Là où Simonetta Sommaruga passe, la Suisse trépasse

On apprend ce jour en lisant le quotidien neuchâtelois l'Express que le Conseil fédéral a eu des mots très durs hier pour recommander le rejet de l'initiative UDC visant à faire primer le droit suisse sur le droit étranger incarné depuis trop longtemps par la Cour européenne des droits de l'homme, comprenez des délinquants.
On ne sera pas étonné de constater que c'est une nouvelle fois Simonetta Sommaruga qui s'attaque à l'une de nos prérogatives démocratiques fondamentales, décider de nos lois et de leur application. Il est ainsi question de menace contre la stabilité et la fiabilité de la Suisse, la Conseillère fédérale socialiste évoquant une initiative d'"auto-restriction". Ce n'est pas une surprise de voir la gauche vent debout contre ce texte qui souhaite remettre l'église au milieu du village et rétablir le citoyen suisse dans son rôle politique. Depuis de trop nombreuses années, la Cour européenne des droits de l'homme constitue l'ultime refuge pour la lie de notre pays qui profite de la mansuétude de cet aréopage déconnecté des réalités. A cause de ces juristes enténébrés, nous devons continuer à entretenir sur notre sol dealers, violeurs et autres enrichisseurs culturels que le plus élémentaire bon sens aurait invités à retourner exercer leurs talents chez eux. Grâce à Strasbourg, non !
De plus en plus fréquemment désavoués par le Souverain, le Parti socialiste et ses satellites comptent maintenant sur les juges étrangers pour mener cette politique dont de plus en plus d'Helvètes ne veulent plus. Il en va ainsi du droit sur les armes que la gauche entend durcir malgré de nombreux refus populaires, ceci par le biais des Accords de Schengen. A son retour de Bruxelles, Simonetta Sommaruga, toujours elle, nous expliquera qu'elle s'est battue bec et ongles pour sauvegarder notre droit libéral sur les armes, basé sur la confiance que mérite le citoyen. Hélas, que pèse la petite Suisse au sein de ces grands états aux visées hégémoniques comme la France et l'Allemagne plus encore ? L'intéressée n'aura donc pas pu faire grand-chose et nous invitera à passer sous les fourches caudines pour le plus grand bonheur des vendus à l'Union européenne.
Comme déjà évoqué plus haut, l'initiative pour l'auto-détermination a simplement pour but de maintenir notre souveraineté démocratique fortement mise à mal par ces organes cosmopolites qui prétendent se substituer à nos bulletins de vote. Au fil des ans, avec la complicité de la classe politique suisse, Bruxelles et Strasbourg ont pris une influence grandissante chez nous, influence qui tourne maintenant à l'ingérence. Il est vrai qu'ils sont nombreux, les acteurs politiques qui souhaitent dissoudre notre pays dans ce conglomérat sans avenir qu'est l'Union européenne. Pour eux, chaque nouvelle perte de souveraineté constitue un pas de plus dans cette direction que notre population a rejetée sèchement. Ceci dit, il est bien évident que les esprits éclairés ne sauraient se conformer aux choix de la plèbe qui doit être conduite malgré elle sur les chemins du bonheur. Le Parti socialiste s'en prévaut, qui propose sur son site internet le passage suivant : "Quiconque entend défendre et renforcer la démocratie helvétique doit plaider pour qu’elle gagne en influence là où se prennent les décisions les plus importantes. Force est de constater que c’est toujours plus le cas à Bruxelles".
Vision encourageante de ce parlement européen que le président de la Commission Jean-Claude Juncker a qualifié mardi 04 juillet dernier de "ridicule, très ridicule". C'est donc à cette instance que les socialistes entendent confier notre destin, à savoir à un exécutif non élu et à un législatif "ridicule, très ridicule". Ces mots conviennent pour le moins fort bien aux visées sournoises de cette gauche lasse de notre population qui ne partage plus ses vues.
Aux premiers jours de notre pays, nos devanciers avaient notamment choisi de ne pas reconnaitre un juge qui ne serait pas de chez nous et membre de nos communautés. Aujourd'hui, la gauche nous propose de courber l'échine devant le couvre-chef de Gessler. Avec l'initiative UDC, nous avons la possibilité, pendant que nous avons encore nos arbalètes, de mettre à bas le tyran.
La Côte-aux-Fées, le 06 juillet 2017 Yvan Perrin