Introduire, dans la laïcité, l’égalité des religions, c’est promouvoir l’islam

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Michel Garroté -- La laïcité, c'est la séparation des Églises et de l’État. Mais, hélas, les tenants du Système ont dénaturé le concept même de laïcité, en y introduisant l’idée fausse que l’État et les pouvoirs publics doivent traiter également toutes les religions. Or, cette dimension égalitaire -- qui n’est nullement contenue dans le concept de laïcité -- est celle à laquelle les tenants du politiquement correct se réfèrent le plus souvent.
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Ces tenants du politiquement correct, vont, dès lors, utiliser la laïcité, pour mettre sur le même plan, la religion chrétienne et la religion musulmane. Ce qui les conduit à faire reculer la première et à légitimer la seconde. N’est-ce pas, d’ailleurs, ce que l’on observe tous les jours ? L’islam est au centre des préoccupations des médias quand le christianisme, lui, en est pratiquement absent.
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En plaçant, sur le même plan, une religion (le christianisme) qui a marqué l'Europe pendant quinze siècles, et, une autre religion (l'islam), qui n’est présente sur le Vieux Continent que depuis quelques décennies seulement, le Système assure une promotion extraordinaire à l’islam, lui conférant un statut de tout premier plan.
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Dévoyée par les tenants de la pensée unique, la laïcité conduit, dès lors -- indirectement et paradoxalement -- à renforcer l’islam, en l’installant et en le légitimant sur le sol européen, tout en érodant, par ailleurs, notre propre identité judéo-chrétienne.
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Les valeurs républicaines, comme celles de la laïcité, ne suffisent pas pour asseoir, intellectuellement, une opposition claire à l’islamisation. Seul le recours au concept d’identité permet de lever toutes les ambiguïtés.
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Avec le concept d’identité, tout devient simple et légitime : l’islamisation doit être combattue, car l’islam n’est pas compatible avec notre identité, ni sur le plan historique, ni sur le plan religieux, ni sur celui des valeurs. L'islam ne procède pas de la même civilisation que la nôtre. Et la défense de notre propre civilisation impose donc d’empêcher l’islam de s’installer massivement sur notre sol [cf. source en bas de page].
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 23.10.2018
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Source :
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https://lignedroite.club/la-laicite-cest-la-separation-de-leglise-et-de-letat-non-legalite-entre-les-religions/
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“Inch’allah”, le livre-enquête qui affirme que “l’islamisation” menace la Seine-Saint-Denis

"Qu'il y ait un problème avec l'islam, c'est vrai. Nul n'en doute." Cette phrase de François Hollande, extraite du livre Un président ne devrait pas dire ça..., est le point de départ revendiqué d'une nouvelle enquête signée Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes d'investigation au Monde. Leur livre, intitulé Inch'allah, l'islamisation à visage découvert (Fayard), explore "l'islamisation" d'un département, la Seine-Saint-Denis. Un sujet "inflammable", qui se prête "à tous les raccourcis, à tous les amalgames" et "effraye tous les tenants du politiquement correct", écrivent les deux journalistes dans la préface de l'ouvrage.

Mais contrairement à leurs précédentes enquêtes, les deux journalistes ont cette fois laissé la plume à cinq étudiants. La collaboration inédite qu'ils ont engagée a d'ailleurs fait l'objet d'un documentaire, La plume dans la plaie, diffusé sur LCP le 17 octobre. Que dévoile leur enquête ? Pourquoi fait-elle déjà polémique ? Franceinfo répond à quatre questions sur la démarche des journalistes et les critiques qu'ils rencontrent.

Quel est le sujet du livre ?

Après huit mois de travail et une longue explication de leur démarche en début d'ouvrage, "oui, l'islamisation est à l'œuvre en Seine-Saint-Denis", tranchent les journalistes dans ce livre que franceinfo a lu en intégralité. Un phénomène sur lequel Gérard Davet et Fabrice Lhommerefusent de se prononcer : "Cette propagation constitue-t-elle réellement un problème ? Ne faut-il pas accompagner ce retour du sentiment religieux plutôt que tenter de le freiner ? (...) il ne nous appartient pas, à nous journalistes, de répondre à ces interrogations."

Pour alimenter ce constat, le livre est organisé comme un recueil de témoignages. "Le guide""le père""le flic""le missionnaire""l'imam"... Chaque chapitre correspond à une personnalité, qui témoigne à visage découvert et illustre un sujet : commerces, travail en entreprise, éducation, politique, santé. On y trouve d'abord des témoins de cette "islamisation" : un professeur d'histoire à la retraite, de confession musulmane, qui déplore le développement des commerces islamiques, une préfète à l'égalité des chances stupéfaite par "la masse des foulards et des barbus" à son arrivée dans le département, une gynécologue incrédule face à une patiente qui refuse de retirer son foulard mais accepte d'être examinée, des juifs victimes d'antisémitisme qui quittent le département ou une directrice d'école obligée de mettre au point un plan de table pour mélanger les enfants de différentes confessions à la cantine.

Des "acteurs" du phénomène sont aussi interrogés. On croise à plusieurs reprises M'hammed Henniche, secrétaire général de l'Union des associations musulmanes du 93, présenté comme un lobbyiste, qui se félicite d'avoir permis l'élection du maire de Noisy-le-Sec en échange de la construction d'une mosquée. Les apprentis journalistes se penchent également sur le groupe scolaire Al-Andalus, une école hors contrat de Saint-Denis où les filles sont voilées et où les poupées n'ont pas de visage (conformément aux prescriptions du salafisme, qui interdit toute représentation humaine). L'un d'eux se rend même à une consultation de roqya chariya, une médecine alternative qui aurait le vent en poupe. Le guérisseur lui diagnostique des "symptômes très évidents de sorcellerie"et lui pratique une saignée dans le dos.

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De manière plus ponctuelle, l'ouvrage s'appuie sur des documents inédits et révèle quelques éléments jusque-là inconnus. On y apprend par exemple qu'il n'y avait, avant les attentats de novembre 2015, qu'un seul enquêteur chargé de l'islamisme radical au sein du Service territorial du renseignement du 93. "Mon service départemental avait des moyens de fortune pour suivre la montée de l'islam radical. Ma direction n'en faisait pas une priorité ni même un objectif", confie le commissaire Guillaume Ryckewaert, en charge du service de 2010 à 2013. Le livre révèle aussi qu'une "cellule" réunissant la préfecture, le service de renseignement et les forces de l'ordre a été constituée pour surveiller les salariés d'Aéroports de Paris, classés de vert à rouge en fonction de leur radicalisation supposée. "Plusieurs dizaines"d'individus figureraient dans la dernière catégorie.

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Francetvinfo.fr

 

Rappels :

Dans la police judiciaire de Seine-St-Denis, les musulmans décident de bannir la viande de porc et interdisent aux femmes de préparer les grillades

Les 3/4 des élèves du lycée catholique à St-Denis sont musulmans. Le directeur avoue que les non musulmans subissent des propos haineux. (Vidéo)

 

 

2048 – Califat Europa

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Michel Garroté  --  Dernière « Une » de « Gazeta Polska » (voir lien en bas de page) : Kalifat Europa - La Francarabia vue par les Polonais. On comprend que Macron ne manque pas une occasion d’insulter les Polonais… En attendant, combien d’attentats en Pologne ? En Hongrie ? Aucun ! En Russie par ailleurs, hier les services de sécurité ont arrêté plusieurs musulmans qui planifiaient des attentats dans les écoles aujourd’hui jour de la rentrée des classes. La-bas ils les arrêtent avant! Nous on ne les arrête même pas après! Bizarre non ?
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Au sujet de comment nos voisins voient l’avenir de la Francarabia, profitons pour recommander une fois encore l’excellent livre « La mosquée Notre-Dame de Paris » écrite en 2005  par l’écrivain russe Elena Tchoudinova (voir lien en bas de page). En 2048, l’islam a pris les rênes du pouvoir dans l’essentiel des pays de l’Union européenne, rebaptisée Bloc Euro-islamique ou Euro-islam.
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Au début, une grande Albanie, réunifiée avec le Kosovo, et ré-islamisée et armée avec des pétrodollars, s’empare de ce qui reste de la Serbie. Ensuite, le reste de l’Europe tombe, territoire après territoire, aux mains de l’islam comme dans un jeu de Go.
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En France, des émeutes banlieusardes, précédées d’une période d’immigration massive mal contrôlée et d’une instabilité chronique violente aboutissent à des concessions répétées de la République, qui cède du terrain sous la pression du chantage et d’actions violentes, et en fin de compte il y a une prise de pouvoir par des islamistes wahhabites.
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Dans cette Europe de cauchemar, seuls deux pays gardent leur indépendance : la Grèce, au prix du paiement d’un lourd tribut annuel, et la Pologne, dernier pays catholique d’Europe, qui a eu la sagesse de s’allier avec la Russie et de quitter l’Union Européenne tant qu’il en était encore temps. La Russie est le dernier représentant du monde libre.
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Michel Garroté pour Les Observateurs, 1.9.2017
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https://reseaulibre.org/site/2017/09/01/la-francarabia-vue-par-les-polonais/
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https://reseaulibre.org/site/librairie/
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Sept millions de “migrants” aux portes de l’UE

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Michel Garroté  --  Selon un rapport des services de renseignement allemands, sept millions de "migrants" sont concentrés à proximité immédiate de l'Union européenne et attendent de pouvoir entrer sur son territoire. Le journal allemand Bild, qui a mené l'enquête, confirme l'information. Bild a en effet pris connaissance du rapport des services de renseignement allemands témoignant de l'augmentation du nombre de "réfugiés". Selon ces informations, en janvier 2017 le nombre de "migrants" était estimé à six millions.
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Mais les flux migratoires en Libye, en Algérie, en Tunisie, au Maroc et au Moyen-Orient, ont poussé à revoir cette estimation à la hausse de 12%, soit sept millions de "migrants". L'enquête de Bild a été partagée par Die Welt et par le Daily Mail britannique. D'après Bild, sur sept millions de "migrants", 2,5 millions sont concentrés en Afrique du Nord.
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La grande majorité de ces 2,5 millions opte pour la route maritime qui mène en Italie. Un million se trouve en Libye. Les autorités libyennes, qui ne contrôlent qu'une partie de la côte, n'arrivent pas à faire barrage à tous ces "migrants". Les craintes des autorités européennes face à l'ampleur de la vague migratoire est illustrée par une conversation qui a eu lieu, d'après les révélations de 'Les Observateurs', entre le commissaire européen Dimitris Avramopoulos et le représentant chinois Guo Shengkun.
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Avramopoulos, qui est chargé de surveiller la migration a exigé de Guo Shengkun qu'il cesse la vente, par le site chinois 'Alibaba', de bateaux gonflables utilisés par les migrants clandestins. Ces bateaux chinois se vendent effectivement très bien et sont même devenus célèbres sous le surnom de "bateau gonflable pour les réfugiés".
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De son côté, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a tout récemment signalé que de nouvelles vagues migratoires auront lieu dans un avenir très proche. "D'ici 10 ans, nous aurons, 10, 20 et même 30 millions de migrants", a déclaré Antonio Tajani. Quant à Jean-Paul Delevoye, proche conseiller de Macron, il a déclaré, dans une interview parue mi-mai sur lavie.fr, que l’Europe "a besoin" de 50 millions d’immigrés [musulmans].
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Selon le pape nos camps de réfugiés seraient des camps de concentration

   
Michel Garroté  --  Le pape François, samedi 22 avril 2017, a donc bien déclaré (j'ai vérifié), lors d’une liturgie en l’honneur des "Nouveaux Martyrs" (début de citation) : "Beaucoup de camps de réfugiés sont des camps de concentration pour la foule de gens qui sont laissés là. Pensons à la cruauté qui aujourd’hui s’acharne sur tant de personnes ; l’exploitation des personnes ; des personnes qui arrivent en bateaux et puis restent là. C’est vrai : nous sommes dans une civilisation qui ne fait pas d’enfants, mais nous fermons aussi la porte aux migrants. Cela s’appelle du suicide" (fin de citation).
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Certes, le pape François n'a pas dit que cela le samedi en question. Certes, il a aussi parlé de martyrs chrétiens. Mais ce que les agences de presse proches du Vatican elles-mêmes (news.va et zenit.org) ont mis en valeur, c'est le fait que, selon le pape François, les camps de réfugiés seraient des "camps de concentration" ;  et c'est le fait que, selon le Pape François, nous fermerions la porte aux migrants, et, cela, toujours selon lui, s’appellerait "suicide".
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Ce que les catholiques - et les autres aussi - vont donc inévitablement retenir, c'est que tantôt nous enfermerions les migrants dans des camps de concentration ; tantôt nous leur fermerions nos portes, ce dernier acte étant un suicide et pas n'importe lequel :  le suicide de notre civilisation.
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En ma qualité de catholique, je ne voyais pas les choses comme ça. Je croyais que l'expression "camp de concentration" qualifiait les camps du national-socialisme, du communisme et de l'islamisme (ceux de L'Etat Islamique et de Boko Haram entre autres). Et je croyais que le suicide de notre civilisation, c'était d'accueillir massivement des illégaux musulmans surnommés "migrants" par nos politiciens et nos journalistes.
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A écouter et à lire le pape François, je découvre - avec consternation - que nous placerions, selon lui, les illégaux musulmans, surnommés "migrants", non pas dans des centres d'accueil pour réfugiés, qui du reste, coûtent une fortune aux contribuables que nous sommes, mais que nous les placerions dans des "camps de concentration", un acte abominable qui violerait, si c'était vrai, la convention internationale des droits de l'homme (question : si nos centres d'accueil pour réfugiés sont en réalité des camps de concentration, pourquoi les musulmans continuent-ils de migrer massivement vers l'Europe ?).
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Et toujours à écouter et à lire le pape François, je découvre - avec stupéfaction - que l'éventuel refus d'accueillir, encore et encore, des millions de musulmans, ce refus de notre part, équivaudrait à un "suicide", celui de notre civilisation. Or, 65% des Européens souhaitent, que l'on cesse d'accueillir, encore plus de "migrants". Par conséquent, selon la philosophie papale ("françoisique" ou "françoisienne"), ces 65% d'Européens veulent se suicider (parce qu'ils souhaitent que l'on cesse d'accueillir encore plus de "migrants").
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Et les 45% d'Européens restants, ceux qui souhaitent que l'on continue d'accueillir encore plus de "migrants" musulmans, ceux-là seraient, selon le pape, des criminels concentrationnaires, passibles de poursuites au pénal pour crimes de guerre ou crimes contre l'humanité. Il y aurait ainsi des catholiques suicidaires et des catholiques génocidaires, constituant, tous ensemble, le peuple de l'Eglise, du moins celle du pape François.
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Alors de deux choses l'une. Soit les catholiques qui partagent mes convictions et moi-même, nous avons raison de vouloir stopper l'arrivée massive d'illégaux musulmans surnommés "migrants" ; et le pape François, en revanche, lui qui veut que notre civilisation se suicide en continuant d'accueillir ces illégaux musulmans, ce pape donc, est un promoteur de la fin de notre culture judéo-chrétienne, bientôt noyée dans un océan d'islamisme à vagues déferlantes, un pape "alter-pape" ou "anti-pape" en quelque sorte.
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Soit ce pape à raison, et les catholiques qui partagent mes convictions et moi-même, nous devons modifier nos opinions, sous peine de ne plus être dignes de faire partie de l'Eglise universelle, sous peine de ne plus être dignes de communier à la messe et sous peine de ne plus être dignes de recevoir le sacrement de la réconciliation.
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La question qui se pose est donc - aussi - de savoir qui devrait, dans ce cas, quitter l'Eglise : le pape actuel ? Ou nous autres abrutis, incapables de comprendre le fond de l'alter-doctrine papale ? Ah ! J'oubliais : il est passé où ce bon vieux Benoît XVI, pape émérite, lui qui avait si bien compris le problème que l'islam pose à l'Eglise catholique ?
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Guerre fratricide entre Organisations Musulmanes de France

   
Michel Garroté  --  "Organisations musulmanes de France : la guerre est déclarée !", titre Causeur.fr, sous la plume du juriste Kaoutar Seghrouchni Idrissi. Des musulmans déclarent la guerre à d'autres musulmans : nous, en tant que non-musulmans, en quoi ça nous concerne ?
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Le temps qu'ils passent à se faire la guerre entre eux, ne donne-t-il pas un temps de répit aux non-musulmans (juifs, chrétiens, ceux d'entre les kurdes qui ne sont pas musulmans, yézidis, etc.), un temps de répit pour nous, non-musulmans, en Occident et même parfois en Terre d'Islam ? N'avions-nous pas eu droit à un peu de calme, lors de la longue guerre Iran-Irak dans les années 1980 ?
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Nos longues et coûteuses interventions militaires en Terre d'Islam (en Afrique, au Proche et au Moyen Orient), au cours des dernières décennies, n'ont-elles pas toutes été vouées à l'échec ? (sauf lorsque se sont les Russes de l'après-URSS qui interviennent - efficacement - comme en Syrie par exemple). Nos interventions militaires en Terre d'Islam n'ont-elles pas encouragé - ou aggravé - les attentats islamistes en Occident ? Les musulmans se disputent, et, parfois, ils s'entretuent ? Et cela devrait nous concerner ?
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Si encore, nous avions eu l'idée d'envoyer nos troupes en Terre d'Islam, dans le seul but de protéger les non-musulmans, notamment les chrétiens d'Orient (ceux du Liban dès 1975 ; ceux d'Irak dès 2003 ; ceux de Syrie dès 2011), alors oui, tout cela nous aurait concerné. Mais nous ne l'avons pas fait. Et, en plus, les musulmans (mais pas les chrétiens d'Orient) débarquent massivement chez nous, pour y créer des zones-califats, grâce à nos infâmes dirigeants merkeloïdes, et là, presque personne (ni en France, ni en Allemagne, ni ailleurs) ne réclame une légitime intervention armée pour rétablir, chez nous, l'Etat de droit. Alors non, vraiment, si des musulmans déclarent la guerre à d'autres musulmans, cela ne devrait pas nous concerner.
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Organisations musulmanes de France - La guerre est déclarée :
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Or donc, sur Causeur.fr, le juriste Kaoutar Seghrouchni Idrissi écrit notamment (voir lien vers source en bas de page) : « Charte de l’imam », lettre aux candidats à la présidentielle : puisque l’islam n’occupe pas une place assez importante dans la campagne présidentielle, certains acteurs musulmans ont décidé de l’imposer à l’ordre du jour. Et malgré les apparences, chacun prêche pour sa paroisse. Si nombre de musulmans reprochent aux politiciens de faire cas de leur religion durant les élections, les patrons des institutions officielles ne sont absolument pas en reste, et ne se gênent pas pour tenter d’écarter le voisin un peu trop gênant d’un coup de relation presse. Ces querelles de chapelle esquivent tous la seule question qui vaille : comment réduire à la marginalité les imams YouTube et autres convertis aussi zélés qu’ignares qui ont fait leurs classes en prison ?
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La castagne a vraiment commencé lors des chantiers lancés par le gouvernement sous l’égide de Jean-Pierre Chevènement : voilà la Grande Mosquée de Paris qui claque la porte, furieuse de se voir attribuer une autorité de tutelle – laquelle a tout de même voyagé en Egypte et fréquenté les savants de l’université Al-Azhar, plus grande université en théologie islamique du monde.
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De la lettre aux candidats du CFCM :
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Le premier à tirer a été le patron du CFCM. Il a envoyé une lettre aux candidats le 22 mars, demandant notamment la révision des programmes d’histoire pour valoriser l’amitié entre le Maghreb et la France, et proclamant en plusieurs lignes un attachement presque romantique aux valeurs de la République. Dans ce texte très politique qui se conclut par une prière pour la France, le CFCM se cantonne à l’habituel Padamalgam en réclamant avec force « punition sévère » et « déplacements symboliques » face aux actes anti-musulmans. Victimaire, comme à l’accoutumée, ce quasi-tract prétend que « la question de la compatibilité de l’Islam avec les valeurs de la République n’a pas de sens », non sans préciser que les « musulmans de France considèrent que l’islam confère une égalité totale aux femmes et aux hommes ». Cette lettre illustre le déni dans lequel vit le CFCM, qui semble ne pas se rendre compte des ségrégations sexistes opérées dans certains quartiers de région parisienne, ni des dérives liées à certaines radicalisations. Fermez le ban.
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A la proclamation de la Grande Mosquée de Paris :
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Quelques jours plus tard, c’est au tour de Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, de publier le 28 mars une Proclamation de l’islam en France. « En France » et pas « de France ». La nuance est de taille. Il reprend peu ou prou la ligne du CFCM en dénonçant à grands cris les « islamophobie » et « islamopsychose » françaises. Mais à la différence du Conseil Français du Culte Musulman, Boubakeur semble prendre en compte les critiques adressées aux manifestations de l’islam sur le territoire français, et commence sa proclamation en contextualisant une « réinterprétation du texte dans le contexte ». Il n’hésite pas à mettre en garde ses fidèles contre les « sources, prédicateurs télévisuels qui ne sont pas reconnus par les savants les plus respectés de la communauté », visant ainsi les prêcheurs radicaux 2.0, mais également contre « l’observation irréfléchie et obsessionnelle de règles sans finalité spirituelle ».
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Rappelant que « la prière ne doit en aucune manière produire du désordre ou du trouble » dans une France qui « n’est pas (…) terre d’islam », il appelle au respect des valeurs de la République et explique qu’un musulman n’a pas à revendiquer l’interdiction de caricatures blasphématoires, en référence aux prières de rue et aux caricatures de Charlie hebdo. Le texte rappelle en outre à plusieurs reprises son attachement aux valeurs de la République, à l’égalité homme-femme, et tutti quanti. Au fil des pages, le recteur rappelle les grands principes de l’islam, invite les hommes et les femmes à la simple décence, les appelle notamment à respecter leurs concitoyens lors de la période du Ramadan, et, somme toute, définit un islam plutôt libéral.
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Quand le CFCM renchérit :
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Nouvelle surenchère : c’est de nouveau le CFCM qui, cette fois-ci, publie ce qui serait un document de travail, soit la « charte de l’imam », à la presse. Ce document souligne l’importance des valeurs de la République pour les prédicateurs musulmans et les enjoint à prêcher un « islam du juste milieu ». La déclaration de principes a vocation à être signée par les imams exerçant en France, ce qui est loin d’être gagné compte tenu de l’essor de la mouvance salafiste radicale sur le territoire national. La charte ne concernera que les imams volontaires. Quid de ceux qui refuseront de signer cette forme de code déontologique ?
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Mais la diffusion du document à la presse ne passe pas. Les participants n’acceptent pas de se voir voler la vedette. Encore plus décrédibilisé par le communiqué cosigné par la Confédération islamique Milli-Görüs (CIMG), le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris (FNGMP), l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) et l’organisation Foi et Pratique, le CFCM voit son image un peu plus écornée. Les frondeurs s’offusquent ainsi de la publication jugée impromptue du texte, et dénoncent à cor et à cri « les méthodes employées par le président du CFCM », qui aurait publié des « documents de travail non encore adoptés ». Chacun sa version.
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Si CFCM et Grande Mosquée de Paris jouent sur la même tonalité, celle d’un islam libéral, ouvert et moderne,  nul n’ignore qu’entre Anouar Kbibech, d’origine marocaine et la Grande Mosquée de Paris, liée à l’Algérie, les relations ne sont pas au beau fixe. Objet du litige : la direction de l’islam de France. Pas besoin de chercher plus loin.
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Que l’UOIF, proche des Frères Musulmans, râle, n’est pas étonnant. Que la Grande Mosquée de Paris s’émeuve, ce n’est pas plus une surprise. Pas plus que l’agitation de la Turquie d’Erdogan. Mais  quelle valeur cette charte aura-t-elle, compte tenu de l’autorité relativement faible du CFCM auprès de la population musulmane ?
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Face à l’islamisme made in France :
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Pendant que tout ce beau monde s’entredéchire, un troisième courant retient l’attention des musulmans de France : les Frères musulmans, dissimulés derrière une association officiellement laïque. Bien qu’il se prétende non-religieux, le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) entretient en effet des liens troubles avec la mouvance frériste, comme Tariq Ramadan, ou encore son fondateur, Samy Debah, qui, selon Libération, est un ancien prédicateur du Tabligh proche de l’islamologue suisse.
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Le médiatique Marwan Muhammad, directeur exécutif du CCIF, n’hésitait pas à affirmer tranquillement dans les colonnes du Monde en septembre 2016 que « l’Etat n’a pas à réformer l’islam ». Pour lui, au moins, la question est réglée : « il n’y a pas (…) d’islam de France ». Pour sûr, Muhammad n’a aucun intérêt à promouvoir l’islam version marocaine et algérienne.  Sous couvert de vivre-ensemblisme et de police de la tolérance, il semble chercher à défendre l’islamisme frériste de France comme seule et unique doctrine pour les musulmans. Ainsi qu’en témoigne son sujet favori : le foulard. Il exige en effet l’abrogation des lois de 2004 et de 2010 prohibant le port du voile à l’école et le port du voile intégral dans l’espace public.
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Grâce à sa communication moderne et numérique, le CCIF semble être beaucoup plus écouté par la jeunesse franco-musulmane que les représentants d’institutions pourtant officiellement connues et reconnues. L’association, qui assume sa proximité avec des organisations comme Al-Kanz ou Baraka City s’est affiché auprès d’imams aussi radicaux que Nader Abou Anas et Rachid Abou Houdeyfa.
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En fin de compte, les éternelles guerres de pouvoir entre affidés de l’Algérie, du Maroc et de la Turquie profitent à ces stakhanovistes de la charia, voire aux tenants d’un djihad guerrier.
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Une question moins théologique que politique :
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Malgré les apparences, le débat n’est pas tant théologique que politique. Car les textes sacrés ne servent que de source d’autorité à quiconque proclame « faites ce que je vous dis parce que c’est écrit dans le Coran ». La problématique ne consiste donc ni à savoir ce qui est écrit dans le Coran ni comment l’interpréter. La question est de déterminer quels sont les exégètes les plus écoutés par les croyants.
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Or, dans leurs différentes productions écrites, les différents acteurs musulmans en France ne traitent pas ce problème. Aucun d’entre eux ne dit comment, par miracle, son interprétation deviendra hégémonique. Dommage, on aurait aimé savoir comment faire en sorte que les Merah et Coulibaly en germe écoutent la Grande Mosquée de Paris plutôt que l’EI ou Al-Qaïda, conclut le juriste Kaoutar Seghrouchni Idrissi sur causeur.fr (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.causeur.fr/cfcm-islam-boubakeur-muhammad-43562.html
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Islamisation – “La France m’inquiète”

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Michel Garroté - Il fallait que l'écrivain Boualem Sansal lance un appel émouvant et lucide à la France - qu’il considère frappée par un aveuglement coupable envers des dérives et des dangers - France que ce citoyen algérien connaît très bien. Boualem Sansal est, en effet, l’un des plus grands écrivains algériens de langue française. Le romancier et essayiste a été "invité d’honneur" de la Fondation Varenne, à Paris. Celle-ci se consacre, notamment, à la promotion du journalisme et elle remet ses "prix annuels du reportage" à 26 lauréats. Ce fut l’occasion pour Boualem Sansal de publier un magistral discours, sur l'islamisation et sur la France, dont 'Valeurs Actuelles' a reproduit l’essentiel (voir ci-dessous).
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Boualem Sansal (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Je voudrais vous dire deux trois choses sur l’islamisme. Il y a d’autres sujets mais celui-ci les dépasse, il tient le monde en haleine, et la France en premier, elle est une pièce essentielle dans son programme de domination planétaire. C’est ici qu’il gagnera ou perdra face à l’Occident, il le croit, voilà pourquoi il s’y investit avec tant de rage, derrière laquelle cependant agit un monde étonnant de froide intelligence et de patience.
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Personne ne peut mieux qu’un Algérien comprendre ce que vous vivez, ce que vous ressentez ; l’Algérie connaît l’islamisme, elle en a souffert vingt années durant. Je ne veux pas laisser entendre que l’islamisme est fini dans ce pays, simplement parce que le terrorisme a reflué, c’est tout le contraire, l’islamisme a gagné, à part quelques voix dissonantes qui s’époumonent dans le désert, rien ne s’oppose à lui, il a tout en main pour réaliser son objet.
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Tout son programme, dont le terrorisme est un volet important mais pas le plus important, il en est dix autres qui le sont davantage, ne vise que cela : briser les résistances, éteindre les Lumières avec un grand “L” et installer les mécanismes d’une islamisation en profondeur de la société. On peut dire que l’islamisme ne commence véritablement son oeuvre qu’après le passage du rouleau compresseur de la terreur, à ce stade la population est prête à tout accepter avec ferveur, humilité et une vraie reconnaissance. Encore quelques réglages et nous aurons une république islamique parfaite, tout à fait éligible au califat mondial.
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Dans la petite ville où j’habite, à 50 kilomètres d’Alger, une ville universitaire dont la population, 25 000 habitants environ, se compose essentiellement d’enseignants, de chercheurs et d’étudiants, il y avait avant l’arrivée de l’islamisme, dans les années quatre-vingt, une petite mosquée branlante, coloniale par son âge, que ne fréquentaient que quelques vieux paysans des alentours ; aujourd’hui, après deux décennies de terrorisme et de destruction, et alors que le pays manque de tout, il y en a quinze, avec haut-parleurs surpuissants, climatisation et Internet, et je vous apprends que pour la prière du vendredi elles ne suffi sent pas pour accueillir tous les pénitents.
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Il faudrait en construire quinze autres ou réquisitionner les amphis et les laboratoires. Attention, je ne dis pas que les pénitents sont des islamistes, aucun ne l’est, je vous l’assure, je dis simplement que les islamistes ont bien travaillé, ils ont assaini le climat et fait de nous de bons et fidèles musulmans, ponctuels et empressés, et jamais, j’insiste, ils ne nous ont demandé de devenir des islamistes comme eux. « Point de contrainte en religion », c’est dans le Coran, sourate 2, verset 256.
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En Algérie, on suit avec beaucoup d’inquiétude l’évolution des choses en France. Je parle de ceux qui ont de l’amitié pour vous et ceux qui ont des parents en France et voudraient les voir continuer de vivre leur vie française le mieux possible. Ceux-là sont inquiets, très inquiets et même désespérés. Ils vous en veulent pour cela.
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Inquiets parce qu’ils constatent jour après jour que la France ne sait toujours pas se déterminer par rapport à l’islamisme : est-ce du lard, est-ce du mouton, est-ce de la religion, est-ce de l’hérésie ? Nommer ces choses, elle ne sait pas, c’est un souci. Pendant ce temps, le boa constrictor islamiste a eu le temps de bien s’entortiller, il va bientôt l’étouffer pour de bon. Insouciante qu’elle est, la mignonne est allée faire ami-ami avec les gros cheikhs du Golfe que chacun sait être les géniteurs et les dresseurs du boa et surtout d’anciens redoutables détrousseurs de caravanes.
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Inquiets de voir la France des libertés verser dans le maccarthysme. Que se passe-t-il, bon sang, il n’est plus possible, pour personne, de parler de certains sujets liés à la chose sans se voir aussitôt traîné au tribunal et condamné. On en sort encore avec des amendes, des sursis et des marques à l’épaule, mais le jour n’est pas loin où on se verra appliquer la vraie charia.
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Inquiets et dégoûtés de voir cette grande nation laïque et avant-gardiste exhiber ses imams et ses muftis, ses pachas de l’UOIF, ses commandeurs du CFCM et, pour la note moderne, deux trois soeurs cagoulées à l’arrière-plan, comme jadis au temps des colonies de papa elle promenait ses caïds chamarrés bardés de médailles, ses marabouts en boubous et autres sorciers en plumes, et repousser fermement ceux qui peuvent parler aux gens sans réciter un seul verset ou lever de doigt menaçant au ciel. On croirait que la France n’a pas été décolonisée en même temps que ses colonies ou que la laïcité y a été abrogée par un édit du grand imam.
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Inquiets et en colère de voir que les Algériens de France, pourtant instruits de la vraie nature de l’islamisme et, pis, qui savent qu’il a lancé une OPA sur leurs enfants, ne s’engagent pas plus que ça dans la lutte contre lui, pas au-delà des protestations de principe : “c’est pas ça l’islam”, “l’islam est paix, chaleur et tolérance”, “l’islam est une chance pour la France”.
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L’urgent n’est pas de sauver l’islam de l’amalgame mais de sauver les enfants de la mort. Inquiets et effarés de voir l’Europe se déliter et devenir un amplificateur de crises et fabricant d’un islamisme européen monstrueux, qui par ses prétentions totalitaires et ses haines tous azimuts, s’apparente au nazisme-fascisme d’antan, qu’il contribue de la sorte à ressusciter.
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Désespérés enfin de voir que la France et l’Europe sont à mille lieues de pouvoir concevoir et mener ensemble le seul combat qui puisse venir à bout de l’islamisme : le “contre-djihad”, conçu sur le principe même du djihad. Et le djihad n’est pas la guerre, c’est mille chamboulements dans mille domaines différents, menés sans restriction ni frein, dans un mouvement brownien irréversible.
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Y a-t-il encore de l’espoir ? Oui, il existe, il est puissant, la France est un grand pays avec une immense histoire pleine de ressort et d’énergie, il continue de vivre et de se projeter dans l’avenir, mais chacun sent que l’effort coûte de plus en plus, que le poison islamiste court dans ses veines, que la langueur de la décadence le travaille, que le pays perd de sa cohérence et de son unité, que le gouvernement n’y entend goutte, que l’Europe est un boulet, bref chacun comprend que la fin approche. L’espoir est précisément là, dans cette horrible sensation que l’histoire est finie, c’est là que le désespoir trouve sa meilleure énergie.
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Il y a une condition cependant : la France doit retrouver l’usage de la parole libre et en faire une arme. Si le terrorisme se combat dans la discrétion et la patience, par le renseignement et l’infiltration, l’islamisme se combat par la parole, haut et fort. Ce combat a toujours été celui des journalistes et des écrivains, qu’ils reprennent le flambeau, il est à eux. On n’oubliera pas de mener ce combat en premier contre l’armée des “idiots utiles” et des “bienpensants” qui, avec une poignée de considérations de patronages, ont réussi à paralyser la France et l’ont livrée aux islamistes et demain à la guerre civile : “pas d’amalgame tu feras”, “l’assassin de ton frère est ton frère, des Bisounours tu lui adresseras”, “raciste et islamophobe tu es si tu ne tends pas l’autre joue”, “ta coulpe tu battras, car colonisateur et esclavagiste tu fus”, “de remords et de pénitences tu te nourriras”, “ta place tu céderas, dhimmi tu seras”, “paix, tolérance et soumission tu pratiqueras avec tes agresseurs”.
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Vous l’avez noté, à aucun moment je n’ai parlé de l’islam. Vue par là, l’affaire nous dépasse, on est dans l’intouchable, l’islam, c’est Allah, c’est Mahomet, le Coran, le califat, l’oumma, c’est la fi n des hérésies et de la mécréance. L’islam « est l’horizon indépassable de notre temps », ce cher Jean-Paul Sartre nous le dirait sans faute s’il revenait parmi nous. À côté, l’islamisme n’est rien, avec sa pauvre charia et ses sabres ébréchés, on pourrait le balayer ce soir, si on nous le permettait. Nous vivons les frasques de ces enfants monstrueusement gâtés, jouisseurs fous et insatiables. Ils saccagent des pays comme ils saccageaient hier, quand ils apprirent à prendre l’avion et actionner des ascenseurs, les palaces du monde libre avant de les acheter pour les mettre à leur goût.
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C’est cela que les “idiots utiles” et les “bien-pensants” aiment en vérité : l’argent des cheikhs, il sent bon l’encens et le mazout. Avec eux, Billancourt ne désespérera jamais, et d’ailleurs par leur faute Billancourt n’existe plus, il a disparu en même temps qu’une certaine France.
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À Colombey-les-Deux-Mosquées, il y en a un qui doit salement râler. Pour terminer, je voudrais vous dire mon sentiment sur les propositions récentes de l’Institut Montaigne pour réformer l’islam et rendre possible l’émergence d’un islam de France. Parler d’islam de France est déjà un gros blasphème ; l’islam est un, il est partout chez lui. C’est par le Journal du dimanche du 18 septembre dernier que j’en ai pris connaissance. Ces propositions se résument ainsi : on lève une redevance sur le halal, on construit des mosquées, on forme des aumôniers et des imams, on enseigne l’arabe aux écoliers et le français aux imams, on expurge l’histoire, on crée un secrétariat d’État à la Laïcité et aux Cultes, on implique les maires, on actionne la diplomatie pour endiguer l’influence des régimes wahhabite d’Arabie et du Qatar.
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Quand j’ai lu ça, je suis tombé à la renverse, j’ai compris que le plan était un programme d’arabisation et d’islamisation des plus sévères, il ne laissait aucune possibilité de faire machine arrière en cas de regret. Il ressemblait au plan d’arabisation et d’islamisation que le pouvoir algérien a mis en oeuvre en Algérie au début des années quatre-vingt sous la pression de l’Arabie saoudite et qui allait en peu de temps faire de nous des perroquets wahhabites salafisés.
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Même à long terme et dans un climat apaisé, ces propositions seraient sans portée ni effet quant à l’objectif visé : réformer l’islam et faire émerger un islam de France, accepté de tous. Au contraire, la France est déjà très avancée dans la voie de son islamisation et ces propositions généreuses inespérées vont formidablement aider à son expansion et son enracinement. L’effet multiplicateur et accélérateur n’a pas été pris en compte dans l’étude, il jouera à plein, ce que l’enquête montre pourtant puisqu’elle apprend que 29% des musulmans de France sont déjà en rupture avec la communauté nationale. Il semblerait que l’Institut n’ait pas travaillé sur la réalité mais sur une image de la réalité.
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Le fait de formuler de telles propositions après une année 2015 marquée par les attentats islamistes révèle que le but recherché par les planificateurs des attentats est atteint : la France est prête à tout céder, les dix propositions de l’Institut se présentent comme un acte d’allégeance au calife. Le calife tient son pouvoir d’Allah, il n’attend rien de personne, il écrase tout sur son chemin, les idiots utiles, les allégeants et les soumis en premier, conclut Boualem Sansal (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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https://www.valeursactuelles.com/societe/islamisation-la-france-minquiete-58646
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Une justice d’exception se met en place contre Christine Tasin et Pierre Cassen

Il suffit d’écouter les propos ahurissants et scandaleux du préfet Clavreul, mis en place par Manuel Valls à la tête de la Délégation Interministérielle à la Lutte contre le Racisme et l’Antisémitisme (Dilcra) pour comprendre ce qui se passe réellement en France.

https://www.youtube.com/watch?v=3CW2T98hrLs

Tenant des propos dignes des pires commissaires politiques de pays totalitaires, cet homme avoue crument qu’il va « cibler un certain nombre d’adversaires, et ne plus les lâcher ». Et il désigne ceux qui, selon lui, inciteraient à la haine sur la toile. Or, dans l’idéologie de ce régime, à cause de la loi Pleven et de ses extensions, critiquer l’islamisation de la France serait inciter à la haine contre les musulmans.

On comprend mieux les conséquences du discours de Clavreul, quand on découvre le harcèlement judiciaire que décrit la présidente de Résistance républicaine, dans ce texte accablant pour un gouvernement qui instrumentalise sa police et sa justice pour réduire au silence les lanceurs d’alerte contre le péril islamique qui menace notre pays.

http://resistancerepublicaine.eu/2017/01/27/la-saga-judiciaire-contre-moi-et-pierre-cassen-continue-de-plus-belle/

Quant à Pierre Cassen et le site Riposte Laïque, cela dépasse les limites imaginables dans un pays dit démocratique. Ce régime ne digère pas que celui qui a fondé ce site en 2007 n’en soit plus responsable depuis qu’en 2012, l’association Riposte Laïque Suisse en a pris la responsabilité. Il ne peut supporter qu’une décision de justice, en mars 2013, ait officialisé cela. L’objectif de ce gouvernement, qui a mis en place un véritable cabinet noir pour lutter contre les islamo-critiques, est de le faire tomber par tous les moyens, y compris en prenant des libertés avec le droit. Pour cela, ce cabinet noir orchestre plaintes et procédures, n’hésitant pas à violer le secret de l’instruction pour alimenter toujours davantage de procédures contre Riposte Laïque, qui a dépassé ce jour le chiffre inimaginable de 40, alors que jusqu’en 2012, une seule plainte avait été déposée contre RL.

Convoqué systématiquement à chaque plainte déposée contre ce site, qu’elle émane de Cazeneuve, Hidalgo, Bergé, Fourest, de préfets socialistes, d’associations dites anti-racistes ou musulmanes, de journalistes ou de maires de gauche, Pierre Cassen a été, d’autre part, victime d’une perquisition policière, en avril 2016, sur requête du juge Batoz. Son ordinateur et son téléphone portable ont été confisqués, dans un contexte où des milliers de djihadistes, sur le territoire français, sont prêts à passer à l’action, selon l’ancien juge Fenech.

Encore plus grave, s’appuyant sur le seul rapport de police de la Brigade de Répression de la Délinquance aux Personne (BRDP), des juges ont décidé de considérer que Pierre Cassen devait dès ce jour répondre, en tant que directeur de publication, de tous les procès intentés contre Riposte Laïque. Autrement dit, de manière totalement arbitraire, avant que ne se soit tenu le procès quant à son éventuelle responsabilité de directeur de publication, il est déjà considéré par la justice comme tel, et devrait en assumer les conséquences.

Ainsi, le préfet Clavreul a-t-il mis ses paroles (« cibler les adversaires, et ne plus les lâcher ») en actes. Il a déposé plainte contre Pierre Cassen en personne, lui réclamant 20.000 euros de dommages et intérêts, et lui exigeant de payer ses frais de justice, parce que, sur RL, une contributrice, Lucette Jeanpierre, l’a comparé, après ses propos (voir vidéo ci-dessus) à un « kapo de la toile » et a écrit qu’il aurait fait merveille sous Goebbels, Staline ou Pol Pot. Ils veulent donc juger Pierre Cassen à Versailles, suite à cette plainte du préfet socialiste proche de Manuel Valls. Suite à une autre plainte du procureur de la République en personne, après à deux articles de Maxime Lépante, Pierre est également convoqué devant la 17e Chambre, le 22 mars, pour y être jugé à nouveau en tant que directeur de publication.

C’est d’autant plus grotesque que la même 17e Chambre a condamné, en avril 2016, le président suisse de Riposte Laïque, coupable d’avoir diffusé un texte très critique d’un apostat de l’islam sur ce dogme. C’est d’autant plus ridicule qu’un autre jugement, ordonné par une ancienne collaboratrice de Christiane Taubira, le juge Caroline Kuhnmuch, a condamné, pour avoir publié la photo de deux caissières voilées d’H et M, peu de temps après, la directrice des éditions de Riposte Laïque, qui n’a pourtant rien à voir avec la responsabilité du site RL. Mais dans quel pays sommes-nous ? La justice est-elle encore rendue au nom du peuple français, ou en celui d’idéologues fanatiques qui se servent de l’appareil d’Etat pour régler leurs comptes, avant que le peuple de France ne se débarrasse d’eux ?

En accélérant les procédures, en prenant des libertés avec toute notion de droit, ce véritable cabinet noir, mis en place par ce gouvernement, confirme les propos du préfet Clavreul, et entend interdire, en pleine campagne électorale, toute dénonciation de l’islamisation de la France, sur laquelle la plupart des candidats observent un silence assourdissant.

Nos avocats vont bien évidemment contre-attaquer, dans les jours qui viennent. Quant à nous, nous allons communiquer massivement, sur la réalité du harcèlement que nous subissons, comme d’autres sites de la réinfosphère. Nous ferons connaître toute l’ampleur des plaintes qui nous submergent, et nous coûtent beaucoup d’argent et de temps. Nous organiserons, le mardi 14 février, à partir de 19 heures, une conférence de presse, à Paris, avec des avocats et des personnalités, pour défendre la liberté d’expression, donc celle de critiquer l’islamisation de notre pays, permise par l’invasion migratoire voulue par les mondialistes.

A cette occasion, nous interpellerons les candidats aux présidentielles, sur la nécessaire abrogation de la loi Pleven, condition indispensable à un retour d’une parole libre en France.

 

Christine Tasin et Pierre Cassen

Partition de la France et zones islamiques

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La partition du territoire français serait déjà prévue avec des zones islamiques soumises à la Charia. Cette information est désormais publiquement évoquée. Est-ce la conséquence, d'une part, d’un pays qui est submergé par des populations musulmanes ; et d'autre part, d'un pays qui semble se diriger vers la guerre civile ? Ces informations alarmantes seraient issues d’un rapport des services de l’Etat. Cela confirmerait que les dirigeants du pays mènent une politique d’islamisation admise, voulue et programmée.
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Si ces faits devaient s'avérer exacts, ce ne serait guère surprenant. Car en effet, la France a conclu, il y a des années, des accords allant dans ce sens, avec l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI), notamment avec certains de ses Etats-membres, tels que l'Arabie saoudite et le Qatar. Ces deux pays, au cours des dernières décennies, ont investi des dizaines de milliards d'euros dans la propagation de la charia en Occident, y compris en France.
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Mettre en place la partition du territoire français, avec des zones islamiques soumises à la Charia, serait, selon les dirigeants français, le seul moyen d'éviter une guerre civile. Ce calcul me semble à la fois naïf, irresponsable et dangereux. Car je ne vois pas en quoi il permettrait, soi-disant, d'éviter une guerre civile. Je serais tenté de dire, vous aurez la partition du pays, vous aurez des zones islamiques soumises à la Charia et vous aurez, de surcroît, la guerre civile que vous voulez à tout prix éviter.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Alllahïcité – La Fondation pour l’islam de France

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Michel Garroté - Championne de l'ultra-laïcité à géométrie variable, la Cinquième République a progressivement glissé vers l'Alllahïcité, cette forme hallucinée de laïcité, d'une part, islamophile, et, d'autre part, christianophobe et judéophobe. Résultat : cette même Cinquième République est disposée à instaurer chez elle le Califat Francaouï, du moment que celui-ci permet de réduire en cendres la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne.
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A ce propos, Pauline Mille, sur Réinformation TV, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Bernard Cazeneuve a choisi La Croix (Note de Michel Garroté - quotidien chrétien de gauche) pour annoncer le rafistolage de la Fondation pour l’islam de France. Jean-Pierre Chevènement en sera président, il jouera la carte républicaine et même un peu nationale, mais la nature de l’islam fera apparaître l’imposture de la laïcité et son vrai but, la soumission de toutes les religions au dogme maçon. La Fondation pour l’islam de France ranime la Fondation pour les œuvres de l’islam en France lancée par Villepin en 2005 et reprend les quelques 950.000 euros qui restent du don qu’avait alors fait Serge Dassault. Les deux font suite au CFCM, Conseil français du culte musulman, créé par Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, en 2003.
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Pauline Mille : Tous ces machins ont pour ambition d’organiser un « islam de France », les rapports entre les musulmans et l’Etat, le financement des mosquées et la formation des imams, « dans le respect des valeurs de la république ». Les mêmes mots sont repris pour décrire les mêmes objectifs, les mêmes illusions, puisque, l’histoire récente le prouve, cela n’a jamais marché et ne peut marcher. Cette fois, dit-on, on va voir ce qu’on va voir ! Le président de la république a nommé le meilleur d’entre nous en la matière, le « Che » lui-même, Jean-Pierre Chevènement, qui est tombé dans la question quand il était tout petit, puisque, jeune énarque officier durant la guerre d’Algérie, il milita au cercle Patrie et Progrès, aile gauche de l’Algérie française. Depuis, opposé à la guerre du golfe, au traité de Maastricht, à la constitution européenne, au traité de Lisbonne, au mondialisme, il s’est fait une tête de statue du commandeur socialiste souverainiste.
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Pauline Mille : C’est lui, qui, étant ministre de l’intérieur et des cultes, a lancé l’un des premiers appels à la constitution d’un « islam français », dès le 23 novembre 1997.Son profil a soulevé de vives critiques à gauche. Il s’est toujours opposé au communautarisme et au séparatisme, ce qui fait craindre qu’il ne veuille « mettre l’islam en tutelle ». Ses récentes déclarations n’ont pas amélioré les choses. Il a appelé les musulmans « à la discrétion » et noté, sur France Inter que « il y a à Saint Denis 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu ». Ce qu’un obscur sénateur a jugé naturellement scandaleux, propre à « nourrir le fantasme du grand remplacement ». Tout cela, et ses postures volontiers patriotiques, portent à l’inverse de bons Français à mettre leurs espoirs dans sa personne et son action.
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Pauline Mille : Ils se trompent. On peut, avec lui, critiquer le modèle anglo-saxon, les tribunaux de la charia opérant en Angleterre, le maire de Londres Sadiq Khan interdisant une publicité dans le métro parce qu’elle représente une femme en bikini. Mais la république maçonne et ses valeurs ne valent pas mieux. Depuis trente ans des centaines de maires ont contourné la loi de 1905 pour construire des mosquées. Puis, le hallal, le voile, les cours de gymnastique, les horaires de piscines ont vu l’islamisation constante et rapide de l’école, de la rue, des mœurs. Et la personnalité de Jean-Pierre Chevènement, comme celle de Bernard Cazeneuve qui a poussé à sa nomination, sont une garantie que le mouvement continuera.
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Pauline Mille : En effet, lorsqu’il était ministre de l’intérieur, Chevènement a fait passer la loi Réséda sur le droit des étrangers : elle a débouché sur une plus grande régularisation des clandestins et une accélération du grand remplacement. Sans doute est-il attaché à la souveraineté et à la nationalité française, mais pas du tout à l’identité de la France. Pour lui, comme pour Cazeneuve, « la France et la République, c’est la même chose ». Et voici ce qu’il disait dès 1997 : « Sachez en tout cas qu’il y a place pour l’islam à la table de la République. Ce n’est pas seulement un droit qui revient aux musulmans ; c’est une chance pour eux et pour la France de faire vivre, sur notre territoire, un Islam moderne ».
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Pauline Mille : Or c’est une illusion. Et qui va être sanglante. On sait qu’il a fallu vingt cinq ans de guerre civile et l’ordre de Léon XIII pour que la république maçonne fasse entrer les catholiques de France dans le carcan de la laïcité. Or le christianisme fut la première religion, et demeure la seule, à opérer la distinction entre temporel et spirituel, et les catholiques étaient des Français de souche. Qu’attend-on des musulmans fraîchement débarqués, traversés de visées conquérantes, et soumis à l’islam, qui est à la fois une religion guerrière et un régime théocratique ? L’islam de France compatible avec les valeurs de la république est une impossibilité manifeste et la laïcité qui prétend le trouver une imposture criante. Parmi les exigences de la fondation pour l’islam  de France figure « une connaissance profonde de l’histoire de France ». Si elle se trouvait remplie, la solution viendrait aisément à l’esprit de ses promoteurs, ce serait de prendre leurs cliques et leurs claques et d’aller bavarder ailleurs.
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Pauline Mille : L’histoire enseigne en effet que la France et l’Europe, de Poitiers à Rome, de Vienne à Lépante, de Gibraltar à Constantinople, des raids barbaresques sur les côtes françaises et italiennes à la vente d’esclaves slaves, des janissaires aux capitulations, des croisades et de la Reconquista au soutien aux chrétiens d’Orient, se sont constituées pendant mille quatre cents ans contre l’islam, fausse religion, système oppressif contraire à toute conception saine de la laïcité. L’islam en France n’est pas souhaitable, l’islam de France n’a pas de sens, la seule solution est l’islam hors de France, quoi qu’en disent Bernard Cazeneuve et Jean-Pierre Chevènement. Mais nul ne l’évoquera bien sûr, puisque l’objectif final est la soumission de toutes les religions vidées de leur contenu au dogme maçon : l’islam est ici un adjuvant de la laïcité pour bouter le catholicisme hors de France, conclut Pauline Mille sur Réinformation TV (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://reinformation.tv/fondation-islam-france-chevenement-cazeneuve-imposture-laicite-mille-59071-2/
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Ne pas confondre Jihâd et Croisades

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Michel Garroté -  Deux "légendes noires" sont encore très répandues dans "l'opinion publique". La première raconte que l'islam serait une "religion de paix". La deuxième prétend mettre sur le même plan le Jihâd et les Croisades.
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A cet égard, dans Les 4 Vérités, Raymond Croella rappelle judicieusement que  l’islam est un système politique totalitaire (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : il régit tous les aspects de la vie privée et de la vie publique, en détail et sans dérogation possible. L’islam est une religion dominatrice : les Chrétiens et les Juifs ne sont tolérés que comme dhimmis, se reconnaissant inférieurs aux musulmans et leur payant tribut. L’islam est une religion con­quérante : son ambition est d’instaurer un califat mondial. Pour un musulman, le monde se divise en : terres d’islam où la loi coranique doit s’appliquer ; terres de conquête, appelées à devenir terres d’islam par le djihad. Cer­taines de nos cités sont déjà terres d’islam.
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Raymond Croella ajoute : la France et l’Europe sont terres de conquête. L’islam est réfractaire à toute évolution. La Bible a été inspirée par Dieu et transcrite par des hommes qui ont pu être faillibles. D’où les nombreuses exégèses, chrétiennes ou juives. Au contraire, le Coran a été dicté par Allah à Mahomet. Son texte est intangible et éternel, à tel point que seule la version en langue arabe fait foi. L’islam est incompatible avec la démocratie : pour les musulmans, les lois d’Allah sont supérieures à toutes les lois édictées par les hommes, conclut Raymond Croella dans Les 4 Vérités (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Dans L'Homme Nouveau, Joël Hautebert, de son côté, écrit notamment, a propos du Jihâd et des Croisades (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : En ces temps d’attentats terroristes un curieux amalgame continue de circuler entre le jihâd islamiste et ladite « guerre sainte » des chrétiens. Cependant les Évangiles n’appellent pas à la guerre sainte à l’opposé du Coran où abondent des sourates ordonnant l’expansion de l’Islam par le meurtre des infidèles et la conquête des territoires non-musulmans.
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Joël Hautebert : Malgré la répétition des attentats islamistes, il devient lassant d’entendre dire que l’islam n’est en rien responsable et qu’en matière de « violence religieuse » (c’est bien flou), l’Église catholique aurait prouvé dans son histoire qu’elle est aussi capable du pire. Le jihâd musulman équivaudrait à la guerre sainte des chrétiens. Cependant, une analyse rationnelle doit comparer ce qui est comparable, en l’occurrence prioritairement ce que disent les textes considérés comme révélés – d’un côté le Coran, de l’autre le Nouveau Testament – ainsi que la position de la doctrine théologique et juridique. Ensuite il convient d’examiner la portée des actes guerriers. Dans quelle mesure sont-ils des moyens de salut, conséquence logique du supposé caractère « saint » du combat mené ?
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Joël Hautebert : De nombreuses sourates du Coran incitent clairement à la lutte armée et au meurtre à l’égard des infidèles, souvent qualifiés d’« associateurs » (c’est-à-dire polythéistes, ce que sont les chrétiens aux yeux des musulmans). « Après que les mois sacrés se seront écoulés, tuez les polythéistes, partout où vous les trouverez ; capturez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades. Mais s’ils se repentent, s’ils s’acquittent de la prière (la Salat), s’ils font l’aumône (la Zakat), laissez-les libres – Allah est celui qui pardonne, il est miséricordieux » (9, 5) [1]. Par ailleurs, le Coran invite prioritairement les musulmans à conquérir les territoires non-musulmans (Dar al-Harb) et non à convertir les personnes. « Et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah » (8, 39). L’islam ne connaît ni la distinction entre le temporel et le spirituel ni la différenciation entre le droit naturel et la Révélation. La guerre est le principal vecteur d’expansion de l’Islam et le Coran comprend quarante et une occurrences du mot jihâd (l’« effort dans la voie d’Allah »), qui revêt le double sens du combat contre le mal intérieur (comme pour les chrétiens) et la lutte pour l’expansion de l’Islam.
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Joël Hautebert : Les Évangiles ne comportent aucun texte de cette nature. Il n’y a rien de tel non plus dans la doctrine catholique, auquel on prête bien facilement l’usage de la locution « guerre sainte », pourtant totalement absente dans la doctrine canonique et théologique à l’époque des croisades, comme l’a bien montré l’historien médiéviste Jacques Paviot. L’expression n’existait pas parce que le concept n’existait pas. L’engagement dans la croisade fit l’objet de débats entre les intellectuels de l’époque (2) et la justification de l’entreprise s’appuya sur un cadre théorique préexistant et non créé pour l’occasion, la théorie romaine (cicéronienne) de la guerre juste, reprise et christianisée par saint Ambroise et saint Augustin dans l’Antiquité tardive.
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Joël Hautebert : Il en découle tout d’abord que cette entreprise fut conçue comme une guerre de défense de la chrétienté contre la pression politique de l’Islam (3) et qu’en conséquence, il s’agissait d’un choix militaire jugé rationnellement opportun, conforme au droit naturel, et non d’une obligation religieuse tirée de la Révélation. Ce mobile constituait la cause juste, à laquelle devaient s’ajouter deux autres conditions, l’autorité du prince (en l’occurrence l’originalité résulte de l’initiative papale) et l’intention droite, cette dernière excluant par exemple la cruauté, la sauvagerie, le désir de domination et la tromperie, ce qui veut dire que tous les moyens n’étaient pas permis (4).
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Joël Hautebert : S’il s’était agi réellement d’une « guerre sainte », elle aurait été une cause de sainteté. Or, si des saints ont prêché la croisade (saint Bernard) ou y ont participé (saint Louis), l’Église ne les a pas canonisés pour cette seule raison. La mort au combat en Terre sainte n’attribuait pas au guerrier la couronne du martyre. Même en criant « Dieu le veult », aucun soldat chrétien ne pouvait nourrir l’espoir d’entrer directement au Paradis sans accusation de ses fautes, en se jetant sauvagement sur les musulmans pour en trucider quelques-uns avant de succomber sous le nombre. Nous suivons Jacques Paviot lorsqu’il analyse la croisade comme une guerre juste, papale et méritoire (5). La réalité diffère radicalement dans l’islam, puisqu’une sourate du Coran dit : « Que ceux qui troquent la vie présente contre la vie future combattent donc dans le sentier d’Allah. Nous accorderons une récompense sans limite à celui qui combat dans le chemin de Dieu, qu’il soit tué ou qu’il soit victorieux » (4, 74).
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Joël Hautebert : Ainsi, les violences injustes commises par des catholiques résultent du péché des hommes malgré la doctrine de l’Église tandis que des sourates du Coran justifient les actes terroristes, ce qui ne veut pas dire pour autant que tous les musulmans jugent bon d’agir de cette manière, bien évidemment. Curieusement, c’est à partir du XVIe siècle qu’en Europe le recours à l’expression « guerre sainte » s’est développé dans le contexte des conflits entre catholiques et protestants, pour différencier ces derniers des croisades. Mais la popularisation de la locution date surtout des siècles suivants, y compris par les hommes des Lumières. Par la suite, son usage s’est répandu dans un contexte de déchristianisation, dans les milieux catholiques comme dans les milieux athées, ces derniers qualifiant parfois la lutte pour les principes révolutionnaires ou républicains de guerre sainte. Victor Basch, le très à gauche vice-président de la Ligue des droits de l’homme, écrivait au début de la guerre de 14 que « cette guerre est la lutte des peuples libres désireux de se libérer contre le militarisme, contre l’impérialisme. C’est ainsi que cette guerre atroce peut devenir une guerre sainte ». En la matière, les catholiques n’ont de leçon à recevoir de personne, conclut Joël Hautebert dans L'Homme Nouveau (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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1. Traduction Denise Masson, La Pléiade, 1967.
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2. Voir l’ouvrage de Martin Aurell, Des chrétiens contre les croisades (XIIe-XIIIe siècles), Fayard, 416 p., 24 €.
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3. À quoi s’ajoute la libération des Lieux saints.
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4. Voir saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, II-IIae, Q. 40, articles 1 et 3.
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5. L’Église accordait des indulgences dans certaines conditions aux croisés qui étaient aussi des pèlerins.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.les4verites.com/islam/islam-sortir-de-la-langue-de-bois
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http://www.hommenouveau.fr/1743/editorial/jihad-croisades---meme-combat--.htm
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Camps d’entraînement de l’EI au Kosovo et en Bosnie

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Michel Garroté - On peut lire sur LSB (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) que cinq camps d’entraînement ont été ouverts par l’EI dans le Kosovo. Les plus importants sont situés à la frontière avec la Macédoine, dans le district de Decani ; d’autres, plus modestes, sont dans les environs de Prizren et Pec. Près de 70 familles kosovares ont déjà rejoint ces camps, où d’anciens soldats de l’Armée de Libération du Kosovo enseignent à leurs membres le maniement des armes et le Coran. Dans la Bosnie voisine, les mêmes causes ont engendré les mêmes problèmes.
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Ce pays de 4 millions d’habitants a envoyé près de 200 de ses ressortissants au sein de l’EI en Syrie ; en 2013 et 2014, 156 hommes, 35 femmes et 25 enfants ont quitté la Bosnie pour l’EI, 47 en sont revenus. Et la présence potentielle d’un camp d’entraînement djihadiste à Osve, révélée par le journal anglais « Sunday Mirror » en juillet 2015, a fait la une de la presse européenne. Il y en a d’autres, comme Gorna Maioca, au nord du pays. Ce sont d’anciens villages serbes ou croates, vidés de leur population par la guerre civile, où se sont réinstallées des communautés musulmanes ultra-conservatrices, dirigées par des prédicateurs radicaux.
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L’épuration ethnique, effectuée à l’époque avec l’indifférence bienveillante de l’UE, se retourne ainsi contre elle en transformant les contrées reculées de la Bosnie en pépinière djihadiste. Le cancer islamiste se propage dans toute la région, de la Bosnie à l’Albanie en passant par la Macédoine, le Kosovo et le Montenegro. Partout, les Etats sont trop faibles et trop corrompus pour lutter contre le fléau, tandis que l’UE n’a d’yeux que pour le Levant et la Libye, où la situation est très préoccupante. Cependant, les indices alarmants s’accumulent.
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En juin 2016, l’agence de presse Reuters citait un rapport de l’ONG Atlantic Initiative, basée à Sarajevo (Bosnie). Selon celle-ci, 80 adolescents bosniaques, âgés de 13 à 14 ans, sont entraînés par l’EI en Irak et en Syrie. Avec le risque toujours présent qu’ils reviennent en Europe pour y semer la mort. Pire, selon les services de sécurité bosniaques eux-mêmes, le pays compte près de 100 000 disciples du wahhabisme, dont plus de 4 000 sont des militants radicaux, prêts à prendre les armes pour le djihad à n’importe quel moment. En Bosnie et pas seulement (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/08/des-camps-islamiques-au-kosovo-et-en-bosnie.html
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Geert Wilders veut désislamiser

   
Michel Garroté - Désislamiser ? Oui ! Le parti de Geert Wilders veut désislamiser les Pays-Bas (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Geert Wilders, le président du Parti de la Liberté (PVV), n'est pas un adepte du vivre-ensemble et du politiquement correct. Il ne considère pas l'islam comme une simple religion mais comme un totalitarisme politique. Le parti néerlandais PVV, en tête des sondages pour les législatives de mars 2017, veut fermer toutes les mosquées et interdire le Coran, selon son programme électoral publié par son président, le député Geert Wilders.
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"Toutes les mosquées et écoles musulmanes fermées, interdiction du Coran", indique le document intitulé "Projet - Programme électoral PVV 2017-2021" et publié sur le compte Twitter du député Geert Wilders qui écrit : "les Pays-Bas à nouveau à nous".
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Le parti pour la liberté (PVV) souhaite désislamiser le pays, annonce-t-il, notamment en fermant les frontières et centres de demandeurs d'asile ainsi qu'en interdisant l'arrivée de migrants originaires de pays musulmans, le port du foulard dans la fonction publique et le retour aux Pays-Bas de personnes parties en Syrie. Les sondages prédisent au PVV 38 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2839985/2016/08/25/Le-parti-neerlandais-d-extreme-droite-veut-fermer-les-mosquees-et-interdire-le-Coran.dhtml
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Vatican et Qatar – Le grand amour

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L'agence catholique Zenit informe dans une dépêche que Mme Moza bint Nasser, présidente de la Fondation du Qatar pour l’éducation, la science et le développement communautaire, a été reçue par le pape François, au Palais apostolique du Vatican. Les activités éducatives et la situation grave des écoles dans les différentes zones de conflit ont été au centre de la conversation entre le pape et la mère de l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani. Cette rencontre « très cordiale » a duré environ 30 minutes.
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Mme Moza bint Nasser a également participé à la signature d’une entente entre la Bibliothèque apostolique du Vatican et la Fondation du Qatar pour l’éducation, la science et le développement communautaire au nom de la Bibliothèque nationale du Qatar. Le document a été signé par Hamad Al Kuwari pour la Fondation du Qatar, et, pour la Bibliothèque apostolique, par le préfet, Monseigneur Cesare Pasini.
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La Bibliothèque du Vatican et la Bibliothèque nationale du Qatar ainsi que la Fondation du Qatar partagent un intérêt commun pour rendre ces manuscrits accessibles à tous sous forme numérique pour le développement de la recherche. Un comité a donc été mis en place pour mettre en œuvre tous les aspects de l’accord signé. Mme Mozah bint Nasser « s’inscrit en faux contre la thèse du choc des civilisations entre l’islam et l’Europe », rapporte Radio Vatican, elle y voit « une thèse fatiguée et discréditée ». Elle allègue même : « Nos cultures ont une longue histoire de paix, d’amitié et de collaboration ». Je suppose qu'il faut en rire.
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Michel Garroté
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https://fr.zenit.org/articles/qatar-la-presidente-de-la-fondation-pour-leducation-recue-par-le-pape/
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http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/rome-riposte-catholique-blog/info-accord-entre-bibliotheque-vaticane-fondation-qatar-leducation-science-developpement-communautaire
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À Saint-Denis, berceau de l’histoire de France, l’islamisation est en marche

De l’autre côté du périphérique parisien, le berceau de l’histoire de France avec sa nécropole royale se transforme en «Molenbeek-sur-Seine», attirant les plus radicaux du salafisme. Nous sommes allés à la rencontre des habitants de certains quartiers devenus des zones de non-droit, où communautarisme et islamisme creusent leurs sillons. Enquête du Figaro.

«Le risque est réel, mais nous sommes dans un État de droit et nous ne pouvons pas nous permettre de faire n’importe quoi». (Philippe Galli, préfet du département de la Seine-Saint-Denis).

Mosquée Tawhid. Nous sommes à moins de 200 mètres de la nécropole royale de Saint-Denis, aux portes de Paris et à quelques stations de métro de l’avenue des Champs-Élysées et de l’Arc de triomphe. Comme chaque vendredi, ils sont 2500 à 3000 à converger vers le lieu de culte dont la capacité d’accueil ne dépasse pas les 1800 places. Les trottoirs de la rue de la Boulangerie sont alors transformés en une mosaïque de tapis de prière. Dès la fin du sermon, les fidèles se dispersent aussi vite qu’ils sont arrivés. Mais devant les portes de la mosquée, quelques-uns s’attardent, se toisent.

«Daech est aux portes de notre mosquée qu’ils veulent forcer pour imposer leurs lois obscurantistes»Karim« , un des cadres de la mosquée Tawhid.

Karim se dit complètement débordé: «Notre ville va devenir Molenbeek! Nous sommes cernés par les intégristes. Daech est aux portes de notre mosquée qu’ils veulent forcer pour imposer leurs lois obscurantistes.» Très vite, d’autres fidèles se joignent à la conversation et expriment les mêmes mots de colère et de crainte face à la violence, aux intimidations, aux thèses intégristes et antirépublicaines.

« Certains d’entre nous, jugés trop libéraux, sont parfois agressés, insiste Karim. Les intégristes ciblent les jeunes et les plus fragiles pour les rallier à leur cause. Ils ne sont pas nombreux mais terriblement toxiques et veulent s’emparer à tout prix de ce lieu de culte pour asseoir leur empire. Ils ne veulent rien lâcher.

De l’autre côté du périphérique parisien, le berceau de l’histoire de France avec sa « Notre mosquée est toute proche de la basilique de Saint-Denis. Nous sommes à deux pas des sépultures des rois de France et de Charles Martel qui a arrêté l’invasion des musulmans en 732. Le symbole est fort pour cette poignée de fous d’Allah. De l’autre côté du périphérique parisien, le berceau de l’histoire de France avec sa Mais nous refusons de céder. Alors, ils nous ont désignés comme leur ennemi. Et la tension monte ici, chaque jour un peu plus.»

Le Figaro

Hongrie : selon le Premier ministre “La constitution interdit l’islamisation et l’immigration de masse”

La constitution de la Hongrie interdit l’islamisation car le texte fondamental vise à protéger la langue et la culture hongroise, a déclaré le Premier ministre Viktor Orban.

“Pour être parfaitement clair et sans équivoque, je peux dire que l’islamisation est constitutionnellement interdite en Hongrie” a assuré le chef du gouvernement hongrois lors d’un événement pour les cinq années de la nouvelle constitution, également connue sous le nom de “Loi Fondamentale”.

M. Orban a également déclaré que la constitution contraignait le gouvernement à s’opposer à tout immigration de masse qui “mettrait en danger ces principes”.

Le chef du gouvernement a cité des extraits du la “Loi Fondamentale” assurant que celle-ci garantissait “la promotion et la protection de notre héritage, de notre langue unique, de la culture hongroise” ainsi que la protection des “conditions de vie des futures générations”.

“Nous avons le droit de choisir avec qui nous voulons et avec qui nous ne voulons pas vivre avec” a encore martelé M. Orban.

 

Sources : abcnews.go.com , breizatao.com , via civilwarineurope.com