Des Hollandais chassent des Turcs qui terrorisaient leur quartier depuis des mois

 

https://youtu.be/wqebFfTzyWI

 

Des habitants indignés déclarent avoir été terrorisés par des voyous migrants pendant des mois. Ils ont pris les choses en mains pour arrêter le gang.

Dans une vidéo violente, on peut voir des citoyens transformés en justiciers en train d'attaquer le groupe de jeunes constitués princpalement de Turcs accusés d'être responsables de ravages dans la ville de Zaandam aux Pays-Bas.

Le clash a été déclenché après que les jeunes aient sans cesse menacé, intimidé et brutalisé les citoyens et les agents de police.

Dans la vidéo, on peut voir un groupe de Turcs se bagarrant avec les adolescents après que ces derniers aient déclaré en avoir assez de leur comportement brutal.

Les Turcs ont été filmés se battant sur une place à l'extérieur d'un supermarché et l'un des vigiles peut même être vu brandissant ce qui semble être un pied de biche.

La vidéo a été largement partagée par les principaux médias locaux qui ont souligné que les citoyens respectueux des lois locales en avaient simplement assez des jeunes criminels.

Jeudi, la police, qui a été fustigée pour ne pas avoir sévi contre le gang, a arrêté quatre des migrants. 

Cela survient alors que le groupe de vandales a fait les manchettes nationales et qu'ils sont apparus sur un talk-show en prime time.

Parlant au sujet du règne de terreur dans l'émission de télé, Ismail Ilgun, qui est l'un des suspects arrêtés, s'est présenté comme étant le porte-parole du groupe des jeunes.

Les voyous ont dit que les médias nationaux les stigmatisaient et ils ont déclaré lors de l'émission de télévision qu'ils traînaient dans les rues parce que le Conseil municipal ne leur offrait pas un centre pour jeunesse.

Cependant, Cendrillon Meijer, qui travaille dans un centre de jeunesse local, a expliqué que le groupe avait déjà été expulsé de celui-ci après des dommages et du vol.

Elle a déclaré: "Ils obtiennent tout du conseil de la ville, tout est fait..

"Mais à chaque fois ils détruisent la propriété et volent. Ils nous ont même menacé avec une arme à feu quand nous avons essayé de les empêcher de fumer à l'intérieur. " 

Ilgun, 19 ans, a été libéré vendredi après-midi.

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Hollande décoré du prix d’«homme d’Etat mondial» de l’année

François Hollande ne devrait pas bouder son plaisir. Au plus bas dans les sondages en France dont beaucoup lui prédisent une élimination au premier tour s'il se représente, le président reçoit lundi à New York (Etats-Unis) le prix... «Homme d'Etat mondial» 2016.

C'est la fondation «The Appeal of Conscience» qui lui remet ce prix («World Statesman Award») attribué en mai dernier, «pour son leadership dans la sauvegarde de la démocratie et de la liberté dans un moment d'attaques terroristes et pour sa contribution à la stabilité et la sécurité mondiales».

La remise du prix aura lieu lors du 51e dîner annuel de la fondation au Waldorf Astoria. François Hollande sera à New York à l'ocassion de la la 71ème Assemblée générale des Nations Unies.

La Fondation «Appeal of Conscience» a été fondée en 1965 par le rabbin Arthur Schneier et dit «travailler au nom de la liberté religieuse et des droits de l'homme partout dans le monde».

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François Hollande fait un premier bilan élogieux de son quinquennat

François Hollande affirme que son mandat "a un sens" et que la France qu'il porte est une "France fraternelle", prévenant d'"une situation périlleuse pour le prochain président" au vu de "la radicalisation de l'opposition", dans un entretien à la revue Le Débat. Dans cet entretien réalisé par le philosophe Marcel Gauchet et l'historien Pierre Nora, le président de la République affirme que "ce mandat a un sens" car, dit-il, son "obsession a été de ne pas aggraver les divisions, les blessures, les séparations" qu'il avait "vu s'approfondir ces dernières années".

"Il n'en reste pas moins que la radicalisation de l'opposition, quelle qu'elle soit, la présence d'une extrême droite autour de 25%, créent nécessairement une situation périlleuse pour le prochain président", met en garde le président. "Surtout s'il est élu face à la candidate du Front national au second tour. Les électeurs qui auront voté pour lui ne l'auront fait que pour empêcher le pire. Donc par défaut et non par adhésion. La contestation de son action est inscrite d'avance dans les données du scrutin", poursuit-il.

Pour faire face à ce risque, il exclut une "large alliance dépassant les clivages" car "ce serait donner à l'extrême droite la possibilité d'apparaître comme la seule alternative" prônant d'associer "davantage les citoyens aux décisions" via des mécanismes de "consultation (jurys, états généraux, débats participatifs, référendums locaux)".

Source et article complet

 

François Hollande : “Les attentats, la seule fois où j’ai eu la paix”

Cynisme. Dans le livre du journaliste Cyril Graziani, "Le premier secrétaire de la République", Julien Dray attribue à François Hollande une phrase selon laquelle la période des attentats avait été pour lui un moment de calme dans le quinquennat. Eric Ciotti a jugé ce matin "terrifiante" cette déclaration.

Eric Ciotti trouve la phrase "terrifiante". Dans son livre, "Le premier secrétaire de la République", le journaliste Cyril Graziani rapporte une phrase attribuée à François Hollande par le député socialiste Julien Dray. "Les attentats, c'est la seule fois où j'ai eu la paix" aurait dit le chef de l'Etat avant de préciser le fond de sa pensée : "Je dirigeais la France sans être obligé de me demander si ma majorité allait me planter un couteau dans le dos". Ces déclarations ont donc fait réagir le porte-parole de Nicolas Sarkozy pour la campagne des primaires.

Interrogé aujourd'hui, il a accusé le chef de l'Etat d'utiliser de manière "indigne" le sujet du terrorisme pour ses projets électoraux. Alors que le président va prononcer un discours sur "la démocratie et le terrorisme", Eric Ciotti a déclaré sur RTL : "Je note une forme d'indignité à cette démarche ce matin. Ce quinquennat est quelque part un peu indigne. Prendre le sujet du terrorisme, un sujet grave, 240 morts depuis 2015, pour se relancer politiquement... (C'est une) instrumentalisation". Et de préciser : "Faire un discours politique pour annoncer, se relancer, se préparer - je ne sais pas - sa candidature sur le thème des attentats, du terrorisme, devant Terra Nova qui avait initié le communautarisme avant 2012, personnellement cela me choque, et je dis que c'est indigne".

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Pétainisme européen et terreur islamique

Coran-1

   
Michel Garroté - Face à la terreur islamique, l'Europe se comporte comme les collaborateurs se comportaient, sous l'occupation allemande, à l'époque de Pétain. A ce propos, je note que suite à l'assassinat, en France, du père Jacques Hamel, le chroniqueur - un brin fougueux et téméraire - Bernard Antony, a  écrit sur son blog, dans un esprit de résistance sans concession (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) que c’est au nom d'Allah que le prophète Mahomet, dictateur de Médine, a fait égorger, fouetter, amputer, lapider, torturer (ndmg - oups..., il n'est pas politiquement correct, ce monsieur Antony...).
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Allez donc - poursuit Bernard Antony - si vous êtes honnêtement mû par le souci de la vérité, acheter le Coran et aussi les Hadîths à la plus proche librairie islamique. Contentez-vous peut-être, si une trop longue lecture vous ennuie, de parcourir la Sira du prophète (biographie) en vente aussi dans toutes les librairies islamiques et ailleurs, ou encore, contentez-vous de lire la grande islamologue Anne-Marie Delcambre, 'Mahomet, la parole d’Allah', ed. Découvertes, Gallimard.
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Vous lirez, ajoute Bernard Antony, dans un de ces livres de votre choix le récit de la décapitation, après la « bataille du Fossé », du millier de Juifs de la tribu Banû Qorayza, décapitation effectuée tout au long d’une journée et d’abord par Mahomet lui-même, bien sûr au nom d’Allah le Miséricordieux. Et le miséricordieux Mahomet distribue lui-même femmes et enfants à ses hommes, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Car oui, en effet, après l'assassinat du père Jacques Hamel, le 26 juillet, rien ne semble indiquer, comme l'écrit le site Atlantico (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page), que le gouvernement s'inquiète de l'islam. Au contraire, écrit Atlantico, on entend le gouvernement, plus que jamais, fantasmer sur le spectre du Front National, au lieu de s'exprimer sur l'islam, l'islamisme et le terrorisme islamique. L'esprit munichois, qui consiste à s'effacer devant le plus fort, semble n'avoir toujours pas quitté les élites.
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Atlantico a demandé, à plusieurs personnalités, quelles étaient les raisons du désarmement idéologique européen, face au terrorisme islamique. Ces personnalités ont expliqué à Atlantico le lien entre, d'une part, le pacifisme originel de l'après-guerre ; et d'autre part, le sentiment d'impuissance actuel. Ci-dessous, des extraits adaptés des deux premiers numéros de cette série, avec Gilles-William Goldnadel et avec Alexandre Del Valle (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Entretien avec Gilles-William Goldnadel :
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Atlantico : Avec l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray qui a vu deux islamistes mettre à mort un prêtre, et la multiplication des attaques en Europe, n'est-il pas plus tentant de considérer notre époque comme celle d'un conflit de civilisation ?
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Gilles-William Goldnadel (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : Très sincèrement, je ne partage pas votre postulat définitif. Je ne suis pas sûr que cet attentat marque une prise de conscience des conséquences des événements que nous rencontrons. On ne compte plus le nombre d'attentats, d’islamistes impliqués. Au-delà effectivement d'une prise de conscience générale, par le monde réel, de ce qui arrive, le monde virtuel retombe très vite dans son idéologie récurrente. Peu de temps après Nice, nous avons eu le droit au retour des vieilles lubies immigrationnistes, omettant la dangerosité de certaines de celles-ci. Madame Taubira a relevé la tête sans tirer les conséquences d'une politique qu'elle n'a certes pas initiée mais considérablement aggravée. En réalité, le combat contre l'idéologie et le réel est loin d'être achevé. Je crois malheureusement qu'il faudra encore beaucoup d'attentats avant que les prélats des églises cathodiques rejoignent le champ de la réalité. L'état médiatique est post-chrétien aujourd'hui. Aucune raison pour que le réel surgisse de l'égorgement d'un prêtre catholique.
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Atlantico : Pourquoi est-ce que l'Europe échoue aujourd'hui à garantir la paix qu'elle s'était jurée de faire advenir en 1945 ?
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Gilles-William Goldnadel : D'une certaine manière, la réponse est contenue dans votre question. C'est bien parce que l'Europe s’est construite sur une idée pacifiste dans un monde ouaté dans lequel la guerre n'existait pas et ne saurait revenir, où l'usage par l’État de ses prérogatives était vu comme une réminiscence de l’État-nation occidental qui soit, c'est-à-dire l’État nazi. Parce que cette idéologie-là a construit une sorte de monde irréel que l'on a bâti dans cette Europe une justice qui ne devait pas punir et encore moins enfermer, où il n'était pas question de construire une identité européenne, sauf bien sûr à ressembler à l'exemple honni, nous avons fait de l'Europe une machine à fabriquer des monstres. L'Europe des idéologues et des technocrates - qui allaient tellement bien ensemble par ailleurs -, loin de celle qu'on aurait pu construire, a fait ce monde-là. C'est dans les laboratoires européens que sont les éprouvettes dont sont issues les monstres que nous connaissons aujourd'hui. Il est faux de croire qu'il s'agit des produits d'importation islamique. Ce sont des croisements monstrueux de l'Islam sommaire dans sa consistance la plus guerrière – qui ne représentent pas l'ensemble de l'Islam – et de gens à qui des tiers totalement inconscients ont laissé penser qu'ils étaient détestés et détestables, qu'ils étaient des victimes. Il n'y a rien de plus facile que de fabriquer le ressentiment chez un être humain et le laisser penser qu'il est une victime. C'est un sentiment ouaté et confortable que de penser qu'on est une victime. Et lorsque c'est l'autre qui vous laisse penser que vous êtes une victime, alors il y a tout lieu de le croire. Ce sont ces monstres hybrides-là, fabriqués très largement dans l'Europe post-chrétienne, qui sont à la manœuvre aujourd'hui. On peut parler d'un désarmement, d'une émasculation, d'une décérébration. Car ce sont bien 30 ans de déconstruction cérébrale qui ont forgé ce surmoi, et nous aurons donc encore des phases de réminiscence et de régression. L'homme européen sort de cet état par électrochocs successifs.
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Atlantico : Que faut-il faire aujourd'hui pour refonder une identité commune viable et protectrice en Europe ?
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Gilles-William Goldnadel : L’État-nation est le premier rempart contre la barbarie. Il y a un combat culturel qu'on doit continuer de mener. Et le produit de ce combat culturel, ce sont évidemment des mesures techniques au plan juridique, comme le rétablissement de la double peine (que je n'aime pas beaucoup, mais qui de fait n'est pas réellement une double peine). Il faut réellement mettre un coup d'arrêt à l'immigration venant des états islamiques pour l'instant, le temps de réussir l'intégration tout à fait désastreuse de ces dernières années. Il faut faire respecter les lois de la République pour toutes les personnes en situation illégale. Si on ne fait pas cela dans un monde ouvert et de liberté, on est sûr de perdre. Il ne faut pas tomber dans la fatalité, dire que cela va encore arriver, conclut Gilles-William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Entretien avec Alexandre Del Valle :
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Atlantico : Après l'assassinat d'un prêtre dans une église de Saint-Etienne-de-Rouvray le 26 juillet dernier, comment trouver le juste équilibre face à une double menace : d'un côté celle des dégâts que pourrait générer le fait de ne rien faire parce qu'on ne veut rien voir, et de l'autre celle d'un embrasement généralisé contre l'islam ?
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Alexandre Del Valle (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : Je ne crois pas qu'il y ait de risques d'embrasement généralisé contre l'islam. Je n'en suis pas convaincu, d'autant que ce que je constate depuis des années, à raison ou à tort, c'est que plus les islamistes frappent, plus la plupart des gouvernements démocratiques occidentaux, à part le gouvernement populiste de Viktor Orban en Hongrie, redoublent de profession de foi anti-islamophobie. Et à chaque fois qu’un attentat meurtrier est commis aux cris d’Allahou Akbar, nos élites politiques, nos intellectuels - à part quelques-uns -, et les responsables religieux disent que cela n’a rien à voir avec l’islam et redoublent de zèle anti-islamophobe, ce que cherchent d’ailleurs les terroristes dont c'est le leitmotiv, et nos dirigeants renforcent à chaque fois un peu plus l'arsenal visant à punir l'opposition à l’islam, l'islamophobie, ceci en confondant d'ailleurs souvent à mon avis à tort le racisme et la critique de la religion musulmane, le premier étant condamnable par la loi, le second une liberté républicaine et démocratique, conclut Alexandre Del Valle (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.bernard-antony.com/2016/07/sur-lislam-linsupportable-deni-de.html
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http://www.atlantico.fr/decryptage/nus-face-au-terrorisme-comment-europe-pourrait-se-rearmer-moralement-et-ideologiquement-gilles-william-goldnadel-2775960.html?yahoo=1
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https://fr.news.yahoo.com/entre-pacifisme-inappropri%C3%A9-l-esprit-munich-risques-d-061638829.html?nhp=1
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Pays officiel et pays réel – La rupture

Nice-1

   
Michel Garroté - J'apprends à l'instant que la Brigade de Recherches et d'Intervention (BRI) de Rouen (France) a donné l'asaut,  mardi 26 juillet 2016 vers 11 heures, car un prêtre, le père Jacques Hamel ainsi qu'une autre personne ont été égorgés. Un autre fidèle a été blessé. Un policier a été blessé. Les preneurs d'otages ont, eux, été abattus alors qu'ils sortaient de l'église armés de couteaux.
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Ils ont crié "Allah Akbar" en se précipitant sur les hommes de la BRI. La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie. L'enquête sera diligentée par la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT) et la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI).
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D'autre part, L'Etat Islamique (EI) a revendiqué, mardi 26 juillet 2016, l'attentat à la hache commis par un réfugié musulman dans un train en Allemagne près de Wurzbourg. Pendant ce temps, la caste politico-médiatique allègue que le vrai danger, ce serait "l'extrême-droite" et "la montée des populismes". On nage en plein délire. La rupture semble définitive entre le pays officiel et pays réel.
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A ce propos, sur Liberté Politique, François Marcilhac écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes » : les Français étaient dûment alertés par le chef de l’Etat en personne, au cours de son traditionnel entretien du 14 juillet, sur les dangers pesant sur eux. C’était quelques heures avant qu’une Chance pour la France « radicalisée » ne participe à sa façon à la fête nationale en déboulant au volant de son camion sur la célébrissime Promenade des Anglais, à Nice, massacrant quatre-vingt-quatre promeneurs - bilan encore provisoire à cette heure.
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Certes, Hollande avait consenti du bout des lèvres que « la menace terroriste n’est pas moins importante », mais Valls n’a-t-il pas prévenu les Français dès janvier 2015 qu’il faut désormais s’habituer à « vivre avec » ? C’est lassant de devoir toujours se répéter. Proroger l’état d’urgence après le 26 juillet ne servirait donc à rien. A minuit, le discours avait changé.
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Le cérémonial est désormais bien rôdé. Une intervention télévisée en pleine nuit, le cheveu brossé de frais en arrière et la mine endeuillée, le soutien, y compris financier, assuré aux familles des victimes et aux blessés (après la gestion sociale du chômage, la gestion sociale du terrorisme), l’annonce de (la prorogation de) l’état d’urgence, l’appel à l’unité nationale et à des réactions dignes, puis un déplacement sur les lieux du massacre, Hollande, Valls, Cazeneuve, dans l’ordre ou le désordre, chacun courant sa longueur dans ce tiercé funèbre, avec pour seule préoccupation d’éviter tout trébuchement puisque, de toute façon, il faut s’habituer à vivre - et mourir - « avec ».
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Sauf que cela ne marche plus. Valls et les membres du gouvernement se sont fait copieusement huer par nos compatriotes, sur la Promenade des Anglais, lundi, au cours de l’hommage national. « Indigne ! », s’est exclamé notre donneur professionnel de leçons, avec le regard hébété d’un Ceausescu soudainement conspué par la foule. Le pays réel a osé contester son autorité ! Hollande a eu raison de nous prévenir : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes ».
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Devant le trop-plein de cadavres, les Français ne tolèrent plus qu’on se moque d’eux. Car, pour être Churchill, il ne suffit pas de déclarer à nouveau, cette fois dans Le Journal du dimanche (17 juillet 2016) : « Je dois la vérité aux Français : le terrorisme fait partie de notre quotidien pour longtemps ». Les larmes et le sang que Valls nous promet ne sont pas ceux que la lutte apporte avec soi : ils sont les fruits de la passivité et de la soumission, l’honneur en moins. Son seul objectif ? Réussir jusqu’au printemps 2017 à dédouaner l’exécutif des prochains carnages. Les appels à la cohésion et à l’unité nationales de Hollande sont de la même eau : entacher moralement toute critique de l’inaction gouvernementale. Une instrumentalisation politicienne du patriotisme qui donne la nausée. Le roi est nu désormais. Et la colère monte.
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Car ce sont bien les mots de passivité devant l’ennemi et de soumission aux événements qui viennent à l’esprit quand on entend Valls donner des leçons de stoïcisme au pays réel pour mieux réserver son air martial - ne sommes-nous pas en guerre ? - non pas aux islamistes présents par milliers sur le territoire national ou aux délinquants étrangers encore plus nombreux, mais à ceux qui oseraient critiquer l’action de l’exécutif. « Je ne veux pas de polémiques inutiles », a-t-il asséné. Se croit-il le vizir du nouveau sultan de Turquie pour « vouloir » ou « ne pas vouloir » ce qui relève encore, du moins en France, de la liberté d’expression et de la presse ?
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Quant à son autorité morale, qu’en reste-t-il avec son refus de prendre les mesures qui s’imposent en termes de fermeture des frontières, de déchéance de nationalité, d’expulsion des délinquants étrangers - le cas de Nice -, de binationalité, de réforme du renseignement et de renseignement pénitentiaire - un « plum-pudding  » pour le très compétent Cazeneuve - de traitement des radicalisés, - la calinothérapie ne suffit manifestement pas - ou de surveillance efficace des sujets à risque, sans compter les retours de Syrie ? Depuis l’affaire Merah en 2012, tous les terroristes sont des Chances pour la France. Ce n’est pas nous qui le disons : ce sont les faits.
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Ce terrorisme islamiste sur notre sol est la conjonction d’une politique étrangère criminelle, dont Sarkozy et Hollande partagent la lourde responsabilité, et d’une immigration incontrôlée, qu’ils ont favorisée en même temps que le communautarisme islamique. Comment ne pas être indigné de voir Sarkozy, le 15 au soir, à la cathédrale de Nice, lui qui, en tant que ministre de l’intérieur, a supprimé la prétendue double peine, ce qui fait de la France un sanctuaire international pour les racailles, dont le tueur du 14 juillet, puis organisé, en tant que président de la république, l’invasion migratoire de la France et la déstabilisation de la Libye, avant de soutenir celle de la Syrie ?
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Faut-il rappeler qu’il a toujours publiquement regretté que la France n’ait pas participé à l’invasion américaine de l’Irak, cause directe de l’émergence de l’Etat islamique ? Est-il besoin d’insister sur ses liens, toujours actifs, avec les Etats du Golfe financeurs du terrorisme islamiste ? Hollande n’a fait que poursuivre, voire aggraver la politique entamée par Sarkozy, y compris en matière de complicité avec le Qatar ou l’Arabie Séoudite. Après tout, les islamistes faisaient du « bon boulot » en Syrie, comme l’a déclaré un jour Fabius, alors aux affaires étrangères. Le problème, c’est qu’ils ont commencé à faire du « bon boulot » aussi en France.
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Oui, le mot qui traduit le mieux cette complicité passive du pays légal avec l’ennemi, est bien celui de démission. Ou plutôt de désertion, puisque nous sommes en guerre.
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Empêtré dans son idéologie droit-de-l’hommiste, immigrationniste, mondialiste, ses compromissions étrangères douteuses, souvent sonnantes et trébuchantes, son atlantisme servile, sa soumission à l’hégémonie allemande - Hollande et Sarkozy solidaires de Merkel dans l’accueil d’un million de pseudo réfugiés [1] -, son indifférence au destin d’une nation à laquelle il ne croit plus, son mépris de classe du pays réel, le pays légal a démissionné, si bien que l’Etat, qu’il a confisqué, ne remplit plus sa fonction première, qui est de protéger les Français de l’invasion étrangère.
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Le terroriste islamiste est désormais chez lui chez nous, les zones de non-droit lui servant à se dissimuler comme les caches du désert algérien protégeaient naguère le GIA - des zones de non-droit dont la loi « égalité et citoyenneté » en cours d’examen au Parlement imposera la dissémination sur tout le territoire. Les plus grands massacres sont à venir.
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[1] Nous apprenons qu’un bébé Merkel - un mineur « réfugié » afghan - a agressé lundi 25 juillet 2016 au soir, à la hache, des voyageurs dans un train bavarois. Vérité islamiste en-deçà et au-delà du Rhin. En France, un islamiste a agressé une mère et ses trois filles dans un village de vacances, dont les tenues lui déplaisaient. Encore un déséquilibré ?, conclut François Marcilhac (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/La-demission-du-pays-legal
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“Hollande démission” sur la promenade des Anglais à quelques mètres des lieux de l’attentat. (Vidéo)

 

La violence c’est l’extrême gauche et pas l’extrême droite

France-attentats-4

   
Michel Garroté - En France, la menace de violences la plus forte est portée par l’extrême gauche et par l’islam radical ; et non pas, par l’extrême droite ou par l'ultra droite. Pourtant, la caste politico-médiatique parisienne cherche sans y parvenir les preuves (inexistantes) d'une quelconque violence à droite ou à la droite de la droite. Et la caste politico-médiatique parisienne ferme les yeux face à l'islamo-gauchisme. Ivan Rioufol analyse tout cela avec, comme toujours, pertinence et courage.
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Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : C’est la responsabilité collective de tous les gouvernements depuis maintenant 40 ou 50 ans de n’avoir pas voulu voir les risques que représentait une immigration de masse et défendu une société multiculturelle. C’est au cœur du multiculturalisme que se développe aujourd’hui cette possible guerre civile. Ceci n’est pas une surprise pour moi, qui suis un observateur, mais ce qui est déroutant, c’est de voir que les pouvoirs publics ne le découvrent qu'aujourd’hui.
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Ivan Rioufol : Si le président de la République désigne le terrorisme comme la menace, il ne dit pas de quel terrorisme il s'agit. Il faut dire que la menace, aujourd’hui, c’est bien le terrorisme islamiste radical porté par une idéologie totalitaire et qu’il faut le combattre. Mais ce préalable n’est pas mentionné ou alors pas suffisamment. Seul Manuel Valls qui l’a affirmé récemment, en évoquant la nécessité de combattre l’islamo-fachisme, un terme que j’approuve, mais qui n’a pas été repris et n’a pas été suivi d’actes. Vigipirate, opération Sentinelle, tout cela est bien, mais le phénomène d’aujourd’hui nécessite des solutions d’une autre envergure.
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Ivan Rioufol : Je ne comprends pas exactement le terme d'« ultra droite ». Ce que je vois, en tant qu'observateur, c’est que la violence n’est pas à l’extrême droite, mais à l’extrême gauche. On l’a vu ces trois derniers mois, avec la montée en puissance d’une violence urbaine théorisée par les mouvement d’extrême gauche. On a vu se déployer cet islamo-gauchisme qui trouve des intérêts communs dans le rejet de la société capitaliste, libérale, des démocraties occidentales en règle générale. Pour l’instant, je n’ai pas vu que l’extrême droite constituait une telle menace. Je ne voudrais pas croire que, de la part de M. Calvar [directeur de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)], cette accusation serve à détourner les regards de la menace la plus évidente, qui est portée par l’extrême gauche et l’islam radical.
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Ivan Rioufol : Malgré la violence terrible des attentats, il n’y a pas eu de réaction de violence. On a pas vu de Français prendre les armes, maltraiter les musulmans ou en faire boucs émissaires. Il y a eu, ici et là, des actes antimusulmans, mais ils sont d’une gravité bien moindre que les actes anti-chrétiens, anti-juifs ou anti-occidentaux. On peut redouter qu’une incompréhension croissante de l'islam progresse au sein des sociétés occidentales, si les musulmans ne prennent pas conscience de l’urgence pour eux de faire savoir qu’ils n’ont rien à voir avec ceux qui les caricaturent, avec ce totalitarisme islamiste.
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Ivan Rioufol : Or, pour l’instant, j’observe une sorte de zone grise de prudence, de la part de la communauté musulmane française en particulier, qui ne cherche pas à se démarquer de cet islamisme. Il n'y a eu qu’un seul exemple de manifestation organisée contre les horreurs du djihad, c'était il y a quelques semaines à Mantes-la-Jolie. Cette exception mise à part, il n’y a pas suffisamment d’actes qui puissent rassurer l’opinion française sur l’adhésion de la communauté musulmane aux valeurs laïques, démocratiques, républicaines de la société occidentale, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://francais.rt.com/opinions/23650-violence-extreme-gauche
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Cette sombre journée du 14 juillet 1789

Hollande-12

   
Michel Garroté - La presse française a révélé tout récemment que le coiffeur du président Hollande était rétribué 9'895 euros par mois. Sous l'angle du 14-Juillet, ça tombe plutôt mal. Tiens, à propos de 14-Juillet justement, la Révolution et l’Empire ne constituent pas des périodes glorieuses, mais ils marquent le début du déclin politique et économique de la France (comme la France de François Hollande d'ailleurs). Petite leçon d’histoire revue et corrigée par un Britannique (Russell Lewis) et par deux Français ("LSB" et François Billot de Lochner).
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Russell Lewis (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les Français célèbrent ce fameux jour de 1789 où le peuple de Paris s’est emparé de la Bastille. La prise de la prison royale symbolise le début de la Révolution française. Elle est aujourd’hui considérée comme “une bonne chose”. La tyrannie féodale fut renversée et ce fut le début de la démocratie moderne. Pourtant, ce n’est pas ce que disent les faits. La Révolution et les guerres napoléoniennes qui suivirent ont affaibli la France à un point tel que le pays n’a jamais retrouvé la prédominance qui fut la sienne en Europe sous la royauté. La prise de la Bastille elle-même est un épisode honteux. Une foule ivre d’alcool, qui avait fait main basse sur les armes entreposées dans l’arsenal des Invalides, attaqua et massacra les gardes et le gouverneur, qui n’offrirent aucune résistance.
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Les sept prisonniers qui s’y trouvaient, et qui furent relâchés, n’étaient pas des opposants politiques mais quatre faussaires, deux fous et un débauché. Il peut sembler étrange de dire que la France s’est engagée sur la voie du déclin alors même qu’elle se trouvait à la veille de ses plus grands succès militaires. Certes, Napoléon Bonaparte remporta de nombreuses victoires, mais il finit par perdre la guerre et le prix payé par le pays fut exorbitant. Dans la période qui comprend la Révolution, la guerre civile et l’Empire, deux millions de Français furent tués, en majorité des hommes jeunes. Presque autant qu’au cours des guerres mondiales, mais, à l’époque, la population était bien moins nombreuse.
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L’adoption de la loi sur l’égalité successorale, consolidée dans le Code Napoléon, eut un effet encore plus désastreux : les paysans eurent moins d’enfants, pour éviter d’avoir à partager leurs terres. La France, qui avait été la nation la plus peuplée d’Europe, hormis la Russie, perdit la course démographique qui accompagna la révolution industrielle. A la fin du siècle, elle se retrouva loin derrière l’Allemagne, de taille équivalente. Les pertes de la France se mesurent également en termes de territoire. L’Empire français, florissant à une époque, perdit la Louisiane, qui était la dernière possession du pays en Amérique du Nord et représente aujourd’hui un gros morceau du Midwest américain. Napoléon la vendit au président Thomas Jefferson [en 1803].
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Pendant ce temps, la Grande-Bretagne, l’ennemie jurée de la France, se relevait de la perte de ses colonies américaines en 1776 et posait les fondations d’un empire voué à devenir le plus grand de l’histoire du monde. Les dégâts économiques que connut la France pendant la Révolution et la période qui suivit furent irréparables. On pourrait croire que l’acquisition de terres par les paysans était une bonne chose, mais, comme ils n’avaient ni les outils ni le capital pour se développer, l’agriculture française n’évolua pas. Pendant ce temps, les propriétaires terriens britanniques menaient à bien une révolution agricole qui apporta les capitaux nécessaires à la croissance dans le reste de l’économie. La France rata aussi le coche de la révolution industrielle.
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Certains historiens pensent qu’avant 1789 l’industrie française se développait plus vite que celle de la Grande-Bretagne. Le prix de la fièvre révolutionnaire, de l’effondrement de la monnaie et de la guerre fut si élevé qu’il fallut vingt ans aux manufactures pour retrouver leurs taux de production de 1789. L’industrie britannique, elle, connut une croissance de 23 % entre 1800 et 1810 et de 39% entre 1810 et 1820. Il est notoire que Napoléon méprisait l’Angleterre, qu’il considérait comme une nation de commerçants. Le mépris pour les activités commerciales des meneurs révolutionnaires qui le précédèrent fut encore plus virulent. Ceux-ci envoyèrent d’ailleurs à la guillotine bien plus de négociants que d’aristocrates.
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Robespierre et consorts s’empressèrent d’adopter une politique protectionniste qui fut maintenue sous Napoléon. Cette mentalité protectionniste est aujourd’hui encore présente dans les esprits français et règne malheureusement sur l’Union européenne, administrée à la française. Le blocus [de plusieurs ports européens, dont celui de Cadix, qui entraîna la bataille de Trafalgar] mené par l’amiral Nelson ruina les ports français et fit sombrer le commerce du pays, qui dut attendre 1825 pour retrouver son niveau de 1789. Les pertes de la France firent le profit de la Grande-Bretagne. En 1815, 90 % des navires marchands de la planète battaient le pavillon rouge britannique, et la Grande-Bretagne avait établi des bases navales partout dans le monde. Le même constat s’applique à l’intérieur du pays.
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En 1789, la France possédait le meilleur réseau routier du monde. En 1815, le nouveau roi, Louis XVIII, pleura en voyant l’état dans lequel se trouvaient les routes de son royaume. Pendant ce temps, la Grande-Bretagne avait créé un magnifique réseau de routes à péage et un système de transport en diligence. Certes, beaucoup continueront malgré tout à défendre la thèse que la Révolution française a indiqué le chemin de la liberté aux peuples du monde entier et leur a montré comment briser les chaînes de la superstition et de l’oppression féodale. Or il s’agit là d’une interprétation erronée de l’Histoire. Les figures de proue de la Révolution étaient aussi hostiles à la liberté d’opinion que les talibans.
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Lavoisier, le brillant chimiste qui avait découvert la composition de l’air et le rôle de l’oxygène, fut condamné à mort par un tribunal révolutionnaire [en tant que fermier général sous la royauté]. Lorsqu’il demanda un report de son exécution pour avoir le temps de terminer des expériences importantes, le président du tribunal refusa avec une sentence digne du mollah Omar : “La République n’a pas besoin de savants”. Dans le domaine politique, la principale création de la Révolution fut un régime encore plus absolutiste que celui de Louis XIV. Certes, les paysans furent libérés du poids des droits féodaux et des dîmes, et nombre d’entre eux devinrent propriétaires de leurs terres. Mais ils perdirent par la même occasion les droits accordés aux gens du commun, comme le droit de passage et le droit de glaner dans les champs après la récolte.
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Les paysans les plus riches et les spéculateurs en sortirent gagnants, et les plus pauvres encore plus pauvres qu’avant. Bien entendu, toutes les classes étaient égales devant l’appel aux armes et devant la guerre. Cette sujétion fut bien plus tyrannique que n’importe laquelle de celles qu’avait pu imposer cet Ancien Régime que l’on calomniait tant. De nombreuses autres nations l’adoptèrent, ce qui accéléra la marche vers la guerre totale. Pourtant, le legs le plus néfaste de la Révolution française réside ailleurs. C’est l’idée que le recours à la violence est le meilleur moyen de résoudre les difficultés politiques et, dans ses pires implications, la doctrine selon laquelle une élite juste ou éclairée a le droit - pour le bien du peuple, bien entendu - d’imposer ses vues par la terreur. Un legs que nous regrettons tous encore aujourd’hui. Joyeux 14 juillet, conclut Russell Lewis.
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"LSB" (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Parmi les préconisations du rapport sénatorial d’information présenté le 7 juillet 2016 sous le titre : « De l’Islam en France à un Islam de France, établir la transparence et lever les ambiguïtés » figure celle, dont on dira qu’elle a au moins les mérites de l’originalité et de la cohérence, de voir la France instaurer « une coopération plus suivie avec l’Organisation de la coopération islamique » ! Ce souhait est justifié ainsi : « Avec un nombre aussi considérable de musulmans sur son territoire, la France gagnerait à mieux faire valoir ses positions auprès » de l’OCI !
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Elle pourrait ainsi, suggèrent les rapporteurs, demander à y participer avec le titre d’« observateur », étape intermédiaire entre son statut actuel – elle y est seulement « invitée » pour assister à certains travaux… – et celui de membre à part entière. La Russie et la Serbie y sont déjà « Etats observateurs », comme la Bosnie-Herzégovine ou la République centrafricaine, alors pourquoi pas la France. L’intéressant, dans ce rapport, n’est pas, on l’aura compris, ce qu’il propose mais bien le constat qu’il dresse de l’état de l’islam en France, ce qu’il établit et ce qu’il confie, entre les lignes ou explicitement, ne pas pouvoir établir, après six mois de travail et plus d’une centaine de personnes auditionnées, sans que l’« opacité », terme récurrent dans ce document, n’ait pu être levée dans bien des domaines, malgré la « bonne volonté » évidente des membres de la mission d’information, pour ne pas parler de bienveillance.
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A la question première (combien y a-t-il aujourd’hui de musulmans en France ?), la mission apporte une réponse claire et nette : on ne sait pas ! Autour de 4 millions finit-elle par avancer, en se basant sur des estimations au doigt mouillé établies en… 2005, et sans même les actualiser, ne serait-ce que de façon pifométrique, à proportion des entrées régulières et irrégulières sur le sol français. « Quelle que soit l’estimation précise, concède-t-elle cependant, il est généralement admis que la communauté musulmane française représente, en nombre absolu et en valeur relative, la première d’Europe. » Et si ce n’est pas une « religion de l’étranger », ni une « religion étrangère », c’est tout de même rudement bien imité. Car lors du dernier « recensement religieux » dont la mission ait trouvé trace, effectué en 1872, 97,5 % de la population française se déclarait catholique !
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Eh oui, les rapporteurs ont découvert que l’islam est « une religion d’implantation récente en France métropolitaine » et que si, « en quelques décennies, elle s’est ainsi imposée, par le nombre de ses fidèles, comme la deuxième religion de France », cela est dû aux « épisodes migratoires qu’a connus la France dans les dernières décennies ». Pardon pour la redondance mais il est des formules qui méritent d’être citées dans leur intégralité. L’islam, cher lecteur tout étourdi de tant de révélations, c’est une conséquence… de l’immigration ! Alléluia !, oserait-on lancer devant tant de lucidité.
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Alléluia, encore, quand les rapporteurs écrivent : « Le territoire hexagonal n’est pas historiquement une terre d’Islam » ! Alléluia !, enfin, à la lecture de ces propos tenus devant les parlementaires par Ahmet Ogras, président du Comité de coordination des musulmans turcs de France : « L’Islam, dans un premier temps, a été la religion des colonisés et des administrés dans le continent africain et dans les DOMTOM. Dans un deuxième temps, elle a été la religion des harkis. Ensuite elle a été la religion des immigrés, dernière étape du statut de religion de l’étranger. Depuis les années 2000, elle est devenue tout simplement la religion des concitoyens français, petits-enfants immigrés et convertis. » Il manque, hélas, la déduction qui s’impose : le processus qui est décrit ici, constaté par la mission sénatoriale et synthétisé par ce représentant turc, c’est très exactement le Grand Remplacement, peut-on lire en conclusion sur "LSB".
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François Billot de Lochner (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il est de bon ton de fêter comme il se doit, chaque année, la date du 14 juillet, considérée comme fondatrice de notre République. Nombreux sont ceux qui peuvent profiter de ce jour chômé, au cours duquel l’État français montre sa puissance en organisant un important défilé militaire, les collectivités locales, même les plus petites, organisant de leur côté concerts, bals et autres feux d’artifice pour glorifier l’événement. Il s’agit bien d’un jour de célébration nationale, visant à démontrer la communion des Français aux « valeurs de la République ». A y regarder de plus près, il semble que cette fête occulte un élément important : que commémore très précisément la France ce jour-là ?
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Une date anniversaire annuellement célébrée en grande pompe a pour objectif de mettre en lumière un événement majeur, que chacun doit connaître : le 25 décembre commémore la naissance du Christ, le 11 novembre marque  la fin de la première guerre mondiale, le 8 mai correspond à la fin de la seconde guerre mondiale etc. Qu’en est-il du 14 juillet ? Les Français savent généralement que le 14 juillet 1789 correspond à la prise de la Bastille, symbole déclaré de l’absolutisme royal, et que cette date est infiniment importante puisqu’elle traduit donc la fin de l’absolutisme monarchique et le commencement de l’installation de la République en France.
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Est-ce vraiment la réalité historique ? Dès le printemps 1789, la terreur commence à se développer un peu partout en France : assassinats d’aristocrates, châteaux pillés ou brûlés, fonctionnaires royaux malmenés, cela dans presque toutes les régions de notre pays. Les États généraux, réunis à Versailles, soufflent sur les braises de la révolution qui a démarré. Le 14 juillet, Camille Desmoulins commence à haranguer les promeneurs du jardin des Tuileries. L’attroupement grossit peu à peu, et lorsque la foule lui semble suffisamment nombreuse, Desmoulins la dirige vers les Invalides pour l’armer par des armes volées en masse, puis l’amène jusqu’à la Bastille.
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La forteresse pouvait résister, mais son gouverneur, fort de la parole des émeutiers accordant la vie sauve à ses défenseurs comme à ses quelques prisonniers, ouvre les portes de la bâtisse. Instantanément, tous les occupants sont sauvagement massacrés, et la tête du malheureux gouverneur promené sur une pique dans un Paris survolté. Ce funeste jour de violence marque en réalité un tournant décisif dans le processus révolutionnaire. En effet, jusqu’à ce jour, la terreur commençante était le fruit d’acteurs plus ou moins isolés. Le 14 juillet, la violence la plus sauvage prend un tour officiel. Les dirigeants des émeutiers, directement liés aux députés révolutionnaires de Versailles, donnent un signal puissant à la France tout entière : désormais, rien n’arrêtera le processus révolutionnaire, quel qu’en soit le prix en termes de violences et de massacres.
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D’ailleurs, de grands serviteurs du royaume seront assassinés, à Paris et en province, dès que le massacre de la Bastille aura été connu et glorifié. La mise en place de la Terreur officielle date bien de ce jour, et sera poursuivie par les épouvantables tragédies des années suivantes. Pour aboutir finalement à un Empire autoritaire et guerrier auprès duquel « l’absolutisme royal » apparaît comme un conte sympathique pour enfants sages. Commémorer le 14 juillet peut donc objectivement poser question, tant sur le plan historique que sur les plans philosophique ou moral. Les Français peuvent estimer que cette date n’est que le symbole de l’unité nationale, et qu’il faut la valoriser, quand d’autres, au nom de la vérité historique, regrettent cette commémoration. Quelles que soient les positions des uns et des autres, il n’est pas contestable que cette sombre journée du 14 juillet 1789 ne fut pas un jour de gloire pour notre pays, conclut François Billot de Lochner.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté, 14 juillet 2016
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http://www.courrierinternational.com/article/2002/07/18/feter-le-14-juillet-quelle-drole-d-idee
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/07/-le-territoire-hexagonal-nest-pas-historiquement-une-terre-dislam-.html
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Editorial/Que-fete-t-on-le-14-juillet
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Mais qui donc provoque cette guerre civile française ?

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Michel Garroté - "Guerre civile", cette formule apparait de plus en plus souvent, en France, dans les médias classiques ainsi que sur les sites et blogues. Récemment, elle a été à nouveau utilisée par Ivan Rioufol, Olivier Damien, Matthieu Chaigne (voir ci-dessous quelques extraits de leurs analyses) et d'autres encore tel par exemple Gilles William Goldnadel ou Bat Ye'Or. La France serait au bord de la guerre civile et celle-ci aurait même déjà - un peu - commencé. Mais que se passe-t-il donc ? La formule se justifie-t-elle ou est-elle utilisée à la légère ?
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Cela fait maintenant plus d'un an que l'on brandit la menace d'une guerre civile, mais elle ne vient toujours pas. Se fait-elle attendre comme une femme coquette ou comme une bombe à retardement ? J'étais au Liban durant la guerre dite civile. Une guerre civile, comme j'ai pu le voir de mes propres yeux, ce n'est pas une formule creuse, ce n'est pas une mince affaire. Une guerre civile, c'est une chose absolument abominable qui peut durer des années.

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Pour ce qui me concerne, l'un des vecteurs de la guerre civile, c'est le problème des "quartiers sensibles" né sous De Gaulle (n'en déplaise aux néo-gaullistes d'aujourd'hui). Ce qui est nouveau, ce ne sont pas les zones de non-droit. Ce qui est nouveau, c'est qu'avec l'afflux massif de clandestins illégaux musulmans -- surnommés "migrants" par la caste politico-médiatique -- et avec l'infiltration de ce flux massif par des terroristes de l'Etat Islamique, nous nous dirigeons peut-être vers la guerre civile dans toute l'Europe et même aux Etats-Unis.
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A cet égard, la persécution judiciaire dont font l'objet les sites et blogues Internet francophones de droite révèle l'impuissance de la caste politico-médiatique à gérer cette situation de crise. Au lieu de prôner l'envoi de l'armée dans les zones de non-droit, la caste politico-médiatique intente des procès à la blogosphère de droite et tente ainsi de l'asphixier financièrement.
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Ivan Rioufol :
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Dans Le Figaro, Ivan Rioufol écrit (source en bas de page) : La décision du préfet de police de Paris, mercredi 22 juin 2016, d’interdire la énième manifestation contre la loi travail, prévue jeudi par la CGT et ses alliés, est porteuse de tous les risques. Elle oblige l’Etat faible à imposer par la force une autorité qu’il n’a plus naturellement. L’engrenage dans de possibles provocations de l’extrême gauche, en rupture avec le système démocratique, est un risque qu’ont apparemment choisi de prendre François Hollande et Manuel Valls, même si l’Elysée assure n’être pour rien dans cette décision attribuée à Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur (1). Le choix souligne, en tout cas, la défiance gouvernementale vis-à-vis des organisations qui appellent à la mobilisation (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl).
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Ivan Rioufol : A l’évidence, elles sont considérées comme incapables de se libérer des éléments les plus radicaux qui sèment le chaos à chaque défilé. Ces ultras poussent à l’affrontement contre la police et à la guérilla urbaine, dans une quête de victimisation destinée à rendre justifiable une légitime défense contre l'Etat. Dans ce jeu dangereux, la perspective d’un mort chez les protestataires serait presque une aubaine pour les incendiaires en quête de martyrs, prêts à partir à l’assaut d’un système politique et économique que rejette également l’idéologie islamisme. Dans mon livre, La guerre civile qui vient, je rappelle les écrits de théoriciens islamistes qui prônent ce rapprochement entre l’extrême gauche et le salafisme.
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Ivan Rioufol : Dans son guide, Comment survivre en Occident, l’Etat islamique avalise l’union de l’islamo-gauchisme quand il écrit (2), s’adressant aux musulmans : "Quand les musulmans et les mosquées seront attaqués par des néo-nazis dans des manifestations, alors les musulmans rejoindront dans ces manifestations les groupes antifascistes. C’est là que votre rôle d’agent secret sera activé". En réalité, la jonction révolutionnaire et guerrière est déjà faite. "Nous sommes au bord de la guerre civile", reconnait à son tour Patrick Calvar, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Le responsable des services secrets a fait cette déclaration récemment, devant une commission d’enquête parlementaire ouverte après les attentats du 13 novembre.
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Ivan Rioufol : Le diagnostic de ce grand professionnel du renseignement confirme mon constat, dressé dans l’essai publié début mars. Je reste néanmoins perplexe quand Calvar, dans une déclaration précédente, met en cause "l’ultra-droite", qu’il soupçonne de vouloir "déclencher des affrontements intercommunautaires". Je crains de reconnaître, dans cette désignation commode, la diversion habituelle qui permet de sous-estimer la menace des djihadistes et de leurs collaborateurs marxistes. Ce qui se voit, pour qui veut bien regarder, est bien une extrême gauche déchaînée, prête à accompagner dans sa montée aux extrêmes une idéologie islamiste apocalyptique. La guerre civile n’est pas dans le risque d’une autodéfense promue par l’extrême droite ; aucun signe sérieux ne le montre.
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Ivan Rioufol : Elle est, en revanche, dans la confrontation entre une partie minoritaire de la société, en guerre contre le modèle républicain, et les forces chargées de le protéger. Dans Le Figaro de ce mercredi, ma consoeur Marie-Amélie Lombard-Latune rapporte que le "théâtre national" est désormais une priorité pour l’armée, qui a déployé 10.000 hommes en France. Leurs armes sont aujourd'hui "chambrées", c’est-à-dire chargées. Le souvenir algérien revient à grandes enjambées, conclut Ivan Rioufol (source en bas de page).
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(1) Rajouté à 15h, mercredi 22 juin 2016 : L'autorisation de manifester a finalement été accordée, après avoir eté refusée.
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(2) Alexandre Mendel, La France djihadiste, Ring
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Olivier Damien :
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Sur Boulevard Voltaire, Olivier Damien écrit (source en bas de page) : En reprenant les propos de Patrick Calvar, le patron de la DGSI, selon lesquels « nous serions au bord de la guerre civile », propos tenus devant la commission de la défense nationale et des forces armées, puis devant les membres de la commission d’enquête sur les attentats du 13 novembre, Le Figaro n’a pas manqué de réveiller les craintes qui sommeillaient en chacun de nous. Il est vrai qu’un tel avertissement, émis par l’un des plus éminents connaisseurs du Renseignement, ne pouvait que susciter de nouvelles interrogations. Parmi celles-ci, il en est une des plus importantes. En quoi la période troublée que traverse notre pays nous exposerait-elle au risque évoqué par cet expert de la lutte antiterroriste ?
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Olivier Damien : Par ailleurs, en désignant les éventuels coupables comme se situant dans les milieux de l’ultra-droite, Patrick Calvar n’ajoute-t-il pas le trouble à la perplexité ? Dans son audition devant les représentants du peuple, le directeur général de la DGSI esquisse en partie les réponses. Il souligne d’abord que les faiblesses de l’Europe face à la lutte antiterroriste, notamment du fait d’un arsenal juridique commun inadapté, participent grandement à la fragilisation de nos États. Dans ce contexte, poursuit-il, « tous les extrémismes ont intérêt à se manifester, il faut provoquer le maximum de désordre pour aboutir, suivant son bord, à la grande révolution (l’ultra-gauche) ou bien à un ordre mieux établi (l’ultra-droite) ».
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Olivier Damien : Ainsi, les risques de guerre civile ou, à tout le moins, de profonds désordres sociaux sont-ils plus importants dans des pays aux politiques sécuritaires indécises et approximatives. Il ne faut pas oublier, en outre, que la provocation au chaos et aux luttes intercommunautaires fait partie intégrante de la stratégie de l’État islamique. Plus les communautés seront remontées les unes contres autres, plus les chances de victoire de Daech seront importantes. En France, il est vrai que ces risques se sont aggravés à mesure que l’on a laissé se développer les communautarismes dans des quartiers livrés à eux-mêmes et aux délinquants. Toutefois, en l’état actuel de la mouvance ultra-droitière – quelque deux milles individus environ, répartis dans une myriade de groupuscules -, les risques d’actions individuelles et ciblées semblent plus importants que ceux d’une véritable guerre.
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Olivier Damien : Il n’en demeure pas moins que le manque de pugnacité de nos dirigeants nationaux et européens constitue un péril majeur pour la sécurité des populations. Si la surveillance des groupuscules extrémistes – de droite et de gauche – doit être une réalité, il convient surtout de se doter des outils stratégiques et juridiques pour combattre, au niveau des États concernés, le terrorisme dans toutes ses dimensions. Le temps de la fermeté et de la détermination doit venir, c’est d’ailleurs ce que suggère avec franchise et sans détour le patron français du Renseignement. À défaut, alors oui, le risque d’une guerre civile ne manquera pas de se transformer en réalité, conclut Olivier Damien (source en bas de page).
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Matthieu Chaigne :
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Encore dans Le Figaro, Matthieu Chaigne écrit (source en bas de page) : Une écrasante majorité de Français avoue être angoissée au quotidien pour soi et ses proches. Un climat qui a conduit presque un quart des Français à changer ses habitudes. Baisse de fréquentation des restaurants et des bars, musées amputés d'une partie des touristes, fan zones à moitié vides: les indicateurs quantitatifs corroborent le sentiment de lourdeur qui transpire des villes. Un cancer de la suspicion généralisé, qui amène chacun à voir dans l'autre une menace potentielle. C'est le portrait d'une société fracturée qui se dessine, et sur lequel l'extrémisme islamiste cherche dorénavant à importer sa guerre, conclut Matthieu Chaigne (source en bas de page).
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Introduction et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/06/ceux-qui-veulent-provoquer-la-.html
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http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/la-france-proche-de-la-guerre-civile,264048
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/06/21/31001-20160621ARTFIG00146-france-deja-la-guerre-civile.php
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Footage de gueule à la française

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Trafic des RER desservant le Stade de France perturbé, déchets qui s'accumulent et grève à Air France, l'Euro 2016 débute dans la pagaille. Le président du comité d’organisation de l’Euro 2016 estime que l’Euro 2016 est déjà gâché en raison des différents mouvements sociaux qui frappent le pays. Côté gouvernement, on déclare que les ministres assisteront aux matches, que leur présence sera "une marque d'exemplarité" et qu'ils ne seront "pas là pour le fun". Footage de gueule à la française ?
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A ce propos, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le Système n’est plus à une affabulation près. Avec l’ouverture de l’Euro de football, ce vendredi à Paris, la propagande d’État va promouvoir la nation rassemblée, tolérante, optimiste, victorieuse. "Vous êtes la France, toute la France", a assuré dimanche le chef de l’État, venu rencontrer les Bleus à Clairefontaine (Yvelines). "L’esprit collectif" s’annonce comme le slogan simplet des commentateurs paresseux.
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Ivan Rioufol : Les professionnels du mensonge sur le "vivre-ensemble" espèrent au moins avoir raison durant ce mois sportif. Mais leur insistance à promouvoir un pays fictivement unifié, en divertissant des foules parquées dans des stades et des fans zones, témoigne du vide qui s’est installé dans une République qui se délite. En venir à admettre que le foot professionnel, corrompu jusqu’à l’os, est seul capable d’unir les citoyens dit tout des maux dont souffre la France éclatée.
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Ivan Rioufol : Il est vrai que le gouvernement ne manque pas d’air, dès qu’il s’agit de déguiser les réalités. Vendredi dernier, il avait convié trente pays à Paris dans la perspective de relancer la paix au Proche-Orient, en l’absence des Israéliens et des Palestiniens. Mais comment peut-il espérer être pris au sérieux au plan international, alors que, sur ses propres plates-bandes, les minorités militantes le mènent par le bout du nez et l’humilient tant et plus ? La solidarité nationale est une blague quand la CGT, FO et Sud appellent à manifester de nouveau le 14 juin contre la loi El Khomri, en dépit de l’Euro.
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Ivan Rioufol : Cette semaine, les mêmes syndicats radicaux continuaient de semer la pagaille dans les transports ferroviaires, sans considération pour les usagers ayant de surcroît à affronter les inondations. Les éboueurs et les pilotes d’Air France n’ont pas renoncé à prendre la relève. Le pouvoir est un paillasson. La France de l’Euro 2016 est un pays à genoux, malmené par les castes déconnectées, les corporations égoïstes, les communautés revanchardes, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/06/derriere-le-football-la-pagail.html
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Hollande couronné du prix de l'”Homme d’Etat mondial” de l’année

Le chef de l'Etat français a été désigné, mercredi, lauréat 2016 du prix de l'"Homme d'Etat mondial", décerné par la fondation interconfessionnelle "The Appeal of Conscience", basée à New York.

L’ACTION HALLUCINANTE DE LA FRANCE EN SYRIE

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Sur Liberté politique, Roland HUREAUX écrit notamment, à propos de la France et la Syrie : Comment a été possible cette chose incroyable : les gouvernements français ont apporté une aide importante en armes, en entraînement militaire et même un appui occasionnel direct sur le terrain aux forces d'opposition islamistes en Syrie de 2001 à 2005. Sans doute la posture de la France en Syrie a-t-elle changé depuis les attentats  du Bataclan. Laurent Fabius qui s'était particulièrement engagé dans cette politique a rejoint le Conseil constitutionnel. Nous avions combattu le gouvernement Assad et désormais, nous ne combattons  plus, nous dit-on, que Daesh et Daesh seulement. Mais même si nous ne combattons  plus  l'armée syrienne officielle du gouvernement de Bachar el Assad,  nous continuons à proclamer que nous voulons le départ de ce dernier. Quant aux autres mouvements  rebelles que nous aidions, presque tous islamistes, l'ambigüité reste de mise. L’attentat du 7 janvier 1995 qui semblait pourtant montrer des liens entre les auteurs et certains mouvements islamiques au Yémen, n'avait pas suffi à faire bouger d'un pouce la posture française.
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Il a fallu que s'y rajoutent les attentats  du  13 novembre revendiqués  bruyamment   par Daesh  pour que les Français changent enfin leur fusil d'épaule et cessent de faire la guerre aux cotés des islamistes contre le gouvernement Assad - et tous ceux que ce dernier protégeait, notamment les chrétiens tombés  en quatre ans dans ce pays  de 2 millions à 1,2 millions. Il est vrai qu'officiellement nous n'avons pas aidé Daesh, mais seulement une Armée syrienne libre, composée d'opposants "modérés" au régime, dont on peut se demander si elle a jamais vraiment existé ou des islamistes autres que Daesh, notamment le Front Al-Nosra qui pourtant est le successeur d'Al-Qaïda  et qui se trouve sur la liste des organisations à combattre  figurant  dans la Résolution du 18 décembre 2015 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Il est vrai aussi que nous n'étions pas les seuls, l'alliance en faveur des rebelles syriens, de fait islamistes, étant aussi large que celle qui aujourd’hui prétend combattre Daesh : États-Unis, Royaume Uni, Allemagne (plus active qu'on le croit), Turquie, Arabie Saoudite, Qatar et sans doute Israël. N'y manquaient que la Russie et l'Iran qui soutenaient  au contraire le gouvernement Assad quoique pas autant qu'aujourd’hui.
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Mais cette alliance ne suffit pas à rendre compte de la véhémence de l'engagement français au moins sur le plan diplomatique : Fabius disant à la tribune des Nations Unies que Bachar El Assad "ne méritait pas de vivre" : même Roosevelt ne disait pas cela d’Hitler.  Juppé n'avait pas été en reste, annonçant en 2011 que Assad n'en avait que pour une semaine. Sarkozy, Hollande furent au diapason. Les médias français, AFP en tête, violant toutes les règles de la déontologie, n'eurent d'autre source qu'un Observatoire syrien des droits de l'homme, basé à Londres, tenu par un frère musulman à la fois juge et partie. Il y eut les actes : la rupture des relations diplomatiques (ce que nos partenaires n'ont pas eu la stupidité de faire), la fermeture du Lycée français (qui continue à fonctionner en autogestion grâce à des parents syriens), le refus de toute collaboration avec les services de sécurité syriens, qui est sans doute une des raisons pour lesquelles nous n'avons pas vu venir les attentats de 2015.
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Il est clair que personne au Quai d'Orsay ne se souvenait de ce vieux proverbe arabe qui  devrait être inscrit  sur la porte de toutes les écoles diplomatiques : "Traite ton ennemi comme s'il devait un jour être ton ami ; traite ton ami comme s'il devait un jour devenir ton ennemi". Le temps n'est plus de ramener à la raison les auteurs de ces dérives, il est de comprendre comment ils ont pu, à ce point, la perdre. Pour expliquer un comportement aussi aberrant, il faut bien sûr faire la part de l'incompétence. Aucun des quatre protagonistes principaux de la diplomatie française, Sarkozy, Juppé, Hollande et Fabius n'avait fait  de la diplomatie sa  préoccupation principale au cours des dernières années. Il était facile de prévoir que le régime d'Assad appuyé sur une majorité alaouite menacée de mort et sur une Russie qui ne lâche jamais ses alliés, ne céderait pas la place en une semaine comme le pronostiquait sottement Juppé.
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La diplomatie française, qui a fini par se trouver complètement en porte à faux, peine à trouver des justifications pour le revirement auquel les faits l'ont contrainte aujourd’hui.  "C'est Assad qui fait le lit de Daesh" ont dit conjointement Fabius et Juppé, alors même que c'est l'armée syrienne qui, depuis cinq ans lutte seule sur le terrain contre les islamistes et que, si elle ne l'avait pas fait, Daesh serait aujourd'hui à 60 km de Jérusalem. Pour ces gens là, si Daesh monte, c’est la faute de « Bachar » puisqu’il les combat, mais pas la faute de ceux qui financent Daesh – Arabie, Qatar, Turquie, Occident. Sarkozy n'est pas en reste en traitant de « gugusses » les députés qui on fait le voyage de Damas pour tenter de débloquer une situation complexe.
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Notre diplomatie a fini, après toutes les autres, par comprendre que la cible principale devait être Daesh et sa réserve de terroristes : comme le dit Olivier Berruyer, « il a fallu 4 ans pour comprendre qu’un dictateur laïc qui ne nous menace pas est largement préférable à des wahhabites adeptes du djihad. Ça fait cher la leçon de diplomatie quand même ». D'autant que trois des principaux protagonistes sont parmi les gens les plus diplômés de France (deux Normale Sup-ENA et un HEC-ENA). On peut aussi expliquer cette ligne aussi excessive qu'absurde par l'argent et les intérêts. Pas tant ceux qui sont liés au pétrole saoudien dont les prix s'effondrent car  les pays producteurs ne savent quoi en faire, mais  ceux qui concernent les marchés juteux, en particulier d'armement,  que nous avons trouvés dans la péninsule arabique. L'argent des monarchies a permis à Daesh et aux autres mouvements rebelles islamistes de Syrie et d'Irak d'acheter des armes à la France.
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Nous avons agi en marchands de canon : c'est ainsi que les successeurs de Jaurès font la politique étrangère. Il faut prendre aussi en compte le suivisme pur et simple. Depuis la réintégration complète de l'OTAN opérée par Sarkozy en 2008 [1], il n'y a plus de politique indépendante de la France qui tienne. Cet état d'esprit suiviste que l'on observe aussi dans le refus de livrer les Mistral à la Russie par Hollande, ordonné par Washington,  présente un avantage : il dispense de réfléchir. Exécuter est plus facile que décider par  soi-même, surtout si on manque de ces points  de repère  et de la  vision qui sont nécessaires pour  faire des choix. Mais ce suivisme ne justifiait pas que la France tente à plusieurs reprises de faire de la surenchère, notamment dans la crise d'août 2013 où une attaque à l'arme chimique a été attribuée au gouvernement de Damas et a failli entraîner une guerre élargie.
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C'est finalement Obama, avec l'aide de Poutine, qui a calmé le jeu  mais la France surexcitée était prête à frapper la Syrie sans tenir compte des  conséquences incalculables que cela aurait pu avoir. Alors   que ses dirigeants  savaient dès le départ que l'usage de ces armes n'était pas le fait de Damas. Aujourd’hui, avec la constitution de la grande coalition contre Daesh en août 2015, « la diplomatie française est la dernière, ou presque, à s’en tenir à la ligne du refus de toute discussion avec Bachar qui était celle de Nicolas Sarkozy et la mienne. » dit Alain Juppé. Hollande a cependant infléchi la position de la France dans le dossier syrien:  Bachar el-Assad, dit-il,  « ne peut constituer l'issue en Syrie, mais notre ennemi, c'est Daesh ».
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Selon un article de l’avocat Robert Kennedy Junior, neveu de JFK, publié dans le magazine américain Politico : « La décision américaine d’organiser une campagne contre Bachar el-Assad n’a pas commencé avec les manifestations pacifiques du printemps arabe en 2011, mais en 2000, lorsque le Qatar a offert de construire un pipeline pour dix milliards de dollars qui traverserait l’Arabie saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie » [2]. Incompétence, cupidité, inféodation : il y a aussi l'idéologie, inséparable de l'inféodation. De même que, dans les années 1940-45 ("les heures les plus sombres de notre histoire") l'idéologie de la Révolution nationale avait servi de paravent à notre inféodation à l'Allemagne,  l'idéologie droit-de l'hommiste  a servi dans les affaires du Proche-Orient, de couverture à notre inféodation aux Etats-Unis.
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Le droit de promouvoir par la force les idéaux occidentaux de la démocratie et des droits de l'homme, est le fond de la pensée tant des néoconservateurs américains que des socialistes français. Comme toutes les idéologies, celle-là  est simplificatrice, elle fait perdre de vue la complexité du réel, spécialement au Proche-Orient. Comme toutes les idéologies, elle est messianique : elle implique que nous entrons dans une ère nouvelle où régneraient le libéralisme économique et  la démocratie élective,  dont il faut précipiter l'avènement (« la fin de l'histoire » disait Fukuyama). Comme toutes les idéologies, elle obéit à la « loi des effets contraires au but recherché » (Hayek) : au lieu de la protection des droits, le massacre de centaines de milliers d'individus (4 millions, dit Michel Onfray, principalement en Irak), le déclenchement de guerres excessivement meurtrières, en Syrie notamment, et l’encouragement aux islamistes qui promettent tout sauf une démocratie à l'occidentale.
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Ajoutons y l'antichristianisme qui fait le fond de presque toutes les idéologies de droite et de gauche, ces guerres ayant été fatales aux chrétiens d'Orient que la diplomatie française se faisait fort, depuis cinq siècles, de protéger et qu'elle a totalement ignorés au cours des dernières années. L'idéologie obscurcit l'esprit , divisant le monde de manière sommaire  entre les bons et les méchants. Il ne faut pas chercher ailleurs que dans l'idéologie l'obscurcissement du cerveau des responsables de notre diplomatie. et de nos médias. Mais elle n'abêtit pas seulement, elle rend aussi furieux. Ce manichéisme sommaire a conduit à faire de Bachar el-Assad une sorte de nouveau Léviathan, au mépris de la réalité historique qui place les dictatures classiques très en deçà des régimes vraiment totalitaires comme la Corée du Nord.
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Ce manichéisme conduit les dirigeants à transformer l'action diplomatique en une propagande grossière. Un des agents de cette propagande, Bernard-Henri Lévy, est ainsi tombé dans le travers idéologique que le nouveau philosophe qu'il était dénonçait autrefois en URSS, retournement qui est assez habituel dans l'histoire des idées où ceux qui dénoncent les paille dans l'œil du voisin  se retrouvent généralement avec une poutre dans le leur. On n'a pas dit qu'Assad était une vipère lubrique, mais Fabius n'a-t-il pas dit pire ? A peu près toutes les turpitudes qui lui ont été prêtées ont été démenties ou demeurent douteuses : assassinat d'Hariri, massacre de Homs, usage d'armes chimiques. Cela n'a pas empêché un Fabius de réitérer ses accusations à la radio le matin de son départ du ministère.
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La frénésie idéologique fait éclater les règles élémentaires de la prudence administrative,  notamment le souci de s'appuyer sur une administration objective.  Concernant l'affaire des armes chimiques, Georges Malbrunot et Christian Chesnot ont révélé que la conclusion du rapport rendu public par la France avait été « élaguée » par le conseiller spécial du ministre de la Défense pour manipuler l’opinion publique et la pousser à la guerre. Une des hypothèses faite par les informateurs dans leurs rapports était la suivante : « Il est possible que des bombardements classiques de l’armée syrienne sur un laboratoire clandestin des rebelles ait provoqué une fuite de gaz. Mais cette conclusion a été « purement et simplement coupée » du texte du rapport final". Deux rapports, l'un du MIT, l'autre de la Commission d'enquête de  l'ONU sur la Syrie, basée à Genève, ont enlevé toute crédibilité à l'hypothèse de la culpabilité d'Assad (ce qui ne veut pas dire qu'il soit innocent sur tous les sujets mais qui,  au Proche-Orient et ailleurs, l'est ? ).
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Si l'inféodation aux États-Unis et l’intérêt mercantile sont, sur fond d'incompétence, les déterminations en dernière instance de l'action calamiteuse de la France au Proche-Orient au cours des dernières années, l'idéologie a constitué un multiplicateur qui a fait perdre tous les repères  aux acteurs concernés,  jusqu'à brouiller gravement leur jugement. L'opinion commence à prendre conscience du caractère monstrueux d'une diplomatie qui a conduit à armer les islamistes (qui  massacraient les chrétiens, nos protégés ) dans les quatre années qui ont précédé les attentats de Charlie et du Bataclan. Aujourd’hui, les yeux s'ouvrent peu à peu : il ne faudra pas longtemps pour que nos concitoyens prennent pleinement conscience de la manière dont notre pays s'est déshonoré au cours de ces années, conclut Roland HUREAUX.
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[1] Il y avait encore quelques interstices à remplir. Il y a quelques jours, le Parlement français  a ratifié un protocole comblant cette lacune: désormais  nos bases et nos états-majors seront  la disposition permanente de l'OTAN. Hollande parachève l'œuvre de Sarkozy.
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[2]     Boulevard Voltaire , 29 février 2016
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Adaptation et mise en page de Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/L-ACTION-DE-LA-FRANCE-EN-SYRIE-POURQUOI-TANT-D-AVEUGLEMENT
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Socialisme: François Hollande dépense 8’000 euros par mois pour son coiffeur

À première vue on n'y penserait pas et pourtant c'est une coupe de cheveux à plus de 8 000 euros par mois, payés par l'État. C'est ce qu'on apprend entre autres, dans « L'Élysée off » de Aziz Zemmouri et Stéphanie Marteau publié chez Fayard. Les journalistes révèlent que Valérie Trierweiler a œuvré pour faire venir au château Olivier Benhamou, un coiffeur rencontré par le président pendant la campagne présidentielle de 2012.

Et elle a réussi son coup. Il est devenu pendant la présence de la journaliste à l'Élysée, le coiffeur attitré du couple. Mais les 8000 euros qui auraient fini dans sa poche tous les mois ne plaisaient pas à tout le monde. "C'est aberrant, car à la différence de la maquilleuse, il n'est pas là tout le temps" râle un ancien membre du service de presse. Depuis, Valérie Trierweiler a changé de coiffeur. Un relooking qui très remarqué lui, n'a pas été financé par l'Élysée. Le nouveau coiffeur de la journaliste s'appellerait Guillaume Sergenti. C'est à lui que l'on devrait le blond affiché récemment par Valérie Trierweiler en Une de VSD.
Source via Fdesouche.com

Hollande au Caire : “Le terrorisme a des racines en Europe”

Christian Hofer: La faute à qui?? Après avoir imposé aux Européens une immigration de masse, l'islam, le multiculturalisme, l'ouverture des frontières et craché sur les partis politiques opposés à ces immigrations, ce pitre ose accuser l'Europe. Pire même, il a armé directement des "rebelles" en Syrie sans aucun contrôle...

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En voyage officiel au Moyen-Orient, François Hollande s'est exprimé dimanche au Caire sur le jihadisme. "Le terrorisme, ce n'est plus seulement des groupes, c'est aussi des parties du territoire", a-t-il affirmé avant d'ajouter : "Les droits de l'Homme ne sont pas une contrainte, les droits de l'Homme sont une façon de lutter contre le terrorisme".

 

Source

La France est moins démocratique que la Russie

Russie-Yvan-Blot-1

   
Oser écrire, comme je le fais ici, que la France est moins démocratique que la Russie, ou, inversément, que la Russie est plus démocratique que la France, c'est politiquement très incorrect, mais alors vraiment, très, très incorrect. Je ne suis ni Russe, ni Français. Je ne vis ni en France, ni en Russie. Mais depuis quelques années, j'ai le sentiment hautement désagréable que la France n'est plus gouvernée et qu'elle est en fait soumise à un régime : le régime socialiste français.
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En tant que chrétien, je pense que la liberté d'être chrétien est mieux défendue en Russie qu'en France. En tant que libéral conservateur, je pense qu'il est plus facile de faire des affaires en Russie qu'en France. En tant que politologue, je pense que les analystes et experts russes sont intelligents et que leurs homologues français ne le sont pas. Voilà, tout est dit, écrit, en toute simplicité.
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Ci-après, on lira les extraits adaptés d'une longue interview accordée par Yvan Blot, à propos de la sortie de son livre "La Russie de Poutine", livre préfacé par Philippe de Villiers. Yvan Blot déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les médias occidentaux se placent dans le cadre d’un courant qui consiste à vouloir créer artificiellement une opposition entre la Russie et l’Europe, cela pour le seul avantage des États-Unis. Cela correspond à la doctrine Brzezinski, qui souhaite depuis plusieurs années couper la Russie de l’Europe le plus possible. Les médias sont souvent dans cette ligne.J’ai une expérience de la Russie depuis de nombreuses années. Je me suis occupé de la Russie quand j’étais au Parlement européen et, depuis trois ans, je fais beaucoup de coopération avec la Russie et je travaille avec deux clubs de réflexion russes en science politique.
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Yvan Blot : J’ai voulu casser un certain nombre de mythes sur la Russie, avec des expériences vécues ou des éléments statistiques difficiles à contester, notamment en provenance de la Banque Mondiale. J’ai voulu m’attaquer à quelques mythes. Le premier, c’est que la Russie serait intrinsèquement un pays d’agresseurs, ceci pendant toute son histoire : or, mon sentiment est que la Russie a plutôt été l’agressée. C’est un pays qui a été envahi par les Mongols, par les Suédois, par les chevaliers teutoniques, les Polonais, Napoléon et, pour finir, Hitler. Ils ont toujours fini par triompher. Donc, pour moi, c’est un peuple de résistants, beaucoup plus que d’agresseurs. Le deuxième mythe – c’est celui qui surprendra le plus – c’est qu’à mon avis, la Russie est un pays plus démocratique que la France.
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Yvan Blot : Ensuite, on nous explique que c’est un pays sous-développé. J’ai entendu des responsables politiques français importants dire que la Russie n’était pas différente de l’Arabie Saoudite, car c’est un pays qui ne vend que du pétrole. Ce n’est pas très sérieux. Si vous vous référez aux chiffres de la Banque Mondiale, vous constaterez que le pétrole c’est 9% du PIB de la Russie, contre 45% en Arabie Saoudite. Ensuite, le produit intérieur brut de la Russie a rattrapé celui de l’Allemagne en 2014. On peut dire que l’économie russe a à peu près la même force de création de richesses que l’économie allemande. On ne trouve cela nulle part, sauf dans les statistiques du FMI et de la Banque Mondiale.
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Yvan Blot : En matière de technologies, la Russie a prouvé qu’elle était capable de faire des produits de haute technologie. Elle exporte des centrales nucléaires, elle exporte des armements extrêmement sophistiqués et, si vous voulez aller dans une station orbitale, il faut prendre une fusée russe parce que les Américains n’en fabriquent plus. Yandex, qui est le moteur de recherche le plus connu en Russie, a été créé deux ans avant Google. L’antivirus Kaspersky, que tout le monde a sur son ordinateur, c’est un brevet russe également. La plus grande surprise s’est produite il y a quelques mois, lorsqu’un bateau de guerre américain est passé en mer Noire, un avion russe est passé au-dessus et le commandant du bateau a constaté que les radars n’avaient pas indiqué la présence de cet avion.
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Yvan Blot : Les techniciens se sont aperçus que tout le système électronique du bateau était entièrement paralysé. L’avion s’est éloigné et, à partir d’un certain moment, tous les appareils se sont remis à fonctionner. C’est de cette manière que l’on a découvert que certains avions russes avaient la capacité de paralyser totalement tous les équipements électroniques d’un adversaire. Ce qui fait qu’à l’OTAN, on s’est beaucoup inquiété et l’on s’est dit que les Russes, en cas de conflit, étaient capables de paralyser toutes les communications des armées occidentales. Donc, dire qu’ils n’ont pas de technologies, cela ne tient pas debout.
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Yvan Blot : L’idée la plus répandue dans les médias, c’est que Vladimir Poutine est un dictateur, mais l’état d’avancement de la démocratie en Russie, notamment à travers ce comité qui permet au peuple de vérifier que toutes les réformes sont bien faites, en faisant remonter leur expérience vis-à-vis de chaque fonctionnaire. C’est une organisation qui a des ramifications un peu partout, qui s’appelle le front national pan-russe, qui comprend des milliers de citoyens qui ont pour tâche de surveiller le parti au pouvoir et de surveiller les élus aussi, parce que Vladimir Poutine n’a pas confiance dans les corps intermédiaires et il se méfie de la bureaucratie. Donc, à l’intérieur de son propre système, il a créé un mécanisme de contrôle démocratique pour s’assurer que les décrets sont bien appliqués par les fonctionnaires et les élus locaux.
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Yvan Blot : C’est très ingénieux comme système et c’est un élément de démocratie à l’intérieur du système russe. Par ailleurs, en matière d’élections, les dirigeants politiques sont élus et même de façon plus directe en Russie. Les maires sont élus directement, alors que chez nous ce n’est pas le cas, et les préfets, qui étaient nommés autrefois, sont maintenant élus par la population. C’est une décision de Vladimir Poutine et les Russes ont beaucoup apprécié la possibilité d’élire leurs propres préfets. Enfin, pour une dictature, vous trouvez des journaux pro-Poutine et des journaux anti-Poutine en quantité. Or, à l’époque soviétique, il n’y avait jamais de journaux contre le gouvernement. Les Russes peuvent sortir de Russie et revenir en Russie quand ils le veulent.
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Yvan Blot : A mon avis, c’est une démocratie plus forte que la France, parce que le gouvernement fait la politique que le peuple souhaite. C’est pour cette raison que Poutine a 80% de soutiens. En France, comme les élites politiques ne font pas du tout la politique que les gens souhaitent, Hollande se retrouve avec 15% à 20% de soutiens. La Russie est plus démocratique que la France, car la France est une oligarchie qui pratique une politique sur des tas de sujets, qui n’a rien à voir avec ce que souhaite le peuple : je pense à la fiscalité, l’immigration, l’insécurité ou le chômage. Est-ce ce qui explique les 80% d’opinions positives pour Poutine en Russie ? C’est indiscutable.
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Yvan Blot : Les sondeurs occidentaux sont étonnés par leurs propres résultats, parce que ce ne sont pas des sondages faits par le Kremlin. Pour eux, Poutine c’est la stabilité et la croissance économique. Il faut voir que le niveau de vie des Russes a quadruplé depuis que Poutine est là, les deux dernières années ont été stagnantes, c’est vrai, mais la richesse par habitant a quadruplé. Il y a une très forte croissance qui est due, bien sûr, au gaz et au pétrole, mais tout ne s’explique pas par cela. La production d’électricité de la Russie est le double de celle de l’Allemagne, c’est le quatrième pays du monde. C’est un pays qui a très fortement progressé et le niveau de vie est maintenant celui d’un pays occidental, conclut Yvan Blot (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 18.4.2016
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http://www.kernews.com/yvan-blot-a-mon-avis-la-russie-est-un-pays-plus-democratique-que-la-france/3825/
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Khattabi, titfoudmageule ?

France-l’imâm-Khattabi

   
Marie Bethanie, sur Le Salon Beige, écrit : Condamné pour fraudes à la CAF, l’imâm Khattabi de Montpellier restera en France. Outre sa qualité de fraudeur, Khattabi est de plus étranger et musulman radical. Cela fait beaucoup pour le même bonhomme, mais ne semble pas du tout déranger les autorités françaises.
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De son côté, Joachim Véliocas, sur l'Observatoire de l'islamisation, s'en indigne à juste titre : "Condamné à six mois de prison avec sursis en ce 13 avril 2016 pour recel de fraudes aux allocations et “travail dissimulé”, son assignation à résidence avait été levée en décembre comme nous le révélions en exclusivité. Une de ses femmes a été également condamnée pour se prétendre “parent isolé” , technique bien connue dans les familles polygames pour toucher l’allocation liée. L’imâm de la mosquée Aisha est aussi accusé par le parquet de travail dissimulé.
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Joachim Véliocas : Il est incroyable que malgré ses prises de positions en faveur des moudjahidines et de moult dérapages, il soit encore toléré sur le sol français. Même le Canada - dont il a aussi la nationalité- n’en veut plus. Son titre de séjour en France a été renouvelé vingt fois, il s’en vante, mais sur quels critères ?  Manuel Valls qui a surtout le ministère de la parole, ne compte pas l’expulser de notre territoire, ce qui démontre son double discours à l’endroit des imâms radicaux, fussent-ils étrangers", conclut Joachim Véliocas.
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Michel Garroté
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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http://islamisation.fr/2016/04/13/condamne-pour-fraudes-a-la-caf-limam-etranger-radical-khattabi-de-montpellier-restera-en-france/
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Salon de l’agriculture : hué, Hollande accueilli au son de “démission”

C'est par des sifflets que François Hollande a été accueilli ce samedi au Salon de l'agriculture. Des agriculteurs, revêtus pour certains de t-shirts noirs marqués "Je suis éleveur je meurs", ont également scandé "Démission". "C'est l'état d'urgence pour l'élevage !", lance l'un d'eux. "Bon à rien", "on n'est pas des migrants", "connard", "fumier" et autres insultes ont fusé tandis que le président progressait au milieu d'une haie hostile d'éleveurs

Suite

Mise à jour. Oskar Freysinger, indigné, s’adresse au président François Hollande: “Le PS français pratique une ingérence…”

Pour voir le courrier complet adressé par le Ministre Oskar Freysinger au Président socialiste français F. Hollande et prendre connaissance des seuls passages retenus par les médias, ouvrir le lien ci-dessous :

Oskar Freysinger à la présidence francaise

 

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Christian Hofer: Suite à l'affaire que nous avions publiée ici.

Le conseiller d'Etat valaisan Oskar Freysinger s'indigne de l'ingérence du PS français dans les votations du 28 février prochain. Il s'est fendu d'une lettre au président de la République française François Hollande. En réalité, la procédure n'a rien d'illégal.

Le 17 février dernier, les Français résidant en Suisse ont reçu une circulaire les appelant à rejeter l'initiative de mise en oeuvre de l'UDC. "Ce texte menace le droit de séjour de plus de 2 millions de personnes", indique le texte envoyé par la section du parti socialiste des Français de l'étranger (FFE-PS).

L'initiative UDC constituerait une menace au droit de séjour de près de 120'000 citoyens français ne possédant pas la double nationalité suisse, poursuit le message électronique. Pour diffuser ses consignes de vote, le PS français aurait utilisé les listes électorales consulaires.

"Ingérence caractérisée et grave"

Oskar Freysinger est scandalisé. "Monsieur le président de la République, il est incompréhensible qu'un parti gouvernemental d'un pays ami puisse répandre via les structures consulaires de l'Etat français de telles exhortations à la peur et à la haine", écrit le Valaisan dans sa missive à Paris datée de vendredi.

Il y voit "une ingérence caractérisée et grave dans les affaires intérieures helvétiques", car cet envoi est assimilable à une démarche officielle. Dans le même élan, le ministre en charge de la sécurité en profite pour demander aux Français des mesures contre la "délinquance de vos banlieues qui ne cesse de prendre nos cantons pour cible".

Contactés le consulat de Genève et l'ambassade de France en Suisse n'ont pas été en mesure de prendre position sur cette lettre. Reste que l'initiative du PS français à ses ressortissants n'est pas passée inaperçue dans la blogosphère. La journaliste Liliane Held-Khawam soulève comme Oskar Freysinger la question du mode de transmission via les listes électorales consulaires.

Citoyens informés

Or il s'avère que le thème a déjà occupé le Sénat français en 2014, rappelle-t-elle. Un sénateur se demandait si les consulats de France avaient le droit de transmettre les informations personnelles de résidents français à l'étranger incluant leurs adresses électroniques. La réponse du Ministère français des affaires étrangères est sans équivoque.

La loi prévoit la communication des listes électorales à toutes sortes de destinataires y compris les partis ou les groupements politiques. Elles contiennent l'ensemble des données qui y figurent, adresses électroniques comprises. Les Français qui s'inscrivent sont au courant de cette pratique.

En outre, l'administration ne dispose d'aucun droit de suite ou de contrôle sur l'usage qui pourrait être fait de ces listes ainsi diffusées, et en particulier sur l'éventuelle transmission de ces listes à des tiers. Les doléances du vice-président de l'UDC risquent ainsi bien de rester lettre morte.

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