Le wokisme – la nouvelle religion de l’Occident

Max Funk, 20 octobre 2020

Il y a une nouvelle religion. Elle se répand comme un raz-de-marée sur toutes les facettes de la culture occidentale, façonnant et redéfinissant la société sur son passage. Cette religion se présente sous l’apparence  trompeuse de la compassion et de la justice, mais elle cache une idéologie maléfique incompatible avec les valeurs occidentales et avec la vision chrétienne du monde. Ce mouvement n’a pas commencé à Minneapolis le 25 mai avec la mort de George Floyd. Mais cet événement a marqué un tournant pour une idéologie qui se développait depuis des décennies. Si l’on n’y prend pas garde, cette nouvelle religion pourrait conduire à un démantèlement complet de la culture occidentale.

Il existe de nombreux termes pour désigner la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement: wokeness, politiquement correct, cancel culture en sont quelques-uns, mais ils ne résument qu’une partie du phénomène. Le marxisme culturel, le néo-marxisme, la justice sociale, la politique de l’identité et la théorie critique sont des descripteurs plus larges. Nous aimerions utiliser un terme qui rende bien compte de la religiosité du mouvement: le wokisme.

Le wokisme est une religion. Bien qu’il n’ait pas été organisé en une structure religieuse formelle, il a toutes les fonctions d’une doctrine religieuse. Il possède une épistémologie (théorie de la connaissance) qui lui est propre, une évaluation de la condition humaine et un récit de rédemption. Mais d’où vient-elle?

La théorie critique

Au début du 20e siècle, une école de philosophie allemande appelée l’école de Francfort a développé une philosophie sociale appelée théorie critique. En un mot, la «théorie critique» critique la culture et remet en question les structures de pouvoir sous-jacentes de la société. Il s’agit d’un mouvement visant à «libérer les êtres humains des circonstances qui les asservissent», en réinterprétant la culture occidentale comme une histoire des oppresseurs contre les opprimés. Pour la théorie critique, les seules choses qui existent sont les hiérarchies de pouvoir, et ces hiérarchies doivent être démantelées. L’objectif, déclaré ou non, de ce mouvement, n’est rien de moins que le démantèlement complet de la culture occidentale et sa reconstruction à partir de zéro.

La théorie critique a commencé à s’imposer parmi les universitaires occidentaux dans les années 90 et a fini par s’infiltrer dans presque toutes les universités du monde occidental. Ces dernières années, l’idéologie a quitté l’université et a fait souche dans les médias et la culture d’entreprise, s’imposant comme la principale culture morale des sociétés occidentales. Actuellement, les principales lignes de démarcation entre oppresseurs et opprimés sont la race, le sexe et l’identité de genre.

Il ne s’agit pas seulement d’un mouvement politique ou social dans le cadre des valeurs traditionnelles des Lumières. Des concepts tels que la logique, la science et la raison sont considérés comme des outils du patriarcat blanc oppresseur. Des valeurs comme l’individualisme, le travail assidu, la ponctualité et la gratification différée seraient comprises comme perpétuant la suprématie blanche. La théorie critique est devenue bien plus qu’une philosophie sociale et constitue le principal moteur philosophique de la nouvelle religion civile du wokisme.

L’objectif, déclaré ou non, de ce mouvement n’est rien de moins que le démantèlement complet de la culture occidentale et sa reconstruction à partir de zéro.

La nouvelle religion

Pourquoi qualifier le wokisme de nouvelle religion? Le fait est que la montée de l’humanisme séculier au cours des 70 dernières années a créé un trou en forme de religion dans notre culture. Le sécularisme, malgré toute sa domination culturelle, n’a pas réussi à offrir une philosophie solide du sens et du but, ni à fournir un cadre moral sur la façon d’agir dans le monde, à part «être une bonne personne parce que l’alternative est indésirable pour tout le monde». Au contraire, le wokisme a développé sa vision de la réalité avec son propre ensemble de valeurs et de récits. Des cendres de l’humanisme séculier naît une nouvelle religion civile.

Le wokisme offre tout ce que le sécularisme n’a pas réussi à fournir, et a rapidement comblé le trou en forme de Dieu qui restait dans notre culture. Il revendique sa propre version de la vérité, de la justice, de la droiture, du péché et du jugement. Il donne un sens à ses adhérents, avec son méta-narratif de conflit sociétal, de lutte pour le pouvoir et de lutte pour la liberté rédemptrice. Le démantèlement des structures de pouvoir oppressives contribue à donner un sens à l’individu et à la collectivité. Ces valeurs sont solidifiées dans des rituels publics tels que la formation à la sensibilité ou la confrontation avec la fragilité blanche. Il y a un fort aspect communautaire, et les gens ont le sentiment de faire partie de quelque chose de plus grand qu’eux. L’hypothétique société utopique future, libérée des maux du système oppressif actuel, est également inhérente à ce «progrès social». Mais surtout, le wokisme offre ce que tout cœur humain pécheur désire profondément, à savoir une justification morale. Les gens croient qu’ils agissent de manière juste dans le monde, et reconnaissons-le, c’est parfois vrai. Mais souvent, tout ce qu’ils font n’est qu’une simple posture, ou pire, une action destructrice.

Cela ne veut pas dire que le wokisme offre une absolution totale à ses adeptes; en fait, c’est plutôt le contraire. Démolir des structures de pouvoir oppressives signifie que vous êtes aussi profondément conscient de vos préjugés. James Lindsay, un mathématicien, universitaire et athée, a récemment déclaré lors d’une émission de Joe Rogan:

«Certaines religions regardent vers le haut, elles regardent Dieu, et elles ont peur du péché, mais elles font attention à Dieu, et elles pensent au renouveau, elles pensent à la rédemption, elles pensent au pardon. Et puis certaines religions regardent vers le bas, et ne font que regarder le péché. Si vous regardez vers le haut, alors la religion peut être formidable, elle peut conduire les gens dans le développement spirituel, la communauté et ainsi de suite, mais si vous regardez vers le bas, si vous êtes obsédé par le péché, vous allez commencer à être obsédé par le péché de tout le monde aussi.»

Les idées de péché (privilège) de droiture (victimisation) et de damnation (canceling) sont bien établies au sein du wokisme. S’il propose des rites de pénitence (la «prise de conscience de ses privilèges», la «solidarité avec les minorités») et de piété (s’agenouiller pendant l’hymne ou poster des carrés noirs), ce qu’il n’offre jamais, c’est le pardon. Dans une récente interview avec Dave Rubin, le théologien Nathan Finochio a décrit le phénomène:

«Si je suis enfermé dans le groupe des oppresseurs, sans possibilité de m’en échapper, il ne peut pas y avoir de pardon, s’il n’y a pas de repentance, n’est-ce pas? C’est bien ça l’idée? Je suis donc perpétuellement un pécheur, et je vais continuer à perpétuer le groupe oppresseur, et il n’y a rien que je puisse faire. Il est évident que la cancel culture est en fait la conclusion logique de la théorie critique... parce qu’il faut se débarrasser de la classe oppressive.»

Différences avec le christianisme

Ce qui est si abominable dans le wokisme, c’est qu’il joue régulièrement sur les meilleures motivations des gens, comme la compassion et le désir de justice. La plupart des gens ont un désir sincère de voir la vie des autres s’améliorer, et de nombreux chrétiens se sont engagés dans ces idées comme si elles étaient en accord avec les enseignements du Christ. Bien sûr, il existe des inégalités dans notre société, où la justice est nécessaire. Il n’en reste pas moins que le wokisme interprète différemment les concepts de vérité, de justice et d’équité et ne laisse aucune place à d’autres façons d’aborder ces questions. Le wokisme est incompatible avec la vision biblique du monde, car il s’en distingue de plusieurs façons essentielles.

Premièrement, il attribue une culpabilité ou une innocence intrinsèque à l’individu en fonction de son identité de groupe, indépendamment de ses actions individuelles.

Proverbes 17:15: Celui qui justifie le méchant et celui qui condamne le juste sont tous deux en abomination au Seigneur.

La croyance qui est au cœur de la culture occidentale, c’est que chaque individu est créé à l’image de Dieu et mérite donc intrinsèquement la dignité et le respect. Cette idée est également à la base de notre système juridique. Dans le cadre moral biblique, l’individu est responsable de ses actes devant Dieu. L’idée que le péché ou la justice puissent être hérités en fonction des caractéristiques naturelles d’une personne, comme la race, le sexe ou l’ascendance, a été réfutée lorsque le Seigneur a parlé au prophète Ézéchiel.

Ézéchiel 18:1-3: La parole du Seigneur me fut adressée: «Que veux-tu dire en répétant ce proverbe sur le pays d’Israël: «Les pères ont mangé des raisins aigres, et les dents des enfants en ont été agacées»? Je suis vivant, déclare le Seigneur Dieu, et ce proverbe ne sera plus utilisé par vous en Israël. Voici, toutes les âmes sont à moi; l’âme du père comme l’âme du fils sont à moi; l’âme qui pèche mourra.

Le Nouveau Testament va encore plus loin en disant que «désormais, donc, nous ne considérons plus personne selon la chair.» (2 Corinthiens 5:16). En tant que disciples de Jésus, nous ne devons pas juger les gens sur la base d’identifiants naturels (race, âge, sexe, etc.); au contraire, nous devons les évaluer sur la base des normes morales des Écritures et les traiter comme des égaux, créés par Dieu.

Deuxièmement, le récit de la rédemption que le wokisme met en avant est totalement antinomique au récit chrétien. Les récits bibliques présentent le modèle de l’individu, en relation avec Dieu, comme le mécanisme principal de la rédemption du monde. Ce modèle culmine avec le Christ, l’homme parfait et le sacrifice pour les péchés du monde. Notre croyance en son œuvre achevée et notre soumission à sa seigneurie sont notre motivation pour agir avec justice dans le monde. Par conséquent, le comportement chrétien idéal est celui de la miséricorde, de la paix, de la bonté et du pardon.

Le wokisme, en revanche, présente le modèle rédempteur de divers groupes qui se disputent le pouvoir au sein d’un système intrinsèquement oppressif. Dans cette vision tribaliste du monde, la seule chose qui existe est le pouvoir, et si seul le pouvoir existe, alors le pouvoir et le contrôle sont nécessaires pour démanteler un système corrompu. Dans ce récit de rédemption, la violence est facilement justifiée. Pour cette raison, nous avons vu de violentes émeutes, et pas seulement des protestations pacifiques, balayer l’Amérique au cours des deux derniers mois [été 2020].

Dans cette vision tribaliste du monde, la seule chose qui existe est le pouvoir, et si seul le pouvoir existe, alors le pouvoir et le contrôle sont nécessaires pour démanteler un système corrompu.

Futurs possibles

La culture occidentale a déjà atteint son point de basculement. La théorie critique est devenue la philosophie sociale dominante, et le wokisme est devenu la nouvelle religion civile. Il y a deux manières concevables dont notre avenir va se dérouler. La première est que le wokismese dévorera lui-même et se dissoudra parce que ces idéologies sont intrinsèquement auto-destructrices. Si la seule chose qui existe est le pouvoir, alors les structures de pouvoir corrompues doivent être détruites. Il se pourrait qu’un nombre suffisant de personnes commencent à se réveiller à la dissonance cognitive qui nous est imposée, mais c’est une vision incroyablement optimiste de la situation actuelle.

Ce qui est plus probable, c’est la deuxième option, à savoir que ces idées seront poussées jusqu’à leur conclusion logique. Dans l’interview mentionnée ci-dessus, Nathan Finochio a dit que «la culture de lannulation est en fait la conclusion logique de la théorie critique... parce quelle doit se débarrasser de la classe oppressive». Rubin a répondu ainsi:

«Je déteste te le dire, mais je pense que cest la décapitation qui est la conclusion logique de la culture de lannulation.»

Nous avons déjà vu une zone autonome appelée CHOP (acronyme signifiant aussi ‘couper’: allusion à la Révolution française), et une guillotine montée devant la maison de Jeff Bezos. Les gens semblent croire qu’une chose comme le «Grand Bond en avant» chinois ne pourrait pas se produire dans le monde occidental, mais c’est précisément cette croyance qui pourrait être notre perte.

Comment réagir?

Bradley Campbell a récemment écrit un article pour Quillette, disant:

«Quoi quils fassent, ceux qui ont des problèmes avec la nouvelle culture, ou avec certains de ses aspects, narriveront à rien par le rejet ou la moquerie. Dans la mesure où la culture de la justice sociale offre une nouvelle vision morale, ils devront proposer une autre vision .morale.»

En tant que chrétiens, nous devons être ceux qui offrent cette «autre vision morale», à savoir l’Évangile de Jésus-Christ. Nous ne pouvons pas incorporer la théorie critique dans l’Évangile. Le mélange de ces deux visions du monde n’aboutira qu’à une fracture de l’Église, à la perte de l’amour fraternel et à la perversion de l’Évangile. Malheureusement, de nombreux chrétiens ont déjà cru bon d’intégrer ces doctrines dans leur théologie. Le cheval de Troie du wokisme est déjà entré dans l’Église. Le temps nous dira comment l’Église réagira.

Encore une fois, tout cela ne veut pas dire que nous ne devons pas nous préoccuper des questions de justice ou des inégalités socio-économiques. Les vies des Noirs comptent [aussi]. Une application équitable des lois est importante. La pauvreté doit être combattues. Ces questions touchent profondément le cœur de Dieu, et nous devons chercher la solution de Dieu pour nous attaquer aux racines de ces problèmes. Mais Dieu a déjà donné ses définitions du péché et de la droiture, de la justice et de la rédemption. Ce sont ses interprétations à lui qui comptent, et son méta-récit est celui dans lequel nous vivons actuellement. C’est à l’Église de repérer les mensonges de l’ennemi, de dire la vérité dans l’amour et de chercher les solutions qui viennent du ciel. Il n’est peut-être pas trop tard.

Esaïe 5:20-21: Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui mettent les ténèbres pour la lumière et la lumière pour les ténèbres, qui mettent lamer pour le doux et le doux pour lamer. Malheur à ceux qui sont sages à leurs propres yeux et intelligents à leurs propres yeux.

Max Funk

Max Funk est né et a grandi à Abbotsford, en Colombie-Britannique, et a déménagé à Vancouver pour étudier l’art et le design à l’Université Emily Carr. Il pratique l’art, le design et l’écriture. Il est le directeur créatif de Converge et vit au Guatemala où il enseigne l’anglais

 

Source: Wokeism – The New Religion Of The West – Converge Media
Traduction Albert Coroz pour Les Observateurs.ch
Pour une traduction automatique des différents liens, on peut utiliser cette version.

Grande-Bretagne : le christianisme en recul, l’islam en progression

Un recensement effectué au Royaume-Uni montre que, pour la première fois depuis plus de mille ans, moins de la moitié de la population s'identifie comme chrétienne. En revanche, le nombre de citoyens musulmans est en augmentation. La déchristianisation de la société britannique suscite peu de regrets.

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Pour la première fois depuis plus de mille ans, la proportion de chrétiens est inférieure à 50 %.

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Lorsque la question sur la religion a été posée pour la première fois en 2001, 72 % des habitants d'Angleterre et du Pays de Galles se décrivaient encore comme chrétiens ; en 2011, ce chiffre était de 59 %. La tendance à la baisse est rapide et ininterrompue. Cette évolution est apparemment plus rapide que ne le prévoient les chercheurs du Pew Research Center, basé aux États-Unis, qui s'attendent à ce que moins de 50 % d'entre eux soient chrétiens en 2040. Le pourcentage de personnes déclarant "aucune religion" dans le recensement est passé de 15 à 25 % (2011). À Londres, une métropole de 8 millions d'habitants, moins de la moitié de la population seulement se décrivait comme chrétienne il y a encore dix ans.

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L'islam en pleine expansion

L'islam est clairement en progression. Plus d'un million de musulmans vivent à Londres et, il y a dix ans, selon le recensement, ils représentaient plus de cinq pour cent de la population de l'Angleterre et du Pays de Galles dans son ensemble. Dans certaines villes du nord de l'Angleterre, comme Oldham, au nord de Manchester, plus de 20 % de la population est musulmane. Cela crée également des conflits, comme récemment dans une école près de Bradford, où un professeur de religion, après avoir montré un dessin de Mahomet en classe, a dû se cacher après des manifestations de colère et des menaces de mort de la part des musulmans. Dans certaines communautés, les islamistes sont parvenus à dominer, et une islamisation rampante est en cours.

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(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Die-tagespost.de

 

 

Algérie : Un pasteur condamné à deux ans de prison pour avoir vendu des livres religieux protestants

Rachid Seighir vient d'être condamné à 2 ans de prison et plus de 3000 euros d'amende pour avoir vendu des livres chrétiens. Il a fait appel.

En Algérie, le 27 février dernier, le pasteur Rachid Seighir et son assistant Noah Hamami ont été condamnés à 2 ans de prison et à 3.190 euros d'amende lors d'une audition à laquelle ils n'ont même pas assisté. Accusés «d'ébranler la foi des musulmans» ils ont tous deux fait appel et devraient être fixés le 18 avril.

En décembre 2017 la police avait fait irruption dans la librairie papeterie que tient Rachid, en plus de son travail de pasteur, et où Noah l'aide en tant que vendeur. Les policiers y avaient trouvé des livres chrétiens, des bibles et des imprimantes. Les deux hommes avaient immédiatement été inculpés sous le coup de l'article 11.2 de l'ordonnance de 2006 qui régit le culte non musulman et qui dispose qu'il est interdit de «fabriquer, d'entreposer ou de distribuer tout document susceptible d'ébranler la foi des musulmans.»

Le gouverneur d'Oran avait immédiatement fait fermer la librairie. En décembre 2018 un tribunal avait annulé la décision pour vice de procédure mais la librairie n'a pas été autorisée à rouvrir.

«La situation est grave»

Cette condamnation intervient dans un climat de plus en plus hostile aux chrétiens algériens. Avant que sa sentence ne tombe, le pasteur Rachid venait d'évoquer, dans une interview à un journal chrétien, la condamnation de l'un des ses paroissiens à 5 ans de prison et à une amende pour avoir diffusé un dessin humoristique qualifié de «blasphématoire» à l'encontre de l'islam.

Peu de temps auparavant deux autres chrétiens avaient été condamnés à de la prison pour blasphème.

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Portes Ouvertes.fr

Via Christianophobie.fr

Irak : Le pape François dénonce “le terrorisme qui abuse de la religion”

Comme le relaye La Croixle pape a rencontré ce samedi 6 mars, dans la matinée, le grand ayatollah Ali al-Sistani à Nadjaf, avant de célébrer la messe dans la cathédrale chaldéenne Saint-Joseph, à Bagdad. Dans le cadre de cette rencontre, le pape a tenu des propos très forts contre le terrorisme. « Nous ne pouvons pas nous taire lorsque le terrorisme abuse de la religion », a-t-il lancé en rappelant, dans des propos rapportés par Le Figaro, que «le terrorisme, quand il a envahi le nord de ce cher pays, a détruit de façon barbare une partie de son merveilleux patrimoine religieux, dont des églises, des monastères et des lieux de culte de diverses communautés.»

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Valeursactuelles.com


Dans un discours aux autorités irakiennes en cours d'après-midi, le chef de l'Eglise catholique a évoqué les atrocités commises par le groupe Etat islamique (EI) en 2014 contre la minorité yézidie, dont des milliers de femmes ont été réduites à l'esclavage sexuel.

"Je ne peux pas ne pas rappeler les Yézidis, victimes innocentes de barbaries insensées et inhumaines, persécutés en raison de leur appartenance religieuse dont l'identité même et la survie ont été menacées", a-t-il dit.

Le pape François a aussi plaidé pour que "personne ne soit considéré comme citoyen de deuxième classe" dans un pays musulman où les chrétiens ne sont plus que 1% des 40 millions d'habitants. "Il est indispensable d'assurer la participation de tous les groupes politiques, sociaux et religieux, et de garantir les droits fondamentaux de tous les citoyens", a-t-il dit.

Appel à la réconciliation

A la veille de ce voyage historique, le pape avait déjà adressé jeudi un message vibrant et très personnel à la population irakienne, évoquant ses "années de guerre et de terrorisme" et appelant à "la réconciliation".

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RTS

Turquie : trois ans de prison requis contre les étudiants turcs qui ont fait un montage montrant la Kaaba, un lieu sacré de l’islam avec un drapeau LGBT

Un procureur turc a réclamé vendredi jusqu’à trois ans de prison contre sept étudiants que les autorités accusent d’avoir “insulté l’islam” avec une oeuvre d’art associant un lieu sacré pour les musulmans et des drapeaux LGBT.

Dans son acte d’accusation, le procureur accuse ces étudiants d'”incitation à la haine”, un chef d’inculpation passible d’une à trois années d’emprisonnement, a rapporté l’agence de presse étatique Anadolu.

Cette affaire s’inscrit dans le cadre de manifestations étudiantes qui secouent la prestigieuse Université Bogazici, à Istanbul, depuis la nomination le mois dernier, par le président Recep Tayyip Erdogan, d’un recteur proche de son parti.

Le président Erdogan a ainsi estimé que les LGBT ne partageaient pas les “valeurs nationales” turques et son ministre de l’Intérieur, Süleyman Soylu, a qualifié les membres de cette communauté de “dégénérés”.

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L’Orient le Jour

Via Fdesouche

Le footballeur égyptien Mohamed Salah reçoit des milliers de messages d’insulte pour… avoir posé en père Noël

L’Egyptien a posté sur les réseaux sociaux une photo de lui, accompagné de ses deux filles et de se femme, tous habillés en rouge avec un costume s’apparentant au père Noël. Le joueur avait même un serre-tête en forme de tête de cerf pour compléter. Devant le sapin, tout sourire, ils s’apprêtaient à ouvrir les cadeaux.

 

 

 

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Mais cette image familiale remplie de joie et de bonheur, donnée par ce joueur de confession musulmane, n’a pas plu à tout le monde et provoqué l’ire de nombreux musulmans qui se sont adonnés à des messages d’insultes gratuits sur les réseaux sociaux.

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« T'es musulman mon gars je te rappelle »
Mais sous la photo, ce sont surtout les insultes qui ont fusé depuis jeudi 24 décembre au soir, de « sale fils de p*** » à « enfant de p***, les croisés Inch Allah », en passant par « sale vendu ». « J'espère que t'as honte de toi », lui lance une femme.

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Valeurs Actuelles

Suisse : Le nombre de personnes qui quittent l’Eglise augmente

Plus de 31’000 membres ont quitté l’Eglise catholique l’an dernier, soit un quart de plus qu’un an plus tôt. Du jamais vu.

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Les cantons de Genève, du Valais, de Neuchâtel et de Vaud, par exemple, n’ont pratiquement pas de retraits. Cela s’explique par les différents systèmes d’imposition des Eglises, écrit le SPI. De telle sorte que dans les cantons de Suisse romande mentionnés, le motif de quitter l’Eglise pour économiser des impôts n’est plus d’actualité.

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20Min.ch

Mathieu Bock-Côté sur l’empire diversitaire : « Le Monde d’hier. Souvenirs d’un Européen », édition 2019

Par Julie Tomas, étudiante en Grandes Ecoles ♦ La France bat la breloque. Tous les jours, le même clairon sonne à notre porte : la complainte progressiste chante la sérénade du nouvel ordre diversitaire. Un mode de pensée unique. Comment en est-on arrivé là ?


Le regard éclairé de Mathieu Bock-Côté

Si Milan Kundera a déclaré que nos souvenirs personnels mis bout à bout s’égraineraient en moins de trois minutes, la « Nouvelle Gauche » progressiste réduit l’Histoire à une risée de quelques secondes. Parmi les jeunes, qui connaît encore l’histoire des Rois de France (à part Louis XIV, le danseur étoile autoritaire, et Louis XVI le dépensier raccourci) ? A l’aune de l’empire du politiquement correct où le multiculturalisme est devenu la clé de voûte de l’organisation sociale et politique de la démocratie occidentale, quel regard portons-nous sur l’histoire de notre civilisation, de notre identité ? De quelles valeurs notre drapeau tricolore est-il l’étendard ? Dans son ouvrage Le Multiculturalisme comme Religion Politique, Mathieu Bock-Côté, inquiet pour l’état de notre modèle démocratique, apporte un éclairage sociologique et historique à ces questions.

Pour le sociologue québécois, l’idéologie diversitaire trouve son origine dans la contre-culture des années soixante aux Etats-Unis. En France, elle gagne la bataille face au monde d’hier lors de la révolution de mai 68 lorsque les réfractaires à l’autorité pensent en finir avec les interdits en… les interdisant. La Nouvelle Gauche s’érige alors contre l’ordre établi en infiltrant tous les rouages de la société jusqu’à devenir la pensée dominante. Mais ces néo idéologues redéfinissent la lutte des classes en sacrifiant les prolétaires au nom des minorités. Leur émancipation devra passer par la déconstruction complète de la société occidentale et de ses traditions afin de faire advenir un homme neuf, reprogrammé, prêt pour le nouveau monde égalitaire.

La Nouvelle Gauche décryptée

Voici en quelques points le programme de la Nouvelle Gauche :

Adieu histoire. L’idéologie victimaire a besoin d’une légitimité historique.Pour cela, elle va construire une sociologie et un récit de l’exclusion. C’est pourquoi, aujourd’hui, l’histoire de France n’est interprétée qu’à travers le prisme de ceux qu’elle aurait discriminés, envahis etc. Or, chacun sait que les romans nationaux résument à leur manière une histoire de domination d’une majorité sur une minorité. Accepter de se revendiquer de cette histoire du monde ou théologie barbare, reviendrait à renier les convictions égalitaires et multiculturelles de la gauche. Alors même que le flux expansionniste des occidentaux s’est tari, la volonté ou la nécessité de repli national continue d’être taxée de raciste.

Adieu culture. Dans la même logique (ou illogisme c’est selon), la gauche va s’évertuer à criminaliser les formes sociales et culturelles traditionnelles pour ériger un Etat diversitaire, où règne en maître le multiculturalisme. Le progressisme doit opposer l’émancipation des minorités à la désincarnation d’une société séculaire. Cette conjuration de l’universalisme radical conduit à la déchristianisation et à la disparition des nations occidentales. L’effacement de la symbolique religieuse de Noël auquel on assiste au nom de la sacro-sainte inclusion est ainsi l’un des symptômes de cette offensive fusionnelle de la bien-pensance. Et pour s’en convaincre Notre Dame devient sous la plume dogmatique des gourous multi-tout un lieu universel ! Avec 8 siècles d’avance ces bâtisseurs du 12e siècle qui ignoraient 90% des terres et des mers, ringardisent brutalement nos progressistes d’aujourd’hui. Mais pour nos modernistes scrupuleux, le symbole est autre. Il s’agit de fait de pratiquer la politique de la terre brûlée : faire table rase du passé judéo-chrétien et donc de la culture européenne en la diabolisant. Ainsi, la mauvaise conscience occidentale est-elle le récit fondateur de la société multiculturelle.

Adieu souveraineté, adieu nation. Même si une majorité (sommée d’être silencieuse) se souvient encore de ce que signifie le mot « patrie », il est de plus en plus difficile pour un conservateur de trouver une place au sein du débat public pour défendre ce que Charles De Gaulle résumait dans cette sentence latine : « Primum omnium salus patriae », avant tout, le salut de la patrie. Car la dissolution des cultures ne permet plus de considérer comme légitime la souveraineté d’un peuple. D’ailleurs il n’y a plus de « peuple » mais seulement des groupes identitaires déracinés et éparpillés dans des villes cosmopolites. Les frontières sont proscrites sous le régime diversitaire. C’est pourquoi, selon Mathieu Bock-Côté, l’intégration politique préconisée par l’ONU par exemple, doit désormais se faire à l’échelle internationale. L’Europe et les multiples traités et organisations transnationales remplacent ainsi la politique intérieure des pays. La consultation populaire est bafouée, la voie du peuple, ignorée. La nation n’a plus ni substance ni identité.

Adieu démocratie.Il est difficile d’avoir une démocratie sans demos, sans peuple car celle-ci repose sur lui. Dès lors, le nouveau régime doit, pour être démocratique, représenter la société(devenue multiculturelle) comme diversité et non plus comme unité. Adieu les Gaulois réfractaires. D’où la surreprésentation des minorités dans les médias et dans l’espace public en général. Quiconque viendrait critiquer la nouvelle philosophie d’Etat légitimant la guerre idéologique serait donc un dangereux fasciste opposé à la démocratie diversitaire. C’est pourquoi la censure fait loi nous explique l’auteur. « Tradition », « identité » ou « patrie », ces mots qui n’ont plus droit de cité. Il n’est donc pas étonnant de voir que les opposants au système enchaînent procès sur procès pour des propos dits « discriminatoires ».

Nos racines face au nihilisme

Notre époque ressemble à s’y méprendre à celle décrite par Alfred de Musset dans sa Confession. 200 ans plus tard, nous vivons à nouveau une période de transition entre deux mondes : un monde enraciné, reposant sur une histoire, une culture, en un mot sur un héritage, et un monde qui se dessine sans passé, privé de morale et présenté comme l’aboutissement d’un changement inéluctable. Dans notre siècle à la réalité houleuse, qui constitue pour les uns l’avènement de l’égalitarisme, pour les autres, le moment de réhabiliter le chant salvateur du passé, « on ne sait, à chaque pas qu’on fait, si l’on marche sur une semence ou sur un débris ». Mais comment peut-on croire au futur d’une société polarisée, à l’identité diluée, au peuple méprisé ?

On ne peut raisonnablement penser que le progrès dont on nous rabâche les oreilles en est véritablement un. L’homme du XXIe siècle ressemble davantage à un robot serviable qu’à un être humain émancipé. L’utopie restera utopie et nous passerons dans l’histoire comme des oubliés. Nos Pères nous ont laissé un héritage considérable dans tous les domaines aussi bien artistiques, littéraires que scientifiques. Que pourra bien laisser une société nihiliste, qui ne vit que dans l’ombre d’elle même ?

Julie Thomas
17/12/2019

Source : Correspondance Polémia

L’influence des religions sur le développement (humain)

Par Monsieur Alain Jean-Mairet

Je reproduis ici mon commentaire (5 étoiles) de l’ouvrage de Rumy Hasan« Religion and Development in the Global South » qui examine le matériel disponible permettant de juger de l’influence des religions ou systèmes idéologiques sur le développement. Hélas, ce matériel est encore très insuffisant et il faut espérer, ou militer pour qu’il soit très bientôt étoffé et complété, car les influences en question pèsent lourdement sur les populations les moins favorisées du monde actuel, au point même, probablement, quand on pense à la démographie africaine et aux migrations correspondantes, de compromettre les progrès réalisés ailleurs.  

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L’auteur réunit ici les connaissances et les faits permettant d’évaluer l’influence de la religion (au sens large) sur le développement humain, avec bien sûr un accent plus prononcé sur les parties du monde ou ce dernier est le plus cruellement absent, à savoir le «sud global». Il examine le christianisme, avec un clivage très net à ce niveau entre catholicisme et protestantisme (dont on peut défendre qu’il favorise, voire aurait engendré le capitalisme), l’islam, l’hindouisme et le confucianisme, ce qui permet de couvrir plus de 80% de la population mondiale.

L’enseignement central de la comparaison entre les dogmes religieux et le développement humain réside dans plusieurs antagonismes fondamentaux. D’abord, on constate que le développement, surtout à ses phases avancées, s’accompagne systématiquement d’un recul de la religiosité et de l’attachement aux traditions qui en sont issues. Ensuite, toutes les religions examinées comportent des aspects défavorables au développement. On peut citer le manque de motivation à user de la raison et à innover, le peu d’encouragement de la recherche (et de la démarche générale) dite scientifique, les inégalités homme-femme, le manque d’individualisme et de mobilité sociale ainsi qu’une certaine rigidité dans l’application de dogmes millénaires dont il est bien sûr difficile de se distancier. Dans certains cas, la religion impose aussi des comportements directement opposés au progrès tant personnel que social: endoctrinement précoce des enfants, restrictions des libertés fondamentales, incitations à la guerre (sainte), au fatalisme, à la condamnation des innovations, notamment.

Or la religion, la croyance, est tout à fait déterminante dans le sud global – elle imprègne tous les aspects de la vie personnelle et sociale, et ainsi souvent politique. Les efforts de développement doivent composer avec cette situation et n’y gagnent pas en efficacité. À l’inverse, dans le cas de la Chine, où le confucianisme a été très largement destitué pendant l’expérience communiste, on a pu assister à un essor simplement ahurissant du développement dès la fin des années 1970, avec le déploiement des «quatre modernisations» du «petit timonier».

Si les religions, d’une manière générale, ne favorisent pas le développement, leur effet n’en est pas pour autant équivalent ou même seulement comparable. Des différences flagrantes les séparent sur ce plan. Et l’auteur regrette que ces aspects ne fassent pas l’objet d’études plus sérieuses, notamment de la part de la Banque mondiale et des autres agences des Nations unies. Sans une connaissance plus pointue des ressorts humains tirés par les différentes idéologies religieuses, on ne peut guère adapter efficacement l’aide au développement, surtout là où elle est la plus nécessaire. Cet ouvrage se veut donc avant tout un appel à prendre les mesures nécessaires pour cerner plus précisément ces problèmes et en tenir compte, notamment en intensifiant très sensiblement les recherches sur ce thème.

Sinon, je garde de cette lecture les impressions personnelles suivantes sur les religions examinées: la pire est sans conteste l’islam – on peut même craindre ici que le développement ne régresse dans la mesure de la pratique de cette religion. Mais peut-être suis-je ici influencé par mes propres recherches.

Le catholicisme entrave plusieurs aspects du développement (des pays du sud), mais le protestantisme, qui se fonde sur les mêmes «révélations», véhicule une éthique qui s’accorde bien aux motivations favorisant la floraison d’un capitalisme fructueux (c’est d’ailleurs dans la Chrétienté que le capitalisme et l’idée même de développement humain ont pu fleurir et faire leur percée).

L’hindouisme est le plus autodestructeur des systèmes de croyance examinés, en cela qu’il rigidifie le plus durablement et efficacement les structures sociales sans générer ni réelle stabilité intérieure, ni réelles défenses contre des agressions extérieures. On peut aussi lui reprocher une «classe sociale» parmi les plus injustes et horribles de l’histoire connue, mais il faut relever que la caste des intouchables n’est pas prévue par les textes fondateurs de l’hindouisme – c’est semble-t-il un résidu de la faiblesse morale des élites qui ont profité de ce système. À son crédit, il faut noter que l’hindouisme, contrairement notamment aux monothéismes, autorise en principe toutes les croyances possibles.

Le confucianisme est de loin celui des systèmes examinés qui apparaît le plus rationnel et soucieux du bien commun objectif. Ses défauts se situent au niveau du repli sur soi et de l’immobilisme – il mise entièrement sur l’harmonie et la préservation des acquis, sans jamais envisager la possibilité d’un changement majeur. Et cela l’a d’ailleurs perdu.

Je pense en outre que tous ces systèmes sauf l’islam sont en mesure de générer eux-mêmes des réformes internes efficaces (bien que parfois violentes) et de permettre à leurs propres réformateurs de libérer ou déclencher les ressorts du progrès et du développement. De mon point de vue, tous ces systèmes peuvent aussi revendiquer un certain apport à la qualité humaine et au progrès, sauf l’islam, encore une fois, qui n’est décidément guère plus, à mes yeux, que la sanctification du crime (organisé).

Source

France: L’islam, facteur aggravant de radicalité chez les lycéens

Un rapport sur les liens entre l’islam et la radicalisation au sein des jeunes a été repoussé à après les élections présidentielles, de peur que ses conclusions ne fassent monter Marine Le Pen.

Dans une conférence de presse à Paris, les chercheurs Olivier Galland et Anne Muxel ont délivré quelques grosses lignes choquantes qui souligneront le lien net entre être musulman et avoir des idées radicales.

Voici ce que nous savons jusque là :

11% des sondés ont été classés comme ayant une vision absolutiste de la religion définie par leurs croyances en la supériorité de la religion sur la science. 6% des étudiants chrétiens croient en l’absolutisme religieux, alors que le chiffre monte à 32% pour les étudiants musulmans.

Sans rapport avec leur résultats à l’école ni la profession de leurs parents, un jeune musulman a 4 fois plus de chances d’adhérer à des idées radicales qu’un jeune chrétien.

24% des sondés ont complètement refusé de condamner la tuerie de Charlie Hebdo. 21% ont refusé de condamner le massacre du Bataclan, qui a fait 130 morts et 368 blessés.

Le rejet de la laïcité ou de l’homosexualité est plus prononcé parmi les musulmans que dans les autres religions.

33% des étudiants musulmans considèrent qu’il est « acceptable » de « participer à des actions violentes pour ses idées« .

20% des étudiants musulmans sont d’accord que dans la société moderne, il est acceptable de combattre les armes à la main pour sa religion.

Quand on leur a demandé si ces attitudes pouvaient être dues à des facteurs économiques et sociaux ou à un sentiment de stigmatisation, les chercheurs ont répondu que « l’appartenance à la religion musulmane est le facteur le plus prédicteur« .

Un torchon de gauche, Le Monde, a accusé les chercheurs de vouloir « ouvrir la boite de Pandore »

Parfois la vérité fait mal… (et ce sont les mêmes qui parlent de "fake news" après cela et qui veulent dire ce qui est vrai ou non).

Traduction suavelos de Westmonster

Source

Partition de la France et zones islamiques

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La partition du territoire français serait déjà prévue avec des zones islamiques soumises à la Charia. Cette information est désormais publiquement évoquée. Est-ce la conséquence, d'une part, d’un pays qui est submergé par des populations musulmanes ; et d'autre part, d'un pays qui semble se diriger vers la guerre civile ? Ces informations alarmantes seraient issues d’un rapport des services de l’Etat. Cela confirmerait que les dirigeants du pays mènent une politique d’islamisation admise, voulue et programmée.
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Si ces faits devaient s'avérer exacts, ce ne serait guère surprenant. Car en effet, la France a conclu, il y a des années, des accords allant dans ce sens, avec l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI), notamment avec certains de ses Etats-membres, tels que l'Arabie saoudite et le Qatar. Ces deux pays, au cours des dernières décennies, ont investi des dizaines de milliards d'euros dans la propagation de la charia en Occident, y compris en France.
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Mettre en place la partition du territoire français, avec des zones islamiques soumises à la Charia, serait, selon les dirigeants français, le seul moyen d'éviter une guerre civile. Ce calcul me semble à la fois naïf, irresponsable et dangereux. Car je ne vois pas en quoi il permettrait, soi-disant, d'éviter une guerre civile. Je serais tenté de dire, vous aurez la partition du pays, vous aurez des zones islamiques soumises à la Charia et vous aurez, de surcroît, la guerre civile que vous voulez à tout prix éviter.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Lorsque le gouvernement français interdit la liberté de religion pour satisfaire les musulmans

Christian Hofer: Ce qui est contraire aux Droits de l'Homme que la gauche nous agite tant lorsqu'il s'agit d'accueillir des millions de migrants en Europe. Cela n'offusque évidemment pas les officines de gauche, ni l'ONU. Bien entendu, la Présidente de la Commission fédérale contre le racisme ne dira rien si ce n'est que "le Coran ne rejette pas les autres religions": En clair, il n'y a plus que des lâches et des menteurs, qui plus est grassement payés, dans les rouages de nos sociétés. Notre Constitution est violée par l'islam (article 15) et nos politiciens s'en fichent!

droits

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D’un coté, la république pour les Français non musulmans, et de l’autre, pour les Français musulmans les règles de la charia.

Avec le rapport d’information n° 757, session extraordinaire de 2015-2016, enregistré à la présidence du Sénat le 5 juillet 2016 sur l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de culte – de même qu’avec la création, en 2005, du CFCM (Conseil français du culte musulman) -, il a été répondu à une fonction symbolique :« Assurer la visibilité du culte musulman au même titre que les autres cultes. »

Il s’agissait, selon la formule reprise autant par M. Jean-Pierre Chevènement que M. Nicolas Sarkozy (en son temps),« d’asseoir l’islam à la table de la République ». Dans ce sens, les organisations voulant participer à sa création devaient accepter un texte rappelant les principes de la laïcité.

En introduction de ce rapport, on peut lire : « La situation nationale et internationale de ces derniers mois, de ces dernières années, a placé – bien malgré elle – la communauté musulmane vivant en France au cœur de débats et d’interrogations provoqués par l’amalgame trop fréquent entre l’islamisme radical et l’islam. »

On pouvait souscrire à ce distinguo, si toutefois les principes qui régissent la République avaient été respectés. Hélas, c’était sans compter sur les accommodements que s’arrogent les représentants du peuple avec les lois pourtant votées en son nom.

Mais quelle est donc la transaction qui a permis l’accord, l’acceptation et enfin la signature entre les représentants de l’islam, dit « non radical », et l’État ? Le constat est radicalement confondant !

En effet, le texte adopté a été accepté par les représentants de l’islam, dit « non radical », mais au prix d’un compromis sur son contenu. La mention du droit de « changer de religion » a été retirée à la demande de l’UOIF (page 87 du rapport d’information n° 757 du Sénat).

S’est-on jamais assis aussi volontiers sur le droit ?

Avec cette compromission (excusez du peu), les pouvoirs publics ont introduit un état d’exception, en totale contradiction avec la Constitution, le droit français et la Convention européenne des droits de l’homme qui, aux termes de l’article 9, précise : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction. »

D’un côté, la République pour les Français non musulmans, et de l’autre, pour les Français musulmans, les règles doctrinales de la charia imposée par le Coran. (Selon le Coran, l’apostasie et son pendant – le blasphème – sont punis de mort ou de peines sévères.)

Ipso facto, de compromissions en acceptations tacites, l’État acceptera-t-il, ainsi, que l’on revienne sur la peine de mort ? Ce serait radical, non ?

La neutralité de l’État se doit, dans l’esprit si ce n’est la lettre de la loi du 9 décembre 1905, de respecter les cultes qui s’exercent sur son territoire.

Mais l’État ne se doit-il pas à l’absolue priorité de respecter les principes fondamentaux de sa Constitution, du droit français et de la Convention européenne des droits de l’homme ?

Naïvement, je le pensais !

Source

L’État islamique au pape François : « Nous faisons une guerre de religion et nous vous haïssons »

L’État islamique a répondu publiquement aux déclarations du pape François selon lesquelles la guerre menée par les terroristes islamiques n’est pas religieuse de nature. L’article assure le pontife que leur seule et unique motivation est religieuse et approuvée par Allah dans le Coran.

« Une guerre divinement cautionnée »

À la une du dernier numéro de Dabiq – le magazine de propagande officielle de l’État islamique –, le groupe terroriste critique notamment la naïveté du pape François qui se cramponne à la conviction que les musulmans veulent la paix et la coexistence pacifique et que les actes de terreur islamique sont motivés par des raisons économiques. Dans l’article intitulé « By the Sword » (« Par l’épée »), les auteurs déclarent catégoriquement : « Ceci est une guerre divinement cautionnée entre la nation musulmane et les nations infidèles ».

L’État islamique s’en prend directement au pape qui affirme que « le véritable islam et la lecture correcte du Coran s’opposent à toute forme de violence ». Selon la publication, il s’agit en réalité d’un piège. Ce faisant, « François continue de se cacher derrière un voile trompeur de “bonne volonté”, dissimulant ses intentions réelles de pacifier la nation musulmane » déclare l’article. Le pape François « combat contre la réalité » quand il s’efforce de présenter l’islam comme une religion de paix, insiste à plusieurs reprises le dernier numéro de Dabiq. En même temps, le magazine de l’État islamique exhorte tous les musulmans à tirer l’épée du jihad, « la plus grande obligation d’un vrai musulman contre les infidèles ».

« Tuez les mécréants partout où vous les trouverez »

L’article déplore qu’en dépit de la nature clairement religieuse de leurs attaques, « beaucoup de gens dans les “pays des croisés” (pays occidentaux) » expriment un choc et même un dégoût parce que la direction de l’État islamique « utilise la religion pour justifier la violence … En effet, le djihadla diffusion de la règle d’Allah par l’épée – est une obligation que l’on trouve dans le Coran, la parole de notre Seigneur », rappelle le magazine. « Verser le sang des incroyants est une obligation commune. Le commandement est très clair : tuez les mécréants, comme Allah l’a dit, “tuez les mécréants partout où vous les trouverez”. »

« L’essentiel de la question est qu’il y a une rime à notre terrorisme, à notre guerre, à notre cruauté, à notre brutalité », affirment-ils, ajoutant que leur haine de l’Occident chrétien est absolue et implacable.

« Chaque religion veut la paix » 

Le fait est que « même si vous (les pays occidentaux) arrêtiez de nous bombarder, de nous jeter en prison, de nous torturer, de nous humilier et de vous emparer de nos terres, nous continuerions de vous haïr, parce que le motif premier de notre haine ne disparaîtra pas tant que vous n’aurez pas embrassé l’islam. Même si vous deviez payer le jizyah [impôt pour les infidèles] et vivre sous l’autorité de l’islam dans l’humiliation, nous continuerions à vous haïr ».

Source et article complet

L’islam, un semblant de religion marqué par le djihadisme et que les ingérences de l’Occident contribuent à radicaliser

Par Mahin Nezam.

Les six croyances fondamentales de l’islam, copiées-collées du judaïsme, sont: croire en Allah, aux anges, aux écritures « sacro-saintes » de l’islam-idéologie, aux apôtres, au jour du jugement et à la prédestination. Ces six croyances existent parce que, un jour au VII ème siècle, à une certaine heure et dans un certain endroit, Mahomet le messager d’Allah aurait affirmé que ces six croyances étaient fondamentales, ce qui a été reporté, par la suite, dans un des très très nombreux « hadith » ou dires de Mahomet.

Depuis cette époque lointaine, le seul choix « religieux » offert aux jeunes hommes musulmans qui ne sont pas fortunés est soumission à l’islam-idéologie et révolte ou razzias contre les non-musulmans, tout particulièrement contre tout envahisseur du monde musulman; ce qui empêche toute évolution et intégration équilibrées et sereines, tout humanisme, toute réforme, tout débat et toute avancée. Comme Albert Einstein avait raison de dire que « La vie c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »

Les cinq piliers ritualistes musulmans pour éviter d'aller en enfer et s'ouvrir les portes du paradis ou « djina », rites dont tout musulman estime sacrilège de questionner le sens, sont rappelés ci-après; il s’agit plutôt de bonnes manières musulmanes pratiquées généralement par tous les musulmans, que de pratiques religieuses.

Réciter les prières, ou plutôt les suppliques prescrites, en nombre prescrit, cela aux moments prescrits et dès la petite enfance, sous peine de châtiment corporel. Mahomet aurait ordonné « enseignez à vos enfants à prier dès l’âge de 7 ans et battez-les si à 10 ans ils ne prient pas ». Les fréquentes prières quotidiennes que Mahomet et ses successeurs exigeaient transformèrent la foi des musulmans en mode de vie. Mahomet et surtout les premiers califes insistèrent à associer le pouvoir politique au pouvoir « religieux » pour enlever à leur expansionnisme guerrier son caractère impérialiste et pour faire de l’islam-idéologie une obligation sacrée de tous. Dès l’époque de Mahomet, le musulman fait le « djihad » qui est une obligation imposant aux musulmans la propagation de leur foi par la résistance et la lutte, soit « par son cœur, par sa langue, par ses mains ou par l’épée ». Comme le rappelle Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh dans son ouvrage « La fatiha et la culture de la haine. Interprétation du 7e verset à travers les siècles »: « en droit musulman, celui qui nie l’obligation de prier est considéré comme apostat et passible de la peine de mort. Et celui qui ne prie pas par paresse est considéré comme un pécheur, et doit être contraint de prier. Puis, s’il refuse, il peut être mis à mort ».  De plus, toujours selon le droit musulman, les cinq prières quotidiennes que doit réciter tout musulman ne sont valides que si la « fatiha » y est récitée. La « fatiha » est la sourate d'ouverture du coran qui comprend sept versets, dont les 6e et 7e versets comportent l’invocation haineuse suivante: «Dirige-nous vers le chemin droit. Le chemin de ceux que tu as gratifiés, contre lesquels (tu n’es) pas en colère et qui ne sont pas égarés », les gens contre lesquels Allah est en colère étant les juifs, et les gens égarés étant les chrétiens. Comme le confirme l’étude de Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh, ces versets priés tels qu’ils sont « compris par la quasi-totalité des exégètes musulmans, y compris Mahomet, sèment la haine ... »

Ces versets sont « loin de constituer la seule composante discriminante de la prière musulmane. On n’a à cet égard qu’à écouter les prêches du vendredi, qui comportent souvent des invocations demandant à dieu de détruire les mécréants, de rendre veuves leurs femmes, et orphelins leurs enfants, et de les frapper par des maladies incurables. De tels prêches sont entendus et diffusés non seulement dans les pays arabes et musulmans, mais parfois aussi dans les lieux de culte des pays occidentaux ». Pour tout bon musulman le minimum obligatoire est de 17 récitations de cette «fatiha» haineuse par jour. La tradition veut que les musulmans sachent, en arabe classique, au moins une sourate par cœur. Comme la « fatiha » est courte et indispensable pour la prière (« salat »), elle est en général apprise par coeur dès l'enfance dans les écoles coraniques (« madrasas ») et dans le milieu familial. Elle est récitée au début de chaque unité (« rak’ah ») de prière; en fin de prière est ajouté le terme « amin » (amen).

Charité, mais pour les musulmans exclusivement, et pas pour accueillir des réfugiés syriens musulmans, à proximité en Arabie Saoudite et au Quatar. La charité est une arme de combat bien commode, dès lors qu’on l’emploie à sens unique. On se demande pourquoi le chrétien (?), récemment marié à une Druze, George Clonney donnerait au Darfour ses revenus publicitaires de Nestlé. L’objectif de l’aumône légale est de permettre de développer les activités caritatives avec lesquelles les musulmans riches contrôlent les populations musulmanes pauvres et déshéritées, avant tout en finançant le prosélytisme et le «jihad». Le pape Francois, adepte de la théologie de la libération et leader lui d’une religion authentique, que des musulmans menacent d’assassiner alors qu’il leur a apporté son soutien, a mis en garde les chrétiens contre ce travers malfaisant de tout don.

Pèlerinage ou « hadj » à la Mecque ou « Mekke » en Arabie Saoudite.

Actions accomplies conformément à des règles traditionnelles et faisant partie d'un cérémonial comme par exemple le jeûne du « ramadan ».

Et surtout, déclarer Mahomet comme le seul et unique messager de Allah le seul dieu de tout l’univers.

Ces rituels musulmans sont fondés sur les modèles juifs; prière rituelle, jeûne, abattage rituel, forme de la « shahada » ou profession de foi, étaient pratiqués par les juifs, cela bien des siècles avant la naissance de Mahomet. Pas étonnant puisque, avant d’être messager de Allah et de l’islam, Mahomet fut un propagandiste judéo-nazaréen.

Pèlerinage ou «hadj», aumône légale ou «zakat» et quelques autres actions traditionnelles contraignantes, tels que fêtes musulmanes, «ramadan», jeûne, «halal», ont tous comme objectifs de faire peser sur la société musulmane une chape dominatrice infaillible de communautarisme et d’entrisme, (stratégie d’organisation et arme favorite des musulmans dit modérés), communautarisme et entrisme qui ont pour but de renforcer le pouvoir de contrôle et de coercition du groupe sur l’individu et d’empêcher la société d’évoluer, tout comme dans la chrétienté de l’inquisition. Ces traditions contraignantes de l’islam enseignent à l’homme « le droit chemin », ainsi qu’il est écrit dans la première sourate du coran, c’est-à-dire les bonnes manières musulmanes.

A ces cinq rituels, il ne faut pas oublier d’y inclure le devoir de prosélytisme et de « jihad » ou guerre « sainte » musulmane qui est l’acte de dévotion suprême et qui a comme objectif d’écraser les mécréants et de reconquérir le monde que selon l’islam-idéologie, Allah avait créé, à l’origine, entièrement musulman. « Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez » (coran, sourate 8, verset 65). "Celui qui quitte la religion de l’islam, tuez-le."(Hadith Bukhari, volume 9, livre 84, numéro 57). Pour Allah, les associateurs sont « les pires » de toute la création tandis que les musulmans, eux, sont « les meilleurs de toute la création ».

Tant que ce n’est pas par la guerre dont des actes terroristes et en détruisant notre civilisation occidentale et nos démocraties, il n'y a rien de condamnable à ce que l’islam et l’impérialisme des USA désirent prendre la première place dans le monde. C’est une aspiration que l’on peut comprendre. Les Chinois, qui eurent un passé glorieux, désirent, eux aussi, reprendre cette position qui fut la leur. Mais les Chinois n’ont pas choisi la voie de la destruction de la civilisation occidentale; ils imitent notre civilisation, nos progrès et nos valeurs, avec l'intention de parvenir à nous surpasser. Avec une vision à long terme, les Chinois se tournent vers l’avenir alors que les musulmans ne parviennent pas à surmonter leur passé et font au monde une guerre asymétrique, idéologique, archaïque et barbare, pendant que les Américains et les Français font des guerres illégales ou fondées sur leurs mensonges. C’est très dangereux.

Différentes prescriptions impératives du coran font clairement obligation à tout musulman de pratiquer le «jihad». Cette obligation ne souffre d’aucune dérogation. Dans son Petit livre vert, l’Ayatollah Khomeini affirme haut et fort: « La guerre sainte signifie la conquête des territoires non-musulmans ». Se battre et se faire tuer pour l’islam-idéologie est, depuis le VII ème siècle, un point fondamental et considéré comme incontestable de l’islam-idéologie. Pourquoi les musulmans crient-ils à la nécessité du sacrifice et à la fatalité de l’hécatombe? L’islam-idéologie promet aux jihadistes leur part du butin et à ceux qui meurent au combat, des récompenses éternelles au paradis. Lors de ses raids et razzias, Mahomet avait droit au cinquième du butin qu’il partageait avec Allah, affirmait-il. Admirable répartition pour que tous les autres, même si ils étaient très nombreux ne se plaignent pas de ne se répartir que quatre cinquièmes.

Au XXI ème siècle, la guerre consiste en des rapports conflictuels qui se règlent par une lutte armée, en vue de défendre un territoire, un droit ou de les conquérir, ou encore de faire triompher une idée. Le droit international humanitaire classe les conflits armés en deux catégories:

1. Le conflit armé international qui se caractérise par des opérations de guerre entre deux ou plusieurs États souverains.

2. Le conflit armé non international qui survient lorsque des groupes opposés s'affrontent à l'intérieur du territoire d'un même pays.

Il y a toujours situation de guerre quand les agresseurs entreprennent des actions afin d’imposer aux agressés un système politique, un système de gouvernement, une invasion, une religion, une idéologie, une loi fondamentale, en totale contradiction avec leur volonté et leurs valeurs. Normalement, mais plus en UE et aux USA, en réaction et légitimement, les agressés font que leur armée et leurs citoyens s’opposent aux agresseurs et évidemment ils ne les accueillent pas chez eux.

Une guerre asymétrique est une guerre qui oppose la force armée d'un État à des combattants matériellement « insignifiants », dont les stratégies se servent des points faibles de l’adversaire et utilisent des armes et des tactiques non-
conventionnelles pour parvenir à un but souvent ethnique, politique ou idéo-
religieux. Les guerres asymétriques englobent notamment terrorisme, guérilla et razzia et se distinguent des guerres conventionnelles classiques entre États.

Traditionnellement, une guerre est un état de droit avec ses lois, un espace et un temps bien définis et des belligérants identifiés; dans ce cadre, une guerre asymétrique est celle du faible au fort. L’attaquant et l’attaqué possèdent des ressources militaires plus ou moins de même nature, mais dont les puissances et les capacités belliqueuses et financières sont inégales et, surtout, dont les stratégies sont fort différentes.

Une guérilla urbaine est une guerre asymétrique qui consiste en actions entreprises par des groupes violents constitués sur des bases ethniques, idéo-religieuses ou mafieuses. Elle consiste en des incendies de véhicules, de commerces, de cages d’escaliers, d’édifices publiques, d’agressions répétées à l’égard de résidents de la zone urbaine, de caillassages, d’attaque des transports en commun, d’embuscades tendues aux services de polices, de pompiers et de secours, de razzias dans les supermarchés et les centres commerciaux, etc, et d’actes terroristes.

Le jihadisme musulman est une guerre asymétrique, totale, multiforme, de type révolutionnaire, irrégulière, de guérilla et subversive qui utilise tant des armes dites par nature (fusils, canons, armes chimiques, biologiques et atomique, etc,) que les armes dites par destination, c’est-à-dire tout objet ou technique qui peut servir à blesser quelqu’un ou à détruire quelque chose, même si ce n’est pas son usage premier ou principal (sciences humaines, guerre psychologique, manipulation, persuasion, contrainte, chantage, technologies de l’information et de la communication, stratégie indirecte, affreuses mutilations et tortures comme celles de victimes du Bataclan en 2015, etc). Cette guerre de type asymétrique est une confrontation entre une ou des armées régulières d’Etats et des groupes armés pour lesquels les lois de la guerre et les conventions de la Croix-Rouge n’ont ni sens, ni valeur et que ces groupes armés ne respectent évidemment pas. Guerres irrégulières et de guérilla, donc « jihad", sont toujours intensément politiques et idéologiques. L’objectif de toute stratégie de guerre asymétrique, comme par exemple celle des talibans (étudiants sunnites en religion) ou de DAESH (état islamique), est de durer plus longtemps que les forces qui s’y opposent, de ne jamais faire la paix et d’avoir toujours l’intention de vaincre.

Pour les wahhabistes, la stratégie du «jihad» consiste habituellement en une islamisation ou une re-islamisation par la force et la violence alors que pour les frères musulmans, la stratégie consiste d’abord en une infiltration des états et des nations afin d’assurer à la fraternité musulmane une prise de pouvoir plus ou moins en douceur, en infiltrant des agents de subversion et des terroristes. Les chiites iraniens, qui ne sont pas des arabes mais des perses, ne sont pas des djihadistes envahisseurs mais réagissent premièrement par des déclarations puis ensuite par des actes aux agressions de l’Occident en particulier celles des USA.

Quelque soit l’orientation des diverses stratégies du «jihad» l’objectif est toujours, comme au VII ème siècle, la vengeance, l’envahissement, la mise sous contrôle des citoyens occidentaux, la neutralisation des opposants à la fraternité musulmane et à son islam-idéologie, l’établissement d’une complicité du silence, par exemple avec des assassinats spectaculaires de braves gens musulmans ou non-musulmans, la menace d’attentats ou d’attaques avec par exemple des armes bactériologiques ou atomiques, le contrôle psychologique des citoyens occidentaux et des musulmans accueillis en Occident en les manipulant et en les intoxiquant, la mobilisation de tous les musulmans vivants en Occident et la démobilisation des citoyens des pays occidentaux. A cela il faut ajouter les déclarations de dirigeants occidentaux déconnectés des réalités et des aspirations des peuples européens et/ou islamo-collabos, peuples qu’ils ne consultent même pas, tout cela pour que, premièrement, le pouvoir islamique s’oppose aux ingérences et aux agressions guerrières illégales de l’Occident et, secondairement, pour qu’il s’implante en Occident et que les musulmans augmentent leur emprise sur l’Occident.

Winston Churchill l’avait bien déclaré en 1938, à Londres, à la Chambre des communes, au Premier Ministre alors en exercice Neville Chamberlain et en impliquant aussi le français Daladier, à propos des Accords de Munich: «Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le séshonneur. Et vous aurez la guerre tout de même. » (The Official Report, House of Commons (5th Series), Hansard, 13 May 1940, vol. 360, c. 1502). Comme Chamberlain, Daladier, Pétain et d’autres face au nazisme, nombre des élus européens actuels, confrontés à l’islam-idéologie sont ambigus; ils sont incapables de dire, clairement et fermement aux musulmans que, à l’exemple de l’Arabie Saoudite, on ne veut pas qu’ils s’ingèrent chez nous (principe de réciprocité). Pour ne pas offenser les musulmans, ils croient sauver la paix en reculant devant leurs exigences et leurs attaques, quand ce n’est pas en les décorant de la légion d’honneur ou en nommant l’Arabie Saoudite à la présidence du comité des droits de l’homme de l’ONU, etc.

Alors que, pour un Occidental au XXI ème siècle, la guerre asymétrique et la violence n’ont rien à faire dans une religion, l’islam compte classiquement cinq types de « djihad » : par le cœur, par la langue, par la main, par le sexe et par l'épée. Le djihad par le cœur invite les musulmans à résister et à "combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société". Le terme «djihad» aurait deux significations dans l’islam, la première: guerre «sainte» et résistante; la deuxième guère différente: dépassement de soi, soit une qualité qu’un guerrier kamikaze musulman se doit de posséder. Ces dernières définitions du terme « jihad» sont les définitions politiquement correctes francophones. En réalité, selon le coran «jihad» signifie toujours combat et résistance, combat qui est impérativement qualifié d’acte «religieux». «Ô Prophète, incite les croyants au combat. » (coran, sourate 4, verset 89). Le terme de «jihad» n’aurait été introduit en islam que vers l’an 1000. Le frère de Tariq Ramadan, un guide musulman de Genève disciple des frères musulmans, Hani Ramadan a prêché une troisième signification, plus acceptable pour apitoyer les calvinistes et socialistes genevois: « une aide humanitaire destinée à soulager les souffrances des victimes palestiniennes », aide humanitaire qui est, avant toute chose, transformée en effort de guerre contre les peuples du livre, c’est évident.

Beaucoup de citoyens occidentaux ne perçoivent pas cette guerre «sainte» qui leur est faite, en particulier parce que tant la «taqiya» musulmane que les «useful idiots» les manipulent et les trompent. Quand à la majorité des élus, par manque d’imagination, de culture historique et de clairvoyance, ils sont incapables de comprendre les barbaries de fervents musulmans et supposent que leurs discours et actes extrémistes sont des métaphores voir des arguments de négociation.

De nos jours il y a plusieurs variétés ou pratiques de la guerre sainte musulmane qu'est le «jihad».

Le «djihad» militaire ou guerrier, en particulier le terrorisme musulman qui représente toujours une déclaration de guerre à une population ou à une nation, laquelle, quoi qu’en disent les angéliques, se doit alors de se défendre. Il est impossible de trouver un terrain commun d’entente tant que des pays occidentaux comme les USA et la France multiplient leurs ingérences dans des nations étrangères, déclenchent des guerres préemptives illégales contre des pays comme la Libye ou la Syrie et que les terroristes musulmans continuent de croire qu’ils peuvent gagner. Nos gouvernants angéliques ou «buenisimos » comme le disent les Espagnols, font tous les mêmes erreurs stratégiques (ou plutôt n’ont pas de stratégies mais que des tactiques) avec les terroristes qu’ils soient musulmans, FARC, ETA, etc, mais aussi « petits » terroristes qui sévissent partout en Europe, même dans nos petites villes. Ces élus et les angéliques malfaisants, le plus souvent «useful idiots» de gauche, ont une vision candide et historique de la colonisation musulmane et de la lutte des classes et interprètent le terrorisme musulman pas comme une guerre déclarée mais comme une rébellion de pauvres peuples ignorants soumis dans la pauvreté et blessés par la colonisation européenne passée et par la confrontation entre leur triste réalité et le monde des riches en particulier l’impérialisme américain. Ces élus, ces «useful idiorts» et toute la bien-pensance sont en complet décalage avec la réalité; d’une part ingérences de l’Occident en pays musulmans et d’autre part déni de réalité, minimisation et sociologisme sont leur crédo, alors que l’on sait depuis une génération qu’il y a, par exemple en France, 700 quartiers violents que l’on dénomme maintenant « sensibles » alors qu’ils sont en réalité de non-droit, ce qui est intolérable pour une nation démocratique. De plus on sait que nombre des ingérences guerrières de l’Occident sont fondées sur des mensonges. Dans ces conditions ces élus ignorent complètement les raisons, la nature et l’étendue réelle des problèmes que cause le terrorisme musulman dans le monde et n’ont pas de stratégies contre le terrorisme. D’une part, ils continuent à agresser les pays musulmans et, d’autre part, envoient aux terroristes dont les attentats sont de plus en plus meurtriers, des messages de faiblesse en faisant croire à la population que ces terroristes partagent avec eux une aspiration à faire la paix, alors même que ces terroristes n’envoient aucun vrai signal qu’ils sont disposés à abandonner les armes, bien au contraire. De plus, même si il y a des musulmans opposés au radicalisme, ces musulmans et les angéliques de tout poil fuient toutes polémiques et confrontations avec les musulmans radicaux, à cause des connotations « religieuses » que ces radicaux font valoir. En effet les radicaux leur affirment s’appuyer sur une interprétation dévote et stricte des textes musulmans « sacro-saints » ou plutôt idéologiques pour justifier le «jihad» contre l’Occident dont ils craignent et haïssent l’hégémonie. Leur guerre sainte ne permet ainsi aucun dialogue, même avec les musulmans dits modérés. Le « jihad» barbare et aveugle de califats du XXI ème siècle est comme une sorte de psychopathologie endogène; il se nourrit de lui-même de la haine; haine des juifs, des chrétiens, des athées, des femmes, de la société démocratique, de l’humanisme, des USA, de la France et de la modernité de l’Occident. Face à cette haine musulmane éprise de vengeances et de victoires, qui convertit le suicide de ses propres terroristes en martyrs «religieux», les prises de position des angéliques et leurs mass-médias contribuent à ce que la haine idéologique, ethnique et nationaliste de cette lutte armée musulmane divinise et ritualise les comportements criminels de musulmans.

Encore actuellement, ce «djihad» militaire n’est pas plus dangereux pour nos démocraties occidentales et leurs citoyens que les autres «djihad» mais il ne mobilise pas seulement des soldats mais aussi une partie des forces de police et de justice européennes contre les menaces d’attentats dans leurs propres pays et ces forces ne peuvent pas se consacrer aux autres tâches indispensables, tel le contrôle des frontières. Tout acte terroriste consiste à frapper des braves gens de la population civile afin de les couper de leur dirigeants, de les monter contre eux quand ce n’est pas de les faire voter pour un autre plus islamo-collabo. Par une action tactique, tout acte terroriste veut atteindre des objectifs stratégiques. Il n’en reste pas moins que depuis le 9 septembre 2011 les musulmans ont conduit plus de 30.000 attaques terroristes, soit environ 5 par jour; 5 par jour, cela représente des pressions fortes et répétées de la fraternité musulmane pour liquider les islamolucides. Cette liste d’attaques terroristes, signalée dans le site www.religionofpeace.com, est incomplète parce que les mass médias internationaux se gardent de citer tous les actes terroristes conduits. Il en est de même des cartes des méfaits commis par les réfugiés militants ou économiques: https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?mid=z12D0zt-V4iI.kXGfjpzjOS1Q.

Le « jihad » dit civil, en réalité une forme de guérilla urbaine, soit:

- Les intolérables violences et le vandalisme des espaces publics tels que voitures brûlées, boutiques pillées, profanation de tombes et d’églises chrétiennes, attaques de commissariats de police barricadés, plaques d'égouts de routes enlevées et vendues comme vieux fer. A noter que si il s’agit d’une mosquée, les médias parlent bien de profanation mais si il s’agit d’une église ou d’une tombe catholique, les médias parlent de dégradation, voir de vandalisme.

- Les déprédations des logements.

- La délinquance.

- Les agressions.

- Les razzias et les raids.

- Les émeutes et la guérilla urbaines.

- Les insultes.

- Les intimidations.

- Le harcèlement sexuel.

- Les viols.

- Le pouvoir islamo-mafieux des trafiquants de drogues.

- La joie de détruire, de casser, de raider, de se battre, et autres comportements asociaux.

Soit toutes ces intolérables incivilités (en novlangue) systématiques et quotidiennes qui sont de fait une guérilla urbaine permanente et des raids violents contre les autorités (services sociaux, assurance chômage, ambulances, police, pompiers, armée, lieux de cultes chrétiens, bâtiments publics, etc.) et la propriété privée. Les médias et des élus parlent pudiquement d’incidents alors que se sont des violences intolérables. De plus sans ce «jihad» civil, il y aurait beaucoup plus de places dans les prisons, beaucoup moins de bénéficiaires des diverses prestations sociales, de diverses allocations et de l’assurance chômage, des prestations considérées comme une nouvelle version des razzias du XXI ème siècle dans l’esprit de très nombreux musulmans.

Le «djihad» civil est perpétré par de nombreux musulmans qui, la plupart du temps, ne sont même pas perçus comme des musulmans par les non-musulmans des pays occidentaux. Ce «djihad» civil est encouragé par les guides religieux musulmans, les écoles coraniques, le milieu familial musulman qu’il soit radical ou dit «modéré» et le laxisme des autorités policières, juridiques, morales, religieuses et militaires. Les traditions et les textes de l’islam-idéologie contiennent tout ce qu’il faut pour inciter subtilement à l’agression anti-occidentale et anti-démocratique, sans pour autant recourir à des discours idéologiques ouvertement incendiaires ou incivils. Ainsi pour les immigrés musulmans, il est légitime de transgresser les lois d’un pays d’accueil mécréant quand c’est pour la bonne cause religieuse» musulmane.

Le «djihad» politique de victimisation, soit les revendication ininterrompues de privilèges et de concessions sans cesse plus nombreux, qui étendent l’emprise de tous les musulmans, tant territoriale que dans la société, qui augmentent de facto leur poids politique bien au-delà de ce qui découle de nos lois, de nos valeurs et vertus démocratiques et surtout de leurs apports à la société, et qui se transforment sournoisement en autant d’obligations et de restrictions imposées aux non-musulmans comme par exemple:

- Port du voile.

- Ramadan.

- Alimentation « halal », sans porc, ni boudin, etc, et préparées par des musulmans.

- Prière ou plutôt supplique dans les lieux publics, dans les entreprises et dans les établissements d’enseignements.

- Interdiction de l’alcool.

- Tribunaux islamiques.

- Finance islamique.

- Occupation autoritaire ou illégale d’espaces publiques.

- Refoulement progressif dans nos villes des non-musulmans au-delà des zones occupées, par les musulmans.

- Maîtrise de leurs quartiers par les musulmans et expulsion de la police.

- Zones de non-droit dans les villes; les médias appellent pudiquement ces zones de non droit « quartiers populaires » ou « quartiers sensibles ». Ces zone de non-droit aussi appelées pudiquement «zone islamique» se peuplent majoritairement de personnes d’origine immigrée. Un nouveau droit d’origine tribale ou idéologique (« charia ») s’y impose.

- Place de la femme et des enfants dans notre société.

- Harassants et coûteux contrôles de sécurité dans les aéroports et ailleurs.

- Infiltration des organes de pouvoir : police, armée, services publics, postes d’élus municipaux, organisations communautaires, services sociaux, enseignement, etc.

Le « djihad » politique est perpétré par des musulmans que les non-musulmans perçoivent, souvent à tort, comme “modérés”, mais aussi, à l’évidence, par des musulmans radicaux.

Le «djihad» juridique soit le dépôt de plaintes pour n’importe quel motif contre n’importe qui émettant la moindre critique contre l’islam-idéologie, son messager Mahomet et des musulmans, afin de contraindre les non-musulmans à perdre temps et argent pour se défendre, tout en grignotant notre démocratie et notre liberté d’expression. Ce qui, entre autre et inévitablement, amène certains non-musulmans à être condamnés pour erreurs de procédure ou parce qu’ils tombent sur des juges censeurs ou talibans aux idées peu claires sur ce qu’est la liberté d’expression, voir l’humour, et qui cherchent à donner des gages de dhimmitude aux musulmans en condamnant des non-musulmans.

Cet djihad juridique antidémocratique amènent les moins courageux des chrétiens et des athées à s’autocensurer, ou à n’oser s’exprimer qu’en privé, alors qu’ils devraient débattre de la réciprocité et dire fermement ce qu’ils ne veulent pas tolérer. Le «djihad» juridique permet aussi aux musulmans dits « modérés » de désigner les cibles à abattre aux musulmans radicaux, crimes d’honneur inclus, cela sous le couvert du respect de leurs « droits ».

Le « jihad » du sexe soit comme l’a admis par exemple, en septembre 2013, le Ministre de l’intérieur tunisien que des femmes et des adolescentes avaient réussi à quitter la Tunisie pour se rendre en Syrie pour y assouvir les désirs sexuels des combattants djihadistes. Il faut ajouter que l’agression sexuelle, dont le viol punitif, est une arme de guerre musulmane et l’enfantement par le nombre est le «djihad» des épouses bonnes musulmanes et soumises.

Ces cinq modes de « djihad » sont tous dangereux et se renforcent mutuellement. Vu que la menace d’attentats terroristes du « djihad » militaire n’est jamais partiellement anticipée, écartée et combattue mais fait surtout les scoops des médias, le « djihad » civil, le « djihad » politique, le « djihad » juridique et le « djihad » du sexe rencontrent bien trop peu de résistance de la part des démocraties, de leurs tièdes dirigeants et de nos médias, à l’exception de sites de réinformation comme par exemple www.lesobservateurs.ch, http://newobserveronline.com/, www.thedailybell.com, ou  www.ripostelaique.com. De tels sites de réinformation qui, jour après jour, remettent en question le politiquement correct et dénoncent les ingérences en pays musulmans de gouvernements occidentaux, sont les piliers de la « réforme due à l'Internet» soit comment l'information révélée sur l'Internet est en train de changer la façon dont fonctionne notre société du XXI ème siècle. Seul un site de réinformation ose souligner que le pays musulman le plus démocratique est la Tunisie et cela justement parce que ni les USA, ni la Grande Bretagne ni la France n’y sont entrés avec leurs armées pour s’y ingérer. Le choix de ces sites de réinformation est devenu énorme comme le prouve à chacun une recherche en français sur Google « site web de réinformation » qui donne plus de 70.000 résultats.

Le danger et le vrai risque de la politique en démocratie sont l’endormissement d’élus dans leur médiocrité abyssale et du peuple Souverain dans sa passivité alors qu’un pays « associé » déclare une guerre illégale à un pays, par exemple la Syrie. Trop de tièdes dirigeants et de journalistes sont intimidés, ne s’opposent pas aux gouvernements occidentaux qui s’ingèrent illégalement mais cèdent aux musulmans qu’ils croient « modérés » alors que tous les musulmans ont un rôle dans cette guerre de prosélytisme et de conquête de l’islam-idéologie. A part quelques modernistes, ces dits musulmans « modérés » sont tant un paravent pour leurs condisciples musulmans radicaux qu’une cinquième colonne dans nos démocraties.

Les journalistes tant de la presse écrite que de la radio et de la télévision sont devenus, pour la grande majorité, de pâles copistes de la propagande de l’UE, des USA, de la fraternité musulmane et des communiqués de presse des gouvernants. Sans imagination, répartie, culture historique et stratégie, à l’image de trop d’élus ils sont médiocres, bâclent leur travail et concoctent tous le même article ou exposé politiquement correct. Le métier de journaliste n’est plus d’enquêter puis de décrire le vrai mais de recommander le « bien » et le « vivre ensemble », de faire acte d’allégeance au système, d’empêcher les citoyens de percevoir la réalité et de rendre impossible toute pensée déviante (crime par la pensée) ou dissidente, cela par la munition linguistique fumigène du politiquement correct. Ces journalistes bannissent les mots tabous. Ainsi le terme « élitiste » est devenu un injure; ce n’est que chez des skieurs et des gymnastes artistiques que le politiquement correct permet de parler d’une élite. Pour désinformer, élus et journalistes inventent de nouvelles expressions et de nouveaux sens à de nombreux mots. Comme nombre d’élus, ces journalistes abusent des mots sidérants, des mots trompeurs, des mots marqueurs et des mots subliminaux. Ils s’obligent à écrire dans la presse et à parler à la radio et à la télévision en novlangue, pour obliger les gens à penser conformément à la ligne des dirigeants politiques au pouvoir et au politiquement correct. Ce terme de novlangue inventé par Georges Orwell dans son roman prophétique « 1984 », publié en 1949 déjà, est une tromperie, sur et par le langage, devenue réalité avec le politiquement correct. Les journalistes pratiquent le politiquement correct aussi pour empêcher que les citoyens conceptualisent leurs pensées dissidentes, débattent et réfléchissent par eux-mêmes. Ces journalistes partiaux et soumis ont grand succès parce que la majorité souvent invisible des citoyens occidentaux ne cherchent pas à savoir ce qu’ils pensent vraiment; ils répètent ce que leurs politiques et leurs médias politiquement corrects disent qu’ils pensent! Leur nouvelle idéologie n’est pas plus religieuse que l’islam-idéologie, le salut et la fraternité par l’euro la sainte monnaie unique et par les immigrants, la rédemption des nationalismes et des colonisations occidentales culpabilisés et repentants, la solidarité des consommateurs compulsifs et manipulés par la publicité, la nouvelle religion du saint marché mondialisé à la sauce américaine, la fraternité avec les musulmans et la soumission à l’islam-idéologie. Considérer, comme la gauche, que le nationalisme est un faux visage trompeur du racisme et du militarisme, alors que la globalisation et l’interventionnisme humanitaire ne sont pas simplement la politique à la mode mais sont sanctifiés, est non seulement une absurdité antidémocratique mais un mensonge manipulateur tout comme la « reductio ad hitlerum » des partis de droite. Un député au Parlement européen n’est plus le représentant de son pays à Bruxelles et le défenseur de son pays mais un représentant bruxellisé des eurocrates de Bruxelles dans son pays. On ne raisonne plus. On inverse les valeurs. On accomplit. On se soumet, d’une part à l’UE, aux USA et à leurs mensonges et, d’autre part, aux exigences de la fraternité musulmane.

Il faut toujours inclure dans les cinq rituels musulmans le devoir de prosélytisme qui est un des piliers de l’islam et la colonne du « jihad". Contrairement à ce que croient les musulmans contemporains, comme l’était et l’est encore la religion juive, l’islam du premier siècle musulman n’était pas une religion prosélytique mais une alliance entre tribus. Depuis Médine sa cité refuge en Arabie, Mahomet réussit à rallier les tribus d’Arabie, non par la puissance de la parole mais par des razzias et des raids victorieux, barbares et surtout enrichissants pour sa tribu.

On pourrait aussi rajouter à ces cinq rituels l’hédonisme purement matérialiste et consumériste qui fleurit entre autres en Arabie Saoudite et au Qatar, où faire du shopping plusieurs fois par jour est le nouveau piétisme affairiste. Ce consumérisme des centres d'achat qui sont les cathédrales de la nouvelle religion de la consommation et la consommation en général ressemblent trait pour trait à l’addiction. Un drogué ne peut pas s’empêcher d’augmenter les doses et de rapprocher les prises. Un client consommateur, c’est la même chose. Parents et société, évitons de plonger nos enfants occidentaux dans la logique musulmane du manque. Plus on a une vie intérieure riche, plus on est structuré par de vraies valeurs, non seulement humanistes, morales et éthiques, mais aussi culturelles et spirituelles, plus on a de sens critique, moins on éprouve le besoin de consommer à tout propos et plus on protège l’environnement. Plus les valeurs traditionnelles sont inexistantes ou disparaissent, plus on est dans l’addiction, plus on s’adonne sans défense à la logique de la consommation, plus on est manipulé par la publicité et plus on détruit la nature. Selon notre culture judéo-chrétienne et greco-romaine, qui veut tout avoir s’expose à tout perdre, qui ne veut vivre que pour soi et sur soi n’arrive qu’au dépérissement et à l’hébètement.

Bien qu’il y ait eu, avant l’islam, une culture arabe qui s’exprime en langue arabe classique, il n’y a pas de culture islamique. L’héritage arabe d’avant la colonisation musulmane n’a rien à voire avec l’héritage musulman. L’islam n’est qu’une idéologie envahissante née au VII ème siècle et peaufinée par les califes les siècles suivants pour asseoir fermement leur pouvoir et leur domination sur le peuple. Pour arriver à leurs fins et nous islamiser, les musulmans ont inventé récemment une soit-disante culture islamique; pour nous faire croire que l’islam est la « religion » de paix qui nous fait cruellement défaut et qui va éliminer le mal dans le monde, ils tentent de transformer leur idéologie totalitaire en culture dominante (pour des nuls?). Des politiciens occidentaux ignorants et/ou collabos comme Barack Hussein Obama, des « useful idiots », croient facilement ces mensonges et les propagent. Ainsi par exemple, Ibn Ruchd ou Averroes, le traducteur d’Aristote, n’est pas un musulman cultivé qui a influencé la culture européenne, comme le raconte maintenant des guides musulmans qui veulent nous faire croire qu’il existerait une culture islamique. La vérité est que les leaders idéologiques musulmans de l’époque ont exilé Averroes, avaient fait brûler ses livres, ont interdit tant ses enseignements que ceux d’Aristote et de toute la science gréco-sassanide en langue arabe. Du reste à ce jour, Averroes n’a jamais été réhabilité en pays musulmans. L’islam a toujours persécuté la science et la philosophie, puis il a fini par les étouffer. A partir de 1275 environ, deux mouvements apparaissent dans le monde: d’une part les pays arabes musulmans plongent dans la plus triste décadence intellectuelle et culturelle, de l’autre l’Europe occidentale se passionne avec résolution et courage pour la recherche scientifique de la vérité.

Autre exemple, le « ramadan » n’est pas une pratique culturelle libre mais une pratique idéologique imposée par l’islam-idéologie. Le jeûneur du ramadan, si il reste confiné chez lui, il ne gêne personne, malgré le nombre important de ceux qui, déshydratés et épuisés, s’évanouissent le jour et vomissent ou souffrent d’indigestion la nuit quand ils se goinfrent bruyamment pour compenser leur jeûne diurne. Par contre, si le jeûneur sort de chez lui, c’est comme avec les drogues, il y a incompatibilité, par exemple faiblesse au volant, irritabilité à l’égard des autres, improductivité au travail, inattention et irritabilité à l’école et au volant, incivilités dans les immeubles locatifs, etc, entre ce rituel idéologique et les activités humaines, qu’elles soient professionnelles ou autres.

Selon l’islam-idéologie l’animal qui doit être égorgé (boucherie « halal » ou abattage rituel) doit être bien conscient, soit en possession de tous ses moyens. Dans le coran, Allah ordonne impérativement, à tous les musulmans, de ne pas consommer la viande de porc qui leur est interdite (sourate 2, verset 173) ni le vin, « abominable péché», (sourate 2, verset 219). Dieu merci dans le cochon tout est bon et production non « halal » et consommation de porc augmentent dans le monde. Ce type d’interdit alimentaire est un héritage des religions polythéistes qui existaient avant le judaïsme, le christianisme et l’islam-idéologie. L’abattage rituel, lui, n’est ni un rituel religieux, ni une valeur culturelle, mais une sauvagerie incompatible avec nos valeurs occidentales, puisque en Europe depuis une génération, on exige des bouchers d’insensibiliser l’animal avant de le tuer. L’abattage rituel, c’est-à-dire égorger et saigner les animaux alors qu’ils sont conscients et les laisser mourir d’hémorragie, ce qui prend, par exemple, un bon quart d’heure ou d’avantage de souffrances pour un bovin, est aussi la cause d’un problème d’hygiène sanitaire: tout particulièrement la contamination de la viande par une redoutable Eschérichia coli (bactérie présente dans les intestins de l’animal) qui est un danger pour les consommateurs, tout particulièrement les enfants.

Quelle valeur ont la liberté et la responsabilité de chacun dans une communauté dans laquelle il y a des interdictions à foison comme dans la fraternité musulmane? Si une religion ou une idéologie prescrit à ses adhérents tout ce qu’il doivent faire et manger, alors ces personnes ne sont plus considérées comme des personnes responsables qui répondent de leurs actes et raisonnent. Dans une telle communauté, moins la responsabilité individuelle est mise en avant, plus il faut créer de nouveaux interdits et plus il faut investir dans de coûteuses mesures préventives, ce qui est à l’opposé des Lumières, de la Réforme et de l’innovation.

L’islam-idéologie est donc principalement une anti-religion moyenâgeuse; ceci rapproche l'islam du communisme, du nazisme, du maoïsme et d’autres idéologies totalitaires. Ce qui est important pour l’islam-idéologie, c'est que le peuple obéisse à la tribu, à l’état musulman, au calife le lieutenant de Allah, à la « charia », etc, tout en pratiquant accessoirement les commandements ritualistes rappelés ci-dessus, pour lui donner un semblant de religion. Le nazisme allemand avait aussi ses rituels « religieux », comme le rappelle Milton Mayer dans son livre « They Thought They Were Free: The German 1933-1945 ». Tout comme l'islam-idéologie, le marxisme et toutes les idéologies cohérentes et structurantes, le socialisme-national nazi avait pour objectif de fonctionner comme une « religion ». Ainsi, non sans raison, on parle de vulgate nazie, de vulgate marxiste, etc. Le communisme international fut en quelque sorte l'église matérialiste dont le Saint-Siège était à Moscou. On a même dit que le marxisme était devenu une nouvelle religion, « un opium des intellectuels ». Déjà en 1928, Joseph Goebbels qui était fanatiquement dévoué à Hitler qu'il considérait comme le sauveur de la nation allemande, écrivait dans son journal: « Le socialisme-national est une religion. Il ne lui manque que le génie religieux... Il nous manque le rite... Il faudrait que le socialisme-national devienne un jour la religion d’Etat des Allemands... Mon Parti est mon Eglise, et je crois servir le Seigneur...». Toutes les idéologies, même les plus absurdes, inutiles et barbares, ont leurs partisans.

L’islam-idéologie est très proche du communisme par la manipulation du langage. Pendant plusieurs générations, le communisme s’est maintenu en URSS et se maintien encore avec fermeté et violence à Cuba et ailleurs, parce que certains mots y étaient ou y sont encore interdits; et voilà que nous en Occident nous n’osons plus maintenant prononcer certains mots sans être accusés d’islamophobie et/ou d’europhobie. Nous sommes bien enferrés dans cette situation en Europe puisque pour nombre de juges européens, l’islamophobie n’est plus une opinion, c’est un délit et du racisme; mais la christianophobie, la cathophobie, l’antisémitisme et la démocratiophobie restent, elles, des opinions! Même poser une question ou débattre sur l’islam, est poursuivi pour islamophobie; poser une question ou débattre de l’UE est une europhobie alors qu’un europhobe est lui plus réaliste que naïf idéaliste. L’islamisation de l’Europe se fait en douceur dans l’eurobéatitude. L’UE cache ainsi aux citoyens que l’immigration n’est plus une immigration de travail mais une fort coûteuse invasion migratoire économique et militante de peuplement. Les terroristes musulmans ont déclaré ouvertement une guerre asymétrique aux pays de la coalition occidentale alors que les USA, l’Angleterre, la France, etc, sont entrés en guerre contre l’Iraq, la Libye, la Syrie, etc.. Quoiqu’en disent les angéliques multiculturalistes, il n’en reste pas moins que cette islamisation et son terrorisme musulman sont déjà une guerre asymétrique généralisée et bientôt mondiale; en Occident c’est encore une guerre d’intimidation et d’exigences, en Orient c’est une guerre d’élimination. C’est la guerre. Elle n’a pas été évitée. Elle se généralise et fera rage dans tout l’Occident. L’avenir de notre monde occidental est sinistre.

Question guerres, les Occidentaux ont-ils été, jusqu’à ce jour, opérationnellement et moralement meilleurs que les musulmans? Au lecteur de juger lui-même. Malgré d’énormes dépenses (plus de 5 trillions d’USD pour la lutte contre le terrorisme), vu leur manque de stratégies les USA ont des capacités opérationnelles limitées, inefficaces et guère efficientes. De plus, ils n’ont pas compris dans quel type de guerre ils se sont engagés successivement de l’Afghanistan à la Syrie. Contrairement à la Russie, leur armée croit taper fort, préemptivement, avec une stratégie limitée et peu de résultats. De plus, depuis bien trois générations, les USA sont toujours entrés en guerre après en avoir créé, au préalable, eux-mêmes les conditions, le plus souvent en appliquant la doctrine du 1% de Dick Cheney et en exigeant de leurs services de renseignement non pas de renseigner et d’éclairer les décisions stratégiques des gouvernants américains mais de fournir des arguments aux décisions tactiques de politiciens et de conduire pas seulement des engagements mais aussi des opérations « sous fausse bannière ». Les USA ont ainsi imaginé dangerosité de l’adversaire, menace, légitimité et consensus euro-atlantique en culpabilisant les pays qui ne participent pas à leurs guerres préemptives et à leurs boycotts. Habituellement, de tels gouvernements qui déclenchent des conflits et des boycotts sont des gouvernements affaiblis qui cherchent à se consolider, ou plutôt à renforcer et rendre plus populaires leurs dirigeants, tout en distrayant leurs électeurs, par exemple à l’approche d’élection, comme la France de Hollande et les USA de Obama.

Ni les USA, ni leurs satellites européens n’ont respecté la souveraineté des états et l’interdiction du crime d’agression soit l’article deux de la Charte des Nations Unies: « Interdiction de la menace ou de l’emploi de la force dans les relations internationales » et le principe six des « Principes du droit international consacrés par le tribunal de Nuremberg » émis en 1950 suite au procès soit:

« Les crimes énumérés ci-après sont punis en tant que crimes de droit international.

a. Crimes contre la paix:

i) Projeter, préparer, déclencher ou poursuivre une guerre d'agression ou une guerre faite en violation de traités, accords et engagements internationaux;

ii) Participer à un plan concerté ou à un complot pour l'accomplissement de l'un quelconque des actes mentionnés à l'alinéa i.

b. Crimes de guerre:

Les violations des lois et coutumes de la guerre qui comprennent, sans y être limitées, les assassinats, les mauvais traitements ou la déportation pour les travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, l'assassinat ou les mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, l'exécution des otages, le pillage des biens publics ou privés, la destruction perverse des villes ou villages ou la dévastation que ne justifient pas les exigences militaires.

c. Crimes contre l'humanité:

L'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation ou tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions sont commis à la suite d'un crime contre la paix ou d'un crime de guerre, ou en liaison avec ces crimes. »

Ces violations ne sont-elles pas les raisons pour lesquelles, depuis 2001, les USA perdent beaucoup plus de vétérans par suicide que de soldats au combat? Leurs soldats ont un problème de motivation, d’indication à ces guerres dites préemptives, d’éthique guerrière, de confiance dans leur pays et leurs dirigeants, d’insatisfaction et de pénible remise en question. De plus on se demande à quoi servent les 60 milliards annuels dépensés pour le renseignement pour des politiciens qui sont devenus aussi revanchards que les terroristes musulmans et qui, de plus, abandonnent leurs propres vétérans.

Au lieu de lutter contre le terrorisme, les USA et leurs satellites ont encouragé le terrorisme et adopté de nombreuses mesures simplistes si ce n’est rocambolesques, coûteuses et inefficaces pour tenter d’intercepter les terroristes mais n’ont pas appliqué de vraies stratégies pour lutter avec succès contre le terrorisme et éviter sa légitimité. Les USA n’ont rien appris de leurs erreurs commises dès l’été 1979 quand le Président Carter (de gauche évidemment) a donné (indépendamment du gouvernement afghan!) l’autorisation à la CIA d’aider les moudjahidines islamistes afghans (Opération Cyclone des USA qui força l’URSS à intervenir en décembre de la même année), puis en 1998, en 2001, etc. La France, dès 2015, répète à souhaits les erreurs des USA de 2001; avec arrogance la France prétend exporter par ses vaillants soldats et ses avions de combat l’idéologie droit de l’hommiste, la « religion » de l’Autre, la mondialisation sans frontières et la démocratie décadente de l’UE et des USA.

Comme dans tout conflit asymétrique, au lieu de contribuer à la lutte contre le terrorisme musulman, les faibles succès tactiques obtenus, par exemple dernièrement par les USA et la France en Syrie ont renforcé et nourri les avantages stratégiques des terroristes musulmans, leur ont donné légitimité et, avec l’aide des mass-médias occidentaux, ont facilité et avantagé le recrutement des djihadistes dans le monde entier. De plus comme dans toute combat asymétrique, les pertes des djihadistes apportent des victoires à tous les musulmans. La force des frappes américaines et leurs effets collatéraux n’ont pas eu d’effet dissuasif mais renforcent le djihadisme et ses réponses guerrières et terroristes. Même les actions humanitaires en pays musulmans, comme celle de la Suisse en Iraq, et la mondialisation représentent pour les musulmans des ingérences qui ne compensent pas, ni ne font pardonner les invasions guerrières et l’ingérence des USA mais ont mis la Suisse dans le groupe de la coalition qui agresse et menace la Syrie et l’Iraq. La formation d’imans, prévue à à l’Université de Fribourg et ailleurs en pays chrétiens, ne fera qu’attiser encore plus le sentiment des musulmans que l’Occident veut tout décider pour eux et les tyranniser.

L’islam-idéologie tout comme l’impérialisme USA avec l’UE son satellite se sont mis tous deux dans un contexte mondialisé sans frontières et ne peuvent dès lors que s’affronter partout dans le monde. D’autant plus que pour les musulmans le « djihad » cherche à défendre leur foi absolue en l’unique Allah. Ce qui fait qu’il est devenu encore plus difficile que les citoyens et leurs gouvernants d’un pays occidental énoncent clairement leurs conditions strictes et impératives d’acceptabilité et de réciprocité dans leur propre pays pour toute pratique « religieuse », idéologique ou culturelle introduite par des immigrants qui veulent s’établir dans ce pays. Il ne s’agissait pas d’attendre que ces immigrants soient installés chez nous pour les punir et les domestiquer mais d’anticiper les problèmes, de communiquer avec clarté et fermeté nos exigences et nos vertus et d’appliquer le principe de réciprocité dès le début des années septante. Malheureusement, début des années septante, les gouvernants européens, en particulier les français ne rêvaient que de favoriser la création de la grande Eurabia qui allait être plus puissante que les USA et la Russie..

Mahin Nezam

 

 

 

 

De l’ignorance de nos conseillères fédérales: l’islam est-il une religion ou une idéologie?

Par Mahin Nezam Mafi

Le mot islam signifie littéralement soumission, donc dépendance. L'islam est-il une une idéologie suprémaciste, totalitaire, sectaire, fanatique, politique, et fasciste déguisée en religion? L’islam correspond-il à notre conception européenne de la notion de religion? Evidemment, depuis la nuit des temps, chaque religion dans le monde et chaque religieux, ont leur propre appréciation de ce qu’il leur convient d’appeler religion.

L’Europe judéo-chrétienne et greco-latine, depuis Cicéron qui fut assassiné en 43 avant J-C, soit VII siècles avant la naissance de l’islam de Mahomet, a la sienne. Dans nos langues européennes, où le terme religion est issu du terme  latin «religio», la religion est envisagée comme ce qui concerne la relation entre l'Humanité et Dieu, alors que dans le coran, le terme arabe « dîn", qui peut être considéré comme l’équivalent de notre terme religion, désigne la nature de l'islam comme un système idéologique tout à la fois politique, militaire, économique, social, juridique et « religieux », soit un mode de vie caractérisé par la soumission complète de l'individu à une divinité (Allah), à son messager (Mahomet), à la loi coranique en particulier à la « charia », si ce n’est au calife le lieutenant de Allah.

Une religion est une organisation humaine qui affirme apporter un message et un prêche d’une morale positive et humaniste (déiste ou philosophique) à laquelle des citoyens et des citoyennes sont invités à adhérer. Affaiblis par une ignorance crasse de l’islam, certains de nos élus, de même que des juges qui leur sont soumis, affichent leur antiracisme en confondant race et religion, s’opposent à la libre expression, cherchent à imposer, comme lors de l’Inquisition espagnole, une censure et une police de la pensée, définissent la religion de façon simpliste, c’est-à-dire avec une vision élémentaire et trompeuse, comme « un système de croyances débouchant sur une pratique partagée ». Une telle définition ouvre la porte à tous les abus; cela signifie que tant les idéologies politiques autoritaires comme le nazisme, le maoïsme, le castro-chavisme, l’islam, etc, que des concepts à la fois économiques, sociologiques et politiques comme le capitalisme, ou des courants de pensée et de mouvances politiques comme le socialisme international, ou encore des orientations telles que la pédophilie, l’homosexualité, le mariage pour tous, la zoophilie, etc, seraient des religions. Ce n’est pas parce qu’on voue une sorte de vénération, un attachement passionné d’aficionado voire un culte à une des douze principales divinités gréco-romaines, un sportif dieu du stade, un petit dieu fils à maman, la politique, une idéologie, un « Führer », un guérisseur, l’aveugle dieu du hasard, le dieu dollar, le politiquement correct, etc, qu’on les considère comme supérieurs, voir même qu’on a la conviction ou fait croire que tel dieu, telle divinité, tel guide, tel messager, tel guérisseur, tel dirigeant, etc, ont des pouvoirs surnaturels, qu’on a une religion. Il y a croyance et croyance, superstition et superstition, religion et religion, idéologie et idéologie, conviction, secte et foutoir.

A noter que pour de nombreux Français la religion musulmane n’est pas une religion mais serait une secte. Les critères précisés par plusieurs commissions d’enquêtes parlementaires françaises mettent en évidence les indices suivants permettant de caractériser l’existence d’un risque de dérive sectaire:

• manipulation puis déstabilisation mentale
• destruction de la personne et/ou de la famille, voire de la société
• contrôle de la pensée des adhérents
• viol psychique des adhérents
• caractère exorbitant des exigences financières,
• rupture avec l’environnement d’origine,
• existence d’atteintes à l’intégrité physique,
• endoctrinement et embrigadement des enfants,
• discours antisocial,
• troubles à l’ordre public
• importance des démêlés judiciaires,
• éventuel détournement des circuits économiques traditionnels,
• infiltration des pouvoirs publics.

Selon la Commission parlementaire française d'enquête sur les sectes, une secte est un groupe visant par des manoeuvres de déstabilisation psychologique à obtenir de leurs adeptes une allégeance inconditionnelle, une diminution de l'esprit critique, une rupture avec les références communément admises (éthiques, scientifiques, civiques, éducatives), et entraînant des dangers pour les libertés individuelles, la santé mentale et physique, l'éducation, les institutions démocratiques. Tout un chacun constate qu’un grand nombre de ces critères concernent l’islam tel que décrit dans ses « sacro-saints » textes et pratiqués par de fervents musulmans qu’ils soient guides doctrinaires ou disciples. Un point important est que, dans les sectes et les idéologies autoritaires, contrairement aux religions, il n’est pas autorisé, voire impossible, de les quitter; c’est le cas de l’islam puisque le crime d’apostasie y est des plus sévèrement puni.

Au XXI ème siècle en Europe, nous ne sommes plus au temps des croisades, loin de tout parti pris idéologique:

• Une vraie religion est un choix personnel. Renoncer en son âme et conscience à une religion et l’athéisme sont également des choix personnels. Le musulman, lui, nait musulman et est obligé de mourir musulman. Il n’a pas le choix. Etre musulman est une obligation héréditaire depuis la création du monde par Allah l’unique dieu. Au contraire pour nous européens, comme l’a écrit Lucius Caecilius Firmianus, dit Lactance (250-325) surnommé le « Cicéron chrétien » et l’a rappelé Voltaire (1694-1778):  « La religion forcée n’est plus religion ; il faut persuader, et non contraindre. La religion ne se commande point. » Le musulman est donc totalement dépendant de l’islam. Comme toute dépendance, celle du fervent musulman est l'impossibilité partielle ou totale pour lui d'effectuer, sans l’aide et les instructions impératives de ses guides doctrinaires et des écrits « sacro-saints » de l’islam, les activités de la vie quotidienne, qu'elles soient physiques, psychiques, sociales, économiques, politiques, militaires, etc, et de s'adapter à son environnement, tant en pays musulman qu’en Occident. De plus sa perte d’indépendance fonctionnelle influence à l’évidence sa vie affective et celle de de ses proches et de ses enfants; alors que la relation parents-enfants est justement le lieu de formation et de structuration de leur personnalité. De même que toute personne devenue dépendante de son entourage et de son idéologie, le musulman puise dans des registres archaïques et réactive des modes de relations anciens et infantiles et en souffre. Au contraire, le chrétien occidental est caractérisé par son autonomie, sa capacité à se gouverner soi-même ce qui présuppose la capacité de jugement, c'est-à-dire la capacité de prévoir et de choisir, et la liberté de pouvoir agir, raisonner, accepter, remettre en question ou refuser en fonction de son jugement et de sa conscience. Cette liberté s'exerce bien évidemment dans le respect des lois laïques, de nos usages communs et de nos valeurs et vertus. Contrairement au musulman, le chrétien est ainsi caractérisé par sa cohérence: il est un citoyen qui converse et/ou se comporte de façon logique, raisonnable, critique et sensée par rapport aux normes admises par la nation dans laquelle il vit.
• Contrairement à l’islam, dans nos démocraties, chaque citoyen peut choisir et pratiquer une vraie religion comme il l’entend, à la condition que cette/sa religion reste dans le domaine privé. L’islam actuel ne sera ainsi jamais une religion européenne
• Alors que nos religions respectent les états laïques et la prise de position de Jésus Christ « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu », les musulmans, eux, refusent la laïcité. Le terme laïque est frappé d’anathème dans le monde musulman où il est pris pour synonyme d’athéisme, ce qui est, pour les musulmans, un péché très grave d’une personne « enfoncée dans la mécréance ».
• Contrairement à l’islam-idéologie, une vrai religion ne prive pas les gens de leur droit le plus important: penser, raisonner et s’exprimer, cela librement. Les chrétiens, qu’ils soient catholiques ou protestants, ne sont pas liés à Dieu aveuglément, mais librement par la démarche de la raison.
• Aucune vraie religion ne tue ceux qui la quittent. L'islam lui justifie le meurtre de tout musulman qui désire faire le choix libre en son âme et conscience de quitter l’islam. Ce faisant, l'islam se comporte comme un système idéologique totalitaire et barbare, pas du tout comme une vraie religion comme la catholique ou la protestante.
• Une vraie religion n’ordonne jamais de tuer, de soumettre ou que l’Etat taxe les citoyens, soit les « dhimmis », qui ne choisissent pas d’en être membres. L’islam affirme même, que si un musulman a faim et n’a rien à manger, il a l’ordre de tuer un non-musulman ou un athée et de le manger. L’université islamique du Caire l’a encore confirmé il n’y a pas longtemps. Il est évident que cette institution égyptienne n’est pas du tout une université comme les nôtres, par exemple celle de Zurich, fondée en 1833, et qui fut la première université d’Europe à ne pas devoir son existence à un prince ou à une religion, mais à une décision populaire du Souverain.
• Contrairement à l’islam, une vraie religion fait preuve de tolérance, de miséricorde et respecte les droits fondamentaux de l’homme, de la femme et des enfants.
• Contrairement aux vraies religions, il est fort difficile de trouver les notions de paix et d'amour dans les écritures haineuses de l’islam. Le coran est politique et belliqueux. Jésus et Mahomet ce n’est donc pas du pareil au même, même pour un athée.
• Contrairement à l’islam, pour une vraie religion, Dieu respecte tous les peuples et toutes les cultures, athéisme inclus. Il fut un temps où la doctrine catholique interdisait aux théologiens de débattre avec des « hérétiques », mais cela est de l’histoire très ancienne.
• Pour une vraie religion, tuer au nom de Dieu est un blasphème, un péché mortel et un assassinat pour nos lois. Pour l’islam tuer au nom de Allah est un acte glorieux, preux, saint et légal.
• Pour une vraie religion, il n’est pas admis d’avoir une position de pouvoir et d’en profiter pour détruire la vie d’une autre personne ou l’agresser. Le crime d’honneur, les brûlures à l’acide et le viol punitif musulmans sont tout le contraire.
• Ce sont les idéologies comme le nazisme, le communisme internationaliste, les impérialismes des USA et de l’UE et l’islam qui apportent la guerre, pas les vraies religions telles qu’elles ont évolué au XXI ème siècle.
• Le mot amour ne figure pas dans le coran. Tant la haine, qui y est citée si souvent et qui est toujours un état émotionnel intense, hostile, barbare, calculé, froid, systématique et très particulier, que le « djihad » ne lui laissent aucune place.
• Pour les chrétiens, les bouddhistes et autres, Dieu ou l’équivalent est bienveillant et pardonne. Allah lui est menaçant, autoritaire et vengeur.
• Toutes les vraies religions laissent une porte de sortie à leurs fidèles. Pour les musulmans, Allah est tout le contraire. Il est menaçant, conquérant, vengeur, unique et les musulmans lui appartiennent. En islam, aucune porte de sortie, sauf vers l’enfer éternel.
• Le christianisme, tout comme par exemple le bouddhisme, est avant tout une religion personnelle et intime, avec des doctrines mystiques et un amour de l’état contemplatif. Ce qui manque à l’idéologie musulmane, c’est précisément ce religieux, au sens spirituel du terme. Voilà pourquoi, quand on voit se recueillir et prier un/une fervent/e croyant/e d’une vraie religion, on ne peut s’empêcher d’être ému; au contraire lorsqu’on voit des hommes musulmans prier ostensiblement dans la rue, on n’est pas ému parce qu’ils sont prosternés, «culos en pompa», pour adorer servilement l’idéologie qui les maintient dans la soumission.
• Au lieu de traiter ses disciples comme des êtres humains spirituels, l’islam les contrôle dans leurs moindres aspects, gestes, écrits, pensées et paroles, comme si ils étaient des objets. Toute théorie idéologique devient pour le musulman une prison avant même qu’il ne l’ait étudiée en détails; du reste une telle étude lui est interdite.
• L’islam, tout comme le communisme internationaliste et le nazisme nationaliste, a une finalité pratique, sociale, matérielle, prosélytique, politique et guerrière dont le premier objectif est d'étendre et de récupérer sa domination sur le monde. Cela n’a rien de religieux.
• L’islam n’est pas une race mais une croyance premièrement idéologique; Une idéologie qui croit convertir le monde entier à l’islam et tuer tous les mécréants  n’est pas une religion mais qu’une utopie qui se doit d’être exposée à toute opinion et critique.
• L’islam est une législation pas une spiritualité intime. Ce n’est même pas une errance spirituelle comme certaines sectes ou superstitions. N’ayant guère de dimension spirituelle et n’étant pas exclusivement de la sphère privée de chaque citoyen, mais une législation étatique et une idéologie totalitaire, l’islam n’est pas une religion comme nous le concevons en Occident. Du reste selon les écritures de l’islam, un musulman, qui croit seulement en un islam spirituel, blasphème l’islam.
• Pour les chrétiens, vont en enfer ceux qui font des péchés d’ordre moral. Au contraire, l'enfer musulman est avant tout une prison politique, puisque la grande majorité de ceux qui sont condamnés à l’enfer le sont pour avoir été en désaccord intellectuel, légal ou rituel avec Mahomet et seulement quelques uns pour avoir tué, volé, violé ou commis d’autres péchés contre la morale. Pour les musulmans, se désolidariser d’un frère agressé par les infidèles ou renier l’islam sont les plus grands des péchés; être athée est un péché impardonnable; tous les mécréants sont condamnés à l’enfer éternel. Pour le coran aucun crime n’est passible de prison; par conséquent on coupe la main du voleur, etc. Tout simplement parce que, il y a XIV siècles, lorsque  Mahomet affirme avoir reçu sa dictée de Allah, les prisons n’existaient pas en Arabie. Bien sûr les chrétiens occidentaux furent aussi de sauvages barbares, mais, contrairement aux musulmans, ils évoluèrent, se réformèrent et se civilisèrent. Par exemple sous le roi français Chipéric III, en 744, on coupait le poing aux faux-monnayeurs. Cette pratique se transmit pendant plusieurs siècles en France et ailleurs en Occident. C’est le bon et rigide saint Louis qui le premier modifia ce châtiment corporel; il ordonna de crever les yeux aux coupables. Finalement, le 25 septembre 1791, la Constituante française substitua 15 ans de travaux forcés à la peine de mort pour faux-monnayage. Les musulmans, eux, sont figés au VII ème siècle et s’y accrochent avec véhémence et grotesque.
• Le coran n’est pas un texte inspiré, mais une dictée divine qui aurait été faite, dans l’intimité, à l’analphabète Mahomet par l’ange Gabriel ou ange Jibril, ce qui fait que l’islam n’est pas une religion similaire à la catholique ou la protestante.
• Mettre en question les religions, la catholique par exemple, c’est normal et accepté  depuis l’Inquisition. De plus au XVI ème siècle nous avons eu la Réforme en Europe. L’historicité de Jésus a été débattue depuis deux siècles en Europe et aux États-Unis, sans qu'un seul de ceux qui niaient son existence ait été menacé de mort. Au contraire, mettre en question l’islam pour un musulman s’est se condamner à mort, puis aller en enfer. Les lois des pays musulmans contre le blasphème, défini comme discours ou acte jugé irrévérencieux à l'égard de ce qui est vénéré par un ensemble de croyances et de dogmes musulmans ou de ce qui est considéré comme sacré, soit mépris de Allah ou du divin, existent encore dans près d'un quart des pays du monde. Les pays musulmans, qui interdisent l’apostasie, punissent le blasphème comme un crime, certains d'entre eux fort sérieusement; récemment un chrétien au Pakistan a été condamné à mort par pendaison pour avoir « insulté » le messager Mahomet lors d'une simple conversation dans la rue avec une connaissance musulmane modérée qui s’empressa de le dénoncer à plus fervent que lui.
• En Europe, quand nous parlons de religion, il nous est évident que nous prenons des engagements pour des croyances et des comportements éthiques et tenons compte des relations existant entre croyance, morale et comportement. Mais vu que toute religion a des inconvénients, nous n’en faisons pas la base inconditionnelle de la morale. Comme exemple de relation entre croyance et comportement pensons au mariage religieux et civil en Occident, mariage d’un couple qui n’a évidemment rien à voir avec le mariage musulman (souvent avec une fillette) ou avec le « muta » ou « nikah al-mut’ah » ou mariage chiite ou temporaire ou de plaisir, soit de fait une forme de prostitution si ce n’est de pédophilie. Rappelons que le véritable pivot autour duquel gravite le chiisme,  avec ses « mariages », est la figure de l’ « imam » soit du guide doctrinaire. Ainsi, certaines fillettes musulmanes seraient mariées jusqu’à 60 fois avant de fêter leurs 18 ans. Mais l’islam est sauf, ces fillettes galantes sont halal, elles ne boivent pas d’alcool, ne se droguent pas et prient 17 fois par jour.

L’oecuménisme entre catholiques et protestants professe que Dieu et la Vérité ne sont pas une dans ses révélations, comme l’affirment les musulmans. C’est ce que la gauche chrétienne, la gauche athée et la théologie de la libération n’ont toujours pas compris de l’islam. Par conséquent, alors que l’oecuménisme entre catholiques et protestants peut être réaliste, tolérant, voir même parfois enrichissant, il est illusoire d’avoir un dialogue « interreligieux » entre une religion par exemple la catholique ou la protestante et une idéologie par exemple l’islam ou le nazisme; les problèmes d’intolérance et de totalitarisme, le droit à la différence, les péchés mortels pour l’une mais pas pour l’autre et le discours victimaire surgissent dès les premiers échanges. De même il est absurde d’attendre bienveillance et paix de la part d’une doctrine qui réclame guerres, pillages, expropriations, esclavagisme, mutilations corporelles des enfants, pédophilie, meurtres et impunité pour les assassins des mécréants et les crimes d’honneur. Une telle idéologie ne devient pas une religion par le simple fait de se référer à un divinité ou parce que l’islam des musulmans radicaux est en quelque sorte un communisme avec un dieu; les pauvres auraient aujourd’hui un défenseur autoproclamé: l’islam radical. Des milliards de personnes ont cru dur comme fer aux dogmes idéologiques de la lutte des classes, de la dictature du prolétariat et des lendemains communistes qui chantent. De même plus d’un milliard de personnes ont cru et croient encore dur comme fer au lendemains paradisiaques de l’islam-idéologie.

Les habitants des pays musulmans sont des vassaux, non pas d’une religion comme ce le fut des catholiques lors de l’Inquisition catholique, mais d’une idéologie qui, ni ne respecte les personnes, ni ne valorise les idées de ces personnes, ni ne permet leur libre expression. Les musulmans ne vivent pas dans une religion mais dans une prison idéologique où l’asservissement commence avec l’aliénation culturelle et linguistique et où la pauvreté du vocabulaire et du spirituel n’a d’égal que la pauvreté des pensées de leurs guides doctrinaires.

En conclusion, contrairement à nos religions occidentales et à l’athéisme, l’islam-idéologie n’est pas une religion mais une doctrine idéologique et une politique prosélytique de colonisation islamique qui s’imposent par la force et la violence. Trop de nos élus et leur ministère de la propagande que sont les médias se plaisent à entretenir la confusion et à parler, à tort et comme Hitler, de religion musulmane. C’est fou comme Hitler, après sa mort, a pris de l’importance dans le monde. L’islam est une idéologie qui justifie l’engagement dans l’action violente où le terroriste musulman met en pratique sa rage de détruire notre modèle démocratique européen, nos valeurs, nos vertus et nos religions. Le terroriste musulman est un musulman dévot, une tête vide et un fanatique qui croit au prosélytisme par la force et la violence, sans se soucier d’être cruel comme un barbare assassin ou généreux comme un missionnaire. Ce dévot d’Allah ne peut pas tolérer notre modèle démocratique qui choisit librement ses dirigeants, débat librement puis remet régulièrement en cause ses choix précédents, bref évolue avec tolérance.

Mahin Nezam Mafi (connu de la rédaction)

Les extrêmes-droites sont dans la continuité du nazisme, elles enferment l’autre dans sa culture comme autrefois dans sa race

propagandastaffel

Jérôme Jamin, professeur de science politique et de philosophie politique à l’université de Liège, hier matin (23 mai, peu après 7 h 30) l’invité de la rédaction de RTS La Première, interrogé par Yann Amedro.

http://www.rts.ch/play/radio/linvite-de-la-redaction/audio/linvite-de-la-redaction-jerome-jamin-professeur-de-sciences-politique-et-de-philosophie-politique?id=7724986

Pour lui, les partis d’extrême-droite actuels s’inscrivent dans la continuité du fascisme, sauf que par un changement stratégique insidieux, ils ne parlent plus de race mais de culture ou de religion.

Extraits (un peu abrégés ; minutes 3:30 à 14:10 ; mes commentaires en italiques, peut-être évidents mais manifestement pas pour tout le monde) :

 

Jérôme Jamin : (…) Au début, on pouvait établir des liens forts, sur le plan humain, personnel et idéologique, entre les leaders des années 70 et 80 et des leaders qui ont collaboré pendant la seconde guerre mondiale. Donc on pouvait dire : il y a vraiment une continuité entre le fascisme des années 30 (en clair, le nazisme) et l’extrême-droite des années 70-80 ; je pense notamment en France à Jean-Marie Le Pen (qui avait 12 ans en 1940), mais pas uniquement. Avec le temps, de nouvelles générations sont arrivées, très marquées par le fait qu’ils étaient systématiquement exclus du jeu démocratique à cause des origines sulfureuses du mouvement, et donc ils ont adapté le discours : d’un discours sur les races dans les années 70 ou 80, avec du racisme ouvert et assumé, on est passé progressivement à un discours sur les cultures, donc moins agressif, qui a laissé la place depuis le 11 septembre à un discours sur les religions.

Yann Amedro : Donc vous nous dites que c’est la même chose mais avec un vernis différent ?

JJ : C’est même plus qu’un vernis. C’est un vrai travail idéologique. Aujourd’hui le racisme est unanimement condamné (…) : plus personne en Europe n’ose dire : moi j’appartiens à une race supérieure et il faut exterminer ou enfermer ou punir les races inférieures (…). Par contre, ce discours est adapté. Au lieu de s’en prendre à des individus en fonction de leur couleur de peau, on va s’en prendre à leur culture, en disant que leur culture n’est pas compatible avec la nôtre (pardon, la loi islamique est vraiment incompatible avec notre culture), et que [ce « que » doit être un lapsus, il ne correspond pas à la logique de la phrase] ces gens sont un peu enfermés dans leur culture, comme ils auraient été enfermés dans leur race par le passé. (Falsification grossière : les musulmans s’enferment de plus en plus eux-mêmes dans leur culture, alors que la société d’accueil attendait qu’ils s’intègrent.)

Plus récemment – et c’est beaucoup plus insidieux (sic), parce que ça renvoie à de vrais problèmes et donc c’est très difficile de séparer ce qui est sincère et ce qui est une arnaque idéologique (re-sic) – de plus en plus de partis d’extrême-droite aujourd’hui ont compris que le moyen le plus facile de s’en prendre aux étrangers sans parler de race ni même de culture, c’est de s’en prendre à l’islam. (Je ne savais pas que le moyen le plus facile de m’en prendre aux Portugais ou aux Polonais était de m’en prendre à l’islam.) Parce que du coup ils se positionnent comme des partis démocratiques contre une menace islamiste et ils laissent donc entendre qu’ils ne sont pas des partis extrémistes mais des partis démocrates. Mais la question de l’islam est une question très complexe.

(Il serait sans doute indécent de dire que les Verts ont « profité » des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima. Par contre, le même procédé est tout à fait admis quand il s’agit de critiquer l’extrême-droite. Dans les préjugés entretenus par la gauche, il va de soi que les gens qui tentent d’avertir leurs concitoyens des dangers de l’immigration musulmane massive sont automatiquement discrédités comme des extrémistes qui utilisent l’actualité pour leurs propres intérêts électoraux. À travers les lunettes gauchistes, il est inconcevable que l’on puisse critiquer l’islam pour protéger nos sociétés : on ne peut le faire que par xénophobie et par racisme masqué. Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. Qui veut jeter l’opprobre sur une personne ou une idée la traite d’« extrême droite », de « populiste », etc. Toutes ces invectives mal définies sont de l'ordre de la propagande, pas de la réflexion, elles empêchent même une analyse sérieuse. Voir aussi https://lesobservateurs.ch/2015/10/19/immigration-pourquoi-il-ny-a-pas-de-debat-en-suede/.)

YA : Je reviens à ma question : au fond, le discours est le même, c’est un discours « « raciste » » (j’y mets tous les guillemets) qui s’est adapté à la démocratie, à la multiculturalité, évidemment qu’il y a la crise migratoire, mais le ressort est le même qu’il y a 40-50 ans ?

JJ : C’est un discours qui considère que l’inégalité est une bonne chose, et qu’il ne faut pas aller contre les inégalités. Il y a des inégalités entre les races, les cultures, les civilisations, les populations, c’est une bonne chose et il faut protéger ces inégalités, grâce notamment à la nation, qui va protéger un groupe contre des ennemis, contre une menace extérieure, contre les réfugiés, contre l’islam, contre d’autres civilisations, et donc en effet, de ce point de vue-là, ça n’a pas changé. Néanmoins – je connais moins le cas du FPÖ, mais en France, par exemple au Front national, si ce principe de l’inégalité est resté, il y a aussi quand même des évolutions, par exemple en matière d’antisémitisme : on trouve moins d’antisémitisme aujourd’hui que par le passé. Donc il y a quand même des évolutions, ce n’est pas uniquement un vernis.

YA : Comment on l’explique, ça, moins d’antisémitisme que par le passé ? On se souvient des petites phrases du père, Jean-Marie. C’est quoi : on ose plus facilement taper sur l’islam aujourd’hui, et moins sur la communauté juive et Israël ?

(Voyons, si la question était d’« oser », on continuerait à taper sur le plus faible comme par le passé, sur la minorité juive, on ne se mettrait pas à taper sur l’islam au moment où il devient de plus en plus fort. Non : l’« extrême-droite » critique l’islam parce qu’elle est la première à comprendre que c’est lui le danger pour notre civilisation.)

JJ : Je dirais deux choses. D’abord, c’est électoralement suicidaire, comme le racisme : c’est très dangereux de s’aventurer dans ce genre de discours, parce qu’on peut très facilement vous cataloguer comme étant d’extrême-droite. Le Jobbik, en Hongrie, ou le British National Party au Royaume-Uni, ont décidé en interne très clairement : la question juive on laisse tomber, on arrête, c’est électoralement suicidaire. Ça c’est la stratégie.

Maintenant il y a une autre explication, c’est qu’on trouve à l’extrême-droite des gens qui considèrent qu’Israël est le seul pays qui parvient à être dur avec les Arabes. Et donc Israël apparaît parfois comme un modèle de ce que devrait être l’Occident aujourd’hui. (…) C’est assez paradoxal, mais l’État d’Israël, qui était mal vu à l’extrême-droite par le passé, devient dans certains discours le modèle à suivre si on veut se protéger contre une prétendue (sic) islamisation de l’Europe (Non Monsieur, l’islamisation n’est pas prétendue, elle est déjà en cours ! N’avez-vous jamais entendu parler de Molenbeek ?)

YA : (aborde la question du populisme)

JJ : (…) C’est particulièrement simple : le populisme, ce n’est pas une idéologie, c’est simplement une rhétorique qui oppose le peuple aux élites. De ce point de vue, le populisme peut être de gauche, de droite, d’extrême-gauche et d’extrême-droite : Berlusconi, Schwarzenegger, Marine Le Pen, Hugo Chavez (…) tous opposent un peuple à une élite, sauf que le « peuple » n’aura pas le même sens (…) et l’ « élite » non plus. C’est une matrice peuple/élite qui va se greffer sur des idéologies [différentes] (…) et franchement le populisme n’est pas spécialement une menace pour la démocratie, alors que l’extrême-droite représente une menace.

YA : Ah, vous dites que le populisme n’est pas forcément une menace pour la démocratie, là je vous demande de développer un peu (…).

JJ : C’est un discours simplificateur. On pourra toujours dire que la simplification est une menace pour la démocratie… mais connaissez-vous beaucoup d’hommes politiques capables de ne pas simplifier ? Vous devez aujourd’hui être capable de faire passer des discours complexes facilement, donc vous devez simplifier. Le populisme est sans doute une simplification permanente là où l’acteur politique traditionnel ne simplifiera pas tout le temps. Le populisme, au lieu de décrire la grande complexité de notre société, c’est une simplification qui dit : le peuple n’y est pour rien, c’est à cause des élites (selon les pays, les élites seront la finance et les banques, les bureaucrates de Bruxelles, les apparatchiks de Washington, les « fils de », les gens qui appartiennent à une caste). Ce n’est peut-être pas un discours très sympathique, mais ça ne met pas fondamentalement en danger la démocratie.

Alors que l’extrême-droite, qui est une idéologie, comme l’est l’écologie politique, le socialisme, le libéralisme, considère que les inégalités entre les peuples, les races, les cultures sont une bonne chose et qu’il faut encourager. C’est un tout autre registre. (…)

YA : (question sur Orban et le Jobbik) (précisons qu’Orban n’appartient pas au Jobbik).

JJ : (Ici je me permets de sauter certains arguments) et donc la violence du clivage peuple-élite est tout à fait différente si vous prenez du populisme d’extrême-droite que si vous prenez du populisme de gauche ou d’extrême-gauche. (…) Pour Orban, comme beaucoup d’autres, l’Europe est une opportunité. Parce qu’il est clair que l’Union européenne pose des problèmes de dynamique démocratique. On sait tous que l’UE présente certains avantages mais qu’il y a aussi des problèmes en termes de démocratie (…) Donc c’est une opportunité pour ces partis, parce qu’ils peuvent se positionner comme des démocrates qui vont dénoncer une dérive qui ne s’occuperait pas des peuples correctement.

YA : (revient à l’Autriche et demande si les 50 % de voix obtenus par Norbert Hofer et le FPÖ sont inquiétants) (les résultats définitifs n’étaient pas encore connus)

JJ : Non (…) ce qui se passe en Autriche aujourd’hui n’est ni plus ni moins grave que lorsque Marine Le Pen sera au deuxième tour des élections présidentielles (…)

 

Terminons par cette citation du Lieutenant-Colonel CERISIER, « Guerre à l’Occident, Guerre en Occident, p. 106-107 :

 

Prise de contrôle des esprits

L’opération de prise de contrôle des esprits tient compte du sexe, des générations, des religions, des statuts sociaux. Et aussi, ce qui est très important, de l’appartenance à l’une des classes ci-après.

Les amis. Ils regroupent la OUMMA et tous ceux qui, n’appartenant pas à cette communauté, sont acquis ou favorables aux « thèses » des tenants du Système islamique : les islamo-collabos. Ces amis, il faut les galvaniser, entretenir leur flamme, et les contrôler afin de pouvoir utiliser leur « force » au mieux des intérêts de la guerre contre l’Occident.

Les ennemis. Ils regroupent les infidèles, les mécréants, et aussi les musulmans foncièrement démocrates, qu’il va falloir anesthésier, culpabiliser, ridiculiser, diaboliser... afin de les affaiblir. Mais, surtout, il faut absolument neutraliser les patriotes. Dans une phase plus avancée de la guerre de type révolutionnaire, il conviendra de les éliminer physiquement, parce que dangereux pour la « cause ».

Les « idiots utiles ». Ils regroupent les naïfs, les ignorants des faits et réalités, les idéalistes, les rêveurs, les anarchistes, les révolutionnaires de salon. Ils sont cibles des actions destinées à les faire basculer dans le champ des amis ou dans celui qui ne constitue qu’une sous-classe : les pleutres, ces derniers, dans les années 80, auraient préféré être « plutôt rouges que morts ».

La prise de contrôle des esprits est réalisée à l’aide d’une ou plusieurs des actions suivantes : manipulation et intoxication des citoyens occidentaux quelle que soit leur religion, aux fins de démobilisation, et mobilisation, si nécessaire de manière forcée, des musulmans d’Occident.... »

 

Cenator, 24 mai 2016

 

Suisse: la diversité religieuse sillonne le pays en train

Un train a traversé la Suisse dimanche pour soutenir le dialogue entre les religions.

Le voyage a été mis au point par le Conseil suisse des religions pour célébrer ses dix ans. Près de 300 personnes ont embarqué à bord d'un train spécial reliant St-Gall à Genève.

Ces derniers ont été invités sur concours. Ils ont partagé les banquettes du train avec les membres du Conseil des religions pour partager des lectures et discussions autour de la religion, entrecoupées d'intermèdes musicaux.

Des artistes, écrivains, musiciens et politiciens aux racines chrétiennes, juives ou musulmanes ont échangé avec le public, selon le Conseil suisse des religions dans un communiqué dimanche. Un événement agendé à un moment où la violence liée à la religion et l'intolérance rendent le dialogue interreligieux encore plus important, rappellent les organisateurs.

Personnalités présentes

Parmi les personnalités figurent la présidente de la Commission fédérale contre le racisme Martine Brunschwig Graf, la conseillère aux Etats Géraldine Savary (PS/VD), le président du PDC Gerhard Pfister (ZG), mais aussi l'écrivain Lukas Hartmann, le chanteur Marc Aymon ou encore Lauriane Sallin, Miss Suisse.

Le train spécial est parti de St-Gall vers 13h00 et arrive à Genève vers 18h30. Il s'est arrêté sur les quais de Zurich, Berne, Fribourg et Lausanne.

Le Conseil suisse des religions se compose de personnalités dirigeantes des trois Eglises nationales, de la communauté juive, de la Métropole orthodoxe et d'organisations islamiques qui ont chacune été mandatées par leurs autorités suprêmes. Gottfried Locher, président depuis mi-2015, est également à la tête de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS).

Source

Nulle contrainte dans la religion: propagande islamique mensongère

Un nouvel ouvrage traque le mensonge islamique

Dans chaque colloque les musulmans nous casse les oreilles avec le verset coranique suivant:

Nulle contrainte dans la religion! La bonne direction s’est distinguée du fourvoiement. Quiconque mécroit aux idoles et croit en Dieu, tient à l’attache la plus sûre et imbrisable. Dieu est écouteur, connaisseur (2:256).

Pour comprendre le véritable sens de ce verset, j’ai examiné toutes les exégèses musulmanes du Coran depuis le début de l’Islam jusqu’à ce jour-ci, et je les ai publiées dans un ouvrage sorti en français, en anglais et en arabe, intitulé

Nulle contrainte dans la religion: interprétation du verset coranique 2:256 à travers les siècles.

Ce livre, avec d’autres recueils d’exégèses de versets coraniques problématiques, est disponible sur Amazon:

Nulle contrainte dans la religion: Interprétation du verset coranique 2:256 à travers les siècles, Createspace (Amazon), Charleston, 2015, 201 pages : Amazon.fr

No compulsion in the religion: Interpretation of the Quranic verse 2:256 through the centuries, Createspace (Amazon), Charleston, 2015, 201 pages : Amazon.com

Ces prochaines heures, il sera aussi disponible en arabe, toujours sur Amazon, sous le titre: La ikrah fi al-din (in Arabic) Createspace (Amazon), Charleston, 2016, 172 pages, ISBN-13: 978-1533302960

Les musulmans recourent au verset cité plus haut pour démontrer que l’Islam est tolérant et admet la liberté religieuse. Mais ce verset entre en conflit avec un récit de Mahomet qui dit: “Celui qui change sa religion, tuez-le”.

La mise à mort de l’apostat, celui qui quitte l’islam, est confirmée, à titre d’exemple, par le Code pénal arabe uniforme adopté à l’unanimité par le Conseil des ministres arabes de la justice en 1996 (http://carjj.org/node/237). En voici la traduction française de l’extrait pertinent:

Article 162 – L’apostat est le musulman, homme ou femme, qui abandonne la religion islamique par une parole explicite ou un fait dont le sens est indiscutable, insulte Dieu, ses apôtres ou la religion musulmane, ou falsifie sciemment le Coran.

Article 163 – L’apostat est puni de la peine de mort s’il est prouvé qu’il a apostasié volontairement et s’y maintient après avoir été invité à se repentir dans un délai de trois jours.

Article 164 – Le repentir de l’apostat se réalise par le renoncement à ce qui a constitué sa mécréance; son repentir est inacceptable s’il apostasie plus de deux fois.

Article 165 – Tous les actes de l’apostat après son apostasie sont considérés comme nuls de nullité absolue, et tous ses biens acquis par ces actes reviennent à la caisse de l’État.

La liberté religieuse a d’ailleurs posé des problèmes à toutes les religions. Ses contours sont affirmés par l’article 2 alinéa 1 et l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme:

Article 2.1 – Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Article 18 – Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion: ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

La clause de ce dernier article, qui parle de la liberté de changer de religion ou de conviction, a provoqué une réaction très vive de la part des pays musulmans. Cette question constitue probablement le plus important défi posé aux musulmans, conscients du fait que la liberté religieuse peut signifier la disparition de l’islam, comme l’affirme Al-Qaradawi: “Si l’islam ne tuait pas les apostats, il aurait disparu à la mort de Muhammad” (voir la vidéo sous-titrée: http://goo.gl/bu1PcG), dit-il en citant le verset coranique 5:33 pour justifier la mise à mort des apostats:

La rétribution de ceux qui guerroient contre Dieu et son envoyé, et qui s’empressent de corrompre sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupés leurs mains et leurs pieds opposés, ou qu’ils soient bannis de la terre. Ils auront l’ignominie dans la vie ici-bas, et dans la vie dernière un très grand châtiment.

Résumé des exégèses du Coran concernant ce verset

Le sens du verset 2:256 donné par les exégèses publiées dans la présente étude peut être résumé comme suit:

1) Les polythéistes arabes, n’ayant pas de livre révélé, ne sont pas tolérés. Ils n’ont le choix qu’entre l’islam et l’épée. Souvent, les exégèses parlent d’arabes, sans faire usage du qualificatif “polythéistes”. Les polythéistes sont souvent appelés “associateurs”, c’est-à-dire ceux qui associent d’autres divinités à Allah.

2) Les gens du livre, à savoir les juifs et les chrétiens, ont le choix entre se convertir à l’islam, conserver leur religion en payant le tribut, ou (mourir par) l’épée. Cette norme s’applique aussi aux sabéens et aux zoroastriens. On ne les contraint donc pas à changer de religion, comme les polythéistes. Mais ceux qui refusent de payer le tribut et de se convertir à l’islam doivent être tués.

3) Les polythéistes qui se convertissent au judaïsme ou au christianisme sont traités comme les polythéistes; ils n’ont le choix qu’entre l’islam et l’épée.

4) Les captives et captifs juifs et chrétiens devenus esclaves ne sont pas contraints à devenir musulmans. Mais les captives et captifs polythéistes, sabéens et zoroastriens doivent devenir musulmans, car leur maître ne peut épouser leurs femmes ni manger de la viande d’animaux saignés par eux. Les enfants en revanche sont convertis de force, afin qu’ils n’adoptent pas une religion erronée.

5) On entend par contrainte, en règle générale, la contrainte physique, ou plus concrètement la mise à mort. Un seul exégète interprète la contrainte dans le sens de la mise à mort, de l’emprisonnement et de la privation des biens. Aucun exégète ne tient compte des restrictions imposées aux non-musulmans pour les inciter à se convertir l’islam, ni le paiement du tribut, ni les normes discriminatoires (comme l’interdiction du mariage avec une musulmane).

6) Aucun exégète ne comprend le principe “Nulle contrainte en religion” dans le sens du droit de quitter l’islam, ou du droit de ne pas pratiquer les obligations cultuelles telles que la prière ou le jeûne. Un exégète moderne dit expressément que le musulman qui refuse de prier ne peut invoquer le verset 2:256 – il doit être puni.

7) Certains exégètes, surtout modernes, rejettent l’accusation selon laquelle l’islam se serait propagé par l’épée, et estiment généralement que les guerres ont été entreprises pour se défendre ou pour pouvoir pratiquer le prosélytisme islamique. Mais aucun exégète n’envisage le droit des non-musulmans à convertir autrui.

8) Aucun exégète n’envisage le droit des enfants nés musulmans, et qui n’ont pas choisi la religion, de le faire une fois adulte. L’apostasie reste interdite. Celui qui est né musulman, doit le rester.

9) Les exégètes estiment que toute personne raisonnable devrait choisir l’islam, mais reste libre de ce choix. En même temps, ils estiment que la conversion à l’islam ne peut se faire qu’avec la volonté de Dieu. D’autre part, aucun exégète ne laisse la liberté de choix aux polythéistes. Ceux-ci doivent être éliminés de la surface de la terre, comme l’écrit un des exégètes modernes. Cela explique pourquoi les musulmans ne semblent pas émus par le massacre de plus de 80 millions d’hindouistes – ceux-ci sont considérés comme des polythéistes.

10) Les exégètes modernes estiment que l’Islam est la première et la seule religion qui admet le principe “Pas de contrainte en religion”, principe qui leurs semble correspondre à celui de la liberté religieuse des droits de l’homme. Aucun d’eux ne mentionne de contradiction entre la liberté religieuse prévue par les droits de l’homme et le principe islamique.

11) Il est souvent question d’abrogation en rapport avec le verset 2:256. Afin qu’on ne comprenne pas ce verset dans un sens général, applicable à toutes les situations, les exégètes ont estimé que le sens général en a été abrogé par les versets prescrivant le combat, et donc que le verset ne reste en vigueur que dans le sens restreint de non-imposition de la conversion aux gens du livre qui paient le tribut.

Antagonisme avec les normes constitutionnelles et internationales

Certes, le principe “Nulle contrainte en religion” peut être considéré comme une étape importante vers la reconnaissance de la liberté religieuse. Et sur ce plan, on ne peut nier que la reconnaissance de ce principe est un progrès par rapport au christianisme du VIIe siècle. Mais par rapport aux pratiques arabes rapportées par les sources musulmanes elles-mêmes, y compris dans les recueils des récits de Mahomet, la prescription coranique constitue une régression. La société arabe polythéiste reconnaît toutes les religions – sur ce plan, la morale polythéiste était supérieure aux prescriptions coraniques qui n’admettent que les gens du livre, dans certaines limites. Le fait que Mahomet ne donne aux polythéistes que le choix entre la conversion à l’islam et l’épée était en contradiction avec les normes admises par la société arabe de l’époque.

Si nous laissons de côté l’histoire arabe, le principe “Nulle contrainte en religion” ne peut d’aucune manière être comparé au principe de la liberté religieuse prévue par les normes constitutionnelles modernes et les documents onusiens ou européens relatifs aux droits de l’homme.

Si nous nous limitons à la Suisse, on peut avancer que le droit musulman, basé sur le Coran et la sunnah, n’est pas compatible avec la conception de la liberté religieuse prévue par la constitution suisse. Et le principe coranique “Nulle contrainte en religion” ne répond que très partiellement aux attentes des normes suisses:

  • Le droit suisse récuse la distinction entre gens du livre et gens “sans livre”.
  • Aucune forme de contrainte et aucune discrimination basée sur la religion ne sont admises en droit suisse, sur le plan tant matériel que matrimonial, successoral, procédural (témoignage) ou pénal.
  • Chacun a le droit de choisir sa religion à partir de l’âge de 16 ans.
  • Chacun a le droit d’adhérer à une religion ou de ne pas adhérer.

Ces dispositions suisses se retrouvent dans les documents internationaux.

Vu ce qui précède, les musulmans doivent cesser leurs mensonges.

Sami Aldeeb, Professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Traducteur du Coran en français et auteur de nombreux ouvrages
www.sami-aldeeb.com
www.blog.sami-aldeeb.com

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