Alice Weidel, cheffe de l’AfD, a quitté Bienne en raison d’agressions verbales : « J’avais peur que mon enfant devienne une proie »

La semaine dernière, la "Weltwoche" a publié une interview d'Alice Weidel, cheffe du groupe parlementaire AfD au Bundestag allemand. La politicienne d'extrême-droite y évoque pourquoi elle a quitté Bienne avec sa famille.

Weltwoche : Y a-t-il eu un événement décisif où vous vous êtes dit: Maintenant, nous devons quitter Bienne, ou était-ce un lent processus?

Alice Weidel: "Il y a eu un moment-clé. Durant les vacances, je suis allée chercher mon cadet à la crèche, ensemble avec les plus âgés. Je poussais la poussette en ville lorsque tout à coup, quelqu'un m'a hurlé des propos déplaisants derrière moi. J'ai pensé que c'était un alcoolique, mais il s'agissait de parents avec leurs enfants.

Je leur ai dit qu'ils pouvaient toujours m'aborder et discuter avec moi, mais pas sur ce ton. J'ai poursuivi mon chemin et ils ont envoyé leurs enfants tourner autour de moi à vélo, ils criaient : "Weidel de merde, AfD de merde, nazi de merde."

C'était des enfants d'une dizaine d'années, incités par les parents! C'était la première fois que cela m'a fait vraiment suer. J'ai seulement espéré que mes fils n'aient pas saisi ce qui se passait. Je suis rentrée à la maison, j'ai appelé ma partenaire et lui ai dit : "Nous devons déménager avant que notre aîné n'aille à l'école". Sinon, il y sera une proie. On peut élever des enfants pour qu'ils deviennent salafistes ou pacifistes."

 

 

Bielbienne, 18/19 septembre 2019 (page 4)

Nos remerciements à notre lectrice

 

 

Allemagne : Après avoir fait la promotion de Carola Rackete, le patron de Siemens s’attaque à Trump

Le patron de Siemens a fait l'éloge de Carola Rackete. Il a blâmé Alice Weidel et a attaqué Donald Trump. C'est naïf et peut-être même dommageable pour l'entreprise. Un PDG doit satisfaire les intérêts de ses investisseurs, ne pas faire part de ses convictions. [...]

A présent, la colère de Joe Kaeser se focalise sur les tirades "racistes" de Donald Trump à l'encontre de quatre femmes démocrates. Cela a valu au patron de Siemens les éloges de la Fédération de l'industrie allemande et d'environ 1000 faiseurs d'opinion [...].

Le patron de Siemens n'est pas un entrepreneur qui risque son propre argent. C'est un employé et il gère de l'argent qui ne lui appartient pas. A cet égard, il dépend des instructions des actionnaires. Ces derniers ne l'ont pas autorisé à exprimer son opinion politique. Une telle autorisation serait également peu probable, puisque la majorité de la société appartient à des étrangers, dont beaucoup ne sont pas intéressés par les opinions politiques de leur administrateur. Mais Joe Kaeser ne leur a pas demandé leur avis non plus. [...]

Un PDG doit satisfaire les intérêts de ses investisseurs. Il ne peut pas faire part de ses convictions. On ne peut pas exclure qu'il ait porté atteinte aux intérêts de l'entreprise en perdant des contrats américains. Sa déclaration, selon laquelle il exprimerait une opinion privée, est ridicule. Lorsque M. Kaeser parle en public, il parle toujours en tant que patron de Siemens. Si j'étais membre du Conseil d'administration, sa décharge de responsabilité m'irriterait profondément.

Les tweets contribuent à un développement qui se propage comme un champignon nucléaire dans les sociétés occidentales - la moralisation. "Agenouillez-vous et confessez que vous êtes une mauvaise personne !" Quiconque passe de l'économie moralisatrice au système politique ne devrait pas être surpris si, inversement, la politique s'étend au système économique. Il y a quelques mois, lorsqu'il s'agissait de fournir du ciment allemand pour l'éventuelle construction du mur de Donald Trump, plusieurs voix se sont élevées pour considérer cela comme moralement inacceptable.

Depuis Luhmann, nous savons que chaque fois qu'un sous-système social commence à corrompre d'autres sous-systèmes, il est en crise. Il est intéressant de noter que parmi les apologistes des tweets de Joe Kaeser, nombreux sont ceux qui dénoncent la banalisation de l'économie dans d'autres système sociaux mais l'approuvent lorsque cela profite à leur idéologie. Pourtant, dans le système économique, nous avons une valeur infiniment précieuse, car idéologiquement neutre : le marché. C'est la seule "valeur" sur laquelle une entreprise peut s'orienter dans un ordre libéral. Le client décide d'acheter un produit ou de ne pas l'acheter. Il remplace ainsi l'aveu conflictuel par l’échange pacifique.

Il est possible que M. Kaeser utilise les migrants et les politiciennes démocrates simplement pour un gain de moralisation populiste. Ensuite, c'est aux clients de décider une fois encore s'ils préfèrent le triomphe du Bien aux lois de la raison.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Welt.de

A noter que le "journal" le Temps fait évidemment l'éloge de Joe Kaeser.

Allemagne. Alice Weidel de l’AfD: « Les migrants ont falsifié des certificats de naissance afin de toucher de l’argent pour des enfants qui n’existaient pas. 100 millions d’euros se sont ainsi envolés. »

Christian Hofer: Voici ce que les médias nous dépeignent comme étant un parti "d'extrême droite": un parti qui veut simplement arrêter l'escroquerie dont les migrants sont coupables. C'est dire à quel point les journaux mentent et nous asservissent en apposant une étiquette dévalorisante aux partis qui leur posent problème.

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La mentalité des donateurs de l'état providence allemand est toujours aussi haute. Si haute qu'il est facile d'obtenir des allocations familiales pour des enfants fictifs. Alors qu'il n'est guère possible de falsifier des certificats de naissance pour les nouveaux-nés allemands, les criminels étrangers utilisent sans vergogne l'argent des contribuables dans le monde entier.

100 millions d'euros ont été ainsi payés à des enfants qui n'existaient pas du tout, une grande partie de l'argent s'est écoulée à l'étranger.

Cependant, le problème n'est pas seulement le fait qu'il semble très simple de tromper l'état. Au contraire, il est en principe inacceptable que l'Allemagne transfère chaque année environ 340 millions d'allocations familiales à l'étranger.

Notre système de protection sociale doit être remis en question de toute urgence. L'Allemagne devrait agir maintenant en se fondant sur le modèle autrichien qui limite fortement les allocations familiales versées aux enfants qui ne vivent pas en Autriche. Le scandale actuel offre la bonne occasion de s'attaquer à ce problème pour le résoudre dans ce pays. Je demande au gouvernement fédéral d'agir enfin dans le sens des citoyens. Les allocations familiales ne devraient être accordées que pour les enfants qui se trouvent en Allemagne !

Source Facebook officiel de Madame Alice Weidel 

Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Christelle B.

Allemagne : « Merkel doit être poursuivie et jugée à la fin de son mandat » déclare la tête de liste de l’AfD

« La chancelière Angela Merkel devrait être poursuivie et jugée après la fin de son mandat », a déclaré la tête de liste du parti anti-immigration AfD.

« Angela Merkel doit être mise en jugement devant un tribunal compétent », a déclaré Alice Weidel, tête de liste de l’AfD, lors d’une interview au journal « Passauer Neue Presse ».

Les actions de Merkel dans le sillage de la crise des migrants de 2015 « ont violé à la fois la loi allemande et la loi européenne », a ajouté Weidel.

Alexander Gauland, un politicien vétéran de 76 ans qui a quitté la CDU de Merkel pour devenir le membre fondateur de l’AfD, a également critiqué la politique des frontières ouvertes pour les migrants clandestins : « [Les migrants illégaux] ne devraient même pas être autorisés dans le pays », a déclaré Gauland dans une récente interview télévisée. « Nous devons tenir compte de nos propres intérêts, et prendre des masses de réfugiés n’est pas dans l’intérêt de l’Allemagne ».

Die Welt via Fdesouche.com