François-Xavier Bellamy a proposé, avec ses collègues du PPE, d’interdire que la Commission européenne finance de nouvelles campagnes pour promouvoir le hijab. La gauche et les verts ont empêché que cet amendement soit mis aux voix ! La complicité avec l’islamisme s’affiche à visage découvert. François-Xavier Bellamy a martelé « « La liberté est dans le hijab. » Ce message n’est pas diffusé par une organisation islamique, mais par le Conseil de l’Europe. Un symptôme parmi d’autres d’une dérive très grave, qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère, où se mêlent entrisme, complaisance et détournement…. » Tout est dit.
Avec l’argent des contribuables européens, le Conseil de l’Europe (à différencier du Conseil européen, institution de l’UE qui regroupe les chefs d’État et de gouvernement des pays membres) a mis à disposition sur son site plusieurs dizaines de visuels en anglais et adaptés au format des réseaux sociaux dans le cadre d’une campagne de communication visant à «lutter contre les discours de haine antimusulmans».
Alors que les femmes de nombreux pays arabes tentent de s’émanciper du hijab, cette campagne de communication de l’Europe, en faveurs de traditions musulmanes inventées, est cofinancée par l’Union européenne via son programme «Droits, Égalité et Citoyenneté». Doté de 439 millions d’euros, ce programme inadmissible prétexte contribuer à ce que «l’égalité et les droits des personnes tels qu’ils sont inscrits dans le Traité, la Charte et les conventions internationales des droits de l’homme, soient promus, protégés et effectivement mis en œuvre».
«Comment le Conseil de l’Europe peut-il publier que «la liberté est dans le hijab» quand tant de femmes dans le monde, et même en Europe, sont menacées ou persécutées dès qu’elles tentent de se découvrir ?», s’insurge le philosophe et député européen LR François-Xavier Bellamy, qui s’alarme et dénonce une «complaisance qui touche au déni de réalité». «Quand le conseil de l’Europe fait la promotion du voile islamique c’est une négation de nos racines judéo-chrétiennes, de notre civilisation, de l’esprit des Lumières», explique aussi Éric Ciotti.
Centrées principalement sur le hijab, les affiches mais aussi des vidéos de l’Europe ont mis en avant le voile islamique comme «un choix» et «un droit humain». « Avec le voile islamique, «je peux être moi-même sans devoir me cacher» », clamaient, haut et fort, les panneaux au format Instagram, quand un autre revendiquait, de manière mensongère, « à côté d’une femme voilée souriante la «liberté religieuse en tant que femme européenne»…. ».
Depuis des années, des hauts fonctionnaires, des politiques, des universitaires, des chercheurs alertent sur les stratégies d’entrisme qu’ils observent de la part d’une nébuleuse islamiste qui, sous couvert d’antiracisme, prend place dans l’environnement des institutions européennes : des associations, des fédérations, des organisations non gouvernementales proposent des projets et obtiennent des financements européens énormes, indécents.
Scène ordinaire sur une plage du sultanat d’Oman, royaume régi par la charia. Décryptage : ils n’ont pas de Jean-Luc Mélenchon ou d’Éric Piolle à Mascate pour imposer le hijab ou le burkini. Les femmes d’Oman se baignent en maillot de bain.Ces nébuleuses islamistes utilisent les mots-clés en vogue : défendre l’inclusion, promouvoir la diversité, contrer les « discours de haine »… Et, au nom de la « lutte contre l’islamophobie », elles parviennent à imposer leurs thèses. Le meilleur exemple est le projet « dialogue sur la radicalisation et l’égalité » (DARE), financé dans le cadre du programme de recherche européen Horizon 2020, qui a conclu au fait que la « radicalisation » (le mot islamisme n’est jamais cité) s’expliquait par les « discriminations structurelles » en Europe. Improbable retournement : les pays victimes d’une série d’attentats en deviennent soudain les coupables…
Le meilleur exemple pour dénoncer les dérives dangereuses du parlement européen, sous l’influence de nébuleuses islamiques est le royaume d’Oman, jouxtant l’Arabie Saoudite et le Yémen. Certes, Oman pratique officiellement la charia, c’est-à-dire que le droit religieux est la source principale du code pénal. Cependant, il s’agit dans ce pays kharidjite d’une vision de la loi religieuse extrêmement différente de ce qui se pratique dans les pays wahhabites voisins (Arabie saoudite, Qatar), et la liberté de culte est garantie. Les femmes peuvent travailler ou conduire et n’ont pas d’obligation légale de porter le voile.
Et le pays possède des tribunaux modernes qui ne connaissent ni lapidation ni condamnations anachroniques. Les couples non mariés peuvent partager une chambre d’hôtel, l’alcool et les cigarettes sont disponibles dans des boutiques spécialisées (mais leur consommation sur la voie publique est régulée), et le pays bénéficie de plages où les femmes peuvent se baigner librement en maillot de bain. N’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon et à Éric Piolle, maire écolo de Grenoble, qui devraient s’offrir quinze jours de vacances à Oman, pour découvrir d’autres horizons, d’autres musulmans que ceux des banlieues grenobloises ou des banlieues de Seine-Saint-Denis.
Un des supports de communication payé par l’Europe pour favoriser l’islamisme et le hijab dans les pays membres. Un déni de réalité !
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