Andreas Glarner, UDC: “Dans certaines classes, il y a tellement d’étrangers que ce sont les Suisses qui doivent s’intégrer.”

Christian Hofer: A ne pas louper, les promesses non tenues de S. Sommaruga ou comment cette socialiste se fout du peuple tout en osant prendre la poudre d'escampette à la première critique, d'un air outré!

******

Nouveau spécialiste du dossier à l’UDC, Andreas Glarner est un des fers de lance des opposants au projet de révision de loi sur l'asile.

L’UDC a lancé le référendum, mais, en 2013, votre parti soutenait le projet. Vous avez retourné votre veste?

Pas du tout. A l’époque, le parti voulait voir ce que ce projet pouvait donner. Des centres fédéraux qui permettent de réduire la durée des procédures, c’est séduisant. Mais on a vu avec l’expérience de Zurich que ces promesses ne tiennent pas. Dans ce centre pilote, trois fois plus de requérants d’asile ont disparu dans la nature. Et puis, on a prévu 24 000 places, alors que 40 000 réfugiés sont arrivés en Suisse l’an dernier. Ce projet est irréel.

Les avocats gratuits, c’est ça qui vous révolte le plus?

Il y a deux choses qui ne vont pas. Les avocats gratuits pour chaque requérant d’asile, mais surtout l’expropriation. En Suisse, la propriété est un élément très important. Que l’Etat puisse s’emparer du terrain d’un particulier ou d’une Commune pour y mettre un centre de requérants d’asile, ça choque les gens.

Le Département de la défense peut aussi procéder à des expropriations…

Soyons sérieux, cela sert à la sécurité de la population. En Suisse, l’expropriation n’est possible que pour l’érection d’ouvrages ayant un intérêt public. Cela n’est pas le cas avec cette loi. Ça pourrait arriver n’importe quand, juste à côté de chez vous.

La solution, c’est quoi alors?

La solution, c’est de renforcer l’aide sur place. Ainsi les migrants ne risqueraient pas leur vie sur des bateaux ou ne financeraient pas les bandes de passeurs. En Suisse, les communes, les cantons et la Confédération dépensent environ 7 milliards pour l’asile. Vous imaginez ce qu’on pourrait faire là-bas avec cet argent?

Vous ne croyez pas à l’accélération des procédures promise par la révision?

Mais personne n’y croit! Vous avez déjà vu des avocats qui permettent d’accélérer les choses? Le projet prévoit que chaque réfugié a droit à un avocat, ça ne peut que compliquer les procédures. Ce projet ouvre encore plus la porte aux requérants d’asile. C’est évident, il suffit juste de lire la loi!

Les réfugiés peuvent être un atout pour l’économie?

Non, je n’y crois pas. Prenez le cas des Erythréens. Ils ont de tels retards en matière de formation, qu’ils ne pourront jamais s’intégrer dans le marché du travail. Ou alors une infime minorité. Aujourd’hui, 92% des Erythréens sont au chômage, et 72% des demandeurs d’asile n’ont pas de travail après cinq ans. C’est illusoire de croire qu’ils pourront s’intégrer sur le marché du travail.

Ça concerne toutes les communautés?

C’est plus difficile avec les réfugiés d’origine musulmane. On le voit dans les pays voisins, ce sont des communautés qui se replient sur elles-mêmes. Il y a moins la volonté de s’intégrer. Et puis l’intégration c’est aussi une question de nombre. Dans certaines classes, il y a tellement d’étrangers que ce sont les Suisses qui doivent s’intégrer.

Selon les sondages, les citoyens semblent pourtant prêts à accepter la loi…

C’est parce que les médias colportent le message du Conseil fédéral.

Si on s’intéressait à toutes les promesses faites par Simonetta Sommaruga, on serait étonné.

Où sont les centres pour requérants d’asile récalcitrants qui ont été promis avec le projet adopté en 2013? Il n’y en a aucun. Elle a aussi dit qu’on ne devait plus accueillir les objecteurs de conscience, et pourtant rien ne change. Sans parler de l’accord Schengen. Il devait coûter 7,4 millions par an, on en est à 100 millions par an, pour une structure qui ne fonctionne pas.

Source

Pipi gate (suite). Humiliation. Internet se moque de Sommaruga: “Je dois faire pipi”

Christian Hofer: Evidemment, cette humiliation est passée sous silence par les médias romands qui ne toléreraient jamais qu'on écorne l'image de leur socialiste fétiche. A contrario, un UDC aurait eu droit à la première page...

******

Le départ de Simonetta Sommaruga du Conseil National aurait été causé par sa vessie. Le tournant surprenant de cette affaire provoque sur les réseaux sociaux des commentaires incroyables jusqu'à la moquerie.

Ce n'est pas la colère mais le besoin d'uriner qui a poussé la ministre de la justice à quitter le Conseil National durant le discours de M. Roger Köppel. C'est ce qu'a communiqué la Présidente du Conseil National Christa Markwalder à TeleZüri.

Depuis la découverte de la supposée situation, des commentaires avec les Hashtags #BisiGate (pipi gate) et #WcGate se déchaînent.

Un bon nombre de posts sont dédiés au fait que tout le parti socialiste s'est précipité hors de la salle en même temps que la Conseillère fédérale - et ils émettent des doutes quant à la version de la présidente du Conseil fédéral.

sommaruga

 

- S. Sommaruga: "Je dois faire pipi"
- "On va aller tous ensemble, comme cela, ça ne se remarquera pas autant Simi (surnom affectif pour Sommaruga)

 

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Pipi gate au Parlement suisse. Selon le Blick, Sommaruga serait bien partie à la suite du discours de Köppel.

Christian Hofer: Par conséquent tout est fait dans cette affaire pour couvrir S. Sommaruga, pour lui donner un rôle de victime ou pour excuser son attitude immature. Ce qui n'aurait jamais été le cas pour un UDC. Et il ne me semble pas qu'un média romand ait eu le courage de communiquer cette information. On sait très bien pourquoi!

******

Comme l'écrit le "Blick".

Des sources du ministère de la Justice ont confirmé que le discours de M. Köppel a déclenché la fuite de la Conseillère fédérale.

 

Sommaruga elle-même ne s'est pas encore exprimée.

 

20m

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Oskar Freysinger au sujet de l’asile: “Le Département de Sommaruga aura tous les pouvoirs pour exproprier”

Christian Hofer: En clair, le Conseil fédéral est totalement sous la coupe de Sommaruga puisque celle-ci est responsable du DFJP et qu'elle a manifesté à maintes reprises son envie d'accueillir massivement des migrants. Elle ouvre donc tout le pays à une possibilité de spoliation des biens, avec le soutien du Conseil fédéral.

Il est bien clair que ce CF ne protège plus les autochtones et qu'il est devenu un opposant à notre bien-être et à notre sécurité. Il a hiérarchisé le migrant comme étant plus important que le peuple souverain lui-même.

******

La révision de la loi sur l’asile soumise au peuple en juin prévoit que les constructions et les installations de la Confédération puissent être utilisées sans autorisation cantonale ou communale (ni procédure d’approbation des plans) pour l’hébergement de requérants d’asile ou pour l’exécution de procédures d’asile, et ce pour une durée maximale de trois ans.

La révision doit en outre permettre l’érection et l’utilisation durables de constructions et installations de la Confédération sans passer par une procédure ordinaire de demande de permis de construire. La demande n’est ni publiée, ni mise à l’enquête.

Par cette modification, on cherche à éviter d’indésirables oppositions citoyennes. L’instrument pour y parvenir s’appelle «procédure d’approbation des plans» en lieu et place de la procédure d’autorisation de construire prévue en droit des constructions. Il ne sera alors plus nécessaire de disposer d’une autorisation ou de plans relevant du droit cantonal pour ériger, transformer ou réaffecter des constructions ou installations, sauf s’ils ont des effets considérables sur l’aménagement du territoire et l’environnement.

L’autorité compétente pour l’approbation des plans est le Département fédéral de justice et police (DFJP), qui octroie toutes les autorisations nécessaires. La décision d’acquérir des terrains appartient aussi au DFJP, qui pourra le cas échéant lancer les procédures d’expropriation. Dans la nouvelle procédure d’approbation des plans, le DFJP a tous les pouvoirs: il est le requérant, l’instance d’ouverture de la procédure d’approbation, le planificateur, l’instance de recours et de décision. Ensuite seulement un recours au Tribunal administratif fédéral (TAF) et au Tribunal fédéral (TF) est possible.

Le Conseil fédéral a compris que la population lutterait par tous les moyens

Mais il y a pire: alors que l’article 26 de la Constitution fédérale garantit la propriété, la nouvelle loi donne au DFJP le pouvoir de procéder au besoin à l’expropriation d’un bien-fonds afin d’y construire un centre d’hébergement. Il est évident que certaines expropriations sont nécessaires, par exemple lors de la construction d’une route nationale. Cependant, on ne saurait assimiler centres d’hébergement et routes nationales. Le Conseil fédéral a manifestement réalisé que la population lutterait par tous les moyens légaux contre l’aménagement de centres d’asile et tente par cette disposition d’éliminer toute résistance.

L’argument selon lequel la possibilité d’exproprier, inscrite dans la loi, ne serait pas utilisée en pratique est insoutenable, car il n’y aurait alors pas lieu d’introduire une telle disposition dans la loi. Or, le Conseil fédéral a déjà créé une base légale permettant de réquisitionner rapidement les installations de protection civile des communes en précisant qu’une réquisition est possible lorsque aucune autre possibilité d’hébergement «dans des conditions acceptables» n’est disponible à temps. Sachant que les possibilités d’hébergement «conformes à la dignité humaine» ne sont disponibles en Suisse qu’en nombre limité et que les installations souterraines de protection civile ne constituent qu’une solution transitoire, il est certain que l’on recourra à l’expropriation à la prochaine augmentation de requérants d’asile.

Les locataires mis à la porte

Finalement, l’expropriation formelle entraîne non seulement la perte du bien pour le propriétaire touché, mais aussi la mise à la porte de tous les locataires de l’immeuble. Les voisins d’un tel centre eux aussi subissent un dommage économique, parce que leurs biens perdent de la valeur, sans qu’ils ne soient indemnisés. Dans ce cas aussi, le DFJP requiert l’expropriation, procède à celle-ci, traite la procédure de recours et décide avant les recours ultimes au TAF et au TF.

Pour toutes ces raisons, il faut dire non le 5 juin à la révision de la loi sur l’asile.

Source

Journal 24H: Sommaruga, une cible privilégiée de l’UDC & Co.

Christian Hofer: Je vous laisse apprécier toute l'hypocrisie de ce journal qui ose même rappeler "l'indépendance du 4ème pouvoir" alors que les médias romands et la RTS passent leur temps à descendre en flamme l'UDC, comme ici et ici ou encore . Il fallait l'oser!

Bien entendu, toute cette manœuvre vise à couvrir Simonetta Sommaruga et ainsi la placer en position de victime alors qu'elle vient de poignarder le peuple suisse dans le dos via l'extension de la libre-circulaiton et qu'elle place le pays dans une situation extrêmement dangereuse sur le plan de l'asile. Quoi que fasse cette femme, elle sera donc étiquetée en tant que martyre de la méchante droite et aura le champ libre pour imposer sa politique de gauche au payer entier.

******

La conseillère fédérale subit depuis des mois un pilonnage en règle. Le rédacteur en chef et élu Köppel joue un rôle clé

(...)

Depuis juin 2015, l'UDC mitraille la cheffe du Département de justice et police, qui gère les thèmes des travailleurs immigrés ou de l’asile. Toni Brunner, président de l’UDC il y a encore quelques jours, le reconnaît. Il ne peut pas voir Simonetta Sommaruga en peinture à cause de sa politique «laxiste».

L’attaque de mardi a constitué en quelque sorte un point d’orgue. Selon Marc Bühlmann, directeur de l’Année politique suisse, elle a mis en lumière le problème de la double casquette de Roger Köppel, qui est à la fois conseiller national et rédacteur en chef de la Weltwoche. «Après son intervention au National, il a remis la compresse jeudi sur Mme Sommaruga dans son dernier éditorial. Le Conseil de la presse, dès 1996, a pourtant dit qu’il était préférable pour un journaliste de ne pas s’engager politiquement dans un parti afin d’assurer l’indépendance du 4e pouvoir.»

Source

La RTS vole au secours de la Conseillère fédérale socialiste: Sommaruga tombée dans le piège tendu par Roger Köppel?

Christian Hofer: Nul ne sera surpris par la ligne de cet article, totalement partisan, qui ne prend aucunement en compte l'exaspération populaire vis-à-vis de cette femme, qui nie la pertinence du discours de M. Köppel. Plus encore, Sommaruga devient une "victime" puisqu'elle aurait été "piégée". Ou comment inverser de manière scandaleuse les faits: un peuple suisse contraint d'accepter la libre-circulation avec la Croatie alors qu'il s'est opposé à l'immigration de masse! M. Köppel n'est autre que l'une des seules personnes à avoir défendu ici le peuple suisse. Enfin, pour un élu PLR, Köppel "n'aurait pas compris comment cela fonctionne", comme si cette femme était trop importante pour qu'on la remette à sa place. Il semblerait que certains aient oublié que le peuple est le souverain!
******
Si l'attaque, mardi, du conseiller national UDC Roger Köppel a été largement condamnée sous la Coupole, la réaction de la ministre Simonetta Sommaruga essuie également des critiques, même par des élus PS.

Pour rappel, la conseillère fédérale socialiste, attaquée personnellement et frontalement par l'éditorialiste de la Weltwoche, a quitté la salle du Conseil national, suivie par son groupe politique. (ND Christian Hofer: le véritable rappel serait de stipuler sur quel sujet cette femme a été interpellée!)

"C'était lui faire trop d'honneur" de réagir ainsi. "C'est ce que Roger Köppel cherchait et nous le lui avons donné"... Une majorité d'élus socialistes approchés par la RTS jugent que la réaction de leur groupe était disproportionnée. Mais "on ne pouvait décemment pas laisser Simonetta Sommaruga sortir de la salle sans bouger nous aussi", glisse un autre.

Le Bureau du Conseil national s'empare de l'affaire

Après cet épisode, une demande a été faite par certains chefs de groupe - des élus Verts, PDC et PLR avaient aussi quitté la salle - à la présidente du Conseil national afin qu'elle explique la marche à suivre au Parlement à Roger Köppel. "Il est nouveau ici", dit un élu PLR, "il n'a peut-être pas encore compris comment ça fonctionne".

Dans les rangs de l'UDC, des élus de ce parti se moquaient volontiers mercredi de la ministre, jugée trop sensible. Sur le ton de la plaisanterie, un parlementaire UDC estime même que le cas "pose la question de la présence de femmes au gouvernement", tandis qu'une pétition des Jeunes UDC a été lancée sur internet afin de demander la démission de la conseillère fédérale, "puisqu'elle ne peut pas travailler avec le Parlement".

Enfin, le Bureau du Conseil national va également s'emparer de l'affaire, même s'il ne faut pas s'attendre à grand-chose, selon l'un des ses membres, Dominique de Buman. Le PDC fribourgeois, s'il condamne fermement les propos de Roger Köppel, estime pourtant "qu'il n'y a pas vraiment de quoi sanctionner l'élu UDC". Et qu'il faut politiquement tourner la page, et ne surtout pas donner au patron de la Weltwoche l'occasion de se victimiser.

>> Le débat entre la conseillère nationale socialiste genevoise Laurence Fehlmann Rielle et le conseiller national genevois Yves Nidegger dans Forum:

C'est une réaction spontanée qui voulait marquer son indignation face à ce qu'a dit Monsieur Köppel (…) Ces propos ont franchi la ligne rouge, c'est non seulement misogyne, mais diffamatoire, voire calomnieux.

Laurence Fehlmann Rielle

 

Madame Sommaruga peut tout à fait quitter la salle. Ce qui est problématique c'est de revenir (...) Le Conseil fédéral a l'obligation d’être là pour entendre les débats, y participer et se positionner ensuite (…) Un conseiller fédéral qui se met en grève est un conseiller fédéral qui a manifestement fauté

Source

L’interview de Roger Köppel: “Simonetta Sommaruga est arrogante”

Roger Köppel est dans la tourmente après son discours critique à l'encontre de la Conseillère fédérale Sommaruga. Pour lui, son discours a été "critique mais décent."

M. Koppel, au cours de votre motion, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a quitté la salle. Que dites-vous à ce sujet?

Ceci est un manque de respect, un refus non démocratique de la discussion. En tant que porte-parole officiel de la minorité vaincue, j'ai exposé concrètement mes arguments critiques à l'encontre de cette violation de la Constitution. Elle n'a rien voulu entendre. Le fait que l'ensemble du groupe PS ait quitté la salle est un constat de faillite.

Si votre texte était autant inoffensif que cela, Mme Sommaruga serait-elle partie?

Mme Sommaruga est soit à fleur de peau soit prétentieuse. En Suisse, une Conseillère fédérale ne devrait pas considérer chaque critique comme un crime de lèse-majesté. Nous ne sommes pas ici dans une monarchie. Comment réagirait la Conseillère fédérale Sommaruga lors de négociations vraiment difficiles si déjà face à moi, elle tourne le dos ?

Selon vos collègues du Conseil, vous avez été "indécent", "insolent"ou "vulgaire". Êtes-vous allé trop loin?

Cela n'a pas de sens. J'ai été critique mais toujours correct. Des pointures du PS comme Hubacher ou Bodenmann m'auraient étrillé. C'est ainsi que je me représente les débats parlementaires - comme une confrontation concrète.

Mais devez-vous accuser la Conseillère fédérale de s'être laissé soumettre à un chantage?

Madame Sommuraga et ses collègues ont manifestement obéi au chantage de l'UE via l'accord de recherche Horizon 2020. Ils ne l'admettront jamais, au lieu de cela ils ont besoin de paroles apaisantes telles que "négociations" ou "mesures compensatoires". Cela on doit le découvrir.

La présidente du Conseil national Christa Markwalder vous a convoqué pour une entrevue. Vous attendez -vous à une plainte?

Ce serait encore plus fantastique! J'ai un mandat de mes électeurs, examiner de manière critique la politique de gauche. Ceci n'est heureusement pas interdit.

Vous n'êtes pas depuis longtemps au Conseil national et vous avez déjà eu beaucoup de confrontations. Est-ce le nouveau style de politique?

Je tente d'appeler les choses par leur nom. Si Mme Sommaruga ne supporte plus les vérités critiques, elle devrait se demander si elle est au bon endroit. Est-ce que nos Conseillers fédéraux ne sont entourés que par des gens qui acquiescent? Il semble que ce soit le cas.

Par conséquent, vous allez continuer à provoquer?
Je vais continuer à dire ce que je pense.

 

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Suisse: En cas d’afflux de requérants, la Confédération va réquisitionner nos salles de gymnastiques, nos halles polyvalentes etc.

"Nous tablons sur l’arrivée d’au moins 40 000 requérants d’asile cette année. Mais on ne peut pas exclure qu’il y en ait beaucoup plus." La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a donné le ton, jeudi après-midi, sur la migration vers la Suisse.

La Confédération va porter sa capacité d’accueil de 4600 à 6000, voire à 9000 places en cas de scénario trois. On logera les gens d’abord dans des cantonnements militaires, puis dans les abris et constructions civiles. Si cela ne suffit pas, l’état-major spécial asile réquisitionnera des installations militaires, des constructions protégées, des halles polyvalentes, des salles de gymnastique, etc.

Chaque canton devra élaborer son propre plan d’urgence et nommer un état-major de crise. Les cantons sont aussi tenus de mettre à disposition leur police pour soutenir les gardes-frontière en cas de mouvements migratoires inhabituellement importants.

L’armée aux frontières en dernier recours

En cas de ruée de migrants à la frontière (scénario trois), l’armée est appelée à la rescousse pour venir en aide aux gardes-frontière. Deux mille militaires sont disponibles et le Conseil fédéral peut encore décider de mobiliser la troupe en cas de besoin. Le cahier des charges de l’armée n’est pas encore très précis. Elle assumera des tâches logistiques et vraisemblablement de sécurisation.

Source

 

Sommaruga fait la leçon à l’UDC après la déroute de l’initiative

Simonetta Sommaruga, la cheffe du Département de justice et police, était détendue, ce dimanche, en entrant dans la salle de presse. Elle rigole avec sa collègue Doris Leuthard, qui l’a emporté sur le Gothard, avant de régler indirectement quelques comptes avec l’UDC. «Le peuple a décidé. Il a rejeté l’initiative de mise en œuvre par 58,9% des voix», démarre-t-elle. Elle va marteler cette même phrase… dans les trois langues officielles. Le message est clair: l’UDC doit arrêter de dire qu’il incarne la volonté populaire. Après avoir manié la trique, elle enfile son gant de velours pour tendre la main aux sympathisants UDC.

Les trois principaux enseignements

«Cette votation était très importante pour trois raisons: un, c’est une profession de foi en faveur des secondas et des secondos; deux, les citoyens ont défendu une attaque contre l’Etat de droit; trois, ils ont aussi manifesté leur attachement à la séparation des pouvoirs. C’est un grand signe de maturité.»

Une démocratie qui vit

«Nous avons assisté à une démocratie qui vit (Christian Hofer: De nombreux Conseillers fédéraux qui critiquent l'initiative et des organisations de personnalités qui militent ouvertement contre l'UDC, c'est cela la démocratie pour elle). Il y a quelques mois, personne n’aurait parié sur un rejet de l’initiative. Or la société civile s’est levée. Des jeunes se sont politisés. Il y a eu des appels, des pétitions, des manifestes et une communication tous azimuts via les réseaux classiques ou sociaux. Et ce sur des thèmes comme l’Etat de droit, qui ne passent pas pour très sexy. Cette démocratie qui vit est fascinante

La haine et la main tendue

«On peut se réjouir d’une démocratie vivace. Il faut cependant constater qu’il y a eu aussi de la haine pendant cette campagne. Il existe un fossé entre villes et campagnes, entre ceux qui sont ouverts au monde extérieur et ceux qui sont sceptiques ou opposés à cette ouverture. J’ai deux messages aux citoyens majoritaires du jour: continuez de vous engager fortement et construisez des ponts avec ceux qui ont voté pour l’initiative.»

Source

Rappel: Le PS, le PBD, le PLR veulent faire revoter sur la Libre circulation. Étrangement ici on ne parle plus de démocratie à respecter!

S. Sommaruga: «Le texte de l’UDC veut faire des étrangers des êtres de seconde classe»

Antidémocratique, contraire aux droits fondamentaux, dangereuse pour la stabilité de la Suisse: Simonetta Sommaruga ne mâche pas ses mots dans sa description de l’initiative «Pour le renvoi effectif des étrangers criminels».

«Le peuple a le pouvoir de voter une initiative, mais il revient au parlement de décider la manière dont la nouvelle disposition va être inscrite dans la loi.

«Les relations sont déjà passablement compliquées avec Bruxelles. Si l’initiative est acceptée, les choses vont vraiment devenir difficiles»

Source

Sommaruga: “L’initiative sur les criminels étrangers risque de compliquer les relations avec l’UE”

Le 28 février, le peuple et les cantons votent sur la deuxième initiative de l’UDC sur l’expulsion des délinquants étrangers. Simonetta Sommaruga recommande de la rejeter

L’initiative contreviendrait aux engagements internationaux de la Suisse tels que la Convention européenne des droits de l’homme et la libre circulation des personnes, avertit Simonetta Sommaruga.

Le principe de l’expulsion automatique ne respecte pas ces engagements. «A Bruxelles, on sait que la Suisse vote sur cette initiative le 28 février. Si elle est acceptée, le climat déjà difficile se détériorera encore davantage», prévient la présidente de la Confédération.

Source

Genève: Des traces d’explosifs ont été détectées dans la voiture de 2 Syriens. Pour S. Sommaruga “La Suisse n’est toujours pas une cible de l’Etat islamique”

Des traces d'explosifs ont été trouvées dans leur voiture. Les agents ont procédé à de nombreux contrôles dans le canton.

La police genevoise a arrêté ce vendredi après-midi deux personnes d'origine syrienne. Des traces d'explosifs ont été détectées dans leur voiture, selon nos sources, qui confirment une information diffusée sur le site du Dauphiné libéré.

Faut-il fréquenter les lieux publics ce week-end et se mêler à la foule pour la fête de l’Escalade? La question effleure l’esprit ou inquiète, depuis que les autorités ont communiqué jeudi sur le relèvement de l’alerte terroriste à Genève.

Immatriculation belge

Simonetta Sommaruga, la présidente de la Confédération helvétique, qui est également ministre de l'Intérieur, a assuré depuis qu'il n'y avait pas d'indice montrant que son pays soit actuellement une cible directe de l'organisation État islamique. Par précaution cependant, les autorités cantonales de Genève ont déclenché jeudi le niveau 3 (sur 5) de l'alerte terroriste, en raison d'une menace. Vendredi, le niveau 3 était toujours maintenu.

La police «recherche activement» des personnes liées à la mouvance djihadiste dont le signalement lui a été fourni mercredi. Quatre hommes liés au groupe État islamique seraient dans le collimateur des autorités.

Selon le journal suisse Le Matin, une voiture immatriculée en Belgique, où vivaient plusieurs auteurs des attaques de Paris, aurait franchi un contrôle routier près de Genève, ce qui a incité la police à étudier une photo de quatre hommes barbus soupçonnés d'être liés au groupe État islamique (EI). La photo aurait été fournie par la CIA américaine.

Malgré le niveau d'alerte terroriste, aucune manifestation n'a pour le moment été annulée à Genève, où les festivités de l'Escalade doivent réunir, ce week-end, des milliers de personnes au centre-ville, avec un grand défilé historique dimanche.

Source1 Source2

Immigration de masse, terrorisme, tourisme de la criminalité: Pour Sommaruga tout est sous contrôle

ND Christian Hofer: On rappellera que pour Merkel elle-même le système Dublin n'est plus applicable, ce qui ne dérange aucunement Sommaruga dans sa rhétorique.

Dans un débat spécial, le Conseil des Etats a débattu des contrôles systématiques des frontières. La tentative de la fraction UDC a été refusée clairement avec 37 voix contre 6. Les représentants UDC fondaient leur exigence des contrôles frontaliers par la crise des réfugiés, mais aussi par les attentats terroristes de Paris et par le tourisme de la criminalité. Ils reprochaient au conseil fédéral de ne pas contrôler la situation et d'être inactif.

Peter Föhn (UDC / SZ) faisait valoir un malaise dans la population. Par conséquent, il était déconcerté. "Je ne veux aucun cas ce que Paris lui-même a subi.", a constaté Föhn.

Alex Kuprecht (UDC / SZ) assurait que des clôtures frontalières comme en Hongrie ne seraient pas dans le débat. Toutefois, la Suisse doit intensifier les contrôles, car les passages légaux et illégaux transfrontaliers ont fortement augmenté. Roland Eberle (UDC / TG) a mis en garde en particulier contre le nombre croissant de migrants qui n'ont pas été enregistrés dans les pays voisins.

Thomas Minder (indépendant / SH) a noté que le système Schengen / Dublin ne fonctionnait plus. Dans le cadre du système d'asile, des membres d'organisations terroristes sont venus en Suisse. "Que faut-il encore avant que nous réagissions?" a déclaré Minder.

Le contrôle complet n'est pas possible

Les adversaires indiquaient qu'un contrôle complet n'est pas possible avec 750'000 passages de la frontière par jour. Werner Luginbühl (PBD / BE) déclare qu'une telle situation n'a jamais eu lieu non plus avant Schengen. La densité du contrôle peut être augmentée. Mais cela a déjà été fait au cours des derniers mois et semaines.

Stefan Engler (PDC / GR) a critiqué le mélange des thèmes: les réfugiés, le terrorisme et le tourisme de la criminalité. Il a également noté qu'ils étaient sans doute tous d'accord sur le fait que la sécurité était importante. Il est cependant douteux que la sécurité soit augmentée avec la mention.

Les autorités ne chôment pas

La ministre de la Justice Simonetta Sommaruga a rejeté clairement l'allégation de l'inaction. "Pensez-vous vraiment, sérieusement, que le gouvernement de l'État, les autorités des cantons et des villes, soient si stupides qu'ils ne fassent rien ?" a-t-elle demandé. En conséquence, Sommaruga a exposé les différentes mesures.

Elle a également exprimé une critique des critiques: "Ne prétendez pas à la population que vous faites quelque chose pour l'amélioration de la sécurité ou pour le système d'asile avec de telles mentions" déclara-t-elle. Effectivement, les partisans de la mention eux-mêmes ne savent pas exactement ce qu'ils demandent. "Systématiquement" signifie de contrôler chaque personne. Mais cela n'est pas possible. Et des contrôles, comme l'Allemagne et l'Autriche les ont décidés, sont déjà usuels en Suisse aujourd'hui.

L'armée si nécessaire

La participation de l'armée au soutien des corps de gardes-frontière entrerait en ligne de compte si des milliers de migrants par jour arrivaient à la frontière selon Sommaruga.

A ce propos, la présidente de la Confédération mettait en garde de jouer le département de la défense et le département judiciaire/département de police l'un contre l'autre. Cela ne réussira pas, déclara-t-elle. Il y a un engagement commun à se préparer aussi bien que possible.

Contrariée, Sommaruga a également indiqué que les contrôles aux frontières pourraient avoir un effet dissuasif. Celui qui a déjà déposé une demande d'asile dans un pays voisin sera renvoyé via le système Dublin.

Celui qui n'aurait été enregistré dans aucun pays a le droit de déposer une demande d'asile qui sera examinée. "Qui voulez-vous effrayer ?", a demandé la Ministre de la justice.

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

S. Sommaruga: “Dispositif de sécurité suffisant en Suisse”

"Les actes commis à Paris sont inacceptables", a relevé devant la presse la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga. Il serait toutefois faux d'y réagir par des mesures symboliques, les autorités doivent apporter une réponse politique raisonnable et se concentrer sur les mesures efficaces et nécessaires.

Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) continue d'enregistrer de manière exhaustive et rapide les demandeurs d'asile. La situation est tendue sur ce front, a reconnu la présidente de la Confédération. Il serait toutefois faux de jeter un soupçon généralisé sur le flux des réfugiés dont une partie fuit justement la guerre et le terrorisme.

Il existe des indices que certains terroristes utilisent le flux de migrants pour arriver en Suisse.

Source

Rappel:

Lorsque le chef du service de renseignement suisse déclarait «il n’y a pas d’indices qui attestent de la présence de terroristes parmi les migrants».

L’armée suisse doit-elle garder la frontière?

L’UDC l'exige. Le ministre de la Défense, Ueli Maurer, évoque cette option. Le Conseil fédéral reste l'arme au pied.

Le ministre UDC de la Défense ne parle pas de contrôles systématiques mais de «la nécessité d’intensifier les contrôles. Cette disposition était taboue jusqu’à présent mais elle sera nécessaire», juge-t-il. Le conseiller fédéral rappelle aussi que «l’armée se tient prête à appuyer les gardes-frontière, car la situation peut évoluer très vite».

Ces deux mesures n’ont pas été retenues par le Conseil fédéral pour l’heure. Le «conseil de sécurité» réuni par la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, samedi, a décidé de renforcer la présence aux frontières, ainsi que la présence policière autour des bâtiments diplomatiques français et dans les grandes gares. Les gardes-frontière, en alerte «vigilance renforcée», ont multiplié les patrouilles tout le week-end. Quant aux polices cantonales, elles ont également multiplié les contrôles et renforcé leur présence dans les gares. Même si aucune menace concrète visant des intérêts en Suisse n’a été identifiée à ce jour, «le risque d’actes isolés de la part d’un individu perturbé agissant par mimétisme ne peut être complètement écarté», admet l’état-major de Vigipol, relayé par plusieurs polices cantonales.

Source

Immigration: Sommaruga lance un appel pour plus de solidarité

«On ne peut pas demander à la Turquie, à la Jordanie et au Liban d'accueillir tous les réfugiés qui fuient la guerre civile en Syrie.» Ces Etats ont accompli une part considérable du travail, qui n'a d'ailleurs peut-être pas été suffisamment reconnue.

«C'est pourquoi, je le répète, les crises liées aux réfugiés» ne peuvent être résolues qu'en commun. Ceci vaut pour l'Europe aussi, où la tâche ne peut être confiée à quelques Etats uniquement. «Nous serons tous jugés sur la façon dont nous aurons relevé ce terrible défi humanitaire», a prédit la conseillère fédérale, selon la version écrite de son discours.

Source

 

 

Crise migratoire: S. Sommaruga «Il n’y a pas lieu d’appeler l’armée aux frontières»

ND Ch. H. On rappellera que cette 'femme' n'avait jamais défendu le Tessin face à l'afflux et aux criminels étrangers que subissait ce canton.

Non, non et non. Pas question de mobiliser pour l’instant l’armée aux frontières pour faire face à un éventuel flux de requérants d’asile comme en connaissent la Hongrie, l’Autriche ou la Croatie. La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga s’en est expliquée ce lundi devant le Conseil national. Selon elle, il n’y a pas péril en la demeure. «Ni l’ordre public ni la sécurité intérieure ne sont sérieusement menacés», a-t-elle lâché.

Plusieurs conseillers nationaux UDC ont bombardé le Conseil fédéral de questions. Ernst Schibli (ZH) constate que l’Allemagne et l’Autriche ont déjà pris des mesures d’urgence. «Le Conseil fédéral est-il lui aussi disposé à prendre des mesures (contrôles aux frontières, soutien de l’armée au Corps des gardes-frontière) pour s’assurer que la Suisse n’enverra pas aux régions en crise des signaux qui leur feront nourrir de faux espoirs?» demande-t-il. Son collègue Lorenzo Quadri (TI) suggère même que la Suisse imite ses voisins germanophones et «ferme ses frontières»

Source

Le Conseil fédéral veut accueillir 1500 requérants enregistrés en Italie et en Grèce et donner 70 millions

ND Ch. H. C'est officiel, Dublin ne vaut plus rien et on nous a totalement menti lors des votations.

Simonetta Sommaruga et Didier Burkhalter ont annoncé que la Suisse allait accueillir 1500 requérants enregistrés en Italie et en Grèce et dégager 70 millions pour l'aide en Syrie.

La Suisse va soulager l'Italie et la Grèce en accueillant jusqu'à 1500 requérants d'asile enregistrés dans ces pays. Le Conseil fédéral a aussi décidé vendredi de dégager 70 millions de francs de plus pour l'aide en Syrie, Irak et dans la Corne de l'Afrique. «C'est une question de solidarité», a estimé la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga devant la presse. «On ne peut être solidaire que dans les moments difficiles et c'est un moment difficile. »

Source