Genève: Manifestation de la gauche “Ouvrons les frontières, protégeons les migrants”

«Ouvrons les frontières, protégeons les migrants.» C’est derrière ce slogan qu’a manifesté le noyau dur de la gauche du bout du lac ce samedi après-midi. Les élus socialistes, Verts et d’Ensemble à gauche, les syndicalistes, les militants de toujours, les antifas, le collectif No Bunkers, la Coordination asile: tous étaient là.

Ce samedi, les manifestants ont exigé que la Suisse réintroduise la possibilité de demander l’asile dans une ambassade, la fin de la détention administrative et l’arrêt des renvois dits «Dublin» - c’est-à-dire issus des accords du même nom, stipulant que les états signataires peuvent renvoyer les migrants vers le premier pays européen dans lequel ils ont été enregistrés.

«Il y a un seuil d’humanité sous lequel on ne peut pas descendre faute de devenir un animal, a affirmé Alessandro Pelizzari, secrétaire syndical chez Unia. L’asile est un droit et l’accueil des réfugiés un devoir. Il n’y a aucune raison que la Suisse n’en accueille pas au moins autant que ses voisins.»

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L’accord Dublin transgressé: Deux migrants évitent un renvoi grâce au CollectifR “qui se félicite de ses victoires”

Ils s’appellent Tesfaalem et Amar, ils sont jeunes, et Erythréens.

Selon le Collectif R, qui soutient les migrants de l’église Saint-Laurent, ils pourraient devenir les nouveaux visages d’une politique migratoire où les accords de Dublin ne dicteraient plus leurs lois.

Menacés de renvoi vers le premier pays européen où ils ont été enregistrés, Amar et Tesfaalem verront leur demande d’asile traitée par la Suisse. Lors d’une conférence de presse hier matin, le Collectif R s’est félicité de ses «premières victoires» après six mois d’action.

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Accueil de migrants : Le président de la Commission européenne veut que ce soit fait de façon obligatoire

Jean-Claude Juncker a déclaré que l’Europe devait se mettre d’accord « dès la semaine prochaine » pour accueillir 160.000 migrants.

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, présente mercredi ses propositions pour la répartition des réfugiés, lors de son premier discours sur l’état de l’Union devant le Parlement européen. Il souhaite un accord rapide entre les pays membres pour accueillir 160.000 réfugiés.

« De façon obligatoire ». « C’est 160.000 (personnes) que les Européens doivent prendre dans leurs bras. Ceci doit être fait de façon obligatoire », a insisté Jean-Claude Juncker lors de son premier discours sur l’état de l’Union. C’est quatre fois plus que la proposition faite par la Commission en mai, proposition à l’époque fraîchement accueillie par une partie des Vingt-Huit. Il a aussi exhorté les ministres de l’Intérieur qui se réunissent à Bruxelles le 14 septembre à « se mettre d’accord ». Certains chefs d’Etat, comme celui de Pologne, se sont déjà opposés à un système de quotas de migrants par pays.

Les réfugiés en question sont principalement en provenance d’Irak et de Syrie et sont arrivés ces derniers mois dans des pays du Sud de l’Europe, Grèce, Italie et Hongrie essentiellement.

Europe 1 via Fdesouche.com

Christian Levrat: “la Suisse devrait suspendre ses paiements à la Hongrie”

Christian Levrat souhaite que Berne soit plus stricte avec Budapest au vu du scandale des réfugiés dans le pays. Les paiements versés dans le cadre du milliard de cohésion devraient être gelés.

Tant que le Premier ministre "Viktor Orban ne respecte pas les droits de l'Homme, la Suisse devrait retenir ses paiements pour la Hongrie", assène le président du PS dans une interview au SonntagsBlick.

En lieu et place, des moyens financiers supplémentaires devraient être fournis selon lui aux organisations qui sécurisent les axes empruntés par les migrants à travers l'Europe.

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10’000 migrants arrivent en Autriche et Allemagne

Alors qu'un nouveau groupe d'un millier de réfugiés a quitté samedi en fin de matinée la gare de Budapest-Keleti, ils sont près de 10'000 à arriver en Autriche et en Allemagne.

Dans la nuit et samedi matin, quelques milliers de migrants ont été transportés par des bus affrétés par le gouvernement hongrois vers la frontière ouest bordant l'Autriche. En début d'après-midi, quelque 6500 migrants étaient déjà entrées en Autriche. Vienne les a autorisés à pénétrer sur son territoire, et a affrété des bus et des trains pour les emmener à Vienne, à Salzburg et en Allemagne.

La situation devenait intenable pour les autorités hongroises débordées: plus de 50'000 migrants, pour la plupart voulant rejoindre l'Allemagne et les autres pays d'Europe occidentale, sont arrivés pour le seul mois d'août en Hongrie.

Vendredi soir, la gare de Budapest-Keleti a résonné d'une déclaration en arabe, hurlée au mégaphone: «le gouvernement hongrois met à votre disposition des bus gratuits pour vous emmener à la dernière ville avant la frontière» autrichienne.

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Le Conseil fédéral refuse un moratoire contre l’afflux des requérants

L'afflux actuel de requérants d'asile en Suisse ne nécessite pas le recours au droit d'urgence. Introduire un moratoire immédiat comme le réclame l'UDC serait en outre incompatible avec la Convention relative au statut des réfugiés, rappelle jeudi le Conseil fédéral (ND Ch. H. Par contre les violations répétées de Dublin ne gênent aucunement le Conseil fédéral!).

Concrètement, l'UDC demande que durant un an, plus personne ne puisse entamer une procédure, obtenir le statut de réfugié ou arriver en Suisse dans le cadre de contingents humanitaires ou via le regroupement familial. Un contrôle systématique des frontières devrait être réinstauré pour garantir le moratoire.

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Italie : Un couple de Siciliens âgés de 68 et 70 ans massacré par un demandeur d’asile Ivorien

Un couple de septuagénaires a été sauvagement assassiné dimanche à son domicile à Palagonia (dans la province de Catane, à 35 km de la capitale). La femme a été jetée depuis le balcon tandis que l’homme a été égorgé.

Le motif du double meurtre serait un cambriolage qui aurait mal tourné pendant la nuit. La police a arrêté un ivoirien de 25 ans, ancien résidant du centre d’accueil pour demandeurs d’asile de Mineo, à moins de 10 km de la maison du crime,

Corriere dela Serra via Fdesouche.com

Sommaruga sous pression sur la question érythréenne

Le canton de Lucerne a écrit une lettre ouverte à la conseillère fédérale afin qu'elle revoie le statut de réfugiés des Erythréens en Suisse.

Trop c'est trop: le gouvernement lucernois monte au front sur la question du statut des requérants érythréens. Il vient d'écrire une lettre ouverte à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga pour lui demander de revoir sa politique d'asile envers cette population, rapporte le site 20Minuten.ch. Plus de 3200 migrants de ce pays ont demandé l'asile en Suisse entre avril et juin.

Guido Graf précise encore que Lucerne a créé en moins d'un an et «avec beaucoup d'efforts» 700 nouvelles places d'hébergement et qu'il fallait en créer 100 nouvelles tous les mois. Il estime donc que les limites sont atteintes, tant pour le canton que pour les communes.

Du côté des services de Simonetta Sommaruga, on reconnaît que le problème de Lucerne est depuis longtemps une réalité, mais qu'il s'agit avant tout d'une question juridique. On précise toutefois que le statut de réfugié n'est pas accordé systématiquement aux Erythréens. Seuls la moitié le reçoit, tandis que les autres bénéficient d'un statut temporaire.

Même le président du gouvernement cantonal de Schwitz trouve la pratique actuelle de l'asile «insoutenable».

Le président du gouvernement cantonal de Schwyz et chef du département d'environnement Andreas Barraud (UDC) exprimait lui aussi mercredi sa critique de la pratique d'asile de la Confédération. Dans une interview au «Boten der Urschweiz» il déclarait que les cantons devraient se mettre ensemble et envoyer un "signal clair" à la Confédération afin que pour "certaines régions déterminées" aucun autre demandeur d'asile ne puisse être encore pris.

"Il ne faudrait pas que les cantons subissent simplement la Confédération qui leur attribue de plus en plus de demandes d'asile sans réagir. Une "Carte jaune" en vue d'un arrêt d'accueil pour certains cantons serait une possibilité pour pouvoir négocier avec les autorités fédérales une solution. La pratique d'asile d'aujourd'hui n'est plus tenable" déclare Andreas Barraud.

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Italie: Viol d’une employée d’un centre par trois jeunes requérants violents

Nos remerciements à Dot

Auparavant l’un des jeunes a essayé d’étrangler avec une béquille le gestionnaire de l’installation. Les trois Egyptiens, deux âgés de 17 ans et un de 16, ont été arrêtés.

Trois mineurs étrangers à l’UE ont été arrêtés pour des accusations de viol d’un opératrice du centre d’accueil de Fiuggi, dans la province de Frosinone, qui les a accueillis. Ils devront répondre pour des viols collectifs. Selon la police les trois individus ont d’abord immobilisé et battu le gérant de l’établissement, puis ils ont immobilisé la femme à terre et l’ont violée. Les trois ont également dévasté une partie du centre.

https://youtu.be/abjf_U3ShqY

Tout a commencé jeudi soir quand les trois garçons, pour des raisons encore inconnues, ont commencé à endommager les meubles du centre, attaquant même des opérateurs de ce centre qui accueille les mineurs non ressortissants de l’UE. L’incident a eu des conséquences pour l’un des trois jeunes Africains et un assistant de l’établissement, contraints de recourir à un traitement médical à l’hôpital d'Alatri.

Le même mineur blessé a pris une béquille et a tenté d’étrangler le gestionnaire de l’organisation des soins. La nuit, les trois se sont ensuite défoulés contre la voiture du même administrateur, causant d’importants dégâts. Finalement, ils ont tous été dénoncés à la police pour des lésions corporelles et des dommages, tandis que le mineur qui a tenté d’étrangler le directeur du centre doit aussi répondre à une tentative d’assassinat. L’escalade de la violence a eu son épilogue vendredi quand dans la même structure une employée a été violée. Les protagonistes seraient les mêmes mineurs égyptiens; deux ont 17 et un 16.

Source Traduction Euro-Jihad.com

Argovie: Des requérants logés à l’hôpital cantonal à Baden

Jusqu'à 200 hommes demandeurs d'asile seront placés dès la mi-août dans le Centre d'opérations protégé de l'hôpital cantonal à Baden (AG), sous terre. Les lieux ne se prêtent pas à l'accueil de familles, précise lundi le Département de la santé et des affaires sociales.

En raison de l'engorgement des centres d'accueil, les autorités continuent de plancher sur des solutions alternatives. Le canton d'Argovie va ainsi installer des requérants sous des abris militaires.

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Vaud: Le problème des migrants sans abri éclate au grand jour

Le campement qui s’est formé dans le jardin du Sleep In de Renens révèle une réalité qui sort des écrans radars.

«J’ai fait une demande d’asile, mais elle a été refusée. Après trois mois dans un abri PCi à Lausanne, ils m’ont dit qu’ils viendraient me chercher pour m’expulser. Alors je suis parti.» Emmanuel* vient du Nigeria et fait partie des quelque 50 à 70 migrants, principalement africains, qui occupent un campement sauvage au Sleep In de Renens.

Arrivés par l’Espagne, l’Italie, ou d’autres voies encore, certains sont en Suisse depuis à peine quelques jours, mais, bien souvent, c’est en années qu’il faut compter. (...) Ils ont droit à une aide d’urgence accordée par les autorités cantonales en attendant qu’ils quittent le pays.

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Vaud face à un flux record de requérants

Asile Conséquence des vagues de migrants en Méditerranée, le Canton doit rouvrir des abris PCi. Corollaire: les clandestins sans toit sont de plus en plus visibles, comme à Renens.

En six semaines, déjà 349. C’est le nombre de requérants d’asile qui sont arrivés dans le canton de Vaud depuis le 1er juin. L’afflux est tel que l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM) n’avait plus vu ça depuis les années 1990 et les conflits dans les Balkans.

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Les conséquences? Sur Vaud comme dans d’autres cantons, elles sont multiples. La plus concrète est que l’EVAM rouvre trois abris de la protection civile, au Mont-sur-Lausanne, à Gland et à Nyon. Soit environ 150 places supplémentaires, pour un total de 6500 migrants logés en abris, en foyers et en appartements.

Cet afflux s’observe ailleurs dans le canton. A Lausanne, un groupe de six migrants occupe l’église Saint-Laurent depuis mars. A Renens, les jardins du Sleep-In, structure gérée par la Ville de Lausanne, sont occupés jour et nuit depuis des semaines par des migrants déboutés. Leur but: sortir des écrans radars des autorités pour ne pas être renvoyés. Car au Sleep-In, on ne leur demande pas de comptes sur leur situation.

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Le nombre de renvois de requérants “Dublin” a beaucoup baissé en 2014

Selon la NZZ am Sonntag, la Suisse n'a pu effectuer l'an dernier que 2600 des 14'900 renvois de demandeurs d'asile prévus par Dublin dans les autres pays membres de l'accord.

La Suisse n'a pu effectuer l'an dernier que 2600 des 14'900 renvois de demandeurs d'asile prévus par Dublin dans les autres pays membres de l'accord; le taux de retour s'élève à 17,7%, indique la NZZ am Sonntag, citant un rapport du Département fédéral de la justice.

En 2013, il se montait à 43%. La plupart des refus venaient d'Italie, les réfugiés n'y ayant jamais été enregistrés.

Moins de prises en charge accordées par la Confédération

De nombreux requérants d'asile, qui devaient être transférés, se sont par ailleurs cachés.

La Confédération a également accordé moins de prises en charge dans le cadre de Dublin, que l'année précédente.

Interview de Céline Amaudruz ICI

Genève: Les requérants rejettent la solution de la Ville

Les demandeurs d'asile déboutés, qui occupent depuis lundi la maison des Arts du Grütli, ont rejeté samedi la solution d'hébergement temporaire proposée par la Ville de Genève.

Cette proposition n'a pas été acceptée à ce stade, a fait savoir samedi la municipalité dans un communiqué. La Ville de Genève a dit regretter qu'aucun terrain d'entente n'ait pu être trouvé avec les requérants et les associations qui les soutiennent. Elle n'entend toutefois pas baisser les bras et compte poursuivre les négociations.

La Ville de Genève et le personnel du Grütli font un travail formidable, a fait savoir Ueli Leuenberger, nommé médiateur par la municipalité dans cette affaire. Le conseiller national des Verts n'a pas voulu donner les raisons qui ont poussé les requérants et leurs soutiens à refuser la solution d'hébergement de la Ville.

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Ch. H. La municipalité a donc mandaté Ueli Leuenberger, un individu qui traite les Suisses de xénophobes.

Un requérant togolais révolté dénonce le système suisse

RTS du 08/05/15, le 12h30

 

Demandeur d’asile togolais qui vit actuellement au Foyer des Tattes, près de l’aéroport de Genève, Olivier Yoavi Mawussi Bossa a publié récemment à compte d'auteur le "Journal d'un exilé" (Genève, mars 2015). Ce livre raconte sa vie en Suisse depuis son arrivée en mai 2014: sa rétention à l’aéroport, son incarcération à Frambois puis sa "liberté" de requérant d’asile en attente.

Le collectif R continuera de se battre pour les réfugiés de Lausanne

En réaction aux déclarations de Philippe Leuba, le collectif R réaffirme sa volonté de continuer ses pourparlers avec le Conseil d’Etat vaudois.

A droite : Valentina Matasci et Michaël Rodriguez, membres du collectif R

A droite : Valentina Matasci et Michaël Rodriguez, membres du collectif R

– Que voulez-vous exactement?
– Nous demandons au Canton de renoncer à renvoyer les réfugiés de Saint-Laurent et de stopper tous les refoulements vers l’Italie. Le Conseil d’Etat doit ensuite s’engager pour que la Suisse active la clause discrétionnaire prévue dans les accords de Dublin, qui lui permet pour des motifs humanitaires, notamment, d’offrir une procédure d’asile dans le pays. Cela doit aussi être le cas pour les personnes souffrant de problèmes médicaux, notamment de stress post-traumatique.

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Malgré les accords de Dublin, Lausanne ne veut pas expulser les requérants

Les réfugiés qui occupent l'église Saint-Laurent à Lausanne ont reçu le soutien du Grand Conseil en dépit d'une résolution déposée par l'UDC.

Son texte invitait le Grand Conseil à demander au gouvernement d'appliquer les accords de Dublin au collectif R, auteur de l'occupation de l'église, et qu'il procède en conséquence au renvoi des six requérants.

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