Scandale à la RTS : Des employés veulent appeler le Conseil fédéral à l’aide

Les collaborateurs, «nombreux» et qui se décrivent comme «les petites mains de l’entreprise», souscrivent à un projet de courrier destiné à la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, aussi cheffe du Département des transports et télécommunications, département de tutelle de la SSR. La lettre, que nous nous sommes procurés, n’est pas encore sur le bureau de la présidente. À ce stade, elle entend toutefois réclamer un enquêteur externe mandaté par le Conseil fédéral pour faire toute la lumière sur les actes commis.

[...]

Le fait que la RTS enquête sur elle-même est également pointé du doigt. Un risque de collusion est évoqué. «Leur devoir serait de ne pas intervenir pour éviter tout conflit d’intérêts. La détermination à mener ce processus jusqu’au bout et de manière transparente est l’unique garant que la direction de la RTS va changer cet environnement malsain.»

[...]

24heures.ch

Scandale à la RTS : Le rédacteur en chef Bernard Rappaz se retire provisoirement

«Je suis pleinement conscient que les affaires révélées dans la presse et les enquêtes qui en découlent peuvent déstabiliser les équipes.

J’ai pris cette décision pour que mes collègues puissent poursuivre sereinement leur travail quotidien et leur devoir d’information, en toute indépendance, le temps de l’enquête. J’attends qu’elle établisse clairement les responsabilités à tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise», indique Bernard Rappaz, dans le communiqué.

Euphorie à la RTS: Joe Biden est élu président des États-Unis, les médias américains l’ont annoncé

RTS info: - Joe Biden a remporté la course à la Maison Blanche face à Donald Trump, ont annoncé samedi les médias américains. Cette victoire marque un tournant historique pour les Etats-Unis et le monde, après quatre années de rupture sous le président républicain.

- Après quatre jours de suspense, le candidat démocrate et ancien vice-président de Barack Obama a été donné vainqueur avec 273 grands électeurs, grâce à un succès dans l'Etat-clé de Pennsylvanie, selon les chaînes CNN, NBC et CBS. Il va devenir le 46e président des Etats-Unis.

- Le candidat démocrate a aussi dépassé le républicain sortant Donald Trump dans le Nevada et en Géorgie, mais un recomptage se profile dans cet Etat. A contrario, le républicain se rapproche de Joe Biden en Arizona.

- Une bataille juridique semble toutefois se dessiner, puisque le président sortant dénonce, sans preuves, des "fraudes".

source: https://www.rts.ch/info/monde/11732837-joe-biden-est-elu-president-des-etatsunis-annoncent-les-medias-americains.html

> Les résultats en temps réel:  Présidentielle américaine: point de situation sur nos graphiques

*****

Depuis le 4 novembre, la RTS a vaguement parlé des accusations de fraude, mais elle affirme que toutes ces accusations sont sans fondement, et même ridicules: Trump est simplement un mauvais perdant.

***

RTS : A 17h30, les médias ont annoncé en grande pompe que Joe Biden est élu 46e président des USA, y compris Fox News et le Washington Post.

Raphaël Grand, journaliste militant anti-Trump, envoyé spécial de la RTS pour couvrir les élections, répond aux questions posées sur un ton très enjoué par Tania Sazpinar.

Trump ne reconnaît pas sa défaite pour le moment, mais même autour son entourage s’est désolidarisé de lui, seule résiste une minorité irréductible, dont ses fils.

Lien vers l'audio: https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/joe-biden-est-elu-president-des-etats-unis-annoncent-les-medias-americains?id=11717035

***

Joe Biden élu président des Etats-Unis: les réactions de Marie-Christine Bonzom et Daniel Warner

Interview de Marie-Christine Bonzom, politologue, journaliste, spécialiste des Etats-Unis, et de Daniel Warner, politologue, spécialiste des Etats-Unis, démocrate.

Lien vers l'audio: https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/joe-biden-elu-president-des-etats-unis-les-reactions-de-marie-christine-bonzom-et-daniel-warner?id=11717036

Exemple de question de Tania Sazpinar: "C'est la fin pour vous d'une attente interminable?"

*

Résumé Cenator

Darius Rochebin accusé de harcèlement sexuel : la RTS aurait couvert ses agissements

Une enquête fondée sur des dizaines de témoignages dénonce des cas de harcèlement sexuel et de gestes déplacés au sein de la télévision romande. L’ex-présentateur du JT, aujourd’hui interviewer sur LCI, est tout particulièrement visé.

[...]

Tant la RTS que le journaliste mis en cause se défendent d’avoir, pour la première, couvert de tels agissements, pour le second, d’avoir commis des actes pénalement répréhensibles.

[...]

20Min.ch

Nos remerciements à Dany Rivera


Rappels :

La RTS et Darius Rochebin invitent Cohn Bendit pour parler de Mai 68: le même individu se vantait d’être tripoté par des enfants.

F. Hollande ex-président, critique l’UDC et la Suisse avec Darius Rochebin, RTS

Vente de dessins de Zep et Chappatte au profit de SOS Méditerranée. Darius Rochebin animera cette soirée.

Médias. Affolement et propagande suite…Raymond Vouillamoz, ancien directeur de la Télévision romande: « Si No Billag passe, il n’y aura plus de Darius Rochebin »

Darius Rochebin, journaliste à la RTS: « Merkel n’a rien à envier aux héros des jeux vidéos. C’est une icône planétaire. »

RTS – Le mouvement conspirationniste d’extrême droite QAnon

RTS - Forum du 16.10.2020: Le mouvement conspirationniste d’extrême droite QAnon présenté par Pascal Wagner-Egger, professeur en psychologie sociale à l’Université de Fribourg, spécialiste des théories du complot

lien vers l'interview : https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/la-nebuleuse-conspirationniste-qanon-a-des-sympathisants-en-suisse--interview-de-pascal-wagner-egger?id=11664592

RTS: La nébuleuse conspirationniste QAnon a des sympathisants en Suisse

Résumé: QAnon est une organisation complotiste d'extrême droite et pro-Trump, qui défend les conspirationnistes.
QAnon touche la Suisse, on en trouve chez nous. Par mimétisme, les Suisses se mettent à y croire. Les adeptes affirment que le monde est gouverné par une secte pédo-sataniste.

La RTS interviewe une jeune femme à la voix de petite fille, qui s'exprime avec peine, mélange les mesures anti-Covid et l'État profond et un peu de tout. Et voilà, un petit tour de passe-passe et un phénomène mondial comme QAnon est expliqué aux auditeurs, servi à la sauce RTS!

Les anti-vaccin, anti-système, anti-5G, Jean-Luc Addor, les anti-application Covid et les gilets jaunes et le nébuleux QAnon, tous adhèrent aux théories complotistes par pur mimétisme.

Remarquons que jamais la RTS n'a parlé de pur mimétisme à propos des manifestations BLM, de #Me too, Balance ton porc, des manifestations climato-hystériques, de la mode Vegan, d'Extinction Rebellion, des Anonymous Voiceless, de toute la cancel culture, et de toute la mode LGBT, alors que tous ces phénomènes de déconstruction sont importés en Suisse par MIMÉTISME!

En ce qui concerne les complotistes suisses, FedPol les a dans son radar.

Toute la police européenne est très vigilante, car tout cela est lié à l'extrême droite. Les spécialistes restent également très vigilants.

QAnon et les Illuminati, c'est un peu du pareil au même.

Le profil type de ces complotistes: anti-système, surtout d'extrême droite, mais aussi d'extrême gauche, des anti-systèmes comme les Gilets jaunes.

Qui sont les adeptes? Des gens désoccupés, des personnes à l'AI: ils ont du temps pour voir sur internet d'autres sources que la presse officielle.

Est-ce qu'il y a un réel danger avec ces complotistes que Fedpol surveille?

Le spécialiste pense que les complotistes sont comme les Gilets jaunes, c'est-à-dire un mouvement violent (donc dangereux). On ne sait pas si c'est l'extrême droite ou l'extrême gauche qui était violente mais ces gens qui doutent et accusent l’État vont privilégier la violence, il y a un risque de violence !

Il a tout compris, ce professeur !

***

Les auditeurs de la RTS ont droit depuis quatre ans au feuilleton de l'"impeachment" imminent de Donald Trump,  à l'affaire du complot entre Trump et la Russie, ses frasques imaginaires avec une prostituée, des viols et harcèlements sexuels imaginaires, de la fraude fiscale fictive, Trump le sexiste sans preuves, Trump qui ne sait pas gérer la pandémie, etc., et finalement, voici Trump le complotiste, qui pense comme Q, ou l'inverse, ce qui revient au même...

La RTS a diffusé durant ces dernières années des semaines d'émissions sur le complotisme, avec des interviews des professeurs spécialistes des complots, puis organisé et rediffusé x émissions, pointant les complotistes d’extrême droite.

La RTS lie également le terme de complot avec l’extrême droite
(l'équation: l'extrême droite = les racistes = ceux qui sont contre l'invasion musulmane de l'Occident = les racistes suprémacistes blancs = les complotistes).

Les reportages de spécialistes et de professeurs d'université se succèdent pour justifier la cancel culture à cause du passé honteux de l'homme Blanc.

Par ailleurs, la RTS a enseigné par le biais de ses spécialistes que les émeutes de BLM qui ont suivi la mort de Floyd étaient dues aux graves problèmes de racisme anti-Noirs, que Trump les a aggravés, exacerbés, que peu de choses ont changé depuis la ségrégation, que l'oppression des Noirs aux USA est insupportable, désespérante; les émeutiers ont agi par la révolte faute d'autre choix.

Par contre, nous n'avons jamais entendu à la RTS ne serait-ce qu'une allusion au taux de criminalité des Noirs aux USA.

Nous n'avons jamais entendu un mot sur les destructions et les exactions horribles commises dans des villes américaines par les BLM et les Antifa, organisations criminelles et d'extrême gauche.

Nous n'avons jamais entendu parler des documents déclassifiés qui blanchissent totalement Trump et accusent Hunter Biden, le fils du futur président des USA, élu par anticipation par la RTS.

Ni du scandale que représente la censure systématique par Facebook et Twitter sur la publication des documents déclassifiés liés à Clinton/Obama/Biden.

Ni du fait que le contenu du portable "privé" de Hillary Clinton est également en train d'être déclassifié et que des éléments très compromettants risquent réellement de conduire toute cette bande de Démocrates derrière les barreaux.

Nous n'avons jamais entendu parler non plus des liens entre le Lolita-Express d'Epstein et les Clinton, ni des cadavres gênants, des assassinats non élucidés qui sont liés aux affaires des Clinton.

******

Et voici l’excellente analyse de Stéphan Montabert: Quand les médias romands nous parlent de Q du  4 août 2020

Fin juillet, le grand public romand a découvert l'existence de Q par un barrage médiatique tout azimut. La plupart des rédactions se contentèrent de recopier un article directement fourni par l'AFP, mais d'autres ajoutèrent leur grain de sel.

Sur l'intervalle de quelques jours, tous les médias romands (20 minutes, Le Matin, la Tribune de Genève, 24 heures, la RTS...) ont évoqué Q et le mouvement QAnon. La concentration des médias dans des groupes favorise ce genre de pratique ; pourtant, certains articles sont signés, prouvant l'implication des rédactions dans le traitement du sujet, et on comptera dans le lot l'information officielle issue des médias payés par la redevance obligatoire.

Comme d'habitude, nos médias romands ont une guerre de retard. Il est trop tard pour stopper le mouvement QAnon. Vous savez qu'un mouvement est devenu mainstream quand on peut trouver des t-shirt à son effigie jusque sur Amazon.

Un Breadcrumb de Q.

Néanmoins, cette synchronisation est étonnante. Rien ne la justifie dans l'actualité. La seule évocation précédente de Q sous nos latitudes est liée à la volonté de Twitter de bannir des milliers de comptes associés à la mouvance quelques jours plus tôt - mais il s'agit d'un non-événement pour le grand public.

Tous ces articles, enfin, on la même construction: le mouvement QAnon est une théorie du complot d'extrême-droite, pro-Trump, et il ne faut absolument pas croire ce qui s'y raconte. La politique américaine et internationale est-elle dominée par une super-classe mondialiste et probablement pédophile? Non, puisqu'on vous le dit. Plus important encore, il est essentiel ne pas chercher à en savoir plus...

...Et ce sera de toute façon difficile.

Que sont Q et QAnon?

Pour l'acte d'accusation, on pourra aisément se reporter à l'un des liens fournis plus haut dans cet article, qui disent tous peu ou prou la même chose. Mais pour l'internaute décidé à se faire sa propre idée, il sera difficile d'en savoir plus.

En effet, toutes recherche sur Google visant à trouver des informations de première main sur QAnon, comme les fameux "fragments" publiés par Q, ne renvoient qu'à des articles d'opinion ou des coupures de presse dénonçant le mouvement. Il est tout simplement impossible d'accéder aux informations fournies par QAnon à travers Google.

Quand Google trafique ses résultats pour vous empêcher d'accéder à l'information, vous pouvez être sûr de tenir un vrai sujet.

Heureusement, pour l'instant encore, d'autres moteurs existent et permettent d'accéder à des informations non tronquées. Revenons-en donc à notre mouvement Q... Pour une approche plus factuelle du sujet, on peut se tourner vers le blog American Thinker qui publia en début d'année une présentation claire du phénomène.

Q apparut la première fois en Octobre 2017 sur un forum anonyme appelé 4chan, postant des messages impliquant un accès à des informations secrètes quant à des informations à venir. Plus de 3'000 messages plus tard, Q a brossé un portrait dérangeant et aux multiples facettes d'un syndicat du crime global qui opère en toute impunité. Les suiveurs de Q au sein de la communauté QAnon analysent soigneusement les moindres détails de chaque message, qui sont consultables ici et ici.

Les médias mainstream ont publié des centaines d'articles attaquant Q et le dénonçant comme une théorie du complot d'extrême-droite, en particulier dès lors que le Président Trump sembla donner des indices d'une connivence avec lui. Lors d'un rallye en Caroline du Nord en 2019, Trump prit soin d'attirer l'attention du public vers un bébé dont la grenouillère arborait un Q majuscule.

Dans les dernières semaines, le tempo de mise en avant de Q par Trump s'est accéléré, le Président allant jusqu'à retweeter des followers de Q jusqu'à vingt fois en une journée. Trump a mis en avant des adeptes de Q dans ses publicités et a employé une des phrases signatures de Q ("Ces gens sont dingues") dans l'un de ses meetings.

Q a fait remarquer que les médias n'ont jamais pris la peine de poser à Trump la question évidente: "Que pensez-vous de Q?" Pour les partisans de Q, la raison pour laquelle cette question n'est jamais posée est évidente. Ils ont peur de la réponse.

Dans l'intervalle, l'influence de Q continue de s'étendre. Des manifestants à Hong-Kong, en Iran, en France, ont arboré des symboles Q et scandé des citations de Q. Les révélations de Q unifient les gens qui veulent la liberté partout dans le monde.

Si vous n'êtes pas familier de Q ou que vous ne le connaissez qu'à travers les attaques perpétrées contre lui dans les médias, j'aimerais fournir une brève introduction à ce phénomène extraordinaire. J'ai suivi Q depuis son premier message, et j'ai été de plus en plus impressionné par la précision, l'ampleur et la profondeur de ses communications. Les sympathisants de Q ont découvert longtemps avant les autres la détente avec la Corée du Nord, le dégonflement des mollahs d'Iran, et l'implication de l'Ukraine comme foyer de corruption pour la classe politique américaine. Ils en savaient beaucoup sur les activités de Jeffrey Epstein avant que celles-ci ne soient connues du grand public et prévoient des révélations encore plus choquantes. Comme Q se plaît à l'affirmer, "Le futur prouve le passé". Alors que les prédiction de Q se vérifient, elles donnent rétroactivement une crédibilité à l'entier de l'édifice.

Les partisans de Q pensent que Q est une opération de renseignement militaire, la première de son espèce, dont le but est de fournir au public des informations secrètes. Beaucoup pensent que l'équipe Q a été fondée par l'Amiral Michael Rogers, précédent directeur de la NSA et ancien commandant de l'unité de Cyber-Commandement des États-Unis. Certains soupçonnent Dan Scavino, Directeur des Médias Sociaux de la Maison-Blanche, de faire partie de l'opération, la grande tenue des écrits de Q reflétant une expertise en communication.

Q est une nouvelle arme dans la guerre de l'information, contournant les médias hostiles et le gouvernement corrompu pour communiquer directement avec le public. Q est en quelque sorte le pendant du flux Twitter de Trump. Alors que Trump communique brusquement et directement, Q est cryptique, détourné et subtil, n'offrant que quelques indices qui réclament une recherche et une mise en perspective.

Voilà comment les choses fonctionnent. Q publie des messages (également connus sous le nom de "largage" ("drop") ou de "miette" ("crumb")) sur un forum anonyme en ligne, messages qui sont ensuite discutés, analysés et critiqués par les habitués du forum. (Le forum en question a changé plusieurs fois au cours du temps à cause d'attaques massives). Des centaines de comptes des médias sociaux diffusent ensuite les derniers posts de Q à un public intéressé qui partage ensuite ses recherches, analyses, et interprétations quant à ces nouvelles informations. (...)

Q est donc la source des messages - identifiée parce que, même anonymes, certains forums identifient les messages postés d'une même origine avec une clef unique. QAnon est le nom donné à la communauté d'individus qui prêtent attention à ces messages.

Les deux doivent être distingués. Q est un individu (ou un petit groupe d'individus) parfaitement anonyme et lâchant des informations cryptiques sur Internet, que chacun peut décider de croire ou de ne pas croire. QAnon est une masse immense d'individus, chacun avec ses croyances, ses opinions et ses préjugés, interprétant les énigmatiques messages de bien des manières.

La distinction permet de comprendre la facilité avec laquelle les médias défaussent Q pour mieux se concentrer sur QAnon et tenter ainsi de les couler tous les deux. Avec assez d'opiniâtreté, on pourra trouver dans n'importe quelle communauté humaine un ramassis de bêtises, d'exagérations, de déclarations à l'emporte-pièce, d'antisémitisme ou de folie. Les journalistes n'hésitent donc pas à mettre en exergue les croyances les plus délirantes de certains membres de QAnon pour en faire des symboles de l'absurdité, et de l'extrémisme, de Q dans son ensemble.

Cette technique du grand-n'importe-quoi étendu à une communauté est aussi pratiquée par certains auteurs prétendant écrire sur le phénomène Q. Qu'il s'agisse de leurs propres délires ou d'une volonté de décrédibiliser le tout, ils saupoudrent allègrement leurs analyses d'influence extraterrestre et de clonage humain... Ce qui est tout de même un comble pour un processus visant à faire réfléchir l'auditeur par lui-même.

En effet, Q est délibérément cryptique et anonyme. Il n'a aucune posture d'autorité, ne peut se prévaloir d'aucun titre, n'a aucune existence officielle. Q n'existe que par ses messages. Et la seule façon de comprendre quoi que ce soit est de les mettre en perspective et de procéder à ses propres recherches.

Beaucoup de gens détestent Q, y compris des partisans de Trump, mais il faut reconnaître que ses méthodes visent plutôt à élever le débat dans un univers médiatique où le prêt-à-penser est devenu la seule norme.

L'État profond et la pédophilie institutionnelle

Q étant humain, il n'est ni omniscient, ni infaillible.

Et Q n'est pas pro-Trump.

Q affirme que nous sommes dans une configuration extraordinaire, permise par l'élection (et peut-être la réélection) de Trump. Un accident qui rend certaines choses possibles - notamment le déracinement de l'État profond.

Malgré son nom, l'État profond n'a rien d'abyssal. Il s'agit du petit nombre de gens à la tête des organisations qui financent les carrières des politiciens et des officiels de haut niveau. Ceux qui en Suisse emploient des lobbyistes, par exemple. De la sélection des "meilleurs" candidats à leur éventuelle nomination, puis à la canalisation que permettra ces gens lorsqu'ils en nommeront à leur tour d'autres à d'autres postes dans d'autres organisations, ils peuvent influer sur la société à une échelle démesurée, pendant des décennies.

Comme ils sont souvent à la tête de grands groupes internationaux (qu'ils soient économiques, politiques ou prétendument philanthropiques) ou de grandes fortunes, les membres de l'État profond n'ont souvent qu'un intérêt mineur pour les affaires locales. Ils font la promotion de politiques globales dépassant, ou effaçant au besoin, les concepts éculés à leurs yeux de nations et de peuples.

Une partie de cette élite est pédophile - la perversion suprême de ceux qui affichent ainsi qu'ils peuvent tout se permettre.

Donald Trump n'est pas pédophile.

Là se situe, pour eux, le danger.

Il y a plus d'un an, j'avais évoqué le sujet de l'inquiétante pédophilie des élites. L'affaire Epstein avait révélé les liens entre un milliardaire pédophile condamné et toute une frange de la jet-set avide de plaisirs interdits sur une île privée - incluant des personnalités de premier plan.

On aurait pu croire, faussement, que l'affaire Epstein était américano-américaine - ou au moins, limitée au monde anglophone. C'est oublier un peu vite que Ghislaine Maxwell, la maquerelle d'Epstein, est d'origine française, de culture française, et de nationalité française.

Pour aborder le volet français (voire européen) du sujet, un article fascinant de France-Culture, "Quand des intellectuels français défendaient la pédophilie", permet de faire le point.

Jean-Paul Sartre, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Gilles et Fanny Deleuze, Francis Ponge, Philippe Sollers, Jack Lang, Bernard Kouchner, Louis Aragon, André Glucksmann, François Châtelet et bien d'autres encore, de Félix Guattari à Patrice Chéreau ou Daniel Guérin ; tous font partie des 69 intellectuels français qui, aux côtés de l'écrivain Gabriel Matzneff et du romancier, journaliste à Libération et membre fondateur du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR) Guy Hocquenghem ont signé une tribune publiée le 26 janvier 1977. D'abord dans Le Monde puis dans Libération pour défendre trois hommes incarcérés depuis plus de trois ans pour avoir abusé sexuellement de mineurs de moins de 15 ans. (...)

Le 23 mai 1977, dans les pages "Opinions" du Monde, 80 intellectuels français parmi lesquels Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Alain Robbe-Grillet, Jacques Derrida, Philippe Sollers et même Françoise Dolto, signent un autre texte pour demander que la loi décriminalise les rapports sexuels entre les adultes et les enfants de moins de 15 ans.
De nombreux journaux se font l'écho de ce mouvement pro pédophile, qui aux Pays-Bas est devenu un mouvement politique. Libération en tête, avec même des petites-annonces sans ambiguïté, (...) mais aussi Le Monde ou encore France Culture. Le 4 avril 1978, l'émission "Dialogues" (enregistrée en 1977) invite Michel Foucault, le romancier et membre fondateur du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR) Guy Hocquenghem et le juriste Jean Danet, tous trois signataires de la pétition qui demande la décriminalisation de la pédophilie. Durant une heure et quart, en public dans le studio 107, ces intellectuels vont défendre l'idée que des pédophiles sont incarcérés à tort parce que les enfants qu'ils ont abusés étaient consentants. (...)

Des publications comme Gai Pied, journal radical pro homosexuel dans lequel écrivent Jean-Paul Aron, Jean-Paul Sartre ou Michel Foucault, aux côtés de l'écrivain Tony Duvert - pédophile revendiqué - et de Renaud Camus, deviennent ainsi des tribunes pour les pédophiles (la revue sera finalement suspendue en 1992).

Figure de mai 1968, Daniel Cohn Bendit raconte alors ses gestes sexuels sur des enfants. Dans le livre Le Grand bazar (publié en 1975 chez Belfond), où il évoque son activité d'éducateur dans un jardin d'enfants "alternatif" à Francfort. Puis en avril 1982, sur le plateau d'Apostrophes, où il déclare notamment : "La sexualité d'un gosse, c'est absolument fantastique, faut être honnête. J'ai travaillé auparavant avec des gosses qui avaient entre 4 et 6 ans. Quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c'est fantastique, c'est un jeu érotico-maniaque..."

Mais voilà, la société civile ne suit pas. L'intellectuel, les intellectuels, ne parviennent pas à guider le peuple. Tant pis! Il faudra attendre, dans l'ombre.

Une question: combien de ces individus ont vu leurs carrières brisées, leurs statues déboulonnées, leurs hommages retirés, leurs chaires de complaisances dissoutes?

S'il y a un aspect encore plus fascinant que la façon dont tout une coterie "d'intellectuels de gauche" français a pu déballer ouvertement ses penchants pédophiles pendant des années en toute impunité, c'est la façon dont ces gens se sont fait tout au long de leur vie servir la soupe par les médias et les autorités politiques, littéraires, universitaires... Et même la magistrature, qui jamais ne vit là-dedans matière à enquêter.

Ces gens n'ont jamais été inquiété durant toute leur carrière. Ils ont pu continuer à nuire, et nuisent encore aujourd'hui.

Le défi de notre temps

Même si certains dignitaires de haut rang doivent mal dormir ces jours en attendant que Ghislaine Maxwell soit à son tour éliminée, la pédophilie ne s'est jamais aussi bien portée dans certains cercles. Rappelons-nous encore de l'époque très récente où quiconque voulant s'en prendre à Polanski était un "extrémiste", coupable d'une "cabale", d'un "acharnement judiciaire", contre un individu qui a drogué, violé et sodomisé une fille de treize ans alors qu'il en avait quarante-trois...

Le revirement de l'opinion publique est très récent, suscité par de sordides exemples, comme l'affaire d'Outreau en France, l'enlèvement de Maddie ou les viols collectifs de Telford en Angleterre, ou l'affaire Epstein aux États-Unis.

Q et QAnon ont le mérite de transmettre des informations dérangeantes sur certaines pratiques d'une élite dégénérée, comme par exemple la chambre d'hôtel la plus chère du monde, et de les diffuser au sein du grand public.

C'est une contre-offensive à celle opérée par ces élites pour tenter de normaliser la pédophilie, comme elles n'ont jamais cessé de vouloir le faire depuis quarante ans. Qu'on se rappelle en Suisse qu'il a fallu voter tant la résistance institutionnelle était forte pour empêcher quelque chose d'aussi évident que d'empêcher des pédophiles condamnés de pouvoir continuer à travailler avec des enfants! Une initiative qui ne réunit qu'un maigre 63% des votes des citoyens en 2014, montrant l'efficacité de l'abrutissement du grand public.

J'en arrive même à me demander si toute la sympathie étrange et pour tout dire apparemment incompréhensible des décideurs de hauts rangs en faveur de l'islam et de l'immigration musulmane de masse, ne pourrait s'expliquer simplement par la tolérance, voire l'incitation à la pédophilie dans l'islam. Pourquoi s'embêter à convaincre des populations revêches à la pédophilie lorsqu'on peut simplement la substituer par une autre qui n'a pas ces interdits moraux?

Une façon comme une autre de déplacer la fameuse Fenêtre d'Overton...

Comme on peut s'en rendre compte, la pédophilie des élites, la lutte contre cette pédophilie, et les éventuelles poursuites judiciaire qui arriveront peut-être, ou jamais, est un sujet quasiment inépuisable.

Je pense que parmi les défis de ce XXIe siècle la bataille contre la pédophilie figurera en bonne place.

Et la partie est loin d'être gagnée.

La façon dont les médias officiels présentent Q et la communauté QAnon nous donne un bon aperçu du camp dont ils défendent les couleurs.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch

**************

Rudy Giuliani au sujet de l'ordinateur de Hunter Biden

(activez la traduction sur Youtube)

https://www.youtube.com/watch?v=Cc3wf8wsWaU&feature=emb_logo

*****

Facebook a dénombré 3 millions de partisans de QAnon Pro-Trump

La majorité de ces comptes ont été suspendus ou supprimés, d'autres vivent sous la menace de suspension.

 

 

Haut-Karabakh, L’analyse d’Eric Zemmour face à la RTS

Cenator: À propos du conflit en cours au Haut-Karabakh, la RTS a donné la parole au Premier ministre arménien, puis le lendemain à l'ambassadrice d'Azerbaïdjan en Suisse.

La Suisse pense pouvoir la jouer neutre, un petit coup par-ci, un petit coup par-là, on ne se fâche avec personne, et surtout pas avant de savoir comment il faut plaire à la bien-pensance.
Il ne faut surtout pas prendre parti, on va écouter les doléances des dirigeants du Reich, puis on va écouter également ce que les juifs disent.

Durant la guerre de Yougoslavie, la Suisse a pris position – d'une manière neutre, bien entendu – du côté des musulmans: il est à craindre qu'ici ce soit le même topo qui se dessine.

Notre lecteur Le Vérificateur vient de poster ce commentaire très pertinent suite à la nouvelle de la décapitation d'un professeur d'histoire en France:

Quoi d’étonnant avec ces gens ? Je me souviens de photos prises pendant la guerre de Yougoslavie qui montraient des Kosovars établis en Suisse, avec des têtes de Serbes à la main.
Et on voit la même chose aujourd’hui en Arménie (facile de trouver les photos) avec des Azerbaïdjanais tenant des têtes d’Arméniens dans leurs mains. Mais à quoi bon accuser un scorpion d’agir comme un scorpion ? Il agit simplement selon sa nature. Ce qu’il faut, c’est s’intéresser à ceux qui font venir les scorpions et ceux qui sont alliés des scorpions…

**********************************************

Zemmour donne un cours magistral de stratégie militaire sur ce conflit

(les 12 premières minutes)

https://www.youtube.com/watch?v=UH5E5QK326M&feature=emb_logo

****************************************************************

RTS: Ambassadrice d'Azerbaïdjan en Suisse, Hanum Ibrahimova a défendu vendredi matin sur les ondes de la RTS la position de son pays dans le conflit du Haut-Karabakh. S'appuyant sur les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, elle exige que l'Arménie reconnaisse l’intégrité territoriale de son pays.

Interviewée dans le cadre de l'émission Tout un Monde sur la Première, Hanum Ibrahimova a accusé l'Arménie de violer son territoire en occupant le Haut-Karabakh. Elle a affirmé que l'Azerbaïdjan s'est toujours montré ouvert aux discussions pour mettre fin à cette crise, et que l'Arménie est responsable des violations du cessez-le-feu.

L'ambassadrice a également réfuté l'engagement de mercenaires syriens qui, selon l'Arménie, auraient été envoyés sur le front par la Turquie. Elle explique que l'Azerbaïdjan a toujours été un allié solide de la Turquie, mais qu'il n'en attend qu'un soutien moral, et non militaire.

Hanum Ibrahimova a aussi mis en avant les résolutions de l'ONU, dont celle exigeant un "retrait immédiat, complet et sans condition de toutes les forces arméniennes du territoire occupé de la République d'Azerbaïdjan". Elle compte sur des pays comme la Suisse pour convaincre l'Arménie d'appliquer le droit international et de respecter les résolutions du Conseil de sécurité.

A noter que jeudi soir, l'émission Forum a donné la parole au Premier ministre arménien Nikol Pachinian (voir encadré).

lien vers l'interview: Conflit du Haut-Karabakh: l’interview de l’ambassadrice Hanum Ibrahimova / Tout un monde / 10 min. / 16.10.2020 à 08:12

Arménie et Azerbaïdjan s'accusent de propager des fausses informations sur le conflit au Haut-Karabakh / La Matinale / 1 min. / 16.10.2020 à 06:00

Interview de Hanum Ibrahimova, ambassadrice d'Azerbaïdjan en Suisse

La Russie a appelé les deux parties à respecter la trêve négociée sous son patronage samedi 10 octobre, mais qui est violée. Est-ce que l’Azerbaïdjan s’engage à respecter maintenant ce cessez-le-feu?

Nous parlons là d'un conflit vieux de 30 ans au sujet du Haut-Karabakh, qui est reconnu sur le plan international comme faisant partie du territoire de l'Azerbaïdjan. Comme vous le savez, l'Arménie occupe 20% des terres de l'Azerbaïdjan. Il est important de comprendre que, dans ce conflit, l'Arménie est un agresseur et un occupant.

L'Azerbaïdjan a réagi positivement à l'appel de la Russie. Il a participé à la réunion de Moscou de façon très constructive et s'est engagé au respect du cessez-le-feu, donnant les ordres correspondants à ses forces armées. L'Azerbaïdjan s'est dit prêt à commencer des négociations le plus tôt possible.

Mais l'Arménie a choisi une voie très différente. Son armée a ouvert le feu sur des équipes médicales azéries qui ramassaient les corps de soldats morts sur la ligne de front. Plusieurs personnes ont été grièvement blessées. Pire, juste après l'accord de cessez-le-feu à Moscou, l'Arménie a lancé un missile balistique sur la deuxième plus grande ville d'Azerbaïdjan, Ganja. Le missile a détruit un immeuble résidentiel de plusieurs étages. Plus de 10 civils ont été tués et beaucoup d'autres ont été blessés, y compris des femmes et des personnes âgées.

A ce jour, nous déplorons la mort de 43 civils, 214 hospitalisations, plus de 1500 maisons et 66 immeubles détruits ou gravement endommagés par des attaques arméniennes. [...]

Ce pays s'est mis en violation grave des accords.

La Russie affirme pourtant que les deux parties violent le cessez-le-feu et qu'une résolution militaire du conflit est inacceptable.

Je suis d'accord de dire qu'il y a toujours un moyen de mener des discussions constructives. Les dirigeants de l'Azerbaïdjan ont toujours été ouverts à la discussion. Ces trente dernières années, nous avons mené des pourparlers avec l'Arménie qui ont été salués par l'OSCE, le groupe de Minsk et la Russie.

Nous sommes en situation de contre-offensive sur notre propre territoire. Nous défendons notre pays et notre peuple.

Hanum Ibrahimova, ambassadrice d'Azerbaïdjan en Suisse. [DR]

Hanum Ibrahimova, ambassadrice d'Azerbaïdjan en Suisse

Mais les dirigeants arméniens, eux, ont sapé ce processus en déclarant que le Haut-Karabakh était arménien, ce qui est un sérieux revers pour les négociations. Les nouveaux dirigeants arméniens ont fait des déclarations provocatrices condamnées par plusieurs pays, dont la Russie. En juillet, ils ont attaqué le territoire de l'Azerbaïdjan loin du Haut-Karabakh, dans le district de Tovuz. En août, nous avons capturé une équipe de reconnaissance et de sabotage arménienne sur notre territoire. Enfin, le 27 septembre, ils ont bombardé des infrastructures civiles et militaires chez nous.

Alors dites-moi, s'il vous plaît, pourquoi l'Azerbaïdjan devrait renoncer à protéger sa population? Nous sommes en situation de contre-offensive sur notre propre territoire. Nous défendons notre pays et notre peuple.

Quel genre de soutien recevez-vous de la part de la Turquie? Est-il militaire?

Nous avons toujours été des alliés solides de la Turquie. C'est un pays frère avec lequel nous avons des liens culturels, ethniques et historiques forts. La Turquie a été le premier pays à reconnaître l'indépendance de l'Azerbaïdjan.

[...]

Interviewé jeudi par la RTS, le Premier ministre arménien a pourtant beaucoup insisté sur le rôle de la Turquie qui, selon lui, aurait envoyé des mercenaires syriens sur le front... On voit sur les réseaux sociaux des vidéos de personnes qui se présentent comme des mercenaires sur le territoire du Haut-Karabakh. Vous le reconnaissez?

Je réponds catégoriquement non! Ces informations sont totalement fausses! C'est de la propagande arménienne. Aucun fait ne peut les corroborer. [...]

Notre armée est très puissante. Nous sommes un pays de 10 millions d'habitants. [...]

Qu'attendez-vous des pays occidentaux, de la Suisse par exemple?

La Suisse respecte l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan. Elle ne reconnaît pas la république auto-proclamée du Haut-Karabakh, qui est un régime fantoche. C'est très important: aucun pays dans le monde n'accepte cela et tous les pays condamnent l'invasion menée par l'Arménie.

L'Arménie doit respecter les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et reconnaître l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan.

Comme il est important de se référer aux documents légaux, je rappelle que le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté quatre résolutions dont une qui demande "un retrait immédiat, complet et sans condition de toutes les forces arméniennes du territoire occupé de la République d'Azerbaïdjan". Il est indéniable que la présence de troupes arméniennes est un facteur majeur de déstabilisation.

Ce problème doit être réglé sur la base du droit international et du droit international humanitaire. Tous les documents historiques et légaux disent que le Haut-Karabakh fait partie de l'Azerbaïdjan. L'Arménie doit respecter les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et reconnaître l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan.

La Suisse a fourni une plateforme pacifique de négociation. [...]

Propos recueillis par Eric Guevara-Frey

article complet: https://www.rts.ch/info/monde/11680744-larmenie-est-un-agresseur-et-un-occupant-dans-le-hautkarabakh.html

Surréaliste! Jean Ziegler dépose plainte contre la RTS pour avoir critiqué Cuba

Plainte déposée contre la RTS

Diffusée ce printemps, une séquence de l’émission «Tout un monde» a-t-elle violé le code  de déontologie à propos des médecins cubains?  L’organe compétent a été saisi.

[...] RTS «Tout un monde» diffusait une séquence sur les médecins cubains envoyés en mission à l’étranger. Jugeant le traitement unilatéral et partial, mediCuba-Suisse, mediCuba-Europe et l’Association Suisse-Cuba ont saisi l’Autorité indépendante d’examen des plaintes en matière de radio-télévision (AEIP) après l’échec d’une médiation. Des personnalités comme Jean Ziegler, Dick Marty et l’avocat Jean-Bernard Waeber ont également porté plainte à titre personnel. [...]

[...] les journalistes Eric Guevara-Frey et Xavier Alonso exposent une face très sombre de ces brigades médicales. «Il y a la traite des blanches et la traite des blouses blanches», citent-ils.

En près de six minutes, quatre interlocuteurs cubains – présentés comme deux présidents d’ONG basés respectivement aux Etats-Unis et en Espagne et deux ex-médecins brigadistes – se succèdent. Les missions sont dépeintes comme la principale source de devises du pays et un instrument de propagande du «régime ­communiste». [...]

[...]

Pour les associations plaignantes, l’émission relève de la partialité. Erreurs, imprécisions, omissions et propos biaisés sont mis en évidence: «Si on écoute l’émission sans autre information, on croira aussi que Raul Castro est encore président de Cuba et que l’ONU a «demandé des explications au gouvernement cubain via une résolution», pointent les plaignants. [...]

«On conclura aussi, comme le journaliste, que ces derniers sont ‘esclaves d’un régime qu’ils alimentent en dollars au prix de leur liberté’», [...]

article complet offert gracieusement par Le Courrier.ch:

Les épisodes que nos médias ont cachés sur l’islamo-gauchiste Sophie Pétronin

Sophie Pétronin a déclaré: « Je vais prier, implorer les bénédictions et la miséricorde d’Allah, parce que je suis musulmane. Vous dites Sophie, mais c’est Mariam que vous avez devant vous ». Pour obtenir la libération de cette curieuse otage, qui a-t-on relâché au Mali ? Et quelle somme a-t-on payé? Retenue quatre ans, Sophie Pétronin ne veut voir dans ses ravisseurs que des groupes d’opposition au régime. Après ses premières déclarations, son retour laisse un goût amer.

[...]

200 djihadistes en échange de notre Tatie Danielle de la prise d’otages?

Enlevée par un groupe dénommé « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans », dans les faits un mouvement terroriste lié à Al Quaïda, Sophie Petronin, otage tout juste libérée, refuse de les qualifier de jihadistes, paraît être à deux doigts de leur tresser des louanges et n’a pas un mot de remerciements pour la France. Pourtant sa libération pourrait bien nous avoir coûté des millions en rançon, lesquels serviront à acheter armes et munitions et à causer les massacres qui font les pays, misérables, et les orphelins, nombreux. Mais surtout, pour assurer son retour, 200 jihadistes ont été libérés qui à leur tour massacreront, tueront, pilleront et violeront, mettant encore plus en danger la vie de nos soldats qui les combattent sur le terrain.

Certes ces questions se posent dès qu’un otage est libéré. On sait que les négociations avec les ravisseurs déboucheront sur une rançon qui leur servira à poursuivre des buts criminels et on ne peut rendre les otages coupables de ces faits. Sauf quand ceux-ci font tout pour se faire enlever et soutiennent plus les assassins en les transformant en combattant de la liberté, que ceux qui ont risqué leur vie pour les délivrer.

Sophie Petronin en redemanderait presque

La femme dont il est ici question a déjà été enlevée et s’est obstinée à retourner dans cet endroit, le plus dangereux du secteur, alors que la seule question qui se posait n’était pas si elle allait être enlevée, mais quand cela allait se produire. Cette personne, qui se met en scène en diva et en pasionaria de l’humanitaire, n’est en fait qu’une exaltée qui se moque des conséquences de ses actes. Elle se prend pour une grande âme, mais n’a en fait contribué qu’à accroitre le malheur du Mali. Entre l’argent qu’elle aura indirectement fourni aux assassins islamistes et ses œuvres humanitaires, le bilan risque d’être cruel. Il est probable qu’elle aura finalement plus aidé à semer la mort qu’à sauver des vies. Son irresponsabilité sème le malheur, mais elle ne le voit même pas et a l’air de vouloir continuer à mettre les autres en danger pour pouvoir se raconter en héroïne humanitaire. Pourtant certains cadres jihadistes, auteurs d’attentats à Bamako et à Byblos, comme le mauritanien Fawaz Ould Ahmed ont été relâchés pour le plus grand malheur de la population du Mali et de nos soldats.

[...]

article complet: https://www.causeur.fr/sophie-petronin-lotage-qui-affectionne-les-jihadistes-184937

Sophie Pétronin : « J'étais dans l'acceptation de ce qui m'arrivait » #Mali #Bamako

****

La libération de Sophie Pétronin rapportée aux Romands par la RTS:

Sébastien Chadaud, le fils de Sophie Pétronin, revient sur ses retrouvailles avec sa mère. 19h30 – vendredi, 9.10.2020

RTS au fils de Pétronin: Vous dites que vous avez de la culpabilité?

Le fils: Oui, la peur de ne pas faire assez pour ma mère. (!)
Elle m'a bluffé à l'aéroport, elle va bien mais est fatiguée par le voyage. Très bien dans sa tête.

RTS: Elle veut retourner à Gao?

Le fils: Elle a pleuré lorsqu'elle a quitté l’aéroport de Bamako. Elle n'arrêtera jamais mais je crois qu'elle a compris, elle va devoir éviter les zones à risque.

*****

RTS 19h30 – vendredi, 9.10.2020, 2e partie: Sophie Pétronin, dernière otage française dans le monde, est arrivée en France.

Le fils pleure, hurle à l'aéroport: Maman, Maman!
Sophie Pétronin annonce immédiatement,  face aux caméras, vouloir retourner au Mali, elle insiste sur le fait qu'elle a un engagement à tenir.
Le fils: Attends-toi à ce que je cadre ton engagement, tu n'iras pas où tu veux.

En direct de l'aéroport de Bamako, reportage RTS.

RTS: Un dénouement heureux en échange de la libération de dizaines de djihadistes: otages échangés contre plusieurs membres de l’État islamique. L'humanitaire enlevée va bien, elle est heureuse de revoir son fils, elle a aussi une pensée pour les collaborateurs de la petite ONG qu'elle a créée en faveur des orphelins.

Théo Jeannet, reportage RTS: La famille a encore de la peine à y croire. Le fils a fait des dizaines d'allers-retours au Mali pour la libérer. Il nous assure que tout le monde est content, qu'elle va revivre. Le champagne est gardé au frais.

*****

Après 4 ans de détention, l'otage franco-suisse Sophie Pétronin a été libérée au Mali

19h30 – mardi, 6.10.2020 - 19h30

*************************************************

Florian Philippot: La libération de cet otage est un scandale!

Ici, nous apprenons qu'il y a eu plus de 200 djihadistes libérés, dont des responsables, en plus d'une importante rançon versée aux terroristes. C'est une réelle catastrophe pour les Maliens et pour les soldats français sur place. Et le djihadisme a une extension mondiale, c'est donc aussi un danger chez nous.

Sophie Pétronin n'a pas eu un mot de remerciement à son arrivée et elle refuse de condamner ses ravisseurs, qu'elle ne veut d'ailleurs pas appeler ravisseurs mais rebaptise soldats.

***

Voir aussi Riposte Laïque :

Scandale Pétronin
[…] la France a libéré une musulmane de 75 ans, gauchiste humaniste dégénérée, en échange de 10 millions d’euros versés à des islamistes, et de la libération de 200 djihadistes, qui viendront combattre nos 5 000 soldats, qui, au Mali, au milieu de l’hostilité générale, ont déjà perdu 45 hommes. […]

*

Libération de Sophie-Mariam Pétronin : le contrat de la honte
L’islam, c’est le mensonge et la duplicité à ciel ouvert. Ce qui vient de se dérouler au Mali est une preuve de plus que l’islam reste un système basé sur l’escroquerie et le brigandage. […]

*

Mariam était heureuse au milieu des djihadistes, pourquoi l’avoir libérée ?

******

Les conséquences d’une libération de djihadistes : l’exemple d’un soldat israélien

Le cas de l'échange de prisonniers palestiniens contre la libération de Gilad Shalit devrait nous servir de leçon.

Gilad Shalit est un soldat israélien qui est resté prisonnier du groupe terroriste Hamas à Gaza pendant cinq ans.

*

Conséquences de l'échange selon Wikipédia

[...] En 2012, des données sont publiées indiquant que des dizaines de prisonniers libérés lors de l'échange de Palestiniens contre Gilad Shalit ont repris leurs activités paramilitaires contre des civils israéliens, dont certains en lien avec le Hamas.

Le rapport annuel du service de sécurité d'Israël précise que le Shin Bet a contrecarré 190 attaques terroristes en 2013, dont 40 étaient coordonnées par des terroristes libérés dans le cadre de l'échange de prisonniers palestiniens avec Gilad Shalit.

En 2015, les sources israéliennes indiquent que six Israéliens ont été tués dans des incidents impliquant des prisonniers libérés lors des accords Shalit et qui étaient revenus à leur activisme. En 2019, le nombre monte à dix Israéliens tués dans ce cadre [...] (ndlr: sans parler des blessés)

*

La libération de Gilad Shalit et celle de mille assassins prêts à tuer encore

Par Guy Millière, 17 octobre 2011

[...] Binyamin Netanyahu : « Relâcher des terroristes ne fait qu’encourager les terroristes en leur donnant le sentiment que même lorsqu’ils sont arrêtés leur punition sera brève. Pire, en conduisant des terroristes à penser qu’il sera répondu à leurs demandes, relâcher des terroristes encourage précisément le chantage terroriste que nous sommes censés combattre. » [...]

***

Cenator: Après la libération de Gilad Shalit, la société israélienne a décidé:

PLUS JAMAIS ÇA!

Cette vieille bénévole détraquée n'avait pas été torturée; après sa libération, elle avait même dit avoir apprécié ses geôliers, elle les excuse, les journalistes de la bienpensance à l'instar de nos autorités sont incapables de tirer les conclusions qui s'imposent.

Nous n'entendons pas dans les médias subventionnés la voix des familles françaises qui ont perdu un soldat au Mali, ni l'avis des 5000 soldats français qui combattent les djihadistes sur place, ni les indigènes qui subissent les terroristes, ni l'avis des contribuables en pleine crise économique qui apprennent qu'une rançon de dix millions d'euros a été versée pour cette créature folle et nuisible.

Ultime question à laquelle nous n'aurons jamais de réponse: quelle est la participation financière de la Suisse dans cette affaire?

Transgenres enfants. Il y a un manque de spécialistes au CHUV pour la prise en charge des enfants transgenres de moins de 10 ans

lien vers la vidéo: Le CHUV veut améliorer la prise en charge des personnes transgenres.

Reportage RTS au symposium du CHUV sur les enfants et adolescents transgenres.

Interview de la belle Léa, 47 ans, qui a souffert de l’incongruence de genre. Léa regrette les attributs masculins qui se sont développés à l’âge de la puberté à cause de sa prise en charge trop tardive.
Est-ce que le pénis et les testicules de Léa auraient poussé à l’âge de la puberté ? Mystère. Léa a l’air d’une femme parfaite. Jamais dans ce genre de reportage la RTS ne montre des souffrances, des regrets ou des ratages liés au changement de sexe.

Le reportage nous apprend que le monde médical suisse présente de fortes lacunes dans la prise en charge des personnes trans.

Pour  remédier au retard de la Suisse dans ce domaine, le CHUV a envoyé le pédiatre Raphaël Wahlen se former au Canada pendant 2 ans à la science du « transgenrisme ». Il organisait récemment un symposium sur l’approche « trans-affirmative », qui accompagne et soutient les jeunes dans l'exploration de leur identité de genre.

Médecin responsable de « Santé enfant ado » au CHUV, le Dr. Raphaël Wahlen explique l’évolution aux téléspectateurs :
Ce n’est plus le corps médical qui décide du « traitement », mais c’est une décision partagée entre professionnel, famille et patient.

RTS : Il est urgent de former des spécialistes, car 60% des trans réalisent l’incongruence de leur genre avant 10 ans.

Raphaël Wahlen : La prise en charge précoce donne de meilleurs résultats de santé mentale et physique que pour les patients qui ont eu accès plus tard aux traitements.

Interview de Naomie, jeune femme de 26 ans qui a encore son appareil génitale masculin ; elle attend une vaginoplastie et déplore qu'il manque de spécialistes et de chirurgiens pour l’opérer. Il y a trois ans, Naomie a pu découvrir son « vrai » genre grâce à des stars trans de YouTube, avec qui elle a pu s’identifier. A présent, Naomie a des seins remarquables, un visage poupon, de faux cils, de faux ongles : comme la majorité des hommes transgenres, elle a l’air au premier regard plus femme qu’une femme.

RTS : Un peu plus d’un pourcent de la population serait transgenre, avec un taux plus élevé chez les jeunes. Selon la RTS, c'est le signe que le tabou s’étiole.

Jamais aucune remise en question de cette influence idéologique massive sur la jeunesse. Bien au contraire, c’est la promotion LGBT à flux continu.

Probablement, les générations futures verront cette monstruosité des changements de sexe de la même manière que nous voyons aujourd’hui les neurochirurgiens qui faisaient des lobotomies dans les années 50-60 – sauf que les changements de sexe ont des répercussions sur la civilisation et se passent à plus large échelle.

Résumé et commentaires : Cenator

*****

 

Médias et Politique. RTS, débat sur la libre circulation : il est venu, le temps des manipulateurs…

Saluons d’emblée Kevin Grangier, qui se bat de toutes ses forces contre nos ennemis – car ici, on ne peut plus parler d’adversaires.

*****

Forum 15.09.2020 – Présenté par Mehmet Gultas et Thibaut Schaller

Débat entre Cristina Gaggini d’Economiesuisse,

Pierre-Yves Maillard de l’Union syndicale suisse,

Marco Chiesa de l’UDC,

Kevin Grangier de l’Action pour une Suisse indépendante et neutre.

Ndlr : Notons l’ordre des intervenants évoqué par la RTS ci-dessus, les initiants en dernier...

*****

Première partie : La perspective d’une Suisse à 10 millions d’habitants

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/debat-sur-la-perspective-dune-suisse-a-10-millions-dhabitants?id=11587041

En clair, le problème de la surpopulation.

Résumé des enjeux selon Marie Giovanola, correspondante de la RTS à Berne. C'est la phase du prélavage, avant le lavage principal. 

MG : Nous serons bientôt 10 millions.
La responsable, selon l’UDC, est la libre circulation en vigueur depuis 2002. Ce spectre avait déjà été agité par l’UDC en 2014. Pourtant, le solde migratoire avec l’UE a diminué de plus de moitié.

Et les priorités du peuple suisse sont différentes, ce sont maintenant les primes maladie et le climat.

En plus, les 10 millions, c’est dans 20 ans.

Les partisans de la libre circulation disent que celle-ci contribue à la prospérité.
Nous avons ainsi la main-d’œuvre dont nous avons besoin. La population vieillit.

L’initiative menacerait les relations avec nos voisins.

Toute la voie bilatérale serait en danger en cas de OUI.

***

Mehmet Gultas donne le ton du débat avec sa première question à l’UDC :

– En quoi c’est un problème une Suisse à 10 millions d’habitants ? Vous nous resservez les arguments des années 70 : La barque est pleine ?

Le débat n’est pas encore commencé que déjà nous sommes en plein schéma pavlovien : UDC => Schwarzenbach => xénophobie =>haine envers les braves saisoniers qui construisent notre pays => UDC fascistes => les rebuts d’un autre temps=> vous devez votez Non.

Marco Chiesa : On nous a menti en 2002, pour la votation sur la libre circulation. Il arrive dix fois plus de monde par année…

Il sera ensuite interrompu par un « C’est exact, mais… »

Les arguments de Marco Chiesa sont bons mais cela ne suffit pas face à un char d’assaut soviétique comme PYM, qui est avantagé par la RTS en temps de parole, servi avec des questions orientées tout au long de l’émission, et qui n’est jamais interrompu ni « corrigé ». 
PYM maîtrise l’art de la persuasion sur le bout des doigts, il est venu pour défendre son bifteck avec la représentante du patronat, les deux sont d’une perfidie sans limite, se permettant de dire absolument tout.

Cristina Gaggini a de toute évidence été conseillée avant le débat par le PS, car elle reprend les arguments habituels du PS. Probablement, PYM et Cristina Gaggini se sont préparés ensemble, ils ne sont pas seulement assis côte à côte. On peut reconnaître le style de Maillard dans la bouche de Gaggini durant le débat.

Quant à l’UDC, elle aurait dû envoyer dans l’arène deux gladiateurs entraînés. Par la force des choses, seul Kevin Grangier dispose des munitions nécessaires pour la bataille. Avec sa maîtrise parfaite du français, son esprit vif et percutant, il arrive tant qu'il peut à s’imposer face aux hyènes. 

Lorsque l’UDC part dans un combat sur le terrain de l’ennemi, où pièges, croche-pieds, humiliations et coups bas sont attendus, il faudrait poser des conditions avant le débat, ou si ce n’est pas possible, simplement ne pas y aller et faire des communiqués de presse ensuite pour diffuser sur les réseaux sociaux les raisons de ce refus.

 

PYM : Il n’y aura pas de problème de surpopulation s’il y a un aménagement de territoire qui accompagne l’augmentation de la population.

Maillard réussit donc à présenter comme une solution ce qui est en réalité une partie du problème : un bétonnage accru du territoire.

Maillard parle dès le début sur un ton plus fort, plus affirmé que les autres intervenants. Maillard n’a pas de doutes, il n’a que des certitudes, des solutions. 
Et lorsque Kevin Grangier va l’affronter avec des arguments implacables, il va mimer l’énervement. L’effet bulldozer est garanti.

Le plan Maillard est rodé, il le ressert partout, il n’a guère changé durant ses 25 ans de carrière.
Le principal angle d’attaque, ce sont les accusations perverses contre l’UDC, quel que soit le sujet, c’est la marque de fabrique Maillard.
Ici, par exemple, s’il y a un problème de surpopulation, c’est la faute de l’UDC, qui serait contre l’aménagement du territoire…
Puis PYM rajoute un exemple mensonger/ autoglorificateur/ abracadabrant (selon les cas), sur un ton bulldozer, pour « prouver » ses dires.
– Deuxième angle d’attaque : les exemples invérifiables :
PYM : « Un élu UDC dans sa commune privilégie l’installation de villas très chères plutôt que de logements locatifs, c’est une façon d’utiliser le sol qui n’est pas très rationnelle. »

Jamais les journalistes de la RTS ne vont stopper les adversaires de l’UDC s’ils répondent à côté. Ces apparatchiks n’ont qu’un objectif : que les invités UDC soient mis K.O. lors du débat.

Est-ce que vous pensez que c’est trop gros pour que le peuple marche ?
Regardez alors les résultats des votations des 10 dernières années ! Regardez les foules, hypnotisées par des inepties, que la gauche arrive à mobiliser dans la rue et les urnes !
Oui, à force de diaboliser sans cesse l’UDC, on arrive à ce que les gens l’assimilent à un sorte de repoussoir. Qui n’a pas encore entendu dans son entourage la phrase : « Je ne vais quand même pas voter UDC ! »

 

PYM : « La question centrale est la suivante » et il répète le mantra déjà mille fois dégurgité sur les plateaux de la RTS : Dans 20 ans, il y aura 800’000 retraités en plus, au total 4,5 millions de personnes qui ne travailleront plus ou pas encore… Il faut financer cette population. Est-ce que l’UDC veut la destruction d’un million de places de travail ? Est-ce qu’elle veut la retraite à 70 ans ?

Kevin Grangier démontre que ce raisonnement est une imposture, car il demanderait une augmentation de la population sans fin, il faut toujours plus d’actifs pour financer les non-actifs en nombre croissant. (Les actifs « importés » auront aussi des enfants, ils vieillissent aussi et deviendront des retraités à leur tour.)

PYM balaye l’argument de Kevin Grangier : « Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel », ça va bien s’arrêter un jour.
Remarquons l’usage chez Maillard de la sagesse populaire. Même si c’est une réponse crétine, il s’en sert habilement comme instrument de manipulation.

Kevin Grangier veut continuer mais sera interrompu. Mehmet Gultas le rappelle à l’ordre :
« La question du débat, c’est notre retraite. »
Kevin Grangier rappelle que le sujet du débat n’est pas la retraite mais la libre circulation.

Vif échange. Kevin Grangier se bat tant qu’il peut. Mais pour Mehmet Gultas, si PYM a décidé que le sujet, c’est la retraite, ce sera la retraite !

Intermède totalement biaisé avec l’exposé de Marie Giovanola, pour relativiser les effets démographique de la libre circulation. Seuls 2/3 viennent de l’UE, 1/3 des États tiers.

Cristina Gaggini parle de la qualité de vie et vient avec un exemple tordu à son image : En 1929, nous étions 2 millions et la qualité de vie était sensiblement inférieure.

Mais Madame Gaggini, au Néolithique on vivait aussi moins bien qu’à l’Âge du bronze ! Partout dans le monde, la richesse a augmenté ces 20 dernières années. La révolution numérique a amené des richesses jamais connues auparavant. La grande pauvreté est en disparition, et le niveau de vie a augmenté en Chine, en Russie, en Inde, en Mongolie... cela n’a rien à voir avec la libre circulation.

Cristina Gaggini : Les milieux économiques sont inquiets de la pénurie de main-d’œuvre. Et Gaggini dépeint une situation catastrophique qui aurait régné durant la période des contingents qui a précédé la libre circulation.

Finalement, Gaggini sort de ses gonds d’une manière très théâtrale et attaque l’UDC. On voit ici clairement la patte « Maillard ».

Cristina Gaggini : Le pire, pour un parti de droite, c’est que ce soit l’État qui définisse combien de travailleurs peuvent venir… En plus, il y a eu une baisse de 50% du taux d’immigration depuis 2014.

Cette femme sait parfaitement que 20 millions de chômeurs de l’UE ne demandent qu’à venir en Suisse, que nous traversons une crise sans précédent, mais elle est sans scrupules, malhonnête et ne pense qu’à défendre son lobby Economiesuisse.
Elle a un profond mépris pour le peuple suisse.

*****

2e partie - L’impact de la libre circulation sur l’économie suisse

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/debat-autour-de-limpact-de-la-libre-circulation-sur-leconomie-suisse?id=11587042

Programme de prélavage par Guillaume Meier, RTS :
La libre circulation a entraîné une poussée démographique et la Suisse en a fait son miel (sic !). Plus de gens = plus de ventes. La Suisse a connu une croissance économique depuis 2002, ce qui prouve le lien entre libre circulation et croissance. Est-ce que, par habitant, cela augmente le bien-être ? La majorité des économistes affirment que oui. En plus, il n’y a pas d’impact négatif sur les salaires, qui augmentent de 0,8% par année. Même si la concurrence existe, même au Tessin, la situation sur le plan du chômage est bien meilleure.

Kevin Grangier demande si ses adversaires n’exagèrent pas lorsqu’ils affirment que la fin de la libre circulation tuerait l’économie.

Cristina Gaggini : Nous ne disons absolument pas que cela tuerait l’économie suisse, mais que ça serait un coup fatal (sic !).
Et Cristina Gaggini ajoute que l’Université du Tessin – qui n’est pas à la botte d’Economiesuisse – a dit qu’il n’y a pas de lien direct entre la libre circulation et l’éviction des Tessinois.
(Hélas, chaque université en Suisse latine est gangrénée par des gauchistes mondialistes.)

 

Mehmet Gultas : Le SECO dit que le bilan de la libre circulation est positif, les bénéfices dépassent largement les coûts. Ne serait-il pas insensé d’abandonner cette source de prospérité ?

Nous nous demandons comment Gultas peut s’autoriser à poser des questions à ce point orientées.


Marco Chiesa commence à prouver,
 chiffres à l’appui, ce qu’est le dumping salarial, mais PYM va l’interrompre rapidement, ensemble avec Cristina Gaggini, et Mehmet Gultas se met avec eux à lui couper la parole.

PYM s’impose aussi lorsqu’il est attaqué sur sa position : le fait qu’un syndicaliste, défenseur des travailleurs, lutte main dans la main avec Economiesuisse, et contre l’UDC. PYM fait semblant de comprendre que le problème serait d’être assis à côté de Gaggini : « Je suis assis à côté de qui je veux, je viens ici avec mes convictions, je dis ce que j’ai à dire, sans m’occuper ce que disent les autres. »

Mehmet Gultas se hâte à son secours et l’encourage : Allez-y PYM ! Comme si PYM attendait son autorisation pour intervenir lorsque bon lui semble.

PYM : Maintenant, la chose principale… on entend M. Chiesa ici nous faire un descriptif apocalyptique de la situation sociale.
Et en habile contorsionniste, PYM va saisir l’occasion pour égrener de nouveau la litanie de ses mérites sur les mesures d’accompagnement, suivie d’attaques contre l’UDC, la bataille de sa vie. Le ton de Maillard monte, il donne l’impression d’être au paroxysme de son énervement.

PYM : C’est cela qui se cache derrière l’enjeu de leur volonté d’abolir la libre circulation. Il y a un mot d’ordre, c’est d’abolir les mesures d’accompagnement. Ç’a été dit par la famille Blocher. Vous croyez que dans le secteur agricole les électeurs de l’UDC n’ont pas engagé des Kosovars au noir pendant des années ? Ils engagent… (PYM hurle) et même des élus UDC… des travailleurs polonais. Ces messieurs engagent des immigrés, des étrangers, ils en ont besoin. Mais ce qu’ils n’aiment pas, c’est qu’on contrôle et régule les salaires. Et le but de cette initiative… Ils n’ont même pas été fichus de mettre dans cette initiative qu’ils établiront un contrôle des fiches de paie.

Ndlr : Nous avons une hyperréglementation qui définit déjà les contrôles et PYM le sait parfaitement, mais il fait son cinéma.

Jamais à notre connaissance un participant à un débat n’a réussi à faire chuter PYM de ses grand chevaux en dépit de ses arguments débiles et mensongers, recrachés à répétition.
Maillard est l’illustration même de ce qui détruit la Suisse. Ici, il combat l’UDC à l’unisson avec l’Economiesuisse, une sorte d’illustration de ce qu’est notre Deep State suisse.

Et PYM agite le spectre des années 60 et du triste sort des saisonniers dans un marché dérégulé de capitalisme sauvage que l’UDC veut restaurer avec ces votations.
Et PYM, sur un ton très irrité, continue à égrener ses victoires : plus de travailleurs sont couverts par les conventions collectives – enchaînant, comme c’était prévisible, avec une tirade contre l’UDC :

« Ces messieurs obéissent à la famille Blocher. Et la famille Blocher se lamente que deux millions de travailleurs sont protégés par les conventions collectives. »

Marco Chiesa essaie de placer deux mots, et la contre-attaque sera une parfaite démonstration ce qu’est la faîtière Economiesuisse.

Cristina Gaggini : Pourquoi affubler les étrangers de tous les maux de ce pays ? Mais vous avez voté contre les fonds ferroviaires qui ont permis d’augmenter la cadence des trains à un quart d’heure ou une demi-heure.
Vous avez voté contre l’aménagement de territoire pour éviter le bétonnage de notre pays. Quant aux difficultés des seniors âgés qui sont au chômage, vous étiez le seul parti qui a dit : Non, il ne faut pas aider les seniors âgés.

Dans les débats avec l’UDC, la vérité est absolument sans importance, les accusations mensongères et biaisées pleuvent sur les représentants de ce parti, sans qu’ils aient la possibilité de répondre.
Les armes utilisées par le camp des gauchistes, c’est « open bar » et les coups au-dessous de la ceinture sont bienvenus, Gultas et son équipe en redemandent.

Kevin Grangier essaie de remettre l’église au milieu du village car il est impossible d’entrer dans le détail des fourberies que Cristina Gaggini avance.
Kevin Grangier demande : Quand est-ce qu’on va commencer à parler des Suisses et des Suissesses qui sont les grands oubliés de ce débat ?

Jamais, notre cher Kevin ! Jamais ! Lisez nos résumés d’émissions RTS et vous y verrez la réponse !
Hormis l’UDC, tout le monde se fiche du peuple suisse. Moins le peuple existe, mieux ces gens se portent ! Dans une telle arène, l’UDC, qui pense juste et reste intègre et respectueux, sera toujours perdant. C’est pour cela que l’UDC devrait refuser d’aller au casse-pipe, car avec la RTS tous les débats sont systématiquement biaisés.

Mehmet Gultas à Kevin Grangier : Un mot de la fin ? Comment va-t-on gérer l’immigration si l’initiative passe ? Par qui ? Quel modèle ?

Kevin Grangier veut revenir sur les paroles de Cristina Gaggini, qui a qualifié de « l’échec de 2014 » les résultats de la votation concernant l’initiative sur la libre circulation, mais Mehmet Gultas lui coupe la parole, malgré SIX TENTATIVES de Kevin Grangier.

Kevin Grangier est empêché de parler mais finalement il s’impose :

Comment se fait-il qu’une décision populaire du Souverain soit qualifiée d’« échec de 2014 » ?

Le trio PYM, Cristina Gaggini, Mehmet Gultas se dépêchent ensemble de couper la parole à Kevin Grangier, qui avait reçu l’autorisation de conclure peu avant ! Mehmet Gultas crie : Non, je ne vous laisse pas mener le débat ! Il est hors de lui que Kevin Grangier ait pu malgré tout placer sa phrase.

Marco Chiesa reprend la parole, parle des fake news des adversaires de l’initiative, mais sera également coupé et c’est PYM qui conclut.

*****

3e partie - Débat sur la suite des discussions européennes en cas de non à l’initiative de limitation

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/debat-sur-la-suite-des-discussions-europeennes-en-cas-de-non-a-linitiative-de-limitation?id=11587043

Lapsus extrêmement parlant de la RTS, « en cas de NON » : ils ne peuvent juste pas concevoir un OUI !

Alain Franco en direct de Bruxelles. La clause guillotine va tomber si l’accord est dénoncé. Il n’y a pas de place pour la négociation.
Il nous rappelle : Souvenons-nous qu’Erasmus avait été suspendu, sans avertissement, au lendemain de la votation de 2014, avant même l’entrée en vigueur de l’initiative.

Oui, nous nous souvenons : Erasmus, dans ses programmes conformes aux critères de qualité de l’UE, a des cours d’alphabétisation émotionnelle, d’Espéranto, et autres débilités.

Alain Franco : A cause du Brexit, en cas de ‘Oui’ à cette initiative, l’UE promet une sacrée crise !

Mehmet Gultas à Marco Chiesa :

Est-ce que vous ne vendez pas un rêve aux Suisses ?

Est-ce que c’est vraiment le moment ?

*****

Résumé - Les axes principaux du débat sur l’initiative de limitation de l’UDC

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/les-axes-principaux-du-debat-sur-linitiative-de-limitation-de-ludc?id=11587045

Par Marie Giovanola.

*****

Résumé, commentaires : Cenator

« Wir schaffen das » : cinq ans après, Angela Merkel ne regrette rien… et la RTS l’approuve

Merkel révèle qu'elle ne regrette pas l'afflux de migrants en 2015, et affirme qu'elle en laisserait à nouveau entrer un million en Allemagne

28 août 2020

La chancelière allemande Angela Merkel a renchéri sur sa politique controversée des frontières ouvertes, affirmant qu'elle prendrait « essentiellement les mêmes décisions » si elle se trouvait dans des circonstances semblables à la crise des migrants de 2015.

Merkel a été interrogée sur cette politique lors de sa conférence de presse annuelle d'été à Berlin, vendredi. « Lorsque des personnes se trouvent à la frontière germano-autrichienne ou à la frontière austro-hongroise, elles doivent être traitées comme des êtres humains », a-t-elle déclaré aux journalistes, ajoutant: « Le sujet de la migration ... n'est pas terminé. Ce sera un thème constant pour le XXIe siècle. »

Il y a eu environ un million de premières demandes d'asile en Allemagne entre 2015 et 2016 - un des moments critiques du mandat de 15 ans de Mme Merkel en tant que chancelière

Malgré une première vague de soutien populaire, la réalité a rapidement donné lieu au scepticisme à l’égard de la politique d'immigration de Merkel, puis à la controverse et à un retour de flamme, après une série d'incidents très médiatisés impliquant des migrants, dont de nombreuses agressions sexuelles lors du Nouvel An 2015-2016.

Quelque 1250 femmes dans au moins 12 villes ont été victimes d'agressions sexuelles cette nuit-là. Au moins 24 des victimes ont été violées – dans la plupart des cas, par des hommes non européens. L'attentat du marché de Noël de Berlin, en décembre 2016, a marqué un nouveau degré dans l’horreur et alimenté une nouvelle vague de protestations publiques dans le pays et à l'étranger.

La manière dont les autorités ont géré ces deux situations a suscité un scepticisme généralisé à l'égard de la politique d'immigration et a contribué, au succès du parti anti-immigration AfD, qui a pris pied au Parlement allemand pour la première fois en 2017.

Mme Merkel a également conclu un accord avec la Turquie, promettant un voyage sans visa en Europe pour les citoyens turcs en échange de l'arrêt de la vague d'immigration à travers ses frontières. Cela a donné au président turc Recep Tayyip Erdogan un nouveau levier dans les négociations avec Bruxelles dans les années suivantes, notamment en 2020, lorsqu'il a menacé d'ouvrir les vannes pour les réfugiés si l'OTAN ne soutenait pas les opérations turques en Syrie.

En 2019, 1 345 943 étrangers ont immigré en Allemagne, contre environ 2 016 241 en 2015. Parmi eux, 165 938 ont demandé le statut de réfugié, et 41 094 venaient de Syrie. Au moins 54 034 demandes ont été rejetées, tandis que 45 053 personnes ont été acceptées, selon les chiffres de l'Office fédéral des statistiques du pays.

Source : Merkel reveals she has no regrets over 2015 migrant influx, claims she would let 1 million into Germany again – RT
Traduction libre et liens : Cenator

************

RTS/Forum, 30 août 2020

Il y a cinq ans, l'Allemagne ouvrait ses frontières aux migrants: interview de Gilbert Casasus

Interview de Gilbert Casasus, professeur en études européennes à l'Université de Fribourg.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/il-y-a-cinq-ans-lallemagne-ouvrait-ses-frontieres-aux-migrants-interview-de-gilbert-casasus?id=11548609

*

C’est un succès qu’on le veuille ou non, que l’extrême droite le veuille ou non.

Il y a un volet humanitaire dans la politique d’Angela Merkel, mais elle répondait aussi à un besoin économique à cause des problèmes démographiques.

Même s’il y a des brebis galeuses, la majorité est bien intégrée et ont donné raison à Merkel.

Est-ce que la migration a polarisé la société en Allemagne ?

Évidemment, mais c’est plutôt à l’Est, où on n’avait pas l’habitude des personnes de couleur, et pas dans les centres économiques riches, comme Munich, Francfort, Hambourg, que l’on remet en question la politiquement migratoire.

Résumé : Cenator

*****

Gilbert Casasus est une valeur sûre pour la RTS, il est un premier choix. Notre service public  compte sur cet apparatchik pour obtenir les réponses 100% attendues.

Ci-dessous, nos analyses d'autres performances du spécimen :

RTS. Journal du matin. L’invité:Gilbert Casasus, un professeur de gauche et abonné de la RTS présenté comme spécialiste de l’Allemagne explique « la montée du terrorisme d’extrême droite »!

Gilbert Casasus, professeur à l’UNIFR, souhaite un cordon sanitaire autour de l’AfD et absout l’extrême gauche

UE. G. Casasus, prof. aveuglé et militant pro-UE obsessionnel : « Une présidence autrichienne de mauvais augures »

Hanau : le TJ de la RTS ne parle que de terrorisme d’extrême droite, et ne dit rien de la pathologie mentale du tireur

« Dans le sport mondial, les arbitres ne sont autres que les juges étrangers »

Les Verts et le PS refusent le vote démocratique sur l’immigration

Immigration: la peur panique de l’effet minaret

*******

Quant au désastre qui a suivi le "Wir schaffen das" et l'invasion de 2015, nous disposons de centaines d'analyses fiables et de bilans non trafiqués. (La recherche criminalité Allemagne génère 210 résultats).
Ce désastre pourrait être  plus grave que la première et la seconde guerres mondiales réunies, car avec l'invasion migratoire, c'est toute la civilisation européenne millénaire qui risque simplement de disparaître. Merkel a pensé résoudre le problème démographique de son pays en remplaçant les Allemands par des populations inintégrables, incompatibles avec la civilisation allemande, sachant que leur taux de fécondité est au moins trois fois plus élevé que celui des femmes allemandes. Ainsi, elle a opté non seulement pour l'aggravation de la faible fécondité des Allemandes de souche – car elles ont un plus grand fardeau à porter du fait de la facture sociale liée à l'immigration – mais encore par l'accélération du processus de remplacement de population déjà en cours.

Rappels :

Giulio Meotti, 8 septembre 2019  – Traduction du texte original: European Dreams vs. Mass Migration Malheureusement, le parti pris par l’Europe a été de nier la réalité, comme si dresser le constat s’avérait trop insupportable. [...]

Suisse naturalisé, Conseiller communal UDC, [...]

Médias. RTS-Forum, initiative de limitation : Yohan Ziehli dézingue Astrid Epiney

RTS/Forum, 30.08.2020

L'initiative de limitation met-elle en péril la recherche en Suisse?

Débat entre Astrid Epiney, rectrice de l'Université de Fribourg, et Yohan Ziehli, vice-président de l'UDC Vaud.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/linitiative-de-limitation-met-elle-en-peril-la-recherche-en-suisse-debat-entre-astrid-epiney-et-yohan-ziehli?id=11548611

 

Wikipedia: Astrid Epiney, née Astrid Wander à Mayence le 9 juillet 1965, professeure en droit international, droit européen et droit public suisse, est la première personnalité féminine à accéder au poste de Rectrice de l'Université de Fribourg. Double nationale suisse et allemande.

Kenosha (USA) : un jeune Blanc est agressé par des Black Lives Matter. Il tire pour se défendre. (Vidéo)

Article à sens unique du 20min.ch :

Kyle Rittenhouse, jeune milicien de 17 ans, est devenu le symbole des tensions raciales aux États-Unis. Il a abattu froidement deux manifestants de Kenosha et laissé un 3e entre la vie et la mort.

[...]

Pro-Donald Trump, le jeune milicien s'est déplacé lui même de son Illinois natal pour affronter les manifestants remontés contre la nouvelle bavure policière qui a laissé Jacob Blake

[...]

20min.ch

La RTS choisit de ne pas mentionner que le jeune a été poursuivi puis attaqué (durant la scène diffusée, la journaliste ne précise pas que c'est le jeune Blanc qui est attaqué alors qu'il se trouve au sol).

Bien entendu, la RTS en profite pour parler de "suprématisme blanc", en aucun cas elle ne pointe du doigt la violence des extrémistes de gauche à l'origine de cette fusillade. Faut-il considérer que selon la RTS, il est désormais tout à fait normal de se faire tabasser par des BLM et autres Antifas? Et que toute réaction serait considérée comme un regain de racisme, de suprématisme?

Nos remerciements à Victoria Valentini

 


La vidéo de ce qui s'est réellement passé à présent :

L'adolescent est à terre après avoir été poursuivi par les extrémistes. Ceux-ci tentent de le tabasser alors qu'il est encore au sol. L'agression est à sens unique. 

 

 

 

Rappels :

Kenosha (Wisconsin) : BLM et Antifa incendient le commerce d’un Blanc de 70 ans, puis le tabassent violemment. Que dit la RTS de ces événements?

Etats-Unis : Meurtre de Cannon « Si un homme blanc avait tué un enfant noir de 5 ans, le monde serait en train de brûler et l’Amérique s’effondrerait »

Portland (USA) : des Black Lives Matter blessent grièvement un homme blanc (Vidéos)

Etats-Unis : des militants antiracistes demandent aux Blancs d’abandonner leurs maisons

Portland (USA) : des Antifas brûlent des bibles et des drapeaux américains (Vidéos)

 

Kenosha (Wisconsin) : BLM et Antifa incendient le commerce d’un Blanc de 70 ans, puis le tabassent violemment. Que dit la RTS de ces événements?

Résultat: mâchoire cassée, plaies à recoudre, etc...

*****

Depuis le décès de George Floyd, la RTS ne parle JAMAIS des victimes blanches et accuse systématiquement Trump d’attiser la haine raciale.
Les victimes des émeutes raciales sont systématiquement les Noirs et les responsables du racisme sont exclusivement les Blancs.
Les pillages, les destructions, les exactions envers la police et la population civile par les Antifa et BLM sont tues, et la RTS prend la défense de ces gangs criminels.

Voici la présentation des émeutes de Kenosha par un professeur de sociologie, invité du Forum de la RTS le 26.08 2020 :

Nouvelle nuit d'émeutes aux Etats-Unis: interview du politologue Romain Huret

Interview de Romain Huret, historien spécialiste des Etats-Unis, directeur de recherche à l’Ecole de Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris

lien vers l’audio 15:10-17:40 : https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/nouvelle-nuit-demeutes-aux-etats-unis-interview-du-politologue-romain-huret?id=11541009

Raphaël Grand en direct de Kenosha (la séquence n’est pas disponible séparément) :

« Trump attise la violence et l’utilise à des fins politiques. »

« Trump  n'a pas d’intérêt immédiat à faire baisser les tensions. »

Pendant que la RTS diffuse le réquisitoire passionné de Michelle Obama contre Trump, des petits Blancs sont massacrés par sa secte «antiraciste»

Michelle Obama lance un réquisitoire passionné contre Donald Trump

https://www.rts.ch/info/monde/11539301-michelle-obama-lance-un-requisitoire-passionne-contre-donald-trump.htmll

***

Cenator : Alors que M. et Mme Obama n’ont jamais cessé de faire l’apologie des Black Lives Matter, des Blancs sont massacrés partout où ce mouvement règne par la terreur. La RTS s’empresse de rapporter le discours de Michelle Obama, alors même qu’à Portland un jeune homme vient de se faire massacrer par un BLM uniquement parce qu’il était Blanc (voir ici et ici).
La RTS ne parle jamais de ces atrocités en cours, ni de l’anarchie et des destructions que les BLM sèment partout.

La RTS, dans son sentiment de toute-puissance, invite le monde entier à voter Démocrate, ce qui est bien compréhensible, puisqu’elle ne se donne plus pour mission de diffuser des informations impartiales mais, étant la première force politique en Suisse, se voit déjà diriger la marche du monde.

Une capture d'écran du discours de Michelle Obama en ouverture de la convention démocrate, le 17 août 2020. [AP/Keystone]

voir aussi: Le vol plané de la Convention nationale Démocrate (Michelle Obama Inside)

Voici comment la RTS s’empresse de restaurer le mythe de la voie bilatérale, qui serait la source de notre prospérité

Cenator : Le 13 août, nous avons appris qu’une étude démontait le «mythe» faisant de la voie bilatérale la source de la prospérité helvétique

[...] une étude de l’institut de recherche londonien Europe Economics, mandaté par la Fondation pour une politique bourgeoise. Celle-ci démonte «le mythe» entretenu par le Conseil fédéral, qui prétend que la voie bilatérale est à la source de la prospérité helvétique. L’association faîtière Economiesuisse rejette totalement ses conclusions. [...]
Voir aussi:Immigration: «la libre circulation a appauvri la Suisse» selon une étude

Economiesuisse, une organisation qui ne représente qu’elle même, est souvent confondue avec l’USAM, Union suisse des arts et métiers. Avec son appellation trompeuse, Economiesuisse combat avec virulence toutes les initiatives qui servent les intérêts de la population suisse, comme l’initiative No Billag, et dépense des sommes colossales pour promouvoir l’agenda pro-UE, anti-souverainiste, mondialiste.
Une fois qu’elle a réussi à manipuler les votants, et combattu efficacement les initiatives pro-Suisse, elle jubile dans les médias avec des slogans du genre : « C’est un victoire d’étape majeure pour la politique européenne de la Suisse. »

L’USAM est une organisation faîtière des PME, représentant 230 associations et quelque 500'000 entreprises. Hélas, cette fois, un « comité PME » issu de l’USAM s’est formé pour combattre l’initiative de limitation sous le slogan «NON à l'initiative de résiliation - NON à la destruction des emplois»
L’argumentation de l’USAM est également fallacieuse, car la Suisse pourra toujours avoir autant de main-d’œuvre étrangère qu’elle le voudra, tant que le pays sera prospère. Si toutes les bilatérales tombent, il y aura une plus grande liberté d’entreprendre, nous ne serons plus paralysés par les lois saugrenues de Bruxelles.
Il est juste terriblement décevant de voir le virage qu’a pris cette faîtière ; nous aimerions bien savoir qui il y a derrière cette nouvelle orientation.

Pour cerner rapidement ce qu’est Economiesuisse, voici ce qu’elle a publié sur l’initiative de résiliation à l’occasion du 1er août :
Le 1er août est aussi l’occasion de se mobiliser contre l’initiative de résiliation

EconomieSuisse, Opération Libero, Avenir Suisse sont des organisations qui combattent masquées, de l’intérieur, notre souveraineté nationale. A chaque votation, la même équipe bien rodée se met en marche avec une propagande déferlante pour détruire la Suisse. Et la RTS se tient en première ligne pour en faire la promotion.

Cette fois encore, après la publication des résultats de l’étude d’Europe Economics citée plus haut sur la libre circulation, affirmant que cette dernière appauvrit la Suisse, la contre-attaque groupée a été cinglante.

Tout d’abord, la population n’a pas eu accès à l’étude, et les journalistes en ont dit le moins possible. Néanmoins, elle a été vigoureusement critiquée et démentie par la RTS, Economiesuisse et la presse romande.

Et lorsque nous apprenons, par l’article de Michel Piccand Opération Libero. Attention Danger !, qu’il y a des liens étroits entre Opération Libero et le PEMACS, dont le but est l’instauration d’un espace économique et politique euro-arabe, que ce sont les mêmes personnes qui sont à la tête des deux organisations, et qu’en plus y sont mêlés PLR, Verts, socialistes et bien entendu journalistes, nous avons vraiment du souci à nous faire pour l’avenir de notre pays.

C’est dans ce contexte que la RTS a programmé ses débats autour de cette votation capitale du 27 septembre sur la libre circulation. Nous avons résumé et analysé ici trois émissions de Forum durant cette période, des 13 et 15 août. . 

Parmi les arguments des adversaires de la libre circulation, les coûts possibles sont brandis comme épouvantail et l’on évoque la crise économique à venir. Ces arguments ne tiennent pas la route, mais notons quand même que pour nos élus, dilapider 11 milliards pour des causes comme les Palestiniens, les Rohingyas ou des États africains corrompus, ,etc.,ce n’est jamais trop, mais l’idée que peut-être on devrait perdre quelque chose en échange de nos libertés et de notre reprise de contrôle sur l’immigration, ce serait déjà trop payer.

Rappelons nous aussi l’incohérence des Verts et autres gauchistes, qui réclament la décroissance mais se disent en même temps favorables à l’augmentation de la population. Penser que le territoire déjà surpeuplé peut accueillir de nouveaux immigrants sans limite, sans que nous puissions décider qui pourra s’y établir, est suicidaire et carrément dément. 

Le PDC et le PLR ont choisi de fermer les yeux sur le vrai bilan des frontières ouvertes, et par manque de conviction, autant que par mauvais calcul électoraliste – car actuellement le vent souffle de la gauche – ils ont largué les souverainistes ostracisés à se battre seuls. Ces partis mettent en avant les arguments économiques, mais nous ne répéterons jamais assez que même si les arguments économiques indiquaient un certain bénéfice de la libre circulation, la vie, un pays ne se résume pas à l’économie. 

En réalité, même les arguments économiques ne tiennent pas, car nous apportons infiniment plus à l’UE que l’inverse : bilan des échanges commerciaux, absorption des chômeurs européens, création d’emplois au sein de l’UE, argent économisé par les immigrés dépensé dans leurs pays d’origine – sans parler des milliards de cohésion "offerts" à l’UE...

************

1 – Forum du 15.08.2020

La libre circulation améliore-t-elle vraiment la situation des ouvriers?

Débat entre Jean-Claude Rennwald (JCR), ancien conseiller national et ancien membre de la direction du syndicat Unia, et Anne-Caroline Graber (ACG), députée UDC au Grand Conseil bernois.

Débat mené par l’insupportable Esther Coquoz, temps de parole inéquitable pour l’invitée UDC, qui est interrompue, questions orientées qui contiennent la réponse.

Temps de parole accordé à Jean-Claude Rennwald, Unia: 1:58 + 1:21 + 0:54 = 4:13 minutes

Temps de parole accordé à Anne-Caroline Graber, UDC:  1:30 + 0:09 + 1:11 + 0:43 = 3:33 minutes

JCR: Avec l’accord sur la libre circulation, les travailleurs son mieux protégés que sans le libre circulation, grâce aux mesures d’accompagnement.
Cenator: C’est comme si l’on disait qu’une personne vaccinée contre une maladie est mieux protégée qu’une personne qui vit dans un environnement où cette maladie n’existe pas.  

JCR (lit un texte préparé): La crise du Covid est grave, mais nous avons réussi, grâce aux mesures de la Confédération, à garder la tête hors de l’eau. Si nous rajoutons une deuxième crise (la résiliation de la libre circulation) à la crise du coronavirus, nous n’aurons plus la tête hors de l’eau.

ACG: Vous faites preuve de défaitisme relativement à la clause guillotine…

Esther Coquoz (l’interrompt) : Je précise pour nos auditeurs. Si la libre circulation est résiliée, comme elle est liée aux autres accords bilatéraux, c’est l’ensemble des bilatéraux qui risque de tomber. 6:29- 6:40 = 0,11

ACG: La Suisse a des atouts. Les importations suisses en provenance de l’UE représentent 166 milliards de francs en 2019.
Si on considère qu’un travailleur européen produit une valeur ajoutée de 40'000 francs par an, cela fait un peu plus de 4 millions de postes de travail qui existent dans l’UE grâce aux importations suisses. Si l’initiative pour l’immigration modérée passe, l’UE aurait trop à perdre en nous menant la vie dure et elle le sait. ACG sera rapidement coupée par Esther Coquoz: «On n’entre pas dans tous les détails mathématiques, on a compris!»

JCR: L’UE n’acceptera pas de passer outre cette condition sine qua non qu’est la libre circulation, car cela créerait un dangereux précédent avec d’autres pays. Les exportateurs perdront des centaines de millions par année.

La question orientée assassine qui suggère la réponse: Esther Coquoz à ACG: Vous risquez de mettre avec votre initiative les entreprises dans de sales draps, une grande période d’incertitude, des négociations. Est-ce que c’est vraiment bien le moment en cette crise de coronavirus? … Rapidement, parce qu’on doit conclure.

ACG n’a guère le temps de développer ses arguments car bientôt Esther Coquoz l’interrompt:  Très bien… Très bien, il nous faut… Je suis désolée. Non! je suis désolée Mme Graber, il nous faut conclure.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/debat-la-libre-circulation-ameliore-t-elle-vraiment-la-situation-des-ouvriers?id=11518396

******

2 – Forum du 13.08.2020

La libre circulation, un synonyme de prospérité pour la Suisse?

Pietro Bugnon: Cette question divise partisans et adversaires de la libre circulation sur laquelle les Suisses vont voter le 17 septembre prochain. Analyse de Guillaume Meyer (RTS), pour y voir plus clair.
En 2002, la Suisse comptait 7,2 millions d’habitants. Aujourd’hui, nous en avons 8,6 millions. Est-ce que cette croissance démographique a aussi entraîné la croissance économique, comme le disent les partisans de la libre circulation?

Guillaume Meyer: C’est vrai qu’à la base, il y a une coïncidence troublante: avant la libre circulation, la Suisse a connu une croissance plus faible que l’UE tandis qu’après 2002 elle a eu une croissance plus forte.
Personne ne conteste que la libre circulation a joué un rôle dans l’augmentation de la croissance. Davantage d’immigration, c’est plus de consommateurs, plus de biens et services suisses, donc plus de revenu.
Mais la vraie question c’est: est-ce que la croissance a fait augmenter la croissance par habitant, c’est-à-dire est-ce que la libre circulation augmente le bien être individuel des Suisses?

Pietro Bugnon: Est-ce que c’est le cas? En tout cas ce n’est pas ce que dit l’UDC!

Guillaume Meyer: J’ai cherché la réponse dans une étude du Centre de recherches conjoncturelles de l’EPFZ, une vaste étude publiée en 2015, sur les accords bilatéraux. Les chercheurs ne parviennent pas à établir un lien de causalité formel entre libre circulation  et croissance par habitant. Pourtant tout indique qu’il y a un lien, selon le directeur du KOF, Jan-Egbert Sturm. Pour lui, la libre circulation a procuré à la Suisse une croissance par habitant plus forte, elle a rendu la Suisse plus intelligente et plus productive.
Jan-Egbert Sturm  a relevé que chez nous les immigrants sont relativement qualifiés, apportant avec eux un niveau de productivité élevé, ce qui augmente la productivité globale de la Suisse.
Guillaume Meyer: Autrement dit, en théorie, un travailleur produit plus avec la libre circulation que sans. Brasser les compétences suisses et européennes sur un lieu de travail rend plus productif. La diversité crée la complémentarité.

Pietro Bugnon: Que répondent les adversaires de la libre circulation?

Guillaume Meyer: Ils brandissent d’autres chiffres, qui relativisent voire infirment ce lien. On observe que depuis 2007, la productivité de la Suisse augmente moins que dans l’UE, alors qu’avant c’était l’inverse.
Mais la Suisse part d’un niveau élevé de productivité. La croissance ne peut être aussi spectaculaire que pour certains pays du Sud de l’Europe.
C’est un débat sans fin. L’argument de la productivité est très difficile à manier dans un sens ou de l’autre, les chiffres disent tout et son contraire.

Pietro Bugnon: Donc on n’a pas pu démontrer que la libre circulation rend les Suisses plus prospères?

Guillaume Meyer: Disons qu’il y a des observations, des raisonnements qui soutiennent cette idée que la libre circulation contribue positivement aussi à la croissance par habitant, mais c’est trop difficile à démontrer.
Rappelons-nous le contexte de ce débat: la crise du coronavirus frappe durement la croissance et ça relativise tout.
Pour 2020, le KOF annonce une chute du PIB suisse de 5%. A côté de cela, quelle que soit la contribution de la libre circulation, elle paraît bien dérisoire en ce moment.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/la-libre-circulation-un-synonyme-de-prosperite-pour-la-suisse?id=11514057

******

3 – Forum du 13.08.2020

Faut-il augmenter les salaires malgré la crise du coronavirus?

Débat entre Véronique Rebetez, responsable régionale du syndicat Syna Fribourg et Neuchâtel
et Christophe Reymond, directeur général du Centre Patronal.

La syndicaliste Véronique Rebetez campe sur ses positions dogmatiques, qui la rendent hermétique au raisonnement:

Véronique Rebetez: Le KOF et le SECO annoncent au moins deux années difficiles. Les syndicats demandent d’augmenter les salaires dans ce contexte de crise, car «c’est aussi soutenir l’économie et aider la relance».

Comme d’habitude, pour les gauchistes, l’argent tombe du ciel.

Christophe Reymond rappelle qu’il n’y a pas seulement les professions de la santé, du commerce de détail, du nettoyage qui ont une importance systémique et se sont révélées indispensables pendant la crise: il y a aussi les informaticiens, producteurs d’électricité, les paysans, etc. Cette espèce de hiérarchie que certains ont faite, que le président du parti socialiste s’est cru autorisé à faire aussi, entre les gentilles vendeuses et les méchants banquiers, ça, stop! Tout est interdépendant, nous sommes dans un système économique où tout le monde dépend de tout le monde.

Il ne s’agit pas de faire de belles promesses et déclarations qu’on ne va pas pouvoir tenir.

Christophe Reymond lit un communiqué de presse:

La crise du coronavirus est une crise très difficile. L’économie est en chute libre. Le chômage partiel est répandu à un niveau historique. Les premières conséquences à prendre très au sérieux commencent à se faire sentir sur le marché du  travail. Donner à croire qu’on va aller de manière généralisée vers des augmentations de salaires en Suisse, c’est simplement prendre les interlocuteurs pour des demeurés.

Pietro Bugnon, RTS: Vous dites que ce n’est pas le moment d’augmenter les salaires?

Christophe Reymond: Je ne dis pas que ce n’est pas le moment. Je dis que cela ne se passera pas. Christophe Reymond rappelle qu’il est très favorable à la revalorisation des salaires lorsque l’économie le permet, mais en l’occurrence, tout simplement, on n’y arrivera pas.

Nous sommes en face de la plus grande récession économique qu’on a eue depuis 50 ans. Baisse du PIB de 5 à 6%. Augmentation du chômage avec 50'000 chômeurs en plus. On a des faillites en nombre. J’ai lu ce matin qu’à Genève la société des hôteliers et restaurateurs anticipait 30% de faillites. Les entreprises annoncent des licenciements. Aujourd’hui, Bucherer, 220 licenciements, Hôtel Xtra, Zurich, 9, Hier, Ringier, 35, Landis & Gyr, 800 employés: la liste est interminable... c’est cela la réalité. On est face à une situation qui est extrêmement sérieuse.

Les augmentations ici et là seront rares. Selon un sondage auprès des patrons, 80% ne prévoient pas d’augmentations pour 2021, 15% envisagent des augmentations ponctuelles, ceux qui ont bénéficié de la crise du Covid. C’est cela la réalité.

Véronique Rebetez ne peut rien entendre: Il y a une nécessité de valoriser les salaires pour les faire correspondre à la pénibilité des emplois.
Et pas de soucis, les syndicats sont là pour sauver des emplois!

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/faut-il-augmenter-les-salaires-malgre-la-crise-du-coronavirus-debat-entre-veronique-rebetez-et-christophe-reymond?id=11514058

 

RTS : La “cancel culture” est-elle une menace pour le débat public ?

RTS, Patrick Chaboudez/asch: Dans une tribune publiée par plusieurs grands journaux internationaux, dont Le Monde, plus de 150 écrivains, intellectuels, artistes et journalistes se sont récemment inquiétés de ce qu'on appelle la "cancel culture", une forme de dénonciation et de boycott des propos conservateurs.

Issue au départ des réseaux sociaux, cette mobilisation peut provoquer des démissions, des licenciements ou des annulations de débats. Cela touche des personnalités connues – des cinéastes comme Woody Allen – des intellectuels, mais aussi des particuliers.

Les signataires de la tribune, dont font partie Salman Rushdie, JK Rowling ou encore l'historienne afro-américaine Nell Irvin Painter, dénoncent une posture morale qui renforce le conformisme idéologique. Selon eux, ce n'est pas la meilleure manière de lutter contre les injustices raciales et sociales.

>> Lire aussi: Des intellectuels déplorent le "conformisme idéologique" du moment

"Ce qu'on voit dans le discours politique aux Etats-Unis ces derniers mois, c'est que lorsqu'on n'est pas d'accord avec les mouvements progressistes sur une question, on ne va pas simplement avoir un débat où l'on se fait critiquer par ceux qui ne partagent pas nos opinions, mais on va être traité comme des 'criminels de la pensée'. Si tu n'es pas d'accord avec ces thèses, tu es une mauvaise personne" a expliqué dans l'émission Tout un Monde le politologue Yasha Mounk, rédacteur en chef de la revue Persuasion et l’un des signataires de cette tribune.

Remise en cause des privilèges

Un constat que ne partage pas Marie-Cécile Naves, directrice de recherches à l’IRIS et spécialiste des Etats-Unis, pour qui le climat des débats dans les universités n’est pas délétère: "En France par exemple, plus de 15'000 conférences sont organisées chaque année dans les universités. On ne parle pas de l'immense majorité qui se déroule sans heurts, on parle seulement des quelques cas qui occasionnent des polémiques. Je remarque aussi que les critiques du monde académique viennent de personnes qui n'ont jamais mis les pieds à l'université et qui ont du mal avec certaines revendications égalitaires, car elles remettent en cause leurs privilèges."

Pour faire changer la culture, il ne faut pas s'attaquer à des groupes des gens, mais plutôt définir par la loi des points de transgression

Frédéric Worms, philosophe et professeur à l'Ecole normale supérieure. [dr.]

Frédéric Worms, philosophe et professeur à l'Ecole normale supérieure

Pour Frédéric Worms, philosophe et professeur à l'Ecole normale supérieure, la volonté de changement de la "cancel culture" est justifiée, mais selon lui la méthode n'est pas la bonne: "Il faut en effet faire bouger des présupposés culturels très généraux dans nos société qui perdurent depuis des siècles, et qui valent sur le féminisme comme sur le racisme. Mais cela ne se résume pas à tel ou tel groupe qu'on voudrait dénoncer. Paradoxalement, pour faire changer la culture, il ne faut pas s'attaquer à des groupes de gens, mais plutôt définir par la loi des points de transgression qu'il faut ensuite pouvoir refuser et rejeter."

On ne peut pas mettre sur le même plan les revendications antiracistes ou féministes et des propos racistes, misogynes ou homophobes

Marie Cécile Naves, directrice de recherches à l’IRIS et spécialiste des Etats-Unis [dr.]

Marie Cécile Naves, directrice de recherches à l’IRIS et spécialiste des Etats-Unis

Alors que la tribune dénonce "un climat d’intolérance général qui s’est installé de part et d’autre", cette forme d'équivalence implicite entre les discours racistes, suprémacistes et ceux qui les dénoncent est problématique pour Marie-Cécile Nave. "On ne peut pas mettre sur le même plan les revendications antiracistes ou féministes et des propos racistes, misogynes ou homophobes. Il ne faut absolument pas tomber dans le piège du relativisme. Et je note que les signataires de la tribune sont toutes des personnes célèbres qui ont un accès facile aux médias et à l'édition, contrairement aux minorités dont les voix sont marginalisées."

"Tweeter de manière dialectique et démocratique"

Un cas récent a fait pas mal de bruit: la démission fracassante d’une éditorialiste du New York Times, Barri Weiss, qui se définit elle-même comme une centriste, mais qui dit avoir subi de nombreuses pressions. Elle estime même que Twitter est devenu de fait rédacteur en chef du quotidien. Un constat partagé par Yasha Mounk: "Il y a des opinions qui ne sont pas du tout racistes ou sexistes qui ne peuvent plus être publiées dans le New York Times, parce qu'elles sont considérées comme trop controversées."

Une chose sur laquelle tout le monde s'accorde est l’influence lourde et parfois négative des réseaux sociaux sur le débat public. Mais pour Frédéric Worm, ce n’est pas forcément une fatalité: "Le rôle d'une institution est toujours d'assumer une diversité interne. Par exemple, sur tout sujet, on devrait pouvoir dire 'voilà les deux positions légitimes et démocratiques en présence'. On devrait pouvoir tweeter de manière dialectique et démocratique."

 

Source et lien vers l'interview: https://www.rts.ch/info/monde/11504936-la-cancel-culture-estelle-une-menace-pour-le-debat-public.html

*****

Cenator : Patrick Chaboudez fait semblant d’aborder le problème du biais idéologique, ce mal qui ronge et pourrit la totalité des médias en Suisse romande.

Aux États-Unis, 85% des journalistes sont enregistrés au parti démocrate, le camp de la tolérance, qui persécute avec une intolérance absolue les 15% restants qui ne pensent pas comme lui.

Chez nous, en Suisse romande, les journalistes de la bien-pensance avoisinent 100%. Les positions ne l’UDC ne sont représentées par aucun journaliste des médias reconnus alors que c’est le parti le plus important.

85%, c’est à peu près aussi le pourcentage des femmes parmi les auteurs qui sont publiés dans le monde, étant donné que la majorité des publications sont des romans et que la majorité des romans sont écrits par des femmes.

Marie Cécile Naves est très présente à la RTS (voir liens ci-dessous), avec ses opinions d’extrême gauche, mais nous n’entendons jamais les auteurs de la « mal-pensance » : les souverainistes ou conservateurs sont vilipendés à flot continu depuis des décennies.

Nos journalistes sont des fonctionnaires engraissés par l’argent des contribuables, plus personne ne les contraint à respecter la déontologie, faute d’opposition. Ils ne sont contraints qu’à être dans les couleurs imposées, les couleurs rouge et verte.

Le journalisme en Suisse romande n’est plus qu’un triste flot de propagande gauchiste qui abrutit la population avec sa pensée unique.

***

Analyse de Marie-Cécile Naves

Forum - Interview de Marie-Cécile Naves, politologue, spécialiste des Etats-Unis à l'Institut de relations internationales et stratégiques à Paris.

  

L'Occident est-il en train d’essuyer une onde de choc populiste?

Table ronde entre André Bercoff, journaliste et écrivain, Marie-Cécile Naves, chercheuse associée à l'Institut de relations internationales et stratégiques, Jérôme Gygax, historien, et François Schaller, rédacteur en chef de l'Agefi.

  

Donald Trump: un an après

Marie-Cécile Naves, sociologue, politologue, et chercheuse associée à l'Institut de relations internationales et stratégiques, fait le point, en direct, un an après l'investiture à la Présidence de Donald Trump (le 20 janvier 2017).

  

Les valeurs du sport

Nous posons la question à Marie-Cécile Naves, politologue et co-auteur de lʹouvrage "Le pouvoir du sport" aux éditions FYP.

  

L'Amérique de Trump: une tour de Babel?

Avec en direct Marie-Cécile Naves, politologue, spécialiste des Etats-Unis, chercheuse associée à l'IRIS, Institut de relations internationales stratégiques et auteure de l'ouvrage "Trump, l'onde de choc populiste".

  

Elections américaines 4/5 – Le rejet du système

Nous en parlons avec Marie-Cécile Naves, sociologue, politologue, docteure en science politique de l'université Paris-Dauphine.

  

Les échos de Vacarme

Invités: Marie-Cécile Naves, sociologue et politologue. Chercheuse associée à l’IRIS. Auteure de "Trump, l’onde de choc populiste", FYP Editions. Stéphane Bussard, journaliste correspondant pour le quotidien "Le Temps" aux États-Unis. Auteur avec Philippe Mottaz de l’ouvrage "#Trump.

  

Rapport Mueller, deux ans d'enquête et Donald Trump qui jubile

Après deux ans d'enquête, le procureur spécial Robert Mueller a conclu à l'absence d'éléments pour prouver une collusion entre le camp Trump et la Russie lors de la présidentielle américaine de 2016. Avec quelles conséquences politiques?
Vidéo : Quel est l'impact du rapport Mueller sur la présidence Trump? Analyse de Marie-Cécile Naves

 

Incendie de la cathédrale de Nantes : réactions de la RTS et sur Twitter

La RTS met aussi en garde contre... la droite extrême, complotiste.

RTS, téléjournal de 19h30, 18.07.2020 (5:53-9:53)

https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/19h30?id=11477291

Le journaliste D. Rochebin commence par résumer les faits. La destruction n’est que partielle mais l’événement fait suite à d’autres dégâts, à des églises, à des cimetières, soit accidentels soit criminels. Une enquête est ouverte.

Reportage RTS sur place : Il y a 50 ans, la cathédrale de Nantes a déjà été presque totalement ravagée par un incendie. Le même drame a pu être évité aujourd’hui. (Ndlr : Donc, rien de nouveau, circulez...)

Interview du directeur des sapeurs pompiers, qui confirme : Ceci n’a rien à voir avec l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019, ni avec l’incendie de cette même cathédrale en 1972. Car la toiture a été refaite en armature béton et a résisté. En deux heures d’intervention des pompiers, l’incendie a été maîtrisé. Mais les dégâts sont conséquents à l’intérieur : le grand orgue du 17e siècle est totalement détruit, ainsi que les vitraux de la rosace. Mais surtout, les premières investigations indiquent un incendie criminel avec trois départs de feu.

Procureur de la République de Nantes : Un départ de feu au niveau du grand orgue et deux autres à gauche et à droite de la nef. Ça fait quand même privilégier une hypothèse criminelle.

Reporter : Il y a 15 mois, Notre-Dame de Paris et, en 2015, à Nantes également, la basilique Saint-Donatien. Sur les réseaux sociaux, la droite dure pointe déjà le doigt sur les ennemis de la chrétienté.

(Nous voyons défiler en arrière-plan des noms de simples patriotes, sans rien d’extrême, comme Gilbert Collard, Damien Rieu, Chico, Dupont-Aignan...)

Le reporter continue : Pour l’heure, le procureur a annoncé une enquête judiciaire, tout en précisant qu’il était encore trop tôt pour tirer des conclusions.

Rochebin introduit ensuite le reportage d’Adeline Percept.

Rochebin : Il y a les faits et les débats d’opinion. Les deux. D’abord, les faits : oui, il y a eu beaucoup, beaucoup d’incidents, d’accidents ou de crimes liés à des lieux religieux.

La RTS juge qu’au lieu de se ruer sur les hypothèses, lorsque des édifices du patrimoine national sont abîmés ou détruits, les gens devraient sagement attendre les résultats des enquêtes scientifiques, même si 20% des cas ne sont jamais élucidés. Oui, ces enquêtes sont très longues, mais il faut cesser d’émettre des hypothèses hâtives et hasardeuses, comme le font la droite dure et l’extrême droite, et attendre patiemment les résultats.

Ce n’est pas pour rien que la RTS se hâte de dénoncer les réactions émotionnelles sur les réseaux sociaux.
C’est une stratégie largement utilisée par les élites pour manipuler et endormir le public. Lorsque les problèmes s’accumulent à vue d’œil, il faut à tout prix gagner du temps, empêcher les « conclusions hâtives ».  C’est la stratégie d’« un clou chasse l’autre », un attentat fait oublier l’autre. Lorsque les résultats des enquêtes arriveront, au bout de quelques années, la population ne se souviendra même plus duquel des attentats il s’agissait.

Adeline Percept : Effectivement, il y a entre 800 et 1000 dégradations d’édifices religieux par an en France, regroupant les vols, les profanations, les incendies. C’est un chiffre qui est important mais qui reste stable ces dernières années (sic ).

L’incendie de Notre Dame était-il accidentel ? En tout cas la confiance du peuple en ses dirigeants avoisine zéro et tous les incendies attribués à la défaillance du réseau électrique deviennent suspects.

Adeline Percept : Prenons les incendies. En 2019, il y en a eu dix, dont cinq clairement identifiés comme malveillants, des actes anticatholiques. D’autres ont été tout simplement dus à la vétusté de l’électrification des édifices. Il y a en France un patrimoine pléthorique de 42'000 églises et chapelles. Il y a un manque de budget pour les entretenir.

Donc, ce sont les monuments chrétiens qui seraient pléthorique en France ! Au fait, quelle est la croissance des églises en terre d’islam ces dernières décennies ?

graph784

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

Rochebin : Le côté passionnel, c’est très frappant. Ceux qui se jettent sur une hypothèse ou une autre avant même les résultats.

Adeline Percept : Oui, effectivement. D’ailleurs, c’est comme ça qu’il faut lire l’intervention du ministre de la culture, Roselyne Bachelot, qui a rappelé que les édifices religieux font partie du paysage du quotidien et au fond, de la culture de la France. (Heureusement que les Français ont une ministre de la culture pour dire cela.)

Mais c’est vrai que, surtout depuis les attentats de 2015, le vivre-ensemble a du plomb dans l’aile et on le voit tout particulièrement dans les débats ce soir.

On peut dire que toute la sphère qu’on qualifiera de droite extrême ou d’extrême droite sur les réseaux sociaux tombe sur cet incendie en disant : C’est un attentat, c’est sûr. De l’autre côté de l’échiquier politique, à gauche, on dénonce cette hypothèse comme étant tout à fait complotiste.

La vérité, eh bien, c’est que ces enquêtes scientifiques sont souvent très longues. Et par exemple, en ce qui concerne 2019, sur 10 incendies d’églises, 20% n’ont jamais été élucidés.
***

D’accord, environ 20% des cas ne seront pas résolus, mais pour les 80% qui sont résolus, le public que nous sommes veut connaître le détail de l’identité des auteurs !

Les coupables ne sont jamais pointés de doigt par les médias de la bien-pensance, mais tout le monde pense savoir qui sont derrière ces actes : ce sont les mêmes qui commettent des attaques contre la chrétienté partout dans le monde, qui crachent sur notre culture, nos traditions, qui nous reprochent notre histoire, notre religion.

Et la gauche avec ses médias porte une lourde responsabilité dans ce désastre civilisationnel en nous imposant l’utopie du « vivre-ensemble ».

Et grâce à la politique de la gauche, l’immigration de masses continue, alors qu’il est déjà impossible de gérer les immigrés qui sont ici et que le désastre s’aggrave de jour en jour.  

Toutes ces « richesses », qui s’en prennent à la civilisation et à l’intégrité physique de leurs hôtes, se tiendraient parfaitement à carreau chez eux. Jamais ils n’auraient l’idée d’y brûler une mosquée : ils savent que ce serait la peine de mort assurée.

La police, les pompiers, les secours médicaux, les transports publics et tous les édifices historiques ou religieux sont des cibles potentielles, mais aussi les enfants de souche, les femmes de souche et les vieux de souche.
Des exactions horribles, d’une dureté inouïe, circulent sur les réseaux sociaux où des gangs violentent des Blancs, de préférence isolés, souvent des personnes fragiles, exactions filmées puis diffusées comme des trophées par les barbares eux-mêmes. Ces films amateurs sont finalement tous censurés, officiellement niés, contrairement aux abus envers la diversité, qui sont au contraire relayés ad nauseam dans les médias, comme ç’a été le cas avec l’arrestation de George Floyd.

Armés, des membres de la diversité ont occupé des territoires où ils règnent selon leurs lois, tout en se plaignant du passé colonialiste de la France.
Et la propagande gouvernementale persiste : s’il y a un problème, ce serait dû à la censure défaillante des réseaux sociaux.

Cenator

******

Et voici des exemples de réactions "émotionnelles" de la "droite dure" ou de l'"extrême droite"sur les réseaux sociaux (Twitter)

Philippe de Villiers@PhdeVilliers
L'incendie de la cathédrale de Nantes, après Notre-Dame de Paris, devrait faire réfléchir nos élites sur le grand désordre et le grand basculement. La décivilisation est en marche. Pendant le confinement les églises étaient fermées. Maintenant elles brûlent.
*
amor patriæ nostra lex@NDNM000

En réponse à @PhdeVilliers

Nos cathédrales et églises auront résisté plusieurs siècles jusqu'à l'arrivée de l'islamo-gauchisme...
*
Gilbert Collard@GilbertCollard
La cathédrale de #Nantes en feu : vous ne trouvez pas que par les temps qui courent les édifices de chrétienté brûlent beaucoup ?

*

André Bercoff@andrebercoff
#incendie : après #notredamedeparis et combien d’autres églises, voici #Nantes . Évidemment, c’est la faute à des mégots mal éteints, ou à un court-circuit, ou à #coronavirus.Toute autre hypothèse ne peut venir que d’esprits maladivement complotistes et réactionnaires.Ben voyons.

*

Jean MESSIHA@JeanMessiha

Si on retrouve les criminels qui ont incendié la Cathédrale de #Nantes, #DupondMoretti n’aura plus qu’à les punir en jouant avec ces petits chenapans au baby-foot. Ça leur apprendra à ne plus faire de bêtises.

Jean MESSIHA@JeanMessiha

Il en est des incendies d’églises et de cathédrales comme des crimes de l’immigration. Il peut brûler 5 églises et cathédrales par semaine qu’ils vous diraient encore « le hasard rien que le hasard, ne posez pas de questions, ne stigmatisez pas, n’attisez pas la haine ».

*

Jean MESSIHA@JeanMessiha

15h DEHORS !

***

Jean MESSIHA@JeanMessiha

L’imposture #AssaTraore. Elle jure devant un journaliste complaisant qu’elle n’a jamais traité les #GiletsJaunes de fachos. J’ai retrouvé les preuves qui confondent cette menteuse professionnelle dont le seul objectif est de contribuer à la dissolution de la France.

***

G-William Goldnadel@GWGoldnadel
Étrange pays où l’on brûle les églises et où l’on tire sur les pompiers. Pendant ce temps, à Beaumont , des martyrs de carnaval nous expliquent que les policiers français sont des salauds . La comédie médiatique vire au drame .

***

Julien Aubert@JulienAubert84

Soit nous sommes coupables de négligence, et nous ne sommes pas à la hauteur de notre héritage. Soit nous sommes naïfs face à des groupes malveillants, et nous ne sommes pas à la hauteur de notre héritage.

J’attends de @GDarmanin qu’il nous indique pourquoi nos églises brûlent.

******

Bruno Gollnisch rappelle le nombre incroyable d'églises incendiées et vandalisées en France

19 juil. 2020

https://www.youtube.com/watch?v=BulM4xGc4tI

 

 

Hallucinant parti-pris de la RTS en faveur de Soros

Cenator : À en croire la RTS, ce serait le chef d’État Orban – premier ministre d’un pays démocratique de dix millions d’habitants – qui serait obsédé de Soros, et non l’inverse !

Et la Hongrie, un  pays souverain, n’aurait pas le droit d’exiger la transparence sur le financement des ONG actives sur son sol, selon le jugement de la CJUE !

Dans quel monde vit-on ?

Soros dit qu’il se considère comme un chef d’État sans État. Et il l’emporte devant la CJUE, qui est totalement sous sa coupe !

Chaque jour, les souverainistes perdent des batailles. Que ce soit en Europe ou aux États-Unis, le mensonge et la barbarie gagnent partout du terrain.

******

RTS Info : La Cour de justice de l'UE invalide la loi hongroise anti-ONG

La Cour de justice européenne inflige un revers à Viktor Orban en invalidant la loi hongroise sur les ONG. Le Journal horaire / 1 min. / hier à 09:00
Les restrictions imposées par la Hongrie au financement des ONG par des capitaux étrangers via une nouvelle loi ne sont pas conformes au droit de l'UE, a estimé jeudi la Cour de justice de l'Union Européenne. Elle les juge "discriminatoires et injustifiées".

Copiée sur la législation russe, cette loi brime les organisations de défense des droits de l'homme qui reçoivent des dons de l’étranger, celles-ci étant obligées de publier les noms de leurs donateurs et d’inscrire la mention "Financé par une institution étrangère" sur tous leurs documents.

Ces restrictions sont notamment en contradiction avec la liberté de circulation des capitaux, le droit au respect de la vie privée et la liberté d'association, a indiqué la Cour de justice de l'UE (CJUE) dans un communiqué. La Commission européenne avait saisi la justice de l'UE à l'issue d'une procédure d'infraction contre la Hongrie dans ce dossier, après l'adoption en 2017 par Budapest d'une loi sur la "transparence des organisations civiles recevant des dons en provenance de l'étranger".

>> Lire à ce sujet: La loi controversée sur les ONG adoptée par le Parlement en Hongrie

Loi anti-Soros

Selon ses détracteurs, cette loi vise le financier américain d'origine hongroise George Soros, qui a créé en 1984 la fondation Open society Foundations (OSF), bête noire du Premier ministre hongrois Viktor Orban.

La législation en question impose aux ONG bénéficiant de plus de 7,2 millions de forints (environ 22'000 francs) de financements étrangers par an de s'enregistrer en tant qu'"organisations bénéficiant d'un soutien de l'étranger" et de se présenter comme telles dans toutes leurs publications et sur leur site internet. Elles doivent notamment publier les noms des donateurs. Si elles ne respectent pas ces obligations, elles s'exposent à des sanctions.

Parce qu'elle "institue une différence de traitement entre les mouvement nationaux et transfrontaliers de capitaux", cette loi constitue une restriction à la liberté de circulation des capitaux, a tranché la Cour. Elle crée "un climat de méfiance à l'égard des associations et fondations" visées et peut dissuader des donateurs de fournir des aides, poursuit-elle.

Atteinte à la vie privée

La Cour a rejeté les arguments de la Hongrie sur la transparence, jugeant que les restrictions s'appliquent de manière indifférenciée et non uniquement sur les organisations susceptibles d'avoir une influence importante sur le débat public.

La CJUE considère aussi que la loi limite le droit à la liberté d'association en rendant plus difficile le fonctionnement des associations. Enfin, selon les juges, les obligations de déclaration et de publicité limitent le droit au respect de la vie privée et familiale ainsi que le droit à la protection des données personnelles.

ats/vic

Les émeutes aux USA vues de la RTS, et révélation fortuite concernant la censure de Facebook Suisse

Le débat Forum du 29.05.2020 – Twitter VS Trump: qui censure qui?

Débat mené par Tania Sazpinar, journaliste de la RTS, avec une large majorité de gauchistes :
Magali Philip, responsable réseaux sociaux à la RTS,
Jonas Follonier, rédacteur en chef du magazine Le regard libre et journaliste à Bon pour la tête. (Rappel: Bon pour la tête est né le premier jour de l’été 2017, au lendemain de la disparition de L’Hebdo.)
François Charlet, juriste spécialisé dans le droit du numérique.

Introduction par une journaliste RTS, ici Anouk Henry, pour donner le « la » anti-Trump aux invités :

Un tweet virulent de Donald Trump au sujet des émeutes raciales à MinneapolisLe président dit soutenir l’armée et qu’au moindre problème, quand les pillages démarrent, les tirs commencent. Pour Twitter c’en est trop : le message inciterait les forces de l’ordre à tirer sur les gens. Le réseau social n’a pas supprimé le tweet présidentiel mais il a collé un message d’avertissement : « C’est de l’apologie de la violence ». Ce n’est pas un algorithme qui a pris cette décision, mais le grand patron de Twitter, Jack Dorsey. Au réveil, nouveau tweet de Donald Trump, ulcéré, qui accuse de nouveau Twitter d’être biaisé politiquement.

[...]

Cenator: Pour la RTS, les émeutes en cours dans 140 villes des États-Unis, amenant destruction, pillages, le chaos, sont liées directement aux tweets de Trump et il en porte la coresponsabilité avec le policier qui a (aurait) étouffé George Floyd.

La responsabilité de Trump est mise en avant dans chaque émission de Forum depuis ce décès. C’est la dernière reductio ad Trumpum comme la RTS les affectionne tant.

Bien qu’on ne puisse pas déceler la moindre incitation à la violence ou au racisme dans les tweets de Trump, notre média public n’en est pas à ce menu détail près. Calomnier Trump, c’est une tâche à laquelle la RTS s’attelle chaque jour, car elle n’a jamais accepté le fait même qu’il ait été élu président.

De campagnes de calomnies en hystérie d’impeachment, depuis l’élection de Trump, la RTS n’a pas pris un millimètre de distance par rapport à la propagande démocrate, même la plus extrême, diffusée aux États-Unis

La gauche suisse importe tout ce que la gauche américaine déverse par ses médias, et l’impose ensuite à notre population.

Et cette imposition du marxisme culturel a totalement gangrené notre société, notre système d’enseignement, nos médias, entraînant la transformation dramatique de notre pays en une société fragilisée par le multiculturalisme et l’incapacité de la majorité à penser par elle-même.

Le marxisme culturel enseigne aux autochtones la culpabilisation de soi (applicable uniquement aux Suisses blancs et forcément riches), la honte de notre histoire (copiée sur les revendications anachroniques faites aux États-Unis avec la chasse aux personnalités historiques), un féminisme totalement artificiel (comme les manifestations #me too), la promotion des déviances LGBT (les parlementaires suisses débattent actuellement du mariage pour tous, de la procréation pour tous et bientôt de la gestation pour tous), les délires du changement climatique érigés en science et suivi de mesures suicidaires pour le sauver... en somme, tout ce que la dégénérescence de la gauche américaine engendre est rapidement imposé d’une manière incontournable par la gauche en Suisse.

Cette vision déformée et destructrice du monde devrait trouver une certaine opposition, si la population était correctement informée.

Mais justement, la totalité de nos médias est dominée par la gauche, qui impose sa vision du monde, formate l’inconscient collectif, canalise les gens hypnotisés et foncent  tête baissée pour défendre les causes gauchistes. Les voix dissidentes sont inexistantes ou inaudibles. Le dernier « dissident » de la RTS remonte au 26 novembre 2014, lorsqu’elle avait invité Zemmour à un débat.

Il y a tout un pan de la réalité dans le monde que la plupart des Romands ignorent. Par exemple, tout le monde a entendu durant les quatre ans écoulés que Trump était sur un siège éjectable, qu’il est nuisible, tricheur, sexiste, raciste, grossier, incapable, dangereux pour la paix aux États-Unis et dans le monde, etc. mais peu savent ce qu’est l’Obamagate.

La grande différence dans l’information aux États-Unis et en Suisse romande, c’est que TOUS les Américains ont appris, grâce à la présence de médias idéologiquement non biaisés, que les accusations de complot et de manipulation électorale contre Trump ont été fabriquées de toutes pièces. Cette information arrive même chez les Démocrates les plus fanatiques.

Chez nous, aucun démenti n’est fait, les journaleux passent sans broncher à la calomnie anti-Trump suivante. En Suisse romande, l’Obamagate n’a tout simplement jamais existé, tout n’est plus que de la propagande. Et cela se passe ainsi pour tout politicien qui est souverainiste, que ce soit Orban, Bolsonaro ou Salvini.

Il n’y a rien qui puisse freiner la diffusion de cette désinformation déferlante, ces mensonges, aucune voix ne s’élève publiquement pour exprimer le ras-le-bol.

L’État suisse se charge de sauver la presse chroniquement en péril, il s’abonne un maximum dans ses services tentaculaires et verse des dizaines de millions pour « sauver l’information indispensable à la formation de l’opinion des citoyens ».

La léthargie de la population à tout accepter vient de plusieurs facteurs.

Tout d’abord, en cas d’expression d’une idée mal-pensante, le poids des risques encourus : la crainte de perdre son emploi, d’être stigmatisé, malmené, rejeté.

La population suisse a intériorisé une certaine culpabilité permanente.

Ensuite, les villes sont si multiculturelles que les autochtones s’y trouvent minoritaires et en plus la gauche y est très organisée, accompagnée par la publicité des médias qui leur garantit le succès de leurs manifestations.

La tragédie de la Suisse, c’est aussi la pléthore d’ONG gauchistes sur son sol, qu’elle subventionne et chérit, gangrenées également par le marxisme culturel anti-occidental, tiers-mondiste, pro-chinoises. S’ajoute à cela une concentration d’associations gauchistes locales.
Ensemble, elles représentent une force politique incontournable, définissent avec les médias les résultats des votations, en faisant un hold-up sur notre démocratie. Elles sont les juges officiels d’un tribunal au dessus des lois, hostile aux souverainistes, aux populistes. Les remettre en question s'apparente à une hérésie, et les hérétiques sont réduits au silence par tous les moyens.

Et le résultat est là : la Suisse a cédé insidieusement son libre arbitre à ces institutions, ils ne sont plus maîtres dans leurs propre pays, la « moraline » de gauche de ces institutions est imposée comme une identité aux Suisses, comme un ADN, comme notre réputation à laquelle personne ne peut se soustraire. Comme si l’histoire de la Suisse avait commencé après la Deuxième guerre mondiale, et comme si notre survie dépendait de ces institutions (ONU, HCR, OMS...). Dès qu’elles sont critiquées, la bienpensance sort ses griffes et les défend inconditionnellement, même les plus pourries.

Dans l'ensemble, démographiquement, la Suisse n'est pas encore menacée comme aux USA par le fait que des autochtones deviennent minoritaires sur leur sol.  Mais dans les villes romandes, la bascule va arriver sous peu. L'identité de Blanc d'origine chrétienne y est menacée, et contrairement aux immigrés venant d'autres continents, les Blancs n'auront pas une patrie de rechange. Le fait que le plus haut taux d'infection au covid viennent aussi de ces endroits est un symptôme d'une maladie incurable parmi d'autres que nos médias, nos autorités refusent de voir en face.

Cette situation désastreuse pourrait être sauvée par l’internet, qui devient la principale source d’information pour ceux qui refusent l’endoctrinement.

Mais là aussi, les GAFA ont passé en main des Démocrates, et se permettent de filtrer l’information selon leur convenance idéologique ou électorale sous prétexte de fact checking, de lutte contre la désinformation et de blocage des fake news.

Dans les médias de Suisse romande, nous n’entendrons jamais, concernant cette censure, que ce ne sont que des gauchistes qui censurent ceux qui ne pensent pas comme eux.

Par exemple, dans cette logique gauchiste, il est tout à fait normal que Twitter censure Trump, le président démocratiquement élu des États-Unis, lorsqu’il se permet de parler de faire intervenir l’armée pour stopper des émeutes destructrices et sanglantes, ou de critiquer la validité du vote par correspondance.

 Voici un extrait du Forum du 29.05.2020: 

Magali Philip responsable réseaux sociaux à la RTS, se lâche (12:13) : « J’invite Monsieur Follonier à venir passer une journée à modérer les contenus sur Facebook avec nous pour se rendre compte un petit peu de ce qui est publié et surtout de la manière dont tout ça se propage. »

Donc Magali Philip censure non seulement les médias sociaux de la RTS mais apparemment aussi le contenu de Facebook Suisse !

Puis le rédacteur en chef de Bon pour la tête apporte sa solution « pour lutter contre la polarisation » :

La solution est la diversité des médias. Et déplore aussitôt que l’affaire Twitter/Trump va plutôt aider les Républicains dans leur côté binaire.

Sans commentaire!

************

Forum revient sur les émeutes aux États-Unis le 1.06, le 2.06, le 3.06, et certainement les jours à venir.

Idem pour le TJ de 19h30. Les reportages sur la souffrance des Noirs américains se succèdent. Le 3.06, une star du basket suisse, Thabo Sefolosha, qui joue dans une équipe de la NBA, témoigne. Il a été blessé lors d’une arrestation en 2015 à New York en sortant d’une boîte de nuit. Il avait résisté à son arrestation et s’est retrouvé avec une fracture du péroné. Le Veveysan Thabo Sefolosha a gagné le procès contre la police de New York et a été indemnisé à hauteur de 4 millions de dollars, mais garde malgré tout un souvenir douloureux.

Philippe Revaz : Est-ce que vous sentez la discrimination au quotidien aux États-Unis ?

Thabo Sefolosha : Les lois ont été mises en place d’une façon qui empêche de les attaquer, le système est fait pour ralentir certains en termes de développement et mettre d’autres en avant !

Philippe Revaz : C’est du racisme ?

Thabo Sefolosha : Ça fait partie de la culture, de l’état d’esprit de beaucoup, ça dure depuis longtemps. Malgré les vagues de protestation, c’est toujours les mêmes problèmes, rien ne change.

Philippe Revaz : Ça vous inquiète d’entendre Trump évoquer « la loi et l’ordre » avec des accents nixoniens ? Il veut briser les émeutiers. Est-ce que tout ça va bien se terminer ?

On dirait que la RTS souhaite la guerre civile, la destruction des États-Unis pour arriver à l’accomplissement de son vœu le plus cher, la non-réélection de Trump.

Et les prises de positions victimaires du côté des Noirs continuent.

Puis, ce sont les Noirs vivant sur sol romand qui prennent la relève, relatant devant les caméras de la RTS le martyre des Africains en Suisse. Titre du sujet : Les violences raciales sont également une réalité en Suisse.

Le 19h30 s’est rendu à Genève dans un salon de coiffure africain pour dénicher la violence raciste. Une cliente se demande si elle est à l’abri de ces problèmes.
Une coiffeuse : Je n’ai jamais vécu ça ; je ne veux pas dire n’importe quoi devant caméra mais je veux que ça cesse.

Une employée du salon dit qu’en Suisse le racisme est plus latent qu’aux États-Unis où vit sa famille. Elle n’a pas été forcément insultée ou tabassée à cause de sa couleur de peau mais le racisme est indirecte. Cela lui est arrivé dans le train, que, lorsqu’elle s’asseyait, la personne en face se lève et parte et on comprend tout de suite que c’est du racisme.

En Suisse les plaintes racistes sont en hausse : 352 cas en 2019, soit 80 de plus qu’en 2018, 30% d’augmentation en un an.

Changement de ville : Lausanne. Chacun des six Noirs interviewés affirme avoir vécu des violences policières liées à leur couleur de peau. En 2016, ils ont créé leur association, « À qui le tour ».
Témoignages: « Tu dois faire attention à tout ce que tu fais quand tu rentres dans les magasins pour que les gens ne disent pas : c’est un voleur, qui va prendre un truc. »
Les magasins auraient alors bien du boulot au centre ville de Lausanne, où souvent une grande partie des clients sont des Noirs...
« On doit montrer patte blanche absolument partout, dans tout ce qu’on fait. En Occident c’est épuisant d’être Noir. Nos parents ont dû baisser la tête et accepter cela. Mais nous, on est né ici. »

************

Les journalistes ont de la peine à cacher la satisfaction que leur procurent ces émeutes, ces pillages, ces désordres, ces plaintes démontrant par là leur profonde immoralité.

Pour tous ces journalistes partisans, TOUT est préférable à une réélection du Président Trump. Exemples : 

Le spécialiste invité de Tania Zaspinar au Forum du 3.06, Dominique Moïsi, géopolitologue et cofondateur de l’Institut français des relations internationales, conclut ainsi son interview : Le moyen pour les gens de dire ce qu’ils pensent de tous ces problèmes raciales, c’est de voter contre Donald Trump le 3 novembre 2020.

Dominique Moïsi. [MEDEF - CC-BY-SA]

La veille, c’est Boris Vejdovsky, maître d’enseignement de culture et de littérature américaine à l’Université de Lausanne, qui vient battre sa coulpe de Blanc et justifier le déchaînement de barbarie qui secoue des villes aux États-Unis. Trump serait le responsable de tout, y compris du bilan économique désastreux, et Boris Vejdovsky pleure Obama, qui pourrait sauver les Noirs.

Boris Vejdovsky. [UNIL]

Lundi, c’est Élodie Grossi, maîtresse de conférence à l’Université de Toulouse, sociologue et historienne spécialiste des questions raciales aux États-Unis.

Les auditeurs apprennent que si le Covid-19 tue plus de Noirs, cela s’explique par des inégalités systémiques raciales et sociales post-esclavagistes, par manque d’accès aux soins, alors qu’il y a bien d’autres facteurs, comme le non-respect des consignes d’hygiène, qui est, comme nous le constatons, le dernier souci des émeutiers. Tout ce misérabilisme sur le classement des gens selon la couleur de leur peau est totalement clivant, néfaste, il est stigmatisant et raciste.

Les journalistes RTS, jubilent à l’idée d’une contagion des émeutes, et répètent depuis des jours:
« Ça va venir aussi chez nous, comme le mouvement #me too ? »

Si ces journalistes avaient le moindre respect pour le peuple américain, Noirs et Blancs, ils ne chercheraient pas à justifier implicitement les pillages, les incendies, les vies détruites du fait de ces actes de vandalisme. Nier ou ignorer le travail de sape des Antifas, continuer à diffuser la propagande victimaire dans les médias, jetant ainsi de l’huile sur le feu en donnant raison aux émeutiers, c’est soutenir la destruction de la vie de beaucoup d’Américains innocents, c’est se faire coresponsable du chaos et des destructions en cours juste pour des raisons électorales. Aucun autre point de vue ne peut être entendu à la RTS, chaque jour c’est pareil.

La RTS et la totalité des médias officiels en Suisse romande haïssent le peuple américain, ou du moins la partie de ce peuple qui incarne les valeurs américaines. Ces émeutes vont amener la misère, des vies détruites, et la Gauche table sur le fait qu’ainsi Trump va échouer!

Ces émeutes en cours sont une dernière tentative pour renverser Trump, après que toutes les autres tentatives ont échoué.

La gauche ne connaît pas d’autres méthodes, c’est ainsi depuis 1917. Il faut toujours monter les groupes d’individus les uns contre les autres, pour tirer avantage des clivages ainsi fabriqués et arriver au pouvoir. La morale de la gauche est la suivante, la fin justifie les moyens. Et elle ne recule devant rien pour y arriver. Nous apprenons par la TV hongroise M1 (1er juin) que 85% des manifestants de Minneapolis sont arrivés en bus d'autres villes et que ce sont les plus violents.

Ces pillages, ces incendies vont laisser des gens économiquement détruits, il y a déjà eu plusieurs morts.

************

Le tweet de Donald Trump :

… These THUGS are dishonoring the memory of George Floyd, and I won’t let that happen. Just spoke to Governor Tim Walz and told him that the Military is with him all the way. Any difficulty and we will assume control but, when the looting starts, the shooting starts. Thank you!

(Ces VOYOUS déshonorent la mémoire de George Floyd, et je ne laisserai pas faire cela. Viens juste de parler au gouverneur Tim Walz et lui ai dit que l’armée est à ses côtés tout du long. À la moindre difficulté, nous reprendrons le contrôle, mais : quand les pillages commencent, les tirs commencent. Merci ! »)

La spécialiste Élodie Grossi, dans son interview à Forum citée plus haut, prétend que Trump « attise la contestation » en utilisant dans ses tweets des termes « extrêmement violents », et donne comme exemple le fait que Trump emploierait le terme de « thugs » pour désigner « la communauté africaine-américaine » !

******

À notre connaissance, les médias en Suisse romande n'ont jamais parlé de l’assassinat, à Minneapolis, d’une femme blanche, Justine Damond, abattue à bout portant par un policier d’origine somalienne, « par erreur ». Cette femme sans histoires était en pyjama, non armée, et avait appelé la police parce qu’elle avait entendu dans son voisinage des bruits faisant penser à une agression.
La photo des deux expliquera pourquoi cela n’a pas attiré l’attention de nos médias bien-pensants.

L’indignation variable en fonction de l’échelle chromatique, qu’est-ce que c’est, sinon du racisme ?

******

Tony Timpa est mort dans les mêmes circonstances que George Floyd, mais comme il est Blanc vous n’en avez jamais entendu parler :

Vidéo en anglais : « Les caméras piétons des policiers de Dallas montrent le moment où Tony Timpa a cessé de respirer »

*******

Avant de classer la mort de George Floyd comme « crime raciste », il faut la remettre en perspective, en rappelant quelques statistiques officielles (source : Contre-Info:

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com