Christian Hofer: Propos de Thierry Meyer rédacteur en chef, qui prétend "réfléchir" tout en utilisant des sophismes et en agitant "la peur", mantra que la gauche utilise dans le domaine de l'immigration pour nous faire accepter l'inacceptable. Ce jornaliste se garde d'ailleurs bien de dire que d'autres experts, les médecins en l'occurrence, déconseillent le cannabis: cette substance détériore le cerveau sur le long terme (paranoïa) sans parler des effets annexes: rythme alimentaire déréglé, passivité, problèmes de concentration au travail ou à l'école... Évidemment encore, le cannabis s'avère un excellent tremplin vers les drogues dures. Bref un article partisan, immature et partial. On n'en attendrait pas moins d'un consommateur de cette substance.
Quant à "son entrée dans les moeurs d'une partie non négligeable de la société", ce n'est pas parce qu'une masse d'ahuris en consomment qu'il faut l'accepter. Il serait bien plus adéquat d'expulser ces dealers vers leurs pays d'origine, chose que la gauche ne fera jamais puisque symboles d'un multiculturalisme qu'elle déifie... surtout lorsque cela se fait au détriment des autres! Bien évidemment encore, ces dealers ne vont pas "disparaître" comme par magie mais vont se spécialiser sur l'échelon supérieur, c'est-à-dire la cocaïne et l'héroïne, en attendant qu'un autre "intellectuel" déclare qu'il faut libéraliser totalement les drogues. En effet, pourquoi s'arrêter en si bon chemin Monsieur Meyer?
Enfin, on constate toute la superficialité de ces gens qui passent leur temps à nous imposer leurs valeurs alors qu'ils ne militent que pour leur petit confort bien égoïste. Comme si la fumette était le souci principal d'une population qui peine à joindre les deux bouts dans un monde de plus en plus violent. Outre son narcissisme, cet article est un révélateur de toute l'arrogance de l'univers bien-pensant et de son monde superficiel dont les préoccupations n'ont plus rien à voir avec celles de la population.
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Voilà pour l’aspect épidermique. Dépassons-le et réfléchissons un peu. Les chiffres ont un avantage sur l’idéologie: aujourd’hui, ils nous montrent que le cannabis est entré dans les mœurs d’une partie non négligeable de notre société, et que sa consommation, si elle est formellement interdite, n’est pour ainsi dire plus prohibée.
Les experts en addiction ne cessent de l’affirmer, c’est le deal qui pose problème. Ses trafics, ses canaux, ses dangers, sa violence. Le statu quo est un aveu d’échec. Le rompre ne signifiera pas une augmentation de la consommation, assurent-ils.
Que tenter alors? Le pari, prudent, des autorités lausannoises est d’imaginer une vente contrôlée du cannabis, sous une forme qui reste à définir. Pour dégoupiller l’arme des trafiquants, et mieux traiter les addictions sévères.
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