Zemmour et l’Armée sont-ils les derniers espoirs de la France ?

7 mai 2021 - par

(Pour la première vidéo, voir l’article original.)

Lors d’un entretien avec une chaîne israélienne, Radio Responsable, j’ai été interrogé sur l’avenir de la France, que l’animateur de la chaîne pensait désespéré, et sur la nécessité de quitter ce pays. Beaucoup y pensent, pour pouvoir survivre au changement de peuple et de civilisation, ainsi qu’à l’islamisation de notre pays, qui accélèrent sa disparition.

https://www.youtube.com/watch?v=tfpWuLacqcM

Débat fort intéressant, où j’ai tracé un tableau lucide, c’est-à-dire très inquiétant de notre pays, mais où j’ai également expliqué que deux phénomènes complémentaires, la tribune des généraux et la probable candidature d’Éric Zemmour, constituaient sans doute la dernière chance de sauver le pays, en 2022, et qu’il fallait absolument mener ce combat.

Par ailleurs, suite à une nouvelle plainte contre Riposte Laïque de l’islamo-gauchiste LGBT Pierre Serne, je vous encourage à acheter ce livre de Jacques Guillemain, “Macron le pire fossoyeur de la France”, parce qu’il anticipe la tribune des généraux… et que cela nous aidera financièrement à faire face à ce nouveau procès.

Source: Riposte Laïque

Procès pour une caricature

Ce qui se passe en France nous concerne car bien souvent elle est un indicateur de tendance. La tendance qui m’intéresse c’est la liberté en générale, d’opinion en particulier et d’expression pour le cas présent.

Pierre Cassen est traîné au tribunal pas un ancien ministre à cause d’une caricature.

Caricature” “presse satyrique” “dessin de presse” “cartoon” “bande dessinée” … Wikipédia: “La presse satyrique est un type de presse écrite qui utilise la satyre – critique moqueuse – comme moyen d’information et d’expression. Apparue en France lors de la Révolution Française (1789) elle prend son essor en Europe et dans certains pays arabes au XIX° siècle. En Afrique elle apparaît au XX° siècle”

 

Voici la caricature en question: “elle date du 20 juin 2015 et illustre un article signé par Caroline Alamachère du titre “Lèche babouche Cazeneuve champion toutes catégories”  et reproche au ministre des entorses faites à la loi de 1905 sur la laïcité et des déclarations publiques jugées beaucoup trop complaisantes à l’égard des communautés musulmanes” Elle représente le ministre Caseneuve qui lèche la babouche d’un mahométan. Les opposants à l’islamisation de la France ont coutume d’appeler les philo-islamistes “lèche-babouche” ou “islamo-collabo”.

Ce dessin est-il grave ?

A ce point vous devez ouvrir google (voir les liens ci-dessous) et digiter “caricature France” et ensuite cliquer sur “images”. Vous trouverez des caricatures qui non seulement sont d’excellents dessins mais surtout sont vraiment de la critique acerbe.

En comparaison le dessin (supposé) de Ri7 est moche et fadasse.

Tout le monde connait Charlie Hebdo ou l’Écho des Savanes… Si on y mesure le dessin de Ri7, celui-ci arrive au niveau bulletin paroissial ou gag de boy-scout.

Pour quelle raison un ministre s’abaisserait-il à s’offenser d’un dessin aussi nul?

Cazeneuve a quelques épines dans sa carrière de ministre: … entre autres les attentats de Charlie-Hebdo, du Bataclan et de Nice… alors qu’il soit chatouilleux…

Mais il y a un autre aspect: en France, parmi les nombreux médias alternatifs qui dénoncent la politique du gouvernement et de l’UE, Riposte laïque et Résistance Républicaine sont au centre du collimateur de la bien-pensance qui ne rate aucune occasion pour les trainer au tribunal, ce qui leur coûte beaucoup de temps, d’argent et d’énergie. C’est une tentative d’étouffer la critique, voire de censurer.

Pire: le fait que les tribunaux acceptent de prendre ces affaires au sérieux non seulement coûte au contribuable, gaspille le temps qu’il faudrait consacrer aux affaires vraiment graves et enfin constitue une lente et progressive suppression de la liberté de pensée, liberté d’opinion, liberté d’expression… liberté tout court..

Allons-nous en arriver aux “Samizdat”? ce “ système clandestin de circulation d’écrits dissidents en URSS et dans les pays du bloc de l’Est” cf.Wiki

Parallèlement à la chasse aux dessins de presse, on assiste à des formes d’art qui laissent pantois… On se souviendra du “plug anal” à Paris… du “vagin de la reine” à Versailles, des emballages de Christo, actuellement la fresque du street artist Saype sur le Champ de Mars en hommage à l’aide aux migrants en Méditerranée… Cet été, Ascona est envahie par du “cracking art” c’est à dire que la ville est parsemée d’animaux colorés: lapins, pingouins, crocodiles… genre jouets pour le bain de bébé, mais en grand… et en plastique alors que le monde entier se mobilise contre la catastrophe de l’épouvantable plastique… Ce cracking art mondialiste (Shangai, Seoul, Cleveland, Milan et enfin Ascona…) snobe nos artistes autochtones qui travaillent notre bois et notre granit et peinent à nouer les deux bouts… Nos bucherons réalisent des merveilles avec leur tronçonneuse mais on leur préfère des jouets premier âge…

En fait, tout cela fait partie d’une tendance… Haro sur la caricature qui est une expression d’humour, d’ironie et d’intelligence et vive l’infantilisme béat des limaces colorées… Nous avons aussi «Otto il bassotto» par contre, au Tessin, nous n’avons aucun site de ré information…

Nous sommes sur la bonne voie (ironie) : dans son livre “La civilisation du poisson rouge” Bruno Patino (qui n’est pas n’importe qui et sait de quoi il parle, voyez la vidéo) nous dit que la capacité d’attention du poisson rouge est de 8 secondes et que la capacité d’attention de la génération des “jeunes à Smartphones” est de 9 secondes… “Smartphone” = hochet connecté.

Bref: l’affaire Caseneuve-Cassen est un symptôme de la censure que Uli Windisch et Les Observateurs dénoncent depuis longtemps, non seulement de l’information, mais même du cerveau.

 

Anne Lauwaert

 

 caricature
https://gallica.bnf.fr/html/und/presse-et-revues/presse-satirique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Presse_satirique
https://www.histoire-pour-tous.fr/histoire-de-france/5014-histoire-de-la-caricature-en-france.html
http://www.artpostal.com/location_exposition_journaux%20_satiriques_caricature.aspx

affaire Caseneuve – Cassen

http://resistancerepublicaine.eu/2019/06/15/pour-un-dessin-cazeneuve-traine-cassen-et-ri7-au-tribunal-cela-a-ete-sa-fete/?
http://resistancerepublicaine.eu/2019/06/15/pierre-cassen-cazeneuve-ma-traine-au-tribunal-pour-un-dessin-drole-video/?

"art" contemporain

https://www.ascona-locarno.com/fr/events/details/Cracking-Art-Ascona/146997

http://www.ticinolive.ch/2019/05/29/manuela-mollwitz-giovane-artista-di-otto-gli-animali-sono-un-ponte-tra-cielo-e-terra/
https://www.20minutes.fr/paris/2540455-20190614-paris-fresque-monumentale-15000-m2-champ-mars

 

poisson rouge

https://www.youtube.com/watch?v=-j8PREg9Usw

Climat : marre des stupides ados boutonneux !

Au lendemain des nombreuses manifestations de collégiens et lycéens "pour sauver la planète", Pierre Cassen pousse un gros coup de gueule contre cette énorme manipulation. Il explique que les vrais problèmes sont la surpopulation et l'invasion migratoire. Il prend la défense de la société occidentale, seul objet de la vindicte de ces stupides ados "écologistes", manipulés par les médias et par leurs professeurs gauchistes. Il appelle ces "boutonneux" à cesser de se laisser laver le cerveau, à refuser la dictature du politiquement correct et à devenir des êtres libres.

Jawad relaxé, 3 mois de prison, même avec sursis, pour Pierre Cassen, cela fait désordre…

Comment mieux résumer la France de Macron ? Dans notre pays, un djihadiste dealer qui héberge des terroristes se retrouve en liberté, mais…

On me condamne, dans les circonstances ahurissantes que je décris dans cette vidéo, que j’ai réalisée rapidement chez des amis, à cause de problèmes techniques, à 3 mois de prison avec sursis.

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Dans ce pays, on condamne 5 jeunes Identitaires à 1 an de prison avec sursis, et à des amendes exorbitantes.
Dans ce pays, on harcèle judiciairement Christine Tasin.
Dans ce pays, on multiplie les plaintes contre Robert Ménard.
Dans ce pays, on oblige Mohamed Louizi à faire une grève de la faim, après six plaintes déposées contre lui par des islamistes, quand celles qu’il dépose ne sont pas instruites.
Dans ce pays, on condamne l’apostat Pascal Hilout, né Mohamed, mais on fout une paix royale au CCIF ou aux Indigènes de la République, qui ne cachent pas leur volonté d’islamiser notre pays, ni leur haine des Français blancs.
Dans ce pays, on condamne une oeuvre du cinéaste Gérard Boyadjian, coupable de délit d’audace.
Dans ce pays, on condamne le blogueur Boris Le Lay à des peines de prison supérieures à celles d’islamistes qui ne cachent pas leur inféodation à Daesch.
Dans ce pays, on traîne le talentueux Eric Zemmour devant les tribunaux.
Dans ce pays, enfin, nombre de Français, coupables de trop aimer leur pays, sont harcelés par une véritable police politique, au service du régime, et par trop de magistrats, qui ne rendent plus la justice au nom du peuple français, mais au nom de leur idéologie mondialiste et multiculturelle.

Je m’adresserai, suite à cette condamnation inique, que je vais essayer de contester, aux lecteurs de Riposte Laïque ce jeudi, à 13 heures, pour expliquer quelques dessous croustillants de cette condamnation, et mettre en place la meilleure riposte possible.

Pierre Cassen

Source Riposte Laïque

Entretien avec Pierre Cassen sur la situation du contre-pouvoir médiatique en France

La situation de Pierre Cassen est un exemple parmi d'autres car la situation de la liberté de la presse en France est catastrophale. Le CSA, la commission de la carte d'identité des journalistes professionnels, même l'Elysée, déterminent qui a le droit de porter la carte de presse ! C'est inédit dans un pays qui donne des leçons de démocratie dans le monde.

Suite

Hommage à Pierre Cassen, l’un des visages de la résistance française

Par Sébastien Jallamion

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Pierre Cassen, le co-fondateur de Riposte Laïque, association qui fêtera son 10 ème anniversaire le 02/09/2017, est de la trempe de ceux qui ont résisté pour permettre à la France de rester elle-même, de ne pas subir, de ne pas sombrer dans l'obscurantisme pourtant si confortable aux yeux d'une majorité de citoyens souvent serviles, parfois trop faibles.
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Son combat, c'est celui de ceux qui n'acceptent pas l'islamisation de la France, et il le mène avec une détermination qui force le respect.
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Ses armes, ce sont les mots, ceux que l'on puise au fond de notre Histoire, de notre culture, de notre identité jetée en pâture régulièrement aux chiens de la bien-pensance hostile à toute autre nostalgie que celle de mai 1968, révolution en carton derrière des barricades en papier mâché.
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Car c'est avec les mots que commence la résistance, c'est avec le verbe, et les épithètes parfois pompeuses mais ô combien conformes à cet esprit français, celui qui nous caractérise, de Molière à Victor Hugo, en passant par Voltaire, ces géants qui nous gouvernent, nous qui avons conscience d'appartenir à un peuple qui a contribué à l'Histoire du monde.
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Cette grandeur dont nous sommes les héritiers, n'a rien de mercantile. Elle n'a rien de condescendant, ni de suprémaciste. C'est une grandeur qui a connu son lot de violences, parfois d'erreurs, mais qui a su perdurer par son universalisme et la noblesse de sa substantifique moelle : la Liberté.
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En ce sens, Pierre Cassen est un de ces hommes libres, un de ceux qui ont décidé de dire NON, quels qu'en soient les risques, parce qu'il croit en des valeurs que l'on pétine au quotidien au nom de Lois détournées de leur objectif premier, pour promouvoir une idéologie mortifère.
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Pas une semaine sans être convoqué par un service de police, un juge d'instruction, ou renvoyé devant la 17ème Chambre du tribunal Correctionnel de Paris. Il en faut du courage pour s'appeler Pierre Cassen aujourd'hui. Et du courage, il n'en manque pas !
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Qu'importent les outrages à la doxa, qu'importent les violations supposées aux textes limitant notre Liberté d'Expression, qu'importe même la supposée responsabilité pénale de cet homme qui a pour tort principal de ne pas courber l'échine... Car ce qui compte au final, c'est le jugement de l'Histoire, qui retiendra nécessairement Pierre Cassen comme étant l'un de ceux qui ont résisté à l'hérésie la plus sombre : celle qui consiste, pour nos ennemis, à utiliser nos Lois pour mieux les faire reculer.
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Pierre Cassen a toujours été un militant dans l'âme, il est donc naturel qu'il soit devenu un résistant, comme nombre d'anciens syndicalistes sincères et désintéressés, mus par une volonté d'agir pour garantir la justice sociale, une certaine idée de cette France éternelle transcendant tous les clivages.
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C'est de ce bois-là dont il faut être fait aujourd'hui pour véhiculer l'espoir de jours meilleurs, d'une société apaisée, rassemblée derrière des valeurs qui ont fait leur preuve par le passé, et qui servent aujourd'hui de prétexte à ceux qui ne jurent que par leur ambition personnelle pour laisser prospérer les causes d'un conflit généralisé.
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"Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des Lois et avec les couleurs de la Justice" écrivait Montesquieu. Une phrase que l'on devrait obligatoirement apprendre à tous les écoliers de France. Une phrase on ne peut plus d'actualité. Une phrase qui devrait être distribuée à tous ces néophites fraîchement élus députés sous l'étiquette "La République En Marche", ne serait-ce que pour qu'ils apprennent l'existence de cet illustre auteur français.
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Pierre Cassen, lui, la connait par coeur.
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Sébastien JALLAMION

J’y étais : tout ce qui s’est dit lors du procès de Pierre Cassen

En faisant la queue pour entrer au Palais de Justice, qui a duré une bonne heure, des français d’origine maghrébine derrière moi discutaient à bâton rompu sur le racisme, « fléau partagé par tous les peuples » et sur la politique d’arabisation en Algérie, instrumentalisée pour « islamiser » les campagnes kabyle. J’étais déjà dans le bain !

Dans la salle d’audience de la XVIIe chambre, l’affaire Cassen démarre enfin vers 15 h 45. Le prévenu est poursuivi par le Ministère Public pour avoir autorisé, en qualité de Directeur de publication présumé, la publication sur le Site de « Riposte Laïque » de deux articles signés Maxime Lépante, l’un daté du 18 juillet 2016 « Pour éviter le génocide des français, il faut expulser les musulmans » et l’autre daté du 19 juillet 2016 ; « Attentat à la hache dans un train allemand : musulmans dehors ».

Sur un ton docte, Fabienne Siderey-Garnier, présidente du tribunal, lit d’un bout à l’autre les deux articles avec une diction parfaite. Selon l’accusation, ils tombent sous le coup des articles 23 et 24 de la Loi du 29 juillet 1881 pour « délit de provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personne en raison de leur origine, ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

Maître Frédéric Pichon plaide d’emblée l’incompétence de la juridiction française, car il nous explique que l’infraction, c’est-à-dire la mise en ligne d’un article litigieux a été faite à partir d’un site internet basé en Suisse. Il plaide aussi le vice de forme pour le versement au dossier, par l’accusation, de pièces issues d’un autre procès fait par Mme Hildago à l’encontre de Pierre Cassen et qui à ce jour n’a pas fait l’objet d’un jugement définitif. D’où une violation du secret de l’enquête par les policiers.

Après une brève suspension de séance, l’audience reprend, étant précisé par le tribunal que, dans l’attente du verdict à venir, toutes les pièces du dossier pourront être évoquées au cours des débats. Commence alors une sorte de reconstitution de carrière du passé militant de Pierre Cassen, à partir de 2007, année où il a fondé l’association Riposte Laïque, dont les statuts n’ont été déposés qu’en 2012 sous la forme d’une association Loi 1901. Il doit s’expliquer sur les raisons pour lesquelles en octobre 2012, la gestion du site internet a été transférée en Suisse, via la création de l’association Riposte Laïque Suisse (RLS). Pierre Cassen explique sa lassitude après neuf années d’investissement pour différents sites internet. Il voulait « passer à autre chose », notamment se consacrer à l’édition et disposer de plus de temps pour les conférences qu’il donne ou organise en France et à l’étranger. Il est l’auteur de deux ouvrages dont une bande dessinée « Le guignol de l’Elysée » parue en 2014, en collaboration avec la dessinatrice Ri7. Il explique enfin comment l’opportunité d’une reprise du site « Riposte Laïque » s’est présentée, grâce aux liens qu’il a pu nouer avec des amis militants suisses, parmi lesquels se trouvaient des gens comme l’homme politique suisse Oskar Freysinger.

Après la reconstitution de la chronologie des présidences successives de Riposte Laïque Suisse, le tribunal tente de comprendre pourquoi Pierre Cassen est poursuivi  en France, alors qu’il n’est plus directeur du site depuis 2012. D’où des débats techniques sur le fait de savoir si le site internet « Riposte Laïque » est bien la propriété de l’association « Riposte Laïque Suisse » et non celle de Riposte Laïque « France ». L’enquête de police et la perquisition effectuée au domicile de Pierre Cassen suite à un signalement au Procureur par la DILCRAH (Direction interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) apporte quelques réponses salutaires ! Oui l’I.P. (contraction de Internet Protocol, qui est l’identifiant d’un ordinateur connecté à Internet ) est bien en Suisse, oui une société de maintenance affirme que son client Riposte Laïque Suisse est bien domicilié à Luzerne. Oui les redevances sont bien effectuées à partir d’un compte suisse. Mais l’accusation refuse d’en démordre : l’adresse internet proposée aux usagers du site a pour extension « orange.fr » et «.fr » veut dire FRANCE ! De plus, le compte paypal proposé aux donateurs a pour titulaire Pierre Cassen. Enfin l’actualité traitée par les articles mis en ligne concerne essentiellement le « territoire » français… Pierre explique les problèmes techniques rencontrés par ses amis suisses avec le PayPal suisse et la solution provisoire qui a été apportée par Riposte Laïque « France » par solidarité. Il explique encore que la curiosité des Suisses francophones ne se limite pas aux derniers potins de Neuchâtel !

Pierre Cassen ne cache d’ailleurs pas qu’il fait toujours partie des contributeurs du site et qu’à ce titre, il lui arrive de participer bénévolement à différentes tâches : relecture de certains articles, mise en forme d’article, titrage, apportant ainsi une valeur ajoutée à la qualité du site. Ce fonctionnement est alors corroboré par la lecture par Madame la Présidente de témoignages écrits venant de différents contributeurs du site, et notamment le Directeur de publication actuel Guy Sebag, ancien avocat au barreau de Paris et président actuel de Riposte Laïque Suisse.

Avoir des « droits » sur le site pour effectuer certaines actions au même titre que d’autres contributeurs, est une pratique banale qui n’a rien d’illégal. Il faut vraiment manquer de culture informatique pour s’étonner d’un tel fonctionnement !

Pour autant, Pierre Cassen déclare s’interdire une quelconque ingérence rédactionnelle vis-à-vis de l’équipe suisse. A la question « Avez-vous eu connaissance de ces articles avant leur publication ? », il répond NON. A la question « Auriez-vous publié ces articles en tant que directeur de publication ? ». Réponse encore négative, argumentée par le fait que selon lui, l’article « manquait de nuances » tout en ne manquant pas d’ajouter, qu’il n’était pas toujours d’accord avec le contenu des articles mis en ligne, lorsqu’il était directeur de publication en France. Mais il réaffirme son attachement viscéral au débat contradictoire. Il fait par ailleurs remarquer que les Suisses ont des traditions démocratiques bien supérieures à la France, ce qui explique qu’ils aient publié cet article. Il ajoute que quand il animait le site en France, il n’y avait eu qu’une seule plainte en cinq ans. D’autre part, il fait remarquer au tribunal qu’en Suisse, pays doté d’associations antiracistes et musulmanes, aucune plainte n’avait été déposée contre le site, depuis 2012, alors qu’il y en avait des dizaines, en France. Une chose est claire : Pierre Cassen n’est plus le directeur de publication du site, ce qui a bien été confirmé par l’enquête de police, via la perquisition. Mais le but final de la procédure engagée n’est-elle pas de faire taire à jamais le soldat Pierre Cassen ? La logique aurait voulu que le Ministère public requière un juge suisse par commission rogatoire, ce qui n’a pas été fait pour des raisons sur lesquelles on est en droit de s’interroger.

Puis arrive l’heure du deuxième « entracte » avant les plaidoiries des parties civiles. Entre deux cafés, des sympathisants venus soutenir Pierre Cassen compulsent frénétiquement leur smartphone : une voiture bélier vient de se précipiter sur les grilles du Parlement britannique : un mort et de nombreux blessés dont trois lycéens français… (la suite nous dira le lendemain qu’il y a eu cinq morts et des dizaines de blessés). Les propos de Maxime Lépante qui viennent d’être lus à l’audience, résonnent comme une sinistre prophétie : « Nous ne sommes nulle part en sécurité (…) puisque des musulmans peuvent nous assassiner n’importe quand et n’importe où, comme nous le prouvent les attentats de … »

Ces graves événements de dernière minute n’enlèvent hélas rien à la verve des parties civiles qui s’acharnent de plus belle sur l’homme à abattre : l’avocate de la LICRA tente de jeter à nouveau le discrédit sur Riposte Laïque Suisse dont le fonctionnement interne manquerait de transparence. Elle s’en prend au site lui-même dont « tous les articles véhiculent des idées similaires ». Dans ce qu’elle appelle « son combat » elle cite Germaine Tillon pour avouer enfin que son association dispose d’une « équipe de veille » destinée à susciter de nouveaux procès pour financer les équipes en place. Tout est dit ! A la suite de quoi, elle maugrée contre le public de la salle, dont elle dit ressentir l’hostilité et qu’elle qualifie avec mépris de « fanatique ».

C’est ensuite au tour de l’avocat de la Ligue des Droits de l’Homme qui charge Pierre Cassen, l’accusant « d’avoir la lâcheté de ne pas assumer ses propos ». En effet, avant la pause, Pierre avait refusé de répondre aux questions de cet avocat, destinées à confronter celui-ci aux phrases « globalisantes » des articles incriminés. Concluant benoîtement que « qui ne dit rien consent »,  Pierre Cassen ne peut être que coupable ! L’avocat de la LDH ose cette fois ci demander 10 000 € et 400 € d’amende.

Mme le procureur prend ensuite la parole. Avec une rare violence verbale, elle soutient que le transfert du site en Suisse est opaque, bidon. C’est une « supercherie », un « « écran de fumée » et « c’est bien Monsieur Cassen qui est derrière tout ça ». En sa qualité de père fondateur, il serait donc responsable ad vitam aeternam de tous les actes de son « bébé » ! A la consternation générale, elle demande six mois de prison avec sursis et 2000 € d’amende afin d’aboutir, précise-t-elle, à une « jurisprudence exemplaire ».

Maître Pichon est hors de lui et dénonce d’emblée le rôle éminemment politique du parquet. Il enjoint le tribunal à résister à ces exigences extravagantes. Il ne décolère pas vis-à-vis des conseils des parties civiles : « Mais que font ces associations qui donnent des leçons de morale sur les droits de la défense ? ». Et encore : « Qui sont ces professionnels qui se joignent à l’audience pour récupérer des sous ? ». Il fait encore remarquer très justement qu’aucune associations musulmane n’est présente parmi les parties civiles. Bizarre pour une communauté aussi nombreuse, prompte à se défendre et visée en première ligne par les propos de Maxime Lépante !

Il rappelle qu’en matière pénale, le doute, si doute il y a, doit toujours profiter au prévenu. Pierre Cassen ne saurait donc payer pour un autre. « La messe n’est pas dite, je persiste à croire encore que la justice existe » conclue-t-il, en demandant la relaxe de son client.

Le mot de la fin revient de droit à l’accusé. Pierre Cassen se lance alors dans une tirade enflammée que la greffière a du mal à suivre. On lui demande un phrasé plus lent. Il remercie d’abord la Présidente pour la qualité de son écoute et s’en prend aux parties civiles « financées par Georges Soros ». Il cite Malika Sorel-Sutter, essayiste d’origine algérienne, qui dans un entretien récent a le courage de dénoncer les lois liberticides qui sclérosent tout débat démocratique. Puis il revendique sa responsabilité face aux générations futures, son devoir moral face à ses petits-enfants de continuer à se battre pour les valeurs laïques et républicaines auxquelles il a toujours été attaché.

Il rappelle à la Licra et à la LDH leur complaisance devant l’antisémitisme musulman, leur citant deux exemples accablants.

Il s’insurge contre la scandaleuse requête du Ministère Public d’un emprisonnement de six mois, avec une grande colère. Il rappelle comment ces lois liberticides ont mené devant ce tribunal des journalistes, des hommes politiques, des intellectuels aussi respectables qu’ Eric Zemmour, Ivan Rioufol, Renaud Camus, Pascal Hilout, Robert Ménard, Christine Tasin, jusqu’à Georges Bensoussan, spécialiste de la Shoah et bien d’autres !

Il mentionne enfin que selon une étude de l’Institut Montaigne, 29% des musulmans interrogés estiment que la charia est plus importante que la Loi de la République et que ce pourcentage passe à 44% chez les moins de 25 ans et invite les parties civiles à venir discuter avec lui quand ils le voudront.

Il conclut en leur disant qu’il avait visionné, la veille, le film « L’Aveu », et, se tournant vers les antiracistes et le procureur, leur dit qu’ils auraient fait merveille sous ces régimes.

L’audience s’achève à 20h45 tandis que dans le même temps, un article sur l’attentat de Londres parait sur le site de Riposte Laïque sous la plume du mystérieux Maxime Lépante ! Donc là, Pierre ne peut pas être dans le coup, puisqu’il est encore au tribunal !

Oser dire ou même penser que l’Islam n’est pas compatible avec la République est devenu un crime dans la France de M. Hollande ! Alors, comme l’a fait Voltaire à son époque, publier en Suisse n’est-il pas l’ultime recours pour ne pas être à jamais condamné au silence ?

Le verdict sera rendu le 3 mai 2017.

Hector Poupon

Article paru en premier sur Riposte Laïque

Ardèche : 120 personnes ovationnent Ouchikh, Cassen, Tasin, Camus…

De gauche à droite, Jacques Clostermann, Pierre Cassen, Karim Ouchikh, Renaud Camus, Christine Tasin : unis pour la défense de notre pays et de sa civilisation.

Samedi soir, Villeneuve-de-Berg, petite commune au cœur de l’Ardèche du Sud : 120 personnes se pressent dans un restaurant routier pour assister aux Assises de la France profonde.

Assises

Après une introduction de Laura Biancheri, responsable du Siel Ardèche et organisatrice infatigable de l’initiative, Karim Ouchikh, 51 ans, avocat, président du Siel, présentera les différents intervenants. A ses côtés, Jacques Clostermann, grand pilote, gaulliste, Pierre Cassen, fondateur de Riposte Laïque, l’écrivain Renaud Camus, Christine Tasin, présidente de Résistance Républicaine. Chacun déplora l’absence de Sébastien Jallamion, indisponible au dernier moment. Karim Ouchikh intervint le premier, et se livra à un passionnant exposé politique de la situation. Un torrent d’applaudissements ponctua chaque intervention.

Quel parti politique parvient à réunir 120 personnes dans le département déshérité de l’Ardèche, épuisé par trente ans de gestion socialiste ? Même le Sarkozyste Laurent Wauquiez (devenu Fillonniste), lors de la campagne des dernières élections régionales, n’a pas réussi cet exploit, avec une liste locale plaçant en 3e position la belle-fille du sénateur Ardéchois « Les Républicains » Jacques Genest et en 5e position la fille d’un maire Ardéchois estampillé « Les Républicains » ayant déroulé le tapis rouge à des salafistes dans sa commune ! Avec conviction et détermination, Karim Ouchikh décrit son projet : « Il nous faut reconstruire cette Europe que nous voulons, rester dans l’UE et la zone euro. En 2017, le rapport des forces politiques permet de modifier les équilibres politiques au sein de l’Europe ». Ces propos sur l’UE sera la seule qui ne fera pas l’unanimité parmi les participants, mais elle permettra de passionnantes discussions, par la suite.

Karim Ouchikh dénonce aussi d’autres dangers, dont l’islam, en fustigeant les salafistes : « L’islam, c’est un carcan de règles, de modes de vie, radicalement contraires à nos coutumes. Avec dix millions de fidèles en France ». A la tribune, Pierre Cassen, fondateur de Riposte Laïque, et Christine Tasin, fondatrice de Résistance Républicaine boivent du petit lait. Dans une France au bord du gouffre, où Hollande va devant le tribunal de Grande Instance de Pontoise , où la justice s’acharne contre Riposte Laïque et son fondateur Pierre Cassen , où Riposte Laïque a été condamnée à Paris, mais relaxée à Lyon , où 43 procédures judiciaires sont engagées contre Riposte Laïque, Pierre Cassen, et 13 contre Christine Tasin , où quatre agriculteurs se suicident chaque jour, dans l’indifférence générale, le discours de Karim Ouchikh séduit l’auditoire.

Christine Tasin compare l’affaire Mesrine et l’affaire Théo…

Christine Tasin évoqua ensuite l’affaire Mesrine, en 1979, et la compara, au niveau de la réaction de l’opinion publique, avec ce qu’est devenue l’affaire Théo. Elle démontra que tout était prétexte, pour une cinquième colonne hostile à notre pays, pour multiplier les affrontements avec ce qui incarne encore la France. Concernant l’élection présidentielle, elle expliqua que la situation était trop grave pour que chacune ne prenne pas ses responsabilités, et appelle à voter Marine.

Renaud Camus avait choisi de multiplier les digressions, montrant sa grande connaissance culturelle de l’Ardèche, tout en rappelant son amour de la France profonde, et son incompréhension devant l’attitude passive d’un peuple qui se laisse envahir. Il regretta qu’il n’y ait pas un candidat qui lutte réellement contre les remplacistes, à la prochaine présidentielle. Il sut captiver son public, par son érudition exceptionnelle, et son humilité.

Pierre Cassen vante la France profonde, celle du bon sens populaire

Autre intervenant très applaudi par les 120 personnes présentes : Pierre Cassen, l’inconditionnel défenseur de la laïcité en France. S’il n’en restait qu’un à mener ce combat, ce serait lui. En un quart d’heure, prenant appui sur les récents événements, il rendit un hommage vibrant à la France profonde, celle du bon sens et de l’amour du pays. Tançant le mépris dont elle est l’objet de la part des politiciens et des journalistes, il évoque cette France qui a les pieds sur terre, et comprend bien que l’école, cela ne marche plus, la justice, cela ne marche plus, la police, cela ne marche plus, les médias, cela ne marche plus, et que l’islam et l’immigration sont loin d’être des chances pour le pays. Il conclut en espérant que la victoire de Trump soit suivie par celle d’un candidat patriote, en France. Il fut plusieurs fois interrompu par des applaudissements nourris.

Jacques Clostermann sut trouver les mots justes pour conclure cette réunion, et permettre aux 120 participants de continuer à discuter devant des plats préparés uniquement avec des produits locaux, ce que Laura Biancheri tint à rappeler.

Dans l’auditoire ardéchois, on reconnaît pas mal d’anciens cadres et militants des Républicains, dégoûtés par l’affaire Fillon. Mais aussi de nombreux ex-responsables du Front National et ex-militants du FN, ayant claqué la porte du parti de Marine, à l’image de l’ex-trésorière du FN Ardèche, Laura Biancheri, nouvelle secrétaire départementale du SIEL, ou de l’élu de terrain de Viviers Alain Barnier, soucieux de préserver son indépendance politique et idéologique.

Le SIEL et Karim Ouchikh transforment l’Ardèche en terre de mission

Plusieurs personnes du public prennent la parole et dénoncent, à leur tour, l’incurie du gouvernement, des hommes politiques classiques, les scandales financiers. Oui, au vu des réactions, l’Ardèche est bien une terre de mission pour le SIEL, comme le dit si bien un adage Ardéchois « Aide toi, et le ciel t’aidera ».

Francis GRUZELLE

40 procédures judiciaires contre Riposte Laïque, Pierre Cassen, Christine Tasin

Bernard Cazeneuve  (ci-dessus), dont les ratages et incohérences ont été dénoncés par Riposte Laïque, serait à l'origine du harcèlement judiciaire du site RL

Une justice d'exception se met en place contre Christine Tasin et Pierre Cassen, nouveaux "gibiers de potence" de la République

Avec la même ligne éditoriale, dénonçant les méfaits de l'islam intégriste en France, le site #Riposte laïque avait reçu une seule convocation en #Justice jusqu'en 2012. Depuis l'élection de François Hollande, le même site d'information en ligne s'est vu gratifier de 40 procédures judiciaires particulièrement lourdes. Le fondateur Pierre Cassen dénonce un acharnement, qu'il attribue au "au préfet Clavreul, mis en place par Manuel Valls". Ce haut fonctionnaire est en effet à la tête de la Délégation Interministérielle à la Lutte contre le Racisme et l’Antisémitisme (Dilcra), et sa mission essentielle consiste à « cibler un certain nombre d’adversaires, et ne plus les lâcher ».

Les victimes ? D'abord les lanceurs d'alerte, à l'image des associations Riposte Laïque et Résistance Républicaine, confrontées, selon Pierre Cassen, à une démultiplication des procédures judiciaires. Dans le but d'anéantir les sites d'informations édités par les deux associations. Rien n'est épargné à Pierre Cassen. Convocations à répétition devant les juges, passages au tribunal correctionnel, descentes de police à son domicile, confiscations de ses ordinateurs et téléphones portables, etc...

Pour Pierre Cassen et le site Riposte Laïque, cela dépasse les limites imaginables dans un pays dit démocratique, et il semble évident que la justice s'acharne contre Riposte Laïque et son fondateur Pierre Cassen .Selon Pierre Cassen, "Le pouvoir socialiste n'admet pas que le fondateur du site RL en 2007 ait passé la main en 2012. Le pouvoir socialiste refuse d'admettre un fait évident. Je ne suis plus le président et le directeur de publication de Riposte Laïque".

Malgré ce passage de témoin, le harcèlement est intensifié à l'égard de Pierre Cassen. Le pouvoir s'acharne d'autant plus contre le fondateur du site depuis le désaveu qui lui a été infligé par la Cour d'Appel de Versailles, en mars 2013. Ce jour là, les juges ont "blanchi" Pierre Cassen. Ils ont estimé que le site d'information et l'association Riposte Laïque sont dirigés par une association Suisse et par un président de nationalité Suisse. Depuis ce jour, le harcèlement judiciaire s'est intensifié et Pierre Cassen affirme aujourd'hui qu'un "cabinet noir" a été mis en place avec une seul mission. Détruire Riposte Laïque ! Eliminer l'association du même nom.

Juges et policiers mobilisés contre Riposte Laïque

D'ailleurs, en matière de Justice, Riposte Laïque a été condamnée à Paris, mais relaxée à Lyon . Les moyens engagés pour transformer Pierre Cassen, qui n'a tué personne en "gibier de potence" font défaut pour traquer les milliers de terroristes, qui ont tué des centaines de Français et qui en menacent des milliers d'autres.

Dans la France de 2017, qui sont les plus dangereux ? Les lanceurs d'alerte contre les dangers de l'islam intégriste ? Ou les terroristes salafistes et les "revenants de Daech", estimés à près d'un millier par Georges Fenech, Président de la Commission d'enquête parlementaire sur le terrorisme. 850 combattants de Daech seraient sur le point de rentrer en France, après les déboires militaires du Califat Islamique, selon une hypothèse basse. Le chiffre de 1200 est avancé dans le cadre d'une hypothèse haute.

Si chaque terroriste "revenant" de Daech, infiltré sur le territoire Français, parvient à assassiner 16 personnes, au lieu d'être arrêté par les forces de polie et d'enquête, mobilisées par la traque des sites de lanceurs d'alerte, 20 000 civils Français pourraient perdre la vie dans les prochains mois.

Dès lors, les moyens policiers et judiciaires utilisés pour harceler Riposte Laïque ou Résistance Républicaine devraient être mis en oeuvre pour traquer les terroristes se trouvant sur le sol Français et pour prévenir les attentats futurs. Mais, plusieurs responsables politiques aux manettes de la République semblent privilégier les règlements de comptes avec Pierre Cassen à la nécessaire sécurité des Français. En utilisant les fonctionnaires de la République pour de basses missions.

Francis Gruzelle

Une justice d’exception se met en place contre Christine Tasin et Pierre Cassen

Il suffit d’écouter les propos ahurissants et scandaleux du préfet Clavreul, mis en place par Manuel Valls à la tête de la Délégation Interministérielle à la Lutte contre le Racisme et l’Antisémitisme (Dilcra) pour comprendre ce qui se passe réellement en France.

https://www.youtube.com/watch?v=3CW2T98hrLs

Tenant des propos dignes des pires commissaires politiques de pays totalitaires, cet homme avoue crument qu’il va « cibler un certain nombre d’adversaires, et ne plus les lâcher ». Et il désigne ceux qui, selon lui, inciteraient à la haine sur la toile. Or, dans l’idéologie de ce régime, à cause de la loi Pleven et de ses extensions, critiquer l’islamisation de la France serait inciter à la haine contre les musulmans.

On comprend mieux les conséquences du discours de Clavreul, quand on découvre le harcèlement judiciaire que décrit la présidente de Résistance républicaine, dans ce texte accablant pour un gouvernement qui instrumentalise sa police et sa justice pour réduire au silence les lanceurs d’alerte contre le péril islamique qui menace notre pays.

http://resistancerepublicaine.eu/2017/01/27/la-saga-judiciaire-contre-moi-et-pierre-cassen-continue-de-plus-belle/

Quant à Pierre Cassen et le site Riposte Laïque, cela dépasse les limites imaginables dans un pays dit démocratique. Ce régime ne digère pas que celui qui a fondé ce site en 2007 n’en soit plus responsable depuis qu’en 2012, l’association Riposte Laïque Suisse en a pris la responsabilité. Il ne peut supporter qu’une décision de justice, en mars 2013, ait officialisé cela. L’objectif de ce gouvernement, qui a mis en place un véritable cabinet noir pour lutter contre les islamo-critiques, est de le faire tomber par tous les moyens, y compris en prenant des libertés avec le droit. Pour cela, ce cabinet noir orchestre plaintes et procédures, n’hésitant pas à violer le secret de l’instruction pour alimenter toujours davantage de procédures contre Riposte Laïque, qui a dépassé ce jour le chiffre inimaginable de 40, alors que jusqu’en 2012, une seule plainte avait été déposée contre RL.

Convoqué systématiquement à chaque plainte déposée contre ce site, qu’elle émane de Cazeneuve, Hidalgo, Bergé, Fourest, de préfets socialistes, d’associations dites anti-racistes ou musulmanes, de journalistes ou de maires de gauche, Pierre Cassen a été, d’autre part, victime d’une perquisition policière, en avril 2016, sur requête du juge Batoz. Son ordinateur et son téléphone portable ont été confisqués, dans un contexte où des milliers de djihadistes, sur le territoire français, sont prêts à passer à l’action, selon l’ancien juge Fenech.

Encore plus grave, s’appuyant sur le seul rapport de police de la Brigade de Répression de la Délinquance aux Personne (BRDP), des juges ont décidé de considérer que Pierre Cassen devait dès ce jour répondre, en tant que directeur de publication, de tous les procès intentés contre Riposte Laïque. Autrement dit, de manière totalement arbitraire, avant que ne se soit tenu le procès quant à son éventuelle responsabilité de directeur de publication, il est déjà considéré par la justice comme tel, et devrait en assumer les conséquences.

Ainsi, le préfet Clavreul a-t-il mis ses paroles (« cibler les adversaires, et ne plus les lâcher ») en actes. Il a déposé plainte contre Pierre Cassen en personne, lui réclamant 20.000 euros de dommages et intérêts, et lui exigeant de payer ses frais de justice, parce que, sur RL, une contributrice, Lucette Jeanpierre, l’a comparé, après ses propos (voir vidéo ci-dessus) à un « kapo de la toile » et a écrit qu’il aurait fait merveille sous Goebbels, Staline ou Pol Pot. Ils veulent donc juger Pierre Cassen à Versailles, suite à cette plainte du préfet socialiste proche de Manuel Valls. Suite à une autre plainte du procureur de la République en personne, après à deux articles de Maxime Lépante, Pierre est également convoqué devant la 17e Chambre, le 22 mars, pour y être jugé à nouveau en tant que directeur de publication.

C’est d’autant plus grotesque que la même 17e Chambre a condamné, en avril 2016, le président suisse de Riposte Laïque, coupable d’avoir diffusé un texte très critique d’un apostat de l’islam sur ce dogme. C’est d’autant plus ridicule qu’un autre jugement, ordonné par une ancienne collaboratrice de Christiane Taubira, le juge Caroline Kuhnmuch, a condamné, pour avoir publié la photo de deux caissières voilées d’H et M, peu de temps après, la directrice des éditions de Riposte Laïque, qui n’a pourtant rien à voir avec la responsabilité du site RL. Mais dans quel pays sommes-nous ? La justice est-elle encore rendue au nom du peuple français, ou en celui d’idéologues fanatiques qui se servent de l’appareil d’Etat pour régler leurs comptes, avant que le peuple de France ne se débarrasse d’eux ?

En accélérant les procédures, en prenant des libertés avec toute notion de droit, ce véritable cabinet noir, mis en place par ce gouvernement, confirme les propos du préfet Clavreul, et entend interdire, en pleine campagne électorale, toute dénonciation de l’islamisation de la France, sur laquelle la plupart des candidats observent un silence assourdissant.

Nos avocats vont bien évidemment contre-attaquer, dans les jours qui viennent. Quant à nous, nous allons communiquer massivement, sur la réalité du harcèlement que nous subissons, comme d’autres sites de la réinfosphère. Nous ferons connaître toute l’ampleur des plaintes qui nous submergent, et nous coûtent beaucoup d’argent et de temps. Nous organiserons, le mardi 14 février, à partir de 19 heures, une conférence de presse, à Paris, avec des avocats et des personnalités, pour défendre la liberté d’expression, donc celle de critiquer l’islamisation de notre pays, permise par l’invasion migratoire voulue par les mondialistes.

A cette occasion, nous interpellerons les candidats aux présidentielles, sur la nécessaire abrogation de la loi Pleven, condition indispensable à un retour d’une parole libre en France.

 

Christine Tasin et Pierre Cassen

La justice s’acharne contre Riposte Laïque et son fondateur Pierre Cassen

Ces procédures à répétition, doublées de perquisition dans le cadre de l'état d'urgence, remettent en cause la liberté d'informer.

Ce qui est excessif n'est plus crédible. La mise en examen par une juge d'instruction parisienne, hier après-midi de Pierre Cassen, fondateur du site d'informations en ligne "#Riposte laïque", suite à une vidéo postée par un contributeur, viole le droit de la presse. En effet, Pierre Cassen n'est plus directeur de la publication depuis quatre ans. La même #Justice Parisienne avait d'ailleurs condamné le directeur Suisse de la publication, Alain Jean-Mairet, en avril 2016, et des jugements contradictoires sont intervenus en matière de Justice avec Riposte Laïque condamnée à Paris, mais relaxée à Lyon. Le harcèlement subi par cette association devant la 17ème chambre correctionnelle de Paris, et la condamnation, le 6 avril, de son éditeur Suisse ont d'ailleurs soulevé une levée de boucliers et d'indignations en Suisse où le député suisse Addor refuse que la justice française soit la police mondiale de la pensée.

Contacté par téléphone à sa sortie du cabinet de la juge d'instruction de Paris, Pierre Cassen, fondateur du site de réinformation "Riposte Laïque" confirme sa mise en examen : "Avec Christine Tassin, nous étions donc entendus ce matin par une juge d’instruction, suite à la plainte d’une association, qui se plaignait de la vidéo de Maxime sur le congrès musulman au cœur de l’Auvergne."Nos situations étaient différentes, puisque Christine ne conteste pas être directrice de publication, ce que moi je consteste. Donc, Christine a été mise en examen....".

Pierre Cassen victime d'un harcèlement judiciaire ?

Pierre Cassen déplore un acharnement de la justice et précise : "Pour moi, c’était différent. J’aurais pu garder le silence, mais dans ce cas, j’aurais été convoqué de nouveau, dans le mois qui suit. Donc, avec Maître Frédéric Pichon, on a retenu l’idée que cette fois, je réponde aux questions.

"En gros, bien que je ne sois plus président de RL depuis plus de 4 ans, bien qu’un jugement de mars 2013 l’ait confirmé, bien qu’Alain Jean-Mairet ait été condamné par la justice française pour sa responsabilité comme directeur de publication, à la même date que la publication de l’article de Maxime-Danielle, j’ai quand même été mis en examen, sous le prétexte que la perquisition effectuée montrerait que je suis le vrai chef de RL. D’abord, les preuves, sur ce que j’ai pu voir sur le dossier, sont loin d’être établies, mais en outre, le procès n’a pas encore eu lieu. Je croyais que nous étions dans un pays où la présomption d’innocence faisait loi. Sauf pour nous. Donc, mise en examen. et Maître Pichon, notre avocat, pense que la plainte des musulmans d'Auvergne est tellement mal rédigée qu’on peut obtenir un vice de procédure. J’en sais rien, espérons qu’il a raison...".

Riposte Laïque : Quatre convocations devant la justice d'ici le 1er mars

L'association Riposte Laïque, accusée par Alain Juppé de lui avoir fait perdre la primaire de la droite, estime "subir un véritable harcèlement de la part des dirigeants socialistes" et cite, pour corroborer ses propos les prochaines échéances. Il y a d'abord le 23 janvier avec un verdict du conseil d’Etat, suite à un différent avec Anne Hidalgo, maire PS de Paris. Il y a ensuite le 1 er février avec le verdict du procès, suite à un texte dénonçant les violences des migrants de Calais. Puis, le 9 février, il y a l'examen des recours engagés, suite à la condamnation d’Alain Jean-Mairet, l'actuel directeur de la publication. Enfin, la justice n'allait pas s'arrêter là. Le 1er mars, il y a le procès de Christine Tassin, suite à son propos « Islam assassin », prononcé lors d’un discours au Trocadéro, après les attentats meurtriers perpétrés par les terroristes de Daech-état islamique.

Le lecteur moyen ne peut que s'interroger sur cette dernière poursuite. Les moyens et temps mis en ouvre pour tenter de faire condamner Christine Tassin ou Pierre Cassen, qui, eux n'ont tué personne, ne devraient-ils pas être utilisés pour traquer les terroristes de Daech, qui préparent de nouveaux attentats sur notre sol ?

Francis Gruzelle

Pour Anne Hidalgo pas question de liberté de dérision

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La persécution dont font l'objet Pierre Cassen et Riposte Laïque ne choque pas seulement la droite laïque. Elle choque également les catholiques de droite. Dans ce contexte, Anne Hidalgo, qui a déjà été remise à sa place par Ivan Rioufol dans le Figaro et par moi-même (sur Dreuz-Info puis sur Les Observateurs), se fait maintenant donner la fessée par le chroniqueur catholique de droite  Bernard Antony.
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Ainsi, Bernard Antony écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La liberté d’expression et surtout de dérision et même d’exécration, et du blasphème, « véritable fondement de la laïcité » selon Caroline Fourest, fut-il le plus obscène, le plus ordurier, ne saurait connaitre, disaient-ils tous, les cultureux et les politiciens, aucune limitation. C’est cela « l’esprit Charlie », glorifié par François Hollande, auquel tous les Français devraient adhérer comme les myriades chinoises de la révolution culturelle à « l’esprit Mao ».
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Bernard Antony : Et que n’a-t-on vu dans Charlie ! Le Christ, des dizaines de fois, et la vierge de Lourdes aussi, campés dans des compositions obscènes avec les commentaires les plus tristement salaces issus des cerveaux de pauvres crétins obsessionnels dans un conformisme de corps de garde de sans-culottes. Et les Le Pen, sans cesse caricaturés scatologiquement, à grand renfort de libre expression excrémentielle. Or, ne voilà-t-il pas que l’institution judiciaro-policière de la république de « l’esprit Charlie » poursuit d’une rude vigilance, avec longs interrogatoires et perquisition (à un moment où il n’y a semble-t-il rien de plus urgent à traquer) le militant de Riposte Laïque, Pierre Cassen.
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Bernard Antony : Que lui est-il reproché ? D’être l’instigateur ou le propagateur d’une caricature de madame le maire de paris, en position nullement obscène, mais certes la tournant en dérision en une posture de soumission islamophile du genre lèche-babouches. Chacun peut bien sûr librement trouver cela rigolo ou de bon goût. Mais, cependant que « l’esprit Charlie » revendique le droit illimité aux pires productions du plus mauvais goût dans une parfaite abjection, quand des militants laïques s’en prennent irréligieusement à la vénérable Mme Hidalgo, alors cette dernière se dresse sur ses ergots. Dans toute la fierté courroucée de son hispanique aristocratie bafouée cette édile socialiste fait donner la justice et la police contre  ce manant irrespectueux de Pierre Cassen coupable de ne pas pratiquer une dérision à sens unique.
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Bernard Antony : Le laïcisme de ce dernier, qui vient d’un vaste parcours de jeunesse dans le marxisme-léninisme, est hélas bien différent d’une juste laïcité fondée sur le respect des commandements et valeurs universelles du Décalogue biblique. Mais, face à l’inadmissible répression liberticide qui le vise pour son non-conformisme à l’égard de l’islamophilie obligatoire et pour son ironie irrévérencieuse vis-à-vis de dame Hidalgo, j'exprime donc mon soutien à Pierre Cassen et à Riposte Laïque, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction et mise en page de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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http://www.bernard-antony.com/2016/04/pour-anne-hidalgo-du-respect-svp-pas.html
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Priorité socialiste : perquisitionner chez Pierre Cassen, Riposte laïque, et lui prendre ordinateur et téléphone

Communiqué de Riposte laïque et de Résistance républicaine

Hier matin, le fondateur de Riposte laïque, convoqué à la brigade de répression de la délinquance à la personne, a subi ensuite une perquisition, sur ordre du Parquet (section A4). Pierre Cassen est accusé d’avoir envoyé un tweet jugé injurieux à l’égard de Anne Hidalgo et d’être le vrai responsable de Riposte laïque suisse !

Ce matin, une commission rogatoire a été délivrée par Madame Aline Batoz, juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Paris. Après avoir été entendu à la Brigade de répression de la délinquance, Pierre Cassen a été accompagné à son domicile par 3 officiers de police qui ont perquisitionné et lui ont confisqué son ordinateur et son téléphone portable… Il est clair qu’il est dans le collimateur du parquet et que le jugement rendu récemment contre le directeur de publication de Riposte laïque suisse, le Suisse Alain Jean-Mairet, ne suffit pas au régime totalitaire qui est le nôtre.

Il s’agit là d’un événement  gravissime et inacceptable.

A l’heure où notre pays et nos concitoyens sont menacés comme jamais par les djihadistes, y compris ceux qui entrent chez nous avec les « migrants », le gouvernement utilise le temps, l’énergie et l’argent des ministères de la Justice et de l’Intérieur pour harceler et tenter de déstabiliser d’authentiques  patriotes qui ont pour seul tort de se battre contre l’islamisation de notre pays et de dénoncer la collusion entre certains de nos dirigeants et l’islam.

Nous sommes solidaires de Pierre Cassen et refusons ces méthodes dignes de Staline.

Nous ne pouvons accepter qu’une chasse aux sorcières soit lancée contre ceux qui alertent des dangers de l’islam. Nous devons nous battre pour défendre un droit fondamental, un élément fondamental de notre constitution, la liberté d’expression.

Khadija Ait-M’barek, Directrice de publication de Riposte laïque,

Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine

Oskar Freysinger : Si j’étais Alain Jean-Mairet, j’ignorerais ce jugement français

Suite à la condamnation de son compatriote Alain Jean-Mairet, Oskar Freysinger, entre deux réunions, a répondu aux questions de Pierre Cassen

Pierre Cassen : Votre compatriote Alain Jean-Mairet vient d’être condamné lourdement par un tribunal français, la 17e chambre, pour avoir, comme directeur suisse, publié un texte très critique contre les pratiques barbares de l’islam, écrit par un Tunisien. L’argument du tribunal, et de la Licra, partie civile, est que ce texte se trouvant accessible en France, tombe sous le coup de la loi française. Comment réagissez-vous à ce jugement ?

Oskar Freysinger : c’est le retour de Torquemada et de l’inquisition, mais appliqué à l’islam. Le dogme du politiquement correct a pris la place des dogmes religieux. Cela annonce la fin de la liberté de parole et donc de l’état de droit démocratique. De plus, le fait que les frontières physiques et les frontières juridiques ne sont plus congruentes montre l’avancée d’un mondialisme dont le but est la destruction des états nation. On fait comme s’il y avait UNE loi universelle déterminée par une clique dogmatique cherchant à imposer son pouvoir de manière planétaire. Cette évolution nous rapproche d’un brave new world affligeant.

Pierre Cassen : Il vous arrive, vous aussi, ainsi qu’à certains de vos compatriotes, de critiquer ce dogme. Craignez-vous une jurisprudence qui remette en cause votre liberté de parole, et plus largement la souveraineté suisse ?

Oskar Freysinger : pas en Suisse, pour l’instant. La démocratie directe et la soif de liberté du peuple Suisse empêchent cette censure. Mais la tendance est ici aussi au musellement par peur du débat démocratique.

Pierre Cassen : Avez-vous l’intention de réagir, et si oui, sous quelle forme ?

Oskar Freysinger : on ne peut pas agir sur la loi française depuis la Suisse. Si j’étais Alain Jean-Mairet, j’ignorerais ce jugement totalement infondé et problématique du point de vue institutionnel.

Propos recueillis par Pierre Cassen

Interview sorti en premier sur Riposte Laïque

La dernière trouvaille de Tariq Ramadan pour nous faire taire

Par Pierre Cassen

Ceux qui, côté cour, vous vantent la liberté d’expression multiplient, côté jardin, la répression contre ceux qui pensent mal.

Nous sommes à la veille du 7 janvier, date du massacre des dessinateurs de Charlie Hebdo. Nous allons avoir droit, dans les heures qui suivent, à un scenario prévisible. Avec des trémolos dans la voix, on va nous parler de liberté d’expression des dessinateurs, de République qui ne reculera jamais, et on évitera de citer l’islam, dont les textes sacrés ont juste armé le bras des assassins. Surtout pas d’amalgames.

Cela sera donc « silence dans les rangs ! » et gare aux mauvais élèves… Les lois actuelles ne suffisant pas, un Tariq Ramadan a même trouvé une idée originale pour réduire encore la liberté d’expression.

Nous savions déjà que la LICRA avait trainé devant les tribunaux Aymeric Chauprade pour avoir diffusé une vidéo où le député européen expliquait, une semaine après les attentats, que « la France était en guerre avec des musulmans ». Il paraît que cela est de l’incitation à la haine…

« Je suis Charlie » Anne Hidalgo, après avoir promu l’hebdomadaire citoyen d’honneur de la ville de Paris, au nom de la liberté d’expression (de ceux qui pensent comme elle), a, elle, déposé plainte contre une dessinatrice pour une caricature qui lui a déplu. Il paraît que c’est « une injure publique envers un citoyen chargé d’un mandat public ».

« Je suis Charlie » Bernard Cazeneuve a, lui aussi, traîné en justice un autre dessinateur, qui l’a représenté en train de lécher une babouche musulmane. Il paraît que c’est « une injure publique à l’égard d’un membre du gouvernement ».

Charb, quelques semaines avant sa mort, avait dessiné Christiane Taubira en singe. Aucun problème. Mais quand un autre dessinateur, David Miège, se permettra de représenter un singe dont l’avocat dira que son client dépose plainte pour avoir été dessiné en Christiane Taubira, le malheureux sera traîné devant les tribunaux. Il paraît que, dans ce cas, c’est du racisme.

Sans vergogne, ceux qui, côté cour, vous vantent la liberté d’expression multiplient, côté jardin, la répression contre ceux qui pensent mal.

Mais cela ne suffisait pas. Jugeant sans doute les lois actuelles encore trop permissives, Tariq Ramadan est monté au créneau pour proposer une nouvelle combine. Le prédicateur, outré par un article intitulé « Ce que Tariq Ramadan oublie de vous dire sur l’islam », a mandaté une juriste qui, pour faire retirer l’article, a utilisé des arguments inquiétants.

Selon elle, « le fait que cet article soit référencé par les moteurs de recherche associé au nom de Tariq Ramadan constitue un traitement automatisé de données personnelles, au sens de la loi “Informatiques et Libertés” de 1978 ». Traduction : parler d’une citation de Ramadan, c’est lui voler ses données personnelles…

Dans cet esprit, le pompon vient ensuite : « Selon l’article 12 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. » Traduction : si vous critiquez Tariq Ramadan, vous attentez à sa vie privée, à sa famille, et même à son domicile, son honneur et sa réputation. Tout cela serait donc un nouveau délit !

On imagine ce qu’il resterait de la liberté d’expression si la conception de Tariq Ramadan était appliquée…

Sans doute cela ressemblerait-il à la seule déclaration des Droits de l’homme que reconnaissent les musulmans, celle signée au Caire, en 1990. Dans celle-ci, il est écrit, dans l’article 22 : « Tout homme a le droit d’exprimer librement son opinion, pourvu qu’elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la charia. »

Cela doit faire fantasmer Frère Tariq. Mais certains juges, qui ont condamné Renaud Camus ou Éric Zemmour, n’appliquent-ils pas déjà cet article, pour le plus grand bonheur de nombre de « Je suis Charlie » ?

Article paru en premier sur Bd Voltaire

La prochaine venue de Pierre Cassen fait réagir quelques médias helvétiques…

La venue de Pierre Cassen, invité par l’UDC de Sion à tenir une conférence, à l’occasion de son assemblée générale, commence à faire frétiller le landernau médiatique du Valais. Dans cette région, personne n’a oublié l’agitation qui avait marqué la venue annoncée de Geert Wilders, dans la même ville de Savièse. Gauchistes et islamistes avaient multiplié les menaces, ce qui avait amené les autorités à annuler la conférence que devait tenir le président du Parti des Libertés en Hollande.

Certains journalistes helvétiques rêvent-ils du même scenario ? On se le demande quand on voit la présentation qui est faite de la venue de notre fondateur, présenté comme quelqu’un de controversé.

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