En Autriche, les Turcs ne comprennent que le turc mais votent écolo

Présent au second tour face au candidat FPO Norbert Hofer, le candidat écologiste est bien d'origine autrichienne mais cela ne semble pas être le cas de tous les électeurs. En effet, ce dernier, Alexander Van der Bellen,n'hésite pas à faire campagne avec des affiches rédigées en turc. Peu de sondages sont publiés sur le deuxième tour qui aura lieu dimanche prochain :

"L'avance de Hofer "est si nette qu'il doit être considéré comme le favori", assure de son côté le politologue autrichien Peter Filzmaier à Politico. Le seul sondage publié à ce jour donne les deux hommes à égalité à 50% des suffrages, avec toutefois une marge d'incertitude supérieure à 5 points. Les bookmakers, eux, donnent le candidat FPÖ largement en tête. "

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Autriche: Le vote a-t-il été magouillé?

« Panne » au ministère de l’Intérieur autrichien

[Comme en France, c'est le ministère de l'Intérieur qui centralise les résultats. Tout au long de la soirée de dimanche, on a ainsi pu prendre connaissance sur son site officiel (http://wahl16.bmi.gv.at/) des scores réels des deux candidats. Et du "résultat final provisoire", c'est-à-dire avant dépouillement des votes par correspondance : 51,9 % pour Hofer et 48,1 % pour Van der Bellen.
Puis, dans la nuit, sont apparus de bien curieux chiffres...]

Pendant un moment, il a semblé dans la nuit de dimanche que l’heure de vérité était déjà arrivée.Sur le site Internet du ministère de l’Intérieur, on a pu voir brièvement un tableau avec ce qui semblait être des résultats du vote par correspondance.

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Mais il s’agissait d’une panne, comme les autorités l’ont vite reconnu : « C’est un masque informatique de préparation, les données sont celles d’un ancien vote. Ces données n’ont pas de valeur. C’est une erreur », nous a déclaré Gregor Wenda du ministère fédéral de l’Intérieur.

En attendant, il faut s’en tenir à ceci : Les résultats du vote par correspondance seront publiés lundi après-midi ou dans la soirée. On saura alors qui a vraiment gagné l’élection.

(Traduction Fdesouche)
Spiegel

Suisse: L’Etat veut utiliser les réfugiés pour contourner le vote contre l’immigration de masse

Les réfugiés titulaires d’un permis F ou B, voire C, sont autorisés à travailler en Suisse. A Genève, 2234 se trouvent dans cette situation. Pourtant, 70% d’entre eux, soit 1619, ne sont pas employés. Les autorités vont lancer un programme pour faciliter leur embauche. Un premier frein à l’engagement de réfugiés devraient bientôt être levé du côté de Berne. La Confédération prélève en effet une taxe spéciale de 10% sur le salaire de ces personnes, pour couvrir les frais de leur procédure d’asile. Ce fonctionnement sera prochainement abandonné. L’engagement de personnes réfugiées deviendra alors plus attractif.

En parallèle, Genève a lancé un programme «d’employabilité» par étapes, où l’apprentissage du français est placé au cœur du dispositif. Une formation est dispensée dans sept secteurs ciblés: la restauration, le bâtiment, l’économie domestique, l’hôtellerie, le nettoyage, la santé et l’agriculture. Ce programme pour «l’employabilité» est financé par une partie de l’enveloppe de 6000 francs versée par la Confédération pour l’intégration de chaque réfugié.

L'Etat y voit aussi le moyen d'adoucir les effets d'une mise en œuvre de l'initiative contre l'immigration de masse, votée le 9 février 2014, qui impose aux cantons des quotas de travailleurs étrangers.

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Suisse: A défaut du Parlement, le peuple tranchera sur la burqa

La commission du Conseil des Etats jugeait que le projet n'était ni pertinent, ni justifié. La burqa ne pose pas de réel problème. Le phénomène est très rarement observé en Suisse.

Une interdiction risquerait de frapper un petit nombre de touristes provenant de pays islamiques, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives pour le tourisme. De plus, ce sont les cantons qui sont compétents en matière de sécurité et de réglementation des rapports entre Etat et religions.

Le peuple tranchera

L'UDC ne l'entend pas de cette oreille. Les opposants à la burqa et à toute dissimulation du visage dans l'espace public estiment qu'il en va du maintien de l’ordre et du respect de la dignité de la femme. A défaut de soutien au Parlement, ils pourront s'en référer au peuple.

La droite dure, sous la direction du Comité d'Egerkingen, a en effet lancé une initiative qui s'inspire de celle acceptée par les Tessinois en 2013. Personne ne devrait avoir le droit de dissimuler son visage dans l'espace public, dans des lieux accessibles à tous (exceptés les lieux de culte) ou dans lesquels sont fournies des prestations ordinairement accessibles à tout un chacun.

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Echec de la votation UDC : dommage !

 

Par Pierre Cassen

 

Faisons confiance aux amis de Christoph Blocher et d’Oskar Freysinger pour savoir l’analyser, et repartir de plus belle.

On y avait pris goût, aux victoires de nos amis de l’UDC.

En novembre 2009, ils proposaient une votation contre la construction de nouveaux minarets : victoire à 57 %. En décembre 2010, ils demandaient aux électeurs de se prononcer pour le renvoi automatique des délinquants étrangers : victoire à 52,9 %. En février 2014, ils s’opposaient à l’immigration de masse, voulue par le Conseil fédéral et l’Union européenne : victoire à 50,3 %.

À chaque fois, le scénario était le même. Il y avait d’un côté l’UDC, et de l’autre côté les autres : politiciens de tous bords, patronat, syndicats, universitaires, journalistes, ecclésiastiques, banquiers. Et à chaque fois, jusqu’à ce jour, le peuple infligeait un camouflet à la caste et aux prébendiers du système.

Que cela était savoureux de voir Caroline Fourest, en 2009, venir faire la leçon aux Suisses, et Daniel Cohn-Bendit les insulter carrément. Avec le résultat qu’on connaît. Que cela était gouleyant de voir, en 2010 et 2014, les immigrationnistes et autres européistes menacer les Suisses de représailles s’ils votaient mal. Avec le résultat qu’on connaît. Nos amis helvètes étaient les Astérix de l’Europe, comme l’avait dit Oskar Freysinger aux Assises contre l’islamisation de nos pays, en décembre 2010, à Paris.

Sauf que, cette fois, cela n’a pas marché. L’UDC n’a recueilli que 41 % des voix, ce dimanche 28 février. Cette votation était déjà un scandale à elle toute seule. En effet, elle ne faisait que reprendre celle, victorieuse, de 2010, avec une obligation d’application. Le Conseil fédéral, depuis cinq ans, bloquait le vote du peuple, en permettant aux délinquants criminels d’avoir des recours que, bien souvent, les juges écoutaient avec bienveillance, pour ne pas les expulser.

Faut-il rappeler ce qu’était un étranger criminel, dans le texte des amis d’Oskar Freysinger ? Des personnes coupables de meurtre, de viol, de brigandage, de traite d’êtres humains, de trafic de drogue. On est loin du voleur de poule…

L’UDC a donc voulu empêcher ces recours systématiques, pour permettre l’expulsion de dix mille délinquants étrangers par an, alors qu’aujourd’hui, il n’y en a que cinq cents qui sont renvoyés. La réalité de la Suisse, où les statistiques ethniques sont légales, est la suivante : 73 % des prisonniers sont des étrangers. Depuis l’invasion migratoire que connaît l’Europe, la surdélinquance a touché encore davantage les Helvètes. Et pourtant, cette fois, l’UDC a perdu, n’ayant pu résister à un rouleau compresseur d’une ampleur sans précédent. Une croix gammée remplaçant la croix du drapeau suisse a même été exposée, en toute légalité, à la gare de Zurich, par les adversaires de l’UDC.

On avait fini par s’habituer aux exploits à répétition de ce parti qui, avec 30 % de votants aux élections nationales, réussissait, seul contre tous, face à une opposition haineuse, à dépasser les 50 % à chaque fois. Comment ne pas penser au deuxième tour des régionales en France, où la propagande d’État a fonctionné à plein régime, et victorieusement, contre le FN ? À une époque où, sous l’impulsion de la Hongrie et de la Pologne, de nouveaux dirigeants européens veulent retrouver leur souveraineté, cet échec de l’UDC est un coup dur pour tous les patriotes européens.

Mais faisons confiance aux amis de Christoph Blocher et d’Oskar Freysinger pour savoir l’analyser, et repartir de plus belle, pour que la Suisse demeure ce modèle de démocratie directe, au service du peuple, que tous les pays lui envient, et que l’Union européenne veut briser.

Pierre Cassen
Article paru en premier sur Boulevard Voltaire

Le 28 février 2016 restera dans les mémoires un jour noir pour…le service public !

En ce dimanche, je le dis franchement, j’ai perdu sur tous les tableaux ! Tout ce que j’ai voté a été balayé devant le peuple. C’est la démocratie ma foi et je m’en remettrai. On doit accepter les règles du jeu et donc la défaite quand elle survient sinon cela ne fonctionne pas.

Cette campagne fut plutôt intéressante. J’ai eu des débats passionnés autour de l’initiative sur le renvoi notamment, avec des gens qui ne partageaient pas mon opinion mais qui la respectaient. Des gens qui arrivaient à comprendre que pour moi un cambriolage peut être un cas suffisamment grave qui justifie l’expulsion comme j’arrive à admettre, qu’à l’inverse, on puisse penser le contraire. Des gens honnêtes avec qui j’ai croisé le fer verbalement, rationnellement et sans tromperie. De beaux échanges, de grands moments de raisonnement, d’argumentation, en bref des joutes verbales de qualité dans le respect et la tolérance les uns des autres.

Malheureusement, tout le monde n’a pas forcément le temps, la volonté ou les capacités de s’informer et de se faire une idée rationnellement. C’est sans doute pour cela que des politiciens et militants de tous bords usent de stratagèmes plus que douteux pour faire pencher le vote en leur faveur. Ne nous voilons pas la face : les raccourcis, simplifications, omissions et autres mensonges ne sont l’apanage de personne. Dans tous les camps, on se sert des pulsions primitives que sont les émotions des gens pour faire triompher son camp. C’est inquiétant, la démocratie n’est pas faite pour fonctionner de la sorte. Si la raison et le respect des opinions divergentes ne sont pas à l’œuvre, il y a lieu de s’inquiéter : c’est là un terreau fertile pour la tyrannie.

Cela l’est d’autant plus lorsque ce sont les organes mêmes de l’état qui se mettent à agir de la sorte. Nombreux sont ceux qui dénoncent cette dérive. Et il faut bien avouer qu’ils ont raison. C’est ce qu’il ressort en tout cas du visionnage du 19 :30  de ce dimanche 28 février. Et ce alors même que la votation avait déjà eu lieu et que rien ne pouvait plus altérer le vote !

On a en effet pu voir débarquer sur le plateau du journal télévisé Bernard Rappaz, le responsable de l’actualité de la rédaction se fendant d’un commentaire absolument inouï de mépris pour l’immense majorité des votants. Selon lui, et je cite, ce dimanche a été la victoire de la Suisse rationnelle contre celle de l’émotionnelle.  Ce qui signifie que ce monsieur dénie à plus de 40% de votants la capacité de raisonner. Nous ne sommes à ses yeux qu’une masse d’abrutis incapables de penser et tout juste capables de réflexes primitifs basés sur les émotions. J’ai bien dit plus de la majorité de la population car il ne fait aucun doute que tous ceux qui comme moi croient débattre avec des gens raisonnables mais ont voté non à cette initiative n’échappent pas non plus à la critique : on ne peut décemment pas faire usage de la raison lorsqu’on estime qu’autrui est raisonnable alors qu’il n’agit que sous la contrainte de ses pulsions émotives. En d’autres termes, si vous faites partie de la catégorie des gens qui ont voté oui à l’initiative de l’UDC ou simplement de celle qui tient les opinions divergentes comme étant le fruit d’une pensée respectable, alors vous n’êtes pas digne d’entrer dans la catégorie de ceux qui raisonnent avec leur tête !

Outre ce manque de respect flagrant pour la pluralité des pensées pourtant inhérente et nécessaire à la démocratie, ce 19 :30 fut également l’occasion de l’exécution d’un stratagème plus que douteux visant justement à exacerber les émotions : y furent interrogés trois secundos d’origine portugaise dont on a bien compris qu’ils étaient soulagés de l’issu du scrutin. L’ensemble du contexte laisse entendre que leur situation était également potentiellement visée par cette initiative. Le petit hic qui me permet d’affirmer qu’il s’agit d’une manipulation émotionnelle et pas d’une expression rationnelle se situe dans le fait que ces trois personnes sont naturalisées ! Et par conséquent, pas concernées par la loi. Oui les secundos criminels étaient également visés par l’initiative, mais uniquement ceux qui n’ont pas acquis la nationalité suisse ! Mais ça, le reportage s’est bien gardé d’en faire mention.

En l’espace de quelques minutes, les acteurs du 19 :30, et donc du service public se sont donc permis le luxe de dénigrer les opinions divergentes et d’user de stratagèmes douteux visant à toucher l’émotivité du téléspectateur pour le faire réagir, soit deux des mamelles nourricières de la déstabilisation du principe démocratique !

Ce dimanche soir a été un dimanche noir. Un dimanche noir pour tous ceux qui souhaitent vivre dans un pays dont le service public respecte et promeut les règles d’un jeu réellement démocratique.

Caïn  Marchenoir, 29.2.2016

Réflexion sur la vague d’opposition sans précédent à l’initiative de mise en oeuvre

Nos lecteurs réagissent face au rouleau compresseur unilatéral des médias au sujet de la votation du 28 février

La vague d'opposition sans précédent à l'initiative de mise en oeuvre suscite en moi quelques réflexions que je voulais partager avec vous.

Tout d'abord, comme lors de chaque votation, il m'a suffi de quelques discussions avec des collègues ou amis pour constater que beaucoup de gens n'ont pas lu le texte de l'initiative et se contentent de se forger une opinion en se référant aux médias qui forment un bloc solide contre l'initiative ( et tout ce qui vient de l'UDC en général ) en mettant en avant des arguments discutables, scabreux quand ce ne sont pas de purs mensonges grossiers et malhonnêtes.
Qui n'a pas entendu l'argument du père de famille qui fait un excès de vitesse et qui se fait expulser 3 ans plus tard car il s'est retrouvé dans une bagarre et est condamné pour coups et blessures? Pour qu'un excès de vitesse donne lieu à une dénonciation, le dépassement doit être considérable, sinon on écope d'une simple amende qui n' entre pas dans la catégorie de peine pécuniaire, Et non, personne ne se fera expulser pour une amende...Et puis franchement, je ne vais pas pleurer pour un type qui roule à 120 dans un village et ou à 170 sur l'autoroute et qui se bat 3 ans plus tard au lieu de se tenir tranquille. Personne ne le force à rouler comme un malade et à mettre la vie des autres en danger. Et si on veut, on peut presque toujours éviter une bagarre en quittant les lieux de la rixe, tout simplement.
Parmi mes relations, personne, à ma connaissance, n' a été condamné à une peine pécuniaire et encore moins à de la prison. Si vous avez tant peur de perdre des amis avec cette initiative, et bien changez de fréquentations!
Les étrangers honnêtes n'ont rien à craindre et c'est ça que je retiens de cette initiative.

Je trouve extrêmement choquant que les opposants de tous bords soient ainsi centrés sur la défense des criminels. Vous avez été apitoyé par le sort du père de famille? Et si vous vous mettiez à la place de cette fille qui a été violée et qui croise sont agresseur dans la rue 5 ans plus tard...l'actualité abonde de tels cas ( bien réels, eux! )

Je retiens également de cette initiative qu'elle améliorera à long terme la sécurité et la qualité de vie des habitants de la Suisse, par un effet dissuasif évident. La justice en Suisse est beaucoup trop clémente. Quand on voit les peines infligées à certains criminels, on se dit qu'ils doivent bien rigoler!
Par contre, une interdiction de séjour de 20 ans les ferait sans doute réfléchir...allez à Dubai ou à Singapour et vous constaterez que sortir le soir n'est pas un problème car il n'y a pour ainsi dire pas de criminalité. Il y fait juste bon vivre.

Les opposants affirment, sans jamais vraiment le démontrer, que cette initiative serait néfaste pour l'économie. Je pense au contraire qu'un pays sûr a un effet attrayant pour les entreprises et les investisseurs. La Suisse est-elle sûre aujourd'hui? Mais surtout : est-ce qu'elle le sera demain? La sécurité coûte cher aux entreprises. Cela a un effet sur les prix des produits et donc sur la compétitivité.
Quant à la libre circulation, je m'étonne de voir nos élites tant tenir à la libre circulation des crapules. Cet accord sert-il à protéger les criminels étrangers contre une expulsion?

Maintenant pourquoi revoter?
On assiste ces dernières années à une fâcheuse tendance du Conseil Fédéral et du Parlement à ne pas appliquer les initiatives approuvées par le peuple. Dans ce cas précis, Ils veulent juste nous imposer un contre-projet qu'on avait refusé.
En ajoutant une clause de rigueur, ils dénaturent l'initiative qui prévoyait un renvoi systématique.
Cette clause laisse une liberté de manoeuvre aux juges : "Le juge peut exceptionnellement renoncer à une expulsion lorsque celle-ci mettrait l'étranger dans une situation personnelle grave et que les intérêts publics à l'expulsion ne l'emportent pas sur l'intérêt privé...il tiendra compte de la situation particulière de l'étranger qui est né ou qui a grandi en Suisse."
Le côté subjectif de cette clause est inacceptable. Que veut dire "exceptionnellement"? Comment juger si "une situation personnelle" est grave?
En clair, il pourra toujours y avoir un juge qui décidera de ne pas renvoyer la personne incriminée en privilégiant les intérêts privés du criminel au lieu des intérêts publics.

Donc pour moi, vous l'aurez compris, ce sera un grand OUI à l'initiative de mise en oeuvre le 28.2.2016.

Pierre-François Cusin

Le PS invite les étrangers à voter dans leurs langues: “Surtout élisez des socialistes”

Christian Hofer: Nous parlions de cette affaire déjà ici. On découvre maintenant que le Président de ce parti pavoise et se sent très fier de la provocation. Quel Suisse peut encore voter pour ce parti après cela?

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Les socialistes du Nord vaudois ont produit des clip vidéos destinés aux électeurs non-francophones pour les convier à élire leurs candidats. Des voix s'élèvent pour critiquer un encouragement à ne pas s'intégrer.

Le Parti socialiste yverdonnois a lancé mercredi sur des réseaux sociaux ainsi que sur son propre site internet des clips qui invitent notamment en arabe, en tamoul, en kurde, en somali, en grec, les électeurs étrangers à user de leurs droits civiques: participer aux votations du 28 février prochain, et surtout élisez les candidats socialistes! Car depuis 2003, le canton de Vaud les autorise à voter sur le plan communal s'ils bénéficient d’un permis de séjour depuis dix ans et s'ils résident dans le canton depuis trois ans au moins.

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Avec le Président du PS d'Yverdon et candidat la Municipalité, Pierre Dessemontet, les Suisses savent en tout cas pour qui ne pas voter: Ce dernier se prête à cette mascarade en vidéo. 

Dans le journal «24heures», vendredi, une candidate du PS à la Municipalité déclare que ces clips en albanais et en bosniaque seront bientôt édités.

Quant à Pierre Dessemontet, président du PS d'Yverdon et également candidat à la Municipalité, il dit se réjouir de cette démarche et l'assume totalement.

Dans le quotidien «Le Matin», il balaie les critiques en usant de la stigmatisation: il s'attendait à ce que «l'extrême droite» réagisse négativement.

Source

 

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L'électrice type du PS aujourd'hui. Cela se passe de commentaire.

Le parti socialiste d’Yverdon : “Comment voter en arabe et en somali lors des votations”

Pour ceux qui prétendent encore que la naturalisation n'est pas un outil pour la gauche afin de contrer les Suisses et ainsi engranger des voix. C'est exactement le même processus en France, les Maghrébins agitant les drapeaux de leurs pays lors de la victoire de Hollande. Les socialistes démontrent encore une fois tout le mépris qu'ils ont pour leurs compatriotes.

J'espère que ces vidéos vont définitivement clore le sujet.

Evidemement, cela sert aussi à biaiser les statistiques sur la criminalité puisque ces "naturalisés" sont classés en tant que "Suisses" pour le plus grand plaisir de nos médias romands. Un grand "merci" à notre Confédération qui naturalise des gens qui ne possèdent aucun point commun avec nous, ni la religion, ni les traditions, ni la culture, ni la langue et encore moins le respect pour notre pays.

Qui peut sérieusement prétendre que ces gens sont nos compatriotes?

somali

arabe

 

https://youtu.be/G77MvSyB2g4

https://youtu.be/yaHu5KHNaoM

Source: Parti Socialiste Yverdonnois

Thierry Meyer, rédacteur en chef du 24H en pleine propagande anti-UDC

Christian Hofer: Désormais, c'est à travers ce genre de "journal" que les Suisses romands sont priés de s'informer. Cela est d'autant plus savoureux lorsqu'on sait que la Corée du Nord que ce rédacteur en chef cite en tant qu'exemple de totalitarisme est... socialiste, l'idéologie si chère aux anti-UDC primaires. Dès lors, quelle neutralité peut-on encore attendre d'un tel média ? On notera que Thierry Meyer passe sous silence la proportion des criminels étrangers dans les délits graves. A contrario, il disserte au sujet de la "Constitution sur laquelle l'UDC s'essuierait les pieds" alors que ce texte prend justement en considération la criminalité toujours plus forte que les Suisses doivent subir: en cause l'ouverture des frontières et autres immigrations imposées encore une fois par cette même gauche. Combien d'étrangers criminels non expulsés continuent à vivre dans notre pays sans que le peuple le sache? Pour ce journaliste, ces sacro-saintes institutions qui ne font plus leur travail "ne doivent en aucun cas être critiquées", voyez-vous. A contrario, Simonetta Sommaruga peut multiplier les centres pour requérants, même si le peuple n'en veut pas, même si de nombreux cantons s'y opposent, même si les délits répétés dans de nombreux pays démontrent la dangerosité de ces "réfugiés". Cela ne choque pas Thierry Meyer. C'est sans doute cela qu'il appelle "respecter le peuple". Après tout, tant que la Constitution ne dit rien, on s'en fout du peuple, pas vrai?

Ce rédacteur en chef pourra toujours se consoler puisqu'il peut compter sur Albinfo et ses 170'000 Albanais naturalisés afin de contrer la votation UDC.

Il y a des alliances de circonstance qui en disent bien plus long qu'aucun discours.

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La semaine dernière, lors de son raout annuel de l’Albisgüetli à Zurich, Christoph Blocher a parfait son art de la provocation. «La Suisse est sur la voie de la dictature», a-t-il asséné, fustigeant en vrac parlement, gouvernement, administration et justice, qui feraient fi de la volonté populaire.

Le propos est tellement grossier qu’il relèverait de l’anecdote, s’il ne venait s’inscrire dans la campagne pour l’initiative dite de mise en œuvre du renvoi des étrangers criminels. Tout en se demandant si le mentor de l’UDC ne devrait pas aller faire un séjour prolongé en Erythrée ou en Corée du Nord pour voir à quoi ressemble une dictature, on constate que le dénigrement des institutions n’a pas faibli d’un iota depuis le 18 octobre 2015.

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Le Comité albanais appelle à voter contre l’initiative de renvois le 28 février.

Un groupe de militants politiques et syndicalistes albanais en Suisse ont mis en place un comité pour s’opposer à l’initiative de l’UDC.

Le 28 février 2016, le peuple devra voter sur l’initiative de l’UDC pour la mise en œuvre des renvois. En réponse, un groupe de militants et de syndicalistes politiques albanais ont formé un comité pour s’opposer à cette initiative. Le groupe est formé entre autres de conseillers politiques de divers cantons et communes.

Dans un communiqué, les membres expliquent la création du comité et font appel à ceux qui ont le droit de vote à s’opposer le 28 février à l’initiative. « Le 12 décembre 2015, à Berne, a été créé le comité des partis politiques et des militants syndicalistes d’origine albanaise contre l’initiative xénophobe « renvois des étrangers criminels » de la Suisse. Une telle initiative compromet gravement les droits des ressortissants étrangers en Suisse, en particulier ceux provenant de pays tiers », indique le communiqué.

L’Initiative « mise en œuvre des demandes d’expulsion » vient des rangs de l’UDC au motif que la décision d’expulser les étrangers criminels faisant suite à l’initiative « pour le renvoi des étrangers criminels » acceptée par le peuple en 2010 n’a pas encore été mise en œuvre. Cette nouvelle initiative représente une détérioration radicale de la première. Elle affecte tous les étrangers, pour la plupart Albanais, car ils appartiennent à la catégorie des migrants en provenance de pays tiers en Suisse et ne jouissent pas des mêmes droits que les migrants des pays de l’Union européenne.

Pour cette raison, des militants politiques, de syndicalistes et de dirigeants d’associations ainsi que des personnes de bonne volonté se sont unis contre cette initiative hautement discriminatoire et dangereuse, à la fois pour les étrangers ainsi que pour les Suisses, car elle met en question la cohésion sociale en Suisse, ajoute le communiqué diffusé par albinfo.ch.

Le Comité se compose des personnes suivantes: Osman Osmani, vice-président pour les questions des migrants au sein du PS; Edlira Dedja, parlementaire du PS pour la ville de Neuchâtel; Arber Bullakaj, vice-président du PS pour le canton de Saint-Gall et conseiller municipal à Will; Qëndresa Sadriu, conseillère au parlement de Glattbrug dans les rangs du PS; Përparim Avdili, membre du PLR pour la ville de Zurich; Lurata Reci, membre de la présidence du PLR à Baar; Ali Sulejmani, conseiller PS au Parlement de la ville de Bienne; Xhabir Velija, membre dirigeant du PS à Bienne; Mark Baftiaj, coordinateur du PDC pour la communauté albanaise; Llesh Duhanaj, cofondateur et président de l’Association des Kosovars démocrates-chrétiens au sein du PDC; Hilmi Gashi, activiste dans les rangs des Verts à Berne; Xhafer Sejdiu, président des militants et syndicalistes albanais de la région de Zurich-Schaffhouse; Ekrem Shaqiri militant et syndicaliste à Renens.

Le comité, à travers un communiqué, invite les Albanais naturalisés suisses, qui sont environ 170 mille sur un total de 880 mille étrangers, à voter contre l’initiative de l’UDC le 28 février.

Source

Cet article a été préalablement publié sur Albinfo.ch, le site d’actualité des Albanophones en Suisse.

Chronique de Lochaberaxe : La France est une cocotte minute

Hier un de mes amis m’a demandé quelle était mon analyse sur le résultat des élections régionales de la veille en France.

Alors je vais donner rapidement un point de vue que je vais partager avec vous ce jour.

La partition du peuple français en deux camps n’a jamais été aussi grande.

Ceux qui prétendaient par leur action protéger la république n’ont fait qu’accélérer sa fin.

Je m’explique.

A l’heure actuelle et d’après les dernières élections, on peut considérer qu’au moins un tiers de la population est proche du FN.

Et qu’un autre tiers est favorable à la droite dite classique, ça fait donc en tout 60% de la population qui en tout cas rejette catégoriquement le pouvoir en place.

Même si on considère qu’une partie des électeurs de la droite classique sont des centristes, et finalement assez proches aussi de la gauche libérale, ils représentent en tout dans les deux partis centristes, Modem et UDI 10% des électeurs qu’on pourrait classer à gauche.

Pourquoi est-ce que je classe les centristes plutôt à gauche dans mon analyse ?
Et bien parce que depuis trente ans j’ai vu le paysage politique français entier glisser à gauche ce qui se retrouve dans ses programmes politiques mais aussi et surtout, ce qui est encore plus important, dans les attitudes des dirigeants centristes de plus en plus réticents sur des sujets traditionnels de droite tels que l’immigration ou la limitation de l’emprise de l’état et de la fonction publique sur la société française.

En fait les centristes seraient plutôt assimilés à de bons démocrates chrétiens, donc plutôt libéraux mais plutôt socialistes.

Donc si on revient sur ma petite cuisine de tout à l’heure, on aboutit à une vraie partition à part égale, 50-50, de la population et donc apparemment un clivage traditionnel.

Sauf que fait nouveau, avec au moins 30% d’électeurs fidèles le FN apporte une vraie nouveauté dans le paysage politique français, le tripartisme.

Ce tripartisme est une fracture inédite de la population française et un facteur de déséquilibre dangereux car nos institutions ne sont pas adaptées et ne permettent pas la juste représentation d’une partie très importante de la population qui ne peut se sentir que lésée dans ses droits.

Et quand même avec quelques motifs valables !

Les partis traditionnels n’ont pas pris la mesure du danger qui s’annonce et bien au contraire font tout pour que la situation s’aggrave : que ce soit le front républicain de 2002 ou bien l’appel au report des voix de gauche sur les listes de la droite classique, tous ces mouvements ne font qu’exacerber les rancœurs et nourrir les divisions de plus en plus profondes.

La diabolisation effrénée du FN et donc de ses électeurs par la gauche, mais aussi par des pontes du centre et de la droite, est le pire des messages envoyé à 30% au moins de la population française qui se voit ainsi mise à l’index et au ban de la société : on aurait décidé d’accélérer la fermentation d’une guerre civile qu’on ne s’y aurait pas mieux pris.

En fait ceux qui pointent du doigt des dizaines de millions de français en prétendant défendre la démocratie et les valeurs de la république, ne font qu’attiser la haine qu’ils prétendent dénoncer.

Des hommes politiques sérieux, conscients, éclairés et responsables auraient compris depuis longtemps que la seule manière de sortir par le haut d’une situation pareille aurait été de permettre au FN d’accéder au pouvoir et d’être jugé par ses électeurs sur les faits et les résultats.

Mais de tels hommes n’existent pas, ou bien ne sont pas encore connus, et la seule chose qui ressortira de ces élections c’est le bannissement d’un tiers de la population française qui n’est toujours représentée nul part ni au niveau local ni au niveau national depuis bientôt quinze ans.

La cocotte minute bout et au lieu de laisser la vapeur s’échapper le conglomérat UMPS vient de boucher la soupape de sécurité...et la république risque bien de ne pas survivre à l’explosion.

France: Le PS se retire de certaines régions pour faire gagner la fripouille Sarkozy contre le FN

Dans deux régions, le parti socialiste, arrivé troisième au premier tour, a décidé de ne pas se présenter au second pour éviter la victoire des candidates du Front national, qui sont toutes deux arrivées à la première place avec plus de 40% des voix dimanche.

Selon ce sondage, 77% des personnes ayant voté à gauche au premier tour ont l'intention de reporter leurs voix sur l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy dans le Nord, tandis que 9% envisagent de porter leurs suffrages sur Mme Le Pen et 14% de s'abstenir ou voter blanc. Parmi les électeurs de la présidente du Front national dimanche, 5% disent avoir l'intention de reporter leur vote sur le candidat des Républicains au second tour.

sarko_hollandeEn PACA également, 77% des personnes ayant porté leur choix sur une liste de gauche au premier tour envisagent de voter pour M. Bertrand au deuxième, 9% pour Marion Maréchal-Le Pen et 14% de s'abstenir ou de voter blanc. Une différence cependant avec la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie: 3% des électeurs du candidat des Républicains prévoient de voter pour la petite-fille de Jean-Marie Le Pen dimanche, et 3% de ses électeurs à elle au premier tour ont l'intention de se reporter sur M. Bertrand.

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Minable: François Hollande prend la pose mais rate l’urne devant les caméras

Le président François Hollande a voté dimanche matin au premier tour des régionales, dans son fief de Tulle en Corrèze devant une nuée de caméras et de photographes. Problème, à 9h23 précisément, au moment où le chef de l'Etat doit glisser son bulletin dans l'urne, il prend la pose et rate sa cible.

https://youtu.be/0kNQM6GOvxc

Il a ensuite salué les assesseurs présents dans la salle, suivi par une vingtaine de journalistes sans répondre aux questions. Il a aussi salué des personnes présentes à l'extérieur avant de rejoindre Paris où il doit suivre attentivement les résultats.

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Le PS nettement en tête en Suisse romande mais perd des sièges

Le parti socialiste totalise 18 sièges à l'Assemblée fédérale. Le PLR et le PDC sont distancés, chacun avec treize élus. L'UDC détient douze mandats.

Alors que les seconds tours au Conseil des Etats ont rendu leur verdict dans tous les cantons romands, le camp rose-vert a perdu six sièges à l'Assemblée fédérale. Cinq vont au camp bourgeois et un à l'extrême gauche.

Le parti à la rose conserve sa pole position, malgré la perte de trois fauteuils au National par rapport à 2011. Dans le camp opposé, PLR et UDC peuvent chacun se féliciter d'un gain de deux parlementaires, et le PDC d'un élu supplémentaire. Les Verts abandonnent trois sièges.

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Les Français détruisent leur carte électorale

Un phénomène qui n'est pas récent mais qui commence à prendre plus d'ampleur à travers les réseaux sociaux. Un acte lourd de sens.

Chacun des intervenants explique ce qui le dérange dans le système politique et économique français et conclut son plaidoyer par la destruction de sa carte électorale. Une carte qui est considérée comme un objet inutile par une grande partie d'entre eux.

https://youtu.be/LCDinOu7SxY

Cette pratique symbolise le mal-être qui hante une partie des électeurs en France. Un sentiment d'impuissance mêlé à un véritable ras-le-bol. Comme ces vidéos circulent principalement sur Facebook, ce comportement pourrait se généraliser et c'est donc une source d'inquiétude pour le gouvernement français.

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Le Nomes (mouvement pro européen) traite la Suisse de xénophobe, europhobe et raciste

Texte de Caroline Iberg, secrétaire générale adjointe du Nomes

(...)

Je dirais plutôt qu’on fonce droit dans le mur! Tandis que tous les journaux parlent déjà de «tactique pour le second tour aux Etats», de «bras de fer pour un siège gouvernemental» ou encore de «l’alliance PLR-UDC», personne ne semble réellement s’émouvoir du fait que la Suisse persiste et signe: le pays est du côté des populistes. Pire, la Suisse est nationaliste, europhobe et raciste. Certes, il est facile de cacher ces tendances xénophobes sous de fausses appellations; ainsi, il est plus politiquement correct de dire que l’UDC est un parti «bourgeois» et «agrarien».

Source via le Facebook du PNS

Caroline Iberg est secrétaire générale adjointe du Nouveau mouvement européen Suisse (Nomes) depuis 2013. Titulaire d’un master en Sciences des médias et de la communication et Etudes européennes, elle a tout d’abord travaillé en tant que pigiste pour Le Régional et 24heures, avant de se tourner vers une profession qui correspondait davantage à ses intérêts, tant sur le plan de la politique que de la communication.

L’UDC se profile en vainqueur au National

Après les résultats définitifs dans 13 cantons, l'UDC progresse de 5 mandats à la Chambre du peuple, tandis que les Vert'libéraux en perdent trois.

Les autres partis sont plus stables: 1 pour PLR, -1 pour le PS, les Verts et le PDC. Le PBD est stable.

En ajoutant les résultats provisoires dans 11 autres cantons - donc 24 au total -, le bilan atteint 11 pour l'UDC, 5 pour le PLR, -1 pour le PBD, -2 pour le PDC, -3 pour le PS, -4 pour les Verts et -6 pour les Vert'libéraux. Avec 64 sièges, l'UDC battrait son record de 2007 (62).

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L’image du jour: Le 20 Minutes essaie toujours d’instrumentaliser Aylan juste avant les élections

Malgré tout ce que l'on sait aujourd'hui sur le père de cet enfant et ses intentions, voilà ce qu'ose titrer le 20 Minutes.ch. Nous n'avons plus affaire à des journalistes mais bien à des personnes politisées visant à nous culpabiliser.

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En effet, la photo du petit réfugié Aylan a bouleversé le monde entier. Peu après la diffusion massive de ce cliché, des experts avaient estimé que la mort tragique du petit garçon allait être bénéfique pour le PS et nuire à l'UDC

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Heureusement les électeurs peuvent aujourd'hui réagir et s'affranchir de ces manipulations grâce notamment aux sites de réfinformation. En témoignent les commentaires:

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