La RTS vole au secours de la Conseillère fédérale socialiste: Sommaruga tombée dans le piège tendu par Roger Köppel?

Christian Hofer: Nul ne sera surpris par la ligne de cet article, totalement partisan, qui ne prend aucunement en compte l'exaspération populaire vis-à-vis de cette femme, qui nie la pertinence du discours de M. Köppel. Plus encore, Sommaruga devient une "victime" puisqu'elle aurait été "piégée". Ou comment inverser de manière scandaleuse les faits: un peuple suisse contraint d'accepter la libre-circulation avec la Croatie alors qu'il s'est opposé à l'immigration de masse! M. Köppel n'est autre que l'une des seules personnes à avoir défendu ici le peuple suisse. Enfin, pour un élu PLR, Köppel "n'aurait pas compris comment cela fonctionne", comme si cette femme était trop importante pour qu'on la remette à sa place. Il semblerait que certains aient oublié que le peuple est le souverain!
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Si l'attaque, mardi, du conseiller national UDC Roger Köppel a été largement condamnée sous la Coupole, la réaction de la ministre Simonetta Sommaruga essuie également des critiques, même par des élus PS.

Pour rappel, la conseillère fédérale socialiste, attaquée personnellement et frontalement par l'éditorialiste de la Weltwoche, a quitté la salle du Conseil national, suivie par son groupe politique. (ND Christian Hofer: le véritable rappel serait de stipuler sur quel sujet cette femme a été interpellée!)

"C'était lui faire trop d'honneur" de réagir ainsi. "C'est ce que Roger Köppel cherchait et nous le lui avons donné"... Une majorité d'élus socialistes approchés par la RTS jugent que la réaction de leur groupe était disproportionnée. Mais "on ne pouvait décemment pas laisser Simonetta Sommaruga sortir de la salle sans bouger nous aussi", glisse un autre.

Le Bureau du Conseil national s'empare de l'affaire

Après cet épisode, une demande a été faite par certains chefs de groupe - des élus Verts, PDC et PLR avaient aussi quitté la salle - à la présidente du Conseil national afin qu'elle explique la marche à suivre au Parlement à Roger Köppel. "Il est nouveau ici", dit un élu PLR, "il n'a peut-être pas encore compris comment ça fonctionne".

Dans les rangs de l'UDC, des élus de ce parti se moquaient volontiers mercredi de la ministre, jugée trop sensible. Sur le ton de la plaisanterie, un parlementaire UDC estime même que le cas "pose la question de la présence de femmes au gouvernement", tandis qu'une pétition des Jeunes UDC a été lancée sur internet afin de demander la démission de la conseillère fédérale, "puisqu'elle ne peut pas travailler avec le Parlement".

Enfin, le Bureau du Conseil national va également s'emparer de l'affaire, même s'il ne faut pas s'attendre à grand-chose, selon l'un des ses membres, Dominique de Buman. Le PDC fribourgeois, s'il condamne fermement les propos de Roger Köppel, estime pourtant "qu'il n'y a pas vraiment de quoi sanctionner l'élu UDC". Et qu'il faut politiquement tourner la page, et ne surtout pas donner au patron de la Weltwoche l'occasion de se victimiser.

>> Le débat entre la conseillère nationale socialiste genevoise Laurence Fehlmann Rielle et le conseiller national genevois Yves Nidegger dans Forum:

C'est une réaction spontanée qui voulait marquer son indignation face à ce qu'a dit Monsieur Köppel (…) Ces propos ont franchi la ligne rouge, c'est non seulement misogyne, mais diffamatoire, voire calomnieux.

Laurence Fehlmann Rielle

 

Madame Sommaruga peut tout à fait quitter la salle. Ce qui est problématique c'est de revenir (...) Le Conseil fédéral a l'obligation d’être là pour entendre les débats, y participer et se positionner ensuite (…) Un conseiller fédéral qui se met en grève est un conseiller fédéral qui a manifestement fauté

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19 commentaires

  1. Posté par aldo le

    Normal la RTS est pleine de pisseuses. Et comme les sexes sont parfois pas très bien différenciés, normal dans cette oasis pédé-gougnottes, on ne saurait négliger d’y compter aussi quelques masculinités pisseuses. http://louwi-folies.over-blog.com/c-est-quoi-une-pisseuse . Voilà donc encore une planque possible pour notre von Sommaruga. Gageons qu’elle soutiendra mordicus la pérennité des taxes Billag. Donc au moment de voter on pourrait faire d’une pierre deux coups: éviter à l’avenir d’être rackettés et pris pour des imbéciles et tout en liquéfiant les financement de ses cadres, on soustraira à cette pimbêche la perspective de trouver un dépotoir de luxe.

  2. Posté par Dominique Schwander le

    Ainsi la RTS est contre le débat et la liberté d’expression alors qu’elle devrait être ouverte et impartiale. Elle devrait écouter cette plus de moitié du Souverain sur la défense réaliste, qui s’oppose aux risques de l’immigration incontrôlée, tout particulièrement de l’islam, résiste à l’invasion militante, voire même (pour quelques citoyens) émigre dans les pays plus démocratiques de l’est européen en particulier en Hongrie. Il n’y a aucune raison que ces citoyens sur la défensive soient moinsnombreux que chez nos voisins; dans le sondage Ipsos-Le Monde du 24 janvier 2013, 74% des personnes interrogées par Ipsos estiment que l’islam est une religion intolérante, incompatible avec les valeurs de la société française. L’islam, qu’il soit appelé ou qualifié de religion (bien à tort comme Hitler le croyait), d’idéologie ou de système politique, est donc bien peu compatible avec la nature humaine et avec le simple bon sens, puisque trois quart des Français ont exprimé qu’ils sont perturbés par le profond malaise qu’ils ressentent à l’égard de l’islam-idéologie. Ces citoyens suisses clairvoyants et lucides, qualifié de monstres par les autres, répètent: ne posons plus de questions inutiles. Allons à l’essentiel. Il y a danger. Repoussons ce danger. L’Europe a souffert, depuis trente ans, d’une politique migratoire néfaste. Non seulement il ne faut pas aggraver la situation tendue actuelle, mais il est urgent de l’inverser en renvoyant chez eux les immigrés qui n’ont pas leur place chez nous, notamment tous ceux qui veulent imposer l’islam et leurs traditions tribales qui ne font pas partie de notre civilisation et de nos vertus et ceux qui font du shopping migratoire. Le sort de notre pays, de nos enfants, de nos écoliers, de nos petits enfants, de nos retraités, de nos chercheurs d’emploi, de notre mode de vie, de notre civilisation nous importe davantage que celui de ces immigrés. Nous n’avons pas envie de vivre un grand remplacement du peuple, d’avoir l’impression de changer de continent quand nous sortons de chez nous faire nos courses, de nous retrouver minoritaires dans nos quartiers, de ne plus y entendre parler nos langues nationales. Nous ne voulons pas subir leurs coutumes, leurs rituels et leurs soit-disantes valeurs qui sont si divergentes de nos vertus. Nous n’avons plus aucune envie de vivre l’enfer quotidien du vivre ensemble avec eux dans la cité. La surnatalité et la pauvreté dans les pays en voie de développement n’est pas notre problème, mais le leur. De plus nous n’avons jamais colonisé un pays. Nous n’en sommes pas responsables et ce n’est pas à nous à subir les conséquences de leur irresponsabilité et de leur corruption. A eux de résoudre leurs problèmes et de se débarrasser de leurs terroristes, de leurs dictateurs et de leur corruption. Ces citoyens attendent que leur gouvernement soit en priorité à leur service, qu’il assure leur sécurité, qu’il empêche, par tous les moyens modernes, les clandestins accueillis en Italie, en Grèce, en Turquie et ailleurs de mettre les pieds dans leur pays et qu’il protège ses propres citoyens avant de leur faire des leçons de morale, de chercher à les culpabiliser de décider de leurs charités, voir même de les exproprier. Ces citoyens sont convaincus que la meilleure façon d’éviter les naufrages en Méditerranée est de faire savoir aux immigrés et à leurs milliers de passeurs mafieux qu’ils n’ont aucune chance de mettre les pieds chez nous, et qu’ils devront faire demi-tour, à leurs frais, quoiqu’il arrive.
    Conclusion, coupable d’un abominable déni de réalité et de partialité, la RTS, ce media public financé par les contribuables, est devenue la police de la pensée de Sommaruga et de ces condisciples « useful idiots », voir pour certains islamo-collabos!!!

  3. Posté par Gerry le

    Yves Nydegger est toujours excellent! Et quel plaisir de voir enfin des patriotes cesser de se laisser danser sur le ventre par des frêles petites madames!

  4. Posté par Daniel le

    Tout ce bla bla bla pour cacher le principal: la violation de la Constitution Fédérale! Retenez les noms de ceux qui ont trahi le peuple Suisse, le nom des partis aussi. Après les élections, c’est avant les élections.

  5. Posté par G. Vuilliomenet le

    J’invite à écrire, non seulement à la CF SS, aux CN socialistes mais aussi aux chefs de groupe qui se sont permis de commenter les propos de Monsieur Koeppel.

  6. Posté par Caillet Laurent le

    Vive M. Roger Köppel, vive le peuple Suisse. Il est temps que nos deux conseillers Fédéraux MM. Maurer et Parmelin réagissent d’autant que M. Schneider-Amman a clairement expliqué sa position: aider les réfugiés oui mais prioritairement sur place et pas les faire venir en Suisse. Il est évident que la situation économique globale de notre pays génère beaucoup d’envies. Par contre, il ne faut pas oublier que c’est grâce aux générations précédentes qui ont travaillé très durement et qui se sont beaucoup privées. Quitter la salle comme l’a fait Mme SS est, pour ma part, insultant pour le peuple. Pour qui elle se prend si elle ne supporte aucune remise en question d’elle-même? !!

  7. Posté par Gaston Siebesiech le

    Pipi, caca, that is the question! PS même combat, merci de tirer la chasse.

  8. Posté par Walt le

    Alors, si j’ai bien tout compris du parlement. Tu y va, tu fermes ta gueule, et presse sur le bouton de vote. Mais attention tu dois voté juste, parce qu’il y a des compris pas compris, juste pas juste. On dira pas comme ils le disent pour le peuple, qu’il ne sait pas ce qu’il a voté, qu’il est pas assez intelligent, qu’il est pas mature, qu’il n’a pas compris, qu’il n’a pas voté juste. Fatiguant toute cette équipe.
    Il ne nous reste bientôt plus que la révolution.

  9. Posté par Nicolas le

    Un grand merci Danielle Borer

  10. Posté par Sam le

    « on ne pouvait décemment pas laisser Simonetta Sommaruga sortir de la salle sans bouger nous aussi ». Les socialistes sont que des lemmings, nous en avons la confirmation cette fois

  11. Posté par Eddie Mabillard le

    D’après la radio, il y aurait aussi eu des PDC qui ont quitté la salle, sait-on quels sont les PDC qui l’ont quittée?

  12. Posté par aline le

    Il faut absolument signer la demande de démission de cette incapable, quoi que j’ai peur les dégâts sont déjà faits.

  13. Posté par aline le

    J’ai envie de vomir quand j’entends ce commentaire biaisé à la radio étatique et propagandiste. M. Köppel n’était à aucun moment insultant, il a tout juste dit la vérité. Pourquoi la gourde SS n’est pas convoquée par Madame Markwalder pour donner une explication de son geste lâche?

  14. Posté par André Verk le

    Ne pouvant, pour une raison évidente de décence, traiter son adversaire de raciste xénophobe néo-nazi et n’ayant, comme tout marxiste culturel, aucun argument valable pour le contredire, SS n’avait pour seule solution que de quitter la salle.
    On peut donc imaginer la faiblesse argumentaire des deux Conseillers Fédéraux UDC puisque telle esclandre ne s’est jamais produite au CF et qu’il est inimaginable qu’elle puisse y utiliser les insultes habituelles à sa secte.

  15. Posté par philippe le

    il n’y a pas de quoi faire un fromage !!! , L’intervention de Mr. Koppel est correcte les socialistes n’ont que les trous du fromage pour s’exprimer !!!

  16. Posté par Gaston Siebesiech le

    Que d’arrogance Mme SS. Pour qui vous prenez vous? Assez de vos magouilles. Vous êtes simplement une employée, chèrement payée par le peuple Suisse.

  17. Posté par Nicolas le

    Où peut-on signer la pétition demandant à cette truffe de démissionner?

  18. Posté par S. Dumont le

    Roger Köppel a relaté des faits et dans ce contexte notre pianiste fédérale SS a fui le débat. Or, SS aurait dû argumenter. Faire fi de la critique et de la démocratie montrent, une fois encore, combien elle s’en moque éperdument…. La Suisse est une démocratie et nous avons toute liberté de la quitter!!

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