Suisse: Saïda Keller-Messahli visée par la justice pour soupçons de diffamation à l’encontre de l’imam extrémiste Abu Ramadan

Selon le journal dominical le déclencheur a été un article du Bieler Tagblatt de septembre dernier, dans lequel Saïda Keller-Messahli lance de graves accusations contre le prédicateur. Elle lui reprochait d'avoir prié lors d'un prêche pour la protection des combattants d'Al-Qaïda et de l'Etat islamique en Libye.

Le prédicateur libyen, qui a bénéficié durant des années de l'aide sociale, a perdu sa qualité de réfugié et son droit d'asile. Il détient désormais un permis d'établissement C.

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Source et article complet

Nos remerciements à nos lecteurs

 

Conférence de Saïda Keller-Messahli et Mireille Vallette du 20 mars 2018 (Neuchâtel)

Rapide retour sur la conférence consacrée aux dangers de l'islam en général et dans le canton de Neuchâtel en particulier. En résumé, l'essentiel des mosquées suisses sont d'obédience radicale voire pire pour celles qui dépendent du Kosovo, grand pourvoyeur de djihadistes.

Le Conseil d'Etat neuchâtelois souhaite reconnaitre les communautés religieuses, comprenez l'islam, moyennant conditions. Il faudra constituer une association, reconnaitre l'égalité hommes-femmes, le droit de quitter l'association donc l'islam et respecter la Constitution neuchâteloise, ceci en assurant la transparence des fonds. Il est bien évident que les têtes pensantes de l'islam neuchâtelois vont veiller à remplir ces critères tout en se gardant de les appliquer.

En effet, respecter les prescriptions prévues revient pour un musulman à renier le Coran, donc à devenir apostat, comportement puni de mort dans l'islam. Dans les faits, cette reconnaissance ne sera rien moins qu'une lâcheté supplémentaire face à une religion qui se propose de détruire toutes les autres, à commencer par la nôtre. Rappelons que Nadia Karmous, figure de l'islam neuchâtelois, parlait de Tariq Ramadan en dénonçant ses victimes considérées comme des femmes qui "auraient surfé sur l’effet de mode de #balancetonporc par frustration, n’ayant pu parvenir à leurs fins avec l’intellectuel mis en examen et incarcéré pour viols ce vendredi à Paris", ceci selon Le Matin du 04 février dernier. Un peu surpris par ces propos, le journaliste posait la question suivante : "Comment cette femme reconnue par les autorités pour sa volonté de dialogue a-t-elle pu déraper de la sorte?"

Reconnue par les autorités pour sa volonté de dialogue, voici comment le canton voit l'intéressée. C'est dire.

Yvan Perrin

 

Ndlr : la vidéo de la conférence sera publiée ici dans quelques jours

Médias: les moutons ont repris du service

Par Mireille Vallette

C'est reparti! Après s'être plongés avec avidité dans les révélations de Saïda Keller Messahli, les journalistes se tournent à nouveau, sans l'ombre d’une question critique, vers l'Évangile selon Sainte Martine.

Je donnais deux mois aux médias pour qu'ils reprennent leur habituelle défense des activistes musulmans. J'étais optimiste. Tous ont découvert le caractère salafiste des imams et responsables musulmans avec l'ouvrage de Saïda Keller Messahli «La Suisse plaque tournante islamiste». Tous ont présenté ces révélations début septembre à leur public comme la vérité vraie.

Et voilà qu'à l'occasion de la journée à l'uni de Fribourg sur le thème «Hostilité envers les musulmans: société, médias, politique», la présidente de la Commission fédérale contre le racisme Martine Brunschwig Graf envoie un communiqué à toute la république médiatique. Il met l'accent sur le terrible fléau décrit par tous les intervenants. Rappelons que ce jour-là, l'université a failli lamentablement à sa prétention d'être un lieu de débat.

A la réception du communiqué, la quasi totalité des journalistes résument ou font une complaisante interview de la présidente. Aucun ne pose cette simple question: l’hostilité (par ailleurs bien modeste si l'on en croit les chiffres avancés ce jour-là) n'est-elle pas due, entre autres, à toutes ces associations, ces mosquées, ces imams qui propagent un islam archaïque, misogyne et intolérant, et qui revendiquent à tout va pour imposer leurs préceptes? Non, les disciples de Pavlov ont répété sans l'ombre d'une question dérangeante le catéchisme de Dame Brunschwig.

Je n'ai découvert que quelques jours plus tard un article de la Basler Zeitung. Il remet en question les déclarations de Fribourg et notamment de Martine Brunschwig Graf (MBG) et de ses collaborateurs. Il montre que:

- Les chiffres contredisent le ton alarmiste de la Commission fédérale contre le racisme.

- Le nombre de consultations pour discrimination a reculé entre 2015 et 2016, de 53 à 31 (pour 30 «centres    d'écoute et de conseil»!). MBG parle de 48, mais elle arrive à ce chiffre en comptant les discriminations liées à l'origine arabe et non à la religion. En plus, 4 de ces cas ont été comptés à double.

- Un expert a présenté une recherche au colloque montrant qu'1 article de journal sur 5 fait des «généralisations» sur les musulmans. En augmentation jusqu'en 2009, en recul depuis.

En résumé (le mien), les chiffres qui annoncent une évolution positive sont tus, ce qui alimente la victimisation des musulmans et leur hostilité envers notre société.

Je n'ai pas vu l'article de la Basler Zeitung dans le superbe répertoire publié sur son site par la CFR. Un oubli ?

médias-pro-muzz

 

Mireille Vallette, le 25 septembre 2017

 

Islam en Suisse. Saïda Keller-Messahli « Ce qui se passe dans notre pays est très inquiétant. »

Polyglotte, Saïda Keller-Messahli, 60 ans, a plongé durant de longs mois dans l’univers des associations culturelles musulmanes de Suisse.

Elle démontre au final comment, derrière des organisations comme le bien connu Conseil central islamique du Suisse converti Nicolas Blancho, l’organisation Dyianet, rayonnant depuis la Turquie dans toute l’Europe et à la tête, via son groupement Milli Görüs, de près de 20 mosquées en Suisse, la plateforme albanophone hareke.de ou même la radio Pendimi (le remords, en français), pouvaient se cacher de très peu recommandables personnages aux intentions plus que troubles.

Ce que j’ai découvert était tellement inquiétant que je ne pouvais plus, à ce stade, ne rien faire. Je pense que quand on sait, on a la responsabilité de s’exprimer. Pour moi, il en va de notre liberté, de la sauvegarde de notre manière de vivre, vraiment. Ce qui se passe est terriblement grave et c’est très important à mes yeux que les responsables de notre pays s’en rendent compte.

Vous plaidez donc pour plus de surveillance des mosquées dans notre pays?

La surveillance ne suffirait pas à mon sens. Voyez, par exemple, j’ai découvert que, dans certaines prisons de notre pays, ce ne sont pas quelques exemplaires, mais des centaines de brochures salafistes introduites dans les bibliothèques. (...)

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