Xenia Fedorova : « Le lancement de RT France a permis de créer une césure avec le panorama médiatique français »

Propos recueillis par Nicolas Vidal et Matteo Ghisalberti – Xenia Fedorova, la très jeune Présidente et directrice de l’information de RT France a accordé un grand entretien à Putsch. Lancée le 18 décembre 2017, la chaîne RT France a suscité beaucoup polémiques, de discrédit et de critiques au sein du paysage médiatique français. Xenia Fedorova revient sur les 10 premiers mois de la chaîne. où elle aborde la question des Fake News, du financement de RT France, ses relations avec l’Elysée et les autres médias français. Elle nous parle aussi du pluralisme des voix et du débat ainsi que de l’arrivée de Frédéric Taddéi au sein de RT France.

Xenia Fedorova, pourquoi avoir choisi une carrière de journaliste plutôt qu’une carrière de diplomate ?

J’ai toujours été intéressée par la politique et la géopolitique ainsi que par les événements diplomatiques. Mais j’ai réalisé que je n’aurais pas eu la liberté suffisante pour m’exprimer. C’est pour cela que je me suis orientée vers le journalisme. J’ai commencé comme freelance alors que je n’étais encore qu’une étudiante. Si je n’ai donc pas pu être présente dans les coulisses de certains grands événements diplomatiques, j’ai tout de même pu les couvrir comme journaliste. Au final, j’ai pu m’occuper de choses dont je rêvais quand j’étais jeune. J’ai également été inspirée par l’exemple de ma mère qui est journaliste.

Comment définiriez-vous les fake news, Xenia Fedorova ?

C’est une très bonne question. Quand je suis arrivée en France, cette expression commençait tout juste à être utilisée régulièrement. Peut-être parce que je suis arrivée pendant la campagne électorale, alors même que les hommes et femmes politiques étaient en train lutter pour la Présidence de la République. Il y avait un grand flux d’informations. En France, l’expression fake news – j’essaie de ne pas être sarcastique – est aussi utilisée dans le sens de l’expression d’un point de vue différent. Cela ne signifie pas nécessairement que l’information n’est pas vraie. Cela peut signifier aussi que l’information est différente de ce que disent les médias mainstream. Ou bien elle est différente des informations que les médias mainstream étaient habitués à diffuser. Je vous donne un exemple : la couverture des faits en Syrie. Tout ce qui allait au-delà de la compréhension et des attentes des médias traditionnels était défini – à priori – comme une fausse nouvelle. Mais ça pouvait simplement être un point de vue différent sur des événements. C’est pour ça que je pense qu’il y un énorme malentendu sur le sens de cette expression. La définition de fake news, c’est une information qui est fausse. Mais, en France, on peut être accusé de diffuser une fausse information tout simplement lors ce qu’on essaie de donner un point de vue différent. Je crois que ce terme est mal utilisé, et de façon abusive, par les médias, mais également par les hommes et les femmes politiques.

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Petite guerre nocturne israélo-russe

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Michel Garroté -- La défense antiaérienne syrienne (cf. sources en bas de page) a abattu, lundi 17 septembre 2018 au soir, un avion espion russe qui, après une courte mission dans le ciel syrien, s'apprêtait à rejoindre sa base de Hmeimim, située sur la côte méditerranéenne syrienne. L'appareil, un Ilouchine 20 avait disparu des écrans radar vers 23 heures, heure de Moscou, alors qu'il se trouvait à 35 kilomètres des côtes syriennes.
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Des F-16 des forces aériennes israéliennes, dont la principale mission est de combattre l'influence iranienne en Syrie - concrètement, des objectifs militaires, la plupart appartenant aux Gardiens de la révolution iranienne - auraient volé dans le sillage de l'avion espion russe. Et c'est par erreur que Damas a abattu ce dernier, une version des faits confirmée dans la nuit par le Pentagone. Plusieurs pays sont engagés dans des opérations militaires en cours en Syrie, avec des forces au sol ou pratiquant des frappes aériennes ou faisant croiser des navires en Méditerranée.
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Dans certains cas, ces pays soutiennent des parties opposées dans le conflit syrien. Des lignes d’assistance téléphonique sont en place pour permettre à ces pays de partager des informations opérationnelles sur leurs déploiements, mais les diplomates et les planificateurs militaires estiment qu’il existe toujours un risque élevé qu’un État frappe par inadvertance les forces d’un autre pays, y compris, comme dans ce cas, son meilleur allié (cf. sources en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Sources :
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https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-5353468,00.html
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https://www.rt.com/news/438686-syria-russia-s200-il20/
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http://www.lefigaro.fr/international/2018/09/18/01003-20180918ARTFIG00145-damas-abat-un-avion-de-son-allie-russe-moscou-accuse-israel.php
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http://www.jforum.fr/la-syrie-abat-un-iliouchine-russe-en-le-prenant-pour-israelien.html
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Moscou répond à la Suisse qui croit que le pays compte de plus en plus d’«espions» russes

Moscou a vivement protesté contre les médias suisses qui ont fait état d'une activité croissante des services secrets russes dans le pays, indiquant qu'il n'acceptait pas «de telles accusations dénuées de tout fondement» qui étaient «loin de servir les relations russo-suisses».

La Russie a déclaré que les affirmations de certains médias suisses, notamment les déclarations de personnalités officielles sur une activité croissante des services secrets russes dans le pays, étaient dénuées de tout fondement.

«Notre pays s'est vu adresser des appels "à mettre immédiatement fin aux activités illégales sur le sol suisse" et s'est vu menacé d'un durcissement de la procédure d'accréditation des diplomates russes devant travailler en Suisse», a indiqué le département de l'information et de la presse du ministère russe des Affaires étrangères au sujet des «insinuations antirusses dans les médias suisses».

«Nous n'acceptons pas de telles accusations dénuées de tout fondement. L'attisement de l'hystérie "d'espionnage" sans aucune preuve est loin de servir les relations russo-suisses qui ont toujours été bâties sur la base de la confiance et du respect mutuels. Nous espérons que Berne retournera à une approche responsable de l'édification de la collaboration bilatérale», a souligné le ministère russe.

La Suisse «ne tolère pas» l'«escalade» de «telles activités en Suisse», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, évoquant «l'espionnage» russe sur le territoire helvétique.

«Nous avons déjà eu des contacts bilatéraux à différents niveaux, à plusieurs reprises cette année, pour leur dire clairement que nous ne tolérons pas de telles activités en Suisse. Je dois voir la semaine prochaine le ministre des Affaires étrangère russe et je lui dirai de suite», a-t-il déclaré, selon la presse suisse, à la radio alémanique SRF.

Le ministre a également averti que la Suisse n'avait pas accrédité «certains diplomates russes ces dernières semaines», tout en assurant vouloir poursuivre un «dialogue ouvert mais aussi critique avec la Russie».

Le 15 septembre, les journaux suisses du groupe Tamedia ont annoncé que deux espions russes présumés avaient été arrêtés aux Pays-Bas sur des soupçons de piratage du Laboratoire de Spiez puis renvoyés en Russie au printemps. Ils sont aussi soupçonnés d'une tentative de cyberattaque contre l'Agence mondiale antidopage (AMA) à Lausanne.

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Le Japon entend-il transformer l’alliance avec Washington en Moscou-Pékin-Tokyo?

Les déclarations de Vladimir Poutine et Shinzo Abe sur la conclusion d’un traité de paix faites à Vladivostok transformeraient qualitativement les relations entre Moscou et Tokyo. À l’heure actuelle, il ne s’agit pas d’une alliance à part entière, mais ces changements ne resteront pas inaperçus dans la région.

Sur fond de la proposition de Vladimir Poutine de conclure un traité de paix sans condition préalable avec le Japon, lors du Forum économique oriental à Vladivostok, Moscou et Tokyo ont la chance de transformer qualitativement leurs relations bilatérales, annonce le Journal de Montréal.

Les relations entre ces deux pays ont toujours étaient assombries par la question de l'archipel des Kouriles, dont l'appartenance à la Russie était contestée par la partie japonaise. Ce problème non seulement ne permet pas de conclure un traité de paix, mais aussi dissuade la coopération économique russo-japonaise. En cela, les entreprises japonaises pourraient investir dans des projets d'exploitation de ressources en Sibérie, souligne le journal.

L'initiative du Président russe et la réaction positive du Premier ministre japonais Shinzo Abe pourraient inverser cette situation, estime l'auteur de l'article. Selon lui, une zone de libre-échange ou une administration conjointe sur les Kouriles pourraient figurer parmi des solutions possibles. Dans ce contexte, des experts et médias ne nient pas la possibilité d'une alliance entre la Russie, le Japon et la Chine, pour que l'archipel puisse s'intégrer au projet chinois de nouvelle route de la soie.

Toutefois, ces prévisions sur un axe Moscou-Pékin-Tokyo semblent être prématurées, estime le quotidien. Les liens militaires et économiques entre le Japon et les États-Unis sont trop forts pour être rompus du jour au lendemain. Bien que des Japonais se prononcent contre la présence militaire américaine dans leur pays, notamment contre la base à Okinawa, Tokyo et Washington restent des alliés proches.

Néanmoins, il y a des facteurs diluant l'amitié monolithique nippo-américaine. La situation sur la péninsule coréenne échappe à l'influence de Washington, alors que Moscou et Pékin s'engagent de plus en plus sur le dossier coréen, constate le Journal de Montréal. Quant à Tokyo, il pourrait être intéressé au rapprochement avec la Russie pour diminuer l'influence de la Chine dans la région. Ainsi, plus Washington emprunte la voie de l'isolationnisme, plus ses alliés chercheront d'autres alliances, conclut l'auteur de l'article.

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Syrie : Le ton monte sérieusement entre Américains et Russes au sujet de la région d’At-Tanf

Quand le président russe, Vladimir Poutine, dit que le régime syrien doit recouvrer le contrôle de la totalité de son territoire, il ne parle pas seulement de la province d’Idleb, encore aux mains de groupes rebelles dominés par la coalition jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-Front al-Nosra, autrefois lié à al-Qaïda)… Mais aussi de la région d’At-Tanf, près de la frontière syro-jordanienne.

D’une surface de 55 km2, cette dernière est stratégique dans la mesure où elle est située sur l’axe Damas-Bagdad et que son contrôle permet d’empêcher les infiltrations terroristes en Jordanie. Depuis 2016, des commandos américains y sont déployés pour appuyer une faction de l’Armée syrienne libre contre les jihadistes de l’État islamique [EI ou Daesh].

L’an passé, cette région, pourtant déclarée « zone de déconfliction » par les états-major russes et américains, fut le théâtre de plusieurs incidents, obligeant la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis à intervenir contre les troupes gouvernementals syriennes et leurs alliés.

Mais depuis le début de ce mois, la Russie a haussé le ton au sujet de cette présence militaire américaine à At-Tanf. Au point d’avertir, au moins à deux reprises, Washington que ses forces ainsi que les troupes syriennes étaient désormais prêtes à lancer une offensive dans cette zone, qui, selon Moscou, abriterait des « terroristes ».

« Les Russes ont informé les États-Unis, le 1er septembre, via la ligne de communication [établie pour éviter les incidents en Syrie], qu’ils avaient l’intention d’entrer dans la zone de déconfliction d’At Tanf pour poursuivre les terroristes », a déclaré le lieutenant-colonel Earl Brown, un porte-parole de l’US CENTCOM, le commandement militaire américain pour l’Asie centrale et le Moyen-Orient.

« Les Russes ont indiqué par note écrite le 6 septembre qu’ils allaient faire des frappes de précision dans la zone de déconfliction d’At-Tanf contre les terroristes », a ensuite continué le lieutenant-colonel Brown. « Les États-Unis et leurs partenaires n’ont besoin d’aucune assistance pour y combattre l’EI et nous avons conseillé aux Russes d’en rester à l’écart », a-t-il insisté.

« Les Russes ont accepté une zone de déconfliction de 55 km2 autour d’At-Tanf afin d’éviter tout incident avec nos forces » et d’utiliser les « canaux de déconfliction », a rappelé l’officier. Aussi, il « n’y aucune raison pour que les forces russes ou pro-régime viennent violer les limites de cette zone », a-t-il assuré.

Aussi, afin de dissuader toute action dans le secteur d’At-Tanf, l’US CENTCOM y a lancé, le 7 septembre, un exercice d’assaut héliporté avec une centaine de soldats de l’US Marine Corps et des moyens d’artillerie.

« Nos forces vont démontrer leur capacité à se déployer rapidement, à attaquer une cible avec des forces aériennes et terrestres ainsi qu’à effectuer une exfiltration rapide dans toute la zone d’opérations » de la coalition [Inherent Resolve], a expliqué l’US CENTCOM. « Des exercices comme celui-ci renforcent nos capacités pour défaire le groupe État islamique et garantissent que nous sommes prêts à répondre à toute menace qui pèse sur nos forces », a-t-il ajouté.

Reste que la situation dans ce secteur demeure préoccupante. « Les États-Unis ne cherchent pas à combattre le gouvernement syrien ou des groupes qui pourraient lui apporter un soutien. Cependant, s’ils sont attaqués, les États-Unis n’hésiteront pas à utiliser la force nécessaire et proportionnée pour défendre leur forces, celles de la coalition et leurs partenaires », a prévenu le lieutenant-colonel Brown.

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Poutine et Assad veulent pousser l’Iran hors de Syrie

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Michel Garroté  --  Il y a des pays dont des soldats et des officiers sont présents - de fait illégalement - sur le territoire syrien du point de vue du droit international (ndmg - l'Iran). Par contre, il y a des pays qui sont dans un état de coopération technique et militaire avec la Fédération de Russie et se trouvent légalement en Syrie sur invitation des autorités du pays.
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De fait, Moscou, Damas et Jérusalem aimeraient voir les Iraniens quitter la Syrie. On peut raisonnablement supposer que la question de la présence iranienne en Syrie – c’est-à-dire sinon le départ de ses forces, du moins la baisse significative de leurs prétentions – fait d’ores et déjà partie de la grande négociation planétaire avec Téhéran. A ce propos, Gil Mihaely, sur causeur.fr, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Mercredi dernier, Vladimir Poutine a rencontré Bachar Al-Assad à Sotchi.
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À la suite de leurs échanges, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a informé les journalistes : « Des pourparlers assez approfondis ont eu lieu », le président russe a félicité le président syrien pour les succès de l’armée gouvernementale syrienne dans la lutte contre les groupes terroristes, qui ont permis de créer des conditions supplémentaires en faveur d’une activation du processus politique à grande échelle ». Le président Poutine a estimé qu’ « avec le début du processus politique dans sa phase la plus active, les forces armées étrangères (ndmg : notamment l'Iran) vont se retirer du territoire syrien ».
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Poutine n’a pas précisé à quelles « forces étrangères » il faisait référence. S’agit-il des Turcs qui occupent la ville d’Afrine ? Des forces américaines présentes aux côtés des Kurdes ? Ou bien sont-ce les forces iraniennes (pasdarans, milices chiites et Hezbollah) ? L’ambiguïté du communiqué de presse russe ne peut être comprise autrement que comme un signal envoyé à Téhéran.
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Et, pour rendre le message encore plus clair, Vladimir Kujine, un conseiller du président Poutine chargé des coopération militaires et techniques, a déclaré il y a huit jours, soit 24 heures après la visite de Benyamin Netanyahou à Moscou, que la vente à la Syrie des systèmes de défense aérienne S-300 n’était plus à l’ordre du jour. Motif invoqué ? « L’armée syrienne dispose de tout ce dont elle a besoin pour faire face à ses ennemis ».
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Si on traduit ces subtilités diplomatiques en français, cela signifie que les Russes ont accepté la position israélienne. Ainsi, ils ne pensent pas que Tsahal vise les Syriens (lesquels n’ont donc pas besoin d’améliorer leurs défenses aériennes). Israël a donc obtenu le droit de faire respecter par la force des lignes rouges bien comprises par Moscou.
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Autrement dit, puisque la guerre civile est terminée, les Iraniens sont de trop en Syrie. Y compris aux yeux des Russes. Il faut dire que la survie d’Assad pose de nouvelles questions stratégiques. Pour le président syrien, l’objectif est évident : retrouver la situation d’avant mars 2011, ajoute Gil Mihaely sur causeur.fr (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Source :
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https://www.causeur.fr/poutine-assad-syrie-iran-israel-151384
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La folle guerre des diplomates contre la Russie. La Suisse se tient à l’écart. Tant mieux!

La Suisse est un îlot de raison dans un océan de folie. C'est ce qui traverse d'emblée l'esprit quand on entend parler de l'action punitive concertée de ces vingt pays contre la Russie. Les Occidentaux sont-ils devenus fous? Que se passe-t-il? Surmenés, les deux Britanniques, Theresa May et Boris Johnson, ont-ils perdu la tête? Ils admettent eux-mêmes qu'ils n'ont aucune certitude définitive concernant l'empoisonnement de l'ex-espion russe et de sa fille. Néanmoins, ils battent maintenant le rappel de la guerre froide contre Poutine et le Kremlin. Et chose surprenante, ils sont largement suivis.

À titre de rappel, l'Union européenne, cet honorable club porteur du salut de l'Occident, cet ange institutionnel de la paix, non content d'avoir aboli l'État-nation et la guerre, se présente en même temps, en toutes occasions, en dernier gardien de l'État de droit, en rempart contre les hordes mongoles de l'Est qui, sous l'œil perçant de leur souverain Poutine, menacent de fouler aux pieds les conquêtes de la civilisation occidentale.

L'une de ces conquêtes consisterait, par exemple, à s’abstenir de prononcer de jugement avant d'avoir clôturé l'administration des preuves. On ne se lance pas non plus dans une guerre, même froide, sans une base factuelle à peu près inébranlable, sans motifs ni preuves vraiment valables. C'est l'UE qui a donné aux Russes, des années durant, des leçons sur l'État de droit, par exemple lorsque Poutine a mis derrière les barreaux l'opposant au régime, Khodorkovski, après une procédure cousue de fil blanc.

Que n'avons-nous pas dû entendre, ainsi que les Russes! L'UE est non seulement la plus grande puissance pacificatrice de l'histoire de l'humanité, elle a aussi toutes les chances d'entrer dans l'histoire mondiale comme le club d'hypocrites le plus hypocrite qui ait jamais vu le jour sans que ses membres ne semblent particulièrement en rougir. Combien sonnent creuses toutes les phrases selon lesquelles l'Occident, l'Europe en tant que «communauté de valeurs» attache tant d'importance à l'État de droit et à ses procédures.

Nous voyons maintenant ce que valent ces valeurs. Elles ne sont que vent, fumée, verbiage, double morale. «Plausible», paraît-il, que les Russes, que Poutine soient derrière la terrible tentative d'empoisonnement contre l'ex-espion et sa fille. Chers amis à Bruxelles et dans les métropoles européennes: «plausible» ne suffit pas. «Plausible» n'est pas un concept de l'État de droit. «Plausible» ne peut, en aucun cas, être à l'origine d'une déclaration de guerre diplomatique telle que nous n'en avons plus connue depuis la chute de l'Union Soviétique.

Voilà au moins de quoi rassurer les irrépressibles ennemis jurés de Trump, qui ont toujours eu dans le collimateur son empathie pour Poutine à la Maison Blanche et qui l'ont soupçonné de poursuivre une calamiteuse politique bienveillante envers Moscou. Que Washington se joigne désormais docilement à ce mouvement de solidarité forcée avec Londres devrait soulager quelque peu ceux qui s'énervent si terriblement, et généralement sans fondement, contre le président qui n'a finalement pas vraiment son mot à dire dans cette affaire. La politique respectueuse de Trump à l'égard de Poutine, si tant est qu’elle n’ait jamais existé, est en train de violemment se fracasser sur l'hostilité qui continue de rassembler les passions contre Moscou aux États-Unis et en Europe.

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Nos remerciements à Info

Russie: Un musulman tue 5 femmes devant une église en criant « Allah Akbar » [MàJ]

Fusillade dans le Caucase russe. Un homme a ouvert le feu et tué cinq femmes à Kizliar,dans le nord du Daghestan, république instable du Caucase, a annoncé ce dimanche le ministère local des Affaires intérieures. « Un inconnu a tiré avec un fusil de chasse à Kizliar, blessant mortellement quatre femmes », indique le communiqué du ministère. « Une habitante, un policier et un membre de la Garde nationale russe ont également été blessés ». Une cinquième femme est décédée de ses blessures à l'hôpital, a déclaré à l'agence de presse TASS Zalina Mourtazalieva, porte-parole du ministère de la Santé.

Ce bilan a été confirmé par le Comité d'enquête russe, qui a indiqué dans un communiqué ouvrir une enquête pour « le meurtre de deux personnes ou plus » et « atteinte à la vie de policiers ».

 

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Un homme avec une barbe a couru vers l’église en criant « Allah Akbar »

L’assaillant a été « éliminé » lors d’un échange de tirs avec la police, a également précisé le ministère local des Affaires intérieures. Il s’agit d’un habitant de Kizliar né en 1995, a déclaré à l’agence de presse russe Interfax Rassoul Temirbekov, directeur-adjoint de l’antenne locale du Comité d’enquête.

Selon les agences de presse russes, qui citent des sources anonymes, l’homme aurait tiré sur des fidèles d’une église orthodoxe dans cette région majoritairement musulmane. Les personnes présentes sur les lieux célébraient la fin du festival russe de Maslenitsa, qui marque le début du Carême pour les chrétiens orthodoxes russes.

« Aujourd’hui, vers 16 heures, nous avions terminé la messe, les gens commençaient à sortir. Un homme avec une barbe a couru vers l’église en criant "Allah Akbar" et a blessé mortellement quatre personnes, a raconté un prêtre au quotidien russe RBK. Il avait un fusil et un couteau. »

Voisin de la Tchétchénie, le Daghestan est l’une des régions les plus pauvres et instables de Russie. Elle est la cible régulière d’attaques parfois revendiquées par le groupe Etat islamique, à qui la rébellion armée islamiste dans le Caucase russe a prêté allégeance en juin 2015.

Ce «crime monstrueux» est «destiné à provoquer un affrontement entre orthodoxes et musulmans» dans le Caucase, a accusé le porte-parole du patriarche de l'Eglise orthodoxe russe Kirill.

Source Source2

Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

L’état islamique revendique l’attentat du supermarché de Saint-Pétersbourg

Via son organe de propagande Amaq, le groupe terroriste djihadiste Etat islamique a revendiqué l'explosion du 27 décembre dans un supermarché de la ville russe, qui avait fait 13 blessés.

Le 29 décembre, selon des informations rapportées par l'agence Reuters, Daesh a déclaré, via son organe de propagande Amaq, être responsable de l'explosion survenue le 27 décembre dans un supermarché de Saint-Pétersbourg, qui avait fait 13 blessés.

Le groupe terroriste, rapporte Reuters, n'a néanmoins pas fourni de preuve appuyant cette revendication.

Le 28 décembre, alors qu'il participait à une cérémonie de remise des décorations aux militaires qui ont participé à l'opération russe en Syrie, Vladimir Poutine avait annoncé que l'explosion était un attentat.

Source

Russie : une bombe explose dans un supermarché à Saint-Pétersbourg fait au moins 10 blessés (IMAGES)

A la suite d'une explosion dans un supermarché à Saint-Pétersbourg, au moins 10 personnes ont été transférées à l'hôpital et le bâtiment complètement évacué. De source officielle, un engin explosif équivalent à 200 grammes de TNT été utilisé.

«Il y a eu un bang. Les secours sont sur les lieux, tout le monde a été évacué, et il n'y a pas d'incendie», a résumé un responsable des urgences de Saint-Pétersbourg, cité par l'agence TASS. Après l'explosion qui s'est produite vers 17h30 (heure de Paris) ce 27 décembre 2017 dans un supermarché Perekrestok, 10 personnes au moins ont été hospitalisées.

D'après le comité d'enquête russe cité par l'AFP, la détonation a été causée par une bombe artisanale. «Un engin explosif artisanal d'une puissance équivalent à 200 grammes de TNT a fonctionné», a déclaré la porte-parole du Comité, Svetlana Petrenko, précisant que toutes les hypothèses étaient à l'étude mais que l'enquête restait ouverte pour «tentative d'homicide».

Le centre commercial Gigant Hall hébergeant le supermarché était au moment de l'explosion fréquenté par des milliers de personnes, à une époque de l'année où la population prépare les célébrations russes du Nouvel An et du Noël orthodoxe, le 7 janvier 2018.

Source

Moscou (Russie) : un bus fonce dans un passage souterrain, au moins 5 morts et une dizaine de blessés

Au moins cinq personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées ce lundi lorsqu’un autobus municipal a foncé dans la sortie d’un passage souterrain dans l’ouest de Moscou, ont rapporté les agences russes.

 

 

 

« Nos informations font pour le moment état de cinq morts et plus de dix blessés », a indiqué à l’agence publique TASS une source au sein des services de secours.

Le conducteur a été interpellé par la police, selon l’agence Interfax.

Le Figaro via Fdesouche.com

Nos remerciements à Dupond

 

 

Russie: Attentat islamiste déjoué contre une Cathédrale de Saint-Pétersbourg. Poutine remercie la CIA de son aide.

Vladimir Poutine s'est entretenu avec le président des Etats-Unis Donald Trump par téléphone. Il l'a remercié pour des informations transmises par la CIA qui ont permis d'éviter une attaque terroriste contre une cathédrale de Saint-Pétersbourg.

Le 17 décembre, le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine a remercié son homologue américain Donald Trump par téléphone, pour des informations communiquées par la CIA ayant permis de déjouer une attaque terroriste en Russie.

Le président russe, cité par l'agence de presse Interfax, a précisé qu'une cellule terroriste préparant une attaque contre la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan de Saint-Pétersbourg, avait été déjouée et ce grâce aux informations des services de renseignement américains transmises à la Russie.

 

 

Vladimir Poutine a assuré à son homologue que la Russie partagerait avec Washington toute information faisant état de projets d'attaques terroristes contre les Etats-Unis.

Un peu plus tôt, le Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB) avait annoncé avoir arrêté plusieurs individus liés au groupe terroriste Daesh dans la seconde ville de Russie. Les extrémistes projetaient une série d'attaques dans des lieux publics, dont un attentat suicide dans la cathédrale.

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Source

Zapad-2017 : la Russie serait “inquiète” face à l’Otan

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Michel Garroté  --  Annoncées récemment sur LesObservateurs.ch, baptisées "Zapad-2017", les manœuvres russes et biélorusses à proximité de la Pologne feraient -- parait-il -- "grincer des dents" les dirigeants européens. Nom de code : Zapad-2017. Pays d'origine : Russie et Bélarus (ou Biélorussie). Date de lancement : le jeudi 14 septembre 2017. Objectif ? Tout dépend de quel côté on se place. Purement défensif selon les autorités russes, "éventuellement offensif" selon des pays membres de l'Otan et une partie de l'Union européenne.
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Elles ont une semaine pour s'entraîner. Les forces militaires russes et biélorusses se lancent dans l'opération Zapad-2017 ("Occident-2017" en français), de vastes manœuvres militaires conjointes qui se déroulent cette année dans l'enclave russe de Kaliningrad et dans plusieurs régions du nord-ouest de la Russie. Près de 12.700 soldats, 280 blindés et 25 aéronefs sont impliqués dans cette opération.
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Le scénario des manœuvres russes implique de lutter contre des groupes extrémistes ayant infiltré le Bélarus et l'enclave russe de Kaliningrad. Cet exercice est loin d'être inhabituel : il se déroule chaque année dans des régions différentes. Mais il prendrait cette année une dimension particulière, alors que les relations avec les pays de l'Otan et de l'Union européenne cessent de se dégrader, affirment certains.
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Sa localisation, tout d'abord, a fait "tiquer" plusieurs pays d'Europe de l'est. Les opérations doivent se dérouler à proximité du "passage de Suwalki", seul point de passage entre la Pologne et la Lituanie (et donc entre l'Europe dite de l'Ouest et l'Europe de l'Est). Autrement dit, près de la Pologne et des pays baltes qui depuis l'annexion de la Crimée en 2014 et l'éclatement du conflit dans l'est de l'Ukraine voient la Russie comme une menace potentielle à leur souveraineté.
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Autre motif de "crispation" des deux côtés, les chiffres. Certains pays, la Lituanie et l'Estonie en tête, doutent des chiffres avancés par Moscou pour ses exercices militaires et évoquent "plus de cent mille soldats" mobilisés du 14 au 20 septembre. "La Russie est capable de manipuler les chiffres avec une grande aisance, c'est pourquoi elle ne veut pas d'observateurs étrangers. Mais 12.700 soldats annoncés pour des manoeuvres stratégiques, c'est ridicule", explique l'expert militaire indépendant Alexandre Golts, selon lequel le véritable chiffre se situerait néanmoins bien en deçà de 100.000 militaires.
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Selon le cabinet spécialisé dans les questions de défense IHS Jane's, "les chiffres réels sont probablement plus élevés" que les chiffres officiels, car les manoeuvres impliqueraient non seulement des militaires mais aussi des membres des services de renseignement, de la Garde nationale, des services de Secours et autres, susceptibles de faire monter le nombre de personnes impliquées autour de "80.000 à 100.000".
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Côté russe ou occidental, la ligne de défense est la même : chaque camp plaide pour des déploiements défensifs face à la surenchère offensive de son rival. Dès la fin 2014, Vladimir Poutine a ainsi entériné une nouvelle doctrine militaire qui faisait figurer l'Otan comme menace fondamentale.
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Quatre jours avant le début des manœuvres russes, le ministre britannique de la Défense Michael Fallon, s'inquiétant d'une Russie "de plus en plus agressive", a ainsi déclaré que les exercices Zapad-2017 "sont désignés pour nous provoquer, pour tester nos défenses et c'est pour cela que nous devons être forts". Même son de cloche côté français, où la ministre de la Défense Florence Parly a jugé que ces manœuvres relevaient d'une "stratégie d'intimidation" de Moscou. Michael Fallon et Florence Parly inversent-ils les rôles ? N'est-ce pas plutôt l'Otan qui, avec ses manoeuvres, provoque régulièrement la Russie ?
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En face, la Russie revendique de son côté son droit à mener des exercices militaires sur son territoire et dénonce en retour l'expansion de l'Otan à ses frontières Ce qui le cas en effet : il y a bel et bien expansion de l'Otan aux frontières de la Russie.
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Hasard du calendrier ou stratégie soigneusement mise en place, les exercices russes Zapad-2017 se déroulent quasi parallèlement à des exercices en Ukraine impliquant l'armée américaine et à des manœuvres en Suède mobilisant près de 19.000 soldats et simulant une attaque fictive venue d'un "opposant plus grand et sophistiqué". En août, des soldats américains avaient également défilé à Kiev, une première dans l'histoire des deux pays. Outre ces manœuvres exceptionnelles, l'Otan dispose désormais de plus de 4000 soldats déployés dans les pays baltes et en Pologne.
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Dans une tentative pour apaiser les esprits, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a cependant assuré ne pas voir dans l'opération Zapad-2017 "de menace imminente contre un allié". Il a cependant regretté un "manque de transparence" de la part des autorités russes (voir lien vers source en bas de page).
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La Russie serait-elle "inquiète" face à l'Otan ? Elle est surtout irritée par les provocations irresponsables venant de l'Ouest...
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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http://www.huffingtonpost.fr/2017/09/14/vu-lampleur-de-cette-operation-defensive-la-russie-a-vraiment-lair-inquiete-face-a-lotan_a_23208720/?utm_hp_ref=fr-homepage
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Russie-USA : la guerre tiède ?

L'Amérique et la Russie seraient entrées dans une sorte de guerre tiède. La Russie de Vladimir Poutine est le pays le plus détesté par les occidentaux en général, par les médias de France béni oui-oui en particulier. 

Il suffit d'ouvrir le Figaro, l'un des moins virulents parmi la presse socialisante et bien-pensante pour réaliser la mauvaise foi occidentale. L'ingérence de l'OTAN, de l'ONU, des États-Unis et de Bruxelles déborde de discours anti Poutine. A l'inverse d'ailleurs, de la sympathie que ressente les Français en général envers Poutine. Une sympathie que partagent aussi les patriotes de France, envers Trump également. D'où une frustration de ceux-ci lorsque la politique étrangère USA-Russie se tend quelque peu. Nous avons les idoles que nous méritons puisque la France ne produit plus de "bêtes politiques" de bon niveau depuis la mort du général De Gaulle. Juste que des bêtes à manger de la paille en été ! Et ce, depuis que les Français élisent des bras cassés, des faux-culs, des Présidents à l'eau de vaisselle !

Alors nous regardons avec envie ailleurs ! Nous envions surtout le patriotisme de Vladimir Poutine qui nous fait penser à Astérix. Sauf que son village est bien plus massif et conséquent et met les Romains d'aujourd'hui dans des inquiétudes certaines ! Sa potion magique est sa popularité ! 

En France, sommes pro ou anti Poutine ? Cela dépend de votre niveau de pouvoir.

Il est de bon ton, chez les socialo-bobos, la caste médiatique, de détester Poutine. Jusqu'ici, il n'y avait pas de soucis puisque dans le camp du bien, il y avait Obama. Depuis, la donne a changé ! Trump est devenu le premier Président dans le camp du mal. Les socialo-bobos ne savent plus à quel saint se vouer. Macron a bien essayé d'occuper le terrain du bien, mais il s'est pris les pieds dans le tapis militaire, à travers sa bourde sur le général De Villiers. L'idole des En Marche, s'est planté. Il s'effondre dans les sondages au bout de trois mois de pouvoir.

Le journaliste Arnaud de la Grange ose même dire dans son édito, que Poutine cherche à déstabiliser les démocraties occidentales. (1er août 2017) Il se paie le luxe d'affirmer que Poutine n'aide pas à ce que les "démocraties" lui tendent la main. C'est oublier quelques détails, comme le fait de faire porter sur le dos de la Russie, la volonté de déstabiliser l'Ukraine en organisant les fameuses révolutions des couleurs de Soros, et les tentatives de coups d'états,  d'utiliser des groupes paramilitaires d'obédience nazis pour accomplir le sale boulot de prise de pouvoir en Ukraine, au nom de la "démocratie". C'est aussi oublier la volonté des USA d'encercler la Fédération de Russie par les troupes de l'OTAN. Il suffit de regarder une carte de la présence des USA et de l'OTAN pour le comprendre. Où est l'équivalent en bases Russes autour des USA ? Qui cherche à empêcher la Russie d'être ce qu'elle est, à savoir un pays continent, nationaliste et souverain.

C'est un ambassadeur américain Dan Fried qui affirme que ce sont les Russes, "par leur comportement agressif, qui sont à l'origine de l'échec d'un partenariat USA-Russie". Tout en admettant que les USA ont toujours refusé, et refuseront toujours, un nouveau Yalta qui permettrait de sécuriser le territoire Russe. Les USA font la loi dans toutes les Amériques, y compris au Canada, mais refusent à la Russie d'avoir des pays limitrophes pacifiques et sans arme de destruction massives, tournées sur son territoire. On sait la vindicte des USA vis à vis de la Corée du Nord qui  souhaite avoir la puissance nucléaire tournée sur les USA ! On peut se demander pourquoi les USA ne comprennent pas les craintes de Poutine et des Russes avec des fusées de l'OTAN en Pologne, en Lituanie, en Lettonie, en Estonie, en Finlande, et sa volonté d'en mettre en Ukraine ! (Liste des bases US-Otan). Qui agresse qui dans cette affaire ?

C'est le même Ambassadeur qui a affirmé sans honte, que les "fondamentaux des USA sont sains" au contraire de ceux des Russes et de Vladimir Poutine. Il suffit d'observer les derniers événements depuis 1989 en Afghanistan, l'armement des Talibans par les USA contre l'URSS, puis la guerre qui suivit contre ces mêmes Talibans ! La guerre contre les dictateurs nationalistes arabes, comme en Irak, basée sur un mensonge, et en Syrie ensuite ! La déstabilisation de l'Egypte, de la Libye avec la France comme supplétif. L'entrainement en Jordanie des islamistes, et les armements livrés aux islamistes en Syrie, etc. Nous en avons les conséquences aujourd'hui sur les côtes italiennes. C'est un John Herbst directeur de recherche à l'Atlantic Council qui affirme que la Russie échouera dans sa confrontation avec l'Ouest dans laquelle l'entraîne Poutine ! Sans technologie, sans développement, la Russie échouera ! Et c'est Vladimir Poutine qui est l'agresseur du monde dit libre ? 

Vladimir Poutine mène une guerre pour la souveraineté de la Russie, son indépendance, sa survie en tant que peuple. Qu'importe son régime politique finalement, car au fond, quand je compare le régime Russe, probablement autoritaire, avec celui de la France délétère, aux lois anti liberté d'expression, aux interventions liberticides sur les réseaux sociaux, dans la presse, promouvant une démocratie non représentative du peuple de France, condamnant des responsables de sites patriotes, emprisonnant des souverainistes, les maltraitant parfois, etc. Une France soumise, et aux bottes de Bruxelles, alors je me prends à espérer qu'un jour, il y aura un Poutine Français à l'Élysée. Je suis certain, n'en déplaise aux bobos, à cette jeunesse anesthésiée, sous perfusion, sous contrôle des associations, que nous y gagnerons en liberté in fine !

Je ne suis sûrement pas le seul à me sentir plus proche de la Russie, proche de la Hongrie, de la Serbie, de la Slovénie, de la Tchéquie, de la Pologne, etc., quand tous ces pays défendent leurs libertés de peuple souverain, que proche de l'Allemagne de Merkel immigrationiste, ou des vendus qui gouvernent la France depuis quarante ans !

Gérard Brazon

 

 

Syrie – Le Tsar et le Sultan

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Michel Garroté  --  Le dictateur islamiste turc Erdogan va effectuer les 23 et 24 juillet 2017 une tournée dans le Golfe qui le conduira notamment au Qatar et en Arabie saoudite, en pleine crise diplomatique dans cette région. Erdogan se rendra également au Koweït, principal médiateur entre le Qatar et ses voisins du Golfe. La Turquie est un proche allié du Qatar et entretient aussi de bons rapports avec l’Arabie saoudite. L’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte, qui ont coupé leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusent Doha de soutien actif aux islamistes extrémistes, d’être derrière des actions de déstabilisation dans la région et, au-delà, de se rapprocher de l’Iran chiite, le grand rival du royaume saoudien sunnite.
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Ils ont présenté une série de demandes à Doha pour mettre fin à la crise parmi lesquelles la fermeture de la chaîne Al-Jazeera, la réduction de ses relations avec l’Iran ou la fermeture de la base turque au Qatar. L’ambassadeur d’Arabie saoudite en Algérie, Dr Sami Abdullah Al-Saleh, a tout récemment déclaré que le Hamas est une organisation terroriste. Selon lui, la seule solution est que le Qatar accepte toutes les revendications de l’Arabie saoudite et de ses alliés et cesse d’héberger et de financer les organisations terroristes. De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a dit espérer que la guerre au Yémen ne résulterait pas en confrontation directe entre l'Iran et l'Arabie saoudite. Mais, dans tout cela, quid de la Syrie ? Ci-dessous, les lectrices et lecteurs trouveront une intéressante interview de l'excellent géopoliticien Alexandre del Valle avec Lionel Baland du site Internet "Eurolibertés".
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Lionel Baland pour "Eurolibertés" (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Selon vous, l’objectif principal de la guerre en Irak est la création d’un Kurdistan indépendant ?
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Alexandre del Valle : Oui, en détruisant l’État irakien du parti Baas.
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Lionel Baland : La Turquie n’a pourtant pas intérêt à voir naître cet État indépendant. Pourquoi la Turquie a-t-elle combattu en Syrie le régime de Bachar el-Assad alors que cela peut conduire à l’indépendance du Kurdistan syrien ?
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Alexandre del Valle : La Turquie depuis Recep Tayyip Erdoğan n’est plus celle d’autrefois. Erdogan veut que la Turquie redevienne un peu l’Empire ottoman et il est une sorte de sultan qui défend les musulmans sunnites du monde entier. La Turquie désire jouer, à l’instar du Pakistan et de l’Arabie Saoudite, le rôle de leader des sunnites. Si vous êtes le leader des sunnites, vous êtes contre la pénétration iranienne en Irak et contre le pouvoir de Bachar el-Assad en Syrie, car cela constitue l’axe chiite que vous combattez. Cela suit donc une certaine logique. Mais cela semble contradictoire par rapport à la situation passée car autrefois la Turquie, à l’époque kémaliste et militaire, ne résonnait pas en tant que pays sunnite.
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Alexandre del Valle : Avant, la Turquie était l’alliée de Bachar el-Assad, car, à l’époque, les militaires ne raisonnaient pas en tant que sunnites, mais comme des nationalistes. Et beaucoup étaient Alevis ou francs-maçons. Ils n’étaient pas du tout religieux. Depuis que les militaires ont été renversés et que les généraux sont devenus islamistes, la Turquie n’a plus du tout la même politique internationale qu’auparavant. Elle avait une diplomatie laïque et nationaliste qui s’entendait même avec Bachar el-Assad ou son père ou l’Iran chiite. Aujourd’hui, la Turquie est pan-islamiste et se veut le chef du monde sunnite et, par conséquent, elle soutient les sunnites, donc les rebelles en Syrie.
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Lionel Baland : Recep Tayyip Erdoğan est-il un nationaliste grand turc ou un islamiste ?
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Alexandre del Valle : Les deux. Ce qui caractérise l’idéologie, intitulée « vision nationale » (Millî Görüş), qui a formé Erdogan lorsqu’il était jeune, c’est un islamisme à la turque. C’est un vrai islamisme, mais au sein duquel la Turquie serait le concurrent des Arabes. Elle serait le vrai noyau de l’islam mondial alors que les Arabes, eux, prétendent être le cœur de l’islam. C’est un mélange de nationalisme turc très arrogant et très impérial, pan-turquiste et islamiste. Erdogan fait la synthèse national-islamiste, alors que les militaires kémalistes étaient contre l’islamisme. Ils étaient nationalistes laïques.
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Lionel Baland : Erdogan s’inspire-t-il malgré tout de Mustafa Kemal Atatürk ?
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Alexandre del Valle : Non. Si ce n’est à l’envers.
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Lionel Baland : Comment expliquez-vous l’évolution des relations entre la Russie et la Turquie ?
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Alexandre del Valle : Cela montre que le monde multipolaire ne relève pas du manichéisme ou du moralisme. La Turquie a agressé la Russie en abattant un avion russe. Une crise en a résulté, ainsi que des représailles économiques et diplomatiques. Tout à coup, Erdogan est ennuyé. Il y a une tentative de le renverser.
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Alexandre del Valle : Le président russe Vladimir Poutine, qui est un grand stratège et qui est patient, s’est dit : "Voilà une occasion de faire en sorte qu’Erdogan revienne dans mon giron, afin d’ennuyer les Occidentaux. Ceux-ci ont créé la Turquie pour endiguer la Russie, donc en tant que Russe, je n’ai pas intérêt à me brouiller longtemps avec les Turcs. J’ai intérêt à ce que les Turcs me mangent dans la main".
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Alexandre del Valle : Il a donc averti Erdogan et lui a sauvé la mise et ce dernier est venu le remercier. Il est devenu le copain de la Russie. Ils n’ont pas les mêmes intérêts, mais ils se sont dit qu’ils en ont ras le bol des Occidentaux qui les ont déçus et ont décidé de s’entendre, même s’ils ne sont pas d’accord sur la Syrie. Ils se sont partagé pragmatiquement le gâteau en Syrie : "Toi, tu peux aller là. Et moi, je peux aller là". Ils se sont entendus pragmatiquement en grande partie pour lutter contre l’hégémonie occidentale.
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Lionel Baland : Pourquoi Angela Merkel a-t-elle ouvert les frontières en 2015 aux migrants ?
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Alexandre del Valle : La Chancelière allemande Angela Merkel ne résonne pas comme les dirigeants français. L’Allemagne souffre d’une forte dénatalité. Les Allemands ne font plus d’enfants et ce pays a besoin de travailleurs car l’Allemagne est un producteur de biens manufacturés. L’Allemagne est un pays mercantiliste. Ce pays n’a pas les mêmes intérêts que la France. Elle s’est dit que les migrants clandestins constitueront une main-d’œuvre assez bien formée, car les migrants ne sont pas nécessairement des analphabètes et arrivent à se payer le voyage. Ces gens ne sont pas issus des milieux les plus pauvres. Elle s’est dit qu’elle disposera d’une main-d’œuvre à bon marché qu’elle régularisera. De plus, il y a le côté allemand hara-kiri afin de se faire pardonner – en acceptant des migrants – le passé du pays.
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Lionel Baland : Divers pays musulmans se disputent-ils le contrôle du financement des mosquées en Europe ?
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Alexandre del Valle : Oui, l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Maroc, le Qatar, l’Algérie, le Pakistan, les Frères musulmans se disputent le contrôle et le financement des mosquées en Europe.
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Lionel Baland : Quelle est la position des Marocains ?
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Alexandre del Valle : Ils sont très souvent d’accord avec l’Arabie Saoudite. Ils ont un double jeu. Ils se disent modérés mais ils sont très alliés à l’Arabie Saoudite.
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Lionel Baland : Pour les musulmans est-il pire d’être chrétien ou athée ?
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Alexandre del Valle : Athée est le pire. Les chrétiens peuvent payer un impôt et se soumettre en étant inférieur. Les athées ne peuvent pas être épargnés s’ils ne se convertissent pas.
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Lionel Baland : Pourquoi les Yézidis sont persécutés ?
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Alexandre del Valle : Ils sont considérés comme païens et c’est ce qu’il y a de pire pour l’islam, au même titre que les athées.
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Lionel Baland : Pourquoi l’État islamique n’attaque-t-il pas Israël ?
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Alexandre del Valle : Je pense que la thèse diffusée dans le public qui veut qu’Israël et l’État islamique soient alliés relève des thèses complotistes. La raison est que le Hamas ne tolère pas de concurrence et a empêché l’État islamique d’entrer dans la zone palestinienne (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Source :
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http://eurolibertes.com/geopolitique/interview-dalexandre-del-valle/
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Le pape redoute une alliance “très dangereuse” entre les États-Unis et la Russie

Les propos du souverain pontife interviennent quelques jours après la rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump.

Dans un entretien au journal italien la Repubblica, le pape François dit craindre “des alliances très dangereuses parmi les puissances [étrangères] qui ont une vision déformée du monde : l’Amérique et la Russie, la Chine et la Corée du Nord, Poutine et Assad dans la guerre en Syrie”.

Les propos du souverain pontife, rapportés par Reuters, interviennent quelques jours après la rencontre des deux chefs d’État russe et américain, Vladimir Poutine et Donald Trump, à Hambourg, en Allemagne, en marge du G20.

Source

Les coulisses d’une interview du tsar de toutes les Russies + interview [vidéo]

Rencontrer Vladimir Poutine n'est pas une mince affaire. Car c'est sans doute l'homme le mieux protégé du monde. Le chef du Kremlin a accordé lundi soir une interview exclusive à Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro et Renaud Girard, chroniqueur international.

MàJ : Ci-dessous l'interview complet de Vladimir Poutine

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