Anti-racisme et intello-gauchisme

   
Depuis plusieurs décennies, la police de la pensée décide qui est raciste et qui est antiraciste. Dans les années 1980, cette police de la pensée focalisait son combat essentiellement sur la droite nationale. A l’époque, les intellos-gauchistes traquaient l’antisémitisme, tantôt réel, tantôt présumé, en vogue dans les mouvances de Jean-Marie le Pen, feu François Brigneau et feu Jean Madiran notamment. Il est vrai que ces mouvances n’ont rien fait pour lever le doute sur leur antisémitisme.-
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Entre les ambiguïtés, les sous-entendus et quelques énormités, tel le « point de détail de l’histoire de la deuxième guerre mondiale », formule de Jean-Marie Le Pen pour définir les chambres à gaz, il est vrai qu’avec tout cela, les mouvances de la droite nationale n’ont fait qu’augmenter les soupçons relatifs à leur antisémitisme.
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La réhabilitation du maréchal Pétain réclamée par feu François Brigneau de son vivant et la confusion – typiquement maurrassienne – entretenue par feu Jean Madiran de son vivant entre mondialistes, francs-maçons et Juifs, cela aussi, n’a fait qu’augmenter les soupçons relatifs à l’antisémitisme de la droite nationale.
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Il est frappant que cette mouvance nationale et traditionaliste - en dépit de ou à cause de - ses effectifs réduits et divisés, soit, encore et toujours, incapable de sortir de ses œillères et de ses anachronismes.
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Certes, aujourd'hui, en 2016, le mouvement bleu marine n'est pas antisémite et il intervient sur un autre niveau. Mais la mouvance nationale et traditionaliste, elle, continue de s'enfermer dans une judéophobie pathologique.
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Il reste cependant une réalité incontestable, à savoir que dans les années quatre-vingt, l’antiracisme prenait principalement les allures d’une lutte sans merci, des intellos-gauchistes, contre la droite nationale.
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On peut d'ailleurs se demander – quelle était à l’époque et quelle est aujourd’hui – la légitimité de cet antiracisme d’inspiration intello-gauchiste. Car les intellos-gauchistes  soi-disant antiracistes étaient, aussi, et, sont, encore, aujourd'hui, les porte-drapeaux de l’antisionisme. Et en cela, ils sont les catalyseurs d’une haine primaire, systématique et viscérale à l’égard de Etat juif et à l'égard des citoyens juifs de cet Etat juif : l’Etat Israël.
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Pour ce qui me concerne, le problème numéro un - est et reste - l’idéologie islamiste et son racisme anti-judéo-chrétien. Et pour ce qui me concerne, la priorité numéro un - est et reste - la défense et la valorisation de la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Force est de constater, que la police de la pensée, n’a guère évolué, depuis les années 1980, ni sur ce point, ni sur les autres. Elle a même empiré.
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Car c’est désormais la simple critique du multiculturalisme qu’elle assimile à une nouvelle forme racisme. La police de la pensée cautionne l’interdiction de critiquer ceux qui demandent à la France de renoncer à la centralité de son identité.
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Nous sommes donc ici confrontés une fois encore à l’interdiction de défendre et de valoriser la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. La pénalisation de la défense de la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne signifierait concrètement l’interdiction – et par conséquent la fermeture – de certains blogues.
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En clair, l’accusation d’islamophobie est devenue un obstacle à l’expression de l’esprit critique. Défendre la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne est donc - selon la police de la pensée - un délit d’islamophobie, délit qu’il faudrait pénaliser.
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En revanche, nul désir, chez les soi-disant antiracistes d’inspiration intello-gauchiste de pénaliser ou d’interdire le racisme anti-juif qui - la plupart du temps - se cache derrière l’antisionisme. La police politique veut pénaliser les fils spirituels de Jacques Maritain (que nous sommes) comme si nous étions des maurrassiens (alors que nous ne le sommes pas).
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La police de la pensée prône, de façon inconditionnelle et exclusive, une société soi-disant multiculturelle, qui - de fait - donne la part belle à l’idéologie islamiste ; une société soi-disant multiculturelle, qui - de fait - ostracise la pensée laïque judéo-chrétienne.
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Notons que ce choix est typiquement intello-gauchiste : peu importe que derrière la société multiculturelle se profile l’idéologie islamiste ; l’essentiel, pour les soi-disant antiracistes d’inspiration intello-gauchiste, c’est d’en finir avec la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, société qu’ils méconnaissent et haïssent à la fois.
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Michel Garroté, 22. 9.2016 pour https://lesobservateurs.ch/
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Merci Alain Delon. Merci Nadine Morano



En 1983, Alain Delon quitta son pays, la France, pour s’établir dans le mien, la Suisse. Il fit cela car la France socialo-communiste et ses me(r)dias le détestaient. Delon en avait assez d’être traité, dans son propre pays, comme un pestiféré, par de médiocres écrivassiers, par des plumitifs de pacotille, des coqs morveux, des journaleux incultes et arrogants, à la fois suffisants et insuffisants.

En effet, la France étatiste ne pouvait pas supporter -- et ne supporte toujours pas -- qu’un homme parti de rien, ait réussi, sans recourir à la caste journaleuse parisienne. Elle ne pouvait pas non plus supporter que Delon soit de droite. Elle aurait préféré qu’Alain Delon soit fils à papa, nul, moche, gauchiste et crasseux.

Pour en venir au cœur du sujet qui m’intéresse aujourd’hui, j’apprends que Nadine Morano n'est plus seule dans la ridicule controverse dont elle est victime. Alain Delon a en effet exprimé son soutien à Nadine Morano après ses propos sur le fait, évident d’ailleurs, que la France est un pays, historiquement parlant, de race blanche.

Dans une interview à TV Magazine, l'acteur, qui a parfaitement compris la polémique, déclare : « Le Kenya est un pays de quelle race ? Les gens sont noirs. C'est une polémique ridicule, grotesque, qui n'a aucun sens ».

Alain Delon a salué la manière courageuse dont Nadine Morano s'est défendue : « Elle a des couilles de tenir comme elle tient et de dire : 'Je vous emmerde tous, je dis ce que je pense et je continuerai à le dire'. Chapeau ! ».

Lors de son interview sur TV Magazine, Alain Delon a saisi l’occasion pour donner sa vision, lucide d’ailleurs, de la France : « J'ai connu la France du général de Gaulle et c'était autre chose. Depuis, elle a été plutôt en se dégradant. Gauche, droite, tous les coups sont permis. Ce qui se passe est dégueulasse, d'où le désintérêt des Français pour la politique ».

Questionné sur le Front National, Delon rappelle qu'il n'est pas proche de ce parti : « Et si je l’étais, pourquoi n’en aurais-je pas le droit ? L’extrême gauche et Mélenchon, c’est valable, mais l’extrême droite non ? Le Front national représente quand même six millions de personnes. C'est six millions de cons ? On a le droit de ne pas l’aimer, mais on doit le respecter », précise Delon.

« Sur le Front national, j’ai simplement dit que je trouvais ça normal que les gens se rapprochent de ce parti parce qu’ils en ont marre. Marre de tout. Et c’est pour ça qu’ils sont prêts à aller n’importe où. Je le confirme : les gens ne savent plus où ils en sont, alors pourquoi pas le Front national », a conclu Delon, homme de courage et de bon sens depuis toujours.

Michel Garroté, 28.10.2015

Mes autres articles sur Alain Delon :

Foutez la paix à Alain Delon ! | Dreuz.info

Alain Delon, vous n'êtes pas un vieux con ! | Dreuz.info

Front National – Ce qu'Alain Delon a réellement dit | Dreuz ...

   

Ils nous refont le coup de l’antiracisme pour nous imposer leurs clandestins

L’Allemagne n’en finit pas de découvrir les joies de l’immigration extra européenne. Ce qui obsède ses élites, tout comme en France d’ailleurs, c’est le rejet de plus en plus affirmé, que le peuple allemand affiche envers la politique migratoire imposée par Angela Merkel. L’immigration de masse alimentant le racisme, les actions hostiles aux migrants se multiplient.

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Jungle Safari, ce parc qui fait bouillir les antiracistes au Danemark

Les « marmites de cannibales », nom des attractions situées dans le secteur « Afrikaland » d’un parc d’attraction danois, ont été très critiquées ces derniers jours. Vendredi dernier, la direction a déclaré ne rien vouloir y changer, après une vingtaine d’années sans plaintes.

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Ouverte depuis 1993, cette partie du parc Djurs Sommerland, situé dans le centre du Danemark, n’avait jamais reçu aucune plainte avant cette semaine. Depuis, une pétition a été mise en circulation par un groupe antiraciste.

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La République ? C’est ce qu’il reste quand on a plus d’idées

En France, il faut toujours rester très attentif aux manipulations entreprises sous le sceaux des «valeurs de la République». Or, ces dernières semaines, nous avons assisté à une propagande  immense et grotesque autour de la République, de ses valeurs et de la question ontologique de qui « est ou n’est pas » républicain.  Grotesque ? Évidemment ! Le « Je suis Républicain » a remplacé le « Je suis Charlie », en couvrant le même vide d’un manteau grossier.

La res publica est l’administration des affaires communes, le souci de ce que l’on a en partage, le fait que le collectif a en charge le commun. Le commun détermine ce qui ressortit à la communauté et, de manière implicite, ce qui en est exclu et n’a pas vocation à en faire partie. Comme le montre l’excellent travail de Jean de Viguerie sur L’histoire du citoyen (Via Romana), c’est là tout le drame de l’exclusion républicaine : qui n’est pas républicain ne fait pas partie de la communauté, ne peut gérer les affaires communes, n’est pas rentré dans la matrice, n’a pas été re-formé, régénéré, dirait Vincent Peillon, et ne peut donc pas devenir citoyen.

C’est pourquoi on assiste en France à une course grotesque à qui va être « le plus républicain », sport dans lequel la gauche excelle, mais que pratique dorénavant, et allègrement, les formations politiques de droite.

Ainsi l’UMP qui s'est renommé Les Républicains – en bafouant, au passage, l’histoire de la droite française, qui se définit justement « de droite » par sa position à l’assemblée lors du débat sur le droit de veto du roi. Ou encore le député RBM Gibert Collard a déposé le nom« Front National Républicain », et le tient à disposition de Marine le Pen.

Ce qu’il faut saisir, c’est qu’au fond, la devise « Nous sommes tous républicains » repose surle même mécanisme de manipulation psychologique que la devise « Je suis Charlie ». Il faut « traquer ceux qui ne sont pas Républicains », comme « il faut traquer ceux qui ne sont pas Charlie » (Nathalie Saint-Cricq).

Restituons le mécanisme républicain  de l’ « après Charlie » :

– Le 18 janvier 2015, Claude Bartolone réactive la religion de la République : « Intraitable sur les valeurs de la république. Intraitable. Le jour où l’on affaiblit ce socle, nous sommes renvoyés les uns et les autres à notre communauté ou à notre religion et c’est le vivre ensemble qui est menacé. (…) Regardez le temps qu’il a fallu pour faire accepter à la religion catholique le fait qu’il y a une religion suprême pour chacun d’entre nous : c’est la religion de la république. ». On est pas loin de ce qu’écrit Vincent Peillon, quand il affirme que « la République se construit dans la mort de Dieu » ; ou encore de Nicolas Weill, journaliste dans un grand quotidien, qui écrivait en 2004 : « L’édification de la République se confond avec une lutte à mort contre des adversaires implacables, comme furent en France la contre-révolution catholique ou le nationalisme ethnique » (Le Monde, 12 mars 2004).

– le 22 janvier 2015, sort un document intitulé « grande mobilisation pour les valeurs de la République ». On y découvre notamment que les « rites républicains doivent être revalorisés », que « le rétablissement de l’autorité des maîtres passe par la compréhension et la célébration des rites républicains. », que les « candidats au concours de professeur des écoles seront évalués sur leur capacité à faire partager les valeurs de la République » et que les « comportements mettant en cause les valeurs de la République seront traités ». Dans le document, je n’ai vu nulle part un embryon de définition des « valeurs de la République ». Il a du être avorté : tout embryon, même d’idée, n’a pas d’existence réelle pour eux.

– En mars 2015, le projet de loi sur le renseignement, qui permet de mettre sur écoute les personnes qui mettraient en doute « la forme républicaine des institutions ».

– En avril, on a le droit au plan antiracisme : « la République mobilisée contre le racisme et l’antisémitisme », qui débloque 100 millions d’euros parce que « Le racisme, l’antisémitisme, la haine des musulmans, des étrangers, et l’homophobie augmentent de manière insupportable dans notre pays », nous dit Manuel Valls.

– Le 15 avril, Claude Bartolone rend au Président de République le document « libérer l’engagement des français et refonder le lien civique :  la république par tous et pour tous », produit avec la fondation Jean-Jaures et la fondation pour l’innovation politique (Fondapol). On y lit notamment que « nous devons prendre toutes les mesures qui permettront que chacun ait le sentiment que la République est présente partout », et qu’il faut mettre en place « des temps républicains, de rites et de rituels ». La « sacralisation laïque » des cérémonies au Panthéon en sont un exemple probant !

Il ne s’agit pas là d’en appeler à la royauté, ou de critiquer grassement la République, en faire le bouc-émissaire des maux de ce monde – ce serait rentrer dans leur dialectique perverse. Il s’agit de simplement de critiquer ce qu’ils en font. Et il s’agit également de rappeler :

– Que le souci de la chose commune n’est pas forcément opposée à la monarchie – Jean Bodin (Les VI livres de la République, 1576) a démontré que la République est l’affaire de tous sous un Roi.

– Que l’idéologie égalitariste n’est pas forcément une valeur fondamentale de la République – l’aristocrate romain Cicéron promeut une République de l’excellence.

– Et que la République ne se réduit même pas à la souveraineté nationale, comme on l’a entendu plusieurs amis ces derniers jours, parce que l’idée d’une république des lettres ou d’une république chrétienne (Respublica christiana), alliance des pays de chrétienté en Europe, est elle aussi une idée « républicaine ».

On ne lie pas un peuple sur du vide. Le fait que la République française a prié devant deux cercueils vides, il y a quelques jours, au Panthéon, n’est pas anodin. Le tour de vis totalitaire auquel on assiste en ce moment, sous l’égide des valeurs de la république, est du même acabit : on nous impose des valeurs mortes, dans un cercueil vide. Ne nous laissons pas enterrer !

Marche antiraciste à Toulouse: 2 policiers par manifestant

Samedi 21 mars 2015, était organisée une marche « contre tous les racismes » (vraiment tous ?) et « l’islamophobie » dans les rues, notamment, de Toulouse.

Organiser une telle manifestation la veille d’élections départementales où le FN est donné favori, c’est certainement un hasard de calendrier.
600 policiers y encadraient 300 manifestants, soit 2 policiers par manifestant.

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Martine Brunschwig Graf: «J’ai lu le Coran avec des commentaires. Je n’ai pas vu le rejet des autres religions»

Présidente de la Commission fédérale contre le racisme, Martine Brunschwig Graf s’élève avec force contre «l’islamophobie».

Interview :

- On se focalise souvent sur le racisme de la société d’accueil. Il existe aussi un racisme intercommunautaire, par exemple celui des ressortissants balkaniques et d’autres populations immigrées envers les Noirs. Des Noirs entre eux. Traitez-vous aussi de ce racisme?  Le rejet de l’autre existe partout, chez tout le monde. Nous nous préoccupons aussi de celui-ci, mais nous n’avons pas d’étude spécifique sur ce sujet, nous faisons des analyses plus globales. Cela dit, aucun racisme n’est acceptable qu’ils soit intercommunautaire ou non.

- Ici, nous biberonnons à l’antiracisme dès le plus jeune âge. Ce n’est pas le cas de minorités dont la culture est très éloignée de la nôtre.
Ce n’est pas une question de culture. Des personnes viennent de très loin et ont du respect pour l’autre.

- Il s’agit aussi de culture. Pour prendre un autre exemple, nos sociétés sont les plus avancées dans l’égalité entre hommes et femmes. Le patriarcat, au contraire, fait partie de la culture de nombreuses minorités.
Nous vivons dans un Etat de droit que chacun est tenu de respecter. Les comportements des uns et des autres doivent s’inscrire dans la loi qui interdit par exemple l’excision ou le mariage forcé. C’est un principe central. On n’est pas toujours aussi avancé que l’on croit: lorsque j’avais 20 ans, je n’avais le droit de voter ni sur le plan cantonal, ni sur le plan fédéral.

- J’aimerais comprendre ce que vous entendez par islamophobie. Si je dis que le Coran est un livre de haine contre toutes les autres religions. Que les mouvements religieux revendiquent le droit à des pratiques sexistes, rétrogrades et bigotes. Que ces revendications prônent des comportements contraires à la constitution. Suis-je islamophobe, c’est-à-dire dans le sens habituel, raciste?
On peut critiquer une religion sans être raciste. Mais le rejet cette religion de cette manière péremptoire éveille volontairement le rejet de tous ceux qui la pratiquent. C’est un discours dangereux. Qui peut s’arroger le droit d’interpréter de façon absolue la Thora ou le Coran?
Quant à l’islamophobie, prise au pied dela lettre, elle signifie peur de l’islam.On peut être islamophobe sans être pour autant condamnable au titre de l’article 261 bis (norme pénale antiraciste).

- Avez-vous lu le Coran, vous êtes-vous informée sur la doxa musulmane, les Hadiths, la biographie de Mahomet?
J’ai lu le Coran et certains commentaires surtout. Je n’ai pas vu ce rejet des autres religions. Des musulmans interprètent avec distance ces textes. Je ne suis pas spécialiste et ne prétend pas l’être. Cette discussion montre simplement combien l’idée d’avoir un centre de compétence sur l’islam à l’Université de Fribourg est judicieuse.

- Les atrocités n’ont cessé de croitre et les attentats de se multiplier au nom de cette religion, jusqu’au chaos sanglant actuel. Or, les religieux d’ici se sont contentés d’un «pasdamalgamme», sans explication. Dans ces conditions, ne pensez-vous pas que l’hostilité envers l’islam est compréhensible?
Des gens se saisissent de l’islam pour commettre des crimes, comme ça a été le cas dans le passé avec d’autres religions. Ceux qui le faisaient prétendaient aussi lire au pied de la lettre leurs textes pour justifier leurs actes. Les atrocités de Daesh ou Boko Haram ont des effets sur le rejet des communautés musulmanes d’ici, comme l’a, sur les juifs, l’intensification du conflit du Moyen-Orient. Il n’y a pas de place pour les discours de haine.

- Les religieux musulmans enseignent ici depuis des décennies un texte discriminatoire, esclavagiste, misogyne et guerrier, qui inspire encore de nombreux pays. Ils ont invité des prêcheurs de haine, ils n’ont jamais levé le petit doigt pour combattre le radicalisme. Les Frères musulmans ont pris le contrôle de milliers de mosquées en Europe. Un résultat de ce laxisme, ce sont ces milliers d’Européens qui vont torturer et décapiter. Ne pensez-vous pas légitime de demander à ces religieux de reconnaitre la violence de leurs textes au lieu de nier qu’elle existe?
Je le répète, il n’y a pas de place dans notre pays pour des discours de haine. Je ne suis pas d’accord avec votre affirmation concernant le rôle des textes. Ceux qui commettent les crimes dont on parle prennent la religion comme prétexte, mais ils sont en fait des terroristes. Par ailleurs, il est important est d’avoir une analyse contemporaine de la manière dont une religion s’inscrit dans un Etat de droit, et on entend de plus en plus de voix musulmanes qui vont dans ce sens. A ce propos, ce qui me sidère, c’est que des opposants à l’islam refusent la création du centre de compétence à Fribourg. Analyser scientifiquement ces sujets est indispensable.

- Vous êtes opposée à l’interdiction du foulard à l’école. Vous avez pourtant rappelé que le foulard est imposé par la contrainte à des femmes dans le monde et qu’il est loin d’être un signe religieux anodin. Pourquoi l’autoriser pour des fillettes?
Avec le soutien du Conseil d’Etat genevois, j’ai décidé, il y a 20 ans que le foulard serait interdit pour les enseignantes, mais autorisé pour les élèves. Les enseignantes exercent une fonction d’autorité et transmettent un symbole religieux avec le foulard. Mais rien ne justifie une telle interdiction pour les élèves. L’interdire signifierait que ces filles seraient soit instruites à la maison, cloitrées, soit envoyées dans une école religieuse ultra. Par ailleurs, la constitution genevoise dit que chaque enfant a droit à un enseignement public dans sa formation de base. L’école publique permet à ces élèves une vision du monde plus ouverte et porteuse de choix.

- En France pourtant, où ce foulard est interdit, un nombre infime d’élèves musulmanes ne suivent pas l’école publique. Mais en l’acceptant, vous confirmez à ces filles issues de familles très conservatrices, cette vision que les garçons sont des prédateurs. On les prive de leur enfance.
Au contraire, nous leur donnons l’occasion de se confronter à d’autres réalités. Il peut arriver que des filles abandonnent le foulard avant la fin de la scolarité. Et tout récemment, le Grand Conseil a refusé un projet de loi visant l’interdiction du foulard pour les élèves, reconnaissant que la décision prise il y a 20 ans ne pose aucun problème. Personne n’a cité la moindre difficulté ou réclamation.y compris les auteurs du projet de loi.

- Vous êtes opposée à l’interdiction du niqab, comme la quasi-totalité des associations musulmanes. Cette défense d’un symbole terrifiant de leur religion et du statut réservé aux femmes ne fait-elle pas le lit d’une d’hostilité accrue envers l’islam?
Lorsqu’on décide d’une interdiction, il faut pouvoir la faire respecter. Le jour-même du vote au Tessin, le conseiller d’Etat Gobbi, membre du comité d’initiative, a déclaré à propos de la question des touristes que le Tessin allait l’appliquer de façon souple. Les lois que l’on n’est pas en mesure de faire respecter sont mauvaises. . La démocratie est fragilisée.
Prohiber les visages masqués dans l’espace public pour des raisons de sécurité, c’est un débat en soi. Je ne suis pas à l’aise quand je vois des hommes ou des femmes avec le visage couvert. Mais ça se discute d’une autre façon quand on vise une religion. Décréter un territoire vide de niqabs dans l’idée qu’on va faire progresser la réflexion est erroné. En l’occurrence, on ne résout pas un problème réel, on l’utilise pour remettre en question l’islam. En Suisse, qu’est-ce qui doit être impérativement interdit ? Ceux qui prônent l’interdiction du niqab ne mettent
pas en évidence des problèmes à résoudre, mais une campagne à mener contre l’islam.

- Ces mouvements offensifs invoquent la liberté de religion dans leurs revendications. Or, leurs textes la condamnent et elle n’existe dans aucun pays musulman. N’est-il pas légitime de leur demander d’éclaircir cette contradiction?
Il n’est pas juste et il est même dangereux de rendre responsables les musulmans d’ici de ce qui se passe ailleurs, comme il n’est pas juste de rendre les juifs responsables de ce qui se passe au Proche-Orient. Les musulmans en Suisse n’ont ni à s’expliquer, ni à se justifier. Mais ils ont exprimé à diverses reprises leur rejet de l’extrémisme praitqué au nom de l’islam.

- Mais l’immigration musulmane est la seule…
Ça n’a rien à voir avec l’immigration, 30% d’entre eux sont Suisses.

- Lorsque j’ai écrit mon premier livre, seuls 14% l’étaient… Mais j’en viens à ma
dernière question. Des critiques de l’islam sont menacés de mort, doivent être protégés nuit et jour, certains sont assassinés. Depuis l’affaire Rushdie, la censure et l’autocensure n’ont plus cessé. En point d’orgue, les meurtres de Paris. Pensez-vous que la liberté d’expression à l’égard de de l’islam existe encore?
Il existe beaucoup de gens qui placent encore des caricatures sur internet. La liberté d’expression doit exister et les gens doivent être protégés afin qu’ils puissent s’exprimer. Des musulmans sont eux-mêmes victimes de l’extrémisme . Les gens se censurent ou non en fonction de leur appréciation des risques. On a vécu autrefois des situations analogues. Je pense qu’on s’en sortira. Il existe une disposition dans le code pénal, l’article 260, qui condamne le blasphème. J’y suis plutôt opposée. Mais je remarque que personne n’a fait appel à cet article jusqu’ici. J’observe aussi que le Tribunal fédéral privilégie la liberté d’expression. Le dernier cas qu’il a traité est le salut hitlérien sur la plaine du Grütli qui n’a
pas été condamné. Mais là, je pense que c’est un mauvais signal.

Archives : Trois interviews d’humanistes de culture musulmane qui combattent pour nos valeurs démocratiques : Kacem El-Ghazzali, Saïda Keller Messahli, Hamid Zanas

 

Commentaire de Sami Aldeeb:

La Commission fédérale contre le racisme n’a jamais fait preuve ni de courage, ni de lucidité. Ce qui est nuisible aussi bien pour la Suisse dans son ensemble que pour les musulmans.

Présidée par M. Georg Kreis de 1995 à 2011, elle a à sa tête depuis 2012 Mme Martine Brunschwig-Graf. En la nommant à la tête de cette commission, le Département fédéral de l’intérieur n’a fait que remplacer un cheval borgne contre une jument aveugle…. comme le démontre cette interview sur laquelle je reviendrai. Entre-temps, je suggère à Mme la Présidente de lire mon petit ouvrage « La Fatiha et la culture de la haine« .

Martine Brunschwig-Graf sur le baromètre du sentiment raciste

RTS / Forum du 12 février 2015"

"Il y aura du travail de persuasion et d'explication à faire [...]" conclut la journaliste...

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Comment répondre à un antiraciste?

Comment briller dans les dîners en exprimant des idées patriotiques?

 

Cela pourrait aussi faire l’objet d’un livre. Les livres dénonçant le racisme existent à profusion, mais développent-ils un argument recevable? Régulièrement, on constate que les partisans d’idéaux patriotiques et de préservation culturelle, sans même aller dans la continuité ethnique, trouveront toujours un contradicteur acharné pour leur fournir une répartie telle qu’ils perdront bientôt l’envie d’exprimer un peu trop ouvertement leur sensibilité.

 

Pourtant, on reste souvent certain d’avoir raison, ne serait-ce que par le bon sens et la dissonance flagrante que présente le mélange inadéquat et forcé des gens, et des cultures, dans un pays qui devrait être souverain. A-t-on, pour autant, raison de vouloir continuer dans cette voie qui déplait à la bien-pensence de gauche? Le problème semble évidemment complexe, la géographie politique a été forgée par des siècles de conflits (de quelque origine qu’ils fussent). Le métissage ethno-culturel a toujours existé et il semble qu’il découle de l’Ordre Naturel.

 

Seulement, il est aussi possible de retourner la question en se demandant si forcer sur le métissage et l’immigration ne serait pas, aussi, aller à l’encontre de cet ordre [naturel], en voulant supprimer ainsi la différence. En effet, l’idéologie du métissage, c’est tout aussi bien, à terme, la fin de la diversité et, donc, la fin de variations qui existaient pourtant dans la nature. De plus, on constate que, quel que soit le thème abordé, le but de l’anti-raciste est toujours de fournir un argument, afin d’imposer le modèle que la pensée médiatique et académique a imprimé en lui. De fait, l’anti-raciste est un sophiste, de l’école de pensée visant à donner l’impression d’un discours cohérent par n’importe quel détour, qui cherche à nous prêter des intentions implicites, conscientes ou inconscientes, de purification ethnique.

 

Il semble alors évident que, tout comme l’anti-métissage forcé, l’apologie du métissage pose un problème aux volontés de Mère Nature. En fait, celle-là le fait même bien davantage, car, en plus d’aller à l’encontre de sensibilités et de réflexes naturels de préservation, elle tente même de nous imposer une nouvelle façon de penser. Pire, on nous demandera toujours de concéder mille choses terribles liées au “racisme” pour que notre opinion soit, finalement, tamponnée comme “valide” (ainsi dépourvue de tout corps et n’intéressant donc plus ceux qui, curieux, ne feraient que se poser des questions)!

 

Comment répondre à un sophiste?

 

Peu importe la méthode qu’il emploie, le sophiste a un but. Son but n’est pas seulement d’avoir raison, mais d’avoir raison pour quelque chose. Identifier ce quelque chose permet déjà de structurer son discours convenablement face à un tel adversaire, car faire pivoter la conversation autour de ce quelque chose-là frustrera assez rapidement ledit sophiste, qui montrera de facto son incapacité à faire autre chose que contredire.

 

Et à l’accusation de “racisme”?

 

L’objectif principal de l’anti-raciste, c’est de tout ramener, directement ou par sous-entendus, à Hitler, à l’esclavage, à un génocide quelconque, afin de nous en faire porter la culpabilité. Tout “Crime contre l’Humanité” est un argument pour justifier à la fois un droit moral supérieur déterminé par le gauchisme, un gouvernement mondial et des restrictions politiques. Il lui faut à tout prix nous faire accepter le progrès et l’éthique telle qu’une poignée de gens l’a décrétée. Ainsi, la seule dénonciation de ce stratagème est suffisante pour en limiter la portée. Expliquer que le “racisme” est un anathème nous rend l’affrontement bien plus facile ; poser ensuite la question de la définition dudit “racisme” peut même être un argument déterminant. On constate effectivement que personne ne peut donner exactement une description de ce qu’est le “racisme”, car son invention est liée à son utilisation dans le débat philosophique. Le but derrière le “racisme” fut précisément d’en faire un concept flou afin de tout ramener au mal que serait le déterminisme biologique. Si celui-ci, à proprement parler, est tout aussi idéologique, on constate pourtant qu’il existe des différences entre les hommes, qui ont alors parfois naturellement des réactions ethno-centrées. On le voit surtout chez les enfants, lorsqu’à l’école, ils sont confrontés à l’Etranger (défini par un contraste ethnique ou culturel), sans, justement, de préparation idéologique. On remarque donc par ces détours que tout argument anti-raciste peut être tourné dans un sens ou dans l’autre.

 

Comment mettre tous ces principes en pratique?

 

Quand on est certain de défendre une idée légitime et une vision plus saine que son adversaire anti-raciste, une première moitié du trajet est faite. La seconde moitié du parcours sera de systématiquement en revenir au premier point de contradiction. En quoi, cher droit-de-l’hommiste, ce que vous dites infirme mon assertion? Quel modèle prônez-vous? N’y a-t-il pas une impression légitime de rejet, tant au niveau du sens des choses dans leur raison d’être que des mœurs? Doit-on accueillir les bras ouverts et sans crainte l’américanisation ou l’islamisation de notre territoire? On note également que a peur n’est jamais un argument et une peur peut être légitime, d’autant plus que nos adversaires anti-racistes craignent visiblement toujours le retour de Hitler.

 

Il y a d’autres arguments usuels qui n’en sont pas: l’esclavage n’est pas un forfait spécialement “raciste”. Il est effectivement souvent tribal, mais il a existé chez tous les peuples, parfois seulement entre familles différentes, voire dans la même famille. L’anthropologie de base nous apprend qu’avec l’Etranger, on peut tout faire, y compris le manger. Ce n’est donc nullement un crime idéologique et il faudra rappeler aux partisans de la théorie de la proximité temporelle que les caricatures sur les Afro-descendants proviennent d’avant la traite des noirs - elles sont au moins aussi vieilles que le XXIIe siècles, car on les retrouve chez Maïmonides - ; il faudra aussi leur rappeler que l’acheminement de ceux qu’on appelait autrefois “les nègres” vers les Amériques fut couplé à l’effroyable traite des Slaves et des Irlandais. De plus, comme il y eut peu de retours d’Américains en Europe, s’il existe bien des innocents récents dans les affaires d’esclavage, ce sont les blancs européens d’aujourd’hui. Tous les autres, y compris des chasseurs d’esclaves noirs, y ont participé. Rappelons aussi que la détention d’esclaves avait été interdite par l’Eglise! Accuser les peuples qui ont instauré ce progrès concernant la dignité humaine relève donc de la plus grande mauvaise foi! Lors des épopées coloniales, pour ce qu’elles furent en vérité, on ne fit souvent pas autant de misère aux indigènes que ce que l’on infligea en même temps aux ouvriers et paysans d’Europe ; et tout cela au nom d’idéologies progressistes qui donnèrent ensuite naissance à la gauche d’aujourd’hui. Il faut donc conclure qu’accuser les blancs descendant de familles modestes d’être des esclavagistes, cela n’a absolument aucun sens!

 

Empêcher notre adversaire d’avoir raison sur un point sera toujours profitable, mais il est nécessaire de ne pas s’y attarder et de toujours revenir à notre assertion de départ. Dès lors, au risque de fascisme, nous lui retourneront le risque de stalinisme, avant de lui faire remarquer que c’est un procès d’intention, une vulgaire façon nous faire passer pour un fou ou un inconscient, alors que ce que nous défendons est simple, envisageable légalement et possède même un intérêt culturel. En fait, une telle accusation est déjà assimilable aux procédés bolchéviques de contrôle de la pensée. Notre répartie est donc bien plus pertinente que la charge à laquelle elle répond. Aux accusations d’ignorance, nous rappellerons à notre interlocuteur que quelqu’un qui a conscience de ses origines et de sa culture est tout sauf un ignorant, avant de lui répéter que notre bon sens face à des problèmes évidents vaut mieux qu’un blabla technocratique sur la complexité des choses et la fatalité du phénomène multi-culturel. Nous débattons de stratégies et de conceptions concrètes à des problèmes concrets et légitimes ; nous prêter alors des intentions de génocide est bien plus spéculatif que la volonté de notre interlocuteur d’influer sur la façon de penser des gens, elle, pourtant bien réelle et concrète! Jusques à vouloir changer ceux-ci dans être profond!

 

Y a-t-il d’autres difficultés qui nous attendent?

 

Il sera toujours une répartie imprévue, une réaction inattendue, une situation où l’on ne saura pas directement quoi répondre. Gagner un débat, ce n’est pas convaincre son adversaire, mais c’est davantage convaincre ceux qui, alentours, souhaitent réellement remettre leur avis en question en l’exposant sur la table. Parfois, nous aurons même à faire à plusieurs personnes en même temps. Il ne faut pas se dérober pour autant. L’exercice forge petit à petit un système de réponses de plus en plus complet et modulable de par sa cohérence. En d’autres termes, après une déconvenue, il est à la fois nécessaire de ne pas abandonner, mais aussi d’en tirer les leçons! Plutôt que de régulièrement conclure à la vacuité de certains propos qu’on lirait ou entendrait dans les médias, il convient toujours de se demander si on est à même de formuler une réponse argumentée. C’est un exercice sans risque que chacun peut mener au quotidien et qui contribue aussi à forger son système de pensée. On remarque alors assez vite qu’un avis n’en vaut pas toujours un autre et que s’habituer à crier fort n’est pas toujours une bonne tactique.

 

Si l’on ignore quoi répondre, il faut gagner du temps, il faut essayer d’agrandir le champ de la réflexion pour montrer que la réalité est plus complexe, car chaque pensée n’est qu’une représentation imparfaite de celle-là. Aucun argument n’est une preuve définitive. On peut aussi tenter de creuser les raisons pour lesquelles cette répartie problématique qu’on nous oppose semble juste, alors que, malgré tout, notre point de vue est cohérent et sûr. Reformuler celui-ci avec un peu plus de profondeur philosophique peut parfois suffire à écarter une objection. Lui ajouter, au contraire, de la simplicité peut aussi être un moyen efficace. On se doit ensuite de rappeler à son interlocuteur qu’il lui est encore nécessaire de montrer en quoi cette contradiction soudainement opportune l’amènerait à son but (celui qu’on a identifié au départ).

 

Parfois, accepter quelques termes imprécis et désorganisés peut nous permettre de bâtir une contradiction sur un champ d’entente commun pour être plus percutant. Parfois, il n’est pas sage de faire une telle concession. C’est selon. Il faut tout de même faire bien attention à ce qu’on laisse dire, car le Diable est souvent dans les détails, comme disait Descartes. Plus un point de vue est profond et structuré selon un axe (avec des embranchements multiples et tangibles), plus il sera facile à défendre, car il inclura en lui les réponses aux objections usuelles. En cas de faiblesse intellectuelle devant l’Inattendu, reconnaître son impuissance tout en affirmant qu’on prendra le temps de réfléchir pour revenir plus sûr une autre fois peut même être une dernière porte de sortie. Il conviendra en plus d’énoncer une simple vérité profonde qui sied à notre point de vue et qui n’est pas expliquée par cet Inattendu. On demandera ensuite à notre contradicteur une explication au paradoxe que présente le dilemme impliqué par ces deux vérités côte à côte et visiblement contradictoires. Bien souvent, cela remettra, au pire, tout le monde dos à dos. Par exemple, si on nous dit que la distinction des “races” a parfois dérivé sur des idéologies d’épuration ethnique - si nous ne savons pas expliquer pourquoi ce sophisme ne dérange en rien notre point de vue - ; nous pourrons toujours répondre que c’est une question qui mérite réflexion, mais que cette distinction est liée au bon sens, à l’Histoire et à la diversité naturelle, et qu’il est dangereux de vouloir laver le cerveau des gens sous prétexte qu’ils seraient imparfaits ; nous conclurons ainsi, de bonne foi, à la nécessité d’un raisonnement plus complet.

 

La dialectique, chez les Grecs, c’était l’art philosophique du dialogue dans le but de faire évoluer sa pensée. Si vous, vous vous prêtez à ce jeu, vous ne pouvez, fondamentalement, qu’y gagner. L’anti-racisme représente, par essence, l’aveu de ne pas vouloir s’y plier et, avec le temps, avec l’ouverture nécessaire, ce sophisme universitaire se dégonflera.

 

Thomas Mazzone, le 6 novembre 2014

 

Note: Contactez-moi via Facebook si vous souhaitez me demander conseil ou m’interpeller au sujet d’un argument: je serai ravi de vous répondre dans la mesure de mes possibilités!

18 octobre : “Milan métissé et antifasciste” organise une manifestation contre la Lega Nord

Suite à l'annonce de la manifestation de la Lega Nord contre l'invasion des clandestins (pas contre les immigrés !), une contre-manifestation (...) a été mise sur pied par diverses associations anti-racistes  avec le soutien de l'habituelle bande des anti-fascistes milanais. Voici leur annonce délirante :

"Ils détestent les migrants mais vont faire des investissements financiers en Tanzanie. Leur objectif est clair : alimenter la guerre grâce aux pauvres pour se partager le butin à travers les marchés et les financements publics.

Milan aime les droits, Milan est métissée, hybride, soumise à une "contamination" continue : nous, les étudiants, les précaires, les travailleurs intérimaires et saisonniers, les migrants de Campanie, des Pouilles, de Sicile, d'Erythrée, du Maroc, du Pérou....c'est nous qui produisons et garantissons votre économie, nous qui construisons votre culture avec notre intelligence, notre créativité, c'est nous qui partageons notre savoir pour rendre les quartiers vivants (...)

Nous en appelons à toutes les communautés et aux migrants, ceux qui depuis des années sont des acteurs actifs, (...) qui luttent pour leurs maisons et pour leurs quartiers, qui luttent contre les coopératives exploitantes et contre leur logistique; qui luttent pour des écoles d'italien et de langues, pour le monde du syndicalisme de base et des associations, pour les centres sociaux et les collectivités d'étudiants (...) etc... etc...

C'est nous qui avons appris ensemble à construire des liens solidaires, à parler les mille langues de la cité métissée, à reconnaître les visages, à se soutenir, depuis le bas, tout ce que, au nom de la peur et de la sécurité ils nous enlèvent chaque jour.

A l'invasion des chemises vertes, de leurs anciens et nouveaux amis de l'extrême droite européenne, nous disons clairement que les seuls à être des étrangers, ce sont eux"

Manifestation samedi 18 octobre à 15h à Largo Cairoli.

Le Milan métissé, anti-raciste et anti-fasciste.

Source en italien (trad. pour lesobservateurs.ch par D. Borer)

 

 

 

 

 

 

 

 

Le patriarche Amvrorios déclare : “Avec l’entrée en vigueur de cette loi anti-raciste, tous les gens qui sont patriotes risqueront la prison”

Le patriarche grec orthodoxe Amvrosios de Kalavryta et Aigialeia a haussé la voix au sujet d'une loi anti-raciste liberticide que le gouvernement grec est en train d'approuver.

"Avec l'entrée en vigueur de cette loi anti-raciste, tous les gens qui seront patriotes risqueront la prison -  a-t-il tonné -. Un prêtre qui viendrait à parler négativement (..) d'autres religions pourrait être condamné pour racisme et emprisonné. Nous deviendrons vite des étrangers dans notre propre pays. Je ne sais pas si je serai encore en vie, mais nos enfants deviendront les esclaves des musulmans. La Grèce est en train de disparaître, la foi est en train de disparaître....Il faut ranimer la flamme de la patrie et de la foi. La globalisation ne frappe plus à nos portes, elle est déjà entrée dans nos maisons" a-t-il conclu.

 

Cet homme est un vrai homme de religion. Un défenseur de l'ordre naturel contre l'avancée de l'entropie (=passage de l'ordre au désordre).

Source en italien  (trad. pour lesobservateurs.ch par D. Borer)

Source en anglais

“Pousse ton cri” : un nouveau site antiraciste

Les internautes sont appelés à crier contre le racisme sur un site ouvert mardi par quatre associations, qui ne veulent pas abandonner internet aux discours de haine.

(...)

La campagne, portée par la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), SOS Racisme, le Mrap et l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), est financée par Google.

(...)

Article complet

Antiracisme: la dérive d’une pédagogie unilatérale

Par Oskar Freysinger

Cela ressemble à un cauchemar monstrueux, c’est pourtant ce qui est arrivé dans la ville anglaise de Rotherham. La « négligence » et l'« inaction » des autorités locales ont permis à un gang de Pakistanais de terroriser, violer et rançonner des centaines de jeunes filles, des années durant.

De 1997 à 2013, la criminalité la plus sordide, la plus bestiale, était donc devenue la loi dans cette commune, sous les yeux et avec la complicité de ceux qui avaient la charge de protéger les plus faibles. Or il apparaît que ce n’est pas la peur des malfrats et de leurs représailles qui explique cette passivité, mais bien la peur du « qu’en dira-t-on » : la crainte d’être taxés de racisme !

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