Petr Bystron politicien de l’AfD : “Le gouvernement allemand finance de manière illégale le lobby de la migration avec plus de 100 millions par an.”

Le gouvernement fédéral finance des organisations qui s'occupent de la promotion de la migration à partir du budget fédéral, la plupart des fonds étant distribués par l'intermédiaire des ministères dirigés par le SPD (parti du centre-gauche).

"Combattre l'opposition avec l'argent des contribuables"

Les activités sont souvent utilisées pour combattre l'opposition, et l'allocation d'une grande partie des fonds est même contrôlée directement par la Chancellerie. Cette pratique viole un arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale du 7 novembre 2015.

C'est la réponse donnée à une question de Petr Bystron et de la faction AfD le 26 juillet 2018 concernant le financement des organisations non gouvernementales (ONG) promouvant la migration par le gouvernement fédéral entre 2017 et 2018.

En 2017, le gouvernement allemand a dépensé au total plus de 100 millions d'euros (104.263.871,49 €) et en 2018 déjà plus de 50 millions d'euros (54.507.994,41 €) pour les ONG s'occupant de l'asile et de la migration.

Selon Petr Bystron, président de l'AfD à la commission des affaires étrangères du Bundestag allemand :

"En plus des 22 milliards d'euros par an que nous coûte l'admission illimitée de migrants illégaux, le gouvernement allemand soutient toute une industrie d'organisations pro-asile avec plus de 100 millions d'euros par an. Une industrie entière d'organisations pro-asile qui utilisent ces moyens pour exercer une influence ciblée sur les médias et utiliser l'argent des contribuables pour lancer une campagne électorale contre l'AfD".

En particulier, le bureau de la chancelière et les ministères dirigés par le SPD soutiennent les ONG pro-migrants, les groupes de pression islamiques et même le mouvement antifa.

"Sous le couvert des ONG pro-migrants, des organisations proches de l'extrême gauche Antifa se propagent et manifestent contre l'AfD, comme la Fondation Amadeu-Antonio et 'Show the face' de Uwe-Karsten Heye, un homme du SPD (...)"

Il est frappant de constater qu'en plus du bureau de la chancerlerie, ce sont surtout les ministères dirigés par le SPD qui ont dépensé de l'argent pour les ONG pro-migrants, une pratique qui "viole gravement les principes de la démocratie parlementaire tels qu'ils sont énoncés dans la Constitution,

(...)

Juergenfritz.com

Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Allemagne : les antifas publient un guide du «touriste émeutier» avant une réunion du parti de droite l’Alternative pour l’Allemagne (AfD)

Fort de son succès aux législatives, le parti Alternative für Deutschland se réunit en congrès fin juin. Avec un guide à l'attention des contre-manifestants, les antifas s'organisent déjà et ne font pas mystère de leur intention de semer le trouble.

«Augsbourg pour les touristes émeutiers» : l'extrême gauche allemande prépare avec soin sa réaction à la tenue du congrès fédéral annuel d'Alternative für Deutschland (AfD). Le parti souverainiste et anti-immigration, qui a effectué une percée notable lors des dernières élections législatives en Allemagne en septembre, doit se réunir à Augsbourg (Bavière) du 30 juin au 1er juillet 2018.

Conçu graphiquement comme une brochure publicitaire, un guide, mis en ligne sur la plateforme Indymedia, fourmille de renseignements utiles et détaillés, dans tous les domaines : itinéraires, informations géographiques, mais aussi adresses privées de personnalités de l'AfD, qualifiées au passage de «collabos».

 

 

Dans un manifeste séparé, avec le sous-titre sans ambage «Appel à l'émeute», les antifas expliquent leur motivation à perturber l'événement. «Nous vivons en Allemagne aujourd'hui un bouleversement du climat politique», expliquent les auteurs du texte, déplorant une montée, selon eux, des «clichés racistes», des «stéréotypes antisémites» et des «campagnes de dénigrement antiféministes». Forgeant la notion de «société allemande post-nationale socialiste» en référence à l'Allemagne nazie, les antifas se définissent en outre dans ce texte comme une minorité se battant contre une «majorité allemande».

En août 2017, les autorités allemandes avaient procédé à la fermeture d'un site d'extrême gauche, hébergé par cette même plateforme Indymedia. Cette décision faisait suite aux nombreuses violences qui avaient émaillé le sommet du G20 à Hambourg un mois plus tôt. Selon Thomas de Maizière, alors ministre allemand de l'Intérieur, Indymedia était le théâtre «quasi-quotidien» de propos haineux, de propagande, voire «d'assistance concrète» à la commission d'infractions, par exemple en discutant de la fabrication d'un cocktail Molotov.

Source

Politique migratoire désastreuse: L’Alternative pour l’Allemagne veut traduire Merkel en justice

La politique migratoire d'Angela Merkel est remise en question dans une plainte déposée par le parti allemand AfD devant le Tribunal constitutionnel fédéral.

Le parti Alternative pour l'Allemagne(Alternative für Deutschland; AfD) a déposé devant la Cour constitutionnelle une plainte pour contester la politique migratoire menée par le gouvernement d'Angela Merkel, relate le journal Zeit, citant le juriste du parti, Stephan Brandner.

Les auteurs de la plainte indiquent que la chancellerie fédérale n'a pas permis au Bundestag de prendre part à la mise au point de la politique en matière d'immigration. L'AfD demande ainsi la Cour d'évaluer la décision de Mme Merkel d'ouvrir la frontière avec l'Autriche pour les réfugiés, adoptée en septembre 2015.

«Cette plainte pourrait changer le monde, et elle le changera, si elle aboutit au résultat escompté», a déclaré M. Brandner. Selon lui, le cas échéant, Angela Merkel devrait quitter son poste.

D'après les estimations du ministère de l'Intérieur, en 2015, environ 900.000 réfugiés et migrants sont entrés en Allemagne, ce qui a entraîné une certaine montée du sentiment anti-migratoire dans le pays. Par la suite, l'afflux de migrants en Allemagne a été réduit jusqu'à 200.000 personnes par an.

Lors de sa campagne électorale en 2017, l'AfD promettait de lancer une enquête sur la politique des «portes ouvertes» défendue par la chancelière Angela Merkel.

Source Source2 

Allemagne. Alice Weidel de l’AfD: “Les migrants ont falsifié des certificats de naissance afin de toucher de l’argent pour des enfants qui n’existaient pas. 100 millions d’euros se sont ainsi envolés.”

Christian Hofer: Voici ce que les médias nous dépeignent comme étant un parti "d'extrême droite": un parti qui veut simplement arrêter l'escroquerie dont les migrants sont coupables. C'est dire à quel point les journaux mentent et nous asservissent en apposant une étiquette dévalorisante aux partis qui leur posent problème.

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La mentalité des donateurs de l'état providence allemand est toujours aussi haute. Si haute qu'il est facile d'obtenir des allocations familiales pour des enfants fictifs. Alors qu'il n'est guère possible de falsifier des certificats de naissance pour les nouveaux-nés allemands, les criminels étrangers utilisent sans vergogne l'argent des contribuables dans le monde entier.

100 millions d'euros ont été ainsi payés à des enfants qui n'existaient pas du tout, une grande partie de l'argent s'est écoulée à l'étranger.

Cependant, le problème n'est pas seulement le fait qu'il semble très simple de tromper l'état. Au contraire, il est en principe inacceptable que l'Allemagne transfère chaque année environ 340 millions d'allocations familiales à l'étranger.

Notre système de protection sociale doit être remis en question de toute urgence. L'Allemagne devrait agir maintenant en se fondant sur le modèle autrichien qui limite fortement les allocations familiales versées aux enfants qui ne vivent pas en Autriche. Le scandale actuel offre la bonne occasion de s'attaquer à ce problème pour le résoudre dans ce pays. Je demande au gouvernement fédéral d'agir enfin dans le sens des citoyens. Les allocations familiales ne devraient être accordées que pour les enfants qui se trouvent en Allemagne !

Source Facebook officiel de Madame Alice Weidel 

Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Christelle B.

Allemagne – Groko, Merkel IV et AfD

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Michel Garroté  --  J'aimerais revenir sur un thème déjà mentionné, brièvement, sur Lesobservateurs.ch : la formation d'un gouvernement de coalition en Allemagne. Après des mois de suspens, les sociaux-démocrates allemands du SPD (centre-gauche) sont prêts à gouverner avec la CDU (centriste) d’Angela Merkel et avec son alliée bavaroise, la CSU (conservatrice). En effet, les membres du SPD ont approuvé, à 66%, une nouvelle coalition ("Groko") avec le bloc CDU-CSU, levant le dernier obstacle à la formation d'un gouvernement ("Merkel IV").
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A noter qu'un bon tiers des membres du SPD (34%), a voté contre la "Groko", voulant, sans succès, que son parti s'installe sur les bancs de l'opposition parlementaire, aux côtés des écolos (Die Grünen), de l'extrême gauche (Die Linke qui inclut des extrémistes de l'ex-Allemagne de l'Est nostalgiques de l'Etat-Stasi) et de l'AfD (dont les membres sont libéraux, conservateurs et patriotiques ; et non pas "d'extrême-droite" comme l'allègue la presse francophone).
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Rappelons tout de même qu'en février dernier, Martin Schulz (SPD) briguait un poste de ministre, après avoir juré que jamais il ne serait ministre dans une "Groko" au service de la "Merkel IV". Schulz a ensuite informé que tout compte fait il renonçait (encore une fois) à tout poste ministériel. Puis, il a démissionné de la tête du SPD. Bref, Martin Schulz s'est totalement discrédité et dans la foulée, il a couvert de ridicule le SPD.
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Le 12 mars, seront connus les noms des six ministres SPD du gouvernement "Merkel IV". Et Angela Merkel sera formellement élue Chancelière le 14 mars. Elle entamera ainsi son quatrième mandat. Soulignons que cette grande coalition dispose de la majorité (53,5%) au Bundestag (le Parlement allemand).
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Et soulignons également que le principal parti de l’opposition parlementaire est l'Alternative pour l’Allemagne (AfD), une formation, comme indiqué plus haut, libérale, conservatrice et patriotique, qui a fait une entrée spectaculaire au Bundestag lors des dernières législatives. Les sondages placent désormais l’AfD devant le SPD, qui lui se retrouve, à seulement 17%, avec le pire score de l'histoire de la social-démocratie allemande.
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Avec la CSU bavaroise au gouvernement et l'AfD au Parlement, les vraies droites sont donc présentes à l'exécutif et au législatif. Reste à savoir ce que tout cela va impliquer sur le terrain.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Allemagne – L’AfD veut se rapprocher de Pegida

AfD rally in Berlin

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Michel Garroté  --  Un dirigeant du parti libéral-patriote Alternative für Deutschland (AfD) milite pour que soit levée l'interdiction pesant sur les membres de son parti de se rendre à des rassemblements du parti Pegida, nouveau signe suggérant que l'AfD a cessé son entreprise de recentrage. Le bloc CDU-CSU de la chancelière Angela Merkel et les sociaux-démocrates du SPD, qui ont passé un accord en vue d'une nouvelle grande coalition, ont du mal à stopper l'hémorragie des électeurs vers l'AfD, qui a remporté près de 13% aux élections législatives de septembre, faisant ainsi une entrée fracassante au Bundestag.
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Le dernier sondage de l'institut INSA montre que l'AfD est à 16% des intentions de vote, dépassant ainsi pour la première fois le SPD. Par le passé, soucieux de ne pas s'aliéner des électeurs situés au centre de l'échiquier politique, l'AfD avait soigneusement pris ses distances avec le mouvement Pegida (Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident). Par rapport aux pics atteints au début de 2015, les manifestations de Pegida réunissent aujourd'hui beaucoup moins de monde. Il y a trois ans, en réaction au nombre élevé de migrants (1,3 million) arrivant alors en Allemagne, le mouvement était en mesure de faire marcher quelque 25'000 personnes dans les rues de Dresde.
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"S'agissant de Pegida à Dresde, nous devrions lever l'interdiction pesant sur la coopération avec ce mouvement", déclare Jörg Meuthen, vice-dirigeant de l'AfD, dans un entretien publié par la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Selon lui, les membres de l'AfD devraient pouvoir s'exprimer lors de rassemblements organisés par Pegida et y brandir des symboles du parti. La ville de Dresde, située dans la partie orientale de Allemagne, est devenue une place forte de la droite patriotique du pays et un terrain fertile pour Pegida.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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L’AfD, 2e force politique d’Allemagne

AfD rally in Berlin

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Alternative für Deutschland (AfD), la formation libérale patriotique allemande qui a fait son entrée au Bundestag lors des législatives de septembre 2017, devance pour la première fois les sociaux-démocrates du SPD dans un sondage Insa publié le lundi 19 février 2018 par le quotidien Bild. La CDU est créditée de 32% d'intentions de vote, tandis que l'AfD progresse à 16%. Le SPD recule quant à lui, pour tomber à 15,5% d'intentions de vote.
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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“Chameliers polygames” et “Antifa”

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Michel Garroté  --  Uta Ogilvie, organisatrice des manifestations "Merkel doit partir" de Hambourg a dû renoncer à poursuivre sa tâche à la suite des attentats commis par les extrémistes de l'Antifa contre sa maison et sa famille. Les Antifa sont les nouveaux fascistes de notre temps et ils bénéficient du soutien des médias. Quant à Uta Ogilvie, elle est une simple militante de droite et rien de plus.
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Toujours à propos de l'Allemagne, le 14 février 2018, un élu local du parti libéral et patriotique AfD (Alternative pour l'Allemagne), Andre Poggenburg, patron du groupe des députés AfD du Land de Saxe-Anhalt, dans la partie orientale de l'Allemagne, a déclaré, lors d'une réunion interne de l'AfD, à propos des Turcs : "Ils ont eux-mêmes un génocide de 1,5 million de personnes au cul", a-t-il déclaré lors d'une réunion politique, en référence aux massacres d'Arméniens en 1915 et en 1916 par l'empire ottoman.
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Andre Poggenburg a ajouté : "Et ils veulent nous apprendre quelque chose sur l'histoire et la patrie ? Ils déconnent complètement. Ces chameliers devraient retourner chez eux, loin derrière le Bosphore, à leurs cabanes en torchis et à leur polygamie", a-t-il argumenté. Le président de l'AfD Jörg Meuthen a condamné  son élu local et il a jugé qu'Andre Poggenburg était allé trop loin dans ses propos.
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Michel Garroté pour Les Observateurs, 16.2.2018
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Allemagne : un élu de l’AfD fait scandale en traitant les Turcs de «chameliers polygames»

Lors d'une réunion politique, le 14 février dans l'Est de l'Allemagne, l'élu de l'AFD Andre Poggenburg a fait scandale en insultant la communauté turque. Des associations turques ont annoncé des dépôts de plainte pour «incitation à la haine raciale».

Le 14 février, un élu local du parti anti-immigration AfD (Alternative pour l'Allemagne), Andre Poggenburg, patron du groupe des députés AfD du Land de Saxe-Anhalt, dans l'Est de l'Allemagne, a déclenché un tollé en tenant des propos visant les Turcs.

«Ils ont eux-mêmes un génocide de 1,5 million de personnes au cul», a-t-il déclaré lors d'une réunion politique, en référence aux massacres d'Arméniens en 1915 et en 1916 par l'empire ottoman. «Et ils veulent nous apprendre quelque chose sur l'histoire et la patrie ? Ils déconnent complètement ! Ces chameliers devraient retourner chez eux, loin derrière le Bosphore, à leurs cabanes en torchis et à leur polygamie !», a-t-il argumenté.

Le chef de l'Etat allemand, Frank-Walter Steinmeier, a dénoncé une «stratégie» mise en œuvre par l'AfD, faite de «propos excessifs, d'attitudes sans-gêne et haineuses». Le président allemand a également exhorté les citoyennes et les citoyens de ce pays à ne pas «se laisser manipuler».

La communauté turque indignée

L'élu, qui a plaidé le 15 février la «satire politique», répondait aux critiques de membres de la communauté turque d'Allemagne, forte d'environ trois millions de personnes, contre la création d'un ministère de l'Intérieur et de la Patrie en Allemagne.

Ce ministère est prévu dans le futur gouvernement que la chancelière conservatrice Angela Merkel veut mettre sur pied avec les sociaux-démocrates. La communauté turque y voit un risque d'«exclusion et de division».

L'appellation ministère «de la Patrie», nouvelle en Allemagne pour ce portefeuille, est considérée comme un geste à l'égard de l'électorat le plus conservateur, inquiet de l'arrivée de plus d'un million de migrants dans le pays depuis 2015.

Choquées par les propos de l'élu de l'AfD, des associations turques ont annoncé le 15 février des dépôts de plainte pour «incitation à la haine raciale».

Le Parquet de Dresde a aussi annoncé qu'il examinait la possibilité d'ouvrir une procédure contre l'élu.

Parmi la classe politique, les condamnations ont également fusé. La gauche radicale a estimé que l'AfD «se rapprochait de Goebbels», le ministre de la Propagande d'Adolf Hitler. Un élu du parti démocrate-chrétien d'Angela Merkel a accusé l'AfD «de répandre à dessein la haine en Allemagne et de s'être disqualifiée», tandis que le parti social-démocrate a réclamé une surveillance du mouvement par le Renseignement intérieur.

Le président de l'AfD Jörg Meuthen n'a condamné lui qu'à demi-mots son élu. Il a certes jugé qu'Andre Poggenburg était «allé trop loin», tout en regrettant les critiques contre un ministère de la Patrie, «une réalité évidente dans d'autres pays», selon lui.

Cette polémique est survenue le jour même d'une rencontre entre Angela Merkel et le Premier ministre turc, Binali Yildirim, étape importante dans les efforts de rapprochement entre les deux pays après plus d'un an de brouille.

L'AfD, parti euro-sceptique et anti-immigration, a fait une entrée fracassante en septembre à la chambre des députés, où elle compte près d'une centaine d'élus.

Source

Un ancien ministre israélien soutient l’AfD

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Michel Garroté  --  Rafi Eitan, ancien ministre israélien et ainsi responsable du Mossad, qui dirigea l’opération consistant à capturer le fugitif nazi Adolf Eichmann réfugié en Argentine en 1960, a adressé un message public de soutien au parti allemand AfD. Enregistré à l’occasion de la Journée internationale du souvenir de l’Holocauste, Le message de Rafi Eitan a été diffusé sur les réseaux sociaux par l’AfD et par Rafi Eitan lui-même.
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Ce dernier assure à la formation de droite allemande que tout le monde en Israël apprécie son attitude envers le judaïsme. Rafi Eitan a appelé l’Allemagne à fermer ses frontières face à l’immigration de masse de musulmans vers l’Europe. "Je suis sûr que si vous travaillez avec sagesse, avec force, et, plus important encore, avec réalisme, au lieu de l'Alternative pour l’Allemagne, vous pourriez devenir une l'Alternative pour toute l’Europe, a encore déclaré Rafi Eitan.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Allemagne : l’AfD reçoit le soutien de Rafi Eitan, ancien ministre israélien et légende du Mossad

Berlin, 2 février 2018 – Lors de la réunion du 1er février 2018 du groupe AfD au parlement allemand consacrée à la lutte contre l’antisémitisme , Rafi Eitan, ancien ministre israélien et chef des opérations du Mossad, a invité l’Allemagne [dans un message vidéo] à fermer ses frontières et à arrêter l’immigration de masse des musulmans vers l’Europe.

Eitan, qui, en tant que chef des opérations, a arrêté Adolf Eichmann en Argentine, a souhaité plein succès à l’AfD, a salué l’orientation politique de l’AfD sur la protection des frontières et a exprimé l’espoir que « l’AfD ne devienne pas seulement une alternative pour l’Allemagne, mais qu’elle soit une alternative pour l’Europe. »

Le docteur Chaim Rozwaski, qui officie depuis 1998 comme rabbin de la communauté juive, a fait part à l’AfD des agressions antisémites qu’il a connues, venant pour l’essentiel de jeunes musulmans.

[…]

Alexander Gauland, chef du groupe parlementaire de l’AfD, s’est réjoui de ces soutiens en provenance d’Israël et de la communauté juive : « Cela montre une fois de plus que nous sommes à l’AfD sur la bonne voie. ».

(Traduction Fdesouche)

Site officiel de l’AfD

Nos remerciements à Dupond

Allemagne : un cadre de l’AfD se convertit à l’islam

«L’islam n’a rien à faire en Allemagne», clame le parti allemand AfD, connu pour ses positions anti-immigration. Un slogan que ne fait plus sien un de ses membres, Arthur Wagner, qui vient de se convertir à la religion musulmane.

Arthur Wagner, l'un des dirigeants de l'AfD (Alternative pour l'Allemagne) dans la région du Brandebourg, semble avoir pris à rebours la ligne anti-immigration et anti-islam de son parti politique. A la surprise générale, sa conversion à la religion musulmane a été révélée dans la presse le 23 janvier.

«Le parti n’a aucun problème avec cette décision», a expliqué le porte-parole de l’AfD, Daniel Friese dans le quotidien le Tagesspiegel. «La religion est une affaire privée. Le respect de la liberté de culte est une obligation fondamentale. Monsieur Wagner aurait pu choisir n’importe quelle autre religion», a-t-il ajouté. Daniel Friese a aussi garanti que son parti protégeait les droits «des musulmans, des chrétiens et des homosexuels».

L'AfD a également annoncé qu'Arthur Wagner souhaitait ralentir ses activités au sein du parti.

Ancien membre de la CDU, qu’il a quittée en 2012, il avait entamé sa carrière au sein de l’AfD par rejoindre le groupe des «Chrétiens de l'AfD». Il a d’ailleurs été réélu responsable des églises et des communautés religieuses pour le parti en avril 2017.

Citoyen allemand d’origine, Arthur Wagner affiche une vie privée qui contraste avec ses prises de position politiques. Dans une vidéo diffusée pendant l'été 2017, il critiquait ainsi «l'ouverture» des frontières lors de la crise des réfugiés. « L'Allemagne est en train de devenir un autre pays», expliquait-il. Toutefois, parallèlement à son engagement politique, il participait déjà à des activités de bénévolat pour l’intégration des réfugiés dans sa ville natale de Falkensee, au nord-est de l’Allemagne.

L’AfD s’est toujours illustrée par ses positions anti-migrants et anti-islam et voit dans «son expansion et la présence d'un nombre toujours croissant de musulmans, […] un grand danger» pour l'Etat, la société et le système de valeurs allemands. Mobilisé contre l'«islamisation de l’Allemagne», le parti mène aussi campagne contre l'implantation de mosquées sur le territoire national.

Aux dernières élections législatives, le 24 septembre 2017, l'AfD était entrée au Parlement avec un score d'environ 13% – une véritable victoire pour ce parti créé il y a quatre ans seulement.

Source

Selon la gauche médiatique l’AfD serait carrément néonazie

AfD rally in Berlin

   
Michel Garroté  --  Selon la presse allemande et française de gauche et d'extrême-gauche, L'AfD allemande se serait efforcée un temps de gommer les plus visibles de ses aspérités suite au séisme provoqué par son entrée récente au Parlement national, le Bundestag. Mais depuis le début de l'année, cette stratégie aurait volé en éclats, dixit ces mêmes médias gauchisants. L'objectif d'apparaître comme un parti responsable aurait été contredit par la multiplication de prises de position à caractère raciste ou "glorifiant la période nazie" (rien que ça...), signe que la tendance la plus nationaliste serait en passe de prendre définitivement le pouvoir au sein de l'AfD. Amalgames, citations tirées de leur contexte, fake news, tout est bon pour stigmatiser l'AfD.
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Pratiquement pas un jour ne passerait sans qu'un membre de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) ne fasse les gros titres par un tweet tonitruant, racontent les journaleux néo-marxistes. Dernier tweet en date : une élue locale berlinoise, Franziska Lorenz-Hoffmann, aurait diffusé sur son compte Facebook une "affiche de propagande du IIIe Reich" : "Femme allemande ! Préserve la pureté de ton sang. Les étrangers ne doivent pas te toucher". Le message aurait été retiré, mais l'élue l'aurait justifié en expliquant à l'édition allemande du très gauchiste Huffington Post vouloir "que les Allemands restent allemands" face à l'immigration.
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Une autre élue du parti à Berlin, Beatrix von Storch, figure de proue de l'AfD au plan national, aurait "suscité la controverse" sur Twitter et Facebook lors du Nouvel An en dénonçant la diffusion par la police de Cologne de messages en arabe à la population. "S'adresse-t-elle par ce biais aux hordes d'hommes barbares, musulmans et violeurs pour les amadouer ?", se serait emportée Beatrix von Storch en référence aux agressions sexuelles de femmes lors du Réveillon 2016 dans la ville. Le tweet aurait été bloqué.
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Pour finir, le fils métis de l'ancienne star du tennis allemand Boris Becker se serait vu traité de "demi-nègre" sur le compte du député AfD Jens Maier (l'AfD a adressé un avertissement à Jens Maier pour ce tweet contre le fils de Boris Becker.  L'élu a affirmé ne pas être l'auteur de ce tweet, posté selon lui par un collaborateur, limogé depuis. Mais les médias omettent de le signaler.
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Les dernières sorties "ne sont pas des dérapages fortuits", estime le politologue d'extrême-gauche Hajo Funke de l'Université Libre de Berlin, mais le signe de la volonté du parti d'"intégrer aussi les néonazis, les plus extrémistes". "Le cap radical du parti est cimenté", ajoute-t-il, en jugeant l'AfD nettement plus extrémiste que le FPÖ autrichien ou le Front national français. Boris Becker aurait lui aussi mis en cause des provocations délibérées du mouvement, qui a obtenu près de 13% des voix aux dernières élections législatives, pour porter ses thèmes de prédilection : anti-immigration, anti-élite et anti-Merkel.
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"L'AfD teste depuis longtemps les limites de ce qui peut être dit en Allemagne, elle veut les élargir et se radicalise de ce fait dans son expression", analyse le quotidien socialiste Tagesspiegel. L'histoire du jeune parti serait celle d'une "radicalisation permanente", avec à chaque nouvelle étape une purge de la direction en place par une autre encore plus dure. Son dernier congrès en décembre aurait confirmé la montée en puissance des "plus nationalistes". Créé en 2013 comme plateforme anti-euro par des conservateurs déçus du cap centriste imprimé par Angela Merkel à la tête des chrétiens-démocrates (CDU), l'AfD est devenue un mouvement anti-réfugiés lors de l'arrivée de deux million d'illégaux musulmans entre 2015 et 2016.
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A la faveur des législatives de septembre, l'AfD aurait franchi un nouveau cap en donnant une large place "aux thèses révisionnistes sur la repentance des crimes nazis". Actuellement, le mouvement occuperait le terrain en profitant du vide politique relatif en Allemagne laissé par Angela Merkel et les partis établis, qui tentent de former un gouvernement majoritaire. Et la stratégie paraît payer.
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Selon un sondage pour l'hebdo gauchiste Spiegel publié mardi 9 janvier 2018, l'AfD progresse à 14,7% dans les intentions de vote. Le parti ne risque-t-il toutefois pas à terme de se marginaliser par sa surenchère ? Lors de la campagne électorale, il aurait joué avec "le feu extrémiste" de manière très calculée en brisant des tabous pour séduire "l'électorat le plus radical", estime Robert Vehrkamp, "analyste" à la Fondation Bertelsmann. Aujourd'hui, cela conduirait à des batailles de courants entre modérés et "jusqu'aux-boutistes", dont la guerre des tweets serait une illustration, ajoute le bobo Vehrkamp.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch,10.1.2018
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Fascisme d’Etat au Merkoland

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Michel Garroté  --  Le journal allemand à grand tirage Bild dénonce jeudi 4 janvier 2018 une nouvelle loi destinée à prévenir les discours de "haine" sur les réseaux sociaux, la jugeant liberticide. La législation entrée en vigueur le 1er janvier exige la suppression des messages haineux par les plates-formes dans les vingt-quatre heures suivant leur mise en ligne. Faute de réaction à temps, la loi prévoit des amendes allant jusqu'à 50 millions d'euros (rien que ça...)
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Twitter a ainsi récemment supprimé des tweets du parti Alternative pour l'Allemagne (AfD) et bloqué un compte jugé islamophobe. "S'il vous plaît, épargnez-nous la police morale", titre le Bild, qualifiant la loi de "faute" contre la liberté d'opinion inscrite dans la Constitution allemande. Le rédacteur en chef du quotidien, Julian Reichelt, juge la définition des messages illégaux trop large et estime la loi contre-productive pour combattre l'influence des groupes radicaux.
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Parmi les tweets supprimés dernièrement figure un message publié le 31 décembre par la députée AfD Beatrix von Storch. Cette dernière, qui fait depuis l'objet d'une enquête pour "incitation à la haine", y critiquait les messages en arabe publiés par la police sur Twitter, les jugeant destinés à apaiser les hordes d'hommes barbares, musulmans et violeurs.
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Le ministre de la Justice, Heiko Maas, a défendu la nouvelle loi. Défendre la liberté d'expression, ce n'est pas laisser carte blanche à la propagation de "contenus criminels" sur Internet, a-t-il dit au Bild. "Contenus criminels" ? Elle a perdu la tête, Angela Stasi Merkel. Le Maréchal Heiko Maas aussi.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Allemagne: «Musulmans violeurs»: le tweet d’une élue de l’AFD est censuré. La police de Cologne dépose plainte contre elle.

A noter que les "médias" romands n'ont pas publié les agressions sexuelles de cette année.

A contrario, ils ne vont bien entendu pas louper un article pareil (articles visibles ici et ici), tout en cachant soigneusement ce qui se passe dans les rues allemandes avec l'immigration et les "pauvres réfugiés". Ainsi, le parti de l'AFD peut aisément être présenté comme "xénophobe" tout en protégeant les délits et les crapuleries des migrants. Le système est parfait.

Pour ces journalistes, un tweet est donc plus ignoble que le meurtre d'une adolescente allemande par un "réfugié", crime qui a été passé sous silence par nos médias. Et l'on comprend très bien pourquoi.

Quant à la nouvelle loi, digne d'un régime totalitaire (notre article ici), elle émane bien évidemment du gouvernement allemand qui a imposé une immigration de masse au détriment des autochtones. Ainsi, loin de se remettre en cause, ils imposent à leurs propres concitoyens d'accepter l'inacceptable et de se taire. Oui, c'est ainsi que le progressisme se considère comme porteur de paix et de bien-être.

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La responsable du parti Alternative pour l'Allemagne a vu son tweet retiré des réseaux sociaux après avoir comparé les réfugiés à des «hordes de barbares».

«Que diable se passe-t-il dans ce pays? pourquoi la police publie-t-elle désormais ses messages officiels en arabe?», s'est emportée Beatrix von Storch. «S'adresse-t-elle par ce biais aux hordes d'hommes barbares, musulmans et violeurs pour chercher à les amadouer?», a-t-elle ajouté. Une référence explicite aux agressions sexuelles dont avaient été victimes de nombreuses femmes à Cologne lors du Réveillon de la Saint-Sylvestre 2016 de la part de jeunes migrants, une affaire qui avait scandalisé le pays.

La réplique de la députée Alternative für Deutschland (AfD), Beatrix von Storch, aux messages sur Twitter de la police de Cologne appelant pour la Saint-Sylvestre à la prudence dans différentes langues, faisait référence aux nombreuses agressions sexuelles commises il y a deux ans, le 31 décembre, par des migrants.

Mais l’élue d'extrême droite, très active sur les réseaux sociaux et connue pour ses commentaires robustes, fait partie des premières personnes frappées par la nouvelle loi sur les réseaux sociaux entrée en vigueur ce 1er janvier.

« Fin de l'état de droit »

Le texte prévoit des amendes très lourdes pour Facebook et Twitter notamment si ces plateformes n’effacent pas rapidement des publications incitant à la haine.

Beatrix von Storch parle de « censure » et dénonce « la fin de l’Etat de droit ». La députée estime qu’avant que ses publications soient effacées, son immunité parlementaire devrait être levée et qu’un jugement devrait la condamner au terme d’un procès.

Twitter et Facebook ont effacé le message de l’élue dont le compte a été bloqué pendant quelques heures. La police de Cologne a elle déposé plainte contre Beatrix von Storch pour « incitation à la haine ».

Source

Un analyste israélien dénonce l’aveuglement des dirigeants de la diaspora juive

Israël-Allemagne

   
Michel Garroté  --  Dans World & Israël News, l'analyste politique israélien Daniel Krygier écrit notamment : "L’AfD et les autres partis européens de droite hostiles à l’immigration ne sont peut-être pas la tasse de thé de la diaspora juive, mais ni Israël, ni la diaspora juive ne devraient ignorer l’alliance grandissante entre la gauche et les islamistes qui est devenue le principal moteur de l’antisémitisme", ajoute Daniel Krygier.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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https://worldisraelnews.com/analysis-germanys-afd-party-good-or-bad-for-israel-and-jews/
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Alice Weidel (AfD) : « En Allemagne, des gangs de musulmans pourchassent les homosexuels, c’est un scandale ! »

Les gangs musulmans font la chasse aux homosexuels. Et ceci directement en Allemagne. Et ça c'est un scandale!

Juste récemment un cas a été révélé où un homosexuel a été frappé brutalement dans le métro car il était ressorti qu'il était gay.

Dans un autre cas à Berlin, et encore récemment, un jeune homme a été encerclé par plusieurs personnes, y compris des femmes et des enfants. Il a été frappé à coups de pieds et on lui a craché dessus.

Pourquoi? Il est clair que c'était en raison de son orientation sexuelle qui était "haram" (interdite) selon les lois de la Sharia.

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Traduction Les Observateurs.ch

 

 

 

via Fdesouche.com

Il est absurde de comparer l’AfD aux nazis

AfD-1

   
Michel Garroté  --  Les médias gauchisants et gauchistes (notamment parisiens, eux qui adorent faire la leçon à la planète entière et qui se prennent pour le centre du monde),  ces médias donc, allèguent qu'il n’y aurait qu’une alliance gouvernementale possible en Allemagne, avec la CDU, la CSU, la FDP et les Verts.
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Mais au fait, que veulent, et que ne veulent pas, les électeurs de l'AfD ? Ils ne veulent pas porter le fardeau de la Grèce et des pays d’Europe du Sud ; ils veulent un contrôle des frontières ; et ils ne veulent pas d'une invasion de personnes qui utilisent les Allemands. Cela a le mérite d'être clair.
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Le peuple allemand n'a pas oublié les viols de Cologne :
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A propos de l'AfD, sur Figarovox, l'historien français Jean-Louis Thiériot écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La percée de l'AFD à 13% des voix révèle le malaise suscité par la politique migratoire de Berlin. Le peuple allemand n'a pas oublié les viols de Cologne et les frontières ouvertes sans contrôle aucun. L'onde de choc va être d'autant plus importante que la CSU [ndmg - la CSU bavaroise est le parti sœur de la CDU, nettement plus conservatrice que celle-ci, qui elle, est devenue centriste], la CSU  --  qui avait vainement mise en garde  --  a perdu près de 7% dans son fief de Bavière, largement au profit de l'AFD.
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Jean-Louis Thiériot : La CSU entend le faire payer à Angela Merkel et obtenir une révision drastique de la politique d'accueil. De surcroît les réformes sociétales, tacitement acceptées par la chancelière  --  notamment le mariage pour tous voté en catimini à la veille de la clôture de la session parlementaire  --  ont contribué à faire fuir la frange la plus conservatrice de l'électorat démocrate-chrétien. Au final, il semblerait qu'environ un quart des électeurs de l'AFD soient des déçus de Merkel qui avaient voté CDU en 2013, ajoute Jean-Louis Thiériot (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Il est absurde de comparer l'AfD aux nazis :
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Toujours à propos de l'AfD, Patrick Moreau, chercheur au CNRS estime (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il est absurde de comparer l'AfD aux nazis. Lorsqu'on regarde les transferts électoraux, on constate une véritable pénétration démocratique de l'AfD. Plus d'un million d'électeurs CDU-CSU [le parti d'Angela Merkel] ont rejoint l'AfD, de même que plus de 400'000 sympathisants de la gauche, ajoute Patrick Moreau, chercheur au CNRS (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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L’oligarchie au pouvoir en Allemagne sanctionnée :
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De son côté, sur Réinformation.tv, Pauline Mille écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Avec 13% des voix, l’AfD, Alternative für Deutschland, l’alternative pour l’Allemagne, fait une percée sans précédent aux élections législatives outre-Rhin. En quatre ans, l'AfD a franchi tous les échelons locaux pour entrer au Bundestag, et en force avec près de cent sièges. C’est mieux que n’ont jamais réussi les Verts. Cela coïncide avec un recul historique de la CDU, le parti d’Angela Merkel, qui perd 65 sièges et de la SPD du socialiste bien gauchisant Martin Schultz qui perd 40 sièges.
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Pauline Mille : L’AfD a fait campagne contre l’islamisation grandissante de l’Allemagne, en accusant Angela Merkel de se faire traître à la patrie en favorisant l’afflux des migrants. Elle préconise aussi la sortie de l’Allemagne de l’euro et une politique familiale traditionnelle. Elle ne croit pas à l’origine humaine d’éventuelles variations du climat et demande l’annulation de l’accord de Paris. La percée qu’elle vient de faire est donc un signe excellent : le signe que l’oligarchie au pouvoir en Allemagne est sanctionnée par le vote populaire, ajoute Pauline Mille (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2017/09/25/31002-20170925ARTFIG00058-le-demi-succes-de-merkel-l-echec-de-macron.php
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http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/legislatives-allemandes-il-est-absurde-de-comparer-l-afd-aux-nazis_1946599.html
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http://reinformation.tv/elections-legislatives-allemagne-percee-afd-mille-74869-2/
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Les médias européens sous le choc des élections législatives allemandes

Angela-Merkel-1

   
Michel Garroté  --  L'AfD, qui a fait 13% des suffrages aux élections parlementaires du dimanche 24 septembre 2017, est un parti libéral, patriotique et eurosceptique. Son discours porte, bien-sûr, aussi, sur la Migration Musulmane Massive (MMM). L'AfD n'est donc ni un parti "d'extrême-droite", ni un parti "nazi", contrairement aux allégations des médias européens. Bien. Voilà pour l'AfD.
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Créer une coalition de gouvernement :
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Maintenant, c'est Angela Merkel  --  gagnante de ces élections puisque les chrétiens démocrates de la CDU et les chrétiens-sociaux de la CSU ont remporté 33% des suffrages  --  va devoir, comme d'habitude, créer une coalition gouvernementale ; et ce ne sera pas facile.
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Car Martin Schulz  --  chef de file des sociaux-démocrates du SPD qui a fait un score lamentablement bas avec 20,5% des suffrages  --  a annoncé, dimanche 24 septembre, que son parti rejoindra l'opposition et ne fera donc plus partie de la coalition gouvernementale. Exit la social-démocratie allemande.
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Mais alors, avec qui la CDU de Madame Merkel et la CSU bavaroise vont-elles former un gouvernement de coalition ? Avec les libéraux de la FDP ? Peut-être. Avec le Parti d'extrême-gauche Die Linke ? Certainement pas ! Avec  les écologistes Die Grünen ? Très difficile. Avec l'AfD ? Madame Merkel ne veut pas...
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Les médias sous le choc :
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Première victoire, et, aussi, des difficultés chez l’Alternative pour l’Allemagne, l'AfD, écrit la presse gauchiste parisienne (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : A peine élue, Frauke Petry, l’une de ses dirigeantes, a annoncé, lundi 25 septembre, son refus de siéger au Bundestag (Parlement allemand) pour le compte de l'AfD.
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Formulé autrement, Frauke Petry siège bel et bien au Bundestag, mais pas pour le compte de l'AfD. Elle s’opposait depuis plusieurs semaines à d’autres figures de l'AfD, à qui elle reprochait une "rhétorique belliqueuse".
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"J’ai décidé, après mûre réflexion, de ne pas siéger au sein du groupe parlementaire du parti [l'AfD] au Bundestag", a déclaré Frauke Petry, lors d’une conférence de presse à Berlin, aux côtés des autres dirigeants de l'AfD, avant de quitter la salle.
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Frauke Petry "a tourné le dos au parti", a réagi le co-président du parti, Jörg Meuthen, lors de la même conférence de presse, qualifiant cette décision de "regrettable". "C’est sa décision, pas la nôtre", a commenté, de son côté, Alexander Gauland, co-chef de liste du parti, nous raconte la presse gauchiste parisienne (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Les Allemands veulent autre chose que la CDU-CSU-SPD :
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Sur Les Observateurs, Yvan Perrin, que je cite ici pour mémoire, et, pour celles et ceux qui n'ont pas eu le temps de le lire, Yvan Perrin donc, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il n'y a pas qu'en Suisse que la gauche a passé un mauvais dimanche. En Allemagne, les sociaux-démocrates enregistrent leur plus mauvais score historique avec un recul à 20,5%. Martin Schulz, ancien président du parlement européen a conduit sa formation dans le mur. Manifestement, les Allemands veulent autre chose que ce qui leur est servi depuis si longtemps sous l'égide de la Chancelière Merkel.
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Yvan Perrin précise : L'intéressée reste au pouvoir mais un pouvoir chancelant, à reconstruire sur la base d'une nouvelle coalition dont les fondations seront instables voire branlantes au vu du caractère disparate des formations qui le composeront. Le recul des partis traditionnels profite bien évidemment à l'équipe d'en face, à savoir l'AFD, Alternative für Deutschland, dont la percée consterne nos voisins toujours inquiets par un "retour aux années 30", ajoute Yvan Perrin (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Bien. Voilà pour notre ami Yvan Perrin.
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Un Bundestag avec 709 sièges :
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Pour ce qui me concerne, je note qu'avec 33% des suffrages, la CDU/CSU compte 246 sièges au nouveau Parlement. La SPD, avec 20,5%, obtient 153 sièges au Bundestag, qui compte, au total, 709 sièges. L'AfD vient en troisième position, avec 12,6%, ce qui lui vaut 94 sièges. L'AfD est suivie par les libéraux de la FDP qui, avec 10,7% des suffrages, obtient 80 sièges. Le Parti d'extrême-gauche Die Linke, avec 9,2% des suffrages, obtient 69 sièges. Les écologistes de Die Grünen, avec 8,9% des suffrages, n'ont que 67 sièges. Je note, enfin, que le taux de participation a été très élevé : 76,2%.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch 25.9.2017
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Sources :
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http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/09/25/a-peine-elue-une-dirigeante-de-l-afd-refuse-de-sieger-pour-le-parti-au-bundestag_5190848_3214.html
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https://lesobservateurs.ch/2017/09/25/lafd-au-bundestag-la-chronique-dyvan-perrin/
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L’AFD au Bundestag. La chronique d’Yvan Perrin

Il n'y a pas qu'en Suisse que la gauche a passé un mauvais dimanche. En Allemagne, les sociaux-démocrates enregistrent leur plus mauvais score historique avec un recul à 20,5%. Martin Schulz, ancien président du parlement européen a conduit sa formation dans le mur. Manifestement, les Allemands veulent autre chose que ce qui leur est servi depuis si longtemps sous l'égide de la Chancelière Merkel. L'intéressée reste au pouvoir mais un pouvoir chancelant, à reconstruire sur la base d'une nouvelle coalition dont les fondations seront instables voire branlantes au vu du caractère disparate des formations qui le composeront. Le recul des partis traditionnels profite bien évidemment à l'équipe d'en face, à savoir l'AFD, Alternative für Deutschland, dont la percée consterne nos voisins toujours inquiets par un retour aux années 30.

En fait, le phénomène n'est pas nouveau. Le pouvoir en place veille consciencieusement à faire taire les oubliés du miracle économique pour mettre en vitrine les succès qui font honneur au pays et donc à ceux qui le dirigent. Désireuse de laver la tache nazie, Angela Merkel a imposé une déferlante de requérants d'asile que la population n'était pas aussi désireuse qu'elle d'accueillir. Wir schaffen das, proclame-t-elle avec fierté, en exemple pour le monde. Elle se croit tellement supérieure aux autres qu'elle souhaite imposer sa politique aveugle au reste de l'Europe et à la Suisse bien entendu. Il est vrai qu'elle aurait tort de se gêner, Simonetta Sommaruga étant toujours là pour accéder à ses requêtes, heureuse de pouvoir se pavaner aux côtés de la femme la plus puissante du monde selon certains.

Hier, brutalement, ces gens oubliés voire niés se sont levés et ils ont voté. Ils ont propulsé l'AFD à 13%, lui offrant des sièges au Bundestag. Il sera dès lors difficile de ne voir dans cette formation que quelques nostalgiques du nazisme sans audience ni électeurs. Désormais, grâce à Angela Merkel, les sans-voix en ont une et entendent bien se faire entendre. Dans la mesure où la Chancelière ne risque pas d'infléchir sa politique puisque c'est la bonne, le résultat de hier en annonce de meilleurs. L'AFD dispose maintenant d'une tribune nationale pour proposer ses thèses et désormais, les Allemands qui n'avaient pas osé franchir le pas se rendent compte que d'autres partagent leurs idées, ce qui ne manquera pas de les désinhiber.

Par sa politique irresponsable, Angela Merkel aura provoqué l'exact inverse de ce qu'elle souhaitait. Elle a réveillé les vieux démons; ils ont faim.

Yvan Perrin, le 25 septembre 2017