Eurabia – Rien a changé

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Depuis la "politique arabe de la France", rien a changé. La France, puis l'Europe, ont développé le concept de "l'Eurabia" avec la Ligue arabe ; puis le concept d'une Europe islamo-compatible avec les Etats membres de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI). Résultat : depuis 2015, nous sommes submergés par une migration musulmane massive et nous sommes victimes d'attentats islamiques.
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A ce propos, dans La Libre Belgique, Joseph Junker écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Rien n’a changé parce que Charlie, et nous tous avec lui, avons continué à confondre liberté d’expression et provocations vulgaires. Et pourtant nous aurions pu nous détacher d’une conception pré-pubère de ce bien si précieux qu’est le droit d’affirmer haut et fort ce qu’on pense être juste. Et pourtant nous aurions pu cesser d’ériger en monument ce qui n’est en réalité qu’un reliquat de gaudriole estudiantine mal évacué.
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Joseph Junker : Le terrorisme ne doit pas nous faire changer de vie, dit-on ? Eh bien il se trouve que l’indignation profonde qui m’a soulevé le cœur après le lâche et ignoble assassinat des dessinateurs de Charlie n’a pas fait changer la bien faible estime dans laquelle je tenais ladite publication. Las ! Elle a continué à repousser toujours plus loin les frontière de la décence, avec en lamentable point d’orgue la "Une" stupide de la semaine dernière. Et tout a continué.
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce qu’une partie de notre élite a continué d’affecter de croire que c’est en niant un peu plus nos racines, en faisant taire les cloches, en renommant les vacances de pâques et les marché de noël ou encore en retirant les crucifix des écoles catholiques qu’on allait recréer le vivre-ensemble. Comme si accéder aux exigences d’un laïcisme délirant, amalgamer terrorisme islamique, moine bouddhiste et frère catholique, renier tout patrimoine chrétien et endoctriner patiemment nos petites têtes blondes au nihilisme ambiant… pardon les "initier à la citoyenneté" pouvait être de quelque secours que ce soit face au défi posé par le radicalisme ! Et tout a continué.
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce qu’une autre partie de notre élite s’est appliquée à prouver son (in)utilité en nous proposant des gadgets législatifs dispendieux et inutiles, comme si la perpétuité effective et la déchéance de nationalité allaient dissuader des kamikazes de frapper notre pays. N’est-ce pas la même élite pourtant qui refuse de regarder ses responsabilités en face, d’affronter le monstre qu’elle a elle-même créé par son clientélisme, son inconstance et son manque de vision ? N’est-ce pas elle qui toujours se complaît dans un somptueux déni, ne pensant qu’à refiler la patate chaude au gouvernement qui l’a précédé ou suivi ? Et tout a continué.
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce que la Belgique est resté la Belgique : un Etat morcelé, où le moindre débat de fond ou même de forme mène à des discussions sans fin de marchands de tapis… pendant que rien ne se passe. Un Etat où la rationalisation des compétences n'est admissible qu'en la dispersant encore plus ; un Etat où de laborieux compromis sont érigés en dogmes et d'autant mieux observés qu'ils sont incompréhensibles. Un Etat faible, pour un pays qu'on aime. Et tout a continué.
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce qu’après chaque attentat, on a ressorti les bougies, les larmes, les "Je suis...", les "vivre-ensemble", la "solidarité" et les minutes de silence bien nécessaires pour un temps, celui de l'émotion, mais qu'on n’est jamais allé plus loin. Les analyses qu'on aurait dû entendre, les grands débats et les solutions déterminées qui auraient dû s'imposer sont restés submergés sous un pathos nécessaire et compréhensible un temps, mais dont l’omniprésence a oblitéré toute réflexion de qualité. Et tout a continué
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce que depuis toujours, questionner l’assimilation et la radicalisation d’une partie des communautés immigrées est resté un débat miné qui rend suspect celui qui s’avise de l’aborder (accusé de "faire le jeu de Daech"). Rien n'a changé parce qu'aujourd'hui encore il n'est pas toléré d'autre interprétation de ces évènements tragiques que celle qui nous est servie par ceux qui en sont co-responsables. Rien n’a changé parce qu'il n'est pas autorisé de préconiser autre chose que ce qui n'a pas marché jusqu'à présent... et que le débat sur ces questions en devient par conséquent l’apanage de quelques extrémistes de gauche et de droite en mal de castagne. Et tout a continué.
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce que nous nous sommes enfoui la tête dans le sable syrien en refusant de choisir le moins mauvais camp. Nous nous sommes lavés les mains dans l'innocence de ceux qui ne font rien, ou plutôt qui laissent faire le sale boulot par les autres, les (vilains) Russes, les (méchants) Iraniens. Nous n'avons autorisé qu'au compte-goutte nos forces armées à frapper Daech en faisant semblant de ne pas s'allier à leur ennemi dictateur un peu trop encombrant, que nous n’osions ni aider ni combattre. Nous nous sommes indignés de la prise de Palmyre, mais n'avons aidé personne à la reconquérir. Et tout a continué.
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce qu’une moitié de l’Europe a refusé depuis deux ans de voir le réfugié qui frappe à sa porte autrement que comme un importun à qui l'on n'a rien demandé. Rien n'a changé parce que l'autre moitié de l'Europe a versé dans l’angélisme, refusé de voir Cologne ni d’admettre le souci bien réel que cette vague d'immigration apportait au "bien commun". Rien n’a changé parce que ces deux Europe se sont réconciliées dans le dos de leurs citoyens au prix d’un deal sordide avec le Sultan Erdogan. Et tout a continué, conclut Joseph Junker (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.lalibre.be/debats/opinions/apres-charlie-rien-n-a-change-tout-a-continue-5702284a35708ea2d4324f1d
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Je vous suis car vous critiquez l’islam et les musulmans

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Un musulman m'a récemment envoyé le message que voici : "Je vous suis (ndmg - sur Facebook) car vous critiquez l'islam et les musulmans". C'est donc en tant que musulman qu'il a cru bon de m'envoyer ce message. Et ce musulman précise bien que s'il me suit, c'est uniquement parce que je critique l'islam et les musulmans.
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Comme l'a tout récemment écrit Caroline Artus (extrait ; voir lien vers source en bas de page) : "Immigration, islamisation ? On ne pourra peut-être bientôt plus rien écrire de non élogieux sur le sujet. Dans aucun pays d’Europe", précise Caroline Artus (fin de l'extrait ; voir lien vers source en bas de page).
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Ivan Rioufol (extrait ; voir lien vers source en bas de page) : "Tout doit être fait pour éviter, en France, la guerre civile que l’islam radical aimerait semer pour imposer le califat, ce nouveau communisme. L’erreur serait néanmoins de se soustraire à l’épreuve en s’accommodant de ce nouveau totalitarisme et de ses multiples collaborateurs".

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Ivan Rioufol ajoute : "Le danger n’est pas le Front national, qui n’est que l’expression de la colère d’un peuple abandonné. C’est le déchaînement d’une idéologie apocalyptique qu’il s’agit de stopper pendant qu’il est encore temps. Cruellement frappée en 2015, la République doit, au préalable, vaincre son défaitisme. La société civile est prête à l’aider dans ce combat civilisationnel", précise Ivan Rioufol (fin de l'extrait ; voir lien vers source en bas de page).
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Et concernant la photo en haut du présent article, on peut clairement dire : la « Une » choisie par ce journal polonais pour illustrer les viols à Cologne "n’a pas fini de faire des vagues"...
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Michel Garroté
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http://www.bvoltaire.fr/carolineartus/europe-chasse-aux-anti-migrants-a-commence,239935
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/02/jgjggj.html
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France (vidéo) : l’imam de Lille Makhlouf Mameche évoque le projet d’islamisation en douceur

Un haut-placé chez l’UOIF des Frères musulmans en France explique que le projet d’un État islamique doit procéder «par étapes» et selon le plus grand secret :

«Voilà comment le Prophète a planifié, dans un secret total, son plan d’action, son projet, son programme. On doit travailler secrètement, jusqu’à ce qu’on mette en place le projet entier. Quand on est en état de faiblesse, il faut attendre un peu. Il faut acquérir la force pour pouvoir réagir. En tant que communauté musulmane de France, nous devrons travailler en douceur, sans crier au loup. Nous devons multiplier nos actions sans faire trop de bruit.»

https://youtu.be/HnZRtwGBjtU

Source

Les démocraties ne sont plus que des coquilles vides

Comment expliquer le laxisme de nos dirigeants politiques autrement que par une volonté de laisser-faire. Autrement que par une complicité certaine avec les tenants de l'islam. Avec des organisations financières, industrielles et islamiques.

Comment expliquer autrement cette volonté de destruction des fondamentaux culturels des nations européennes et singulièrement la nation française. Araser les cultures, déraciner les peuples de leur terre ancestrale, nier leurs racines, refuser la terre de souche, pour faire de l'humanité pensante et solidaire, un magma d'individus isolés entre eux, hors sol et seulement animés par le besoin, le désir immédiat, l'envie, et la jalousie s'il le faut (entendre le contenu de certaines publicités).

Vouloir promouvoir l'individu par rapport à sa famille, son voisinage immédiat, son quartier et ses groupes d'intérêts ! Affirmer et valoriser le consommateur lambda sur le citoyen éclairé, le caddie du marché sur la réflexion, l'achat immédiat face aux projets familiaux à long terme, celui d'objets inutiles, et celui d'enfants et de ventres de femmes ! Au nom de la liberté bien sûr, mais surtout marchande !

Le monde d'aujourd'hui annonce ce fameux mondialisme, ce marché où l'entreprise aura la main sur les  décisions nationales et finalement sur les peuples vus comme des troupeaux (voir les négociations secrètes : TAFTA)! Ce mondialisme que l'on nous annonce irréversible, "chargé de progrès" ne vous rappelle-t-il pas la belle Europe annoncée et imposée de force, à coup de référendum aboli, et qui aujourd'hui, nous abaisse, nous réduit, nous détruit. Un exemple que l'on veut instituer à plus grande échelle.

Cela passe par la peur de l'autre, par l'ennemi déclaré. La vieille recette des boches et de la ligne bleue des Vosges qui se termina par deux guerres mondiales bien sanguinaires. L'ennemi en l'occurrence, c'est le musulman. Celui qui autorise de fait, par ses attentats commis et supposés, toutes les lois sécuritaires, les états d'urgences à répétition, et qui aboutiront à une surveillance des sites internet au nom de la sécurité, puis des sites antimondialistes en ayant au passage, réglé le compte des sites de libre information.

C'est une vaste farce qui se déroule sur nos écrans, car en fait, tout se joue désormais, au-dessus des peuples, au-delà des démocraties qui ne sont plus que des coquilles vides. Des peuples que l'on distrait au lieu d'informer. Infos/intox, et on balance des énormités qui marchent à chaque fois. Dernièrement, c'est un Nicolas Sarkozy qui nous a fait le coup du repenti et bien sûr, il explose les ventes. Ah misère de misère ! La perversion de la cité commence par la fraude des mots disait Platon. Rien de neuf.

Plus c'est gros, mieux cela passe, surtout si vous y mettez une petite larme, un ton, un regard. Rien ne sert de dire que l'on a changé, on sait bien que dans ce monde de requins, vous devez avoir toutes vos dents. Sarko les a en double.

En fait, à quoi bon éduquer les peuples? Pour en faire quoi?

Leur permettre de réfléchir par eux-mêmes? D'avoir des lumières ? La plupart des citoyens qui composent notre peuple n'ont plus ou pas l'électricité à tous les étages. L'éducation nationale est passée par là !  Mais admettons qu'ils aient encore les branchements, ils seraient sans doute capable d'en tirer profit au bout d'un moment, et qui sait, ne plus regarder les infos sur Canal+, TF1France Pravda télévision et se mettre à réfléchir et à comprendre. Déjà qu'ils sentent confusément, comme les moutons, qu'ils vont droit à l'abattoir, à la production de masse. Pourquoi lui montrer aujourd'hui, la lame qui lui coupera la gorge et le dépouillera de sa laine.

Individualiser les peuples pour les rendre plus vulnérables est bien plus profitable pour certains. C'est mon sentiment et dans cette réflexion, j'y inclus ces fameux musulmans dit modérés qui ne disent rien, qui ne manifestent jamais, qui ne font jamais de manifestations dans les rues pour dire leur écœurement de tous ces meurtres commis au nom de leur religion par d'autres musulmans. Ils imaginent sans doute, on le leur dit dans les mosquées, que l'islam c'est l'avenir de l'humanité. Pauvres fous et malades de dieu, alors même que l'islam n'est lui aussi qu'un outil, une lame qui fera d'eux, les futurs moutons d'une production qui ne sera pas forcément halal. En fait, ce qui est pratique avec eux, et comme l'avait bien compris Hitler, c'est qu'ils sont intrinsèquement des esclaves, préparés à l'abattoir au nom d'Allah le pourfendeur, complice in fine, des banquiers de Ryad à New-York en passant par Londres.

Suis-je trop pessimiste? En effet, plus le temps passe et plus je me sens désarmé. Plus je regarde ce qui se fait en France, plus je suis surpris par cette facilité qu'ont les Français de ne rien comprendre, ne rien voir, trouver des excuses idiotes y compris lors des viols collectifs à Cologne et dans d'autres villes allemandes !

Et puis, cette façon d'aller obéir à des ordres venus d'en haut, malgré qu'ils soient contraires à leurs convictions profondes comme nous l'avons vu aux dernières régionales m'a stupéfait. Il suffit donc de montrer une image de méchant, d'agiter un chiffon rouge, et l'électeur imbécile, tel le taureau déjà affaibli par de multiples blessures et gavé d'intox, se précipite dans le vide électoral sous les applaudissements des actionnaires, des propriétaires et des rentiers.

Tout cela pour dire que si la situation est grave, il reste important de réagir, de dénoncer encore et encore, de soutenir tous ceux qui appellent à la résistance car l'avenir n'est pas écrit. Et puis, quitte à mourir, autant ne pas mourir idiot et rester debout. Protester contre les interdictions de manifester lorsqu'il s'agit de manifestations patriotes, et autoriser celles de la violence des anti-fas, ce triste et lamentable groupe de gauchistes au service de Manuel Valls.

Il faut dénoncer les tordus de la socia-lie, ceux qui vous disent qu'ils vont fermer les mosquées salafistes, expulser les radicaux islamistes alors mêmes que ces ordures d'islamistes ne sont que les produits de cette socia-lie aux ordres de la finance et du grand capital industriel.

Pour conclure, je n'ai jamais su les tenants et les aboutissants des fameux "printemps arabes" qui annonçaient un vent de liberté au Moyen-Orient, ni pourquoi Sarkozy, Bernard Henri Lévy, François Fillon et Alain Juppé, ont bombardé la Libye et enclenché de fait, cette spirale infernale qui a abouti aujourd'hui, à une invasion migratoire. Était-ce le but final finalement ? Je le soupçonne sérieusement !

Personne, aucun journaliste ne les questionne sur ces faits, sur leurs véritables motivations ! Je n'ai d'ailleurs vu aucune excuse de ce genre, ni d'explications dans les livres politiciens de Juppé, Sarkozy et Fillon, et pourtant, tous ces braves gens sont à l'origine de milliers de morts, y compris suite aux attentats en France, et il semble n'avoir pas l'ombre d'un regret.

Quant à BHL, je lui adresse mon plus profond mépris. Il sera dans l'avenir, un homme bien seul.

Gérard Brazon

Témoignage de Ghislaine sur la RATP : comment ils ont islamisé l’entreprise. [vidéo]

Ghislaine Dumesnil, conductrice de bus à la RATP, était l’invitée de Henri Dubost, sur Radio Courtoisie. Pendant près d’une heure, en présence de l’Abbé Guy Pagès, elle répond, à toutes les questions de l’animateur. Elle décrit le mécanisme qui a amené la direction de la RATP à mettre en place un processus de lente islamisation de la régie. Ecoutez :

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Croissant sans café-crème ou qui a peur de l’islamisation librement consentie ?

INTRODUCTION 

Le lendemain de l’élection de Mohamed ben Abbès, qui devenait donc le premier président musulman de la France comme Michel Houellebecq l’a expliqué dans son livre « Soumission »,  la nation fut plongée dans le plus profond et le plus sincère soulagement car, enfin, c’en était fini de cette clique de politiciens ignorants, vaniteux, corrompus, magouilleurs. Finalement le changement était là, bel et bien et tout le monde eut confiance car on savait que le nouvel homme au pouvoir était une personne sérieuse et compétente qui allait s’entourer d’une équipe de collaborateurs également intègres.

Il n’y eut pas de cortèges de voitures klaxonnantes, ni de débordements comme au foot parce qu’on était fatigué et, toutes tensions relâchées, tout le monde se dit “Ouf, enfin…” car il était grand temps.

DANS LES HAUTES SPHERES DE L’ETAT…

On s’habitua rapidement au nom du président ben Abbes. Il s’appelait Mohammed comme tous les premiers nés et préféra se faire connaître sous son deuxième prénom “Arif”, nom prémonitoire qui signifie “habile” et qui lui avait valu le surnom de Harry pendant son cursus scolaire depuis le Collège Américain de Lugano et la fac à Harvard jusqu’au peaufinage à Oxford.

Puisque Arif avait eu des grands-parents arabophones et une nurse allemande, il connaissait l’arabe et se débrouillait en allemand. De sa petite copine tessinoise il avait appris suffisamment d’italien et pour le reste il parlait autant l’argot américain que la belle langue châtiée de Shakespeare. Comme Abdallah, qui connaissait plus d’anglais que d’arabe quand il fut nommé roi de Jordanie, Arif connaissait plus de français que d’arabe mais il jonglait autant avec les salamalecs orientaux qu’avec les protocoles occidentaux. On ne risquait donc pas qu’il parle pendant le « God save the Queen », fasse des selfies idiots aux enterrements ou s’assoie avant la reine d’Angleterre.

Il était excellent cavalier et se délectait autant aux excentricités genre cow boy, souvenirs du Montana qu’aux raffinements du polo pratiqué parmi la gentry.  Bref ça faisait longtemps que la France n’avait eu un président à la hauteur d’un prince William, ce qui changeait du p’tit nerveux ou de la grosse patate.  Il ne lui manquait plus qu’une épouse du niveau de la reine Rania ou de la princesse Lalla Salma… D’ailleurs on chuchotait que non seulement les cours européennes commençaient à faire la liste de leurs héritières à marier, mais surtout que la prospection était lancée dans les meilleures universités car il lui fallait une épouse autant belle qu’intelligente, genre Laetitia d’Espagne.

Le mariage, non seulement civil mais aussi religieux, d’un président français en fonction, quelle allure cela allait avoir, surtout si ce mariage était mixte et combinait œcuméniquement les fastes musulmans et les pompes catholiques avec la présence des dignitaires religieux, des têtes couronnées occidentales et orientales et de leurs suites. Pour loger tout ce beau monde il allait falloir actualiser tous les châteaux de la Loire  et sans doute aussi les autres, ce qui allait booster l’emploi et le tourisme.  D’autant plus que tous les chefs d’état se connaissaient puisqu’ils avaient fréquenté les mêmes écoles, les mêmes pistes de ski, les mêmes îles privées, les mêmes clubs sélect et les mêmes couturiers et ainsi de pères en fils…

 

Du côté de l’Elysée et des autres sièges du pouvoir, outre le soulagement d’après  campagne et victoire électorales, les déménagements tournaient à plein régime: les précédents locataires s’en allaient et les nouveaux s’installaient. En attendant, le nouveau président s’était retiré au Château de Fontainebleau gracieusement mis à sa disposition par  son altesse Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane,  l’émir d’Abou Dabi et président des Émirats Arabes Unis qui, après avoir restauré le théâtre Napoléon III, avait fini par acheter tout le château.

Arif n’en avait pas encore parlé mais il comptait  bien laisser les paperasses, les embouteillages et la pollution de Paris pour s’installer définitivement à Fontainebleau, entouré de son cercle rapproché et de ses services principaux au nom de l’efficacité et même de l’économie.

 

Donc, au lendemain de son élection son « mobile-muezzin », cette fameuse invention qui avait été primée en Suisse dès 2009 et rendait obsolète la construction des minarets, avait sonné à 4h38. Il s’était levé, avait fait ses ablutions rituelles et ses prières, puis s’était fait apporter un petit déjeuner très british, copieux, substantiel et intégralement bio. Ensuite il avait fait son heure d’équitation pour tester le splendide alezan que le roi d’Arabie venait de lui envoyer. Belle bête, encore un peu effarouchée par le jet lag mais qui portait un nom de pédigrée à tellement de tiroirs qu’il le rebaptisa “Kahwa” pour les intimes puisque sa robe était sombre comme la nuit, son regard doux comme l’amour et son odeur chaude comme l’enfer, qualités du café que Arif avait apprises de sa gouvernante allemande.

 

Ensuite, Arif se retira dans sa salle de bains et, quand une heure plus tard, il en ressortit, il était frais comme le jasmin mais sa tenue en jeans de soie, chemise Mao en shantung et baskettes Louboutin indiquait qu’on n’allait pas chômer et tout de suite se mettre sérieusement au boulot.

Il s’installa dans un des petits appartements, fit appeler ses compagnons les plus proches et les plus fidèles et servir du thé au cardamome qu’il avait appris à apprécier lors de tournois de polo dans l’Hindou Kusch.

“Bon – dit-il – on commence par où ?” comme si dans sa tête tout n’avait pas été clair et réglé comme du papier musique… “ Faut que tu nommes tes ministres…” “La liste est déjà faite et tout le monde est déjà briefé…mais comme désormais chacun s’occupera de ses affaires sans mettre le bec dans les affaires des autres, et surtout que les ministres, eux aussi, seront payés comme dans le privé proportionnellement à  leurs résultats obtenus, on les verra moins parader à s’écouter parler et ils auront plus souvent leurs mains dans leur pâte…  Mais nous, le staff directeur, allons tout de suite au plus pressé, à votre avis qu’est ce qui va être notre première priorité ?” “La sécurité !” répondirent ses conseillers à l’unanimité. “C’est aussi mon avis, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai été élu, les gens veulent pouvoir marcher en rue sans se faire égorger.” “Les prisons sont pleines…” “Svp, Karim, appelez-moi Mohamed…” “Lequel?” “Celui du Maroc sur son numéro privé.”

“Allo, c’est toi Mo? Ici Harry…” Suivirent les salamalecs d’usage et puis Arif entra dans le vif du sujet. “Je t’appelle parce que je suis dans la merde à cause de tes délinquants qui remplissent mes prisons françaises au lieu que ce soit toi qui t’en occupes chez toi… Comment ça non ? Mais si mon vieux, ces types ont peut-être des papiers français mais comme l’a bien expliqué ton grand-père le roi Hassan II à Anne Sinclair, les Marocains ne deviendront jamais des Français, ce sont des étrangers avec des papiers français qui encombrent mes prisons et ça sait pas continuer durer (dat kan niet blijven duren = expression idiomatique exotique, un peu snob, qu’il avait apprise au Keukenhof tulip festival d’Amsterdam)… comment ça tes prisons sont aussi pleines ? Ça c’est pas ma faute, c’est que tu éduques mal tes jeunes… si tu continues ainsi tu vas te trouver dans le même merdier que moi ici avec mes Français, réforme mon vieux, réforme !…  Comment ça tu sais pas m’aider? Mais si, mais si, je vais t’envoyer tes compatriotes et tu vas voir toi-même ce que tu peux en faire… Il y a encore des tas de routes à remettre en ordre et donc des années de cailloux à casser… Que tu n’aies pas assez de prisons n’est pas un problème puisque la France dépense depuis des lustres des milliards d’aides et de subventions qui finissent non pas pour les peuples mais vont tout droit dans les comptes chiffrés des îles Saint Kitts & Nevis, je vais employer ces sommes pour venir construire des prisons modèles chez toi. … mais c’est ça la coopération… d’ailleurs ça se fait déjà…Comment dis-tu ? la sharia ? Ben ici, c’est difficilement applicable car si tu coupes une main ou un pied, ce type a droit à une pension d’invalidité pour le restant de sa vie, ça coûte trop cher… Les décapiter ou les pendre ? C’est encore pire car les veuves et les orphelins ont eux aussi droit à des pensions et l’état n’en a plus les moyens… écoute dès demain je t’envoie mes ministres pour régler les paperasses… Les syndicats et les droits de l’homme ?  On s’en fout, les Français n’ont pas voté pour Amnesty International, ils ont voté pour moi pour que je mette de l’ordre dans leur bordel… olala… excuse-moi, mon mobile-muezzin sonne l’heure de la prière sur mon méridien, allez on reste comme ça je t’envoie mes ministres, mes ingénieurs et tes délinquants; allez Mo, salut et merci…” et il raccrocha…

“C’est l’heure de la prière ?” demanda Abdel d’un air étonné. “Mais non, mais avec ces arabes on n’en finit pas de palabrer dans le vide. Faut couper court… Fatima svp voulez-vous avertir le ministre de l’extérieur de se préparer à un grand tour à commencer par le Maghreb ? Merci Fatima… Karim svp voulez-vous m’appeler Mohamed sur son numéro privé ?” “Lequel ?” “Celui d’Algérie…”

 

La journée fut rude car il y avait 120 nationalités différentes dans les prisons françaises… En réalité c’est toute la semaine qui fut rude car pour téléphoner à 120 chefs d’état et en ne comptant que 30 minutes par conversation cela faisait  120 x 30 = 3600 minutes = 60 heures… et en comptant 10 heures de travail par jour, sans compter les pauses café, thé, prières, pipi, pic-nique, etc., cela faisait 6 jours en théorie mais 8 en pratique… Mais l’important fût que le message fût envoyé, reçu et compris c.-à-d.  “j’ai déjà assez d’emmerdements avec les délinquants français pour ne pas devoir supporter aussi les vôtres, donc cher ami je vous les remballe.” Offre impossible à refuser étant donné certains backgrounds que personne n’avait intérêt à faire apparaître sur le devant de la scène…

 

Les vols charters de la remigration commencèrent d’emblée avec des délinquants et des demandeurs d’asile en prime. On se serait cru au bon vieux temps des embarquements one way des Manon Lescaut vers Cayenne ou la Louisiane.

Heureusement qu’Arif disposait des 130 hectares de parc pour ses chevauchées relaxantes et des nombreux plans d’eau pour les baignades et bains de minuit.  Les présidents précédents avaient fait du jogging et de la bicyclette ou du scooter, Arif comptait bien rester au top pour participer aux compétitions d’avirons et autres disciplines entre seniors de ses anciennes écoles.

 

La question des prisons réglée il fallut bien s’attaquer aux problèmes collatéraux : police et justice… et en premier lieu la racaille des banlieues…

« Voilà – dit Arif à la commission de l’urbanisme – cherchez-vous un endroit isolé et dépeuplé genre Cévennes,  Larzac ou  Lozère et déplacez les derniers indigènes en leur offrant un change avantageux qu’ils ne pourront pas refuser. Vous mesurez 10 km2, entourez tout ça d’une clôture électrifiée munie de miradors, non vous n’appelez pas ça camp de concentration, mais « domaine de réappropriation de l’environnement spatio-temporel » ou quelque chose du genre, vous y installez des préfabriqués avec cuisines, dortoirs, salles de classes, piscines, théâtres, etc. Les « racailles » ce sont des gosses dont la testostérone dérape parce qu’ils sont privés d’activité physique et de sexe. Les incendiaires de voitures, les tagueurs, dealeurs et tous les p’tits connards qui se croient malins à ne pas aller à l’école, on les ramasse et on les envoie en colo où on va leur apprendre les joies de la survie en plein air, de l’apprentissage de la cuisine,  lessive, repassage, jardinage, élevage, études, langues et  sports… Prévoyez une aile de réappropriation du schéma corporel avec musique psychédélique, sauna, massage, guidance érotico sexuelle et méditation transcendantale conduits par des professionnelles blondes et opulentes originaires des pays de l’est. Faites-vous seconder par les pédagogues, psychologues et autres anthroposophes. »

Sitôt dit, sitôt fait.

Il y eut un petit souci quand les pères vinrent rendre visite à leurs fils car nombreux furent ceux qui demandèrent, eux aussi, à pouvoir bénéficier d’un stage de reprogrammation mentale. Il allait donc falloir ouvrir de nouveaux centres. Mais tout ça c’était de la création d’emplois.

 

Il y eut une petite anicroche autour du ramadan. Arif convoqua les responsables religieux et leur expliqua que la syncope le jour et la grande bouffe la nuit c’était terminé et que d’ores en avant on allait mettre de l’ordre car si le ramadan était salutaire, certaines conséquences qui ne l’étaient pas devaient être ajustées.

« Vous n’allez quand même pas nous expliquer la religion ! » s’écria un des dignitaires. « Mais si, mais si, car il est écrit dans le coran qu’à l’impossible nul n’est tenu ! » « Ca, ça n’est pas vrai, ça n’est pas écrit dans le coran ! » « Mais si, mais si, il ne suffit pas de lire les mots il faut aussi lire ce qui est écrit « entre les lignes » comme dit Aymeric Caron et il est temps d’appliquer « l’esprit des lois » « Mais le coran… » « Ecoutez cher ami, Paris vaut bien une mosquée, mais faut pas pousser bobonne dans les orties et comme le dit si bien monsieur Juppé, « le coran c’est illisible » contentons-nous des faits ! Vous croyez en Dieu ? Oui ? Alors si le peuple m’a élu, c’est que Dieu l’a voulu, il n’y a plus qu’à se soumettre, amen, que sa volonté soit faite… et retournons à nos moutons.

Donc à partir de maintenant le mois du ramadan, qui est celui de la disette avant les nouvelles récoltes, sera aussi celui des grandes vacances pour tous. On ne peut pas risquer d’accidents causés par l’hypoglycémie,  par conséquent à part le minimum indispensable comme les pompiers, la police ou les ambulances il sera interdit de conduire quelque véhicule que ce soit : pas de moto, auto, métro, camion, train, bus, avion, car c’est trop dangereux et cela mettra fin à la pollution. A la limite on pourra circuler à vélo. Toutes les activités fonctionneront donc au ralenti. Ce sera le mois de la santé avec interdiction de consommer des protéines animales et par contre obligation de consommer des céréales, fruits et légumes du terroir à km zéro ce qui sera bon pour nos maraichers et surtout de boire des tisanes dépuratives tout en pratiquant la prière, le yoga, le tai chi ou la méditation transcendantale… »

« Pas de transports ! et comment on va faire pour le tourisme ? et les longs week-ends ? et les sports d’hiver ? » « Ben non, tout ça c’est fini car contraire à la santé donc anti-islamique. En plus nos caisses sont vides et les soins de santé au bord de l’implosion, donc c’en est fini des centaines de kilomètres de bouchons qui polluent, provoquent des cancers et des crises de nerfs. Plus non plus de jambes et bras cassés à la neige. Plus de soi-disant vacances dont on revient encore plus fatigués qu’au départ. D’ailleurs le Prophète n’allait pas aux sports d’hiver, ni au club med, donc tout ça c’est haram. »

Argument auquel il était difficile de faire objection…

« Mais, hasarda un des participants, que vont devenir les stations, téléphériques, domaines skiables et dérivés ?… » « On recycle, on réoriente, on renaturalise les pentes herbeuses, on ramasse toutes les crasses abandonnées par les skieurs et on relance l’économie alpestre avec des vaches, des moutons et des chèvres et on produit de l’excellent fromage. Avec notre taux de chômage il est inadmissible d’importer du gruyère suisse ou du parmesan italien alors que nos alpages sont à l’abandon. » « Et les hôtels ? et les touristes étrangers ? » « N’y a-t-il pas de crise du logement ? on recycle les hôtels et les touristes étrangers seront ravis de voir le pays sous un autre angle… » « Et nos belles autoroutes alors ? » « Ah, les autoroutes, les bretelles et les ronds points, ça mes amis, ça va être le chantier du siècle : on arrache le béton, macadam, tarmac et autres bitumes, on renaturalise et on plante de la patate bio, car on va en avoir besoin et le ciment ça ne se mange pas… »

 

Décidément ce nouveau président avait réponse à tout et manifestement il avait tout mijoté depuis longtemps…

« Ben oui, conclut-il en se levant pour signifier que l’audience était terminée, aux grands maux, les grands remèdes… et quand on n’a pas ce qu’on aime, on aime ce qu’on a … »

 

AU DELA DES FRONTIERES, AUSSI… 

Quand la Chancelière allemande entendit tout ça et en plus apprit qu’en France la police recevait carte blanche avec tirs à balles réelles et que les magistrats étaient invités à prononcer des peines décentralisées, à effectuer directement dans les pays d’origine des condamnés, elle n’y tint plus et téléphona très indignée au président français qui lui répondit dans la langue de Goethe comme sa gouvernante bavaroise le lui avait enseigné:

“ Ma chère collègue, ici en France, les Français m’ont élu pour que je remette l’église au milieu du village et il faut c’qu’il faut n’est ce pas madame… Je suis très modéré parce que nous les descendants des beni Abbes nous sommes des hommes du désert, des poètes, les chantres des ciels étoilés au-dessus des oueds verdoyants  et des dunes roses, mais vous en Allemagne votre prochain président sera sans doute un Turc… Nous on les connait ces Turcs, ils ont tyrannisé nos pays depuis 1519 jusqu’à ce que les Français viennent nous en délivrer en 1830… Et eux, comme le dit leur poète Zia Gokalp “Les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées seront nos casernes et les croyants nos soldats”… Vous avez eu les Turcs aux portes de Vienne et aux frontières de la Pologne, mais aujourd’hui vous les avez chez vous à tous les niveaux, et comme ils sont intelligents et travailleurs, vous pouvez vous attendre à ce que les Allemands les élisent pour qu’eux aussi ils remettent de l’ordre dans le bordel unioneuropéen… Sans Don Juan d’Autriche à Lépante et le Béat Marco d’Aviano a Vienne, vous seriez déjà ottomane et nous n’aurions ni les croissants, ni le café crème « cappuccino »… *  D’ailleurs c’est pas par hasard que le Pape Jean-Paul II a béatifié Marco d’Aviano… Ecoutez chère Angela, venez me rendre visite dès que j’aurai pris mes marques et on en discutera devant un petit cardamome…”

Il avait failli ajouter “Tchüss schatseli” comme le lui disait sa gouvernante Brunehilde

 

Le roi Philippe des Belges se demanda si Harry n’allait pas devenir un bon parti pour sa fille Elisabeth qui était la future reine. Bien sûr il y avait la question de la religion mais l’œcuménisme n’était pas fait pour les pandas chinois du parc animalier Pairi Daiza… Harry se serait fait une bonne expérience comme PDG de la France, après il allait pouvoir devenir le partenaire consort idéal dans un couple multiculti, souverain d’un pays composite de flamands, wallons, germaniques, bruxellois + les 190 autres nationalités présentes. Il pensa qu’il fallait demander à Mgr Leonard de faire des avances auprès du recteur Boubakeur de la mosquée de Paris.

Ce qui ne gâchait rien c’était que Harry, comme la plupart des arabes, était beau garçon tandis qu’Elisabeth en bonne descendante des  Saxe-Cobourg était une belle blonde aux yeux bleus, ces deux extrêmes ne pouvaient que s’attirer et produire des descendants basanés naturels qui n’allaient pas avoir besoin de lampes UV qui provoquent le mélanome et après les siècles de consanguinité dans les mariages, entre toujours les mêmes maisons royales, un apport de sang frais n’allait pas être un luxe.

 

Arif avait eu une longue conversation avec son ministre de la santé:

“Ca va dans ton secteur?” “Oui, oui, sois tranquille, les miens, médicaux et paramédicaux et aussi les pompiers, protection civile, secours en montagne, samaritains, ambulanciers, etc. ce sont des idéalistes qui, avec leur serment d’Hippocrate, sont prêts à travailler jour et nuit pour un salaire de misère… Tu te souviens de Patrick Pelloux? Eh bien ils sont tous plus ou moins aussi boy scout… à part évidemment le pourcentage de requins qui ont des cliniques privées et des instituts de beauté, mais là la police des mœurs est en train de faire le ménage… Non, non, fais-moi confiance, il y a sûrement plus urgent…”

 

Mais Arif sentait bien qu’un autre gros morceau lui pendait au nez et qu’il ne servait à rien de renvoyer à demain ce qu’il aurait déjà dû avoir entrepris hier… l’éducation

Donc, ce lundi-là il convoqua le ministre de l’éducation. Dès que le thé fut servi, Arif passa à l’offensive :

“ Voilà, la situation est claire : dans le classement PISA, la France occupe le 29ème rang sur 34… Ici aussi : aux grands maux, les grands remèdes, donc à partir d’aujourd’hui les normes du privé seront appliquées dans l’enseignement et le salaire, l’âge de la retraite et le montant de la pension des enseignants seront calculés en fonction des connaissances acquises par leurs élèves…” “ Ya Allah! – s’écria le ministre de l’enseignement – mais depuis des années les connaissances n’ont plus d’importance, l’école pointe sur l’empathie sociocommunautaire de la diversité du vivre ensemble…”

“Fort bien – coupa Arif en tendant une chemise qui contenait un dossier – jusqu’à aujourd’hui, mais aujourd’hui on change, alors voici les nouvelles directives : – primo table rase de tout ce qui précède – secundo à tous les niveaux tous les profs ont carte blanche quant aux méthodes il n’y a plus que les résultats qui comptent, la fin justifiant les moyens. – tertio à la fin de chaque année scolaire, des objectifs doivent être atteints par exemple à la fin de la première année primaire tous les gosses doivent être capables de lire et d’écrire et à la fin du primaire tous les gosses doivent être capables de lire et écrire sans faute et de jongler avec les quatre opérations arithmétiques de base en plus des connaissances fondamentales de géographie et d’histoire.”

“ Mais c’est le retour à la préhistoire de la pédagogie…”

“Ben oui, les premiers seront les derniers… Vous trouverez les programmes avec les objectifs pour l’enseignement secondaire en annexe.”

“Oui mais, nous sommes tributaires des capacités des enfants…”

“C’est prévu: après évaluation du QI des élèves ceux-ci seront scolarisés dans des établissements adaptés à leurs possibilités de façon à tirer un max des moins doués pour qu’ils aient quand même une formation qui les valorise et qu’en même temps ils ne retardent pas les plus doués dont il faudra tirer le max possible à leur niveau.

Dès les premiers jours d’école dans chaque classe la compétition sera lancée entre les élèves pour repérer les premiers en maths ou en gym ou en n’importe quoi pour qu’on puisse les orienter vers les domaines dans lesquels ils seront les plus efficaces, comme dans la vraie vie : c’est celui qui marque le plus de goals qui est champion du monde, celui qui arrive en tête qui a le maillot jaune, celui qui saute le plus haut qui a la médaille olympique… C’est même une question de millièmes de seconde… Eh bien, les meilleurs ça se prépare dès le berceau, chefs d’entreprises compris… »

“Ces enfants vont être traumatisés…”

“Ils seront encore plus traumatisés quand à l’âge adulte ils seront au chômage… ah, j’oubliais, évidemment chaque semaine : interrogations écrites avec des notes chiffrées et des bulletins mensuels pour que tout le monde sache clairement où on en est, des examens trimestriels, des examens de fin d’année, des examens de passage pour les échecs et des redoublements de classes ou des réorientations … J’exige un enseignement de l’excellence démocratiquement accessible à tous les enfants sans distinction de race, couleur, religion e tutti quanti…”

“Et la ministre du numérique ?…”

“Ne vous inquiétez pas, tous les ordinateurs, tablettes et téléphones portables vont passer au recyclage et à l’école uniquement des cahiers, des bics, crayons et des livres. Quand nos gosses auront une formation solide, maitriser les nouvelles techniques sera un jeu d’enfant. Dans les écoles de la République on ne joue pas, on apprend. Vous allez voir, cela va vous enthousiasmer surtout avec des salaires proportionnés aux performances à tous les niveaux, du primaire au ministériel…Allez mon vieux, un vent de rajeunissement nous fera du bien…”

Le ministre décontenancé comprit que l’entretien était terminé et qu’il ne lui restait plus qu’à consulter les nouvelles directives qu’il allait devoir communiquer à ses collaborateurs, inspecteurs, directeurs d’écoles, enseignants, élèves, parents d’élèves… Ben oui, tant pis pour eux puisqu’ils allaient avoir ce pour quoi ils avaient voté…

 

Les affaires sociales allaient être un autre gros morceau…

“Mon cher ami je vous ai nommé ministre des affaires sociales parce que je connais votre pragmatisme… Notre dénominateur commun, à nous tous, c’est qu’on est dans la merde et que les caisses sont vides. Donc toutes les allocations, participations, subventions et aides en tous genres sont supprimées.”

“Même les allocations familiales ?”

“Les allocations familiales en premier lieu ! Quand on fait des gosses on sait ce que ça coûte et plus on en fait plus on doit travailler pour les entretenir. Même le Pape des cathos a dit qu’on n’a pas à procréer comme des lapins.”

“Et le droit au logement?”

“Le logement n’est pas un droit. C’est le travail qui doit être un droit. Mais puisque sur tout le territoire il y a des villages abandonnés et des structures vides comme les abbayes, les monastères, couvents et autres usines désaffectées, les familles y seront logées et elles seront chargées non seulement de l’entretien des bâtiments mais aussi de la production alimentaire nécessaire à leur survie. La France a toujours été un pays agricole, nous devons arrêter l’importation qui nous ruine et nous empoisonne avec des pesticides, insecticides et autres OGM et nous devons acquérir l’autosuffisance et l’indépendance. Comme le Fonds Koweitien, nous allons « aider les gens à s’aider eux-mêmes ». Pour combattre la surpopulation, à partir de maintenant, au delà de deux enfants il faudra payer un impôt car plus d’enfants signifie plus de dépenses en eau, électricité, gaz, pipelines, routes, écoles, hôpitaux, etc. Plus il y a de gens plus ça coûte à l’état, il est donc logique que ceux qui font des enfants en payent les conséquences. Corollaire: tous ceux qui voudront se faire stériliser pourront le faire gratuitement.”

Il y eut bien quelques réclamations de la part des religieux puisque les textes sacrés disaient qu’il fallait procréer et couvrir la terre, mais il leur fut répondu que ça y était, la terre était couverte et surpeuplée, donc mission accomplie et on n’en parle plus…

“Et les bénéficiaires des prestations sociales ?”

“Il n’y a plus de prestations sociales, ceux qui n’ont pas de travail peuvent rejoindre les communautés rurales où, contre leur travail, ils pourront bénéficier du gîte et du couvert. Nous n’avons plus les moyens d’entretenir des parasites.”

“Les syndicats vont hurler…”

“Il n’y a plus de syndicats, les anciens syndicats sont devenus les organes d’application des directives gouvernementales…”

Là, c’était ce qui se passait dans les hautes sphères des petits appartements de Fontainebleau. Au niveau UE, le moins qu’on pouvait dire c’était que  la consternation était saisissante…  D’autant plus que les autres pays s’attendaient eux aussi à l’élection d’allochtones aux plus hautes fonctions… Tout de même il y eut des remarques du genre “Mais, monsieur le président, vous êtes en train d’établir une dictature”… Ce à quoi Arif répondait tranquillement: “Mais pas du tout, il s’agit d’une petite discipline tout à fait librement consentie de la part des électeurs qui m’ont tout aussi librement élu justement pour que je réalise ce que je suis en train de rétablir c’est à dire l’ordre et par conséquent la prospérité. Il faut ce qu’il faut et tout a un prix…”

 

AU NIVEAU DU PEUPLE

Au niveau du citoyen et de monsieur et madame tout le monde les changements étaient plus spectaculaires…

Etant donné le taux de chômage suicidaire on décida que toutes les femmes resteraient au foyer, non pas pour les priver de leurs droits et de leur émancipation si chèrement acquis, mais par simple effort patriotique. Tandis que les hommes allaient travailler au dehors, les femmes feraient leur part au dedans, par exemple en cultivant un potager et en cuisinant frais, sain et bio au lieu d’acheter des plats préparés on ne sait pas où, importés on ne sait comment, bourrés de sel et d’additifs alimentaires qui étaient des neurotoxines qui rendaient les gosses irascibles, hyperactifs, insomniaques et cancres à l’école.

Elles furent aussi invitées à participer à des groupes d’auto-entr’aide puisqu’en temps d’austérité il fallait faire des économies à tous les niveaux. Elles allaient se réunir entre copines, tu coupes mes cheveux, je couds l’ourlet de ta fille; tu m’apprends à faire la tarte aux pommes, je t’apprends à faire les loukoums… Je t’aide à refaire le carrelage de ta salle de bains, tu m’aides à retapisser mon salon…

 

Il y eut l’affaire de la burqa : burqa ou pas burqa ? On laissa le choix entre rien du tout et toutes les longueurs de l’arc en ciel depuis le bandana jusqu’à la burqa intégrale style  yéménite… Mais là aussi le mieux fut l’ennemi du bien car ce fut l’occasion de déferlements libidineux quand on s’aperçut que la plupart des femmes, nues sous leurs burqas, fantasmaient les luxures des esclaves des Maures comme celles nues sous leurs bijoux de Baudelaire.

Pire : les extrapolations nées des consonances entre « niqab » et « niquer » avaient poussé des petits malins à inonder le marché underground avec « the niqueur’s niqab, the niqab du niqueur qui nique sous qab »…  Ce qui n’était vraiment pas le genre de la maison. Donc la police des mœurs ne fut pas enthousiaste avec de trop longs voiles…

 

Toutefois,  l’éducation des filles ne fut pas négligée, bien au contraire, il fallait prévoir une réserve de professionnels bien qualifiés toujours prêts à intervenir en cas de nécessité et en vue de l’amélioration de la situation générale et surtout pour ne pas devoir faire appel à du personnel étranger qui déstabilise immanquablement l’équilibre de la nation.

D’ailleurs, les accords de Schengen reçurent une petite apostille : la libre circulation fut précisée : la liberté à sens unique c.-à-d. permis de sortir mais pas d’entrer car on ne voulait plus laisser entrer d’éléments potentiellement déstabilisateurs.

 

Autre grande nouveauté : finalement la polygamie fut officialisée, ce qui simplifia de beaucoup les relations entre hommes et femmes puisque, au lieu de se perdre entre épouse, secrétaire, amie, collègue, amante, p’tite copine et autres belles passantes, tous les hommes pouvaient ouvertement se débrider avec leurs quatre femmes. Les femmes furent satisfaites car même les single y trouvèrent le soutien de la famille comme cela avait été le but dès les origines en l’an zéro de l’islam. L’enthousiasme masculin faiblit cependant quand on se rendit compte qu’une famille avec quatre épouses coûte  quatre fois plus qu’avec une seule car si on achète un petit déshabillé froufroutant pour l’une il faut également l’acheter pour les trois autres… fatalement, ça chiffre… Ce dont les messieurs préférèrent ne pas trop parler c’était que la polygamie épuise car si on honore l’une des quatre épouses on est tenu aux même performances avec les trois autres…  Mais bon à chacun son choix…  Les gosses, éternels profiteurs, trouvèrent cela extra car il y avait 25 % de chances de trouver une mère poule qui allait les gâter et les gaver de leurs desserts favoris.

 

Autre changement remarquable: l’heure artificielle fut remplacée par l’heure solaire. L’application « mobile-muezzin » fut installé sur tous les téléphones tant fixes que portables et chaque matin ils sonnaient pour la prière d’avant l’aube, les trois autres prières et enfin celle d’après le coucher du soleil. Donc on prit l’habitude de se lever très tôt et de travailler très tard en été tandis qu’en hiver on se levait plus tard et on se couchait plus tôt ce qui était bien meilleur pour la santé et tout à fait en harmonie avec la nature. Evidemment les programmes télé commençaient avec la première prière et se terminaient avec la dernière. Il s’en suivit une forte baisse des dépressions nerveuses, burn-out et autres raptus de folie. En plus les pauses café au travail furent remplacées par des pauses prière / méditation qui elles aussi étaient nettement plus saines que les shoots de caféine. Donc, là aussi on remarqua une baisse de la consommation de calmants, somnifères et autres psychotropes.  Bref, malgré les changements exotiques, en général, l’expérience fut convaincante et on commença à penser que vraiment tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes.

 

Il y eut un peu de frottement avec les éleveurs de cochon et les viticulteurs puisque la consommation de porc et d’alcool resta interdite. Mais on trouva un compromis tout  à fait satisfaisant en ce sens que  la consommation était interdite mais pas la production, ce qui allait doper l’exportation. La situation devint winwin puisque non seulement l’exportation augmentait mais surtout il y eut encore une amélioration spectaculaire de la santé publique due la diminution de consommation de protéines animales et il n’y eut plus aucun fait divers désagréable causé par l’excès d’alcoolémie  comme accidents de la route, violences conjugales,  etc.

Mais enfin, on n’était pas chez des sauvages et à un certain nombre d’établissements, en nombre très limité, certes, mais quand même, il fut autorisé d’écouler le stock d’alcools encore présent dans les caves jusqu’à épuisement et avec interdiction formelle de nouvelles productions. Il y eut donc, à côté des producteurs officiels qui travaillaient exclusivement pour l’exportation quelques licences exceptionnelles pour épuiser les caves de pastis, cognac, mirabelle ou calvados. Il s’y produisit le même miracle que dans le Val de Travers pour la production de l’absinthe où, bien qu’on ne produisit plus, les tonneaux ne se tarirent jamais…

En outre, la gastronomie se trouva devant de nouveaux défis : cuisiner sans porc mais avec de nouvelles recettes à base de protéines végétales. Par conséquent les éleveurs se tournèrent vers de nouvelles cultures ce qui à son tour eut un effet favorable sur la qualité de l’air puisque l’élevage et les pets des vaches étaient pour beaucoup dans les différentes pollutions.

Les bars, bistrots, restaurants et autres se lancèrent dans les cocktails les plus étonnants à base de thés, jus de fruits et de légumes, eux aussi, nettement meilleurs pour la santé. C’était le grand renouveau dont on avait besoin. Surtout au niveau de la santé car, au train où on allait, on aurait fini par avoir les médecins à l’hôpital non plus pour soigner les malades mais pour se soigner eux-mêmes et que faire le jour où la moitié de la population active aurait été clouée au lit par des cancers, allergies, dépressions et autres maladies dégénératives ? Franchement il était grand temps et finalement on avait des mesures concrètes.

On avait tant crié au loup avec cette effrayante islamisation de la France et voilà que ça marchait comme sur des roulettes.

 

EPILOGUE  

Hélas c’était sans compter avec l’inévitable grain de sable…

Li Phi Pih pédicure chinois installé depuis des lustres à Saint Dié, s’était fait une spécialité de non seulement soigner les pieds des dames qui se les abimaient avec des chaussures trop étroites et des talons trop hauts, il avait aussi acquis une solide réputation de soins des mains. Or là; tout d’un coup, non seulement les dames se mettaient à se soigner elles-mêmes entre copines, pendant leurs après-midis interminables, mais encore et surtout il fut interdit aux hommes de soigner des femmes et qui plus est de regarder leurs pieds et chevilles qui constituent les parties féminines  les plus érotiques.

Li pensa d’abord de passer de l’autre côté du Rhin et s’installer a Appenweier mais tout compte fait et tous renseignements pris auprès d’autres Chinois, la situation n’y était guère meilleure et l’islamisation y était également en cours…

“ Fang ni ma de gou chou pi ! ** ” pensa-t-il très fâché (très vilain juron qui signifie à peu près « lâche le pet puant du chien de ta mère » oui, oui, les chinois disent cela…) Il ferma sa boutique, confia sa famille à des amis et alla à Francfort prendre le vol Paris-Pékin.

Arrivé à Pékin il pensa qu’il devait tout de suite viser très haut mais ne savait pas à quelle porte aller frapper, alors il se dit qu’il valait mieux s’adresser au Grand Mandar plutôt qu’à ses Mandarins et le lendemain matin de bonne heure il se rendit au « Jardin du dragon bleu parfumé  à la fraise après la pluie de printemps » où il savait que le Grand Mandar faisait son Tai Chi de l’aube rose naissante. Dès qu’il l’aperçut il alla se mettre en parallèle et accompagna le « tirer la queue du paon » en murmurant à intervalles “Wopei… Wopei …” c.-à-d. qu’il ronchonnait en désapprouvant…

Quand le Grand Mandar eut terminé toutes les séquences du Grand Enchaînement depuis « la grue blanche déploie ses ailes » jusqu’au « coq d’or se tient sur une patte »  il referma l’enchaînement, médita encore quelques instants et puis murmura

“Wopei? Pourquoi protestez-vous en désapprobation?”

Li lui emboita le pas et commença à voix basse à raconter ce qui était en train de se passer en France à cause de l’islamisation. Ils marchèrent lentement jusqu’au palais mandarinier, entrèrent, allèrent s’asseoir sous un litchier en fleur et devant une table basse qui portait une théière bouillante et des biscuits aux pistils de fleurs de colchique.

Le grand Mandar se fit expliquer toute l’affaire et puis il dit :

« Wo cao (holy fuck) quels emmerdeurs ces geiteneukers ( expression qu’il avait apprise lors d’une escale à Schiphol – niqueurs de chèvres : langage troupier que dès les années 1900 les Hollandais employèrent pour désigner des asiatiques ) nous aussi, ici, chez nous, nous avons un tas d’ennuis avec nos Ouigours… »

“Oui mais –rétorqua Li – le comble c’est que les Français marchent dans la combine, ils sont tout contents…Même les curés sont euphoriques car leurs églises qui s’étaient vidées de leurs ouailles catholiques sont maintenant bondées de mahométans et de flopées de convertis. Par conséquence l’Arabie Saoudite a lancé un vaste programme de restauration des édifices et de modernisation des équipements avec chauffage central, assainissement des taches d’humidité et détartrage des vitraux.  Ils ont coupé la poire en deux : au lieu de supprimer les cloches, ils ont reprogrammé les carillons dans les clochers qui maintenant ne sonnent plus « Avemaria » mais « Achadoualla. »  et tout le monde est satisfait. Il y en a d’autres qui sont encore plus satisfaits, ceux qui vendent leurs terrains, les architectes, les entreprises et corps de métiers qui construisent des mosquées… sans compter les hôteliers qui grâce aux demandeurs d’asile remplissent leurs hôtels qui sinon seraient en faillite… C’est la foire aux synergies !

Il n’y a plus que des banques islamiques puisque les autres étaient pleines de scandales et de fraudeurs. Il y a de moins en moins de travail non seulement parce qu’il y a de plus en plus de machines mais parce que, par-dessus le marché, on ferme les industries toxiques qui sont nuisibles et donc anti-islamiques comme l’industrie chimique… On ne produit plus de bœuf aux antibiotiques, ni de poulet aux hormones et donc la santé s’améliore ce qui signifie la faillite de l’industrie pharmaceutique… ça ne s’arrête plus… et les Français sont cool, contents, satisfaits…tout va très bien madame la marquise…»

“Gongfei ! (bandit communiste)  – s’exclama  le Grand Mandar en fronçant ses sourcils – Ce type a instauré la décroissance sans qu’on ne s’en rende compte ! Mais nous, nous n’allons pas être satisfaits du tout car si nous avons investi des milliards en France c’est pour avoir le rendement de la France et pas celui de Zanzibar ou de Ouagadougou… Vous comprenez, nous avons acheté l’aéroport de Toulouse, le Club Med, Cochonou, GDF, Peugeot, Citroën, les vignobles, les fromageries, après le port du Pirée maintenant celui de Toulon et plus tard Le Havre et même Pirelli…  business is business… Bon, on va réfléchir à la question, mais je puis vous assurer que “quand la Chine se réveillera, la France aura la gueule de bois”…

Li Phi Pih rentra chez lui à Saint Dié et prit patience.

Un soir vers 22h les portables des 800 000 Chinois qui, en suivant les injonctions du président Mao, vivaient en France dans le peuple comme les carpes Koï vivent dans l’étang,  sonnèrent et délivrèrent le message suivant :

« pom pom pom pom, pom pom pom pom … ici Pékin, les Chinois parlent aux Chinois… le poisson vert a la rougeole…je répète : le poisson vert a la rougeole… »

Ensuite les choses allèrent assez rapidement : la Chine demanda la réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU et en moins de trois semaines des bataillons de casques bleus Inuits, Malgaches, Gilbertins et Tuvaluanes investirent les points névralgiques  et tout commença à rentrer dans l’ordre en attendant que la Chine installe son protectorat sur la France qui, en effet, commença à avoir la gueule de bois.

Anne Lauwaert

avril 2015

* voir l’histoire du Siège de Vienne par le même auteur ** Le chinois sans peine : http://en.wikipedia.org/wiki/Mandarin_Chinese_profanity

 

~ Fin ~

 

La menace d’attentat sur sol suisse est en augmentation selon les experts

Bulletin du MOSCI (Mouvement suisse contre l'islamisation) / 9.12.2015

La task force antiterrorisme de la Confédération a déjà pointé les différents dangers auxquels va devoir faire face notre pays.

La Suisse officielle ne tombe pas des nues après les attentats de Paris. Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) a déjà le terrorisme islamique sur son radar depuis de nombreuses années. En 2012 cependant, le danger lié à Al-Qaida était considéré comme moyen, derrière l’extrémisme de gauche ou le PKK. Avec l’avènement de l’Etat islamique, tout a changé. Dans le dernier rapport 2015 du SRC, les partisans du djihad sont considérés comme le risque numéro un, sans aucun équivalent.

Pour le chef du Département fédéral de la sécurité, Ueli Maurer, le risque s’est encore accru après les événements de vendredi soir. «Un attentat en Suisse n’est plus aujourd’hui totalement abstrait. Il est envisageable», déclare-t-il dans le SonntagsBlick d’hier. Mais quelles sont les menaces réelles? La task force antiterrorisme TETRA, qui regroupe le SRC, FedPol, les polices cantonales et le Ministère public de la Confédération, en ont identifié plusieurs. En voici un résumé.

Un risque général qui s’accroît depuis le début de l’année

L’attentat contre le journal Charlie Hebdo en début d’année a fait passer le niveau d’alerte au rouge en Suisse. Les autorités communiquent désormais régulièrement sur la question et le font de manière coordonnée et unitaire. Certaines personnalités critiques envers l’islamisme ont été placées sous protection policière. On citera par exemple le rédacteur en chef de la Weltwoche et conseiller national Roger Köppel ou le comique alémanique à la coiffure de Huron, Andreas Thiel.

L’attentat raté en août dans le TGV Thalys en France a constitué une nouvelle piqûre de rappel du danger. En Suisse, pas d’attentat: mais on recensait en octobre 2015 quelque 40 cas de voyages à motivation djihadiste. Soit 10 de plus qu’en février (+ 33%). On estime qu’il y a actuellement 70 cas d’activités terroristes présumées. Plus d’une vingtaine d’enquêtes pénales sont en cours.

Les représentations des grands pays occidentaux comme cible

La Suisse n’est pas directement dans la ligne de mire de l’Etat islamique. Le nom de notre pays a été mentionné par le passé mais pas de façon claire, ciblée et répétée. C’est dû au fait que notre pays ne participe pas à la guerre en Irak et en Syrie. Les USA, la Grande-Bretagne, la France ou la Russie sont en revanche régulièrement vouées aux gémonies par les extrémistes islamistes en raison de leur engagement militaire au Proche-Orient.

Cela ne reste pas sans conséquences pour la Suisse. Elle subit en effet un risque collatéral en accueillant les ambassades et les consulats des grands pays en guerre ouverte avec l’Etat islamique. Le SRC estime que ce risque est en augmentation.

L’agent dormant ou le loup solitaire redouté en Suisse

Sans l’exclure, la Suisse ne considère pas comme principale menace un attentat du type de Paris qui témoignait d’une coordination et d’une logistique sophistiquées. Trois groupes de terroristes étaient en effet simultanément à l’œuvre. Le conseiller fédéral Ueli Maurer redoute davantage le terroriste «dormant», comme il le confie à la Neue Zürcher Zeitung d’hier.

C’est le principe du loup solitaire. Il vit en Suisse, il s’est radicalisé dans l’ombre, à travers Internet ou par un proche. Il est fasciné par la propagande de l’Etat islamique et vibre à chaque attentat réussi. Et un jour, il passe à l’acte de façon autonome, sans grande préparation. «Ces individus sont difficilement détectables et représentent un véritable défi pour la prévention du terrorisme», juge le SRC.

Le retour des guerriers si l’Etat islamique part en lambeaux

Les attentats de Paris vont certainement infléchir la politique étrangère de la France. Les leaders de l’opposition réclament déjà bruyamment un rapprochement avec la Russie de Poutine et la Syrie de Bachar el-Assad. Cela pourrait accélérer la constitution d’une grande coalition avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et les Kurdes pour prendre en tenaille les territoires conquis par l’Etat islamique. Ce dernier pourrait alors se décomposer face à cette force de frappe inédite.

La task force antiterroriste suisse a déjà anticipé de tels changements. Et dans un premier temps, ils ne sont pas réjouissants. «D’importants changements en Syrie ou en Irak pourraient provoquer le retour en Suisse de djihadistes endoctrinés et entraînés au combat. A moyen ou long terme, il faut s’attendre à une expansion de la menace terroriste djihadiste en Suisse.»

Les mesures pour combattre le terrorisme islamique

La réponse suisse au terrorisme est d’abord sécuritaire. Le renforcement des effectifs du service de renseignement est en cours. L’arsenal de surveillance des individus qui attentent à la sécurité de l’Etat va être étendu, avec notamment l’arrivée de logiciels espions. Un Etat-major national de conduite policière, placé sous le commandement des polices cantonales, a été mis sur pied depuis 2015. Il doit coordonner les actions en cas d’attaques terroristes sur le sol d’un ou de plusieurs cantons.

Mais les pouvoirs publics estiment aussi que la prévention est indispensable pour lutter contre le mal à la racine. Ils veulent continuer à bien intégrer les étrangers et éviter des quartiers «ghettos» comme en France. Ils souhaitent aussi détecter de façon précoce des personnes qui se radicalisent. Pour ce faire, point de hotline ou de help line nationale: on compte plutôt sur le fait que les cas soient identifiés et signalés dans l’environnement proche de la personne.

Mouvement suisse contre l'islamisation (MOSCI)Case Postale 145  / 1350 Orbe[email protected] www.mosci.info CCP :10-189623-1 (n° 

 

 

L’Europe, une maison sans sonnerie, avec ses portes et ses fenêtres jamais fermées

Quelques réflexions pessimistes concernant le proche avenir de l’Europe

Par Stefan Racovitza

Depuis peu de temps, la situation de l’Europe depuis longtemps dans une grave et multiple crise, économique, politique, identitaire et civilisationnelle, s’est fortement aggravée. Elle entre dans une étape qui précède et prépare la destruction de l’identité et de la civilisation des nations européennes. Ce qui accélère l’islamisation de l’Europe c’est l’actuelle vague d’immigrants d’Afrique et du Proche-Orient, que les états européens, pour diverses raisons, ne veulent plus ou ne peuvent plus contrôler. Et encore moins de faire correspondre le nombre des envahisseurs avec les possibilités réelles, économiques et sociales de chaque pays.

Ce tsunami a été déclenché, surtout par les déclarations irresponsables et suicidaires de Mme Angela Merkel, Premier ministre allemand de droite, concernant le nombre d’immigrants, reçus et attendus par L’Allemagne. La plupart sont de religion musulmane. Après les 800.000 de 2015, selon certaines sources, il y aura plus d’un million à la fin de l’année, l’Allemagne, est prête à accueillir encore 500.000 par année, jusqu’en 2020. A cela s’ajoutent les 230.000, sinon plus, d’immigrants que la France, qui malgré son chômage et sa crise économique, accepte chaque année, sans oublier ceux arrivés dans les autres pays européens, dont l’Angleterre, la Suède et la Belgique sont profondément atteintes par l’islamisation. Un exemple, en Grande-Bretagne il y a presque cent tribunaux islamiques qui n’ont rien avoir avec la justice du pays. Selon des sources européennes, l’année 2016 verra l’arrivée de trois millions de migrants dans les pays de l’UE.

Ces déclarations et ces réalités ont poussé les envahisseurs à comprendre que l’Allemagne et l’Europe ouvrent largement leurs bras, à tous ceux qui désirent y entrer. Ce qu’oublient la plupart de nos dirigeants c’est que la religion de ces immigrants est fortement antichrétienne, antisémite, antidémocratique. En plus elle condamne l’égalité entre les sexes et la liberté des citoyens, un totalitarisme inspiré par le Coran.

Ce que subit maintenant l’Europe est une vraie invasion. Des centaines de milliers d’immigrants traversent la Méditerranée, mais pas seulement. Par exemple, la Croatie, une nouvelle porte d’entrée vers l’Europe, a été envahie, en octobre, par 35.000 clandestins en moins d’une semaine, pour ne pas parler d’autres pays de l’Est de l'Europe. Les frontières intérieures de l’Espace Schengen n’existent plus. Malheureusement les frontières extérieures sont devenues aussi incontrôlables. Les traversent qui veut.

La grande majorité de cette vague d’immigrants est composée de jeunes. Les femmes, les enfants et les vieux sont peu nombreux. Ils sont entrés illégalement dans des pays étrangers. Beaucoup de ces individus sont violents, agressifs, brutaux et pleins de prétentions. Voici un fragment d’un texte de Witold Gadowski, un journaliste polonais, spécialisé dans les problèmes de sécurité et de réforme de la police, et dans la problématique des activités des services secrets. Son article a été publié sur Internet par la revue polonezefronda.pl.

« Ceux qui maintenant envahissent l’Europe sont surtout des jeunes hommes, dont on ne connaît pas le lieu d’origine. Ils ne respectent aucune règle de conduite, mais sont tout de suite présentés comme réfugiés. On nous dit que l’Europe leur doit de l’assistance humanitaire. Pourquoi l’Europe n’aide pas les vraies victimes de la guerre ? (Il s’agit des chiites, des yazizis et des chrétiens). Ils sont depuis longtemps dans des camps de réfugiés en Turquie, Jordanie et Liban. Ils essayent sans succès d’obtenir un visa pour des pays de l’Union européenne. Ces demandes sont refusées, par contre des centaines de milliers d’immigrants qui forcent les frontières sont reçus avec les bras ouverts. Il s’agit d’une grande injustice. (…) Ces infracteurs qui envahissent l’Europe prennent la place des vraies victimes de la guerre. Parmi eux il y a très peu de chrétiens, de yazizis et de Kurdes, qui sont les victimes de l’État islamique. Ce sont des débrouillards, pas très honnêtes, qui ont pu dépenser jusqu’à dix mille euros pour se faire transporter sur le Vieux Continent. 90% d’entre eux ont bénéficié d’un transport illégal et infractionnel, organisé par des mafias turques, albanaises et russes. »

La presse européenne, majoritairement de gauche, donc d’une correctitude politique sans failles, essaye de maquiller l’invasion subie par l’Allemagne et les autres pays de l’Union européenne en parlant plus de réfugiés que d’immigrants économiques. Selon plusieurs sources, il parait que la célèbre photo de l’enfant syrien noyé en Turquie n’est qu’un photomontage. Les comportements scandaleux des immigrants, et Dieu sait qu’il y en a, sont souvent ignorés. Voici quelques exemples concernant des immigrants d’Allemagne, publiés sur le site Internet de Gatestone Institute, une société des États-Unis apolitique et sans but lucratif.

Les mufleries, dont parle le site sont nombreuses. Des hommes passent devant des femmes aux caisses des supermarchés et leur disent avec arrogance : « I man. You woman. I go first. » (Je suis un homme, vous une femme, j’y passe le premier). D’autres refusent de discuter avec des femmes directrices ou responsables de services publics. Furieux d’avoir été hébergés dans un dépôt de marchandises, ils demandent des appartements. D’autres actions dépassent la muflerie. Des groupes de migrants ont organisé une grève de la faim, demandant plus d’argent, des lits plus confortables, plus d’eau chaude, de la nourriture ethnique (probablement viande halal), plus de facilités récréatives et des maisons personnelles. Il y a aussi des actions que la loi interdit. A Hambourg, 400 immigrants ayant refusé de vivre dans des tentes, ont occupé une école abandonnée et ont versé de l’essence dans l’école et promis de l’incendier, de se faire bruler ou de sauter du toit.  Etc. Les manifs anti bunker, que la Suisse a connu il n’y a pas longtemps, sans être punissables, montrent parfaitement la mentalité de ces individus.

Le plus grand danger qui menace aujourd’hui l’Occident, et premièrement l’Europe, c’est moins le danger économique que l’islamisation, un processus en plein développement. Les musulmans ont une croissance démographique de huit enfants par femme, alors que les Français ne dépassent pas les 2,02. Ce chiffre, supérieur à la moyenne européenne, est dû aux musulmans vivant en France, entre six et huit millions. Sans eux, la France serait en dessous de la moyenne européenne. Aujourd’hui, les musulmans constituent, encore, une minorité, mais nombreuse, active, et avec de grandes prétentions sociales, politiques et religieuses et en pleine expansion.

Des musulmans ont demandé par écrit aux autorités bavaroises de finir avec Oktober Fest, la fête de la bière, « qui est un évènement intolérant et anti-islamique. (…) Nous avons essayé d’ignorer cette fête, mais trop de lois islamiques y sont bafouées : alcool, nudité, etc. ». Pour les musulmans, le fait qu’ils n’ont pas été invités, mais accueillis avec une grande générosité, dans des pays démocratiques et chrétiens, n’a aucune signification. Les fêtes de Noel et de Pâques seront-elles à l’abri des leurs prétentions ? Tout ce qui compte pour eux c’est leur religion et leurs traditions et pas du tout celles des autochtones des pays qui les ont accueillis.

Voici quelques déclarations, qui, parmi d’autres, très nombreuses, appartenant à des personnalités musulmanes, y compris de France, devraient ouvrir les yeux des politiciens de l’UE : Houari Boumédienne, Président de l’Algérie, a déclaré en 1974 que " Le jour viendra ou des millions d’êtres humains quitteront l’hémisphère sud pour envahir l’hémisphère nordique. On sait qu’ils ne viendront pas comme amis, parce qu’ils voudront la conquérir. Ils vont le faire en la peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira cette victoire".

Mohamed Sabaoui, jeune sociologue et socialiste, de l'Université Catholique de Lille, d'origine algérienne, naturalisé français, prétendait y il y a quelques années que  « Notre invasion pacifique au niveau européen n'est pas encore parvenue à son terme. Nous entendons agir dans tous les pays simultanément. Comme vous nous faites de plus en plus de place, il serait stupide de notre part de ne pas en profiter. Nous serons votre Cheval de Troie. » Ce sociologue « français » a déclaré, entre autres, dans une interview en 2012 que : " Les lois de votre République ne sont pas conformes à celles du Coran et ne doivent pas être imposées aux musulmans, qui ne peuvent être gouvernés que par la Charia. Nous allons donc œuvrer pour prendre ce pouvoir qui nous est dû. Nous allons commencer par Roubaix, qui est actuellement une ville musulmane à plus de 65%. (…) Lors des futures élections municipales, nous mobiliserons nos effectifs, et le prochain maire sera musulman. Après négociation avec l'État et la Région, nous déclarerons Roubaix enclave musulmane indépendante comme le Kosovo et nous imposerons la Charia (loi de Dieu) à l'ensemble des habitants, ainsi que le voile obligatoire. La minorité chrétienne aura le statut de dhimmis. Ce sera une catégorie à part qui pourra racheter ses libertés et droits par un impôt spécial. En outre, nous ferons ce qu'il faut pour les amener par la persuasion dans notre religion. Des dizaines de milliers de Français ont déjà embrassé l'Islam de plein gré comme Frank Ribery, Roger Garaudy et d'autres, pourquoi pas les chrétiens de Roubaix ? (…) Si nous sommes les plus forts, c'est que Dieu l'a voulu. Nous n'avons pas les contraintes de l'obligation chrétienne de porter assistance, à l'orphelin, aux faibles et handicapés. Voir votre Sœur Emmanuelle. Nous pouvons et devons, au contraire, les écraser s'ils constituent un obstacle, surtout si ce sont des infidèles ".

Il n’y a pas longtemps, dans une mosquée de Lyon, un imam affirmait que « Personne ne peut interdire aux musulmans de France de vouloir transformer ce pays en état islamique ». Malheureusement ce genre d’attaques contre l’indépendance et l’identité de la France sont loin d’être des cas isolés, mais la presse, à l’exception de quelques publications politiquement incorrectes, préfère ne pas en parler.

Comme disait Mohamed Sabaoui, les infidèles, chrétiens, Juifs et autre, "seront des dhimmis", autrement dit des citoyens impurs, méprisés et haïs par l’Islam, qui est loin d’être seulement une religion. Ceci est l’aspect « pacifique » de la dhimmitude. Ce que font aujourd’hui certains pays islamiques, le DAESH et les autres bandes terroristes, inspirés par l’Islam, comme Al Qaïda, Boko Haram, et de nombreuses autres, avec les chrétiens, les Kurdes et les chiites, doivent nous faire réfléchir à la dhimmitude dans la future Europe avec une population majoritairement musulmane. Les chrétiens redescendront dans les catacombes, y compris avec leur langue et leurs traditions.

En Allemagne se passent des choses incompatibles avec un régime démocratique. Dans certaines régions, les personnes qui habitent dans des grands appartements sont obligées de trouver un autre logement, plus petit, pour laisser la place aux immigrés. Dans d’autres endroits, les régies immobilières sont obligées à ne pas louer plus de la moitié de leurs appartements à des citoyens allemands, pour pouvoir  offrir l’autre moitié aux nouveaux venus. Mme Merkel et son gouvernement oublient que des Allemands sont au chômage, qu’il y a des sans-abris, des pauvres et des mal-logés qui devraient être aidés. Ainsi, l’État allemand dépense trop de milliards pour un humanisme unilatéral, issu de l’idéologie de gauche.

Peut-on vraiment croire que ces centaines de milliers de musulmans, plus d’un million en Allemagne seulement cette année, ainsi que ceux qui les suivront, vont s’intégrer vite dans le mode de vie allemand ? Ils ne peuvent pas s’intégrer, le Coran le leur interdit. Ces migrants, en grande majorité des musulmans, vont apporter leur religion, leurs traditions, leurs mœurs, leur mode de vie. Ils vont contribuer à affaiblir la paix sociale. Les services secrets de plusieurs pays européens ont découvert, parmi les immigrants, des djihadistes venus ou revenus en Europe pour pratiquer le terrorisme, déjà démarré en  Europe. Même si on n’en parle pas beaucoup, tous les effets secondaires de cette horrible accélération migratoire sont connus. Ce dont on parle moins, ou pas vraiment, c’est l’effet final de cette politique. Il s’agit de la disparition de l’identité des nations européennes et, bien sûr, de notre civilisation. Des études démographiques disent que dans trente-quarante ans, la population de la France et pas seulement sera majoritairement musulmane, donc soumise à une autorité islamique.

Il n’y a pas longtemps, les réfugiés et les migrants économiques qui arrivaient en Europe devaient s’intégrer dans les sociétés qui les avaient reçus. On parlait même d’assimilation. Aujourd’hui l’intégration et l’assimilation sont en marche. L’Islam les attend, mais en sens inverse. Ce sont les autochtones qui devront s’intégrer à l’Islam. En tête de la liste se trouvent des politiciens, de gauche, de droite et de centre. Parmi eux Angela Merkel, David Cameron, François Hollande, Bernard Caseneuve, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, pour ne citer que quelques personnalités connues. Il y en a beaucoup d’autres. C’est le début de la  dhimmisation.

Les attaques subies par Mme Nadine Morano en disent beaucoup sur l’avenir de l’identité française et européenne. Comment peut-on critiquer avec tant de haine une personne qui affirme que la France est un pays de race blanche ? C’est une vérité, une banalité, une tautologie, qui ne devrait choquer personne. C’est un raccourci de l’histoire de la France. Attaquer une vérité si banale montre le peu d’intérêt pour l’avenir de l’identité française. Mme Morano n’a pas insulté d’autres races humaines, n’a pas parlé du renvoi des musulmans, n’a rien dit de la supériorité des blancs, etc. Elle n’a fait que rappeler une vérité historique. Ce qui a, probablement, dérangé c’est sa phrase: „"J’ai envie que la France reste la France et je n’ai pas envie que la France devienne musulmane". Tout Français de souche, terme condamné et haï par la correctitude politique, a le droit d’être d’accord avec Mme Morano.

Elle s’est inspiré des déclarations du Général de Gaulle. Il y a 55 ans, il critiquait les excès de l’immigration acceptés par la classe politique française. Il trouvait que c’était fort bien qu’il existe en France des Français jaunes, noir et bruns (arabes). Ils montrent que la France, ouverte à toutes les races, a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Autrement, la France ne sera plus la France et Colombey-les-Deux-Églises, le village du Général, ne s’appellera plus ainsi, mais Colombey-les-Deux-Mosquées. (Texte publié par Alain Peyrefitte). Il y a eu dans la presse des articles qui, pour combattre Mme Morano, niaient que l’auteur de ces phrases était le Général de Gaulle.

André Malraux, une autre grande personnalité française, avait écrit en 1956 un texte, pas loin du précédent. En voici un fragment : « La nature d’une civilisation est celle qui se forme autour d’une religion. Notre civilisation est incapable de concevoir un temple ou une tombe. Elle est contrainte de retrouver sa valeur fondamentale. Sinon, elle se décomposera. Sous-estimé par la majorité de nos contemporains, ce développement de l’Islam est comparable avec le début du communisme du temps de Lénine. »

Même Michel Rocard, ex-Premier ministre socialiste sous François Mitterrand, disait que la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde.

On ne peut pas nier qu’une bonne partie des musulmans qui vivent aujourd’hui en Europe sont relativement ou même bien intégrés. Ils respectent les lois et les règles de vie et ils vivent comme la majorité des citoyens français. Mais il est difficile de croire que lorsque les pays dans lesquels ils vivent deviendront des états islamiques, cette catégorie de musulmans s’opposera à la Charia, la loi coranique, imposée par les nouvelles autorités. La peur leur interdira toute insoumission.

L’Europe ne peut pas refuser l’asile aux réfugiés. Mais ce qu’il ne faut pas ignorer c’est de faire attention au nombre des immigrants, y compris réfugiés, pour ne pas mettre en péril le niveau de vie, la civilisation et l’identité des populations européennes.

Quelles sont les raisons qui ont mené les politiciens européens à ouvrir largement les portes de leurs pays pour laisser entrer cette monstrueuse invasion ? Il y en a plusieurs, tous issus de la correctitude politique : l’humanisme (pourtant idéologique et unilatéral parce qu’il néglige l’avenir des autochtones), la volonté démagogique de « réparer » les erreurs et les crimes des générations précédentes – colonialisme, nazisme, mais beaucoup moins le communisme (comme si on étaient responsables de ce qu’ont fait nos ancêtres), le multiculturalisme, la globalisation, la correction des effets de la démographie moribonde, l’importation de la main d’œuvre, l’opportunisme, le manque de lucidité, etc.

Peut-on espérer un arrêt de cette politique suicidaire ? Peut-être, mais le temps presse et, pour l’instant, il n’y a pas, ou très peu, de politiciens qui puissent trouver les bonnes solutions. Elles existent, mais il sera difficile de les mettre en œuvre. Espérons qu’elles apparaîtront à temps.

 

 

Abbé Guy Pagès : “On est en train de se faire islamiser”

Prêtre du diocèse de Paris, le très courageux et sympathique abbé Guy Pagès a fait le choix de l’évangélisation sur le web. Il multiplie les vidéos sur la foi catholique mais aussi le Coran et l’Islam. Il est l’auteur d’un livre à succès (3è édition) « Interroger l’Islam » qui se donne pour mission de protéger et préserver  les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans. L’objectif est simple : connaître l’ Islam de manière objective pour savoir s’y confronter, en déjouer les mensonges et éviter de se faire islamiser!

Il est interviewé ici par Martial Bild de TVLibertés :

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https://youtu.be/HncRJpDDAog?t=30s

Merci à Délits d'im@ge

Rentrée à Molenbeek: une caricature polémique publiée par «erreur»

Ndlr : Molenbeek est un des quartiers les plus islamisés de Bruxelles

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Le Centre pour l’Egalité des chances a ouvert une enquête après la publication d’une caricature dans le quotidien néerlandophone Het Belang van Limburg afin de déterminer si celle-ci est contraire ou non à la loi. Sur le dessin qui caricature la rentrée des classes dans une école à Molenbeek, on aperçoit un enfant qui crie « Allahu akbar» en égorgeant une peluche. Il s’agit d’une illustration de Canary Pete, qui collabore surtout pour Gazet van Antwerpen mais dont les travaux sont parfois également repris par la publication limbourgeoise.

«Le dessin avait été rejeté par Gazet van Antwerpen mais a ensuite atterri automatiquement dans nos colonnes», explique Indra Dewitte, rédactrice en chef du Het Belang. «Il s’agit d’une erreur technique. Cela n’a pas sa place dans notre journal.»Il a été retiré là où c’était possible, notamment dans l’édition digitale de la publication.

Trois plaintes recueillies

Trois plaintes ont déjà été recueillies par le Centre interfédéral pour l’égalité des chances, qui a ouvert une enquête. «Le dessin exprime clairement un certain préjugé», selon son directeur Patrick Charlier. «Dans un journal comme Charlie Hebdo, cela serait peut-être acceptable, mais cela pose problème dans Het Belang van Limburg. Cela ne reflète pas les attentes des lecteurs.»

D’après le Centre, le dessin ne contrevient toutefois pas à la loi. «Pour cela, il doit y avoir une intention spécifique d’inciter à la haine ou au racisme», précise M. Charlier.«Mais l’illustration est de toute façon incorrecte du point de vue déontologique. Nous allons prendre contact avec le Raad voor Journalistiek (pendant flamand du Conseil de déontologie journalistique, ndlr).»

Source

 

Merci à Anne Lauwaert

 

Ce sera l’Europe chrétienne qui devra s’adapter aux musulmans et pas le contraire. »

Le politologue américain Edward Luttwak : "L’Europe risque l’islamisation".

Dure attaque du politologue américain contre le gouvernement italien et contre le Pontife qui « ne se rend pas compte qu’il collabore au suicide de l’Europe chrétienne ». Il accuse le président turc Erdogan d’oeuvrer à l’islamisation progressive de l’Europe.

Suite

La guerre civile se prépare aussi en Angleterre

Après l’arrêt de l’EDL (English Defense League), l’organisation Britain First prend le relais, et organise des manifestations dans le pays, dénonçant principalement l’islamisation et ses conséquences. Ils organisaient récemment une manifestation à Luton, une des villes les plus islamisées d’Europe, avec 27 mosquées officielles pour une ville de 200 000 habitants (donc plus petite que Nantes). Ils disent haut et fort que le seul moyen de les arrêter est de les tuer, et hélas ils ont raison, ils risquent la mort.

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Suite sur Enquêtes et Débats

Une prétendue islamisation de l’Europe…

Suite à l'envoi par Alain Jean-Mairet d'une dénonciation au Ministère public de l'Etat de Fribourg dirigée contre neuf associations musulmanes du canton pour discrimination raciale, le procureur général-adjoint de ce canton a chargé Mallory Schneuwly Purdie, islamologue, de faire une expertise pour déterminer si le contenu de la Fatiha est propre à inciter à la discrimination raciale.

Voir la conclusion de Mme Schneuwly Purdie  ICI

Réponse d'Alain Jean-Mairet ICI

 

Comme vous pouvez le constater, l'experte en islamologie mandatée par le procureur adjoint fribourgeois, parle, entre autres, d'une prétendue islamisation de l'Europe.

Avec de tels experts, Sami Aldeeb, Alain Jean-Mairet et tous les islamo-résistants ont encore bien du travail à abattre...

D. Borer

Soutenez l’initiative populaire cantonale contre le Centre ” islam et société” à l’Université de Fribourg!

Le MOSCI ( Mouvement Suisse contre l'islamisation) soutient l'initiative populaire cantonale « contre l’ouverture d’un centre « Islam et société » à l’Université de Fribourg : non à une formation étatique d’imams » et invite vivement ses membres résidant sur le canton de Fribourg à signer et à faire signer l'initiative (formulaire en français, formulaire en allemand).
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Prenant place au sein de la Faculté de théologie de l'Université de Fribourg et financé par l’Etat de Fribourg et la Confédération, le Centre suisse islam et société (CSIS), ouvert depuis janvier 2015, s’est vendu selon un double objectif :1°dispenser aux imams une formation qui se prétende non coranique, mais uniquement centrée sur les questions institutionnelles helvétiques ;2°dispenser une formation destinée aux employés de l’Etat sur les coutumes et modes de vie islamiques.Voici une analyse successive de ces deux aspects qui permettra d’y voir un peu mieux dans ce jeu de dupes et de se rendre compte des conséquences de ce projet.1er volet : La formation destinée aux imams           Il a été sans cesse répété que le CSIS n’aurait pas pour vocation d’être une école coranique, mais viserait à apporter aux imams une formation sur les institutions et la culture helvétiques.Si cet aspect peut paraître séduisant à première vue, la réalité et l’analyse nous démontrent qu’il est plus qu’une utopie, une bêtise consistant à mettre le doigt dans un engrenage dangereux.

Un précédent instructif : le projet du GRIS et de l’IIIT

Le GRIS (Groupe de recherche sur l’islam en Suisse) s’était associé il y a quelques années avec l’IIIT (International Institut of islamic thought) en vue de proposer aux futures imams un cursus de formation.

Avant de ce faire, une recherche avait été menée notamment par l’une des collaboratrice du CSIS, Andrea Lang, auprès des milieux musulmans pour voir quelles étaient leurs attentes. Il a pu en identifier deux principales :

1°les milieux musulmans voulaient que l’islam soit enseigné que par des musulmans diplômés d’universités islamiques[1][1] ;

2° ils voulaient que le fiqh, à savoir le droit islamique soit enseigné[2][2].

Que fut le résultat ? Comme l’avait publié le MOSCI[3][3], le GRIS s’est associé avec l’IIIT, officine des Frères musulmans et ayant à plusieurs reprises financé des organisations liées à des groupes terroristes, notamment Al-Qaida, et a confié le volet enseignement du droit islamique à Tahar Mahdi un membre du Conseil européen pour la fatwa et la recherche[4][4], laquelle est dirigée par l’obscurantissime Youssouf Al-Qardawhi et a pour but est d’ériger la communauté musulmane vivant en Occident en société parallèle régie par son propre droit, la charia, incitant ainsi à l’illégalité et à la violence ; en bref : une dangereuse organisation subversive.

Où est l’intégration ? Où est l’analyse préalable à tout financement public visant à poursuivre les objectifs que le peuple suisse a confié à l’Etat ?

Malgré tout, le cursus qui devait voir le jour à … l’Université de Fribourg a été boudé par les musulmans et a dû être mis de côté faute d’inscriptions.

Le GRIS n’a toutefois jamais renoncé à ce projet.

Le lien avec le CSIS et l'enseignement islamique

Force est de constater que l’actuelle Présidente du GRIS, Mallory Schneuwly-Purdie, qui avait une part active dans le cursus de formation du GRIS, fait parti des quatre collaborateurs du CSIS.

Est aussi membre du CSIS, Andrea Lang qui est l’une des auteurs de la recherche sur la formation des imams dont il ressortait que les milieux islamiques souhaitaient que le fiqh[5][5].

Il serait donc illusoire de penser que le CSIS n’ait pas l’intention de reprendre au moins certains jalons posés par le GRIS et les travaux déjà menés par ses membres, ne serait-ce que par économie de travail.

En effet, la promesse de ne pas dispenser de formation coranique est déjà à relativiser après quelques mois d’activité par la prochaine ouverture d’un programme doctoral intitulé «Etudes islamo-théologiques et société suisse».

Par ailleurs, le fait que le choix des enseignants doive se faire de concert avec les organisations islamiques et avec la coopération d’autres écoles supérieures[6][6] tend à démontrer qu’un enseignement religieux est bel et bien envisagé[7][7].

Enfin, le fait que le centre soit rattaché à la faculté de théologie laisse dubitatif.

Deux scénarios possibles

Dès lors, l’on peut émettre deux scénarios :

1.    Tantôt le cursus destiné aux imams ne servira à rien faute d’inscription, dans la mesure où il ne répondra pas aux attentes des organisations islamiques, et finira par être abandonné après avoir perdu de l’argent.

2.    Tantôt le cursus dispensé sera-t-il adapté aux demandes musulmanes, comme cela est souvent le cas, et l’islam et le système normatif qui en est le cœur, à savoir la charia, seront finalement enseignés aux imams en devenir.

Ce second scénario est bien sûr le plus néfaste et, hélas, le plus probable, ce pour les raisons suivantes :

·         il serait politiquement plus acceptable de réformer ce cursus pour sauver la face que de l’abandonner de toute pièce, surtout dans la mesure où il fait l’objet d’intenses débats ;

·         l’administration a déjà démontré être encline à satisfaire les demandes musulmanes à l’aveuglette, comme cela a été fait avec le cursus GRIS-IIIT, de sorte qu’il n’y a aucune raison de croire qu’il n’en serait pas fait de même pour ce cursus ;

·         le deuxième volet des formations du Centre devrait créer un effet de levier propice à à un tel accommodement.

2e volet : La formation destinée au personnel de l’Etat            

Nous en venons donc au second volet. Enseigner les règles et modes de vie islamique au personnel de l’Etat aura pour effet de pousser les « fonctionnaires » à accepter les modes de vie musulmans et à s’y conformer dans une logique de « vivre ensemble » transcendant les lois, autrement dit à amender les lois, à pratiquer tous azimuts la pratique des « accommodements raisonnables ». Cela reviendra, in fine, à accepter de conformer l’activité de l’Etat à la charia (du moins dans certains de ses aspects).

Conclusion

S’il y a un enseignement destiné aux imams, il impliquera inexorablement un enseignement de l’islam nonobstant les promesses faites aujourd’hui (pour mieux faire passer la pilule ?). Ainsi, ce centre n’aidera jamais à l’intégration.

Du côté formation destinée au personnel de l’Etat, le constat ne peut qu’être inquiétant et se résume en quelques mots : islamisation de l’administration.

C’est pourquoi il convient de lutter contre ce projet saugrenu et dangereux en soutenant l’initiative populaire s’y opposant !

Blog de Sami Aldeeb

Le MOSCI

Pour signer : formulaire en français, formulaire en allemand

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[1] http://www.nfp58.ch/files/downloads/ACF32D4.pdf , p15, n° 13.7
[2] http://www.nfp58.ch/files/downloads/ACF32D4.pdf , p 12, n° 10.1
[3] Le point sur la formation sur l’islam proposée par le GRIS et l’IIIT et son subventionnement par l’ODM, www.mosci.info/pdf/DOS-IIIT-GRIS.pdf
[4] http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_europ%C3%A9en_pour_la_fatwa_et_la_recherche ; http://www.lescahiersdelislam.fr/author/Dr-Sheikh-Tahar-MAHDI
[5] http://www.nfp58.ch/files/downloads/ACF32D4.pdf
[6] http://www.tdg.ch/suisse/formation-imams-suisse-precise/story/11622679

[7] Compte tenu des résultats de la recherche menée http://www.nfp58.ch/files/downloads/ACF32D4.pdf ,p 12 et 13 , n° 10 et p 15, n° 13

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6’000 clandestins en 48h : une véritable invasion

Par Magdi Cristiano Allam

En 2 jours, ce ne sont pas loin de 6'000 clandestins qui ont débarqué en Italie. Depuis le 1er janvier,  il en est arrivé 8'000 de plus qu'en 2014 où on en avait déjà enregistré 170'000 (un record). Et, selon "The Gardian", 500.000 personnes attendent leur tour sur les côtes de Libye pour tenter la traversée vers notre pays.

Le gouvernement est en train de paniquer, car il ne voit pas comment il pourra accueillir les 130'000 clandestins qui risquent d'arriver d'ici la fin de l'année. Réquisitionner les casernes, les transformer pour l'accueil de ces gens avec tout les coûts que cela engendre en restructuration et en gestion ne suffira pas.

Pour cette raison, le gouvernement songe à mettre sur pied de véritables camps de réfugiés comme ceux présents en Jordanie, au Liban et en Turquie, pays voisins de la Syrie et de l'Irak en guerre. Cela signifie l'existence d'immenses villages de tentes et de bidonvilles, bouclés militairement et isolés des centres habités, d'où il sera interdit de sortir sans autorisation.

Qu'attendons-nous pour comprendre que nous aussi sommes en guerre ? Est-il possible que personne parmi ceux qui gouvernent ne se rende compte que nous sommes en train de subir une véritable invasion de clandestins, une invasion préméditée dans le but de bouleverser notre assiette socio-économique et de favoriser l'islamisation de l'Italie et de l'Europe ?

Réveillez-vous !

Magdi Cristiano Allam (trad. D. Borer)

Voir aussi (pour les italophones) :

 

 

 

Discours de Geert Wilders à Washington le 29.04.2015

 Discours prononcé devant un groupe de parlementaires américains.

Chers amis,

C’est un honneur d’être ici, parmi autant de collègues parlementaires. Merci Steve pour ton invitation à la Conservative Opportunity Society.

Je suis un politicien attaqué. Depuis maintenant dix ans, je vis sous protection policière 24 heures sur 24. Je suis sur la liste des cibles d’Al Qaeda. Les Taliban pakistanais veulent aussi ma mort et les terroristes de l’état islamique en Syrie ont émis des menaces similaires. Pour notre sécurité, ma femme et moi vivons dans une maison sécurisée et avons dû séjourner dans des casernes de l’armée et même dans des cellules en prison, en fait les même cellules où ont été enfermés aux Pays-Bas les suspects de l’attentat de Lockerbie. Je dois me déplacer en voiture blindée et je dois même porter un gilet pare-balles pendant les débats télévisés dans mon propre pays. Les militants gauchistes me traitent de xénophobe et de raciste et l’extrême droite me traite de sioniste et d’agent du Mossad en raison de mon amour pour Israel.

Et qu’ai-je donc fait pour mériter tout cela?
La raison en est que je m’exprime contre l’islamisation de l’Occident. La raison en est que je dis la vérité sur cette idéologie totalitaire appelée islam et que je dirige néanmoins l’un des principaux partis politiques des Pays-Bas. Un sondage national indiquait même hier que mon parti, le Parti pour la Liberté, est en ce moment le plus important des Pays-Bas.

Mais assez parlé de moi. Ce n’est pas le sujet. Je ne suis pas le seul à être attaqué. Mon pays est attaqué. Mon continent est attaqué. Votre pays et votre continent sont attaqués. Nous sommes tous attaqués. Notre civilisation occidentale basée sur le christianisme et le judaïsme est attaquée. L’ensemble du monde occidental est attaqué.

Et rappelez-vous, nous avons déjà été attaqués. Il se trouve que nous sommes réunis ici ce matin en un jour symbolique. Il y a exactement 70 ans, le 29 avril 1945, deux divisions de la 7ème armée américaine libéraient le camp de concentration de Dachau, le plus ancien des camps de concentration nazis. Un des libérateurs américains écrivit alors: « Lorsque nous avons vu ce camp, nous avons compris que nous n’étions pas engagés dans une guerre contre des soldats et des officiers, mais dans une guerre contre des criminels. »

Après la deuxième guerre mondiale, nos dirigeants ont fait ce serment: « Plus jamais ça! ». Plus jamais nous ne tolérerons l’antisémitisme, les assassinats politiques, les meurtres de masse, l’oppression, et l’esclavage. Et ils ont fait le serment qu’ils n’oublieraient jamais et qu’ils retiendraient toujours les leçons de l’histoire.

Et voici l’une de ces leçons:
Lorsque vous êtes en face du mal, ne mettez pas votre tête dans le sable, mais agissez avant qu’il ne soit trop tard.

Dans les années 30, la plupart des politiciens européens ont regardé ailleurs. Ils ont essayé d’apaiser le mal, espérant qu’il réagirait à l’apaisement en devenant modéré. Quels fous! Et quel terrible prix le monde a-t-il dû payer pour cette folie. La neutralité en face du mal est aussi du mal. Mais tenter l’apaisement est carrément du suicide.

Et nous en sommes là aujourd’hui. En dépit des promesses que nous ne referions pas la même terrible erreur encore une fois, c’est pourtant exactement ce que font de nombreux dirigeants occidentaux. En regardant ailleurs et en essayant d’apaiser le mal.

Je me demande souvent quelle est la partie du Coran que nos dirigeants trouvent si difficile à comprendre.
Est-ce la sourate 47:4? « Lorsque vous rencontrez les mécréants frappez-les au cou jusqu’à ce vous les réduisez à merci »? Ou est-ce la sourate 4:89 « Saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez »? Ou la sourate 8:60, « Et insufflez la terreur dans le coeur des ennemis d’Allah »? Ou bien est-ce l’un des 150 autres versets coraniques qui appellent au jihad contre les non-musulmans? Ou l’un des nombreux versets qui appellent à l’assujettissement des chrétiens et des juifs, ou au meurtre des apostats?

Nous avons un énorme problème avec l’islam en Occident aujourd’hui. Tout d’abord, regardons quelles en sont les causes, puis les conséquences, et enfin les moyens de résoudre ce problème.

Le processus d’islamisation a été causé par l’immigration, couplée à notre impuissance à exiger que les immigrants adoptent nos valeurs. Il y a cinquante ans, il y avait un millier d’immigrants musulmans aux Pays-Bas. Aujourd’hui nous en avons un million, soit 6% de notre population.
Aux Pays-Bas, Mohamed est actuellement le second prénom le plus populaire parmi les nouveaux-nés de sexe masculin au niveau national, et le plus populaire dans nos trois plus grandes villes, Amsterdam, Rotterdam et La Haye. C’est aussi le cas à Bruxelles la capitale belge, Oslo la capitale norvégienne, Londres la capitale britannique, et même en réalité dans toute la Grande-Bretagne.

Nous avons échoué à exiger que les immigrants adoptent nos valeurs judéo-chrétiennes et s’assimilent dans notre société. Et en voici quelques conséquences: il y a peu de loyauté envers nos patries.
Un sondage de novembre dernier parmi les jeunes Turcs vivant aux Pays-Bas a indiqué que 80% d’entre eux considéraient comme légitime la violence de groupes tels que l’état islamique à l’encontre des non-croyants. Un sondage antérieur a montré que 73% des musulmans de mon pays considèrent que les Néerlandais musulmans qui partent combattre en Syrie sont des héros. Vous m’avez bien entendu: des héros!

Bien sûr, et je le répète partout où je vais, je n’ai rien contre les musulmans. Avant les menaces de mort dont je suis l’objet, je me suis rendu dans pratiquement tous les pays musulmans et j’y ai rencontré beaucoup de gens sympathiques. Je sais qu’il y a de nombreux musulmans modérés qui ne vivent pas selon les préceptes violents du Coran. Les musulmans peuvent être modérés. Mais l’islam modéré n’existe pas. L’islam a changé l’Europe au point qu’on ne peut plus la reconnaître.

Je vous invite à venir en Europe et à visiter certaines de nos villes. Je vous ferai faire la visite. Nous vous conduirons un peu partout. Vous pourrez le voir de vos propres yeux. Vous n’en croirez pas vos yeux.
De nombreux quartiers de villes européennes ne paraissent plus européens. Nous sommes confrontés à des voiles, à des burqas, à la polygamie, et à une énorme sympathie pour les buts et les pratiques de groupes terroristes tels que l’état islamique et Al Qaeda.

Les vannes de l’immigration sont grandes ouvertes.
L’année dernière, un nombre record de 218000 immigrants a traversé la Méditerranée en bateau.
Ceux qui ont atteint l’Europe sont les plus chanceux. Beaucoup de ces bateaux coulent et les immigrants se noient.
Une catastrophe humanitaire se déroule sous nos yeux. La Méditerranée est en train de devenir une Mer de la Mort.
En ce moment même, il y a environ un million d’immigrants, la plupart musulmans, en train d’attendre en Afrique du Nord de pouvoir traverser la Méditerranée dans des bateaux pourris. Ils prennent le risque de se noyer parce qu’ils savent que l’Europe ne les renverra pas une fois qu’ils auront traversé. C’est pourquoi de plus en plus de gens essayent de traverser. Cette situation doit prendre fin.

L’Union Européenne a décidé d’envoyer des bateaux de guerre pour recueillir les immigrants et les transporter en Europe. Cette politique est stupide. Elle va encourager encore plus de gens à tenter la traversée. L’Europe devrait suivre l’exemple de l’Australie. La marine australienne repousse les bateaux d’immigrants au-delà de ses eaux territoriales. Si ces bateaux sont vraiment pourris, les Australiens leur fournissent de bons bateaux avec de l’eau et de la nourriture, mais ils ne laissent pas un seul immigrant rentrer dans leur pays. Les résultats des Australiens sont excellents: de moins moins de gens essayent de rentrer en Australie par bateau, de moins en moins de gens se noient, et les criminels qui organisent ce trafic sont en train de perdre leur revenu.

Ces bateaux constituent en outre un risque énorme de sécurité. L’état islamique les utilise comme porte d’entrée en Europe. L’EI a récemment claironné depuis la Libye: « Nous conquerrons Rome avec la permission d’Allah ». La British Quilliam Foundation a vu un document de l’EI révélant que des jihadistes sont sur le point de traverser la Méditerranée en se faisant passer pour des immigrants auprès des passeurs. Ils veulent attaquer ce qu’ils appellent « les états croisés » d’Europe.

Le plan des Nations-Unies de donner asile à un million d’immigrants dans des pays occidentaux donnera l’opportunité aux jihadistes d’infiltrer ces pays, y compris les Etats-Unis. Il donnera aux terroristes la possibilité de s’installer dans nos pays sans les vérifications requises pour l’obtention d’un visa ou d’un permis de résidence.

Nous ne devrions pas faire cela. Une grande majorité de citoyens Européens désapprouvent la façon dont leurs dirigeants gèrent l’immigration. De plus, il y a de nombreux pays sûrs où les immigrants à destination de l’Occident pourraient aller, y compris les riches états du Golfe qui n’hébergent pratiquement aucun demandeur d’asile aujourd’hui.

L’immigration, et tout particulièrement l’immigration islamique, a des conséquences dévastatrices. Elle a rendu nos pays moins sûrs. Ce que cela signifie, nous l’avons vu l’été dernier dans ma ville, La Haye. Des sympathisants de l’état islamique ont paradé dans les rues. Ils ont brandi des croix gammées et le drapeau noir de l’EI. Ils ont crié « Mort aux juifs ». C’était vraiment une vision effrayante, qui nous a rappelé les périodes les plus sombres de notre histoire.

Cela indique à quel point une société autrefois si paisible et tolérante comme celle des Pays-Bas a changé suite à l’immigration islamique de masse.

Dans chaque nation occidentale, il y a des jihadistes autochtones, prêts à se livrer à la violence. L’EI les appelle les « loups des villes ». Nos media préfèrent parler de « loups solitaires », mais ils ne sont pas solitaires: ils sont des milliers. D’après l’office de police européen Europol, 5000 jihadistes autochtones ont quitté l’Europe pour aller se battre en Syrie et en Irak.

La situation est extrêmement sérieuse. En janvier dernier, un responsable de l’EI a déclaré que son organisation avait déjà envoyé 4000 combattants en Europe. 4000 loups des villes sont lâchés en Europe. En Allemagne, le renseignement militaire a même prévenu que des jihadistes avaient infiltré l’armée.

Notre devoir est clair. Pour résoudre ce problème, nous devons arrêter en Occident l’immigration de masse en provenance des pays islamiques. Et nous devons nous débarrasser du relativisme culturel.

Les autorités européennes et américaines ont essayé d’empêcher des jihadistes de partir pour la Syrie ou l’Irak.
Mais je dis: Ne faites pas cela. Laissez-les partir s’ils veulent partir. Mais ne les laissez jamais revenir.

Empêcher le départ de ceux qui veulent aller porter le Jihad ailleurs sans les emprisonner est de la pure stupidité. Peut-être vous rappelez-vous que les jihadistes qui ont assassiné des soldats au Canada à l’automne dernier étaient des gens que les autorités avaient empêché de partir pour la Syrie et qui n’avaient pas été arrêtés mais au contraire laissés libres dans la nature.

Nous devons précipiter leur départ plutôt que de l’empêcher. Mais nous devons jamais les laisser revenir. Si vous partez faire le jihad, vous perdez votre droit à notre nationalité et nous ne vous laisserons jamais revenir. C’est comme ça que ça devrait être.

Dans mon pays et dans les autres états de l’Union Européenne, nous avons signé le soi-disant Accord de Schengen, nous avons supprimé toutes les contrôles frontaliers entre les 26 états membres de l’espace Schengen. Cela signifie que les jihadistes d’un état peuvent librement voyager dans les autres états et y commettre leurs crimes. Et cela est déjà arrivé. L’année dernière, un jihadiste de France, qui rentrait juste de Syrie, est allé en Belgique et a assassiné 4 personnes au Musée Juif de Bruxelles.

Sans frontières une nation ne peut pas garantir la sécurité de ses citoyens. Elle ne peut pas non plus préserver son identité et sa culture nationales. Je crois que l’une des choses les plus vitales que nous autres Européens devons faire est d’oublier Schengen et de rétablir des contrôles frontaliers nationaux.

Mes amis, nous sommes dans le même bateau.
Et nous devons faire notre devoir.
Nous devons dire la vérité sur l’islam, afin que nos électorats soient au fait du danger.
Nous devons protéger notre civilisation judéo-chrétienne, pour que nous enfants connaissent la paix et la prospérité.
Nous devons défendre nos frontières, pour que nos familles soient en sécurité et l’identité de nos nations préservée.
Nous devons nous tenir aux côtés d’Israel et de toutes les nations libres menacées par l’islam.
Et par dessus tout, nous devons faire preuve de courage.
Comme l’a dit le grand Ronald Reagan: « Le futur n’appartient pas aux âmes sensibles »

Merci.

Geert Wilders

Nos remerciements à Riposte Laïque

Immigration, islamisation. Thierry Baudet : «Le risque de guerre civile paneuropéenne est réel»

À l’occasion de la sortie de son livre, Thierry Baudet insiste sur la nécessité de renforcer nos frontières et restaurer l’État-nation pour éviter une islamisation de l’Europe. Hollandais, Thierry Baudet enseigne le droit public à l’Université de Leyde. Il vient de publier « Indispensables frontières. Pourquoi le supranationalisme et le multiculturalisme détruisent la démocratie » aux éditions Le Toucan.

En raison de l’immigration de masse et des aspirations politiques naturelles des musulmans devenus très nombreux, nous prenons le risque d’un retour à l’état de guerre civile paneuropéenne. C’est une raison supplémentaire pour ne pas permettre l’arrivée de ces réfugiés sur nos côtes.

Ce drame montre que l’UE ne parvient pas à s’affirmer politiquement, et qu’elle ne le peut pas parce qu’elle n’a pas le soutien du peuple.

L’UE, par conséquent, est, et sera toujours, fondamentalement incapable de se doter d’une personnalité politique. Elle ne peut pas être un véritable acteur politique. Elle ne peut fonctionner que dans l’ombre, en se contentant d’une gestion administrative, quasi-universelle, en toute sécurité dans les brumes technocratiques de Bruxelles. C’est d’ailleurs ainsi que le voulait Jean Monnet. Lorsque l’UE veut se montrer en pleine lumière, comme elle l’a fait en 2005 en soumettant honnêtement ses projets réels aux suffrages populaires par le biais de référendums, c’est l’échec. Les gens ont rejeté massivement la Constitution européenne, comme ils rejeteraient une «politique européenne d’immigration». Par conséquence, nous sommes maintenant reclus sur une terre désolée: l’UE ne peut agir, et les États membres ne le peuvent plus non plus. L’abandon des frontières nous a rendu impuissants.

Certains vous répondrons que cette tragédie n’est pas le fruit de l’absence de frontières, mais au contraire la conséquence de leur excès… Dans un monde de plus en plus globalisé n’est-il pas temps d’abolir ces dernières ?

Ce que nous devons retenir de la situation en Irak, en Syrie, en Libye et autres, c’est qu’une unité politique qui n’est pas soutenue par un peuple doté d’une identité nationale commune est intrinsèquement instable.

L’islam, qui ignore les frontières, est-il l’avenir d’une Europe démantelée ?

Certainement pas. Mais c’est en rétablissant les frontières et en renforçant l’État-nation que nous avons une chance d’éviter l’islamisation de l’Europe. En premier lieu parce que c’est la seule solution pour mettre un terme à l’immigration de masse. Ensuite, parce-que ce sera la possibilité de restaurer nos économies et de réduire ainsi les tensions sociales.

Mais le problème le plus profond avec l’islam, c’est la charia, une loi de compétence universelle et non-territoriale qui affronte donc frontalement la philosophie universaliste de l’UE et de la Cour européenne des droits de l’homme. Il est absolument urgent de réaffirmer devant les communautés islamiques l’importance de la loi territoriale séculaire. Et la seule façon de le faire est d’être d’une fermeté absolue en matière de loyauté nationale. Autant de choses qu’une administration bureaucratique et universelle comme l’UE ne pourra, par définition, jamais mettre en oeuvre. Les musulmans doivent faire passer la loi nationale avant la charia (un récent sondage en Hollande montre que 70% d’entre eux s’y refusent). Atteindre ce très difficile objectif est la seule solution pour surmonter nos tensions actuelles.

Source via Fdesouche.com

Molenbeek, c’était Bruxelles avant l’islamisation

Ci-dessus, Molenbeek aujourd'hui

 

Bruxelles est certes une ville internationale et fut très agréable; mais une immigration accélérée de populations qui refusent opiniâtrement toute intégration en fait rapidement une ville interlope.

Ces populations s’agglomèrent dans certaines communes du grand Bruxelles, et entendent vivre selon leurs principes religieux, qui régissent toutes les activités,  principes à la fois archaïques et intolérants, opposés à la démocratie.

Comment réagissent les autorités ? Toutes, en un chœur dégoulinant de laxisme, entonnent ce slogan inepte « vivre ensemble », concept vieux comme le monde ! Veulerie, intérêts, dogmatique « humanistique » sont les lignes directrices. Pas de vagues, surtout, surtout pas de vagues. Dès lors les accommodements déraisonnables s’accumulent, au grand dam des autochtones et dans le silence le plus impérieux et la complicité des média.

Un exemple marquant qui illustre à merveille un climat général. Celui de Molenbeek-Saint-Jean, Commune de Bruxelles, que le bon peuple définit comme Mollahbeek. Le précédent bourgmestre (maïeur), socialiste, décrit comme « enragé », même parmi les siens, entendait appliquer à sa Commune les principes les plus « humanistiques », favorisant par tous les moyens à sa disposition, et nombre d’autres, les populations « discriminées ». Il déclara faire de sa commune un véritable «laboratoire social ». Le despote maïoral aux oubliettes, certaines éprouvettes dans son labo ont certes explosé. Molenbeek fait la une des média belges.

Les déclarations d’un photographe de guerre hollandais, Teun Voeten, baroudeur confirmé s’il en fut, – Rwanda, Afghanistan, Irak, etc…- bouleversent un climat imposé d’hypocrite et doucereuse coexistence.  Il habitait cette Commune et, observateur étranger donc impartial en l’occurrence, fait désormais des déclarations qui secouent la bien-pensance jusqu’au tréfonds.

« Molenbeek est l’image adéquate du fondamentalisme religieux, de la haine et du chômage ».

Ancien habitant, il quitte ses pénates, ne supportant plus « le radicalisme et la grisaille de la rue, qui engendrent la dépression, tout y est gris, tout y est pessimisme. Le fondamentalisme islamique dirige la vie dans l’entité, force les femmes à se voiler, expulse les homosexuels et les Juifs. »

Et il rajoute une volée des vérités vécues par les autochtones, ceux du moins qui sont plus ou moins contraints de demeurer sur place (quant à y vivre ?). « Des fondamentalistes qui se revendiquent de l’Etat islamique fanatisent les jeunes de plus en plus aveuglés par la haine et le racisme. Mes mots sont durs, mais j’ai trouvé épouvantable que des personnes ont tenté même en rue, de me convertir à l’islam. »

Voilà pour l’essentiel des déclarations de plus qu’un témoin, d’un participant à la vie commune.

Déclarations qui font éclater les couches de vernis multiples épandues à profusion par toutes les autorités mais qui décrivent des réalités quotidiennes.

Il est exemplaire le « laboratoire de Molenbeek ». Ce n’est pas impunément que les politiciens qui nous enfument, jouent aux apprentis-sorciers.

Marc Halestrel

(Source : Media belges du 20/3/15)

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