Simonetta Sommaruga est prête à accueillir les “réfugiés” bloqués en Libye

Berne est «prête à évaluer la possibilité d'accueillir, dans le cadre légal existant, des personnes bloquées en Libye», a souligné vendredi le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué.

«Comme toujours, nous allons d'abord en discuter avec les cantons et prendre ensuite une décision au Conseil fédéral», a affirmé la ministre de la Justice Simonetta Sommaruga.

(...)

Source et article complet

Suisse: Le National serre la vis aux mosquées. Simonetta Sommaruga: “C’est de la discrimination.”

Le conseiller national tessinois Lorenzo Quadri réclame l'interdiction pour les lieux de culte et pour les imams de recevoir de l'argent de l'étranger.

Le National a soutenu mardi par 94 voix contre 89 une motion issue des rangs de la Lega qui veut obliger les imams à prêcher dans une langue nationale.

(...)

Simonetta Sommaruga parle de discrimination

(...) Le texte discrimine les communautés musulmanes et les imams en les plaçant sous le sceau d’un soupçon généralisé. Il offre ainsi un argument de plus aux extrémistes qui jouent de cette discrimination.

Pas question non plus d’obliger les prédicateurs à prêcher dans une langue nationale ou les centres musulmans à déclarer la provenance et l’utilisation de leurs financements.

(...)

Les restrictions massives proposées par le léguiste ne sont ni nécessaires, ni utiles, estime le Conseil fédéral.

Source Source2

 

Simonetta Sommaruga: “La Suisse sera toujours plus multiculturelle”

L'Europe et la Suisse se préparent à de nouvelles arrivées de migrants. Pour la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, invitée du 19h30 de la RTS, la Suisse doit se préparer à devenir "toujours plus multiculturelle".

"La Suisse est un pays d'immigration depuis plusieurs décennies" et elle est appelée à le devenir encore davantage, a déclaré Simonetta Sommaruga. "Il faut avouer que la société multiculturelle est à la fois un défi et une richesse", a-t-elle ajouté.

La conseillère fédérale a souligné l'importance de l'intégration, principalement en encourageant l'emploi des personnes qui sont déjà sur le territoire. "On peut faire encore beaucoup plus", a-t-elle estimé.

"Appel d'air"

La cheffe du Département de justice et police a notamment évoqué le projet de régularisation des sans-papiers prévu à Genève, qui a fait couler beaucoup d'encre. "Il respecte à 100% la loi existante, on n'a rien inventé de nouveau", a-t-elle commenté.

Simonetta Sommaruga a d'ailleurs balayé les critiques contre cette mesure, qui évoquent un risque d'"appel d'air". Pour elle, il faut impérativement, et comme dans le modèle genevois, coupler la régularisation avec la lutte contre le travail au noir.

"Solidarité européenne"

Si l'immigration s'est ralentie en 2016 en Suisse, les pays européens s'attendent à la reprise des traversées de clandestins avec l'arrivée du printemps.

Pour Simonetta Sommaruga, "l'Union européenne était mal préparée pour la crise migratoire, mais beaucoup de travaux ont été entrepris".

"On ne peut pas laisser l'Italie toute seule. La politique d'asile ne marche que si l'on a une solidarité européenne. Et la Suisse en fait partie", a-t-elle conclu.

Source

Rappels:

Suisse. Scandale: Près de 75% des demandeurs d’asile ne sont pas identifiés

Suisse : Jusqu’à 40% des requérants disparaissent

Nos remerciements à 

Simonetta Sommaruga veut que la Suisse passe encore à la caisse pour sécuriser Schengen

Les accords de Schengen coûtent cher à la Suisse et il est vrai que leur fonctionnement n'est pas optimal, a reconnu la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. «Mais sans soutien financier au système, la Confédération pourrait bien en être écartée. Qu'adviendra-t-il alors du tourisme, avec les visas, ou de la collaboration avec les polices européennes?», a-t-elle questionné.

La ministre de justice et police s'est efforcée de raisonner les députés. L'UDC et les Verts ne voulaient pas d'une participation de la Suisse au nouveau fonds. Adrian Amstutz (UDC/BE) a pointé en vain la perte de sécurité en Europe et la hausse constante des demandes d'asile, critiquant le manque de volonté de mettre correctement en oeuvre le système Schengen.

Source et article complet

Comme le veut Simonetta Sommaruga, 900 réfugiés enregistrés en Italie seront accueillis en Suisse

La Suisse veut continuer à collaborer avec l'Italie dans le cadre de la politique migratoire. La relocalisation des réfugiés doit être accélérée, a dit vendredi la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga à Rome.

La Suisse accueillera 900 réfugiés enregistrés en Italie d'ici fin septembre 2017, a dit la cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP), après une rencontre avec le ministre italien de l'Intérieur Angelino Alfano. Jusqu'à présent, la Confédération a déjà accueilli 133 requérants d'asile en provenance de ce pays dans le cadre du programme européen de relocalisation.

Source et article complet

Simonetta Sommaruga prétend qu’«il n’y a pas d’élite ni de fossé avec le peuple»

La conseillère fédérale socialiste critique le débat au sein de son parti autour d'un prétendu fossé entre peuple et élite

L'existence ou non d'un fossé toujours plus grand entre le peuple et l'élite en Suisse est âprement discuté au sein du Parti socialiste. Un débat qui fait rage depuis l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Du coup, la Neue Zuercher Zeitung est allée questionner la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga. Et celle-ci est très claire: pour elle, il ne s'agit que de «bavardages».

Source et article complet

Via le Facebook du PNS

Simonetta Sommaruga: “Il faut voir ces migrants comme une chance pour nos pays.”

Simonetta Sommaruga: Nous avons sans doute actuellement la plus grande crise des réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale. Il y a toujours deux possibilités, soit l’isolement ou la tentative de trouver des solutions ensemble. La déclaration adoptée aujourd'hui est la seconde façon, ce qui est difficile.

La dynamique de l'ensemble de la déclaration est de voir la migration comme une chance. Nombreux sont ceux qui ne le voient pas ainsi en Occident. Il y a beaucoup de sceptiques de la migration, voire d’ennemis de la migration. N’est-ce pas aussi problématique pour le Tiers Monde lorsque ces pays perdent leurs forces les plus dynamiques à l’Ouest ?

L'immigration est toujours controversée et dans tous les pays. Dans le même temps, nous savons tous que, par exemple, la Suisse a été en mesure de faire progresser son développement économique uniquement également grâce à des travailleurs étrangers (Nd Christian Hofer : En clair, la pécore n’a toujours pas compris que toutes les immigrations ne sont pas semblables ni n'impliquent les mêmes conséquences, malgré la criminalité de certaines ethnies dans notre pays, sans parler du pillage de notre système social ou encore de l’islamisation qui fait tant de mal à l’Europe).

Cette déclaration permet tout simplement de voir les deux - les possibilités, mais bien sûr aussi les problèmes. Par conséquent, elle a besoin de cet effort commun pour que cette crise ne soit pas seulement une crise, mais peut aussi devenir une chance.

Sommaruga

Celui qui rend la migration plus sûre, celui qui donne plus de droits aux migrants, celui qui  facilite la migration renforce aussi son potentiel. Ceci est quelque chose que beaucoup ne veulent pas. Comment peut-on vendre le contenu de la déclaration de l’ONU au peuple?

Je ne crois pas qu'une immigration plus sûre conduise automatiquement à plus d’immigration. A l'inverse, on doit dire qu'une immigration plus sûre empêche le trafic et donc on évite aussi l'ensemble de la criminalité autour de l’immigration. (Nd Christian Hofer: Encore une fois, cette femme se fiche totalement des viols et des violences contre les Européens. Nous n'existons tout simplement pas dans son discours si ce n'est pour nous vendre sa déclaration de l'ONU comme on vend un produit à un crétin de consommateur !).

Voilà ce que nous devons à présent trouver: Des moyens légaux dans le savoir, que des limites existent. Ce fut aussi la raison pour laquelle, à l’intérieur de la communauté internationale, on a reculé aussi longtemps pour aborder le sujet car naturellement ici les idées et les intérêts divergent.

A présent, il y a des représentants d'ONG, qui déclarent que l'ONU a fait bien trop peu, on devrait s’engager encore beaucoup plus clairement pour les droits des migrants : Droit à l’éducation, droit aux prestations sociales. Jusqu’où la Suisse est-elle prête à aller ?

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Après avoir offert notre pays à des milliers de musulmans, Simonetta Sommaruga prétend combattre la radicalisation: “Les terroristes instrumentalisent l’islam.”

La version "de paix et d'amour" d'une pécore qui passe sous silence le sort des minorités dans les pays musulmans et se profile en experte via un ramassis de fadaises archi-usé.

Évidemment, cela veut surtout dire que la Suisse doit continuer à accueillir massivement des musulmans sur le dos du contribuable suisse alors que celui-ci n'en peut plus.

Aujourd'hui, loin de se remettre en question, S. Sommaruga ouvre à tour de bras des centres pour requérants avec notre argent, en méprisant les oppositions populaires et la démocratie alors que cette immigration massive est principalement composée de musulmans, qu'elle est déjà responsable de nombreux délits et qu'elle porte atteinte à notre sécurité.

**********

Les ministres de la justice de langue allemande de Suisse, d'Allemagne, d'Autriche, du Liechtenstein et du Luxembourg se sont réunis à Berne. Les débats ont porté sur la lutte contre la radicalisation et le terrorisme. L'échange d'expériences a été jugé précieux.

"Sur ces thèmes, nous ne pouvons que nous mettre en réseau et apprendre les uns des autres" (sic!), a dit samedi devant les médias à Berne la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. Elle a accueilli ses homologues durant deux jours. Vendredi, les ministres ont discuté de questions de politique sociale, comme la gestion du fondamentalisme religieux et de la radicalisation.

Selon un communiqué diffusé samedi, Mme Sommaruga a souligné, lors de cette traditionnelle rencontre annuelle, qu'il ne faut pas confondre fondamentalisme religieux et extrémisme violent. Les terroristes instrumentalisent une interprétation fondamentaliste de la religion pour justifier leurs actes.

Source et article complet

Rappel: L’imam de la grande mosquée de La Mecque appelle à l’extermination des chrétiens

Renvoi des migrants déboutés : Simonetta Sommaruga rappelle à l’ordre le canton de Vaud

RTS : TJ du 6 juin 2016

http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/vdrenvoi-des-migrants-simonetta-sommaruga-a-rappele-a-lordre-le-canton?id=7782677

RTS : Le taux de renvoi des demandeurs d’asile déboutés est bas dans le canton de Vaud. Le problème est manifeste à Renens […]. Le canton compte 57% de cas en attente de renvoi de plus que ce qui est prévu. Aujourd’hui, la conseillère fédérale rappelle à l’ordre les autorités vaudoises :

Simonetta Sommaruga : « Les cantons sont tenus d’exécuter les décisions de renvoi prises dans le domaine de l’asile. Les cantons ne disposent pas de marge d’appréciation pour suspendre l’exécution des renvois en l’absence de tout obstacle à l’exécution. Ainsi, la non-exécution des décisions de renvoi constitue une violation de la loi fédérale sur l’asile, voire de l’article 46 de la Constitions fédérale. Le Conseil fédéral estime qu’il revient au Canton de Vaud d’exécuter les renvois des étrangers en situation irrégulière qui ont récemment élu domicile à Renens. »

 

Rappels :

Renens et Lausanne demandent l’évacuation d’une cinquantaine de migrants

Vaud : les autorités communales de Renens haussent le ton face aux migrants

Pas de nouveaux abus dans la loi sur l’asile !

Lucie Rochat, conseillère municipale UDC-Morges

Depuis le début de la campagne pour la nouvelle Loi sur l’asile, Mme la conseillère fédérale Simmonetta Sommaruga a pris part à plusieurs débats publics ou télévisés pour défendre son projet de loi. Force est de constater que notre conseillère fédérale répond à toutes les inquiétudes et justifie toutes les mesures proposées par un seul argument : cette loi aurait l’immense mérite d’accélérer la procédure d’asile, ce qui est souhaitable et souhaité par tous.

L’UDC partage ce désir puisqu’elle est à l’origine du référendum ; elle s’oppose pourtant à l’adoption de cette loi, car l’accélération de la procédure ne justifie pas n’importe quelle mesure. Outre d’offrir gratuitement aux requérants d’asile les services d’avocats (généralement peu connus pour leur capacité à accélérer les démarches), la nouvelle loi sur l’asile porte également atteinte au respect de la propriété privée, pourtant garantit par l’article 26 de notre Constitution, en autorisant les services du Département Fédéral de Justice et Police à exproprier communes et citoyens en vue de créer des centres d’accueil. Rappelons-le, l’expropriation n’est jusqu’ici permise en Suisse qu’en cas d’intérêt supérieur de la Confédération ou d’une partie considérable du pays, ou d’autres intérêts public (Loi fédérale sur l’expropriation, article 1).

Augmenter notre capacité d’accueil peut-il être considéré comme un intérêt national supérieur, justifiant d’éventuelles expropriations ? C’est à cette question que nous sommes appelés à répondre le 5 juin prochain.

Face à une communication faussée et exagérée nous laissant croire que la majorité des requérants d’asile seraient des familles syriennes fuyant leur pays en guerre, faisons preuve de pragmatisme, et regardons les chiffres : 9'996 Erythréens, 7831 Afghans pour 4745 Syriens ; seuls 2,1% des requérants d’asile sont des enfants de moins de 15 ans, 0,3% ont moins de 12 ans. Ne rendons pas notre pays plus attractif pour ce qu’il convient d’appeler de « faux réfugiés », seul un « non » glissé dans l’enveloppe le 5 juin permettra d’éviter de nouveaux abus dans le domaine de l’asile.

Source : UDC News / EDITION N° 98 | Mai 2016

Choc des civilisations

La révision de la Loi sur l’Asile qui nous sera soumise le 5 juin prochain va bien au-delà d’une modification législative. C’est un choc des civilisations qui nous est proposé.

Simonetta Sommaruga veut ouvrir la porte en grand à ces hordes de jeunes gens nourris aux mamelles d’une religion qui voit dans la femme un être de seconde zone qu’on agresse dès lors qu’elle ne se dissimule pas dans ces prisons mobiles qu’ils appellent burqas. Nous sommes encore bien loin d’une réelle égalité homme-femme et pourtant c’est une Ministre socialiste qui déroule le tapis rouge à ces gens qui ont montré leur vrai visage à Cologne et ailleurs. Grâce à Simonetta Sommaruga, ils auront encore plus de force eu égard à leur nombre en constante augmentation.

Il y a quelques semaines, le chiffre de 120’000 demandes était qualifié de farfelu à Berne où l’on s’y prépare aujourd’hui, signe qu’il sera largement dépassé. Le 5 juin, nous serions bien inspirés de glisser dans l’urne un non ferme et décidé, histoire de ne pas aggraver encore une situation qui est depuis longtemps déjà hors de contrôle.

Céline Amaudruz / UDC Suisse

Tout baigne à Losone ? Pas sûr.

 

Le 23 avril dernier,  Mme Sommaruga a visité le centre d'accueil de requérants d'asile à Losone, certainement à fin de propagande en faveur de la votation sur la réforme du droit d'asile qui prévoit des avocats gratuits pour tous les requérants et des expropriations facilitées pour construire de nouveaux centres.

Les journalistes étaient présents en masse et l'objectif était clair : apitoyer le public et faire passer l'idée que tout va bien dans ce centre. Pourtant, ce n'est pas vraiment ce qui se passe.

Ce fut en fait une énorme mise en scène car, au centre de Losone, les problèmes sont graves et nombreux. Nous sommes en mesure de vous révéler des informations que personne n'a eu le courage de publier (...)

1. Les requérants d'asile posant problème aurait été éloignés. Avant l'ouverture des portes, 45 requérants "gênants" auraient été transférés ailleurs. Le jour de la visite de S. Sommaruga, sur 140-150 demandeurs d'asile, il n'en restait plus que 100 environ.

2. On aurait fait venir spécialement quelques familles. Les médias ont montré la conseillère fédérale parler avec des familles. (...)

sommaruga-losone-famille

 En réalité, depuis plusieurs mois, ce centre n'aurait accueilli qu'une seule famille mais, quelques jours avant la visite de Simonetta Sommaruga, 6 ou 7 familles avec enfants seraient arrivées bien à propos. (...) Les visiteurs l'ont remarqué : les chambres étaient remplies de femmes et d'enfants pendant que les occupants habituels du centre étaient tenus à l'écart des caméras.

 3. Révolte au centre. Nos informateurs nous ont raconté qu'il y a un mois, les requérants se sont révoltés parce que des employés du centre ont éteint la TV qui transmettait une partie de foot (c'était l'heure de l'extinction des feux). Les requérants auraient commencé à taper contre les murs et à jeter des objets parterre. (...)

 4. Des requérants saoûls. Une partie des demandeurs d'asiles dépensent fréquemment leur (notre) argent pour s'acheter de l'alccol et rentrent souvent ivres morts au centre. Ils seraient installés en cellule de dégrisement pour cuver leur cuite. Voilà où finissent une partie de l'argent qu'ils reçoivent.

5. Des requérants disparaissent. Régulièrement, certains d'entre eux ne rentrent pas le soir et fuguent. Où vont-ils donc ? D'après la plupart des partis nationaux, le centre a un contrôle total sur ses hôtes : alors qu'en est-il de ceux qui entre dans la clandestinité ?

6. Congés de vacances. Les requérants obtiendraient même des autorisations pour partir en vacance dans leur pays. Comment cela se fait-il ? Ne fuyaient-ils pas la guerre ? N'étaient-ils pas persécutés dans leur pays ? Voilà encore une preuve que ce ne sont pas des réfugiés mais des migrants économiques qui pensent venir dans un village de vacances et aller et venir à leur guise.

Voilà l'inconfortable vérité qu'aucun média n'a le courage de publier. La Lega dei Ticinesi continuera à dénoncer les mensonges des politiciens qui sont allés à Losone pour de la propagande pro (pseudos) requérants d'asile.

Aron D’Errico

Source en italien / Traduction D. Borer pour lesobservateurs.ch

Roger Nordmann, socialiste: «Mettre des limites» à Roger Köppel

Christian Hofer: Un article du Temps, qui focalise sur la forme tout en oubliant le fond. Une technique visant à détourner les yeux du problème que pose S. Sommaruga pour notre pays et le déni de démocratie que l'extension de la libre-circulation implique. Du "grand journalisme" qui donne la parole aux... adversaires de l'UDC. Et rien qu'à eux! Celle qui provoque la colère populaire n'est aucunement remise en question.

Évidemment, si ce n'est du racisme ou de l'homophobie, il reste la pitoyable excuse du sexisme. Il faut bien inventer quelque chose pour cacher les problèmes engendrés par notre pécore nationale. Bref une rhétorique 100% gauchiste/féministe qui place Simonetta Sommaruga dans un rôle de victime. Sortez vos mouchoirs.

On appréciera la réaction du PLR Portmann, qui ose parler de propos indignes en ciblant M. Köppel mais qui n'hésite pas à traiter le peuple comme un animal dans son discours, avec le fameux mantra du combat contre la "haine" et la "peur". Bien entendu, Portmann peut diaboliser Roger Köppel sans aucune retenue, usant de la même peur qu'il reproche à l'UDC.

Quant à la réaction immature de Sommarga, son mensonge grotesque, son humiliation publique, l'image que cette femme a donnée à la Suisse sur le plan international, ils ne sont guère évoqués. La machine médiatique doit impérativement effacer les mémoires et inscrire dans l'esprit du lecteur une seule vision: le rejet de l'UDC.

Pétition en faveur de la démission immédiate de S. Sommaruga à télécharger ici.

******

(...)

Attaquée dans une tirade à relents sexistes par l’UDC zurichois Roger Köppel, la ministre de la Justice Simonetta Sommaruga avait quitté la salle, le groupe socialiste la suivant peu après pour marquer, comme elle, sa désapprobation.

Dans Le Matin Dimanche, le chef du groupe parlementaire socialiste, Roger Nordmann, explique sa position et celle de la conseillère fédérale: «Roger Köppel a attaqué Simonetta Sommaruga au dessous de la ceinture, un acte symbolique était nécessaire pour montrer qu’il y a des limites à l’indécence», explique le Vaudois. (...)

Dans le SonntagsBlick, le conseiller national PLR zurichois Hans-Peter Portmann prend aussi la défense de la conseillère fédérale. Il juge «indignes» les attaques de Roger Köppel contre la ministre de la Justice, explique qu’elles empoissonnent le climat au sein du bloc bourgeois et le divisent. Après avoir qualifié une première fois les propos de l'UDC d'«indignes» sur une télévision locale alémanique mercredi, il indique avoir reçu des messages de haine et d’insultes. Hans-Peter Portmann reproche à Roger Köppel d’encourager les plus bas instincts avec ses discours démagogiques, qui «sèment fureur, haine et peur chez les personnes instables ou sujettes à l'extrémisme».

La SonntagsZeitung en revanche cite anonymement des politiciens critiques envers l’attitude de la conseillère fédérale qui donne une »plate-forme» à l’UDC.

Source

Koeppel Roger : “Bouderies” (S.Sommaruga qui quitte le Parlement…)

Bouderies

La conseillère fédérale Sommaruga se pose en victime. Le PS se dérobe offensé. Que se passe-t-il à Berne?

De Roger Köppel, Editorial, Die Weltwoche,27 avril 2016

Des choses étonnantes se déroulent au Palais fédéral. Porte-parole officiel d'une minorité perdante, j'ai prononcé mardi dernier un discours critique à l'égard de la politique de la conseillère fédérale Sommaruga. Il n'a probablement échappé à personne que je ne suis pas vraiment le plus grand fan de la ministre PS de l'asile pour des raisons d'ordre idéologique. Néanmoins, je suis plus que surpris de voir que la conseillère fédérale quitte la salle indignée lorsque je lui reproche de préférer parler de «procédure d'approbation des plans» en matière d'asile que d'«expropriations». Ce n'est pourtant que la vérité. Elle n'a pas voulu m'expliquer pourquoi elle se levait justement sur ces mots lorsque je le lui demandais.

Curieusement, la conseillère fédérale n'a pas été la seule à se dérober. Toute la fraction du PS l'a suivie boudeuse et bougonne. Son chef Nordmann a fait quitter leurs bancs, à grand renfort de moulinets de bras, aux camarades quelque peu fatigués et semblant démotivés. Je suis déçu. Au fond, j'aurais souhaité des questions critiques en réponse à mon constat incontestablement fondé et pertinent estimant que l'extension de la libre circulation des personnes à la Croatie est une violation frivole de la Constitution. Du temps des pointures du PS comme Hubacher ou Bodenmann, la fraction ne se serait certainement pas défilée. Ils m'auraient remonté les bretelles. Que se passe-t-il donc avec le PS?

À la fin des débats, je reçois une note terne, en des termes distants et sans salutation, de la présidente du Conseil national Markwalder (PLR) qui me prie de passer le soir dans son bureau (Wandelhalle côté ouest). Les radicaux-démocratiques de gauche à Berne ne sont pas mes alliés naturels au sein du Conseil. En politique européenne, nous gravitons dans des systèmes solaires différents. Ils estiment que plus d'UE est vital pour la Suisse. J'estime que plus d'UE est fatal pour la Suisse. La convocation de Markwalder a donné du grain à moudre aux journalistes. Les médias spéculent sur des remontrances. Il ne manquerait plus que cela. Nous avons reporté le rendez-vous parce que je devais rentrer travailler à Zurich et, notamment, écrire cet article. Ma collègue parlementaire m'a jeté des regards réprobateurs.

Le départ de la conseillère fédérale Sommaruga produit sur moi un effet désagréable révélateur. Est-elle hautaine ou fragilisée? La donneuse de leçons réagit hypersensible à la critique. Je suppose qu'elle n'est entourée que de thuriféraires dans son département. Sur son bureau s'amoncellent les questions décisives: asile, immigration de masse, accords bilatéraux avec l'UE. À nos frontières méridionales affluent les migrants illégaux. En politique européenne, Sommaruga met le cap sur la fusion. Ce n'est pas un crime d'avoir des opinions divergentes sur ces sujets de celles de la cheffe du département. Je me demande, si la conseillère fédérale Sommaruga prend la mouche et se dérobe rien qu'avec mon discours, comment elle entend négocier ferme à Bruxelles?

Dans la soirée, j'apprends au journal télévisé que les libéraux exigent de la présidente du Conseil national, leur collègue de fraction, de passer un savon à Köppel. Les libéraux favorables, selon leurs propres dires, à la liberté veulent limiter la mienne. Le reporter présume que toute l'affaire va retomber sur moi. Quelle affaire? Je continue de penser que c'est un manquement à ses fonctions officielles que la conseillère fédérale se soit soustraite à ma critique en s'esquivant. En décembre dernier, j'ai donné ma voix à Simonetta Sommaruga. Je n'ai pas fait mystère que j'aurais préféré la voir dans un autre département, avec un UDC au DFJP. Mais l'ayant élue, elle est aussi mon obligée. N'est-ce pas un affront que de s'en aller tandis que le chef parle? Le journal télévisé passe, bien sûr, sous silence de telles subtilités.

La démocratie est un affrontement pour le meilleur argument. Toutes les décisions importantes ne se prennent pas à Berne, mais certaines d'entre elles. Une décision ne vaut vraiment que par la qualité du débat qui la précède. L'absence de confrontation marque la fin de la démocratie. Sans compter qu'il y a aussi des décisions pires à cause de leur unilatéralisme. Quoi que l'on pense de mon intervention, le départ de Sommaruga n'est pas un bon signe. Qu'a-t-elle donc voulu dire par ce geste? Que l'on ne doit plus critiquer les conseillères fédérales? Que j'aurais formulé de manière désobligeante mes arguments? Qu'il ne vaut pas la peine d'écouter la minorité perdante? Or, mon discours n'était pas particulièrement virulent, ni offensant. Si cela suffit pour mettre en émoi la moitié du parlement, c'est que quelque chose ne va plus.

Ne mélangeons pas les choses: ce n'est pas moi qui ait attaqué personnellement la conseillère fédérale Sommaruga, mais plutôt elle qui m'a agressé avec son théâtre bien orchestré. Mes accusations se basent sur des faits vérifiables. Le Conseil fédéral laisse l'UE exercer un chantage sur lui. L'extension de la libre circulation des personnes à la Croatie est une violation de la Constitution. La ministre de la Justice veut déposséder les gens de leurs maisons et de leurs appartements avec sa nouvelle loi sur l'asile pour y installer de jeunes hommes demandeurs d'asile, venus de Gambie, de Somalie et d'Érythrée. On peut l'approuver ou le refuser. On peut trouver mes appréciations justes ou fausses. En tout cas, le départ offensé, sans mot dire, de Sommaruga ne vise pas le message, mais son auteur, ma propre personne. Elle se pose en victime d'une diffamation fictive pour diffamer les critiques dont elle n'apprécie pas les arguments. On voudrait frapper l'adversaire en faisant l'impasse sur le différend. Bouder tout seul dans son coin reste une arme offensive appréciée des femmes et des conseillers fédéraux.

Roger Koeppel, 27 avril 2016

Simonetta Sommaruga rend visite aux requérants du centre de Losone

Près de 400 personnes ont visité samedi le centre fédéral de requérants d'asile de Losone (TI), dont la ministre de Justice et Police Simonetta Sommaruga, qui s'est adressée aux migrants.

La conseillère fédérale a été accueillie par les hôtes du centre qui a ouvert ses portes le 20 octobre 2014 dans l'ex-caserne de Losone, aux portes de Locarno. Les 123 migrants qui y sont hébergés actuellement proviennent principalement de pays africains et d'Afghanistan. Un groupe de Syrie vient d'y être admis.

Simonetta Sommaruga a souligné que le centre de Losone est "un des piliers du système d'asile en Suisse". Elle s'est réjouie de "l'ouverture, de la disponibilité et du soutien" dont fait preuve la population locale.

Plaidoyer en faveur de la révision de la loi sur l'asile

La ministre de Justice et Police s'est adressée en anglais aux migrants avant de défendre, en italien, la loi en votation le 5 juin, rappelant qu'elle est la voie à prendre pour assurer davantage d'équité et de célérité dans les procédures.

Source + photo