L’Appel désespéré d’un évêque en Syrie

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Lettre de Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep en Syrie : Il n’avait que treize ans, notre pauvre Fouad Banna, cet enfant que nous avons enseveli cette après-midi, sa jeune sœur Rosy, les proches de la famille et moi-même. Ses deux parents, tous deux gravement blessés, n’étaient pas présents à ses tristes funérailles, ils sont eux-mêmes entre la vie et la mort, souffrants aux soins intensifs. Ils étaient tous trois dans leur appartement avant-hier soir quand leur maison s’était effondrée détruite par l’un des nombreux projectiles lancés du côté des rebelles sur nos quartiers chrétiens de la ville d’Alep. De la famille Banna, Il n’y avait aux condoléances que la pauvre Rosy, une jeune étudiante de 17 ans. Quand je lui ai demandé si de quelque façon je pouvais l’aider, elle me donne pour toute réponse : « Père, je vous en prie, demandez au Seigneur de guérir mes deux parents ».
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Rosy est restée terriblement seule. Elle, aussi bien que de nombreux autres chrétiens sont en deuil à l’heure où j’écris. Ils sont atterrés suite à cette énième tragédie que subissent nos innocentes familles dans cette ville meurtrie par les bombardements continus et sauvages des Djihadistes qui, après avoir détruit tout ce que nous avions, terrorisent quotidiennement la population et font tout pour empêcher nos citoyens, pacifiques et innocents, de vivre chez eux, allant parfois jusqu’à chercher à les éliminer s’ils restaient dans le pays. Ils étaient cinq du quartier chrétiens qui, avec Fouad avaient été massacrés par les bombardements ce jour-là. Que de souffrances et de malheurs nous font subir, depuis plus de 4 ans, ces assaillants sauvages et sans pitié ! Ils veulent dominer le monde et prétendent obéir à Dieu en cherchant à imposer, par la force et la violence, à tous les humains de la terre leur mode de vie vétuste et leur lois archaïques. Vous êtes encore là, me demandent des amis, qu’est-ce que vous attendez pour partir ?
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Notre résistance nous chrétiens, malgré tout ce qui nous arrive, trouve sa raison profonde dans l’histoire de notre Eglise qui est celle des premiers chrétiens. Nous sommes là, en Syrie, depuis le retour de nos frères de la première heure de Jérusalem, ils y avaient été Baptisés par les Apôtres eux-mêmes, comme nous le rapporte le livre des Actes des Apôtres. Nous étions de ces Juifs de la diaspora qui faisaient leur pèlerinage traditionnel à Jérusalem, pour la fête de la Pentecôte chaque année. Paul avait été baptisé, confirmé, ordonné prêtre et envoyé porter la Bonne Nouvelle au monde par nos aïeux de Damas. Ces chrétiens qui souffrent aujourd’hui, sont les descendants des croyants restés fidèles au Christ deux mille ans durant et qui avaient su payer de leur vie leur appartenance indéfectible à l’Eglise du Verbe Incarné qui a toujours été l’Alpha et l’Omega de leur existence.
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Notre résistance vient aussi du fait de notre appartenance à cette nation qu’est la Syrie, Patrie que nous chérissons pour y avoir demeuré depuis des siècles, pour tout ce qu’elle nous a donné dans le passé et pour tout ce qu’elle pourra nous offrir à l’avenir. Nous y avions vécus des décades durant, respectés heureux et tranquilles et nous espérons pouvoir y trouver, après cette guerre injuste et ignoble, qu’on nous inflige pour je ne sais quelle raison, un nouvel essor économique et une société civile encore plus ouverte à la liberté individuelle et à la diversité de ses composantes sociales. Notre résistance fait partie de notre lutte en vue d’atteindre un lendemain meilleur, un lendemain où tout homme trouvera son plein droit à choisir sa propre croyance et à vivre sans entraves suivant la religion à laquelle, en toute conscience, il se sent porté à adhérer.
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Nous Chrétiens en Syrie nous avons, aujourd’hui plus que jamais, besoin de nos frères en Occident. Nous avons besoin de leurs prières et de leur soutien. Nous avons besoin de leur appuie ferme et décidé auprès de leurs élus et de leurs gouvernants. Il faut que ces messieurs considèrent notre terrible souffrance et qu’ils changent d’attitude à notre égard. Nous souhaitons qu’ils comprennent une fois pour toute que nous tenons à rester chez nous. Cela est un besoin vital pour nous et représente un droit humain évident et inaliénable, nous y tenons autant qu’à notre vie elle-même.
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Extraits mis en page par Michel Garroté, 19.2.2016
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http://www.aed-france.org/syrie-il-avait-tout-juste-treize-ans/
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Les armes chimiques de l’Etat Islamique

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Les terroristes de l'Etat Islamique (EI) ont utilisé des armes chimiques en Syrie et en Irak contre des forces armées, kurdes notamment, sait-on de source scientifique. Selon un représentant de l'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques (OIAC), des tests de laboratoire ont confirmé l'utilisation de l'ypérite (le gaz moutarde). Après une bataille, au sud-est de la ville irakienne d'Arbil, 35 combattants kurdes se sont plaints de maux, décrivant les symptômes typiques d'une intoxication au gaz moutarde.
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Plus tôt, le directeur de l'Agence Centrale de Renseignement américaine (CIA), John O. Brennan, avait déclaré que ce n'était pas la première fois que les milices djihadistes utilisaient du gaz moutarde. Brennan avait également affirmé que, les  milices djihadistes sont capables de produire de petites quantités de chlore et d'ypérite. Le 5 janvier 2016, l'OIAC avait annoncé avoir découvert des signes d'utilisation de gaz toxique sarin. Le 19 novembre 2015, le renseignement irakien avait rapporté que les milices djihadistes avaient créé une entité pour produire des armes toxiques.
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Fin août 2015, des militants syriens des droits de l'homme et des ONG médicales avaient affirmé qu'une attaque à l'arme chimique avait touché des dizaines de personnes dans la ville de Marea dans le nord de la Syrie. L'organisation Médecins Sans Frontières (MSF) avait expliqué avoir soigné quatre civils d'une même famille atteints par des produits chimiques. Selon les patients soignés dans un hôpital rattaché à MSF, à Alep, un mortier avait touché leur maison et après l'explosion, du gaz chimique a empli leur salon.
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Rappelons que la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar -- comme nous l'avons maintes fois démontré -- soutiennent les milices djihadistes en Syrie et en Irak, y compris -- et surtout -- celles de l'Etat Islamique (EI). Malgré cela, les médias européens ferment généralement les yeux sur ce soutien douteux (pour ne pas dire criminel) et continuent de critiquer principalement la Syrie laïque (al-Assad) et la Russie (Poutine). Pour conclure, répétons qu'en ce moment même, la Turquie et l'Arabie saoudite envisagent d'envoyer des troupes au sol en Syrie et en Irak pour combattre les adversaires de l'Etat Islamique (EI).
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Michel Garroté, 16.2.2016
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Erdogan – Ce despote coûte cher à l’Europe

   
Le despote islamiste turc Erdogan coûte cher à l'Europe : douze milliards d'euros de janvier 2002 à janvier 2016. Douze milliards d'euros pour un islamiste qui veut appliquer la charia chez lui et qui soutient les terroristes de l'Etat Islamique (EI) en Syrie et en Irak. Un despote qui soutient les terroristes turkmènes ouïghours en Chine et ailleurs. Un despote qui déteste les Kurdes, les Juifs et les Chrétiens.
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Un despote qui rêve d'une Europe ottomane. Un despote qui veut concurrencer l'Arabie saoudite et l'Iran dans ses visées hégémoniques sur le Proche et le Moyen Orient. Un despote qui considère l'Allemagne, l'Asie centrale et le Xinjiang chinois comme des provinces turques. Un despote qui tue et ment tout le temps.
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Michele Kambas (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé d'inonder l'Europe de migrants si l'Union européenne n'aidait pas mieux Ankara à affronter la crise migratoire, affirme le site internet grec euro2day.gr. Ce site d'informations financières publie ce qu'il présente comme les minutes, en anglais, d'une réunion très tendue entre Erdogan, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et celui du Conseil européen Donald Tusk.
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Michele Kambas : "Nous pouvons à tout moment ouvrir nos portes vers la Grèce et la Bulgarie et mettre les réfugiés dans des cars (...) Que ferez-vous alors de ces réfugiés s'il n'y a pas d'accord ? Vous allez les tuer ?", lance aux responsables européens le président turc qui réclame six milliards d'euros sur deux ans. Quand Juncker répond que l'UE ne peut proposer que trois milliards, Erdogan affirme que de toute façon la Turquie n'a pas besoin de cet argent. Lors de cet échange animé, le président turc interrompt souvent les deux hommes, accusant l'UE de chercher à tromper son pays et Juncker, en particulier, de lui manquer de respect, conclut Michele Kambas (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Romain Edessa (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Plus personne ne croit en l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Même pas les Turcs eux-mêmes. Et pourtant, ce pays continue de percevoir de généreuses subventions de l’Union européenne. Dès qu’il s’agit de la Turquie, l’argent des Européens coule à flot. En tant que candidate à l’Union européenne, la Turquie perçoit des subventions de l’Union européenne. Entre 2002 et 2006, cette aide s’est élevée à 1,249 milliard d’euros. Pour la période 2007-2013, la dotation a été généreusement revalorisée pour atteindre 4,9 milliards d’euros. Le même montant est prévu pour la période 2014-2020.
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Romain Edessa : En octobre 2015, Mme Merkel avait offert à la Turquie un chèque de 3 milliards d’euros afin qu’elle maintienne les migrants chez elle. Résultat : le nombre de migrants arrivés sur les côtes européennes a explosé. D’après l’Organisation internationale pour les migrants (OIM), 45'000 migrants sont arrivés en Grèce via la Turquie en janvier 2016, soit 21 fois plus que les 1'500 enregistrés en janvier 2015. Et c’est la Grèce qui est menacée de sanction par l’Europe. La Turquie s’empare du magot et c’est la Grèce qui se fait tancer. Dans l’histoire du crime, rarement un casse aura été mené avec autant de brio, conclut Romain Edessa (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté,10.2.2016
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http://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN0VH249/erdogan-aurait-menace-en-novembre-d-inonder-l-ue-de-migrants.html
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http://www.causeur.fr/erdogan-migrants-turquie-europe-36681.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=d2b8c87928-Newsletter_10_12_15&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-d2b8c87928-57334141
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Bachar al Assad va-t-il gagner la guerre ?

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L'armée régulière syrienne poursuit, lundi 8 février 2016, sa progression vers la frontière turque. Les milices islamistes (soutenues par le régime islamique turc, l'Arabie saoudite et le Qatar) estiment que l'avenir de leur djihad, débuté en 2011 contre Bachar al Assad, est en danger. En effet, l'armée régulière reprend pied dans la zone stratégique du nord de la Syrie pour la première fois depuis 2013. Elle est à cinq km de la ville sous contrôle islamiste de Tal Rafaat, ce qui la place à 25 km de la frontière turque.
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Bachar al Assad veut reprendre totalement le contrôle d'Alep, la plus grande ville du nord de la Syrie. L'armée régulière syrienne a mis fin au siège par les milices djihadistes de deux localités situées à vingt km au nord d'Alep, Nouboul et Zahraa, ce qui lui a permis de couper le principal axe routier reliant les zones du nord d'Alep à la partie est de la ville, que les djihadistes contrôlent depuis 2012.
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La reprise par l'armée régulière syrienne des villes de Mayer et de Kafin, au nord de Nouboul et de Zahraa, ouvre la route vers Tal Rafaat, prochain objectif de Bachar al Assad. Si Tal Rafaat tombe à son tour aux mains du gouvernement, il ne restera plus que la ville d'Azaz avant la frontière turque. La perte d'Azaz, qui est située à quelques km du poste-frontière de Bab al Salama, signifierait que les djihadistes ont perdu leur principal bastion du nord-ouest de la Syrie.
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Michel Garroté
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A part ça tout va très bien

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Selon divers observateurs, ce qui se passe à la frontière turco-syrienne laisse entrevoir d’intenses préparations à une incursion turque en Syrie. Des images montrent que l’artillerie turque bombarde des villes syriennes au nord du port syrien de Lattaquié et que la Turquie ravitaille des combattants dans les villes syriennes d'Alep et d'Idlib.
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Il semble que la Turquie essaie de dissimuler ses activités sur sa frontière avec la Syrie et c'est sans doute pour cela qu'elle a annulé le vol de reconnaissance qu’un avion russe devait tout récemment effectuer au-dessus de cette portion du territoire syrien.
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De fait, quoi qu'il puisse alléguer par ailleurs, le régime islamique turc soutient l'Etat Islamique (EI) en Syrie et en Irak et de plus il combat les Chrétiens et les Kurdes. Enfin, rappelons que le régime islamique turc compte déjà des troupes au sol en Irak.
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De leur côté, l'Iran et le Hezbollah pro-iranien ont depuis longtemps des effectifs militaires en Syrie. L'Arabie saoudite et le Qatar, au même titre que la Turquie, soutiennent l'l'Etat Islamique en Syrie et en Irak. Etat Islamique qui depuis plusieurs mois compte des effectifs militaires en Libye.
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Ni Obama, ni l'Union européenne ne prennent de vraies mesures contre l'Etat Islamique sunnite. Ni Obama, ni l'Union européenne n'évaluent le danger iranien chiite à sa juste mesure. En clair, seuls des pays musulmans (favorables à la charia) et la Russie (pays intelligent) sont opérationnels au Proche et au Moyen Orient.
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Pire, les Etats européens, notamment la France et l'Allemagne, tolèrent, encore et toujours, des prédicateurs musulmans extrémistes sur leur sol. Et les Etats européens sont dépassés par la présence de terroristes parmi les migrants en provenance du Moyen Orient via la Turquie, la Libye et les Balkans. A part ça, tout va très bien.
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Michel Garroté, 5.2.2016
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L’Europe vendue à l’islam

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Beaucoup parmi mes amis analystes sont aussi pessimistes que moi concernant l’Europe : pas ou plus de civilisation à défendre ; pas d’armées offensives ; et des défis insurmontables. L’éradication de toutes traces du christianisme dans les pays musulmans d’Orient ne suscite aucune réaction concrète et significative. La « libanisation » de la France ne va pas tarder à exploser, car les politiques, de droite comme de gauche, sont totalement « corrompus » à l’islamisme qu’ils favorisent. Enfin, l’arrivée du FN au pouvoir signifierait le début de la guerre civile. Je dois avouer que je partage assez toutes ces vues. Ci-dessous, je publie les extraits de deux analyses qui elles aussi vont dans ce sens. Je ne connais pas personnellement leurs deux auteurs. Je note simplement qu'ils vont, en gros, dans le même sens que mes amis analystes et moi-même.
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L'analyste Alain Wagner (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : 'La France est en guerre' est une formule en vogue. D’habitude quand on est en guerre, il est d’usage de scruter le ciel pour guetter les bombardiers, on cherche les uniformes ennemis, on examine les cartes pour voir les parties du pays envahies par les troupes ennemies. Ici pourtant, rien de tout cela. L’ennemi n’arrive pas de Syrie mais de Molenbeek en Belgique, il n’a pas d’uniforme et est majoritairement composé de Français. Certains observateurs firent remarquer que tous les membres des commandos mitrailleurs étaient musulmans, mais les autorités nous affirmèrent que cela n’avait aucun rapport.
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Alain Wagner : C’est quand même étrange que dans une guerre avec un Etat situé au Moyen Orient (ndmg - l'EI), ceux qui nous attaquent soient originaires de notre propre pays. C’est également étonnant que la France soit en guerre contre un Etat islamique qui n’est pas islamique, composé de musulmans qui ne sont pas musulmans et d’aller bombarder quelques baraquements en Syrie pour montrer qu’on défendra jusqu’au bout le droit d’aller au bistrot tranquille. C’est également étonnant qu’une partie non négligeable de nos citoyens (ndmg - musulmans) manifestent bruyamment leur soutien à l’ennemi sur les réseaux sociaux et de manière presque ouverte dans la rue et dans leurs comportements quotidiens.
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Alain Wagner : Notre gouvernement nous ment quand il prétend que nous sommes en guerre contre un Etat lointain. L’absurde concept de 'guerre au terrorisme' ne sert qu’à camoufler la désagréable réalité de la révolte islamique : cette rébellion de la charia en cours en France, comme dans toute l’Europe, si elle n’est pas reconnue pour ce qu’elle est et traitée de manière adéquate, ne fera qu’empirer et devenir la véritable guerre civile que beaucoup commencent à pressentir, conclut l'analyste Alain Wagner (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Le général Vincent Desportes (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La situation en Libye inquiète depuis longtemps. Il ne faut pas réitérer les erreurs de Nicolas Sarkozy : aller tout casser en Libye et repartir sans s'inquiéter de ce qui adviendra par la suite. Il faut s'interroger sur le jour d'après, sur les moyens que nous sommes prêts à consentir pour aider à installer un Etat (ndmg - libyen). Tous les efforts que nous menons contre l'EI en Irak et en Syrie seraient vains si nous laissions l'EI s'installer (ndmg - en Libye) à 300 kilomètres de nos côtes (ndmg - L'EI est déjà en Libye à 300 kilomètres de nos côtes).
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Le général Vincent Desportes : Il y a urgence. Si on laisse l'EI croître et dépasser une certaine taille, les milices locales (ndmg - libyennes), les plus à même de les combattre, ne seront plus en capacité de le faire. La question n'est pas quelles frappes il faut faire, mais que veut-on faire en Libye. Les modalités de l'intervention découleront de cet objectif. Tant que cela n'est pas résolu, on devra, au mieux, se contenter de contenir l'EI, comme on le fait au Moyen-Orient, conclut le général Vincent Desportes (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 3 février 2016
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http://verite-valeurs-democratie.over-blog.com/2016/02/la-france-est-elle-vraiment-en-guerre.html
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http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/libye-il-ne-faut-pas-laisser-daech-s-implanter-a-300-km-de-nos-cotes_1760004.html
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L’EI a des camps d’entraînement en Europe

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Europol informe que L'EI dispose de camps dans l'Union européenne et dans les Balkans afin d'entraîner les jihadistes au combat ou aux interrogatoires. L'EI recrute en priorité des jihadistes européens qui connaissent depuis longtemps le terrain et leur cible.
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Europol informe par ailleurs que l'EI a mis sur pied un commandement de l'action extérieure. Si les responsables fixent la stratégie du groupe terroriste depuis la Syrie, la coordination est effectuée en Europe par des combattants locaux, qui bénéficient d'une certaine liberté tactique.
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Cette tactique rend encore plus difficile la détection des projets et l'identification préventive des personnes impliquées, ajoute Europol. L'escalade de la violence et le recours à des attaques massives peuvent devenir le chapitre suivant dans la stratégie de l'EI, met en garde Europol. L'Europe doit se préparer à l'imprévu, conclut Europol. Sans blague ?
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Michel Garroté

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Nouvelle vidéo de l’Etat islamique: «Tuez-les où que vous les rencontriez»

La vidéo de propagande intitulée "Tuez-les où que vous les rencontriez" dure 17 minutes. Elle donne à voir des exécutions sommaires et des décapitations, alternant avec des scènes en relation avec les attentats de Paris.

L'organisation Etat islamique (EI) a publié dimanche une vidéo qui dit présenter les neuf auteurs des attentats ayant fait 130 morts le 13 novembre à Paris, et menace tous les pays de la "coalition" y compris la Grande-Bretagne.

Il s'agit selon la vidéo, publiée sous le titre "Tuez-les où que vous les rencontriez", de quatre Belges, trois Français et deux Irakiens. Publiée par la branche médiatique de l'EI, Al-Hayat media center, elle montre ces jihadistes en train de commettre des atrocités, dont des décapitations et des exécutions par balles de personnes présentées comme des otages.

S'exprimant en arabe et en français, plusieurs d'entre eux affirment que leur "message est adressé à tous les pays participant à la coalition" antijihadistes conduite par les Etats-Unis qui intervient depuis septembre 2014 contre l'EI en Syrie et en Irak.

La vidéo montre également un portrait du Premier ministre britannique David Cameron accompagné d'une phrase en anglais affirmant que "Quiconque se mettra du côté des mécréants sera la cible de nos épées". Elle décrit les neuf jihadistes comme "des lions" ayant mis "la France à genoux". Les images contiennent également des extraits montrant les attentats de Paris et les opérations des forces de sécurité françaises après les attaques.

Source

Un journaliste incognito dans le centre d’enregistrement de Kreuzlingen

 Ndlr : à lire jusqu'au bout !

Un journaliste allemand a séjourné incognito dans le centre d'enregistrement de Kreuzlingen (TG). Shams ul-Haq s'y est présenté comme un requérant d'asile.

Shams ul-Haq, journaliste expert en terrorisme, avait entendu dire que le centre thurgovien avait des problèmes, mais impossible d'en savoir plus, puisque l'accès aux médias y est interdit, a-t-il expliqué à la RTS. Il s'y est infiltré 5 jours, expérience relatée dimanche dans la Sonntagszeitung.

"A Kreuzlingen, il y a deux camps. Le premier est très bien, moderne, il faut aussi le reconnaître, c’est là que vivent les familles. Et puis il y a une pièce dans laquelle sont enfermés les hommes ne respectant pas les règles. Ils se font frapper, cela m'a été confirmé par plusieurs personnes", a-t-il déclaré dans un entretien à la RTS.

Le journaliste a logé dans le deuxième camp, situé à une centaine de mètres. "C'est le bunker dans lequel vivent une centaine d'hommes. Et là, j'ai vu deux fois des réfugiés se faire frapper par le personnel de sécurité. Les autres requérants ne peuvent pas réagir, parce qu'il n’y a personne d'autre, il n'y a pas d'assistant social sur place. Je ne sais pas si ça a lieu tous les jours, moi je l'ai vu deux fois en cinq jours, mais des requérants m'ont dit que cela arrivait plusieurs fois par semaine."

Sympathisants de l'EI

Lors de son reportage, Shams ul-Haq a côtoyé des combattants du groupe Etat islamique. Il détaille comment il a pu les identifier. "On le remarque aux discours, aux comportements de la personne, mais il faut tout d'abord gagner la confiance des gens. Aller manger avec, passer du temps ensemble, écouter les problèmes, proposer un peu d’argent."

Puis une fois que le journaliste repère un sympathisant de l'EI, il s'en approche et entame la discussion.  "Le truc c’est d’abonder, pour le convaincre. "Tu as complètement raison. Les Suisses ici sont sans foi, il faudrait tous les tuer..." C’est comme ça qu’on repère un extrémiste, mais de là à savoir à 100% que c’est un combattant de Daech, c’est difficile à estimer."

Nourriture meilleure en Suisse

Shams ul-Haq s'est également infiltré dans des centres d’accueil en Allemagne, où il a pu faire des observations similaires. "Daech a des membres qui font de la propagande en Allemagne. Là-bas, le grand problème des centres de requérants, c’est la nourriture. D’ailleurs, je dois dire qu’en Suisse, la nourriture était très bonne. En Allemagne, les repas sont vraiment mauvais et la viande n’est pas abattue comme le veut l’islam, elle n’est pas halal. Et là les islamistes en profitent pour dire: "voyez comme ils veulent vous convertir au christianisme."

Le journaliste pose un regard sans appel sur la situation. "Ces gens-là n’ont rien à faire ici, ils doivent quitter immédiatement, la Suisse, l’Allemagne, l’Europe. Sinon, je suis convaincu que l’année prochaine il y aura en Suisse, ou en Allemagne une guerre civile."

Deborah Sohlbank/lgr

Source RTS

La France va de nouveau intervenir militairement en Libye

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Le ministère français de la Défense considère que contenir l'EI en Libye est urgent (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Le ministère français de la Défense prépare les plans d'une intervention militaire et tente de mettre sur pied une coalition internationale. Quand, comment, engager le fer contre l'EI en Libye ? Et qui, pour se lancer dans ce combat que l'on déclare désormais à Paris nécessaire et urgent ? Si l'Etat-Major des armées (EMA) reste discret sur les plans de bataille qui s'élaborent en France, les pistes existent pour esquisser des réponses à ces deux questions.
 
L'horizon temporel s'est précisé au cours des dernières semaines. Pour éradiquer le « cancer Daech et ses métastases libyennes », une action militaire est jugée "indispensable" à l'horizon de six mois, voire avant le printemps, entend-on au ministère français de la Défense. Des vols de reconnaissance ont corroboré la poussée de Daech, depuis les rivages de Syrte, vers les sites pétroliers et la zone des trafics transfrontaliers du Sud libyen.
 
L'extension des zones contrôlées par l'État Islamique, à quelques centaines de kilomètres des côtes de l'Europe, le déplacement en Libye de djihadistes venus du Levant, mais aussi du Yémen et du Soudan, constituent aussi des paramètres de cette équation devenue priorité. À charge pour les Libyens de mener ensuite la lutte contre l'EI grâce aux pays qui proposeront leurs troupes. Autre hypothèse évoquée au ministère français de la Défense : faute d'un accord politique entre Libyens, la France poursuivra son travail pour mettre sur pied une coalition militaire (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
    
Michel Garroté, 23.12.2015
 
Source :
    
http://www.lefigaro.fr/international/2015/12/22/01003-20151222ARTFIG00282-daech-la-france-va-t-elle-aussi-intervenir-en-libye.php
   

Noël – Entre sapins et kalachnikovs

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Depuis mars 2014, la résistance chrétienne armée en Syrie et en Irak ne cesse de s'intensifier. En ce temps de Noël 2015, des Chrétiens d'Orient et d'Ocident vont sans doute verser leur sang et mourir en résistant aux djihadistes génocidaires, ils vont sans doute mourir en évitant que l'EI n'extermine des femmes et des enfants du seul fait qu'ils sont Chrétiens d'Orient en terre dite d'islam. Pendant ce temps, en France, de nombreuses mairies interdisent les crèches de la Nativité et même les sapins de Noël dans les lieux publics au nom de la "laïcité". Pendant ce temps, les "migrants" arrivés chez nous, ne veulent pas qu'il y ait des signes chrétiens dans les lieux d'hébergement, en Allemagne et ailleurs en Europe.
 
En septembre 2014, je signalais que, menacés d’extermination par l’avancée de l’Etat islamique (EI), des chrétiens d’Irak, commençaient à former leurs propres groupes de résistance armés, estimant que parfois, même les forces kurdes et irakiennes, ne suffisaisent pas à les protéger, face aux djihadistes qui avaient pris plusieurs villes et villages chrétiens, tel Sharafya, dans le nord de la plaine de Ninive, au nord. Les djihadistes qui avaient pris ce village en avaient été délogés mi-août 2014, mais un mois plus tard, ses rues étaient toujours vides.
 
Les combattants de l’EI n'étaient qu’à quelques kilomètres, dans le village de Tel Kef, et seuls quelques hommes en uniformes arpentaient  le secteur. A quelques kilomètres du village irakien de Sharafya se trouve la ville chrétienne d’Al-Qosh, posée à flanc de montagne, à l’ombre du monastère Rabban Hermizd. Aucun membre de l’EI n’avait posé un pied à Al-Qosh, mais la population avait fui début août 2014, quand les djihadistes s'étaient emparés de plusieurs villages en contrebas.
 
Au premier abord, les groupes armés chrétiens irakiens ressemblent aux peshmergas, les forces kurdes : uniforme kaki et kalachnikov en bandoulière. Mais brodé sur la manche ou porté fièrement sur la poitrine, un écusson les distingue : le drapeau chrétien assyrien, barré de deux fusils. Ces hommes appartiennent à une toute nouvelle brigade de protection des Assyriens, un peuple chrétien installé depuis deux mille ans dans la plaine de Ninive. Formée le 11 août 2014, la brigade a été baptisée Dwekh Nawsha dans la langue araméenne locale. Elle compte une centaine d’hommes, selon le lieutenant-colonel Odicho. Et 2’000 hommes se sont déjà portés volontaires pour organiser la résistance armée face aux mercenaires l’EI.
 
Afin de renforcer les rangs, une délégation de chrétiens assyriens irakiens s’est rendue au Liban pour rencontrer des membres du parti chrétien des Forces libanaises (FL), issu du principal groupe de résistance chrétienne aux Syriens durant la guerre au Liban de 1975 à 1990. La création de Dwekh Nawsha en Irak rappelle l’engagement des Assyriens en Syrie voisine, où ils ont formé le Conseil militaire syriaque, qui se bat activement aux côtés du parti YPG des Kurdes syriens.
 
Aujourd’hui, à Al-Qosh, au milieu des rues désertes, impossible de rater le bâtiment du Mouvement démocratique assyrien. Son violet – la couleur du parti – tranche avec la couche de sable qui recouvre une grande partie de la région. A l’intérieur d’un bâtiment, des hommes en uniformes, armes au pied, sont assis autour de thés fumants. Ils sont tous chrétiens, civils dans leur immense majorité, et ont décidé de rester pour défendre Al-Qosh. Une centaine de chrétiens en tout patrouillent de jour, et restent en alerte la nuit. Des peshmergas sont revenus, et gardent désormais l’entrée du village. « Peut-être qu’ils vont fuir à nouveau, alors on reste », dit Athra Kado, membre d’un groupe de résistance chrétien irakien.
 
A ce même propos, on peut lire, en décembre de cette année 2015, dans Christianophobie Hebdo (extraits adaptés) : En mai, une force de sécurité nommée Forces de Protection Gozarto (GPF) a été fondée en Syrie. Il est à signaler que les GPF arborent le même logo que les Unités de Protection de la plaine de Ninive (NPU), force de sécurité assyrienne du nord de l’Irak, bien que ces deux entités n’aient pas le même patronage politique.
 
Les GPF et la Sootoro, son unité de sécurité locale, ont immédiatement pris part à la défense d’Hassaké en mai et juin. Malgré les disparités d’état général entre l’Irak et la Syrie, on trouve des parallèles entre les NPU et les GPF. Ces deux forces cherchent à agir indépendamment du contrôle des nationalistes kurdes, et tentent d’obtenir reconnaissance et soutien des gouvernements centraux.
 
En novembre, les GPF ont été aéroportées par des avions russes pour participer à la défense de Sadad, ville syriaque orthodoxe au nord-est de Damas, qui avait été investie par le Front al-Nosra en octobre 2013. Le déploiement des GPF pour aider l’Armée Arabe Syrienne (AAS) indique la possibilité d’un plus large engagement avec le régime et traduit le problème en personnels de l’AAS. Les GPF ont reçu un accueil chaleureux lorsqu’ils sont rentrés de Sadad à Kameshli. Les forces locales de sécurité des Gardiens de Khabour et des Gardiens de Tel-Tamar viennent récemment d’annoncer leur fusion, conclut Christianophobie Hebdo.
 
En mars 2014 je signalais par ailleurs que des Occidentaux rejoignaient diverses milices chrétiennes pour combattre l’État islamique en Irak et en Syrie. Je signalais notamment que l’organisation armée « Dwekh Nawsha », expression araméenne qui signifie « futurs martyrs », compte dans ses rangs plusieurs combattants occidentaux, comme Tim Locks, 38 ans, cet Anglais qui a tout plaqué pour se battre contre l'EI. Sur le terrain, Dwekh Nawsha appuie l’armée kurde et défend les villages chrétiens menacés par l’État islamique. Sur les réseaux sociaux, le groupe attire des recrues venues du monde entier. Parmi eux, plusieurs Français se renseignent : «Comment fait-on pour rejoindre votre groupe ? », demande l’un d’eux. « Y a-t-il beaucoup de Français ? », interroge un autre. « Sur le départ oui ! Là-bas très peu pour l’instant mais beaucoup plus pour les mois à venir ! », répondait en mars 2014 le responsable de la page Facebook de Dwekh Nawsha.
 
Un autre Français, Christophe Cattier, a souhaité s’engager, en mars 2014, après avoir regardé plusieurs reportages sur ces volontaires qui partent combattre l'EI. « Je sais que je vais devoir payer l’armement et mon équipement, par contre, le logement et la nourriture sont pris en charge par l’organisation », expliquait le quadragénaire. Pour financer son engagement, il a compté sur ses petites économies. Combien de temps souhaite-t-il partir ? « Ça peut être 6 mois, un an, trois ans. Tant qu’il y aura de la résistance, je serai là », assurait-il. « Je le fais pour tous les chrétiens. Ma priorité est de faire cesser le massacre et je suis prêt à sacrifier ma vie pour ça », insistai-t-il.
    
Michel Garroté, 23 12.2015
   

Islamophobe mais pas musulmanophobe

   
Sur https://lesobservateurs.ch/, Sami Aldeeb, écrivait, le 21 décembre 2015 : Être islamophobe n'est pas à confondre avec être musulmanophobe. En 2011, Joseph Fadelle, ancien musulman devenu chrétien, avait déclaré, lors d’une interview à l’Aide à l’Église en détresse (AED), que son but était de "détruire l’islam" et il s'en était expliqué comme ceci (dans L’Homme Nouveau) : "C’est une phrase choquante, en effet, sur laquelle je ne reviens absolument pas, mais qui mérite d’être bien comprise. Je veux détruire l’islam, d’abord pour sauver les musulmans. La distinction entre les deux est encore une fois primordiale. C’est le salut des musulmans qui m’importe".
 
Sami Aldeeb : "Leur fondement étant le Coran, il faut pousser les musulmans à comprendre le Coran et plus seulement l’apprendre par cœur, car il ne peut pas être parole de Dieu. Voilà un moyen bien concret, mais difficile à mettre en place, je le sais. Tout doit commencer dans la prière. Nous sommes des instruments, ce n’est pas nous qui détruirons l’islam et sauverons les musulmans, mais bien la main de Dieu. Les chrétiens français doivent se réveiller, réveiller leur foi. Ça fait trop longtemps qu’ils dorment. Maintenant il faut parler aux musulmans, c’est notre devoir. La situation est telle qu’on ne peut plus se permettre de dormir. Ce n’est plus seulement une question de charité, c’est désormais notre responsabilité d’enfants de Dieu", concluait Sami Aldeeb.
 
L’idéologie islamophile
 
Quant à moi, je note que selon l’idéologie islamophile à la mode (idéologie islamophile qui juge et condamne l’islamophobie), l’islam aiderait, soi-disant, l’Occident, à redéfinir son identité ; à pratiquer le dialogue des cultures ; et à pratiquer le multiculturalisme. A cet égard, l’idéologie islamophile reproche, à l’Occident, d’avoir une identité judéo-chrétienne prétendument monolithique. Et dans ce cadre, l’islam apporterait, paraît-il, quelque chose de nouveau. L’islam aiderait, soi-disant, les Occidentaux, à redéfinir leur relation avec les autres. L’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à lutter contre le racisme ; contre la discrimination ; contre le regard porté sur les musulmans. Un regard colonial, nous dit l’idéologie islamophile, un regard colonial influencé par l’histoire de l’Occident face à l’islam.
 
L’islam aiderait, soi-disant, les Occidentaux, à transcender l’ère coloniale et les croisades. L’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à devenir multiculturels. Et l’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à faire de la lutte contre la discrimination, une priorité. Voilà résumée, en quelques lignes, l’idéologie islamophile. Je n’invente rien. C’est bel et bien ainsi, qu’est formulée (dans la haine de soi et avec une fausse culpabilité) l’idéologie islamophile, par des journalistes, des historiens, des sociologues, des enseignants, des chercheurs, des faiseurs d’opinion et des politiciens. Et quiconque n’adhère pas à cette idéologie islamophile, est, automatiquement, accusé d’être islamophobe.
 
Mais le fait demeure que l’idéologie islamophile, non seulement s’est construite sur du sable mouvant ; mais qu’en plus, elle ne peut souffrir quelque débat que ce soit. Quiconque n’adhère pas à l’idéologie islamophile ne peut qu’être islamophobe. Et quiconque est islamophobe ne peut qu’être raciste (or l'islamophobie n'est pas raciste ; l’islam et l’islamisme ne sont pas raciaux, ils sont politico-religieux). On le voit ici, le niveau du débat, est à peu près aussi lamentable, que l’était, le débat sur le communisme; Un anticommuniste n'est pas "raciste" envers les communistes chinois, nord-coréens, vietnamiens et cubains. Un anticommuniste serait forcément un « réactionnaire d’extrême-droite ». Résultat : le communisme, à l’échelle planétaire, entre 1917 et 1992, a tout de même tué, plus de 150 millions de personnes…
 
Et puisque je mentionne des millions de personnes tuées, j’attends toujours les chiffres sur le nombre de personnes tuées' en quatorze siècles, au nom de l’islam. Combien de Juifs d’Orient ? Combien de Chrétiens d’Asie mineure et d’Orient, par exemple Arméniens, Syriaques, Syro-chaldéens ? Combien de musulmans tués par d’autres musulmans, par exemple, lors de la guerre Iran-Irak (1980-1988) que tout le monde a oubliée, combien de musulmans et de non-musulmans tués par l'Etat islamique ?
 
Alors oui, oui, j’ai la phobie, la peur de l’islam. Pas une peur qui, face à l’islamisme, fait de moi un collabo, un capitulard. Non, une peur qui m’invite à aller au-delà de la peur et qui m’invite à dire que, oui, je suis islamophobe et que je combats l’islamisme précisément pour cette raison. Ceux qui avaient la phobie, la peur du nazisme, avaient deux choix possibles : devenir des collabos capitulards ou résister. Je choisis de résister en reconnaissant que la peur est l’une des motivations de ma résistance, l’autre motivation étant le refus de perdre ma liberté d’expression et d’opinion.
 
Michel Garroté
   

34 pays islamiques dans une coalition anti-islamique

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Ce n'est pas une blague. 34 pays islamiques s'unissent dans une coalition militaire...anti-islamique ! L'Arabie saoudite a annoncé la création d'une coalition de 34 pays musulmans dont l'objectif sera de "combattre le terrorisme militairement et idéologiquement" dans un contexte de montée en puissance de groupes jihadistes. Ni l'Iran, ni l'Irak, ni la Syrie ne font partie de la liste de ces Etats diffusée mardi par l'agence officielle SPA après l'annonce surprise de Ryad. Des analystes ont estimé qu'il était trop tôt pour dire quelles actions cette alliance militaire islamique pourrait entreprendre, alors que l'Arabie saoudite qui la dirige est directement engagé dans une guerre coûteuse au Yémen.

La coalition comprend des pays majoritairement sunnites comme l'Egypte, la Turquie, le Pakistan et le Sénégal. Elle sera dotée d'un centre de commandement basé à Ryad pour "soutenir les opérations militaires dans la lutte contre le terrorisme", a ajouté SPA. L'alliance témoigne de la volonté du "monde islamique de combattre le terrorisme et d'être un partenaire dans la lutte mondiale contre ce fléau", a expliqué le vice-prince héritier et ministre saoudien de la Défense Mohamed Ben Salmane lors d'une conférence de presse à Ryad.

Des mécanismes seront établis pour "la coordination avec des pays amis épris de paix et des organismes internationaux" afin de soutenir les efforts pour "sauver la sécurité internationale", selon l'agence SPA. "La guerre contre le terrorisme" est "notre guerre", celle "des musulmans contre les terroristes qui commettent leurs actes horribles au nom de la religion", a réagi le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohamad Momani. Pour le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, "le fait que les pays musulmans s'élèvent ensemble contre la terreur" est "la meilleure des réponses à ceux qui s'efforcent d'assimiler la terreur à l'islam".

Les 34 pays du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Asie de la coalition sont membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), basée à Jeddah, dans l'ouest du royaume saoudien. Certains d'entre, comme l'Arabie saoudite, font déjà partie de la coalition internationale qui, sous la conduite des Etats-Unis, combat le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak. Interrogé sur le point de savoir si la nouvelle coalition se consacrerait à la lutte contre l'EI, le prince Mohamed, fils du souverain saoudien Salmane, a souligné qu'elle allait combattre "toute organisation terroriste qui fait son apparition" dans le monde musulman.

Parmi les pays ou régions confrontés au terrorisme, il a cité "la Syrie, l'Irak, le Sinaï (Egypte), le Yémen, la Libye, le Mali, le Nigéria, le Pakistan et l'Afghanistan". Cette initiative est également lancée après la série d'attentats revendiqués par l'EI ayant frappé la France, le Liban, la Tunisie, la Russie et les Etats-Unis. "Concernant la Syrie et l'Irak, nous ne pouvons mener les opérations (antiterroristes) qu'en coordination avec (les autorités) légitimes dans ces pays et avec la communauté internationale", a souligné le prince Mohamed, dont le pays conteste le régime syrien du président Bachar al-Assad.

Dix autres pays, dont l'Indonésie, le plus grand pays musulman par sa population, soutiennent la nouvelle coalition et pourraient se joindre à elle ultérieurement, a précisé l'agence SPA. L'Azerbaïdjan a dit examiner cette éventualité. "La coalition va combattre le terrorisme militairement, idéologiquement et médiatiquement, en plus de l'effort sécuritaire", a conclu le prince Mohamed, l'un des hommes forts de l'Arabie saoudite. Le royaume saoudien, régi par l'idéologie wahhabite (version rigoriste de l'islam), est régulièrement accusé en Occident de laxisme envers le jihadisme. Certaines personnalités l'accusent même de financer des mosquées et des groupes radicaux.

Le prince Mohamed s'exprimait lors de sa première conférence de presse depuis son entrée au gouvernement, formé en janvier par son père, le roi Salmane, dès son accession au trône à la mort de son demi-frère Abdallah. Le jeune prince incarne la nouvelle politique internationale de Ryad, plus visible et plus affirmée. L'annonce de Ryad intervient alors que les Etats-Unis multiplient les déclarations sur la nécessité de mobiliser des troupes au sol, notamment arabes, pour réussir la guerre contre les jihadistes de l'EI.

Michel Garroté, 16, 12.2015

http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/arabie-ryad-forme-une-coalition-islamique-anti-terroriste-de-34-pays_1745830.html
   

L’Europe affronte l’EI avec des budgets militaires misérables

Nos lecteurs nous informent (merci à Cenator)

 

Europe is battling ISIS (and Russia) with wimpy defense budgets

Odds are rising that France and other European nations could end up in a Middle East ground war. That’s worrisome in itself, but there are also concerns that years of cutbacks in European defense budgets could leave the continent’s militaries unprepared for a wily battlefield foe like the Islamic State terror group that recently killed 129 people in a spate of Paris attacks.

The 28 nations that comprise the North Atlantic Treaty Organization agreed last year that every member’s defense spending should total at least 2% of that nation’s GDP. But only five NATO members are likely to hit that threshold this year: The United States, United Kingdom, Greece, Estonia and Poland. A few of Europe’s biggest nations are far below that target. Germany spends just 1.2% of GDP on defense; Italy, 1%; Spain, a paltry 0.9%.

“These are countries that have enormous shared responsibility with the United States and their NATO partners,” says Jeff Rathke, deputy director of the Europe program at the Center for Strategic and International Studies. “We all agree they need to redress their low defense spending.”

Here’s a breakdown of defense spending as a percentage of GDP for every NATO member:

View photo

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Source: NATO

Source: NATO

European defense spending has dropped sharply during the last 25 years for two basic reasons. First, the end of the Cold War brought a “peace dividend” that’s still being milked in Europe, especially since the United States became the world’s policeman in the aftermath of the 9-11 terrorist attacks 14 years ago. Second, Europe has suffered a worse fiscal crisis since the global financial meltdown of 2008, with Ireland, Greece and Portugal requiring bailouts and the finances of Spain and Italy remaining shaky.

NATO’s defense spending as whole has dropped sharply, even as the alliance itself has admitted new members and grown more expansive. NATO’s membership has nearly doubled since 1990, for instance, but European defense spending fell by nearly 30% during the same time. That has made the alliance even more dependant upon the United States than it was during the Cold War. U.S. defense spending has risen from 55% of NATO’s total in 1995 to about 70% today, according to Carnegie Europe.

While Europe’s military spending has been dwindling, Russia has been remilitarizing—even though the ruble has been plunging and Russia’s economy probably faces even tougher challenges than Europe’s. Since 2008, Russia’s defense spending has soared by 50%, according to the Stockholm International Peace Research Institute, which tracks global military spending. NATO’s defense spending has dropped about 11% during the same time.

Islamic State, meanwhile, seems to have ample funds for the desert operations and terror attacks that are its modus operandi. U.S. airstrikes have been targeting the oil stocks IS sells on the black market, but they may be causing the group less hardship than some officials believe. Bloomberg recently called IS “one of the richest terrorist armies the world has known” while pointing out that even without oil revenue, the group earns hundreds of millions from kidnapping, smuggling and other nefarious activities.

NATO, led by the United States, still spends nearly 10 times as much on defense as Russia does, and vastly more than IS will ever spend. But it spreads that money around the entire world, including all the world’s oceans, Asia’s immense expanses, and the many black holes of the Middle East, Africa and Latin America. Russia, by contrast, has become more of a regional giant concentrating power along its borders. Islamic State occupies a desert no-man’s-land while seeking soft targets in the civilized world opportunistically (and cheaply).

Europe can still deploy sizeable numbers of troops, as it demonstrated during deployments to Afghanistan and other regions during the last 10 years. But there’s also a growing recognition within Europe itself that it may not be up to matching an aggressive Russia on its eastern border, and now, a prospect of military action in the Middle East that goes beyond occasional airstrikes.

In 2014, NATO members agreed to amp up defense spending, in response to the Ukraine crisis and other threats. They might actually mean it. French president Francois Hollande recently canceled planned cuts in the military budget, to enable France to respond better to the IS threat. And new European efforts to ally with Russia in a joint effort to eradicate IS may show a new seriousness about the need for enhanced military might. “There’s certainly a need for support,” Rathke says. “France can’t do it alone.” Way back when, that’s where NATO was supposed to come in.

Rick Newman’s latest book is Liberty for All: A Manifesto for Reclaiming Financial and Political Freedom. Follow him on Twitter: @rickjnewman.

Source et vidéo

Syrie – La Russie change de tactique



Après plusieurs semaines d’opérations aériennes en Syrie, l’armée russe est arrivée à la conclusion que les bombardements ont créé des ruptures majeures dans l’approvisionnement en munitions et carburant chez l’ennemi. Les bombardements russes ont détruit près d’un millier de pièces d’artillerie et de véhicules blindés appartenant aux rebelles islamistes. Les frappes sur les camps d’entraînement ont neutralisé plusieurs milliers de combattants, pendant que des milliers d’autres rebelles ont préféré déserter, en passant par la frontière turque.

Cependant, le déclenchement d’une grande offensive sur la totalité du territoire par les troupes syriennes nécessite une modification du schéma de la collecte d’informations, en se concentrant notamment sur les véhicules blindés et les camionnettes Toyota qui confèrent aux rebelles islamistes une grande mobilité. L’objectif est donc de les rassembler, de les fixer dans des positions faciles à isoler et encercler par l’armée syrienne. Les rebelles islamistes pourront ainsi être neutralisés par des bombes de haute précision.

Pour ce faire, il est nécessaire de découper l’ensemble du territoire occupé par les rebelles islamistes en 20 à 28 zones de 50 x 30 km chacune, dans lesquelles patrouilleront en permanence à haute altitude des drones de grande autonomie. Ce qui signifie que la Russie apportera en Syrie 10 autres drones de reconnaissance Dozor 600 qui ont une autonomie de près de 24 heures.

Avec ces modifications concernant le rôle des drones, il faut également adapter le mode d’utilisation au combat des avions Su-24 M, Su-34 et Su-25 SM russes. 5 à 7 zones de chasse libres de haute altitude seront mises en place au-dessus des territoires occupés par les rebelles islamistes. Chaque zone des bombardiers russes sera superposée à 4 zones de reconnaissance par drone. Chaque fois qu’un drone détecte un ou plusieurs véhicules en mouvement appartenant aux islamistes, leurs coordonnées sont transmises au bombardier présent dans la zone.

Le temps entre la détection et la frappe de l’objectif ne dépasse pas 3 à 5 minutes, plutôt que les 15 minutes nécessaires si le bombardier ne devait décoller de l’aérodrome qu’après l’alerte. Selon le niveau et la fréquence des activités des rebelles, lors d’un vol unique dans la zone, un bombardier pourra exécuter 4-8 attaques sur des cibles situées à 40-50 km d’un de l’autre. Grâce à ce changement de tactique, les planificateurs des opérations russes espèrent augmenter le nombre de frappes aériennes de 80-90 par jour, comme c’est le cas actuellement, à près de 300 par jour.

Jusqu’à présent, les attaques russes se sont concentrée dans les régions de Hama, Idlib et Alep, et visé le Front Al-Nusra et ses alliés. Son but est d'alléger la pression sur les bastions du régime syrien à Lattaquié et d'établir le contrôle du régime au Nord de la Syrie. L'Etat islamique et sa "capitale" Al-Raqqah n’étaient pas jusqu’à présent la seule cible de l'offensive terrestre.

L'armée syrienne a marqué des points au niveau local dans la région rurale du Nord de Hama. Dans les régions d'Alep et d'Idlib, l'armée syrienne a rencontré des difficultés dues à la résistance des organisations rebelles. Pendant les incidents, le général de brigade Hossein Hamadani, haut gradé des Gardiens de la révolution iranienne a été tué à Alep et un haut responsable du Hezbollah a été tué à Idlib.

L'attaque de l'armée syrienne a été accompagnée d'une intense activité de l'armée de l'air russe avec plus de 200 frappes aériennes. La plupart des frappes aériennes ont été dirigées contre les organisations rebelles opérant au Nord-Ouest de la Syrie, menées par le Front Al-Nusra. Actuellement, les frappes aériennes russes contre des cibles de l'Etat islamique se poursuivent.

Obama a annoncé l'arrêt du programme de formation des organisations « rebelles » (terroristes islamiques) en Syrie, programme qui a échoué lamentablement, avec un coût d'environ un demi-milliard de dollars… Obama a trouvé une alternative opérationnelle avec le transfert de dizaines de tonnes d'armes et de munitions aux forces kurdes et aux diverses organisations « rebelles », sans les examiner de trop près. Certaines de ces organisations « rebelles » absorbent la majeure partie de la pression de l'offensive terrestre de l'armée syrienne, avec le soutien aérien russe. Quant à la Turquie de l’islamiste autoritaire Erdogan, elle a allégué qu’elle bombarderait l’Etat islamique et en réalité elle a bombardé et bombarde encore les Kurdes…

Michel Garroté, 20 0ct0bre 2015

http://www.ziaruldegarda.ro/rusia-schimba-radical-tactica-bombardamentelor-din-siria/

http://www.terrorism-info.org.il/en/article/20885

   

Pour les Russes, « la panique et la désertion ont commencé dans les rangs de l’EI »

Les avions de combat russes ont bombardé samedi des cibles du groupe djihadiste Etat islamique (EI) au quatrième jour de leur intervention en Syrie. Les raids vont durer « trois à quatre mois » et « s’intensifier » promet l’Etat-major russe.

L’aviation russe a mené plus de 20 sorties en 24 heures en Syrie et neuf raids ont visé des cibles de l’EI, annonce samedi à la mi-journée le ministère russe de la Défense. Il a précisé que ces frappes ont détruit un poste de commandement et un bunker de l’EI près de la ville de Raqa, la « capitale » de l’organisation extrémiste située dans le nord-est du pays en guerre.

Suite sur Dreuz

Islam – Des prélats sauvent l’honneur de l’Eglise catholique



On parlera du synode sur la famille, qui se déroule actuellement au Vatican, lorsqu’il sera achevé, lorsque tous les prélats concernés auront terminé de donner leurs avis, lorsque le pape François communiquera les décisions et conclusions de ce synode très agité. Pour l’instant, parlons de l’Eglise catholique et de l’islam, au vu de ce qui se passe en Syrie et en Irak, et, du fait de l’arrivée massive de clandestins musulmans eu Europe. Une majorité d'Allemands s'inquiètent désormais de l'arrivée de centaines de milliers de clandestins musulmans et la chancelière Angela Merkel, qui a ouvert grand les portes du pays, voit sa popularité chuter.

Plus de la moitié des Allemands déclarent ouvertement et clairement avoir peur de ces clandestins musulmans. De son côté, le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a critiqué le fait que les réfugiés quittent les centres allemands d'accueil et il a également critiqué le fait qu'ils commandent un taxi et disposent étonnement de l'argent nécessaire pour parcourir des centaines de kilomètres à travers l'Allemagne. Les Eglises chrétiennes, elles, s’obstinent à réclamer que l’Europe continue d’accueillir tous ces nouveaux arrivants mahométans que personne n’a invités. Cela dit, notons que sur ce thème, quelques rares prélats sauvent l’honneur de l’Eglise en disant la vérité sur l’islam.

A ce propos, voici quelques extraits d'un entretien accordé par le cardinal, américain et conservateur, Mgr Raymond Leo Burke à Atlantico (voir lien en bas de page) : « Que vous inspirent les angoisses identitaires de l’Europe notamment vis-à-vis de l'islam ? On voit qu'en France et ailleurs en Europe, des gens sont inquiets de la place que prend l'islam sur le continent. Quel regard portez-vous là-dessus ? ».

Cardinal Burke : « Pour moi, l’angoisse ressentie est justifiée. Nous devons nous rappeler que l’islam est aussi un gouvernement, pas une simple religion. Cette religion dans sa dimension politique a l'ambition de gouverner le monde. Lorsqu’une population, par exemple en France, devient de plus en plus musulmane, il faut affronter la possibilité de vivre un jour sous un gouvernement islamique, avec toutes les conséquences que cela implique, conclut le Raymond Leo Burke » (fin des extraits ; voir lien en bas de page).

En 2012 déjà, un autre cardinal, africain cette fois, Mgr Peter Turkson, avait fait sensation en diffusant une vidéo choc sur l'expansion de l'islam en Europe.

En 2010, évêque libanais de rite catholique syriaque, Mgr Raboula Antoine Beylouni, avait eu le courage de rappeler que le Coran « ordonne d'imposer la religion par la force, par l'épée », que « le Coran permet au musulman de cacher la vérité au chrétien et de parler et agir contrairement à ce qu'il pense et croit », que « le Coran donne au musulman le droit de juger les chrétiens et de les tuer par le djihad ». Mgr Raboula Antoine Beylouni avait également eu le courage de rappeler que « les musulmans ne reconnaissent pas la liberté religieuse, ni pour eux ni pour les autres », que le musulman aborde le « dialogue avec cette supériorité et avec l'assurance d'être victorieux », que discuter « sur les dogmes » entre chrétiens et musulmans s'avère impossible.

En 2006, un autre prélat, celui-là d’origine allemande, Mgr Walter Brandmüller, avait donné une conférence où il disait que l’islam (extraits adaptés) « à la différence du Christianisme, exprime un projet global, à la fois religieux, culturel, social et politique s’est imposé par la force d’une domination politique. L’usage de la violence occupe une place centrale dans la tradition musulmane, ainsi que le révèle le recours fréquent au terme de djihad dans de très nombreux documents ».

Cardinal Walter Brandmüller : « L’usage de ce terme (djihad) dans la tradition musulmane, et l’usage qui en est fait aujourd’hui, est substantiellement univoque et indique la guerre faite au nom de Dieu pour l’Islam, une guerre qui est une obligation pour l’ensemble des musulmans adultes de sexe masculin. L’histoire démontre malheureusement que la violence a caractérisé l’Islam depuis ses origines et que Mahomet lui-même a organisé et conduit de manière systématique des razzias contre les tribus qui ne voulaient pas se convertir et accepter sa domination, soumettant de cette manière les tribus l’une après l’autre », concluait le cardinal Walter Brandmüller.

Michel Garroté, 5 octobre 2015

http://www.atlantico.fr/decryptage/cardinal-burke-face-islam-est-pas-deraisonnable-ressentir-certaine-peur-peur-juste-2365587.html/page/0/2