France : Collomb parlant des quartiers « C’est la loi du plus fort des trafiquants et des islamistes. La situation est très dégradée. »

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Lors de son discours de passation de pouvoir à Edouard Philippe, qui assure désormais l'intérim, le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérard Collomb a martelé qu'en France des quartiers échappaient encore à la loi de la République.

Démissionnaire à la tête du ministère de l'Intérieur, Gérard Collomb ne laisse pas derrière lui une République française sûre et apaisée – de son propre aveu. «Le terme de reconquête républicaine prend, dans ces quartiers, tout son sens. Parce que oui aujourd'hui, c'est plutôt la loi du plus fort qui s'impose, [celle] des narco-trafiquants, des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République», a-t-il déclaré lors de son discours de passation de pouvoir à Edouard Philippe, le matin du 3 octobre, évoquant certains quartiers dits difficiles en France.

Le désormais ex-chef de la place Beauvau avait un «message à faire passer» : «La situation s'est très dégradée» dans certains territoires, a-t-il prévenu, listant, pêle-mêle : «Les quartiers Nord de Marseille, au Mirail à Toulouse, à la périphérie parisienne, Corbeil, Aulnay, Sevran...» «Il faut à nouveau assurer la sécurité dans ces quartiers, mais je crois qu'il faut fondamentalement les changer. Quand des quartiers se ghettoïsent, se paupérisent, il ne peut y avoir que des difficultés», a statué Gérard Collomb.

 

 

«Je crois vraiment que, dans la périphérie parisienne, on ne peut plus continuer à travailler commune par commune. Il faut une vision d'ensemble pour recréer de la mixité sociale», a-t-il encore conseillé.

Enchaînant aussitôt sur la thématique de l'accueil des migrants, toujours prégnante dans l'actualité politique française, le ministre de l'Intérieur sur le départ a estimé que si ces derniers étaient logés dans les quartiers à problèmes, la situation deviendrait d'autant plus «ingérable».

Contraint d'accepter la démission de Gérard Collomb de son poste de ministre de l'Intérieur, Emmanuel Macron a chargé dans l'urgence le Premier ministre Edouard Philippe d'assurer l'intérim, en attendant de nommer son successeur à la tête de ce ministère clé. Le 2 octobre, dans les colonnes du Figaro, Gérard Collomb avait décidé de maintenir sa proposition de démission – refusée un premier temps par le chef de l'Etat –, entérinant les dissensions entre le ministre de l'Intérieur et le président de la République. Gérard Collomb avait expliqué vouloir se consacrer pleinement à l'élection municipale de Lyon, prévue initialement pour 2020. A droite comme à gauche, de nombreux élus de l'opposition ont ironisé sur une situation qui semble échapper au président de la République.

RT / Cnews.fr

9 commentaires

  1. Posté par solfin le

    pas besoin d être sinistre pour savoir cela le dernier des cons est au corant quoi que.

  2. Posté par Marie-France le

    ET si Gérard Collomb avait démissionné parce qu’il en avait marre du « politiquement correct » qui interdit de dire la vérité sur ce qu’il se passe en France dans les banlieues et le risque islamique qui monte , qui monte.. qu’il en a marre du déni de Macron sur ce gros problème qui conduit la France vers la guerre civile si rien n’est fait ?
    Et s’il avait voulu revenir à Lyon pour, en tant que maire, avoir plus de liberté pour mettre en place, dans sa ville ce qu’il n’a pas les moyens de faire sur le plan national ?

  3. Posté par maury le

    » Nous avons devant nous une épreuve de première grandeur.
    Nous avons devant nous, de très longs mois de lutte et de souffrance.
    Vous me demandez quelle est notre politique ?
    Je vous réponds :
    faire la guerre, avec toute notre puissance et toute la force que Dieu peut nous donner ;
    faire la guerre contre une tyrannie monstrueuse, qui n’a jamais eu d’égale dans le sombre et lamentable catalogue des crimes humains.
    Voilà notre politique.
    Vous me demandez quel est notre but . Je vous réponds en deux mots :
    la victoire, la victoire à tout prix, la victoire malgré toutes les terreurs, la victoire quelque longue et dure que puisse être la route :

    car, hors la victoire, il n’est point de survie. »

    Churchill

  4. Posté par Mauron le

    Et je ne serais pas étonné si cette « migration » venant d’Algérie ne serait pas le résultat d’accords secrets. Vous en prenez un certain nombre et on s’arrange pour le gaz et le pétrole ainsi on évite une révolution et une déstabilisation du Maghreb à travers une »repousse » du FIS (Front Islamic du Salut)
    En proportion il y a certainement moins de femmes voilées en Algérie qu’en Métropole.
    La bourgeoisie algérienne est toute contente d’exporter les jeunes salafistes ver l’Europe.

  5. Posté par Mauron le

    @Gérard Guichard Trop tard !
    Ayant passé mes années formatives à Alger j’ai gardé des contacts avec des copains de lycée de l’époque qui sont devenus médecins, avocats etc, donc la néo-bourgeoisie Algéroise. Quand je leur parle des « djeunes » Algériens de France la réponse fuse
    Gardez-les ! on en veux plus de cette racaille.
    Prenez-les tous et bon débarras !

  6. Posté par Bussy le

    « Recréer de la mixité sociale… » ….. marrant lui, qui a envie de vivre à côté de trafiquants et d’islamistes ?

  7. Posté par Mauron le

    « …qui semble échapper au Président de la République » Échapper ? Il s’en moque. Les « quartiers » sont un réservoir inépuisable de voix aux prochaines élections présidentielles.

  8. Posté par Christian Hofer le

    Lorsque Trump avait évoqué cette même situation, la presse l’avait traité de tous les noms…

  9. Posté par Gérard Guichard le

    Bidon! Ca fait 30 ans qu’ils essaient d’acclimater ces populations du Sahel et du Maghreb. Il faut les renvoyer -esscusez-moi d’être clivant- avant que leurs régims ne les acceptent plus car trop infusés de mentalité petite-bourgeoise occidentale néo-coloniale (c’est idem avec Staline qui ne voulait plus des communistes étrangers de la Résistance en 45)

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