Mali : la France a perdu face aux mercenaires de Wagner

En quelques mois, quelques centaines de mercenaires russes de la société privée de Wagner ont obtenu plus de succès face aux terroristes islamistes que les 5 000 soldats français déployés par François Hollande et Emmanuel Macron au Mali. Il est vrai que les professionnels du groupe Wagner sont tous des combattants, des prétoriens comme ceux commandés par le français Bob Denard à l'époque des guerres coloniales et de la décolonisation. A la différence des troupes françaises de la force Barkhane, constituée d'états majors avec étoilés à l'arrière, et d'une foule d'officiers chargés de la logistique, de la préparation des opérations, de la planification.

J'ai toujours défendu l'armée française, les héros sacrifiés, les soldats héroïques dans mes écrits, notamment dans la Revue de la Défense Nationale (RDN).

.https://www.fnapara.fr/la-legende-bigeard-une-rage-de-vaincre-rare-aujourdhui-de-francis-gruzelle-journaliste/

Mais, au Mali, nos courageux soldats ont été trahis par les politiques français, et non pas bénéficié de moyens technologiques modernes. D'où les faibles résultats obtenus. Et les retraits successifs de troupes, décidées par Paris, ont aggravé leur situation précaire sur le terrain.

L'expulsion de l'ambassadeur de France au mali était prévisible depuis de nombreux mois. Surtout depuis que le septuagénaire "Papy Le Drian", tel un coq juché sur un tas de fumier, s'est mis à pérorer des conneries contre les nouveaux dirigeants maliens. Dès l'été dernier, le vieillard breton chargé des affaires étrangères avait donné le ton, en demandant au chef de la junte militaire de rétablir à la tête du pays les politiques maliens corrompus et formés par les politicards français. Une intrusion jugée inadmissible par les militaires maliens qui tentent de redresser cette ancienne colonie française.

Mais, le vieillard breton ,'allait pas s'arrêter là. En septembre 2021, il remettait le couvert. La présence de mercenaires de la société privée Wagner au Mali "serait incompatible avec la présence internationale et européenne", a averti Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, le 16 septembre 2021, sur les ondes de franceinfo. Le papy en chef de la diplomatie française réagissait à une éventuelle coopération entre le Mali et le groupe paramilitaire. Mais qui est ce groupe Wagner et pourquoi les médias français le dépeignent d'une manière aussi noire ? Voici quelques éléments de compréhension.

Wagner ou PMC Wagner est une société de mercenaires russe créée par Dmitri Outkin, un ancien officier du GRU (renseignements militaires russes). Le groupe paramilitaire est connu depuis 2014 pour son implication dans le conflit en Syrie un an plus tard, dans le sillage de l’armée russe.

Les mercenaires, qui le composent, ont souvent été formés à la rude école des unités spéciales russes. Lorsque des terroristes islamistes ou tchetchènes ont tenté de prendre le contrôle de certaines provinces russes ou de républiques de l'ancienne URSS, ces jeunes militaires ou mercenaires ont sauvé la situation. Ils savent localiser, détecter et traquer les rebelles islamistes, en ayant une "bonne connaissance du gibier et des habitudes".

Le premier déploiement connu des "agents privés" de Wagner sur le continent africain a lieu en 2018 en Centrafrique. Il intervient alors avec le feu orange de Moscou, dans le cadre d’un accord de coopération militaire qui permet à Moscou de bénéficier de concessions minières en échange de ses services. Le groupe de mercenaires opère au même moment en Libye, au service du général Haftar, le chef de l’autoproclamée Armée nationale libyenne. Formation d’officiers, protection de sites pétroliers, renseignements… "Un mode opératoire multi-facettes", selon l’Institut Open diplomacy qui se décline au sein d’autres terrains en Afrique, comme au Soudan sous le régime d’Omar el-Béchir ou bien encore au Mozambique. Il s’agit souvent d’Etats en quête de soutiens économique, politique ou sécuritaire.

"Nous sommes là où règne l'anarchie", "Où nous sommes, il y a la paix", “La justice avant tout”, "Nous sommes contre ceux qui tuent les enfants, les femmes et les personnes âgées". autant dire que les mercenaires du groupe Wagner affiche la couleur sur son site internet. Le groupe russe Wagner se présente comme un regroupement de "personnes prêtes à donner leur vie dans la lutte pour la justice (...) et n'acceptant pas l'oppression des civils". Wagner offre un idéal très éloigné de celui brossé par de nombreux médias français ou occidentaux, mais proche de celui brossé par l'écrivain et ex officier Jean Lartéguy, dans ses livres "les Centurions", "les Prétoriens" ou encore "la guerre à nue".

Ces "chiens de guerre" ont forgé leur légende dès le milieu des années 2010 en Syrie, lorsque la terre se dérobait sous les pieds du président légal Bachar al-Assad, ils seraient aujourd'hui 5000 mercenaires sur les zones de conflit où la terreur islamique menace. Ces nouveaux croisés ont inversé la situation au Mozambique depuis 2019 en enrayant l'insurrection islamiste. Wagner compte aussi 300 mercenaires au Soudan. Il y a deux ans, ils ont participé au sauvetage du régime d'Omar el-Béchir.
Plus “officieusement”, Wagner est également présent au Zimbabwe, en Angola, à Madagascar, en Guinée et en Guinée-Bissau.

Au Mali, les troupes d'élite de Wagner ont investi les zones les plus gangrénées par les terroristes islamistes. Selon des sources proches des autorités militaires françaises 450 mercenaires du groupe Wagner seraient déjà déployés au Mali, dont 200 à Ségou à 200 kilomètres au nord-est de Bamako sur le fleuve Niger, où prolifèrent les islamistes.

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/01/06/au-mali-les-mercenaires-wagner-progressent-au-centre-du-pays_6108476_3210.html

https://www.leparisien.fr/international/au-mali-les-mercenaires-russes-du-groupe-wagner-sont-arrives-23-12-2021-FPFDSKBFH5FETAMRAGVOISOS5A.php

https://mondafrique.com/mali-les-mercenaires-russes-de-wagner-sont-vus-partout-et-nulle-part/

Les autorités militaires françaises ne cachent pas leur inquiétude et craignent que la situation sur le terrain ne devienne intenable. À Paris, on scrute en effet avec la plus grande acuité l'arrivée au Mali des mercenaires russes de la Wagner. Actuellement, 450 hommes seraient déjà sur place, ils sont présents à Bamako, bien sûr, mais aussi à Tombouctou, Mopti, Sévaré et Ségou où sont déployés 200 mercenaires.

Voici 48 h, une nouvelle arrivée, par tupolev, de mercenaires de Wagner porte désormais à plus de 600 le nombre de combattants déployés au Mali, comme l'indiquait Le Monde le 28 janvier. Les effectifs, estimés à 450 opérateurs le 20 janvier, ont donc augmenté de 150 mercenaires en une dizaine de jours. Ce chiffre devrait encore grimper ces prochaines semaines, pour atteindre probablement un millier de combattants, selon une source familière du théâtre sahélien.

Selon nos confrères de la rédaction de Challenges, les nouveaux mercenaires de Wagner, équipés de blindés des forces armées maliennes (Typhoon notamment), sont ensuite déployés dans le centre du pays, dans les régions de Mopti, Sévaré, Ségou. Comme révélé par Challenges, ils ont aussi pris pied à Sofara, sur une base du Bataillon autonome des forces spéciales et des centres d'aguerrissement (BAFS-CA), l’unité que commande le colonel Assimi Goïta, nouvel homme fort du pays depuis le putsch de mai 2021. Quelques éléments de Wagner, accompagnant des instructeurs de l'armée russe, ont également été identifiés à Tombouctou, que Barkhane a quitté il y a quelques semaines.

"Papy Le Drian" peut donc dormir en paix. La relève de l'armée française est assurée par des troupes d'élite bien équipées, ayant fait leur preuve contre les islamistes depuis 2010.

Nouveaux croisés, incompris par les "bobos" et journalistes français, les "chiens de guerre" de Wagner sont le dernier rempart face aux terroristes islamiques dans de nombreux pays.

La Turquie va envoyer des troupes en Libye

Le Parlement turc doit voter début janvier un texte en ce sens.

 Le Figaro avec Reuters et AFP- 26 décembre 2019
La Turquie veut mettre un pied en Libye. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé ce jeudi 26 décembre que des troupes militaires vont être prochainement dépêchées à la demande de Tripoli, ajoutant qu'il soumettrait en début d'année un projet de loi à cet effet au Parlement. Selon l'homme fort d'Ankara, l'adoption du texte est déjà prévue pour le 8 ou le 9 janvier.

«Puisqu'il y a désormais une invitation (de la Libye), nous l'accepterons. Nous mettrons le projet de loi sur l'envoi de troupes à l'ordre du jour dès l'ouverture de la session parlementaire», a déclaré le président turc. Avec cette annonce, la Turquie affiche de nouveau son soutien au gouvernement libyen d'union nationale (GNA). Le Parlement turc a déjà approuvé samedi un accord de coopération militaire et sécuritaire signé avec le GNA le 27 novembre lors d'une visite à Istanbul de son chef Fayez al-Sarraj. L'accord permet aux deux parties d'envoyer dans l'un et l'autre pays du personnel militaire et policier pour des missions d'entraînement et d'éducation, ont indiqué des responsables turcs.

Ankara avait également signé, lors de la visite de Fayez al-Sarraj un accord de délimitation maritime qui permet à la Turquie de faire valoir des droits sur de vastes zones en Méditerranée orientale convoitées par d'autres pays, notamment la Grèce. Mais pour obtenir l'autorisation de déployer des forces combattantes en Libye, le gouvernement turc doit faire approuver par le parlement un mandat séparé, comme il le fait tous les ans pour envoyer des militaires en Irak et en Syrie.

Un pays plongé dans le chaos

Depuis 2011 et la révolte qui a conduit à la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye est plongée dans le chaos. Le pays est aujourd'hui déchiré entre deux pouvoirs rivaux: le GNA, basé à Tripoli, et dans l'Est un pouvoir incarné par le maréchal Khalifa Haftar. L'Armée nationale libyenne (ANL) de Khalifa Haftar a lancé en avril une offensive en direction de Tripoli avec le soutien de la Russie, de l'Égypte et des Émirats arabes unis. La Russie a déjà exprimé son inquiétude concernant un éventuel déploiement militaire turc en Libye.

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Ces ONG qui nous gouvernent

Sous la pression des ONG, la France renonce à livrer six navires à la Libye 2 déc. 2019, 11:35

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/68462-sous-pression-ong-france-renonce-livrer-six-navires-libye

Inquiètes du sort des migrants en Libye, plusieurs ONG se sont félicitées que Paris renonce à livrer six embarcations rapides à ses autorités. Le pays est plongé dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi, après une intervention de l'OTAN.
La France devait livrer six navires à la Libye pour renforcer le contrôle de ses côtes, mais il n'en sera rien. «Si la cession a été un temps envisagée au bénéfice de la Libye, la ministre a finalement décidé de ne pas livrer les embarcations à cet Etat», écrit le 26 novembre le ministère des Armées dans un mémoire envoyé à la Cour administrative d'appel de Paris, révélé par l'AFP ce 2 décembre.
Il s'agissait de six embarcations rapides, des semi-rigides Sillinger de 12 mètres. Comment expliquer ce revirement ? Huit ONG, dont Médecins sans frontières et la Ligue des droits de l'homme, avaient saisi la Cour d'appel de Paris pour demander l'annulation de cette livraison, invoquant notamment la situation des migrants dans le pays. Si la justice n'a pas encore statué dans cette affaire, le ministère des Armées a pris les devants, invoquant «la situation en Libye» qui «ne permet pas de réaliser ce don d'embarcations».
Le pays est plongé dans le chaos depuis la chute du gouvernement de Mouammar Kadhafi en 2011, après une intervention de l'OTAN à laquelle a notamment pris part la France. Divisée, la Libye est actuellement secouée par un conflit armé entre les forces du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est, et son rival installé à Tripoli, le Gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU.
Les ONG crient «victoire» Lola Schulmann, chargée des questions migratoires chez Amnesty international (qui figure parmi les ONG ayant saisi la justice administrative en avril) a estimé que la décision de ne pas livrer les embarcations constituait «une victoire importante» obtenue grâce à «la pression publique». «[Cette décision doit] marquer un tournant dans les relations de la France avec la Libye en matière de politique migratoire», a-t-elle ajouté.

Dans un communiqué commun publié le 2 décembre, les huit ONG se félicitent de l'abandon de cette initiative «qui aurait fait de la France la complice officielle des crimes commis sur les personnes migrantes et réfugiées en Libye».

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 Lire aussi : Annulation de la vente de Mistral par Paris: la Russie va fabriquer ses propres porte-hélicoptères

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/68462-sous-pression-ong-france-renonce-livrer-six-navires-libye

Libye : pour tromper les migrants, des passeurs se déguiseraient en travailleurs humanitaires

Profitant de l’instabilité politique et sécuritaire de la Libye, des passeurs ainsi que des trafiquants d’êtres humains se feraient passer pour des agents de l’ONU dans le pays, selon le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Nombreux sont les migrants, en provenance d'Afrique ou du Moyen-Orient, qui cherchent à rejoindre le Vieux Continent. Durant leur épopée, il leur arrive de croiser le chemin d'ONG et autres travailleurs humanitaires, qui oeuvrent pour leur venir en aide. Mais pas toujours. En Libye, un des principaux points de passage de l’immigration clandestine en Méditerranée, des passeurs ainsi que des trafiquants d’êtres humains endosseraient des uniformes ressemblant à ceux portés par les agents travaillant avec différentes organisations de l’ONU pour tromper les migrants et ainsi s’adonner à leurs trafics dans différentes régions du pays.

«Ces criminels ont été repérés à des points de débarquement et des plaques tournantes de trafics, utilisant des gilets et des objets portant des logos similaires à ceux du HCR», a déclaré le 8 septembre l'organisation onusienne dans un communiqué. L’organisation a affirmé qu’elle détenait ces informations à la faveur de témoignages de réfugiés qui disent avoir été vendus à des trafiquants en Libye et soumis à des mauvais traitements et de la torture, y compris après avoir été interceptés en mer.

Appelant les autorités libyennes à agir contre les auteurs de tels faits, le porte-parole de l'organisation, Babar Baloch, a néanmoins précisé qu’il demeurait pour l’heure difficile de certifier l’exactitude des faits rapportés.

Sept ans après le début de la guerre civile, le chaos demeure toujours dans le pays. Après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, le pays est devenu l'un des pays de transit pour les migrants en provenance d'Afrique subsaharienne souhaitant rejoindre la rive nord de la Méditerranée. 

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L’Aquarius ne veut pas reconduire les migrants en Libye

Le navire humanitaire Aquarius, qui a secouru près de 3.000 migrants en Méditerranée cette année, effectuera des missions de secours sans attendre d'ordres des garde-côtes et ne reconduira pas de migrants en Libye, a annoncé dimanche l'un de ses responsables.

"Quand nous verrons une embarcation en détresse, avec un risque élevé de décès, nous irons immédiatement à son secours, conformément au droit international", a déclaré à Reuters TV le responsable des recherches et des opérations de secours de l'Aquarius.

Au cours de l'année écoulée, les consignes transmises par les centres de coordination de rester en veille ou d'attendre des éclaircissements ont accru le danger encouru par les migrants ayant besoin de secours, a poursuivi Nick Romaniuk, soulignant que c'était la raison pour laquelle l'Aquarius ne patienterait pas.

Le bateau de l'ONG SOS Méditerranée, qui a quitté Marseille la semaine dernière pour entamer sa dixième mission de l'année, patrouillera au large de Tripoli, en dehors des eaux territoriales libyennes mais dans le périmètre de recherche et de secours des garde-côtes libyens.

D'après le droit international, la responsabilité première du débarquement des navires de secours appartient au pays responsable des opérations dans la zone. Si l'Aquarius agira en conformité avec le droit maritime international, le navire ne reconduira pas de migrants en Libye, a dit Nick Romaniuk, parce que le pays n'est pas un lieu sûr pour les migrants.

L'ouest de la Libye est actuellement le principal point de départ pour des milliers de migrants fuyant la misère et les conflits et cherchant à se rendre en Europe.

Le Figaro

Nos remerciements à 

Des centaines de migrants encore “secourus” en mer au large de la Libye.

Près de 300 migrants ont été sauvés de la noyade au large de la Libye ce dimanche.

«Nous étions (à l'arrêt) depuis six heures du matin» quand la marine libyenne est arrivée dans l'après-midi, a indiqué Baba Koni, un Malien, selon lequel le moteur de l'embarcation a pris l'eau et s'est éteint.

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La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga ouvre la boîte de Pandore

La conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga a décidé aujourd’hui de sa propre autorité de faire venir directement en avion des migrants depuis la Libye en Suisse. Elle ouvre ainsi la fameuse boîte de Pandore. Cette politique fatale et irréaliste augmentera une fois de plus massivement l’attraction exercée sur les migrants de toute l’Afrique et du monde arabe. Elle donne en effet à des millions d’hommes et des femmes l’espoir qu’il suffit de parvenir en Libye pour ensuite être immédiatement transporté par avion dans le système social suisse.

Cette action irréfléchie de la ministre de gauche et de son onéreuse industrie du social ne fera qu’augmenter les problèmes. Elle assume ainsi personnellement la responsabilité de l’encouragement de cette migration illégale et insensée de la pauvreté vers l’Europe. Elle est aussi personnellement responsable du fait qu’un nombre croissant de communes suisses ne savent plus où prendre l’argent pour financer l’explosion des coûts de l’assistance sociale. Et cela dans un contexte où 13% des ressortissants d’Etats tiers sont au chômage et où une proportion en constante d’augmentation de jeunes quittant l’école obligatoire ne savent plus correctement parler et écrire une langue nationale en raison du nombre beaucoup trop important d’enfants étrangers dans les classes d’école.

Face à la misère qui règne actuellement en Libye, il n’y a qu’une seule mesure à prendre: les migrants qui y sont bloqués doivent être ramenés dans leurs pays d’origine. Voilà la seule manière de leur faire comprendre qu’il ne vaut pas la peine de prendre la route difficile et onéreuse vers la côte méditerranéenne. Dotée de quelque trois milliards de francs par an, l’aide suisse au développement dispose largement des moyens nécessaires pour financer des projets dans ce sens. Nous invitons le Conseil fédéral in corpore à stopper cette action lancée indépendamment par la conseillère fédérale socialiste au détriment des intérêts de la Suisse. Le groupe parlementaire UDC déposera d’ailleurs la semaine prochaine une intervention pour retirer au gouvernement la compétence de fixer et d’accueillir des contingents de migrants.

Lire également à ce sujet l’éditorial du conseiller national Adrian Amstutz: Cela suffit, Madame la Conseillère fédérale Sommaruga! 

Le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui de la manière dont il entend appliquer la loi d’exécution de l’art. 121 a cst. (initiative contre l’immigration de masse) au niveau de l’ordonnance. Ce projet a déjà été rejeté par l’UDC dans le cadre de la procédure de consultation. Il ne correspond absolument pas à la volonté du peuple et des cantons parce qu’il ne fixe ni plafonds, ni contingents et ne permet pas à la Suisse de gérer à nouveau de manière autonome l’immigration sur son territoire. Son principal effet est de mettre en place une lourde bureaucratie qui charge notamment les PME. C’est se moquer du monde que d’oser affirmer que ce projet introduit une préférence nationale alors que les étrangers UE peuvent également s’annoncer aux offices régionaux de placement. Ce texte est d’autant moins acceptable que les requérants d’asile et les personnes admises provisoirement en Suisse – donc des requérants qui n’ont pas de motifs d’asile, mais que l’on renonce à renvoyer – profiteront également des activités de placement financées par l’Etat. L’année prochaine, l’UDC lancera son initiative populaire de limitation afin que la volonté du peuple, qui exige une modération de l’immigration, puisse enfin s’imposer.

Réponse de l’UDC à la procédure de consultation: Gestion de l’immigration (art. 121a cst.) 

 

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Migrants en Libye: La Conférence des évêques suisses soutient Simonetta Sommaruga “Il faut les réinstaller en Suisse.”

La Conférence des évêques suisses (CES) plaide, le 1er décembre 2017, pour un programme de réinstallation des réfugiés en Suisse.

Pour la Commission épiscopale Justice et Paix, le Service jésuite des réfugiés Suisse (JRS) et la Communauté SantʼEgidio, lʼEurope se doit dʼintervenir fermement contre les abus, en vue dʼune aide efficace aux personnes en difficulté. Ces organismes approuvent donc avec conviction la proposition de la Conseillère fédérale Sommaruga de soustraire aux camps libyens des personnes particulièrement vulnérables et de leur offrir un secours en Suisse, et ce grâce à un programme de réinstallation.

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Esclavage en Libye : « le phénomène n’a jamais cessé dans le monde musulman »

Le reportage de CNN le 14 novembre a dans un premier temps suscité la surprise et l’affliction. Comment ? L’esclavage en Libye ? En plein vingt-et-unième siècle ? Des grands garçons en bonne santé, 1.200 dinars chacun ? 400 euros ? Moins qu’une Kalache en banlieue ! Ces pauvres migrants sont torturés, rackettés, emprisonnés depuis des années ! Toutes ces images sont « glaçantes » (tel est le nouvel élément de langage à la mode). C’est horrible ! Mais que fait donc la police ?

L’ONU, l’OUA, l’UE condamnent l’esclavage en Libye

Le deuxième temps est plus politique. Le Burkina Faso rappelle son ambassadeur en Libye. Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, demande à la Cour pénale internationale de « se saisir du dossier » et que celui-ci soit inscrit à l’ordre du jour du sommet OUA-UE du 29 novembre à Abidjan. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, « horrifié », rappelle que « l’esclavage n’a pas sa place dans notre monde », appelle « toutes les autorités compétentes à enquêter sans délais sur ces activités » et exhorte « la communauté internationale à s’unir pour combattre ce fléau ».

En outre, plusieurs chroniqueurs et commentateurs relèvent que les faits ne datent pas d’hier. Un rapport de l’office international des migrants daté d’avril 2017 en dénonçait l’existence. Aujourd’hui, chacun en recherche les causes : c’est là que les opinions divergent, en fonction des préférences politiques des uns et des autres.

L’Otan et le « néo-colonialisme » accusés

L’essayiste toulousain Bruno Guige par exemple, énarque de cinquante-cinq ans, mis à pied par Michèle Alliot-Marie en 2008 alors qu’il était sous-préfet de Saintes pour ses articles anti-israéliens sur le site musulman oumma.com, rend le « néo-colonialisme » occidental, l’Otan, Sarkozy et Bernard Henri Lévy responsables de l’esclavage en Libye, pour avoir déstabilisé Kadhafi. On lui accordera volontiers que l’attaque de la Libye en 2011 n’a pas amélioré les choses, tout en notant que l’esclavage en Afrique, l’internement et l’exploitation des migrants en Libye n’ont nullement attendu la chute de Kadhafi. Ceux que la question de l’esclavage intéresse savent que le phénomène n’a jamais cessé dans le monde musulman d’une part (voir le Yémen et la Mauritanie par exemple, Nigéria avec Boko Haram), et qu’il est à l’origine une question intertribale et interethnique en Afrique.

Campagne de propagande mondialiste pour faire pleurer Margot

Mais la question politique que pose aujourd’hui l’esclavage en Libye est : à quoi sert sa pseudo-révélation ? A qui ? Le fait qu’elle soit passée par CNN, l’un des principaux vecteurs de la propagande mondialiste, est déjà un signal d’alerte. Le contexte nous raconte la suite. L’Europe, ses votes le montrent, en Allemagne et en Autriche notamment, ne croit plus à la propagande mondialiste sur les migrants. Elle sait, par des statistiques officielles que les demandeurs d’asile ne sont pas en majorité des réfugiés mais des immigrés clandestins pour raisons économiques. Elle a vu, notamment à Cologne, les ravages qu’ils commettent, en particulier sexuels. Aussi, de même que l’affaire Weinstein a servi de diversion aux viols massifs commis par les migrants, de même la belle histoire de l’esclavage en Libye a pour objectif de faire pleurer Margot pour que l’Europe ouvre à nouveau ses portes et son portefeuille.

La Libye, enfer des migrants ou paradis des propagandes ?

Les médias ne laissent nul doute à cet égard. RFI résume leur argumentaire avec clarté. « La route d’Afrique du Nord est infernale depuis bien longtemps pour ceux qui cherchent à fuir vers l’Europe ». Dans le Sinaï les Egyptiens se livrent à des « prises d’otages d’Ethiopiens et d’Erythréens », en Libye, les migrants africains étaient « enfermés dans les prisons de Kadhafi » et forcés à racheter « leur liberté en travaillant pour leurs gardiens ». L’esclavage lui-même était documenté « depuis des années » par les ONG et les journalistes. Alors, comment se présente le problème ? « On connaît les causes de départ : la misère, l’oppression, les conflits, le dérèglement climatique, et parfois aussi la pression sociale de familles qui ont besoin d’argent ». A l’arrivée, il y a l’Europe « où les électeurs élisent majoritairement des gouvernements qui défendent une solution drastique, des contrôles sévères des frontières, et donc la politique de sous-traitance sécuritaire appliquée, par ricochet, par l’Union européenne ».

Fermer les frontières serait provoquer l’esclavage ?

On s’amusera des termes « solution drastique », « contrôles sévères », qui révèlent l’idéologie immigrationniste et mondialiste de l’analyse, et on relèvera avec d’autant plus d’attention l’aveu qu’elle fait d’une migration principalement économique. Mais poursuivons-en l’exposé. Elle dénonce les mafias et « bandes armées » qui font « beaucoup d’argent » avec le trafic des migrants et l’esclavage, et elle en donne l’identité : il s’agit « d’anciens « révolutionnaires » anti-kadhafistes » qui ont géré « jusqu’à l’été dernier » le trafic des canots pneumatiques lancés vers l’Europe.

Ce serait, d’après RFI « cette même milice qui est désormais payée pour faire empêcher les migrants de prendre la mer » au nom du « rétablissement de l’ordre et de la lutte contre le crime ». A cause de l’accord « assez opaque » passé entre l’Italie et plusieurs groupes opérant en Libye, « la route de la mer étant fermée à la demande pressante de l’Union européenne, de plus en plus d’exilés se retrouvent coincés » sur le territoires des tribus.

Derrière l’esclavage en Libye, c’est l’Europe qui est visée

Cela revient à dire que l’Europe est deux fois responsable de l’esclavage qui sévit en Libye : par le désordre qu’elle a semé là-bas, par ses velléités de fermer ses frontières au flot des migrants. La conclusion coule de source. L’Europe doit réparer deux fois : en rouvrant ses frontières aux migrants sans le moindre frein (malgré les « électeurs » qui poussent à des contrôles sévères aux frontières), et peut-être en intervenant directement en Libye.

L’argument, et le terme « coincés » sont repris par la presse populaire. Il est frappant que ne sont pas du tout évoqués, dans le parcours des migrants ni dans la chaîne des responsabilités, les ONG en cheville avec les passeurs. N’est pas évoquée non plus la politique migratoire de l’Europe, ses lois sociales qui agissent sur les migrants économiques comme des pompes aspirantes. Ni les rapports de l’ONU recommandant l’importation de dizaines de millions de migrants serfs en Europe. Toute la rhétorique employée cache la réalité des responsabilités et vise à faire honte aux peuples d’Europe de leur seule volonté de se défendre contre l’invasion en cours.

La rhétorique sentimentale du néo-colonialisme mondialiste

Quel meilleur mot que l’esclavage à cette fin ? Il rappelle aux esprits avides de repentance les éléments de propagande qu’y ont semés l’éducation nationale et les médias. Et qu’importe que ce soit une imposture manifeste : l’Europe, si elle n’a pas inventé l’esclavage, mal universel, est le continent qui y a mis fin.

On se souviendra à ce propos que la dernière vague de colonialisme massif, à la fin du deuxième siècle, a mis au nombre de ses principales justifications (voir le révérend Livingstone et le cardinal Lavigerie), de soustraire l’Afrique à l’esclavage endémique qui y régnait. Le néo-colonialisme mondialiste reprend ce langage. Le néo-colonialisme mondialiste n’est pas ce que les marxistes en disent, il n’a pas pour objectif de mettre l’Afrique en coupe réglée, cela, les grandes entreprises transnationales, américaines ou chinoises s’en chargent très bien. Il vise à établir sa « démocratie », par la guerre dans les pays musulmans, par le grand remplacement ethnique et culturel en Europe. C’est ici que les objurgations ronflantes du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres prennent tout leur sens : pour lutter contre le fléau de l’esclavage en Libye, la communauté internationale doit imposer l’invasion de l’Europe.

Pauline Mille pour Reinformation.tv

Via Contre-Info.com

Libye: La traite négrière par les passeurs libyens se perpétue: Aucune condamnation de nos socialistes suisses.

Christian Hofer: Pire, ces exactions sont utilisées pour culpabiliser les Européens et les forcer à accepter l'immigration de masse.

Sommaruga évite ainsi scrupuleusement d'accuser les musulmans libyens de ces traites négrières tout en prétendant que la Suisse a "des obligations". Et on comprend bien pourquoi: un tel rappel signifierait aussi rouvrir une page de l'histoire qui dura des siècles: les Africains sous le joug des musulmans étant mis en esclavage, vendus, émasculés. Il ne faudrait surtout pas que les Suisses aient accès à ces informations et sachent que l'esclavagisme n'a jamais été prohibé par l'islam, qu'il perdure même encore dans certains pays musulmans. Ce qui se passe en Libye n'est donc pas une surprise.

C'est ainsi que la Suisse serait obligée de payer pour les exactions de passeurs musulmans tout en évitant de critiquer. La Commission contre le Racisme est d'ailleurs silencieuse à ce sujet. Mais il est vrai que seule l'islamophobie intéresse Brunschwig-Graf.

On ne s'étonnera donc pas de voir Sommaruga qualifier le moindre soupçon à l'encontre de la communauté musulmane de discriminatoire. Aujourd'hui, cette même manipulatrice est bien silencieuse après l'arrestation d'un musulman balkanique naturalisé.

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La détérioration des conditions de détention des migrants et réfugiés en Libye rend la situation «inhumaine», affirme l’ONU ce mardi. Une équipe de la chaîne de télévision CNN en a la preuve: celle-ci a filmé une vente aux enchères d’êtres humains

«Ils sont forts et bons pour le travail à la ferme.» Voilà comment les passeurs libyens présentent, sur des images obtenues par les équipes de CNN et authentifiées par la chaîne américaine, «la marchandise»: des migrants venus d’Afrique subsaharienne, vendus aux enchères. Ces images ont été filmées en Libye.

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Simonetta Sommaruga: «Notre responsabilité est désormais de nous engager en Libye»

La tenue, à Berne, d’une rencontre ministérielle axée sur la migration attise les critiques. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga défend la nécessité d’un dialogue intercontinental.

C’est le fameux projet de réinstallation dont on a parlé dans la presse dominicale. Allez-vous proposer au Conseil fédéral que la Suisse participe à ce projet, et si oui de quelle manière?

(...) En ce qui concerne la situation en Afrique, je pense que la Suisse doit examiner la possibilité de participer à un projet de réinstallation, avec d’autres pays européens bien sûr, que j’invite aussi à répondre à la demande du HCR.

Vous êtes très engagée sur le dossier migratoire au niveau européen et international. Qu’est-ce qui vous y pousse?

D’un côté la conscience que nous avons la chance de vivre dans un pays en paix et de l’autre une profonde conviction que nous avons aussi une responsabilité envers les gens qui souffrent et ont besoin de notre soutien. Avec mes possibilités, je souhaite faire en sorte que la Suisse contribue à ce que cette situation change.

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Simonetta Sommaruga veut que la Suisse mette sur pied une opération de secours pour les “réfugiés” des centres de détention libyens.

A noter que cette femme vient de militer pour l'égalité salariale mais dans son esprit les personnes les plus faibles à aider prioritairement sont évidemment... les femmes.

L'égalité certes, mais seulement lorsque cela les arrange.

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La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga veut mettre sur pied une opération de sauvetage avec l'Union européenne (UE) pour les réfugiés détenus en Libye.

La Suisse doit sortir au plus vite les plus faibles des centres de détention libyens, déclare la ministre de la justice dans la NZZ am Sonntag, pointant les femmes et aux enfants.

(...)

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L’UE exige que l’Italie continue à accepter les migrants: “Même si l’Italie est en proie à des problèmes, elle a l’obligation de garantir les droits de l’Homme.”

Christian Hofer: Les officines d'extrême gauche qui trafiquent avec les gardes-côtes libyens sont donc protégées par "les droits de l'homme" et l'Union Européenne. Dans cette logique, les flux ne se tariront jamais. Plus encore, nous n'existons même pas, nous n'avons tout simplement aucun droit et l'islamisation de nos sociétés est légalisée par les plus hautes sphères. On comprend mieux pourquoi les comités "contre le racisme" et autres politiciens se focalisent sur l'islamophobie en prétendant que les attentats islamistes sont des éléments à accepter dans notre quotidien.

Pire encore, selon ce commissaire de l'UE, l'Italie devrait garantir la sécurité des militants d'extrême gauche qui nous imposent cette immigration violente. Qu'importent les viols de nos femmes, les agressions, les attentats, l'Européen doit subir et se taire.

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Dans une lettre adressée au ministre italien de l’Intérieur, M. Marco Minniti, et publiée aujourd’hui, le Commissaire sollicite des informations concernant les opérations maritimes menées par l’Italie dans les eaux territoriales libyennes à des fins de gestion des flux migratoires.

Saluant les efforts déployés par l’Italie pour sauver des vies en mer et accueillir les migrants parvenus jusqu’à ses côtes ces dernières années, le Commissaire souligne que même lorsqu’un État est en proie à des difficultés pour faire face à l’arrivée de migrants, il a toujours l’obligation de protéger et garantir les droits de l’homme de ces personnes.

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« Cette obligation est établie sans ambiguïté par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, écrit le Commissaire, et je pense que ceci concerne les opérations italiennes dans les eaux territoriales libyennes. À la lumière de rapports crédibles, établis récemment, concernant la situation en matière de droits de l’homme des migrants en Libye, remettre des personnes aux autorités libyennes – ou à d’autres groupes en Libye – exposerait les intéressés au risque réel de subir des tortures ou des peines ou traitements inhumains ou dégradants.

Pour cette raison, je demande au gouvernement italien de préciser quel type d’opérations de soutien il entend apporter aux autorités libyennes dans leurs eaux territoriales et quelles garanties l’Italie a mis en place pour faire en sorte que les personnes interceptées ou secourues par des navires italiens dans les eaux territoriales libyennes ne se trouvent pas ensuite dans une situation contraire à l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme. »

Enfin, le Commissaire demande des informations concernant les mesures prises pour faire en sorte que les opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée, y compris celles menées par des acteurs non gouvernementaux, puissent se poursuivre effectivement et en toute sécurité.

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Rappels:

Italie. Après les trains, le supermarché : un gang de migrants terrorise la Vénétie

Italie : un clandestin marocain dépouille un automobiliste et viole sa femme âgée de 24 ans

Italie. Un gang de Nord-Africains insulte, menace et crache sur les voyageurs d’un train.

Italie: Un contrôleur demande le billet à un migrant. Celui-ci l’attaque et tente de le voler. (Vidéo)

Rome : un couple d’Italiens agressé par un immigré malaisien car ils s’embrassaient devant une mosquée

Italie: Les musulmans euphoriques grâce au droit du sol « Avec ça nous entrons au parlement »

Les Identitaires de Defend Europe‏ aux autorités libyennes: “Notre objectif est de combattre les ONG européennes complices des passeurs.”

Le message que les Identitaires de Defend Europe‏ envoient aux autorités libyennes et aux habitants de Tripoli pour les aider à mettre un terme au trafic de migrants clandestins (message envoyé en différentes langues):

 

DHWE5p2WAAADIa-

 

Racket: La Libye demande 20 milliards à l’UE pour bloquer les migrants

Christian Hofer: Après la Turquie, l'appel d'air provoqué par l'invitation d'Angela Merkel entraine à présent d'autres rackets à l'encontre des kouffars européens qui se chiffrent à des milliards de dollars.

Pendant ce temps, Angela Merkel se représente pour un mandat et possède même de bonnes chances d'être réélue.

Que l'Allemagne passe donc à la caisse toute seule pour ce qu'elle a provoqué.

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Khalifa Haftar, à la tête de l'Armée nationale libyenne, estime que l'effort européen devra se porter à 20 milliards de dollars afin de gérer le flux de migrants.

Depuis des semaines, l’Union européenne parle de la nécessité de gérer le flux de migrants avant même qu’ils ne touchent le sol européen. Emmanuel Macron avait notamment annoncé la création en Libye de hotspots, des centres d’examen, afin de différencier réfugiés et migrants économiques, une annonce sur laquelle était revenu Gérard Collomb sans pour autant remettre en cause la volonté du chef de l’État de traiter la question migratoire depuis le sol libyen. Mais, pour l’homme fort de l’Est libyen, Khalifa Haftar, Bruxelles va devoir mettre une somme importante sur la table si elle veut aider à bloquer les flux de migrants à la frontière sud du pays.

Ainsi, Khalifa Haftar estime à « 20 milliards de dollars sur vingt ou vingt-cinq ans » l’effort européen nécessaire pour aider à bloquer ces flux, dans un entretien paru samedi. « Le problème des migrants ne se résout pas sur nos côtes. S’ils ne partent plus par la mer, nous devons les garder nous et la chose n’est pas possible », a-t-il expliqué dans un entretien au quotidien italien Corriere della Sera. « Nous devons au contraire travailler ensemble pour bloquer les flux sur 4 000 kilomètres à la frontière désertique libyenne du Sud. Mes soldats sont prêts. Je contrôle plus des trois quarts du pays. Je possède la main-d’œuvre, mais il me manque les moyens », poursuit le chef d’une force autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL).

Armes, munitions, drones, etc.

Le président français Emmanuel Macron « m'a demandé ce dont on a besoin, je suis en train de lui envoyer une liste », précise le maréchal Haftar. Dans la liste figureront « des formations pour les gardes-frontières, des munitions, des armes, mais surtout des véhicules blindés, des jeeps pour le sable, des drones, des détecteurs, des lunettes de vision nocturne, des hélicoptères ». L'idée est d'installer des campements mobiles de 150 hommes au minimum tous les 100 kilomètres, a-t-il encore détaillé. Un vaste programme qu'il estime à « environ 20 milliards de dollars sur vingt ou vingt-cinq ans pour les pays européens unis dans un effort collectif ».

À titre de comparaison, « la Turquie prend 6 milliards » à Bruxelles « pour contrôler un nombre infiniment inférieur de réfugiés syriens et quelques Irakiens », a-t-il fait remarquer. « Nous, en Libye, nous devons contenir des flux gigantesques de personnes arrivant de toute l'Afrique. » Fin juillet, Khalifa Haftar et son rival Fayez al-Sarraj, chef du gouvernement d'entente nationale, se sont mis d'accord sur une déclaration de principes en dix points dans laquelle ils s'engagent notamment à un cessez-le-feu et à organiser des élections le plus rapidement possible, lors d'une rencontre en région parisienne sous l'égide du président français.

Renfort maritime avec l'Italie

Dans les colonnes du Corriere della Sera, le maréchal a de nouveau critiqué Fayez al-Sarraj qui ne l'a pas consulté pour donner le feu vert à une opération de renfort maritime de l'Italie pour aider les gardes-côtes libyens à contenir les départs de bateaux de migrants. « Sa décision est un choix individuel, illégitime et illégal », estime-t-il. « Personne n'entre dans nos eaux sans permission », a-t-il répété, tout en prononçant des propos plus conciliants à l'encontre de l'ancienne puissance coloniale : « Les Libyens et les Italiens sont des amis. »

Le maréchal Haftar, revenu de vingt ans d'exil en 2011 au moment de la révolution libyenne, est soupçonné par ses détracteurs de vouloir prendre le pouvoir en Libye et de n'avoir aucune intention de se soumettre au pouvoir civil.

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Tir d’avertissement contre un navire d’une ONG espagnole au large de la Libye “Nous sommes fatigués des ONG!”

La marine libyenne a tiré deux coups d’avertissement en l’air, lundi (7 août), alors qu’un navire de secours de migrants, Open Arms, appartenant à l’ONG espagnole ProActiva, patrouillait non loin des eaux libyennes.

Selon les Libyens, le navire était dans les eaux territoriales. Un point que nie l’ONG espagnole, soulignant que son navire était à 1,5 miles des côtes. Interrogé par CNN, par téléphone mardi, le brigadier libyen Qassem a estimé Nous sommes capables de mener des opérations de sauvetage. Notre présence annule leur présence. »

Et d’ajouter : « Nous sommes fatigués de ces organisations. Ils ont augmenté le nombre d’immigrants et les passeurs autorisés. Pendant ce temps, ils nous critiquent pour ne pas respecter les droits de l’homme ».

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Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

La Libye en proie au chaos depuis la chute de Kadhafi

Christian Hofer : On rappelle que Bernard-Henri Lévy est l'un des responsables de la situation.

Aujourd'hui cet individu continue à être invité sur les plateaux de télévision malgré tout, sans aucun scrupule ni excuse.

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La Libye, où des autorités rivales et de nombreuses milices se disputent le pouvoir, a sombré dans le chaos après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011.

- Kadhafi tué -

En février 2011, dans le sillage du Printemps arabe, une contestation contre le régime de Kadhafi, violemment réprimée, débute à Benghazi, dans l'Est, avant de s'étendre. En mars, une coalition menée par Washington, Paris et Londres, lance une offensive après un feu vert de l'ONU. Fin mars, l'Otan prend les commandes des opérations aériennes.

Le 20 octobre, Kadhafi, en fuite depuis la prise de son QG à Tripoli par les rebelles en août, est tué dans le dernier assaut contre sa région d'origine, Syrte, à l'est de Tripoli.

Le 23 octobre, le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, proclame la "libération totale" du pays.

Le 8 août 2012, le CNT remet les pouvoirs à une Assemblée nationale, le Congrès général national (CGN).

- Montée en puissance de groupes radicaux -

Le 11 septembre 2012, quatre Américains, dont l'ambassadeur Christopher Stevens, sont tués dans une attaque contre leur consulat à Benghazi. Le groupe jihadiste Ansar Asharia, lié à Al-Qaïda, est accusé par Washington d'être derrrière l'attaque.

Le 23 avril 2013, un attentat à la voiture piégée vise l'ambassade de France à Tripoli, blessant deux gardes français.

La capitale est le théâtre de plusieurs attaques contre des représentations diplomatiques et des diplomates, et la plupart des ambassades étrangères ferment.

En juillet, les ports pétroliers de l'Est sont bloqués par des gardes partisans de l'autonomie, empêchant l'exportation de brut. Le blocage dure un an.

- Deux autorités rivales -

Le 16 mai 2014, le général Khalifa Haftar lance une opération baptisée "Dignité" contre les groupes islamistes à Benghazi, affirmant vouloir "éradiquer le terrorisme". Plusieurs officiers de la région orientale, y compris de l'armée de l'air, rallient sa force paramilitaire, autoproclamée Armée nationale libyenne.

Fin août, après des semaines de combats meurtriers, Fajr Libya, une coalition hétéroclite de milices islamistes, s'empare de Tripoli.

Le gouvernement et le nouveau Parlement élu en juin et dominé par les anti-islamistes, s'exilent dans l'Est.

Le 12 mars 2016, trois mois après la signature d'un accord sous l'égide de l'ONU, un gouvernement d'union nationale (GNA) soutenu par la communauté internationale est proclamé. Son chef Fayez al-Sarraj arrive fin mars à Tripoli. Mais dans l'Est, le cabinet parallèle, soutenu par le général Haftar, et le Parlement lui restent opposés.

- Jihadistes chassés de Syrte et de Benghazi -

Le 17 décembre 2016, Fayez al-Sarraj annonce la libération de Syrte, ancien fief libyen du groupe Etat islamique (EI), tout en affirmant que la guerre contre le terrorisme en Libye n'est "pas finie".

L'EI, qui s'était emparé de Syrte en juin 2015 en profitant de l'absence d'Etat, a mené de nombreux attentats suicide meurtriers dans le pays.

Le 5 juillet 2017, Khalifa Haftar, promu un an auparavant maréchal, annonce la "libération totale" de Benghazi des jihadistes, après plus de trois ans de combats.

Le maréchal, soutenu par l'Egypte voisine ainsi que par les Emirats arabes unis, s'était rapproché de la Russie début 2017.

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