Syndrome de Chemnitz – Réveil patriotique en Allemagne

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Michel Garroté -- Le journaliste Claude Haenggli pose la bonne question (voir lien vers source en bas de page) : Cinq jours après le massacre de Chemnitz, il n’y a toujours pas d’information officielle sur le déroulement des faits. Le crime a-t-il été encore plus brutal qu’admis jusqu’à présent ? Est-ce pour cela que les faits sont tus ? Au lieu d’informer, le complexe politico-médiatique pourchasse les tentatives de faire la lumière dans cette affaire.
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Le sulfureux Réseau Libre (texte remanié ; voir lien vers source en bas de page) signale qu'à lire l’article de Libétorchon titré "Après les émeutes racistes de Chemnitz, l’Allemagne inquiète", on ne peut s’empêcher d’avoir une forte envie de vomir. Quand des européens de souche se font violer, égorger, chaque jour en Allemagne, Italie, France etc., ce torchon crie au "pas d’amalgame".
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Et quand les patriotes se réveillent en Italie ou en Allemagne (en Francarabia les patriotes signent des pétitions sur change.org, ça ne gêne personne), Libétorchon commence à paniquer.
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Car si pour le moment les patriotes ne s’en prennent qu’aux acteurs directs de l’insécurité, les clandestins, demain ils pourraient bien s’en prendre à ceux qui les protègent et leur permettent de commettre leurs crimes : gouvernements, élus et médias. Il pourrait donc bien y avoir des chasses aux pisse-copies après les chasses aux clandestins (pour l'instant, les réactions patriotiques en Allemagne ne sont pas suffisantes pour inverser la vapeur et renverser la Grosse Bertha Merkel).
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On notera que cette fois les gauchistes aveuglés et fanatiques critiquent la faiblesse de la police « face aux milliers de militants d’extrême droite ». Quand c’est « face aux pauvres réfugiés », dès que la police donne un coup de matraque c’est le scandale.
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Quand aux soit-disant « saluts nazis » dénoncés par le torchon, on ne peut que se demander s’ils ne sont pas justement des provocations visant à dénaturer la saine réaction des manifestants devant l’invasion en cours (fin du texte remanié ; voir lien vers source en bas de page).
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Note de Michel Garroté : Oui, il y a, en effet, des provocateurs, envoyés par des entités gouvernementales, et, pas seulement en Allemagne. Et s'il y a quelques néo-nazis ça et là, le BND et le BKA sont forcément au courant et on se demande pourquoi ces quelques néo-nazis ne sont pas arrêtés par la police et livrés à la justice.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 30.8.2018
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https://lesobservateurs.ch/2018/08/30/agression-au-couteau-suivie-de-meurtre-a-chemnitz-que-cachent-les-autorites/
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https://reseaulibre.org/site/2018/08/29/reveil-patriotique-en-allemagne-les-bobos-ont-la-petoche/
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Allemagne – L’AfD veut se rapprocher de Pegida

AfD rally in Berlin

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Michel Garroté  --  Un dirigeant du parti libéral-patriote Alternative für Deutschland (AfD) milite pour que soit levée l'interdiction pesant sur les membres de son parti de se rendre à des rassemblements du parti Pegida, nouveau signe suggérant que l'AfD a cessé son entreprise de recentrage. Le bloc CDU-CSU de la chancelière Angela Merkel et les sociaux-démocrates du SPD, qui ont passé un accord en vue d'une nouvelle grande coalition, ont du mal à stopper l'hémorragie des électeurs vers l'AfD, qui a remporté près de 13% aux élections législatives de septembre, faisant ainsi une entrée fracassante au Bundestag.
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Le dernier sondage de l'institut INSA montre que l'AfD est à 16% des intentions de vote, dépassant ainsi pour la première fois le SPD. Par le passé, soucieux de ne pas s'aliéner des électeurs situés au centre de l'échiquier politique, l'AfD avait soigneusement pris ses distances avec le mouvement Pegida (Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident). Par rapport aux pics atteints au début de 2015, les manifestations de Pegida réunissent aujourd'hui beaucoup moins de monde. Il y a trois ans, en réaction au nombre élevé de migrants (1,3 million) arrivant alors en Allemagne, le mouvement était en mesure de faire marcher quelque 25'000 personnes dans les rues de Dresde.
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"S'agissant de Pegida à Dresde, nous devrions lever l'interdiction pesant sur la coopération avec ce mouvement", déclare Jörg Meuthen, vice-dirigeant de l'AfD, dans un entretien publié par la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Selon lui, les membres de l'AfD devraient pouvoir s'exprimer lors de rassemblements organisés par Pegida et y brandir des symboles du parti. La ville de Dresde, située dans la partie orientale de Allemagne, est devenue une place forte de la droite patriotique du pays et un terrain fertile pour Pegida.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Grande-Bretagne : Le chef de PEGIDA poursuivi pour “racisme” après avoir posé avec un drapeau “anti État Islamique”

BREIZATAO – POLITIKEREZH (02/07/2016) La police britannique a engagé des poursuites contre Tommy Robinson, organisateur de PEGIDA en Grande-Bretagne, après qu’une photo de ce dernier posant avec un drapeau “Baise l’État Islamique” ait émergé sur les réseaux sociaux.

La police britannique estime qu’attaquer l’État Islamique constitue une “incitation à la haine raciale” nécessitant des mesures répressives. L’avocat de Tommy Robinson a dénoncé une “campagne de harcèlement” de la part de la police britannique en raison de l’engagement du leader de PEGIDA UK contre l’islamisme.

Source : Breitbart via Breizatao

Parlement de Prague : Nous étions avec Pegida, pour fonder Forteresse Europe

Par

Ce vendredi 13 mai, nous avons été heureux de nous retrouver dans les locaux du Parlement tchèque, avec Karim Ouchikh, président du Siel. Les raisons de notre présence ? Tatjana Festerling, de passage à Paris il y a quelques semaines, nous avait rencontrés par l’entremise de Jean-Yves Le Gallou. Le contact avait été excellent, et nous avions retenu l’idée de nous retrouver à Prague, pour une initiative européenne de lutte contre l’invasion migratoire et l’islamisation de nos pays.

Une première initiative avait eu lieu, dans quatorze pays européens, les 6 et 7 février, sur le thème « Sauvons notre pays, sauvons notre futur, sauvons notre culture ». A l’appel du Parti Usvit (Aube de la Démocratie directe, en tchèque), 15.000 manifestants avaient battu le pavé praguois. En France, nous étions les coordinateurs de cinq initiatives, qui avaient été programmées à Montpellier, Bordeaux, Saint-Brieuc, Calais et Paris (meeting le 7 à Rungis, où Karim Ouchikh nous avait l’honneur d’intervenir).

Les préfets de Saint-Brieuc et de Calais avaient interdit ces initiatives, de manière scandaleusement partisane, le préfet Lambert se retrouvant au milieu des antifas bretons !

A Prague, aucun risque d’une telle mésaventure. En République tchèque, le droit de manifester existe, sans aucune complication. Et comme le parti Usvit, qui était la puissance invitante, compte huit députés, sans le moindre problème, au sein du Parlement tchèque, une salle était mise à la disposition de tous les participants européens, avec traduction en allemand, anglais, espagnol et français.


Outre Pegida Allemagne, qui pilotait l’opération, on retrouvait parmi les intervenants les différentes organisations, Usvit Narodni Koalice, qui présidait la journée, le Siel et Résistance républicaine-Riposte laïque, mais aussi : Lega Nord (Italie), Respeto (Espagne), Pegida Pays-Bas, Pegida Bulgarie, Ruch Naradowy (Pologne), Kukiz (Pologne), Identity Ireland, Nacionalnis Interesas (Lituanie), Estonian Conservative Peoples Party (Estonie), Okstrana – Civic Conservative Party (République tchèque), Pegida Autriche, Pegida United Kingdom (Grande-Bretagne) et Odvaha O2H (Slovaquie).

Il y avait une centaine de personnes dans la salle. La réunion commença à 11 heures. Après que le président de Usvit Miroslav Lidinský (qui a perdu une jambe en Afghanistan) eut salué les intervenants, Tatjana Festerling fit un exposé très précis de la situation européenne et de la gravité de la trahison de l’Union européenne, sous l’influence d’Angela Merkel et de l’accord mortifère conclu avec Erdogan. Elle expliqua que Forteresse Europe devait être l’outil des peuples européens pour faire face à l’agression migratoire et à l’offensive de l’islam et regretta l’absence du principal parti d opposition français à l’UE, le Front. National.

Jusqu’à 13 heures, chaque délégation expliqua la réalité de la situation de son pays. Christine Tasin d’abord, puis Karim Ouchkih ensuite abordèrent, de manière fort complémentaire, les réalités françaises. Christine rappela l’apéro saucisson pinard et les Assises internationales contre l’islamisation de nos pays (18 décembre 2010) et se félicita de voir que d’autres rassemblements européens se développaient. Présente à un concert, la veille, elle expliqua que rien n’incarnait davantage la civilisation européenne que les Mozart, Vivaldi, Bach, Dvorak ou Chopin. Cette conclusion fut très applaudie.

Karim Ouchikh évoqua les valeurs traditionnelles de la civilisation européenne, ses origines chrétiennes, son amour des libertés, la place accordée aux femmes, le rôle des progrès scientifiques, pour appeler la salle à savoir défendre ces principes qui font partie de nos fondamentaux. Il expliqua la réalité de l’islam, ses principes de conquêtes, et sa volonté de remplacer notre civilisation par ses règles coraniques, avec la complicité de nos dirigeants traitres. Il se félicita bien sûr de la création de Forteresse Europe.

A noter également l’intervention d’Anne-Marie Walters, qui expliqua le contexte qui avait amené le musulman Sadiq Khan à se retrouver maire de Londres, en jouant de la takkya.

Quand on écoutait l’ensemble des intervenants, on comprenait rapidement que l’Europe était divisée en deux parties. L’Europe de l’Ouest, et principalement la France, était déjà fortement attaquée par le cancer islamique, permis par l’invasion migratoire, tandis que les pays de l’Est, eux, ne connaissaient pas encore cette réalité et ne voulaient surtout pas la connaître.

Pourtant, les premiers signes s’annoncent. Un militant d’Usvit, praguois, décrivit l’offensive, dans une école de la ville, d’une voilée qui impose sa tenue à l’ensemble de la communauté scolaire. Il fit remarquer que sur cette question le personnel scolaire, mais aussi les Tchèques, étaient profondément divisés, tandis que l’ensemble des élèves étaient pour le droit de l’élève musulmane à s’habiller comme elle le voulait. Bref, Creil 27 ans plus tard.

Lors du débat, Pierre Cassen, qui n’était pas intervenu le matin, insista sur la situation exceptionnelle, et les mesures exceptionnelles que des structures associatives comme Résistance républicaine ou Riposte laïque qui n’ont pas d’ambition politique doivent réclamer. Il reprit la parole, ensuite, lorsqu’on évoquait le poids des réseaux sociaux dans notre combat, pour informer les participants, éberlués, de l’épisode de Black M à Verdun.

Christine Tasin répondit aux propos d’un intervenant qui commençait à noyer le poisson, expliquant que le problème n’était pas l’islam, mais ceux qui les faisaient venir. Quant à Karim Ouchkih, très apprécié par la clarté de ses propos, il rappela le nécessaire armement idéologique des Européens, et la nécessaire fierté qu’ils devaient tous avoir à défendre leur civilisation.

Dans un contexte pas toujours facile, avec la traduction, chacun fut très respectueux de son temps de parole, Tatjana Festerling amenant régulièrement, de manière sobre, les précisions et les clarifications nécessaires.
Pour conclure, une militante tchèque, qui paraît avoir le statut de secrétaire de Forteresse Europe, présenta la première initiative de ce collectif : lancer une pétition européenne pour s’opposer à la politique des quotas que l’Union européenne voulait imposer. Objectif : 1 million de signatures pour obliger Bruxelles à examiner la question. Il n’y eut pas, en accord avec les participants, de débat de fond, afin de permettre à cette initiative de voir le jour au plus vite. Dès qu’elle sera disponible en ligne, nous la porterons à la connaissance de nos lecteurs, pour qu’ils la signent.

En accord, les trois participants français décidèrent d’accepter la démarche, bien que convaincus que cette réponse ne serait pas suffisante face à l’ampleur de l’offensive mondialiste et immigrationnistes des dirigeants de l’Union européenne, qui ne cachent plus leur volonté d’accélérer le remplacement des peuples d’origine par de nouveaux venus, porteurs d’une autre civilisation.

Naturellement, cette pétition ne se substitue pas, dans l’esprit des organisateur, aux méthodes de luttes classiques. La preuve : dès ce lundi, Karim Ouchikh sera à Dresde et interviendra, invité par Pegida, aux côtés d’autres participants de « Forteresse Europe » et de Tatjana Festerling.

Comme nos amis de l’Usvit savent bien organiser les choses, les différentes délégations se sont retrouvés autour d’une bonne table, dans un restaurant, au bord de la Vltava. De quoi, malgré les difficultés du langage (il n’y avait plus les traducteurs) approfondir des relations et prendre de nouveaux contacts.
Longue vie à Forteresse Europe, et à nous de contribuer à ce que les militants français amènent leur pierre à l’édifice de ce nouvel outil, qui nous n’en doutons pas, aux côtés de Pegida Allemagne et Tatiana Festerling, saura fédérer les patriotes européens.

Pierre Cassen et Christine Tasin

Paru en premier sur Riposte Laïque et Résistance républicaine

Loïc Perdriel (Pegida France) : les migrants sont l’avant-garde d’une armée d’occupation

Loïc Perdriel, 25 ans, président de Pegida France, a fait parvenir à Résistance Républicaine le discours qu’il comptait tenir, à Calais, le samedi 6 février, si la police de Cazeneuve lui en avait laissé la possibilité… Il a été contrôlé plusieurs fois mais relâché, pour finir avec un oeil au cocard et l’autre brûlé par un coup de lacrymo, deux cuisants souvenirs d’un assaut policier contre les manifestants. 

Français, Françaises patriotes européens,

 

Le moment est venu de nous unir d’un seul élan. Nous n’avons qu’une seule patrie. Nous n’avons qu’un seul devoir, l’union !

Devant l’adversaire et au milieu du tourbillon qui emporte aujourd’hui l’Europe, rien ne vaut, et rien n’est permis sinon de rassembler nos âmes, nos hommes et nos territoires en ce jour du 6 février 2016.

Nous faisons face à une invasion organisée. En citant cela j’ai l’impression d’être Cassandre, qui lançait un avertissement avant que le Cheval de Troie ne soit introduit dans la Cité.

Mais je suis profondément convaincu que nous sommes face à une invasion organisée, et non pas à un mouvement spontané de soi-disant migrants ou réfugiés de guerre.

Ceux qui défendent les migrants parlent de compassion et de solidarité. Avec leurs slogans pitoyables ! Réfugiés welcome !

La compassion se justifie pour les vieillards, les faibles et avant tout pour les enfants.

Mais la grande majorité des migrants illégaux sont des hommes jeunes, valides et souvent sans famille.

Par conséquence, l’avant-garde d’une armée d’occupation.

Alors, je pose la question : pourquoi ces hommes ne prennent-ils pas les armes et ne combattent-ils pas pour la liberté de leur pays, pourquoi ne combattent-ils pas contre l’Etat islamique ?

Moi je vais vous dire pourquoi. Ils viennent ici en tant que conquérants pour nous inculquer leurs traditions et leur fanatisme religieux idéologique, venant d’un autre âge, qui est en totale contradiction avec notre civilisation.

Le loup est entré dans la bergerie, Calais, Cologne, Stockholm et bien d’autres ne sont que les prémices d’une invasion organisée et annoncée.

Tout cela fut amené, tout cela a été causé par nos hommes politiques.

Et maintenant, nous voyons l’effondrement des classes l’une après l’autre.

Les classes moyennes sont au désespoir. Des centaines de milliers de vies sont détruites. Des centaines de milliers sont en faillite. Et maintenant, les rangs des chômeurs commencent à enfler.

Un, deux, trois, quatre, cinq, six millions ! Aujourd’hui, c’est peut-être sept millions !

Combien de temps cela peut-il durer ? Il ne faut pas croire que la liberté, le bonheur et la vie sont des cadeaux tombés du ciel.

Tout comme nos pères, eux non plus n’ont pas reçu la France en cadeau, mais ont dû la créer eux-mêmes.

Vous pouvez nous persécuter, vous pouvez nous tuer, nous ne capitulerons jamais !

Longue vie au mouvement patriotique et vive la France !

 

Loïc Perdriel

Président de Pegida France

Le président de Pegida France : »Nous étions à Calais pour montrer que la ville n’appartient pas aux envahisseurs »

48 heures après la manifestation de Calais, nous avons enfin des nouvelles de l'organisateur, Loïc Perdriel. Son témoignage sur la manifestation et les agressions policières qui l'ont marquée, est des plus parlants.

Riposte Laïque : Tu avais initié la manifestation de Calais, et avais annoncé ton intention de t’y rendre, même si elle était interdite. Pourquoi cette décision ?

Loic Perdriel : Nous n'acceptons pas que les seuls, à Calais, qui n'auraient pas le droit de manifester seraient les patriotes, quand les "No Borders" et autres envahisseurs ont tous les droits, sans jamais demander d'autorisation. Il fallait donc bien respecter mes engagements et mes convictions. Je me devais d'être exemplaire, en tant que président de Pegida France et organisateur de la manifestation. Notre devoir était d'être présents, et de montrer que cette ville n'appartient pas à ce qui ressemble à une armée d'occupation.

Riposte Laïque : Que s’est-il donc passé, pour toi, ce samedi à Calais ?

Loïc Perdriel : J'ai été repéré dès le début. J'ai subi à plusieurs reprises des contrôles d'identité, y compris sur la route, avant d'arriver. J'ai dû signer un papier attestant de ma présence à ce rassemblement interdit. A 13 heures, devant la Gare de Calais, nous étions bien 400. Nous avons lancé quelques slogans comme "La France aux Français", "Journalistes collabos", "On est chez nous", "Migrants dehors". Le général Piquemal est arrivé. Il était très entouré. Il donnait une interview où il expliquait à la journaliste qu'il était outré que des militaires tapent sur des Français, et qu'ils devraient avoir honte d'obéir à tels ordres. A la fin de son entretien, le Général a demandé aux manifestants de se disperser, ce que tout le monde se préparait à faire. C'est à ce moment qu'il a été chargé brutalement et scandaleusement. J'étais à côté du Général, j'ai pris un violent coup au visage, et je me suis fait asperger en grosse quantité par la bombe lacrymogène d'un CRS, qui n'avait aucune raison de s'acharner ainsi sur moi. J'étais totalement aveuglé, et j'ai été sauvé d'une arrestation certaine par deux militantes venues du sud, qui m'ont rapidement pris en charge et extrait de la manifestation.

Riposte Laïque : Quelle est la nature de tes blessures, aujourd'hui ?

Loïc Perdriel : J'ai un magnifique cocard à l'oeil droit, qui est presque totalement fermé, et mon oeil gauche est bien brûlé, grâce au CRS. C'est très gênant et un peu douloureux, mais il y a pire.

Riposte Laïque : Quel est ton état d’esprit, vis-à-vis de la police ?

Loïc Perdriel : Avant je soutenais toujours la police de mon pays, quand les forces de l'ordre étaient agressées par des migrants ou autres envahisseurs (j'aime bien ce mot). Dorénavant c'est terminé. Je n'aurai plus jamais le moindre respect vis-à-vis de forces de l'ordre comme celles que j'ai vu à l'oeuvre ce samedi. Il peut leur arriver les pires choses, je m'en fous. Jamais je n'oublierai le 6 février 2016.

Riposte Laïque : Que retiens-tu de ces quinze derniers jours, entre ta demande de manifestation, son interdiction, ton arrestation et les suites qu’elle entraînera ? Plus déterminé que jamais ?

Loïc Perdriel : Nous avons eu la preuve, en quinze jours, qu'il y a dans ce pays deux poids et deux mesures. Entre ceux qui, comme nous, font les demandes dans les règles, et ceux qui s'autorisent dégradations et agressions, sans déposer de demande d'autorisation. Les choses sont claires, nous savons que ce gouvernement est contre les Français, et pour les migrants et leurs soutiens.

J'avais prévu de conclure mon discours, à Calais, par ces mots : "Combien de temps cela peut-il durer ? Il ne faut pas croire que la liberté, le bonheur et la vie sont des cadeaux tombés du ciel. Tout comme nos pères, eux non plus, n'ont pas reçu la France en cadeau, mais ont dû la créer eux-mêmes. Vous pouvez nous persécuter, nous tuer, nous ne capitulerons jamais. Longue vie au mouvement patriotique et vive la France".

Propos recueillis par Pierre Cassen

Article paru en premier sur RL

Manifestants PEGIDA tabassés à Dublin, une élue du parti travailliste s’en réjouit ouvertement

Ce samedi 6 février à Dublin, un petit groupe de personnes inaugurait le lancement de la branche irlandaise de Pegida. Une contre-manifestation avait lieu plus tôt dans l'après-midi. La situation a fini par dégénérer et les Guards (policiers irlandais) ont dû utiliser leurs matraques pour empêcher les pro-immigration d'attaquer les anti-immigration. La presse irlandaise a parlé de l'événement mais sans citer la blessure infligée à un cameraman de RTE (chaîne de TV publique irlandaise).

Ce dont personne ne parle dans la presse mainstream, c'est que les violences ont commencé du côté des contre-manifestants lorsqu'un petit groupe aurait pris en chasse les manifestants de Pegida. Peter O'Loughlin, le président du nouveau parti irlandais Identity Ireland (qui était allé s'exprimer à Dresde suite à la saint Sylvestre d'ailleurs), a été hospitalisé dans l'après-midi.

Une élue du parti travailliste (actuellement au pouvoir en coalition) s'est réjouit ouvertement de cette agression sur Twitter.

Merci à Hyperboréen, le 9 février 2016

Le général Piquemal arrêté à Calais lors d’une réunion interdite de PEGIDA ! (VIDEO)

Le général Piquemal, ancien commandant de la légion étrangère, a rejoint le mouvement d’extrême-droite anti-immigration Pegida pour une manifestation qui se déroule à Calais malgré une interdiction de la part du gouvernement.

piquemal

Ci-dessus l'arrestation musclée du général (photo TVLibertés)

«Les policiers viennent d’arrêter le général Piquemal, ancien patron de la légion étrangère», a annoncé sur son compte Twitter le correspondant de Canal+ Hugo Clément.

Suite et vidéo

Merci à Voxdev

Pegida appelle à des manif’ anti-islam massives dans toute l’Europe

Des manifestations anti-islam auront lieu le 6 février dans 14 pays d'Europe à l'initiative du mouvement islamophobe Pegida.

Les manifestations auront lieu notamment en Allemagne, en Estonie, en Finlande, en Pologne, en République tchèque, en Slovaquie et en Suisse, a indiqué la responsable du mouvement Pegida, Tatjana Festerling, à l'issue d'une réunion avec des représentants de plusieurs groupes aux vues similaires, samedi à Roztoky près de Prague.

Source

Pegida est interdit de manifester à Bâle et à Lucerne

La police de Bâle-Ville a retiré au mouvement islamophobe le droit de manifester le 3 février.

A Lucerne aussi, Pegida n'a pas obtenu le droit de manifester.

Après analyse de la situation, la police de Bâle-Ville a décidé de retirer les deux autorisations délivrées pour le 3 février, a indiqué vendredi le département cantonal de la sécurité.

Source

Amazon reverse aux réfugiés les recettes de la vente d’un « hymne » de Pegida

Amazon a décidé de reverser aux réfugiés les recettes qu'il tire de la vente d'un "hymne" musical vendu sur internet par le mouvement allemand islamophobe et anti-migrants Pegida, a-t-on appris jeudi auprès du géant américain de la distribution en ligne.

"Les revenus d'Amazon tirés de la vente de ce morceau vont à une organisation de bienfaisance soutenant les réfugiés", peut-on lire sur le site d'Amazon en Allemagne à la page où le morceau peut être téléchargé.

Le groupe de distribution réagit ainsi à un début de polémique en Allemagne sur les réseaux sociaux, où des internautes se sont émus de voir le groupe profiter financièrement d'une campagne lancée par le mouvement populiste des "Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident" (Pegida), à la pointe depuis plus d'un an de la protestation contre les immigrés et migrants.

Le morceau de musique, qui se veut un "hymne" du mouvement et porte le slogan "Ensemble nous sommes forts!", est vendu sur différents portails internet. Les recettes doivent selon l'organisation servir à aider les "sans-logis allemands".

Amazon conserve pour sa part un tiers du produit de la vente sur son site.

Source

5 millions de musulmans déferlent sur l’UE



C’est la Grande Marche de Mahomet. Les chiffres officiels parlaient de deux millions de migrants ayant déjà marché et marchant encore vers l’Europe pour 2014-2015. Les derniers chiffres, officieux ceux-là, évoquent cinq millions de nouveaux migrants pour 2015, en Europe, principalement en Allemagne (voir les nombreux liens vers sources en bas de page). 1, 2, 3, 4 ou 5 millions, en 1, 2 ou 3 ans, après tout, qu’importe, dans tous les cas, c’est beaucoup trop.

Pourquoi l’Allemagne ? Parce qu’il y a dans ce pays des campagnes systématiques pour faire venir le plus possible de migrants. Pratiquement tous les migrants veulent venir en Allemagne, parce qu’aucun autre pays ne fait autant de publicité. Tous les pays savent qu’accorder le droit d’asile à des « migrants-réfugiés-clandestins » équivaut à un suicide. Pourtant, c’est exactement ce que fait l’Allemagne.

La chancelière Merkel et son assistant Thomas de Maizière attirent les réfugiés en Allemagne avec la station anglophone de la TV Deutsche Welle. L’Office Fédéral allemand de la Migration et des Refugiés fabrique une propagande à coups d’onéreuses vidéos pour faire la promotion de « l’Allemagne pays d’immigration » Ces vidéos sont distribuées dans le monde entier en plusieurs langues et elles sont accessibles sur You Tube. L’ancien maire de Berlin (district de Neukölln, parti social-démocrate SPD) pense que ce sont cinq millions de réfugiés en route vers l’Allemagne cette année. De son côté, Brigitte Meier, également du SPD, dit qu’il n’est plus possible de garantir la sécurité publique.

Une autre politicienne du SPD, Aydan Özoguz, dit, au contraire, que « tout le monde doit s’impliquer et accepter les changements », que « déjà une personne sur cinq a un passé de migrant » ; que « l’Allemagne n’est pas un Etat-Nation ethniquement homogène, comme certains le pensent encore », dixit Aydan Özoguz. L’industrie sociale et migratoire allemande fait des affaires comme rêvent d’en faire les grandes entreprises. Chaque mois, un seul demandeur d’asile coûte 3’500 euros. Or, ils seront deux à cinq millions pour la période janvier-décembre 2015. Qui vit du business des réfugiés ? Les infirmiers, les interprètes, les pédagogues, les passeurs, les bailleurs, les groupes sociaux, les groupes pharmaceutiques, les laboratoires, les politiciens et les journalistes.

Pour eux, le business des réfugiés se monte à plusieurs milliards d’euros. Les reporters et présentateurs de l’audiovisuel public allemand, ARD et ZDF, consacrent leur temps à faire de la propagande en faveur des migrants musulmans et à diaboliser ceux d’entre les Allemands qui s’opposent à cette invasion. Certains journalistes de ZDF ne prennent même plus la peine de cacher leurs convictions. Le 29 octobre 2015, une journaliste de ZDF demande, purement et simplement, à un politicien allemand anti-immigration massive : « Vous n’avez pas honte ? » (voir les nombreux liens vers sources en bas de page).

Michel Garroté, 30 octobre 2015

http://www.democraticpost.de/der-fluechtlingsstrom-deshalb-wollen-alle-zu-uns-die-wahrheit-32431

http://pamelageller.com/2015/10/invasion-five-million-muslims-march-on-europe-we-cannot-guarantee-the-public-safety-anymore.html/

http://www.europe-israel.org/2015/10/cinq-millions-de-musulmans-en-route-vers-leurope-nous-ne-pouvons-plus-garantir-la-securite-publique/

Deutsche Mutti-Republik: Kinder haften jetzt für ihre Eltern

Welt.de: Das ist der Masterplan zur Integration der Flüchtlinge

Petition: Sofortige Amtsenthebung der dt. Bundeskanzlerin Dr. Angela Merkel und Neuwahl der kompletten Bundesregierung

Bundesamt für Migration und Flüchtlinge: Propaganda-Videos

   

Pegida revigoré par la crise des migrants inquiète les éditorialistes

Le mouvement des Patriotes européens contre l'islamisation de l'occident a célébré un an d'existence hier dans les rues de Dresde, dans la tension, et sous le regard vigilant de milliers de contre-manifestants. Et des journalistes.

C'est une photo qui secoue: une affiche affublant Angela Merkel d'un costume nazi, le signe de l'euro remplaçant la croix gammée sur l'épaule. On la retrouve sur les sites de certains journaux en ligne ce matin, accompagnée du slogan qui retentissait dans les rues de la ville saxonne hier soir: «Merkel muss weg» - Merkel doit partir. Ne lui faites pas confiance: elle date en fait de la semaine dernière.

Source

Dresde. Manifestation de Pegida : appel à la démission d’Angela Merkel

Les attaques contre Angela Merkel ont fusé lundi soir lors du rassemblement hebdomadaire du mouvement allemand Pegida à Dresde. Les militants ont demandé la démission de la chancelière Angela Merkel. Environ 7500 à 9000 manifestants ont participé au rassemblement hebdomadaire de Pegida, selon un comptage de l’université de Dresde.

Pour Tatjana Festerling, qui était absente des rassemblements précédents, la dirigeante allemande est « une bonne femme irresponsable qui bavasse« , voire la « femme la plus dangereuse d’Europe« , qu’elle accuse de s’abstenir « délibérément de protéger les frontières allemandes« .

Le ton de Pegida à l’égard des responsables politiques s’est nettement durci à mesure que des centaines de milliers de réfugiés affluent en Allemagne, de loin le premier pays d’accueil en Europe.

Source via Fdesouche.com

Allemagne: Pegida mobilise en force à Dresde

La chancelière allemande accusée de crimes contre son peuple et une pléiade de slogans contre les réfugiés : le mouvement allemand islamophobe Pegida rassemble de nouveau en nombre à Dresde contre la politique d’accueil de migrants d’Angela Merkel.

Loin des scènes de liesse en septembre dans les gares allemandes lorsque des centaines de volontaires accueillaient les migrants auxquels Angela Merkel a ouvert la porte, les milliers de manifestants réunis lundi à Dresde laissaient éclater leur haine (sic!) sur diverses pancartes.

« La trahison est passible de sanctions pénales« , « Résistance contre la destruction de notre pays par Merkel et compagnie » ou encore « Coupable ! Merkel commet un ethnocide du peuple allemand » : la chancelière allemande, dont le pays s’attend à accueillir entre 800.000 et un million de demandeurs d’asile cette année, était la cible de nombreuses attaques. « Merkel doit partir ! », scandaient les manifestants à gorge déployée.

Depuis quelques semaines, les manifestations hebdomadaires de Pegida -acronyme de « Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident »- connaissent un regain de succès. Lundi, ils étaient plusieurs milliers, et la semaine passée la presse allemande avait parlé de 7.000 à 10.000 personnes (…)

Source

« L’extrême-droite se radicalise face aux migrants » qu’ils disent


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Un afflux - massif et organisé - de clandestins musulmans continue de déferler sur l’Europe. A ce propos, on lira la toute récente interview de l’historienne Bat Ye’or effectuée par Véronique Chemla (http://www.veroniquechemla.info/2015/09/interview-de-bat-yeor-sur-les-migrants.html). Extraits adaptés : « L’Union européenne a adopté une politique créant des appels d’air constants, non dissuasifs, enrichissant les passeurs. Ce n’est pas un présage, mais une consolidation du système d’Eurabia dans lequel nous vivons aujourd’hui, ce régime politique et social anticipé et programmé dès les années 1970 par les chefs d’Etat qui constituaient alors la Communauté européenne ».

Bat Ye’Or : « Une stratégie menée avec ténacité, inscrite dans des déclarations officielles de ministres, de leaders politiques – implantée ouvertement et se propageant dans l’ensemble des pays de la Communauté européenne à tous les niveaux sociaux. Elle a ses hérauts, ses militants, ses lobbies et ses fanatiques dans tous les secteurs d’activité. La société Eurabia associe les lois et les pratiques de l’islam au contexte européen par le maillage social des réseaux émanant de la Commission européenne. Les politiciens européens crédules et puérils, obnubilés par leur idéologie du déni se sont laissés bernés par les mirages de l’Orient et ce sont les peuples européens qui se retrouvent en dindons de la farce ».

Bat Ye’or : « Je crains que le peu de sécurité qui prévalait encore en Europe ne vole bientôt en éclat. Les leaders actuels devraient écouter davantage leurs peuples au lieu de les mépriser, s’ils veulent éviter des drames futurs et maintenir ouvertes les portes de l’asile pour tous les persécutés de l’intolérance et du fanatisme », conclut Bat Ye’or ».

Mon point de vue

En clair, un afflux - massif et organisé - de clandestins musulmans continue de déferler sur l’Europe. Mais les médias classiques et la grande majorité des politiciens préfèrent alléguer que « l'extrême-droite se radicalise face aux migrants ». Autrement dit, les peuples d’Europe sont opposés à cet afflux - massif et organisé - de clandestins musulmans. Et les médias classiques ainsi que la grande majorité des politiciens taxent ces peuples de gens « d’extrême-droite » se radicalisant face aux « migrants ».

Si cette allégation des médias classiques et de la grande majorité des politiciens était vraie, ce qui n’est pas le cas, alors près de 60% des Européens seraient des gens « d’extrême-droite » se radicalisant face aux « migrants ». Autrement dit, les médias classiques et la grande majorité des politiciens, à force de mépriser et d’insulter les peuples européens, vont effectivement finir par les radicaliser.

Les médias classiques et la grande majorité des politiciens vont ainsi pousser à bout de nerfs les peuples européens et de ce fait ceux-ci vont hélas lancer des actions de plus en plus violentes et ils vont hélas incendier de plus en plus de centres d’hébergement pour « migrants ».

Autriche

Dans le Land de Haute-Autriche, dimanche 27 septembre 2015, le parti de la droite patriotique FPÖ a obtenu 30,2% des voix, soit près du double des 15,3% obtenus au cours du scrutin de 2009. Il se retrouve ainsi en deuxième position, juste derrière le parti de la droite classique ÖVP qui n'a obtenu que 36,2% des voix, soit onze points de moins qu'en 2009. Les sociaux-démocrates de la SPÖ sont relégués à la troisième place avec 18,4% des voix, soit 6 de moins qu'en 2009.

Pour mémoire, rappelons que des combattants du groupe extrémiste Etat islamique (EI) entrent en Europe au milieu de l'actuel afflux de clandestins, selon les récentes déclarations, dans le journal Kronen Zeitung, de Gert-Rene Polli, expert autrichien en matière de lutte contre le terrorisme et ancien directeur du Bureau fédéral de préservation de la Constitution autrichienne et de lutte contre le terrorisme en Autriche (BVT).

Allemagne

En Allemagne, le patron des renseignements intérieurs a mis en garde, dimanche 27 septembre 2015, contre une radicalisation, notamment d’une partie de la droite nationale, face aux flux de clandestins musulmans, alors que plusieurs manifestations hostiles à ceux-ci ont eu lieu ce week-end (26 et 27 septembre 2015) dans le pays.

« Ce que nous voyons avec la crise des réfugiés, c’est la mobilisation de l’extrême droite dans la rue, mais aussi d’une partie de l’extrême gauche » qui s’oppose à eux, a déclaré, à la radio Deutschlandfunk, Hans-Georg Maassen, chef de l’Office allemand de protection de la Constitution (Verfassungsschutz). « Nous observons que presque tous les extrémistes en Allemagne, qu’ils soient de droite, de gauche où islamistes, se radicalisent » et « deviennent plus enclins à la violence », a estimé Hans-Georg Maassen.

Notons que, toujours en Allemagne, ce week-end, des manifestations ont eu lieu, notamment dans l’est, comme à Niederau, près de Dresde, berceau du mouvement Pegida. Vendredi 25 septembre 2015 au soir, un millier de personnes ont manifesté dans plusieurs villes de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale (nord-est), comme à Stralsund.

A Leipzig (est), 400 sympathisants du groupe « Offensive pour l’Allemagne » ont manifesté samedi face à un millier de contre-manifestants ultragauchistes. Les deux camps se sont jeté des pierres et des pétards. L’Allemagne s’attend à accueillir entre 800’000 et un million de clandestins pour l’ensemble de l’année 2015. Ces derniers mois, les manifestations et attaques contre les foyers de clandestins se sont multipliées.

Dans ce contexte, notons que le 24 septembre 2015, en Bavière, Horst Seehofer (CSU), ministre-président du gouvernement bavarois, a officiellement reçu le Premier ministre hongrois Viktor Orbán (pas un mot dans les médias francophones…). Angela Merkel va-t-elle perdre le soutien des 56 députés de la CSU bavaroise, pour l’instant alliée de la CDU ?

Hongrie

A propos de la Hongrie, le site Internet français Les 4Vérités publie la réponse faite à SOS Racisme par l'ambassade de ce pays en France : Nous avons le plus grand respect pour SOS Racisme et son action de vigilance à l’égard des comportements racistes en France et ailleurs. Toutefois, pour rester crédible, cette association doit veiller à ne pas fonder ses jugements sur des contre-vérités. C’est hélas le cas de son communiqué récent sur la Hongrie intitulé « Viktor Orbán ouvre la chasse aux musulmans ». Permettez-nous d’y apporter les corrections qui s’imposent : L’autorisation donnée ce jour par le premier ministre de Hongrie de tirer à balles réelles sur les migrants… administrer la mort à des civils » : FAUX, c’est exactement le contraire qui a été autorisé : « des armes non susceptibles de donner la mort » . C’est écrit en toutes lettres dans les textes législatifs concernés, veuillez en prendre connaissance, ils sont disponibles sur Internet.

« Actes insensés tels que barrières de barbelés et expulsion manu militari de migrants vers d’autres pays » : si la barrière de barbelés est un « acte insensé », il faut en demander compte à la Convention de Schengen qui impose à la Hongrie de défendre la frontière extérieure de l’Europe par tout moyen approprié. Nous comprenons la logique de SOS Racisme, mais on ne protège pas une frontière en traçant une ligne dans le sable avec le doigt, et l’on ne peut pas reprocher à un pays membre de l’Union Européenne d’exécuter les obligations qui en découlent et que d’ailleurs tout le monde lui réclame.

Quant à « l’expulsion manu militari de migrants vers d’autres pays », nous ne voyons pas où SOS Racisme veut en venir : quels sont ces « autres pays » ? L’Autriche, par laquelle tous les migrants veulent passer pour aller en Allemagne ? Si c’est cela, on n’a pas besoin de les « expulser », ils y vont d’eux-mêmes. Si c’est un autre pays, nous ne voyons pas lequel : pouvez-vous préciser votre pensée ? Les « sanctions adéquates » réclamées de l’Union Européenne n’ont pas été prises pour la bonne raison qu’il lui est évidemment impossible de sanctionner des actions qui n’existent pas et des actions qui sont imposées par ses propres conventions.

Les autres accusations : « dérive fasciste », « idéal européen assassiné » et autres amabilités sont des prises de position politiques qui n’engagent que SOS Racisme. Chacun est libre de penser ce qu’il veut, quitte à être jugé pour le caractère ridiculement excessif de ses propos. Mais pour rester crédible au moins sur le reste, il est préférable de vérifier ses sources avant de sortir devant l’opinion publique, conclut l'ambassade de Hongrie en France.

Michel Garroté, 28 septembre 2015