Cours de masturbation financés par Berne: une élue UDC indignée

Une conseillère nationale du parti agrarien s’insurge contre le subventionnement de SANTE SEXUELLE SUISSE qui promeut les plaisirs sexuels solitaires.

[...]

Mais «des cours de masturbation financés par l’État pour les enfants - c’est aller trop loin pour l’UDC», note la SonntagsZeitung. La conseillère nationale de l’UDC, Verena Herzog, a ainsi récemment interpellé le Conseil fédéral pour qu’il se positionne et dise ce qu’il pense du fait qu’une organisation subventionnée par l’État adopte une approche aussi offensive sur la question de la masturbation.

Le Matin

L’UDC exige la levée immédiate du confinement et des conséquences personnelles

Le 18 décembre dernier le Conseil fédéral a ordonné un confinement partiel. Il a justifié cette décision par une situation épidémiologique jugée « inquiétante » et par une hausse « exponentielle » des contaminations. Or, il s’avère aujourd’hui que ce durcissement des mesures a été imposé sur la base de fausses hypothèses. Selon le quotidien zurichois « Tages-Anzeiger », l’EPF a plusieurs fois mal calculé le taux de reproduction (le taux R) en le chiffrant beaucoup trop haut, puis l’a corrigé avec effet rétroactif.

  • Selon les calculs actuels, le taux R est de 0,86, donc clairement en dessous de la valeur de référence critique de 1.
  • Le taux d’occupation des lits dans les services de soins intensifs est de 72% alors que le nombre de lits annoncés a baissé de 500 par rapport au printemps dernier pour s’établir à environ 1000.
  • Le taux d’incidence (semaine 51) est de 339, soit nettement en dessous du chiffre de 600 annoncé au moment de la consultation des cantons par le Conseil fédéral (13 décembre).
  • Le nombre d’hospitalisations confirmées par les laboratoires baisse continuellement depuis le 5 décembre, donc bien avant que le Conseil fédéral impose son train de mesures.

En d’autres termes, le Conseil fédéral a fermé les restaurants ainsi que les installations sportives, de loisirs et culturelles alors que les taux R et les hospitalisations étaient nettement en baisse et que des capacités hospitalières étaient garanties en suffisance.

Incertitudes et décisions arbitraires
Les semaines passées ont montré à quel point le comportement du conseiller fédéral Alain Berset, de l’OFSP et de la Task Force était source d’incertitudes et de décisions arbitraires:

  • des règles ont été édictées, puis ont été annulées.
  • des concepts de protection ont été exigés, puis invalidés, mais sans motifs compréhensibles et basés sur des faits.
  • le Conseil fédéral impose des mécanismes d’intervention qu’il ne respecte pas lui-même.

Cette politique Covid-19 chaotique provoque des incertitudes au sein de la population, des cantons et des entreprises. Il en résulte de surcroît des dommages énormes dans l’économie et la société.

Les partis de gauche imposent des fermetures, exigent des mesures pour les cas de rigueur et cherchent simultanément à empêcher tout assouplissement. En clair, ils « réparent » les dommages qu’ils provoquent avec leur politique en dépensant des milliards de francs d’argent des contribuables suisses.

L’UDC Suisse exige

  • que le Conseil fédéral et notamment le ministre de la santé Alain Berset lèvent immédiatement les restrictions imposées aux restaurants ainsi qu’aux installations de sport, de loisirs et culturelles. Idem pour les réductions des heures d’ouverture des commerces. Il va de soi que les concepts de protection en place doivent toujours être respectés.
  • que le Conseil fédéral mette fin à la cacophonie de la Task Force et qu’il décide lui-même définitivement et communique ses décisions de manière compréhensible;
  • que le Conseil fédéral laisse à nouveau les cantons agir librement et assumer leurs responsabilités;
  • que le Conseil fédéral impose des contrôles systématiques aux frontières avec des tests Covid-19 rapides;
  • que le Conseil fédéral supprime le lien entre les mesures de restriction et le taux moyen de reproduction en Suisse (ordonnance sur les mesures destinées à lutter contre l’épidémie de COVID-19 en situation particulière du 18 décembre 2020, art. 7 al. 2 lt. c);
  • que le Conseil fédéral fonde ses décisions sur une base de données plus large;
  • que le Conseil fédéral cesse de pénaliser arbitrairement des branches entières par des mesures de restriction sans disposer de données confirmées sur les lieux de contamination;
  • que le Conseil fédéral tire les conséquences personnelles qui s’imposent de cette affaire aussi bien dans la Task Force que dans l’OFSP;
  • que le conseiller fédéral Alain Berset corrige immédiatement sa politique chaotique contre la pandémie Covid-19.

Source: Communiqué de presse UDC

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voir aussi: Rand Paul : aucune preuve scientifique que le confinement “tyrannique” fonctionne

La position de l’UDC Suisse concernant le nouveau paquet de mesures Covid en vue des fêtes

source: https://www.udc.ch/wp-content/uploads/sites/2/Vernehmlassung-Covid-19-Massnahmen-15.12.2020-FR.pdf

Berne, 15 décembre 2020

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Madame, Monsieur,

Nous prenons position dans le cadre de la procédure de consultation mentionnée plus haut. Nous nous exprimons comme suit:

L'UDC continue de soutenir les efforts visant à réduire le nombre de cas Covid-19 en Suisse. Le 12 décembre 2020 le Conseil fédéral a déjà pris plusieurs mesures draconiennes. Les résultats de ces mesures ne sont cependant mesurables qu'après deux à trois semaines. Il serait donc complètement irrationnel d'anticiper le résultat de ces mesures et d'imposer d'ores et déjà de nouvelles restrictions massives qui provoquent une atteinte supplémentaire au fondement des droits démocratiques et de la liberté économique. Parallèlement, le fédéralisme doit dans tous les cas être respecté, si bien que la Confédération doit renoncer à réduire inutilement la marge de manœuvre des cantons. Chaque mesure prise par la Confédération doit faire systématiquement l'objet d'une évaluation des conséquences financières, également au niveau des cantons.
Il s'agit de prévenir les dommages financiers provoqués par des interventions précipitées de la Confédération. Les mesures d'endiguement de la pandémie doivent tenir compte de la réalité et se baser sur des indicateurs scientifiquement étayés. Le taux de reproduction ne doit pas être considéré comme la référence absolue, mais il doit être complété par d'autres indicateurs afin d'obtenir une évaluation globale de la situation.

Le Conseil fédéral a mis en vigueur le 12 décembre 2020 de nouvelles mesures visant à endiguer la pandémie Covid-19. Selon le gouvernement, l'application de ces mesures restrictives (par exemple, l'interdiction des ventes le dimanche, la fermeture des exploitations gastronomiques à 19 heures) devrait avoir pour effet une baisse du nombre de cas dans deux à trois semaines.

Or, le Conseil fédéral a l'intention d'anticiper, en fonction de l'évolution de la pandémie, les résultats de son intervention du 12 décembre en imposant trois trains de mesures supplémentaires, donc de prendre le chemin vers un nouveau confinement. Il est à l'heure actuelle beaucoup trop tôt pour approuver les mesures encore plus restrictives envisagées par le Conseil fédéral.
Ce nouvel activisme gouvernemental aurait non seulement pour conséquence d'insécuriser la population, car cette dernière serait portée à douter de l'efficacité des mesures prises jusqu'ici, mais il alourdirait de surcroît les dommages économiques dont les contribuables devront en fin de compte faire les frais.
De plus, le Conseil fédéral doit laisser aux cantons une marge de manœuvre aussi large que possible afin que ceux-ci puissent, conformément aux principes du fédéralisme, prendre et appliquer au niveau cantonal des mesures adaptées à la situation locale contre la pandémie Covid-19.

Il devrait aller de soi que la lutte contre la pandémie se base sur des données scientifiques. Malheureusement, l'autorité a pris dans le passé des mesures difficilement compréhensibles contre le Covid-19. Si, par exemple, le port du masque respiratoire protège effectivement contre la transmission du virus, il n'est pas nécessaire de restreindre la capacité des moyens de transport du tourisme hivernal.On voit mal aussi pourquoi il est interdit de faire des achats le dimanche alors que cette restriction augmente l'affluence et les bousculades le samedi.

Par principe, l'évaluation de la situation par la Confédération doit tenir compte de plusieurs indicateurs qui indiquent le succès de la lutte contre la pandémie.

La signification du taux de reproduction doit être relativisée dans le cadre global de l'évaluation. Cet indicateur doit au moins être complété par le taux d'incidence sur 14 jours et le taux d'occupation des lits des services de soins intensifs.

La prise en compte du taux de positivité comme indicateur supplémentaire est problématique, car ce chiffre est peu significatif. Toutes les mesures et toutes les planifications préventives envisagées par la Confédération doivent être systématiquement accompagnées d'une évaluation des conséquences financières pour pouvoir apprécier totalement la portée des interventions.

Bien qu'une lutte rapide contre la pandémie soit en principe souhaitable, l'objectif gouvernemental, à savoir l'obtention d'un taux de reproduction de 0,8 (diminution du nombre de cas de moitié en l'espace de 2 semaines) par de nouvelles mesures draconiennes, est illusoire.

Premièrement, des mesures aussi restrictives provoquent une concentration locale et temporelle de la vie publique (par exemple, en raison de la disponibilité réduite des biens de première nécessité), ce qui entraîne forcément une augmentation du nombre de cas; deuxièmement, les effets secondaires négatifs économiques et sociaux sont disproportionnés par rapport aux éventuels effets sanitaires positifs.

C'est d'autant plus vrai qu'on ne peut pas établir un lien de causalité entre un éventuel effet sanitaire utile et les nouvelles mesures envisagées.

En vous remerciant par avance de tenir compte de notre prise de position, nous vous adressons nos salutations les meilleures.

UNION DÉMOCRATIQUE DU CENTRE

Texte signé par le Président Marco Chiesa, Conseiller aux Etats, et le Secrétaire général Emanuel Waeber,

 

 

 

Suisse : Karin Keller-Sutter s’oppose au retrait systématique de la nationalité pour les djihadistes

Cette motion enfonce des portes ouvertes, a rétorqué la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. [...]

Le Conseil national a nettement rejeté deux autres motions de l’élu Jean-Luc Addor (UDC/VS). L’une demandait le retrait systématique de la nationalité pour les voyageurs du djihad de nationalité suisse. La Suisse s’efforce d’empêcher le cas d’apatridie, a soutenu la cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP).

L’autre voulait empêcher le retour au pays pour les voyageurs du djihad. La Suisse dispose de mesures précises pour ces retours, selon Karin Keller-Sutter.

[...]

20Min.ch


Note : A notre connaissance, les djihadistes de retour en Suisse sont libres. C'est sans doute ce que cette femme appelle des "mesures précises".

Rappels :

Suisse : Les rapatriés de l’Etat Islamique n’ont même pas été condamnés à de la prison ferme

« Jusqu’à ce que le drapeau de l’Etat islamique flotte sur Zurich » : Des djihadistes de retour en Suisse continuaient d’opérer

La Suisse romande est plus concernée par le djihadisme

Droits humains: l’ONU demande à la Suisse d’aider ses djihadistes détenus à l’étranger

Suisse : La jeune Albanaise de retour du jihad s’oppose à son jugement

Massacre des touristes suisses à Louxor en 1997 : le Ministère public suisse n’engage aucune procédure contre le cerveau des jihadistes. (Vidéo)

Attaque au Tessin : «Elle lui a pratiquement tranché la gorge»

Non à l’initiative irresponsable sur la responsabilité des entreprises!

7. novembre 2020, Marco Chiesa, La direction du parti, Lugano (Ruvigliana)

Le 29 novembre prochain nous sommes appelés à voter sur l’initiative populaire « Entreprises responsables – pour protéger l’être humain et l’environnement ».

Paraissant à première vue raisonnable, ce projet est en réalité extrêmement dangereux. L’acceptation de cette initiative n’aiderait absolument pas les populations les plus pauvres du monde, mais elle nuirait en revanche massivement aux entreprises suisses – et cela en plein milieu de la plus grave crise économique que subit notre pays depuis 50 ans.

Lancée par des organisations de gauche prétendant défendre les droits de l’homme et l’environnement, l’initiative « Entreprises responsables » exige des sociétés industrielles suisses qu’elles respectent également à l’étranger les droits de l’homme et les standards environnementaux. Ce qui paraît raisonnable en théorie est extrêmement nuisible en pratique. En effet, selon le texte de l’initiative, chaque entreprise suisse et ses fournisseurs étrangers devraient assumer la responsabilité de prétendus manquements commis dans le monde entier. Des tribunaux suisses seraient chargés d’examiner et de punir ces actes. En clair, les auteurs de l’initiative exigent, en violation flagrante de la souveraineté d’autres Etats, que la Suisse joue le gendarme du monde et impose son régime juridique au niveau international.

Les auteurs de l’initiative insinuent que la Suisse profite d’affaires malhonnêtes, notamment dans le tiers-monde. Ils jettent la suspicion sur toutes les entreprises suisses qui ont des activités internationales. Il existe sans doute quelques brebis galeuses qui exploitent la misère de certaines populations et détruisent l’environnement. Le fait est cependant qu’il s’agit là d’une petite minorité. Aujourd’hui déjà, les entreprises suisses sont sévèrement régulées et soumises à un contrôle étatique étroit. En outre, les sociétés aux activités internationales subissent le contrôle des pays où ils agissent.

Au lieu de placer les brebis galeuses devant leurs responsabilités, ce qui serait juste, cette initiative oblige toutes les entreprises de prouver leur innocence. Toutes les entreprises helvétiques actives au niveau international devraient prouver que, ni elles-mêmes, ni leurs fournisseurs étrangers, ne violent les droits humanitaires et les standards environnementaux. Cette exigence est quasiment impossible à satisfaire dans la pratique en raison de la complexité des chaînes de fournisseurs. Elle provoque des charges administratives massives et des coûts exorbitants, si bien qu’elle menace en fin de compte les emplois. Et cela à une époque où la pandémie Covid-19 risque de mettre des centaines de milliers de personnes au chômage.

L’initiative « Entreprises responsables » est irresponsable, car elle entraînerait une avalanche de procédures judiciaires contre des entreprises suisses en ignorant un principe essentiel de notre système juridique, à savoir la présomption d’innocence. En effet, ce projet inverse le fardeau de la preuve, si bien qu’une entreprise incriminée doit prouver qu’elle est innocente.

Cette initiative repose sur des illusions et éveille de faux espoirs. Ses auteurs irresponsables menacent des emplois non seulement en Suisse, mais aussi dans les pays étrangers qu’ils prétendent aider. On peut en effet s’attendre qu’en cas de succès de cette initiative, des sociétés suisses se retirent des pays en voie de développement provoquant du coup des pertes d’emploi et la progression de la pauvreté.

Je vous invite donc vivement à dire NON le 29 novembre prochain à cette discrimination d’entreprises suisses et à la prétention de quelques bien-pensants gauchistes qui veulent imposer au monde entier les principes de notre standard juridique.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/editoriaux/non-a-linitiative-irresponsable-sur-la-responsabilite-des-entreprises/

Cela suffit: l’UDC exige une action déterminée contre l’islam politique – protéger la population au lieu d’importer des réfugiés terroristes

Allemagne, France, Autriche – une nouvelle vague de terrorisme islamiste déferle sur l’Europe. Ce n’est qu’une question de temps avant que la Suisse soit elle aussi prise dans la tourmente, car notre pays tolère également la présence d’islamistes présumés dangereux. Cette tolérance mal comprise doit cesser. L’UDC exige donc une action déterminée contre l’islam politique. Il s’agit notamment de stopper enfin l’importation de réfugiés terroristes.

Plusieurs personnes ont été littéralement massacrées par des islamistes dans les pays voisins depuis le début du mois d’octobre. Les agresseurs de Vienne avaient même des liens avec la Suisse. La question n’est donc plus de savoir si, mais bien de savoir quand des innocents sont décapités, poignardés ou fusillés également dans nos rues ou dans nos églises.

Ces assassins sont fréquemment des requérants d’asile qui sont entrés illégalement en Europe avec le soutien complaisant d’organisations d’entraide. Grâce à l’inaction de l’autorité politique, ils peuvent abuser du système d’asile et préparer tranquillement leurs actions meurtrières. La majorité politique refuse en effet d’agir contre les terroristes islamistes. Après chaque agression, après chaque violence antisémite et même après des attentats ayant fait de nombreux morts, l’autorité politique ne sait prononcer que des phrases creuses et se contente d’inviter la population au calme. La gauche écologiste se montre particulièrement tolérante à l’égard de l’intolérance islamiste et le PDC va même jusqu’à renier les valeurs chrétiennes en supprimant le « C » dans son nom.

La gauche écologiste vote contre la protection de la population

Au lieu de protéger la propre population contre le terrorisme islamiste, les milieux de la gauche écologiste préfèrent traiter de raciste et d’extrémiste de droite toute personne qui ose appeler le problème par son nom. Au Parlement fédéral, le PS, les Verts et lesdits Verts-Libéraux refusent régulièrement des propositions du groupe UDC qui exige une intervention déterminée contre les islamistes. Tel fut le cas avec les motions 19.3034 « Détention pour motif de sûreté des personnes de retour du djihad », 17.3730 « Surveillance permanente des personnes dangereuses », 17.3284 « Retrait de la nationalité suisse aux naturalisés qui ont commis des crimes graves », 16.3612 « Interdiction du financement des lieux de culte musulman par des Etats étrangers soutenant des terroristes ou violant les droits de l’homme » ou encore 17.3583 « Interdire l’organisation salafiste ‘Lies!’ et stopper la propagation de la doctrine djihadiste », pour ne citer que ces quelques exemples.

Cette tolérance mal comprise doit cesser. L’idéologie de l’islam politique est un danger, une déclaration de guerre à notre liberté, à nos valeurs et à notre mode de vie. L’UDC exige que l’autorité intervienne enfin énergiquement non seulement contre le terrorisme islamiste, mais aussi contre la base idéologique dont il s’inspire, donc contre l’islam politique et l’islamisme radical.

L’UDC défendra la sécurité de la population durant la session d’hiver

L’UDC déposera donc de nouvelles interventions dans ce sens durant la prochaine session parlementaire d’hiver. L’importation de réfugiés terroristes doit enfin être stoppée. L’UDC s’engage pour les valeurs chrétiennes de la Suisse. Celles et ceux qui s’attaquent aux valeurs de notre société et tentent de les supprimer ont définitivement perdu leur droit de séjourner dans notre pays.

“Entreprises responsables” = Avalanche mondiale de procès contre la Suisse

L’initiative populaire «Entreprises responsables» est dangereuse: elle désavantage les entreprises suisses et se présente comme un policier mondial gauche-vert. Elle entraînerait par ailleurs un renversement de la charge de la preuve. L’Etat de droit serait ainsi foulé aux pieds.

Les mensonges les plus dangereux sont ceux qui nous sont livrés sous un bel emballage. C’est le cas de l’initiative «Entreprises responsables – pour protéger l’être humain et l’environnement», dite également «initiative pour des multinationales responsables», sur laquelle nous voterons le 29 novembre. L’emballage de cette initiative de gauche est séduisant: qui, en effet, affirmerait être contre la responsabilité ou contre la protection des personnes et de l’environnement?

Seulement voilà, que veut en fait cette initiative de la gauche? À l’avenir, toute entreprise suisse devrait être tenue pour responsable, dans le monde entier, de ses (soi-disant) fautes – et même de ses fournisseurs. Autrement dit, toute entreprise suisse pourrait, à l’avenir être inculpée et les tribunaux suisses devraient enquêter sur les accusations, et qui plus est à l’étranger. Il y a derrière tout cela une arrogance inimaginable: la Suisse devrait imposer son système juridique aux autres pays.

J’insiste bien: TOUTE entreprise suisse. Le texte de l’initiative ne parle pas explicitement de «multinationales», mais seulement d’entreprises. En d’autres termes, elle peut également concerner les entreprises locales. La distorsion commence déjà dans le titre même de l’initiative.

La Suisse qui joue au juge dans des pays étrangers?

L’initiative veut le «renversement de la charge de la preuve». Cela signifie que c’est l’accusé qui doit prouver son innocence et non pas le plaignant qui doit prouver la faute d’une entreprise suisse à l’étranger. Imaginez un instant que votre voisin vous accuse d’avoir abîmé son jardin et que vous devriez prouver que tel n’est pas le cas! Et comme le voisin en question vient du Kenya, le procès aurait lieu en Afrique. Ça a l’air un tantinet absurde, non? Mais c’est justement ce que dit l’initiative pour des multinationales responsables!

Non au moralisme gauche-vert

Comprenez-moi bien: les entreprises qui enfreignent la loi doivent évidemment assumer leur responsabilité. Certes, mais dans le pays où elles ont commis leur méfait. Sans oublier qu’elles doivent également bénéficier de la présomption d’innocence. Nous devons nous opposer au moralisme gauche-vert qui cherche à se placer au-dessus de l’État de droit.

Des moutons noirs, il y en a partout. Mais cela ne veut pas dire que l’on doit tirer sur l’ensemble du troupeau. L’initiative serait incroyablement préjudiciable à la place économique suisse: ce ne sont pas seulement les entreprises elles-mêmes, mais également tous les fournisseurs qui auraient ainsi un pied au tribunal dès que leurs activités évoluent à niveau global. Les conséquences seraient une avalanche de procès contre des entreprises suisses. Dans certains cabinets d’avocats américains, on ne manquerait certainement pas de faire sauter les bouchons de champagne si l’initiative était acceptée.

Dites donc NON à la discrimination des entreprises suisses et à l’idée pleine d’arrogance de vouloir imposer nos normes juridiques au monde entier.

source: https://www.udc.ch/parti/publikationen/journal-du-parti/2020-2/franc-parler-novembre-2020/avalanche-mondiale-de-proces-contre-la-suisse/

Communiqué de presse UDC: Les problèmes posés par une immigration démesurée s’accentuent dans la crise

L’UDC l’a prédit à plusieurs reprises et cela se vérifie aujourd’hui: en période de crise, les immigrants restent en Suisse et profitent de notre généreux Etat social. Il faudra même compter avec une nouvelle vague d’immigration lorsque la pandémie Covid-19 sera à nouveau sous contrôle et que les Etats UE assoupliront les restrictions imposées aux déplacements. Face à la crise économique et à la hausse généralisée du chômage, la riche Suisse reste une destination de rêve pour beaucoup de citoyens UE sans perspective.

Selon les derniers chiffres du Secrétariat d’Etat à la migration (SEM), l’immigration en Suisse entre janvier et septembre 2020 a progressé de 5,3%. Parallèlement, l’émigration a baissé de 14,8%. Le solde migratoire a donc augmenté de 10,3% par rapport à 2019 pour atteindre 40’690 personnes. Au total, 2’139’088 étrangères et étrangers vivent aujourd’hui en Suisse.

Le pronostic de l’UDC se vérifie une fois de plus: en période de crise, les problèmes posés par une immigration démesurée s’accentuent. Contrairement aux allégations des partisans de la libre circulation des personnes, les immigrants ne rentrent pas dans leur pays d’origine lorsque sévit la crise. Ils restent et s’installent confortablement dans le filet social. La raison est simple: un ressortissant UE au chômage touche bien plus d’argent de l’assurance-chômage ou de l’aide sociale suisses qu’il peut en gagner en travaillant dans son pays d’origine. En période de difficultés économiques il n’a donc aucune raison de partir. De plus, le taux de chômage est généralement plus élevé dans les pays voisins quand la situation économique se dégrade.

Vague d’immigration après Covid-19
Le fort chômage dans les pays voisins et dans les autres Etats UE provoquera bientôt une nouvelle vague de migration vers la Suisse. Si la statistique actuelle n’en fait pas encore état, c’est tout simplement en raison des restrictions de déplacement ordonnées pour endiguer la pandémie du coronavirus. Dès que les Etats assoupliront ces mesures, l’immigration de masse en Suisse reprendra à cause de la libre circulation des personnes, car même en période de crise, la Suisse est en meilleure position que la majorité des pays membres de l’UE.

L’importation directe de profiteurs de l’aide sociale se poursuit
Le SEM annonce par ailleurs que la hausse du nombre de demandes d’asile exige l’ouverture d’un centre fédéral d’asile supplémentaire à Brugg (AG). Compte tenu l’augmentation du nombre de chômeurs en Suisse également, on ne comprend pas pourquoi la Confédération continue d’accueillir à bras ouverts des migrants économiques du monde entier qui s’installent directement dans notre système social. En règle générale, ces migrants vivent pendant des décennies, voire toute leur vie durant aux frais des contribuables suisses. La règle est la même pour les requérants d’asile que pour les autres migrants: ceux qui ont réussi à s’installer en Suisse ne partent plus.
L’accueil des migrants économiques qui dissimulent en règle générale leur identité est aussi extrêmement problématique en raison des attaques terroristes commises par des islamistes fanatiques. Ces criminels assoiffés de sang arrivent en effet fréquemment par la voie de l’asile.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/les-problemes-poses-par-une-immigration-demesuree-saccentuent-dans-la-crise/

UDC Suisse – Il faut absolument éviter un nouveau confinementIl faut absolument éviter un nouveau confinement

Le confinement ordonné au printemps dernier par le Conseil fédéral a coûté à la Suisse six milliards de francs – par semaine! Des milliers de salariés ont été licenciés depuis et des emplois ont été supprimés. L’UDC s’oppose donc avec détermination à un nouveau confinement. Elle soutient en revanche des mesures qui protègent la santé des gens tout en permettant à l’économie et à la vie sociale de fonctionner. L’UDC appelle aussi à la responsabilité individuelle des citoyennes et des citoyens.

L’UDC approuve le port obligatoire du masque respiratoire partout où des rassemblements importants ont lieu alors que les règles de distance ne peuvent pas être respectées. Elle appelle à la responsabilité individuelle de chacune et de chacun : face à cette pandémie, toutes les personnes doivent veiller à rester en bonne santé afin que les autres le restent également. Les groupes particulièrement menacés de la population doivent se protéger eux-mêmes contre l’infection et, si nécessaire, s’isoler autant que possible.

Nous ne pouvons pas nous permettre un deuxième confinement

L’UDC refuse tout net un nouvel arrêt complet ou partiel de l’économie ou de parties d’elle. Une telle intervention nuirait aux salariés, aux entreprises et à tout le pays. Le confinement imposé au printemps dernier a provoqué des dommages immenses. La paralysie de la vie économique et sociale durant huit semaines a coûté à la Suisse 6 milliards de francs par semaine. Depuis, des milliers de salariés ont perdu leur emploi et des centaines de milliers sont toujours au chômage partiel.

Davantage de tests rapides et un assouplissement des règles de quarantaine

Il est évident aux yeux de l’UDC qu’il faut absolument empêcher que l’Etat procède à de nouvelles interventions centralisatrices et relevant de l’économie planifiée. Notre pays ne peut pas se permettre un nouveau confinement. L’UDC exige donc que toutes les exploitations et organisations qui disposent de plans de protection efficaces puissent continuer de travailler sans restriction supplémentaire. Il est dans l’intérêt de notre pays que l’économie et la société puissent continuer de fonctionner dans une large mesure. L’UDC réclame aussi le recours aux tests rapides Covid-19 dans tout le pays afin que l’on puisse déterminer dans les plus brefs délais si une personne est porteuse du virus ou non. Le délai de quarantaine doit être réduit pour les personnes ayant eu un test négatif. L’actuelle absence de quelques dizaines de milliers de salariés, qui doivent rester à leur domicile à cause de la prudence excessive des autorités, pose des problèmes à de nombreuses entreprises.

La honteuse instrumentalisation des soignants par les syndicats

L’UDC rend hommage au personnel soignant pour son grand engagement et ses services. En revanche, elle condamne sévèrement les actions de protestation lancées par les syndicats.
Appeler ces professionnels à participer à une semaine de protestation alors que la situation sanitaire est tendue est une attitude irresponsable et populiste. Les syndicats abusent sans honte aucune de la pandémie Covid-19 pour mener leur politique et instrumentalisent le personnel soignant au profit de leurs intérêts égoïstes.

Source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/il-faut-absolument-eviter-un-nouveau-confinement/

Ueli Maurer : “De plus en plus de personnes ne peuvent plus exprimer leur opinion à voix haute”

Le conseiller fédéral Ueli Maurer (69 ans) de l'UDC a mis en garde les délégués d'une assemblée contre les conséquences à long terme de la crise. L'économie ne sera pas la seule à souffrir pendant longtemps. La psyché des gens est également affectée.

[...]

 

 

 

Le Conseiller fédéral de l'UDC a également évoqué les tendances qui le préoccupent : Il a déclaré qu'il rencontrait de plus en plus de gens qui lui disaient que leur opinion ne pouvait plus être exprimée à voix haute.

"Il ne devrait pas être permis d'exclure des personnes qui ont une opinion différente. Il n'est pas acceptable que la liberté d'expression soit restreinte dans une démocratie."

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch

 

 

Le comité de l’UDC Suisse invite le Conseil fédéral à refuser l’accord institutionnel avec l’UE

Lors de sa séance numérisée d’aujourd’hui, le comité de l’UDC Suisse a approuvé unanimement à l’intention de l’assemblée des délégués une résolution concernant l’accord-cadre institutionnel avec l’UE. En vue de la votation populaire du 29 novembre prochain, le comité recommande à l’assemblée des délégués de refuser les deux initiatives populaires « Entreprises responsables – pour protéger l’être humain et l’environnement » et « Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre ».

Le comité de l’UDC Suisse s’est prononcé à l’unanimité pour une résolution contre l’accord-cadre institutionnel entre l’UE et la Suisse. Cette résolution en douze points résume l’évaluation de l’accord et les exigences de l’UDC. Le point central est l’invitation adressée au Conseil fédéral de refuser cet accord. Il faut que le gouvernement explique clairement à l’UE que la Suisse est certes intéressée à entretenir de bonnes relations bilatérales sur un pied d’égalité, mais qu’elle ne signera pas un traité qui viole l’article définissant le but de la Constitution fédérale, à savoir la sauvegarde de l’indépendance du pays et des droits du peuple.

L’accord-cadre institutionnel entraîne un rattachement de la Suisse à l’UE qui équivaudrait à une adhésion insidieuse à cette organisation. La Suisse perdrait sa souveraineté, car elle serait contrainte de reprendre automatiquement du droit UE et de se soumettre à la juridiction UE. Cet accord viole l’indépendance nationale, la Constitution fédérale et des valeurs fondamentales de la Suisse. Il contrevient de surcroît aux intérêts de l’économie et de la population suisse. Demain les délégués de l’UDC Suisse décideront de la résolution adoptée par le comité du parti.

Deux fois non à des initiatives nuisibles de l’extrême gauche

Les délégués de l’UDC Suisse adopteront demain les mots d’ordre du parti en vue des votations populaires du 29 novembre. Le comité s’oppose clairement aux initiatives populaires « Entreprises responsables – pour protéger l’être humain et l’environnement » et « Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre ». Lancées par des organisations comme Amnesty International ou encore le Groupe pour une Suisse sans armée (GSSA), ces deux initiatives extrémistes nuisent aux populations les plus pauvres du monde et n’apportent strictement rien à la paix mondiale. En revanche, elles nuiraient gravement aux PME suisses et à nos institutions de prévoyance, donc à la population de notre pays.

Peter Keller sera le nouveau secrétaire général de l’UDC Suisse

Le comité a en outre élu à l’unanimité le conseiller national nidwaldien Peter Keller comme nouveau secrétaire général de l’UDC Suisse. Agé de 49 ans, Peter Keller siège depuis 2011 au Conseil national et bénéficie d’une longue expérience politique au niveau communal, cantonal et national. Grâce à son activité de rédacteur et de journaliste libre travaillant pour l’hebdomadaire « Weltwoche », il connaît aussi parfaitement le domaine des médias. Il entrera en fonction le 1er janvier 2021 et prendra la relève de l’actuel secrétaire général Emanuel Waeber qui souhaite réduire pour raison d’âge sa charge de travail au secrétariat général de l’UDC Suisse et, partant, céder sa fonction. Emanuel Waeber restera à disposition du secrétariat général et du nouveau secrétaire général sur la base d’un horaire de travail à temps partiel. La continuité à la direction du secrétariat général est ainsi assurée assez tôt avant les élections fédérales de 2023.

En raison de la pandémie Covid-19, le comité de l’UDC a tenu sa séance d’aujourd’hui par la voie électronique.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/le-comite-de-ludc-suisse-invite-le-conseil-federal-a-refuser-laccord-institutionnel-avec-lue/

Responsabilité individuelle et non aux mesures coercitives contre Covid-19

Face à l’augmentation rapide du nombre d’infections, le Conseil fédéral veut imposer des mesures sévères au niveau national, restreignant du même coup massivement les droits constitutionnels fondamentaux des citoyennes et citoyens. L’UDC attend du Conseil fédéral qu’il redonne rapidement ces compétences aux cantons.

Il est incompréhensible aux yeux de l’UDC d’imposer le port du masque lors de fêtes de famille – par exemple des anniversaires d’enfants ou des jubilés – réunissant au domicile plus de 15 personnes. En outre, une interdiction de rassemblement généralisée est une mesure beaucoup trop drastique, car elle paralyse complètement la vie des sociétés. Le fait est que nous payons aujourd’hui le prix de la politique du lassez-faire menée par les autorités municipales de gauche qui ont toléré des fêtes et des manifestations illégales. Ces graves négligences mettent en péril non seulement la santé de tous les habitants du pays, mais aussi la prospérité nationale.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/responsabilite-individuelle-et-non-aux-mesures-coercitives-contre-covid-19/

 

 

 

Valais : L’UDC s’attaque à l’écriture inclusive

Les députés valaisans ont approuvé un postulat du parti agrarien réclamant que l’utilisation du langage épicène soit exclue des services de l’Etat.

Les membres du Grand Conseil valaisan ont accepté mercredi un postulat UDC demandant que les services de l’Etat ne recourent pas à l’écriture inclusive. La gauche a dénoncé en vain «un procès d’intention».

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24heures.ch

L’initiative UDC rejetée à 61,7% : “Le Non a été principalement porté par les cantons romands et les centres urbains”

Les Suisses tiennent à leurs relations avec l’Union européenne et ils l’ont montré dimanche. L’initiative pour une immigration modérée de l’UDC a été rejetée par 61,7% des votants. Le «non» a principalement été porté par les centres urbains et les cantons romands.

Bâle-Ville (74,6%) a compté le plus d’opposants au texte. Il est suivi des autres cantons frontaliers que sont Neuchâtel (71,1%), Vaud (70,9%), Genève (69%) et le Jura (68,1%). Fribourg (64,6%), le Valais (62%) et Berne (61,3%) ont également déposé un «non» net dans les urnes.

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20min.ch

 

Vote du 27 septembre. Entre sondages et observations empiriques

Michel Piccand

Retour sur la campagne.

Les sondages sur l’initiative de limitation ont laissé beaucoup de monde perplexe. Pour ma part, durant la campagne, j’avais entendu parler de plusieurs cas de personnes qui avaient toujours voté en faveur des bilatérales mais qui cette fois déclaraient qu’elles allaient suivre l’UDC. Un ami me fit part du même constat. Sur les réseaux sociaux un nombre important de commentaires ont été exactement dans ce sens-là, un nombre certain de citoyens se défendant d’être UDC expliquaient en substance qu’ils n’en pouvaient plus et que maintenant ils allaient voter l’arrêt de la libre-circulation.

Empiriquement et logiquement, à partir de là, on pouvait donc penser que l’initiative allait dépasser les 50.3 % de oui du vote du 9 février 2014, puisque de nouveaux convaincus apparemment venaient maintenant s’y ajouter.

Mais les sondages publiés, conçus en partie avec des données RTS et Tamedia, on dit exactement le contraire, et annoncé non pas une progression des oui mais littéralement leur effondrement.

Selon l'enquête de GFS, si l’on avait voté le 6 septembre, seul 33 % des votants auraient approuvé l’initiative contre 63 % qui l’auraient rejetée. Comment cela pouvait-il être possible ?

Même le professeur René Schwok du Global Studies Institute de l’Université de Genève, pro-européen s’il en est, se déclara surpris du résultat des sondages et les trouvaient difficiles à croire. [1]

Il est ainsi ressorti de cette situation que si le résultat du scrutin rejoignait exactement les chiffres montrés par les sondage, ou au contraire montrait un écart inverse important, alors cela pourrait indiquer l’existence d’un problème. De quoi tout au moins soulever des doutes, soit quant aux sondages dans un cas, soit quant au bon déroulement du scrutin dans l’autre.

Après la confiscation du vote du 9 février et les résultats ahurissants des bulletins de vote des dernières élections cantonales à Genève qui ont mis à mal les souverainistes (et qui n’ont appelé aucune réaction) plus personne en Suisse ne peut être assuré que tous les processus de votation sont absolument respectés.

C’est ainsi qu’est venue l’idée d’essayer de pousser un peu plus loin l’observation de ce que l’on pouvait constater sur les réseaux sociaux avant le scrutin. J’ai donc décompté sur plusieurs pages Facebook de partis politiques et de comités opposés ou défendant l’initiative quelle était la proportion des personnes laissant des commentaires pour ou contre l’initiative. Ce pourrait être aussi un indicateur.

Et là, surprise, le résultat trouvé est exactement l’inverse de celui des sondages. Bien que mon calcul soit approximatif, j’ai trouvé sur tous les posts [publications types] examinés sur Facebook une proportion de 2/3 de commentaires en faveur de l’initiative contre seulement 1/3 qui s’y opposaient. Soit exactement l’inverse de ce qu’ont trouvé les sondages.

Bien évidemment on ne peut tirer aucune certitude sur les raisons de cette proportion de 2/3 des commentateurs favorables sur Facebook. Les commentateurs souverainistes ou UDC sont-ils plus actifs par nature ? Ont-ils plus cherché à agir par réaction après la confiscation de leur dernier vote ? Et ainsi de suite. Qui le sait ?

Il n’en reste pas moins que cette proportion inverse devrait soulever des questions sur le scrutin si le non l’emporte à raison d’environ les 2/3 comme l’ont indiqué les sondages. Ou à l’inverse soulever des questions sur la pratique des sondages s’il s’avère qu’ils étaient complètement faux.

Car si l’on récapitule les faits : En 2014 les citoyens ont dit oui à 50.3 % ; les pressions et dégradations de la libre-circulation sur notre pays n’ont cessé d’augmenter ; des personnes ont fait le constat empirique que des citoyens ayant toujours voté pour les bilatérales ont cette fois changé d’avis en faveur de l’initiative ; et maintenant que 2/3 des commentateurs sur Facebook étaient en faveur du OUI.

Cela fait quand même un certain nombre d’éléments, une conjonction d’indices qui quel que soit le résultat du vote devraient attirer notre attention et quelques interrogations.

Michel Piccand

COMPTE RENDU DES CONSTATS FAITS SUR FACEBOOK

N.B. Je n’ai analysé les publications (posts) que sur les pages propres des opposants ou des défenseurs de l’initiative, afin d’éviter les bulles informatives que crée Facebook (ceux qui ont une opinion voient sur leur fil les publications de ceux qui ont la même opinion et s’enferment ainsi dans des bulles). Le simple like en dessous des publications n’a pas été pris en compte du fait que les personnes utilisent moins les dislike que les like. Je n’ai repris que le nombre d’intervenants ayant été actifs en mettant un commentaire (les commentateurs). Les commentaires incompréhensibles ou ne permettant pas de déterminer le camp du commentateur ont été ignorés. Un tel décompte sur Facebook est un exercice infiniment laborieux, il est donc possible que çà et là j’aie oublié des commentateurs ou en ait parfois compté d’autres deux fois, cependant les publications analysées ont montré dans une tendance claire et nette presque toujours les mêmes proportions des pour et des contre et surtout dans les publications qui ont attiré le plus de commentateurs, cette observation devrait ainsi être reconnue comme recevable.

La page de la FER (Fédération des Entreprises Romandes) parlait d’elle-même. Sa publication du 8 septembre mettant en avant Karin Keller-Sutter était sans ambiguïté. 38 intervenants ont manifesté leur soutien à l’initiative de l’UDC contre 5 opposants, les accusations de manipulation contre la FER et Keller-Sutter faisant florès dans les commentaires. Deux autres publications allant dans le même sens, celle épinglée le 31 août en haut de page mettait en relation 6 oui à l’initiative contre 5 non, mais dans lequel on pouvait voir que des politiciens ou des modérateurs proches de la FER s’étaient mobilisés pour venir contrer les oui dans l’argumentation. Une publication du 17 septembre (état au 19) montrait cette fois 5 commentateurs pour le oui et aucun contre.

Si l’on s’en tient aux intervenants en faveur de l’initiative, le camp des OUI sur la page de la FER, était clairement supérieur aux intervenants contre.

Sur la page de l’USAM peu d’intervenants, mais presque en totalité pour l’initiative et contre l’USAM.

Pareil sur la page de l’USS, les quelques rares commentaires s’en prenaient à Maillard et à l’USS. 1200 abonnés pour seulement 4 à 10 partages. Une page peu active.

Les publications sur la page du PS étaient en général peu commentées, une publication du 11 septembre contre l’initiative ne présentant par exemple que 5 commentaires dont 2 en faveur de l’initiative, et des commentaires d’opposants à l’initiative dont les connaissances étaient clairement déficientes.

La publication principale du 9 septembre, qui attaquait autant l’UDC que l’initiative était plus fournie. Mais avec 5 commentateurs pour l’initiative contre 4 qui s’y opposaient.

Ce post du PS contre l’initiative n’était pas plus partagé qu’un autre post du PS, 94 partages pour environ 6'000 abonnés, un chiffre bien en dessous des partages comme par exemple sur les questions fiscales des déductions pour enfants qui a provoqué sur la page du PS 384 partages.

La page des Verts, 5000 abonnés, dans son dernier post du 15 septembre sur l’initiative, affichait 48 commentaires pour 21 partages. 15 commentateurs étaient pour l’initiative et 5 contre, dont le modérateur des Verts. Dans un post du 13 septembre 2 commentateurs étaient en faveur du OUI et 6 contre, mais avec une riposte de groupe contre un seul commentateur UDC. Le 12 septembre montrait 2 commentateurs pro initiative contre aucun opposant.

Le plus grand nombre de commentateurs a été trouvé dans leur post du 2 août. 112 commentaires pour 30 partages. 31 commentateurs étaient pour l’initiative mais seulement 10 contre, plus le modérateur vert, l’argument de la discussion le plus fréquent était la contradiction entre la croissance démographique voulue par les verts et leur affirmation de décroissance et de réduction de la pollution.

La page du PDC, bilingue, avec 14'000 abonnés, mais à l’argumentation sommaire, n’appelait en français quasi aucun commentateurs et très peu de partage.

Pour le PLR sa publication principale du 14 septembre contre l’initiative montrait 5 commentateurs pour le OUI et 2 contre et fut assez peu partagée, 13 partages pour environ 7500 abonnés. De même celle du 26 août mettant en vedette Karin Keller-Sutter ; 8 partages avec pour 9 commentaires 9 commentateurs pro initiative et contre Karin Keller-Sutter et aucun opposant.

Il faut dire que le PLR se concentrait visiblement sur sa page de propagande du Comité romand du NON à l'initiative de résiliation.

Les publications les plus commentées dans le camp des opposants à l’initiative ont été celles du Comité romand du NON à l'initiative de résiliation, dont pour ma part j’ai reçu le plus de contenus sponsorisé sur ma propre page Facebook pour me convaincre de dire non. Un groupe très actif mais assez limité avec seulement 896 personnes abonnées.

Leur campagne a commencé sur Facebook le 11 février. Il semble y avoir eu au début une tentative d’interventions de modérateurs pour contrer les commentaires pro initiative. Mais dans une publication suivante du 25 février les 8 commentateurs présents disent tous oui à l’initiative de l’UDC.

Le premier post du comité du NON qui a appelé beaucoup de commentaires fut celui du 10 mars qui reprenait un article de la RTS déclarant qu’un élu UDC s’opposait lui aussi à l’initiative (affaire Spuhler). 24 partages pour 173 commentaires. Mais 32 commentateurs étaient pro initiative et 15 contre.

Un second post important fut celui du 22 juin avec 89 commentaires et 31 partages. 30 commentateurs pour l’initiative contre seulement 2 qui s’y opposent ! Le suivant de cette importance du 2 août « Renforçons la Suisse » montra 195 commentaires pour 38 partages. 65 en faveur de l’initiative pour 10 contre. Avec beaucoup d’attaques contre les auteurs de la page les traitant de menteurs.

Suivait le 17 août un autre post qui attira beaucoup de commentaires, 176 mais pour seulement 11 partages. 20 commentateurs pour le oui pour 7 contre.

La publication suivante du 24 août (une publicité diffusée sur tout le réseau) qui se prononçait sur la déclaration des gouvernements cantonaux qui « sonnaient l’alarme » contre l’initiative déclencha 210 commentaires pour 36 partages. Et un score de commentateurs pro initiative de 61 à 13…

Celle du 28 août appelant à la conférence d’Alain Berset à Payerne déclencha 368 commentaires et 64 partages, avec 63 commentateurs pour le oui contre 14 non, avec un commentaire qui se demandait si Facebook appartenait à l’UDC, mais aussi avec des personnes plutôt neutres qui faisaient un lien avec l’attitude d’Alain Berset dans la crise du Covid et qui allait voter oui à l’initiative en disant qu’elles n’avaient plus confiance dans le Conseil fédéral.

17 septembre, 137 commentaires, 37 partages. 50 oui contre 7 non.

Le post le plus commenté fut celui qui fut épinglé en haut de leur page, daté du 2 septembre et qui entraîna 334 commentaires pour 101 partages et un score de 89 pour l’initiative et 14 contre ! De cette publication du comité du NON il ressortait que leur ton de menace autoritaire avec un libellé « NON c’est NON ! » passait très mal au sein des internautes.

 

Les publications qui ont attiré le plus grand nombre de commentaires sur Facebook furent celles de la page du comité du OUI à l’initiative et qui ont compté parfois jusqu’à 1500 commentaires, et avec presque chaque fois des proportions de 2/3 de commentateurs en faveur du oui et 1/3 contre, avec souvent une petite armada de quelques commentateurs visiblement socialistes dont l’argumentaire principal portait souvent sur des attaques personnelles visant à discréditer l’UDC plutôt que l’initiative et avec parfois Christophe Blocher en figure quasi obsessionnelle.

Sur la page Facebook de l’UDC suisse les publications vidéo comme l’intervention de Michaël Buffat du 15 septembre ont elles aussi attirés beaucoup de commentaires (664) mais alors avec un nombre important de commentaires totalement hors du sujet de la libre circulation, et parfois carrément illisibles ou incompréhensibles. Entre des patronymes (écrit parfois en arabe) et des réflexions dont rien ne puisse indiquer que leurs auteurs avaient le droit de vote, et des personnes clairement d’extrême gauche provoquant et tentant d’envenimer le débat en le décrivant comme raciste, cette publication comme celle du 15 septembre peut clairement être définie comme ayant été trollée (comportement de commentateurs hostiles appelés trolls dont le but est de pourrir le débat en créant des attaques et de le rendre impossible). Bien qu’ayant dû exclure un nombre important de commentateurs du fait de commentaires illisibles dans une langue française parfois approximative la proportion générale y semblait toutefois respectée, 42 en faveur de l’initiative et 17 contre.

L’intervention vidéo de Céline Amaudruz du 16 septembre (449 commentaires et 466 partages) un peu plus calme donna 42 commentateurs en faveur de l’initiative et 20 contre. Celle d’Oskar Freysinger du 20 septembre (393 commentaires et 218 partages) donna 79 en faveur de l’initiative contre 18 opposants mais avec beaucoup d’attaques personnelles hors sujet.

L’ensemble des publications qui ont été analysées a indiqué, quel que soit le parti politique ou la position de la page sur lesquelles elles ont été consultées, qu’une majorité claire globalement d’environ les 2/3 des intervenants étaient en faveur de l’initiative de l’UDC.

QUELQUES PARTICULARITES OBSERVEES

1)

La page du comité du NON à l’initiative a montré qu’elle possédait 8 responsables de page, dont 2 domiciliés en France !

2)

La page Facebook d’Operation Libero soulève beaucoup de questions. La première est que ce groupe est un de ceux qui réunit apparemment le plus d’abonnés 30'000 (3x plus que l’UDC suisse) mais que malgré cela il n’y a eu quasi aucun commentaire sur ses publications et qu’en moyenne elles n’ont jamais dépassé 2 partages. Ce groupement a réuni une fois de plus des fonds considérables (220'000.- juste pour contrer l’initiative de limitation) et prétend s’adresser à des jeunes. Comment alors une telle absence d’activité des internautes sur leur page peut-elle s’expliquer en regard de la grande quantité de publications faites par ce groupe ?

En cherchant à savoir si Operation Libero avait diffusé des publicités sur Facebook (qui à fin de transparence après le scandale Cambridge Analytica met à disposition des internautes une bibliothèque des publicités pour permettre de voir qui finance quoi, toutefois de manière limitée en Suisse) est apparu cette étrange curiosité.

Operation libero n’a fait aucune publicité sur Facebook durant cette campagne, mais des relevés de campagnes publicitaires précédentes faites par Operation libero (qui est donc un groupement suisse) indiquent que ces campagnes était liées aux Antilles Néerlandaises… ! Un territoire minuscule des Caraïbes qui est un paradis fiscal… Et la question se pose alors du rapport entre Operation libero et les Antilles Néerlandaises ? Il n’est bien évidemment pas possible de le savoir, Facebook ne répond pas aux questions des internautes. Mais la réponse la plus probable à ce lien entre une campagne publicitaire d’Operation libero et les Antilles Néerlandaises est que ces campagnes précédentes ont vraisemblablement été financées par des moyens de paiement liés à ce paradis fiscal… (il est fréquent sur internet que des moyens de paiements ne fonctionnent que lorsque l’on indique l’origine exacte du lieu depuis lequel on paie). La question reste ainsi complètement ouverte.

3)

Une page Facebook genevoise ne contenant aucune publication fixe a été utilisée seulement pour diffuser des publicités sur le réseau social. Intitulée Les-accords-bilatéraux-nous-concernent-toutes-et-tous, et diffusant de la propagande contre l’initiative de l’UDC, elle était reliée à un site internet mis en place par le Département du Développement Economique (DDE) du canton de Genève.

Intitulé projet informatif (sic !) la page a diffusé des publicités dont j’ai reçu quelques exemplaires jusque vers la mi-août, et qui pour l’essentiel reprenait l’une ou l’autre des vidéos montrant des entrepreneurs genevois et qui étaient diffusées originairement sur le site internet de vidéos interactives mises en place par le DDE sur un site dédié.

Les vidéos publicitaires se sont dispersées sur le réseau sans qu’on puisse les situer sur une page fixe. Les modérateurs de la page Facebook étaient assez agressifs voir dictatoriaux. Donc ici pas de décomptes possibles.

Curieusement, malgré que j’aie reçu sur ma page plusieurs de ces vidéos, la bibliothèque de publicité Facebook n’en indique plus aucune. Il semble que la page ait arrêté ses diffusions vers la fin août.

Cette page Facebook et son dispositif avec le site internet de la DDE est extrêmement problématique. Les vidéos diffusées sur Facebook provenaient du site internet dédié de la DDE qui lui contenait une page de 25 vidéos interactives de très grande qualité. On peut estimer ici qu’au minimum 50'000.- ont été investis entre les publicités sur Facebook et les vidéos avec le site de base. Et aucune autre indication n’existe que celles qui renvoient au DDE.

Si cette opération destinée à contrer unilatéralement l’initiative de l’UDC a été financée avec de l’argent public, ce qui semble être le cas à partir de ce que l’on a pu observer (il n’y a aucune autre mention à nulle part que le DDE) alors on voit immédiatement la nature du problème.

A ce que l’on sache l’argent de la collectivité publique ne peut pas servir à financer unilatéralement des campagnes d’opposition de partis politiques ou servir à financer les positions politiques des élus en place.

NOTES

[1]

UNIGE - Initiative de limitation : vers la fin des Accords bilatéraux ? [13 :45]

https://www.youtube.com/watch?v=au3Rl3MwHcc

Edito du 24 Heures : Sans effort, l’eau finira par nous manquer. Quid de l’effet de l’immigration sur cette ressource?

Note : Quid de l'effet de la libre-circulation, de l'immigration, de l'asile sur nos ressources? Non seulement ces migrants épuisent nos ressources mais encore ils impactent directement la régénération des nappes phréatiques par le bétonnage et la densification (même un PLR le reconnait).

Une Suisse à 10 millions est-elle souhaitable dans ces conditions?

L'édito du 24 Heures évite soigneusement de parler des conséquences de ces immigrations pour nos ressources. On comprend bien qu'il s'agit de taper sur les Suisses tout en évitant de donner raison à l'UDC.

 


Aujourd’hui, les ruisseaux secs, les étiages décalés et autres pénuries d’eau locales sont devenus monnaie courante. Sans grand bruit, le «château d’eau de l’Europe» fait face à l’arrivée, désormais documentée, du climat méditerranéen. Même s’il est presque encore contre-intuitif pour le quidam de s’en préoccuper, les spécialistes de l’eau et, plus généralement, du climat, invitent, quant à eux, à une prise de conscience.

Dans le canton, l’eau est bel et bien présente sous les roches, dans les lacs. Mais l’atteindre ou la pomper plus avant ne sera pas toujours possible. Les obstacles peuvent être économiques, ou simplement physiques. Pour leur rentrée politique, les Vert·e·s vaudois veulent mettre l’accent sur ces réalités en invitant les Communes et les propriétaires de villas à récupérer l’eau de pluie. Si la chose n’est pas simple, toute préservation de l’eau potable doit être prise en considération, jugent-ils. La chaleur fera monter les besoins sans que les ressources augmentent.

[...]

24heures.ch / Une fausse impression d’abondance

 


Rappels :

Sommaruga: "Cibler les étrangers pour des raisons écologiques est xénophobe."

Verts Vaudois : L’initiative de résiliation de la libre-circulation nuit à la Suisse

Parti socialiste : NON à l’initiative de résiliation de la libre-circulation

PLR : Non à l’initiative de résiliation de la libre-circulation

PDC : NON à l'initiative de résiliation

L’immigration de masse détruit les objectifs climatiques

Lucerne : Les affiches UDC vandalisées “Nous supposons une action coordonnée.”

 

Les affiches de l'UDC accrochées dans la ville de Lucerne concernant l'initiative de délimitation ont été fortement endommagées. Le parti soupçonne des actions systématiques de la part des opposants politiques.

"Presque toutes les affiches pour l'initiative de délimitation ont été détruites, arrachées ou salies", écrit l'UDC de Lucerne dans un communiqué de presse.

Pour la présidente du parti, Angela Lüthold, il est évident "que les coupables sont probablement issus de l'opposition". Elle poursuit : "Comme presque toutes les affiches ont été détruites au cours de la même période et à grande échelle, nous supposons qu'il s'agit d'une action coordonnée.

[...]

Pour Angela Lüthold, la campagne "va bien au-delà d'une plaisanterie". Il est incompréhensible pour nous qu'ils tentent d'entraver un processus démocratique par des actes criminels". Angela Lüthold n'est pas en mesure de quantifier les dommages. Comme la campagne d'affichage est menée par l'Union Démocratique du Centre (UDC), c'est elle qui est chargée de remplacer les affiches. Pour des raisons de protection des données, la société d'affichage ne fournit pas d'informations détaillées.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Luzernerzeitung.ch / Zentralplus.ch

Nos remerciements à Info

Initiative de limitation : Ueli Maurer rompt la collégialité

Pendant ce temps, Sommaruga va directement chercher des migrants en Libye sans que cela ne gêne les journalistes.


«La Suisse a subi ces dernières années une immigration excessivement élevée et incontrôlée», affirme le ministre des Finances dans son éditorial intitulé «Sauvegarder l’équilibre». «Ce phénomène a détruit un équilibre qui s’est établi au fil des ans», enchaîne-t-il, concluant que si ce dernier est «perturbé», «la politique doit intervenir». «Sans appeler directement à soutenir l’initiative de son parti, son propos, de surcroît publié dans un flyer de campagne UDC, appelle naturellement cette conclusion», juge Olivier Feller, conseiller national (PLR/VD). Il rompt ainsi avec la position du gouvernement.

[...]

Le Temps

Nos remerciements à Victoria Valentini

 

 

Protection des frontières UE: hausse des coûts pour peu d’efficacité

L’UDC s’oppose à la reprise automatique du règlement de l’UE révisé relatif au nouveau corps européen de garde-frontières et de garde-côtes.
En tant qu’Etat souverain, la Suisse doit protéger elle-même ses frontières et n’a pas à envoyer à l’étranger du personnel dont elle a besoin dans le pays.
Bien que toujours plus chère, cette règlementation n’est guère utile. On le sait depuis 2015 au plus tard: la protection des frontières UE fonctionne aussi mal que l’accord de Dublin.

Il s’avère toujours plus clairement à quel point le Conseil fédéral a trompé le peuple suisse avant la votation sur les accords de Schengen/Dublin.
Non seulement les coûts ont explosé par rapport aux chiffres avancés à l’époque par le gouvernement, mais ils continuent d’augmenter comme l’annonce le règlement UE révisé que le Conseil fédéral se propose de reprendre.
L’utilité de cette règlementation pour la Suisse est extrêmement faible. La crise migratoire de 2015 a prouvé que l’onéreux dispositif de protection des frontières de l’UE ne fonctionne pas: il n’empêche pas l’immigration illégale en Europe et ne facilite pas de manière significative le renvoi des requérants d’asile déboutés.

Il est particulièrement choquant aux yeux de l’UDC que la Suisse doit reprendre automatiquement chaque nouveau règlement UE sur la protection des frontières et envoyer toujours plus de personnel à la frontière extérieure de l’UE.
Ces spécialistes manquent en Suisse. En tant qu’Etat souverain et non membre de l’UE, la Suisse doit protéger en priorité ses propres frontières.
La crise provoquée par le nouveau coronavirus vient de nous faire comprendre clairement que la protection des frontières ne peut pas être déléguée, mais qu’elle constitue une tâche relevant de la souveraineté nationale.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/protection-des-frontieres-ue-hausse-des-couts-pour-peu-defficacite/