Les Suisses feraient bien d’y faire attention, nombre de politiciens sont en train d’utiliser la guerre en Ukraine pour se redorer le blason. Surtout, ne pas tomber dans ce piège. Des politiciens comme Ignazio Cassis ou Cédric Wermuth, que l’on voit partout sur nos écrans, n’ont aucune légitimité à se présenter aujourd’hui en défenseurs de la démocratie. Leur ardeur à soudain défendre la souveraineté nationale de l’Ukraine ne doit tromper personnes. Ces politiciens sont des traîtres.
Si non, comment faudrait-il alors appeler ces politiques qui au moment de l’élection jurent bien haut de respecter notre Constitution et qui après confisquent sournoisement le vote sur l’immigration de masse ? Celui qui vole le vote de son concitoyen n’a aucune légitimité à faire des discours sur la démocratie et la souveraineté dans le monde. Ça, ce n’est pas possible. Et cela concerne dans notre pays l’ensemble de la classe politique et des journalistes mis à part l’UDC.
Notre paysage politico-médiatique est devenu un grand bal de Tartuffes qui n’a plus aucune crédibilité éthique. Il suffit de voir ces jours les journalistes de la RTS et de la presse mainstream qui se précipitent pour profiter de la guerre et se présenter en sauveurs de la démocratie. Comme on les admire. C’est à qui dénoncera le plus haut la censure des médias en Russie. Mais comme pour les politiques ils n’ont strictement plus aucune légitimité pour ça.
Pour pouvoir se présenter en parangons de la démocratie il faudrait qu’ils en aient les vertus. Or c’est l’exact inverse qui est vrai, ils n’ont plus aucune éthique et sont définitivement corrompus. Si non, il faudrait qu’ils nous expliquent comment ils font pour passer sous silence que l’article constitutionnel sur la migration UE est confisqué et inappliqué par le parlement et le Conseil fédéral depuis maintenant huit ans ! Si non, il faudrait qu’ils nous expliquent comment ils font pour ne diffuser que des informations catastrophiques sur le Brexit tout en passant soigneusement sous silence les bénéfices qu’en retirent les citoyens Britanniques ?
Oh oui, dénoncer le terrible drame de la guerre, le malheur, la censure de l’Etat russe, encore et encore, le faire plutôt deux fois qu’une pour que l’on ne voit plus qui ils sont vraiment, pour qu’on les prenne pour des âmes saintes.
Mais les faits sont là et nous ne les oublierons pas.
A la faveur de la guerre en Ukraine, en profitant comme d’une aubaine, tous ces gens se présentent aujourd’hui comme des hérauts de la démocratie et de la souveraineté. Il y en a même tellement qu’ils défilent dans les rues. Alors qu’ils sont les agents, les activistes, et les soutiens zélés d’une désinformation désormais systématique dans notre pays. Nous en avons aujourd’hui les preuves.
Ces gens se présentent en dénonciateurs héroïques de la guerre et de la censure en Russie. Vous ont-ils dit qu’ils trompent et désinforment depuis des années nos concitoyens sur le Brexit ? Vous l’ont-ils dit ? Vous ne le saviez pas ? Il est peut-être encore temps de vous informer, et mieux encore de le vérifier par vous-même.
Depuis bientôt cinq ans tout ce que la RTS et la presse mainstream ont produit comme informations sur le Brexit l’a été dans le but d’en peindre un tableau effrayant pour les Suisses. Tapez « rts brexit » dans votre navigateur et vous n’y trouverez que des articles aux contenus négatifs et alarmants, de pénuries provoquées par le Brexit, de contraintes comme "seul impact détectable", de bilan négatif, d’inflation, et ainsi de suite.
Et la vérité est alors ici toute entière décrite. Parce que cette manière unilatérale de peindre sans cesse le diable sur la muraille et de noircir gravement le tableau relève de la propagande et de la désinformation, de la manipulation de l’opinion publique. Parce que contrairement à ce que racontent ces journalistes de la RTS et de la presse mainstream le Brexit a aussi amené de sérieux avantages aux citoyens Britanniques, et pas des moindres. Mais ça, n’est-ce pas, il ne faudrait surtout pas que les Suisses l’apprennent. Ces gens sont odieux.
Depuis le Brexit le salaire médian britannique a augmenté, le taux de personnes sans emplois a diminué, la progression de la hausse des loyers s’est ralentie, la qualité de vie a continué d’y progresser, contrairement à celle de la France.
Depuis le Brexit pour la première fois depuis trente ans le taux de chômage du Royaume-Uni est passé en dessous de celui de la Suisse… ! Mais, chuut, il ne faut surtout pas que cela se sache et que les Suisses l’apprennent. (Un mini dossier Brexit figure à la fin de cet article). La tromperie et l’hypocrisie des médias helvétiques atteint désormais des proportions stratosphériques.
La RTS et la presse mainstream de notre pays ne changeront jamais. Depuis l’initiative No Billag la RTS a été copieusement remise en cause, de même la presse mainstream par les subventions supplémentaires qui viennent de lui être refusées, les coups de semonce n’ont cessé de voler au-dessus de leurs têtes depuis au moins une décennie, et qu’est-ce qui a changé ?
Rien, strictement rien.
Ces journalistes et ces politiciens continuent à se pavaner dans leurs positions de toute puissance et à désinformer le peuple. Pire, ils en arrivent aujourd’hui à vouloir nous faire croire qu’ils sont les saints gardiens de la démocratie et de la souveraineté. C’est tout simplement insupportable.
Il ressort à l’évidence que ce problème relève désormais d’une mentalité profondément ancrée qui se croit tout permis, d’une absence désormais grossière de toute éthique dans notre système politico-médiatique.
Et que l’on ne vienne pas nous raconter que le journaliste ou le politicien qui s’abstient de dénoncer la confiscation de 1.4 millions de voix, que le journaliste ou le politicien qui trompe le citoyen en passant sous silence les effets positifs du Brexit, sont des personnes qui ont une conscience politique éthique. C’est exactement l’inverse qui est vrai.
Les citoyens suisses ne doivent pas laisser la guerre en Ukraine masquer cette réalité politique dans notre pays, ils doivent dénoncer à leur tour avec la plus grande fermeté ces profiteurs de morale qui tentent maintenant à bon compte de se revêtir de manteaux de vertus qui ne leur appartiennent pas, qui plus est, en tirant profit du malheur des autres. Nous sommes ici désormais face à un problème politique majeur qui est celui d’une désinformation qui non seulement est devenue systémique et massive mais qui en plus n’a plus aucune limite.
Cette désinformation et cette absence d’éthique doivent absolument être dénoncées avant les élections fédérales de 2023. Il faut absolument faire sortir du bois cette corruption massive de l’éthique politique et journalistique dans notre pays et la dénoncer au grand jour, que l’ensemble des citoyens comprennent enfin et une bonne fois pour toutes qui est qui et qui fait quoi. C’est capital.
Un ouvrage sur le nécessaire renforcement de notre Constitution est en préparation. Il pose des questions fondamentales sur la classe politique et journalistique de notre pays et sur sa crédibilité face au respect de nos institutions, il propose parmi d’autres comme solution de sortir complètement le débat politique de la toute-puissance de ces politiciens et journalistes actuels, qui non seulement ont confisqué le vote fédéral sur l’immigration mais qui confisquent désormais tout ce que le citoyen doit croire ou ne pas croire.
Si vous pensez que nous n’en sommes pas déjà là alors expliquez-nous seulement comment il se fait que vous n’ayez jamais entendu parler des aspects positifs du Brexit ? Expliquez-nous pourquoi vous n’en trouverez pas une ligne ni à la RTS ni dans la presse mainstream de notre pays ?
Demandez-vous qui vous cache une partie de cette réalité et pourquoi ? Qui viole la souveraineté de notre peuple et maintenant confisque notre neutralité ? Demandez-vous pourquoi c’est toujours le fait des mêmes partis politiques soutenus par les mêmes complices de la RTS et de la presse mainstream qui sont à leur service ?
Posez-vous la question. C’est votre liberté et votre indépendance, celles de vos enfants, qui sont en jeu.
La désinformation systémique ne changera jamais d’elle-même en Suisse. C’est à nous désormais de prendre les mesures qui s’imposent.
Michel Piccand
DOSSIER BREXIT
UNE DESINFORMATION SYSTEMIQUE
Cette désinformation de la RTS dont nous parlons dure maintenant depuis plus de deux décennies et a commencé lors de notre rapprochement avec l’Union européenne. Et le problème est identique avec la presse commerciale dont on vient de nous demander de lui augmenter une fois de plus les subventions, ce que par bonheur le peuple a refusé. Cette désinformation est aujourd’hui le problème politique numéro un de notre pays. Sans vérité dans l’information il n’y a pas de démocratie possible.
Nous ne pouvons avoir aucun espoir que cela change un jour, ces journalistes et ces rédactions politiques ne cesseront jamais d’eux-mêmes de manipuler l’opinion publique. Le mal est désormais ancré bien trop profondément dans notre système.
Nous sommes face à un problème littéralement structurel dans la fabrication et la diffusion de l’information. Comment est construite notre information et qui la contrôle ? Et nous voyons bien que nous sommes ici arrivés à un stade où le peuple n’a plus le contrôle de l’information, que c’est toute la structure juridique et institutionnelle de la RTS et de ses pratiques qui doivent être changées. C’est une question primordiale qui doit être traitée avant les élections fédérales de 2023.
Le problème est devenu systémique avec pour cadre désormais une incroyable consanguinité journalistique entre RTS et médias commerciaux sous la tutelle de l’Agence Télégraphique Suisse, un système dans lequel on a l’impression que ces journalistes font désormais tous partie d’une même organisation dont le but est de diffuser la même information politique.
A quoi bon un secteur commercial et un secteur public s’ils répètent tous en boucle les mêmes contrevérités pour donner l’illusion au téléspectateur que c’est là une marque de crédibilité puisque tous les journalistes disent la même chose, comme par exemple lorsque les journalistes de la RTS invitent gracieusement et régulièrement leurs amis journalistes de la presse commerciale pour raconter les mêmes contrevérités qu’ils énoncent eux-mêmes sur le Brexit. En Suisse-romande le monde de l’information est une fabrique de pensée unique qui se moque du peuple et le manipule.
Nous ne pouvons plus rien attendre d’un système qui désinforme à ce point et qui en plus à l’audace de venir désormais s’ériger en juge et arbitre des vraies et fausses informations. Le changement ne peut plus venir que du peuple et d’une réforme institutionnelle profonde sur la manière dont est produite l’information dans notre pays.
Cette question de réforme dans l’information et de réforme de la RTS et des solutions possibles est évoquée en détail dans l’ouvrage à paraître sur le besoin de renforcer notre Constitution. Substantiellement, la réforme de l’information fait partie intégrante de la réforme constitutionnelle nécessaire dont notre pays a besoin pour sortir des graves dysfonctionnements politiques et informationnels dont nous souffrons maintenant depuis plus de deux décennies.
Michel Piccand
DOSSIER BREXIT
23.01.2022
Le PIB du Royaume-Uni est reconnu (pour l’instant) comme vraisemblablement moins élevé que si le pays n’avait pas quitté l’Union européenne. Les investissements étrangers au Royaume-Uni ont baissé. Mais qu’est-ce que cela montre en réalité ? Pour bien le comprendre on rappelle que le PIB et les investissements étrangers dans un pays sont complexes et difficiles à interpréter, spécialement du point de vue de leur qualité (et non de leur quantité). On se gardera donc bien de cette croyance économique superficielle qui consiste à croire, comme cela est devenu un dogme politique dans notre pays, que si le PIB et les investissements étrangers augmentent alors tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Qu’à l’inverse s’ils baissent tout va mal.
On rappelle ici le cas d’école bien connu que si l’on rasait toutes les cathédrales de Suisse pour les remplacer par des décharges publiques alors le PIB augmenterait, mais sans qu’il n’y ait en réalité aucun gain global désirable pour la société. C’est toute la question de la différence entre une croissance en qualité et une croissance en quantité du PIB. Si grandir et croître c’est dégrader notre qualité de vie, dilapider nos actifs et péjorer notre compétitivité et nos acquis, alors cela n’a du point de vue global économique aucun sens.
Pour reprendre avec le Royaume-Uni, en sortant de l’UE ce pays a perdu des investissements étrangers, et de la progression de PIB en même temps, par exemple parce que certains exportateurs automobiles asiatiques localisés chez lui se sont relocalisés sur territoire UE pour pouvoir continuer de vendre plus facilement en Europe à partir d’un Etat-membre. La première réaction c’est d’y voir une perte pour le Royaume-Uni. Peut-être.
Considérons maintenant l’UE qui va se frotter les mains ces prochaines années en voyant par exemple les investissements étrangers augmenter chez elle, mettons à cause d’investissements chinois qui ont l’intention de venir vendre sur le marché européen des voitures électriques moins chères que les producteurs européens. On voit donc bien que se réjouir d’une telle augmentation immédiate du PIB peut aussi être une très mauvaise idée, les investissements étrangers pouvant tout aussi bien amener un désenchantement à long terme si les producteurs locaux s’effondrent et perdent leurs parts de marché. Il faut donc rester extrêmement prudent avec ce type de notions et d’analyses. La prise de contrôle d’un marché national par l’étranger se fait aussi par les investissements directs étrangers, elle engendre aussi des augmentations de PIB, la Suisse en a d’ailleurs fait l’amère expérience dans certains de ses secteurs (lire La croissance économique de la Suisse un drame politique caché, Michel Piccand, 2013). On verra ce qu’il en sera globalement du Royaume-Uni comparé à d’autres nations de l’UE dans 20 ou 30 ans.
C’est à vrai dire ici toute la question que pose le souverainisme à l’économie et que l’on peut résumer ainsi : Vous vous réjouissez d’une augmentation du PIB et des investissements étrangers, d’une forte croissance économique qu’il faut alimenter par une croissance démographique et une immigration dérégulée, mais qu’en sera-t-il de la qualité de vie, de l’équilibre des finances publiques, de vos actifs, de la richesse et de la souveraineté du peuple d’ici 30 ans ?
Pour ma part, mon opinion, mais les faits le montrent, c’est que cette manière unilatérale d’être obnubilé uniquement par une croissance quantitative et dérégulée, soit par une croissance à n’importe quel prix et non maîtrisée, est en train de détruire nos sociétés et nos structures, le système même et la sécurité de nos nations.
Le Royaume-Uni a donc fait un choix, qui est celui de redevenir parfaitement souverain et maître chez lui. Cela a bien évidemment eu des conséquences négatives sur les échanges avec l’UE, mais il en a aussi eu de positives, et pas des moindres.
Et passer sous silence les effets positifs du Brexit, comme le font la RTS et la presse d’intérêt dans notre pays, c’est tout simplement désinformer, c’est manipuler l’opinion publique pour lui faire choisir ce modèle de croissance incontrôlée qui détruit la structure de nos nations. Et les effets positifs du Brexit présentés ci-après le démontrent pour l’instant assez largement.
(1)
La hausse du salaire médian britannique en valeur réelle (soit compensée de l’inflation) a été plus grande après 2016 année du Brexit qu’avant.
Mais les journalistes de la RTS et de la presse d’intérêt s’acharnent à vouloir nous faire croire que les Britanniques ne cessent de s’appauvrir et sont particulièrement à plaindre.
(2)
La progression annuelle des loyers au Royaume-Uni a chuté drastiquement après le référendum de 2016 et l’arrêt de principe de la libre immigration UE.
Cette progression des loyers dont chacun connait les effets néfastes sur le porte-monnaie des citoyens (mais aussi sur les coûts de production) a littéralement été diminuée par deux après le Brexit. Cette diminution de la progression des loyers semble clairement durable et structurelle si on l’a compare à la chute conjoncturelle de l’indice lors de la crise financière de 2008-2010.
(3)
Depuis le Brexit le taux de sans-emplois au Royaume-Uni a continué de baisser.
(N.B. Dans tous les graphiques qui suivent il y a des variations de courbes en 2020 qui sont dues à la pandémie de COVID, ces variations ont eu lieu dans toutes les nations, et l’on ne peut donc en tenir compte à ce stade pour l’analyse d’un pays particulier).
Le Royaume-Uni a voté le Brexit en 2016 (droite rouge). La baisse du taux de sans-emploi dès 2013 est vraisemblablement due à la baisse du taux d’intérêt directeur de la Banque d’Angleterre qui est passé d’un taux moyen de 5 % durant la décennie 1999-2009 à 0.5 % dès 2009 et n’a plus dépassé 0.75 % depuis lors et a donc favorisé l’investissement et une partie de la croissance et le retour à l’emploi.
Entre 2016 et 2019, et donc malgré le Brexit… environ 300'000 britanniques ont pu retrouver un travail. (N.B. La remontée de la courbe bleue des sans-emplois en 2020 est due à la pandémie de COVID).
Pour se donner un ordre d’idée, 300'000 personnes de retour sur la marché du travail au Royaume-Uni, c’était en 2021 sur la base du salaire médian, environ 7.26 milliards de masse salariale réelle versés en plus aux résidants britanniques (9 miards de CHF).
Du point de vue étatique c’était 300'000 personnes sorties du chômage et de l’aide sociale, soit une réduction des coûts sociaux à la charge de l’Etat (et donc de la collectivité) d’au moins 3 milliards et de nouvelles rentrées fiscales pour au moins 1.45 milliards (impôt de base sur les personnes physiques à 20 %). S’y ajoutent les 8 milliards de contributions nettes que le Royaume-Uni n’a plus à verser chaque année à l’UE. Soit, pour l’année 2021, selon ces seules considérations, un surplus dans les caisses de l’Etat de 12.45 milliards par rapport à la situation précédant le Brexit et du seul fait de ce retour à l’emploi.
Vouloir décrire le Brexit comme une catastrophe sans mentionner cet aspect relève de la désinformation.
N.B. Les résultats cinq ans après la sortie du Royaume-Uni de l’UE vont donc exactement dans le sens de la solution au problème que décrivaient des membres du parti conservateur qui décriaient la libre-circulation avec l’UE comme une cause d’appauvrissement global de l’économie britannique, du fait que la sous-enchère salariale et la concurrence extrême avec les migrants UE conduisait l’Etat britannique à devoir payer et compenser par l’aide sociale les manques de revenus des résidents britanniques sans emploi ou sans salaires suffisants.
Une idée qu’en bons conservateurs ils comprenaient comme un risque avéré de devoir augmenter ensuite les impôts pour financer une aide étatique devenant incontournable et croissante et qui en termes politiques se traduirait par l’ouverture d’une voie royale au socialisme.
En réalité, mais il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour s’en apercevoir, la sous-enchère salariale et l’extrême concurrence entre salariés européens engendrée par le marché unique de l’UE amène de fait un appauvrissement et des conditions dégradées pour les couches salariales les moins qualifiées, ce qui bien évidemment profite au socialisme, puisque les premières victimes de la sous-enchère vont se tourner vers ce parti, demandant plus d’aide sociale, plus d’aide sociale nécessitant plus d’impôt ou d’endettement, soit pour un conservateur contemporain la roue qui tourne dans l’autre sens. Un système d’ultra-concurrence européenne qui au lieu que le marché enrichisse les salariés les appauvrit.
CONCLUSION INTERMEDIAIRE.
Les trois tableaux précédents, contrairement à ce que voudraient nous faire croire les journalistes de la RTS et de la presse d’intérêt, montrent que la situation de base du citoyen britannique depuis le Brexit s’est notablement améliorée sur certains aspects, contrairement à celle du citoyen helvétique toujours soumis, lui, à la libre-circulation européenne.
Une hausse du salaire médian couplée à une baisse de la spirale de hausse des loyers et à une amélioration des finances publiques est très loin d’être négligeable. Seul un fou ou quelqu’un qui veut désinformer pourrait le prétendre.
Depuis le Brexit sur la période 2015 - 2020 le salaire médian en valeur réelle du résident britannique a augmenté de 12.7 % alors que l’évolution de l’ensemble des salaires réels en Suisse n’a progressé que de 2.6 % avec des baisses de 0.1 % en 2017 et 0.4 % en 2018 ! (Bien que les chiffres britanniques et suisses ne soient pas directement comparables ils sont cependant ici sans ambiguïtés quant à l’évolution générale des salaires).
On se demande ici pour qui travaillent la gauche et les Verts, et les syndicats, qui violent à Berne notre Constitution pour que la libre concurrence avec les salariés européens puisse continuer de s’appliquer de manière totalement dérégulée en Suisse. Leurs ersatz de contrôles sans effectivité n’y changent rien. En ce qui concerne la RTS et la presse d’intérêt chacun sait depuis longtemps que ces entités ne travaillent plus ni l’une ni l’autre pour le citoyen suisse.
On se demande combien de temps encore il faudra, ou ce qu’il faut faire, pour que l’ensemble des citoyens se demandent comment et pourquoi on peut leur cacher des faits aussi essentiels que des hausses de salaires, des baisses de la progression des loyers et des améliorations des comptes publics dans un pays qui vient de se séparer de l’Union européenne.
Pour ceux qui ne seraient encore pas convaincus voici encore quelques données établies par la Banque mondiale et dont le mérite est de ne pas comparer des pommes et des poires et de n’avoir aucun intérêt ici à influencer spécialement les données d’une nation.
(4)
La situation globale de la Grande-Bretagne ne s’est en rien dégradée depuis le Brexit si l’on considère le PIB par habitant (qui montre la performance économique d’un pays par rapport à sa population) et qui au Royaume-Uni a continué sa progression, malgré toutes les prédictions contraires des experts pro-européens.
(Encore une fois les baisses de courbes dès 2020 sont dues à la pandémie de COVID).
(5)
Depuis plus de 30 ans (et après le Brexit !) pour la première fois le taux de chômage du Royaume-Uni est passé en dessous de celui de la Suisse ! Cherchez l’erreur ! Faut-il encore vous en donner l’explication ?
(6)
Depuis le Brexit le taux de chômage du Royaume-Uni a rejoint celui de l’Allemagne.
(7)
En matière de chômage le Royaume-Uni a laissé loin derrière ces défenseurs de l’UE et de la porte ouverte migratoire que sont les gouvernements socialistes de la France et de la Suède.
Taux de chômage Royaume-Uni / France.
Taux de chômage Royaume-Uni / Suède.
(8)
Globalement les exportations de biens et de services du Royaume-Uni ont continué à progresser depuis le Brexit en 2016. Contrairement à celles de la Suisse qui ont stagnées.
(9)
L’épargne domestique britannique ne s’est pas effondrée.
(10)
Si l’on prend l’indice de développement humain qui mesure la qualité de vie moyenne de la population, depuis le Brexit l’écart favorable du Royaume-Uni par rapport à la France s’est encore accentué… tandis que cet indice du premier état-membre de l’UE qu’est la France a stagné voire régressé… !
Mais les journalistes et les rédactions politiques de la RTS et ceux de la presse d’intérêt vous informent depuis avant 2016 que le Brexit, donc la sortie de la libre-circulation avec l’UE, serait une monumentale erreur économique qui ne peut amener que d’effroyables désavantages et des pénuries… !
Une telle manière de faire unilatéralement de l’information porte un nom. Cela s’appelle de la DESINFORMATION !
Et devant le monopole de ces grands médias qui désinforment l’on doit désormais admettre que le citoyen suisse ne jouit plus d’une véritable capacité de se former librement son opinion. Ce qui par ailleurs viole les principes de notre Démocratie et de notre Constitution.
ANNEXE
Exemple de désinformation de la RTS.
Et le comble c’est que les citoyens sont obligés de payer…
Du point de vue de l’information nous vivons dans une dictature.
Si non, comment faudrait-il appeler un système qui désinforme et que le citoyen est obligé de payer ?