parfois des dérapages un peu plus lourd quand un camp ou un autre a abusé de certains produits.
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Si un jour il y a une bascule qui doit vraiment impacter durablement le système, cela ne viendra pas de chez les libertaires, ni de l’extrême droite d’ailleurs qui fantasme aussi dessus, mais des banlieues. Là, vous avez vraiment des gens qui n’ont rien à perdre, qui ont tout à gagner, qui ont encore un instinct animal que la mouvance libertaire/antifa/écologiste a perdu. Là – et malgré le fait que la mouvance libertaire/antifa/écologiste canalise la violence – il y a de la misère, de la souffrance, de la rage, de la colère, et ça explosera un jour au visage de ceux qui n’ont pas voulu la voir.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Source :
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https://www.breizh-info.com/2017/12/15/84372/zad-banlieues-manifestations-confessions-chocs-militant-autonome
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France: La racaille fait la loi dans les rues, la police fuit (Nouvelle vidéo)

Le tout soutenu par les militants de gauche en France.

Que cette Europe qui a perdu tout respect de soi meurt au plus vite!

 

France multiculturelle: « Dans le quartier, les caves sont pleines d’armes. Dehors, il y a un dealer tous les 100 mètres. »

Caroline Chomienne, la déléguée générale d’Altermédia, l’autre école du cinéma de Saint-Denis créée par l’écrivain et réalisateur Gérard Mordillat, a passé la nuit de mardi à mercredi terrée dans les locaux de l’établissement, situés au 3, rue Fontaine, juste à côté de là où a eu lieu l’assaut.

« On avait travaillé toute la soirée sur un film, mes collaborateurs étaient partis depuis quelques temps quand, vers 4 h 20, j’ai entendu des tirs. Et puis, les coups de feu sont devenus de plus en plus gros, plus lourds... Pendant une heure, ça n’a pas arrêté ! Il y avait des rafales. Ça tirait de tous les côtés. Mais aussi des bruits comme des bombes. Les murs d’Altermédia tremblaient. C’était l’horreur ».

Terrorisée, la réalisatrice tente de joindre la police. « J’ai essayé de joindre le commissariat à 4h30 du matin, mais personne ne répondait. Le 17 aussi était saturé. J’ai fini par avoir le commissariat des Lilas qui m’a confirmé qu’il y avait une intervention en cours et qui m’a dit, surtout ne sortez pas. Je ne voyais rien car il faisait nuit, mais j’entendais des tirs, comme des bombes. Ça a continué pendant une heure. C’était comme à la guerre. C’était Beyrouth ».

Elle pense à quitter la ville

Une heure plus tard, « vers 5 h 30 », alors que Caroline tente de se rassurer auprès de ses proches, « les hélicoptères sont arrivés. On voyait les phares des hélicoptères». Et même si cela l’attriste, Caroline avoue ne pas être « du tout surprise » que des terroristes aient pu se réfugier là. « Dans le quartier, les caves sont pleines d’armes dans notre rue. Dehors, il y a un dealer tous les 100 mètres. Les plus jeunes nous cambriolent, une année, on a eu cinq cambriolages à la suite. Et les plus grands, c’est de notoriété publique dans le quartier, font des allées et retours en Syrie en toute impunité. Depuis un an, le climat est affreux dans la rue. Le dernier tournage, dans la rue, on s’est fait caillasser ! C’est très dur ».

Implantée depuis 1996 dans le centre ville de Saint-Denis, l’école a vu le climat se dégrader au fil des ans. « Au début, il y avait une vrai mixité ici. Mais, ces dernières années, tout le monde part, peu à peu. Et les quelques jeunes couples qui viennent s’installer sont horrifiés. Après cette nuit, je crois que nous aussi on va devoir partir. De moins en moins de gens voulaient tourner ici, alors demain, même les collaborateurs ne voudront plus venir ».

Source

«Le PS croit que l’électorat des banlieues est un ‘électorat captif’ »

 

Pour le professeur de science politique Rémi Lefebvre, le Parti socialiste ne s’intéresse aux catégories populaires «que de manière intermittente, quelques mois avant chaque élection présidentielle ». Les dirigeants du PS croient que l’électorat des banlieues est un « électorat captif », qui se tournera mécaniquement vers leur candidat en réaction à l’ultradroitisation et au […]

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