Qatar: des centaines d’ouvriers étrangers sans salaires depuis des mois

Des centaines d’ouvriers étrangers, employés au Qatar par une entreprise de travaux électriques, sont sans salaires depuis quatre mois, a indiqué mardi l’un des chefs de la communauté indienne.

Ces travailleurs veulent rencontrer l’ambassadeur d’Inde à Doha pour parler de leurs difficultés, a déclaré à l’AFP Arvin Patil de l’association de bienfaisance Indian Community Benevolent Forum.

Les travailleurs seraient employés par une compagnie basée à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis.

«Entre 300 et 400 travailleurs n’ont pas été payés», a précisé M. Patil.

«On va voir ce qu’on peut faire. On peut donner de l’argent à une ou deux personnes, mais c’est plus difficile quand il s’agit de 300 personnes au moins», a-t-il dit.

Selon lui, il s’agit non seulement de ressortissants indiens mais aussi d’ouvriers originaires de différents pays.

Les Indiens forment le plus gros contingent de migrants au Qatar. Ils représentent quelque 545 000 personnes sur une population totale de 2,5 millions d’âmes.

Les salaires de ces ouvriers n’ont pas été payés malgré l’introduction en novembre dernier d’une réglementation garantissant le transfert automatique des salaires sur les comptes bancaires des intéressés.

Le Qatar est régulièrement sous le feu des critiques de défenseurs des droits de l’Homme et de syndicats internationaux pour les conditions de travail dans l’émirat, notamment sur les chantiers du Mondial de football qu’il doit organiser en 2022.

En Arabie saoudite, les employés d’un hôpital privé ont observé lundi une grève --action rare dans le royaume-- pour protester contre le non paiement de leurs salaires. Des milliers de travailleurs du bâtiment avaient souffert du même problème en raison des difficultés des firmes qui les emploient.

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Rappel:

Légion d'honneur : Hollande décore discrètement le patron de Qatar Airways

Qatar : une Néerlandaise porte plainte pour viol et … est mise en prison

Une Néerlandaise de 22 ans en vacances au Qatar a été arrêtée en mars après avoir porté plainte pour viol, a indiqué son avocat samedi. Motif : elle était suspectée d’avoir eu des relations sexuelles hors mariage.

Contacté par l’AFP, le ministère néerlandais des Affaires étrangères a confirmé l’arrestation mais a souligné que la jeune femme, qui se prénomme Laura, n’avait pas encore été inculpée. «Aucune charge n’a encore été retenue et l’enquête est toujours en cours», a affirmé Daphné Kerremans, une porte-parole du ministère, ajoutant que celui-ci était en contact régulier avec la jeune femme.

Laura s’était rendue dans un hôtel où la consommation d’alcool est autorisée, a expliqué son avocat : «elle est allée danser mais quand elle est revenue à sa table, après la première gorgée de sa boisson, elle s’est rendue compte» qu’elle avait été droguée, «elle ne se sentait vraiment pas bien». «Après, elle ne se souvient plus de rien jusqu’au matin, quand elle se réveille dans un appartement complètement inconnu et qu’elle réalise, à sa plus grande horreur, qu’elle a été violée», a-t-il ajouté. (…)

Une audience au tribunal est prévue lundi et le ministère espère qu’une décision sera prise sur d’éventuelles charges à l’encontre de la jeune Néerlandaise. (…)

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Vatican et Qatar – Le grand amour

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L'agence catholique Zenit informe dans une dépêche que Mme Moza bint Nasser, présidente de la Fondation du Qatar pour l’éducation, la science et le développement communautaire, a été reçue par le pape François, au Palais apostolique du Vatican. Les activités éducatives et la situation grave des écoles dans les différentes zones de conflit ont été au centre de la conversation entre le pape et la mère de l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani. Cette rencontre « très cordiale » a duré environ 30 minutes.
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Mme Moza bint Nasser a également participé à la signature d’une entente entre la Bibliothèque apostolique du Vatican et la Fondation du Qatar pour l’éducation, la science et le développement communautaire au nom de la Bibliothèque nationale du Qatar. Le document a été signé par Hamad Al Kuwari pour la Fondation du Qatar, et, pour la Bibliothèque apostolique, par le préfet, Monseigneur Cesare Pasini.
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La Bibliothèque du Vatican et la Bibliothèque nationale du Qatar ainsi que la Fondation du Qatar partagent un intérêt commun pour rendre ces manuscrits accessibles à tous sous forme numérique pour le développement de la recherche. Un comité a donc été mis en place pour mettre en œuvre tous les aspects de l’accord signé. Mme Mozah bint Nasser « s’inscrit en faux contre la thèse du choc des civilisations entre l’islam et l’Europe », rapporte Radio Vatican, elle y voit « une thèse fatiguée et discréditée ». Elle allègue même : « Nos cultures ont une longue histoire de paix, d’amitié et de collaboration ». Je suppose qu'il faut en rire.
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Michel Garroté
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https://fr.zenit.org/articles/qatar-la-presidente-de-la-fondation-pour-leducation-recue-par-le-pape/
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http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/rome-riposte-catholique-blog/info-accord-entre-bibliotheque-vaticane-fondation-qatar-leducation-science-developpement-communautaire
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Bachar al Assad va-t-il gagner la guerre ?

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L'armée régulière syrienne poursuit, lundi 8 février 2016, sa progression vers la frontière turque. Les milices islamistes (soutenues par le régime islamique turc, l'Arabie saoudite et le Qatar) estiment que l'avenir de leur djihad, débuté en 2011 contre Bachar al Assad, est en danger. En effet, l'armée régulière reprend pied dans la zone stratégique du nord de la Syrie pour la première fois depuis 2013. Elle est à cinq km de la ville sous contrôle islamiste de Tal Rafaat, ce qui la place à 25 km de la frontière turque.
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Bachar al Assad veut reprendre totalement le contrôle d'Alep, la plus grande ville du nord de la Syrie. L'armée régulière syrienne a mis fin au siège par les milices djihadistes de deux localités situées à vingt km au nord d'Alep, Nouboul et Zahraa, ce qui lui a permis de couper le principal axe routier reliant les zones du nord d'Alep à la partie est de la ville, que les djihadistes contrôlent depuis 2012.
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La reprise par l'armée régulière syrienne des villes de Mayer et de Kafin, au nord de Nouboul et de Zahraa, ouvre la route vers Tal Rafaat, prochain objectif de Bachar al Assad. Si Tal Rafaat tombe à son tour aux mains du gouvernement, il ne restera plus que la ville d'Azaz avant la frontière turque. La perte d'Azaz, qui est située à quelques km du poste-frontière de Bab al Salama, signifierait que les djihadistes ont perdu leur principal bastion du nord-ouest de la Syrie.
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Michel Garroté
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Qatar et Arabie Saoudite : Les raisons de leur haine contre la Syrie

https://youtu.be/F1269kVAMQE

Lors du renversement de Saddam Hussein, le golfe persique est déstabilisé. Dans un terreau alimenté par la déliquescence de l’État Irakien, une corruption endémique, et une haine profonde des Chiites et des Occidentaux, l’Arabie Saoudite et le Qatar – dont les intérêts divergent par ailleurs – voient d’un très mauvais œil l’apparition d’un croissant chiite aux frontières de leurs pays sunnites. Ils accueillent donc favorablement le développement des groupes djihadistes sunnites.

De cette jungle émergeront des groupes djihadistes dont il existe aujourd’hui deux principales composantes : Al Nosra, et l’État Islamique.

Des enjeux économiques se superposent à ces dimensions politiques, sociales et religieuses.

En 2010, l’Iran projette de construire un pipeline qui passerait par l’Irak et par la Syrie pour acheminer du pétrole et du gaz vers la Méditerranée. Ce qui redistribuerait les cartes de la production pétrolière dans le Golfe. Or, le gaz pour le Qatar, et le pétrole pour l’Arabie Saoudite, c’est vital.

À partir de là, le Qatar et l’Arabie Saoudite se mettent à financer les mouvements djihadistes. Ils contribuent donc à la montée en puissance de Daech, même si les circuits financiers sont difficiles à établir…

Secrets d’info – France Inter (01/12/2015)

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« La France n’a aucune intention de revoir ses relations avec l’Arabie saoudite et le Qatar »

Sophie Bessis est historienne et journaliste franco-tunisienne, chercheuse associée à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et autrice de La Double Impasse. L’universel à l’épreuve des fondamentalismes religieux et marchand (La Découverte, 2014). Dans un tchat sur le site Internet du Monde, elle a répondu aux questions sur le thème : « La France doit-elle repenser ses relations diplomatiques avec l’Arabie saoudite et le Qatar ? »

Etienne : quelle est la réalité du soutien saoudien aux milices djihadistes qui sévissent dans le monde entier du Mali à la Syrie ? On parle beaucoup de son rapport ambigu avec ceux-ci, et pour autant elle coopère avec les Occidentaux dont elle partage certains objectifs (chute de Khadafi, d’Al-Assad…). Peut-on y voir une lutte d’influence au sein du monde musulman, dans laquelle nous ne serions que des pions ?

Sophie Bessis. Avant de répondre directement à cette question, il faut faire un historique de l’exportation par l’Arabie, depuis une quarantaine d’années, de son islam, qui est l’islam sunnite wahhabite. En effet, l’Arabie saoudite pratique, sous la dynastie des Saoud, la forme d’islam la plus rigoriste, la plus sectaire et la plus obscurantiste des différentes écoles de l’islam sunnite. Pendant longtemps, d’ailleurs, le wahhabisme a été considéré par le reste de l’islam sunnite comme une secte.

Le début de la puissance de l’Arabie saoudite commence avec la découverte de son pétrole, et cette puissance augmente considérablement à partir du début des années 1970 avec le premier choc pétrolier en 1973 et le second en 1979. L’Arabie saoudite se retrouve alors à la tête d’une fortune considérable qu’elle va mettre au service de la propagation de l’islam wahhabite à travers le monde musulman.

Cette tendance s’accentue à partir de la révolution islamique iranienne de 1979. Dès lors, l’Arabie saoudite emploie tous les moyens possibles pour contrer la montée en puissance de l’influence de l’Iran dans le monde musulman. 1979 est également une autre date, celle de l’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique. Et l’on assiste, à partir de cette année-là, à un renforcement de l’alliance entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite pour combattre les Soviétiques en Afghanistan et l’influence iranienne au Moyen-Orient.

image: http://s1.lemde.fr/image/2015/11/26/534x0/4818444_6_b3fe_historienne-et-chercheuse-associee-a-l-iris_edb9328a0458827936ed8a456f5605d9.jpg

L’Arabie saoudite a dès lors massivement financé et soutenu les mouvements antisoviétiques les plus radicaux en Afghanistan, à commencer par Oussama Ben Laden qui a, avec d’autres, mené le djihad antisoviétique, également soutenu et financé par les Etats-Unis.

Au total, l’Arabie saoudite a dépensé des dizaines de milliards de dollars dans l’ensemble du monde musulman pour construire des mosquées, former des imams, financer des écoles coraniques enseignant cette forme particulière d’islam. Avec cette force de frappe financière considérable, elle a pu faire progressivement de ce qui était une secte ultraminoritaire dans le monde musulman la forme dominante de l’islam sunnite aujourd’hui.

Depuis 1979 au moins, l’Arabie saoudite est un des principaux bailleurs de fonds des mouvements extrémistes sunnites, armés ou non. Par la suite, l’Arabie saoudite et d’autres monarchies du Golfe, avec des modalités différentes, ont financé des mouvements extrémistes, armés ou non, dans l’ensemble du monde musulman.

François : quels sont les éléments financiers, diplomatiques, stratégiques… qui justifient nos liens avec le Qatar et l’Arabie saoudite ?

La fortune de l’Arabie saoudite a pour cause première l’addiction des économies occidentales aux hydrocarbures. Depuis 1945, les Etats-Unis ont fait du royaume saoudien leur allié principal dans la région. Les pays européens ont fait de même. Avec les réserves d’hydrocarbures les plus importantes de la planète, l’Arabie saoudite est un acteur primordial du marché pétrolier mondial.

Ayant accumulé, surtout depuis 1973, un immense pactole, l’Arabie saoudite, ainsi que de petits émirats comme le Qatar, sont devenus des acheteurs très importants de l’industrie des pays occidentaux et ont investi une partie de leurs fonds souverains dans de nombreuses sociétés occidentales stratégiques. Enfin, la France est devenue en 2015 le deuxième exportateur mondial d’armement grâce à ses ventes aux monarchies pétrolières. L’Arabie saoudite en 2015 a en outre financé l’achat par l’Egypte des 24 avions Rafale et des deux navires que Paris n’avait pas pu vendre à Moscou en raison de la guerre en Ukraine.

Mo : n’est-ce pas une erreur de mettre le Qatar et l’Arabie saoudite sur le même plan, alors que la seconde semble porter une responsabilité plus grande que la première ?

L’Arabie saoudite et le Qatar présentent effectivement des différences non négligeables, de taille d’abord. La première est un pays vaste peuplé de 30 millions d’habitants dont environ 25 % d’étrangers. Le Qatar est une toute petite principauté essentiellement peuplée d’étrangers, le nombre de Qataris s’élevant à 300 000 personnes. Mais le Qatar est extrêmement riche du fait de ses réserves quasiment inépuisables de gaz. Il a par ailleurs construit un fonds souverain extrêmement puissant qui a investi dans de très nombreuses entreprises occidentales.

Le Qatar et l’Arabie saoudite ont en commun d’être les deux seuls pays musulmans à avoir comme religion officielle le wahhabisme. Pour autant, ils n’ont pas toujours les mêmes stratégies. Depuis 1995, le Qatar tente d’avoir une influence internationale bien plus importante que ses dimensions : diplomatie médiatique avec la chaîne de télévision Al-Jazira, diplomatie financière grâce à son fonds souverain. Le Qatar a essentiellement privilégié tous les mouvements appartenant à la galaxie des Frères musulmans.

L’Arabie saoudite a en revanche davantage soutenu les mouvements se réclamant de la mouvance salafiste. Quelles que soient leurs différences, ces deux pays ont été dans le monde arabe les principaux soutiens des mouvements fondamentalistes musulmans. On sait le rôle que l’un et l’autre ont joué dans le passage de la contestation syrienne en 2011 à la rébellion armée.

Dominique : est-il réaliste de penser que la France peut vraiment avoir un impact si elle est seule à revoir sa diplomatie avec l’Arabie ? Il faudrait au minimum une résolution européenne.

De toute façon, la France n’a pour l’instant aucune intention de revoir les relations privilégiées qu’elle entretient avec l’Arabie saoudite et le Qatar. Ses diplomates et ses responsables s’évertuent à dégager ces deux pays dans l’expansion du djihadisme. Et la dépendance financière française vis-à-vis d’eux reste extrêmement importante. Sur ce chapitre, la faiblesse de la France est de brandir, quand elle est attaquée sur son sol, les valeurs universelles des droits humains, mais c’est d’avoir comme allié dans la région des Etats qui en sont les plus grands violateurs dans le monde.

La France doit comprendre que son discours auprès des peuples du Maghreb et du Moyen-Orient demeurera inaudible tant que sa diplomatie restera aussi éloignée de son discours. Quant à l’Europe, politiquement, elle n’existe pas. Les positions divergentes des pays européens sur la constitution d’une grande coalition anti-Daech, qui existe d’ailleurs déjà, l’ont montré une nouvelle fois.

Lire aussi : Nos alliés les Saoud

Marie : l’Arabie saoudite empêche-t-elle le développement de la démocratie et de la laïcité dans le monde arabe ? Si oui, comment ?

Bien entendu, l’action de l’Arabie saoudite est un obstacle de taille à la sécularisation dans le monde arabe. Le financement massif par ce royaume d’une prédication extrémiste dotée de moyens considérables a ralenti, voire stoppé dans certains pays les tendances à la sécularisation qui se développaient depuis les indépendances. Il faut citer les cas des pays du Maghreb, de l’Egypte notamment, où la prédication d’imams importés de la péninsule Arabique ou formés dans les écoles saoudiennes ont renforcé les tendances les plus conservatrices au sein de l’opinion de ces pays.

Les chaînes satellitaires des monarchies du Golfe jouent également un rôle très important dans le formatage des opinions du monde arabe. Or, cette propagande considère que toute entreprise de sécularisation relève de l’athéisme ; elle propage une version que l’on peut qualifier d’obscurantiste du message coranique.

Il est donc clair que le rôle joué par les monarchies du Golfe et l’Arabie saoudite en particulier a été un important facteur de régression et de ralentissement du processus de sécurisation à l’œuvre dans le monde arabe.

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Qataris et Saoudiens, amis empoisonnés

Le gouvernement français a sa part de responsabilité dans les attentats de vendredi

La tragédie qui a eu lieu à Paris ne doit pas nous faire oublier une chose : nos dirigeants ont leur part de responsabilité dans l’affermissement du terrorisme islamique mondial. François Hollande, notre président, a parlé de justice ; mais rendra t il justice à lui même, à ses ministres, et à leurs prédécesseurs ? En effet, les politiques irresponsables consécutives de Nicolas Sarkozy et de François Hollande et leurs amitiés avec le Qatar ou encore l’Arabie saoudite laissent entrevoir une forte part de responsabilité politique de nos dirigeants dans les événements que nous vivons actuellement.

Quel rapport peut on établir entre les politiques et alliances françaises et les attentats de vendredi dernier ?

L’alliance entre les puissances occidentales et les pétromonarchies du Golfe a pourtant tout à voir avec les attentats de Paris, puisque ces dernières sont, en grande partie, les financiers du terrorisme international. Ainsi, c’est le Qatar qui a permis à l’Etat islamique de se renforcer, de devenir une puissance régionale et d’avoir la capacité d’envoyer ou de mobiliser des soldats en France. Le Qatar qui, aux yeux de nos gouvernants, est notre allié, et qui a pignon sur rue dans nos banlieues, et pour l’achat de nos biens immobiliers ou de plusieurs de nos entreprises. En Syrie, c’est l’Arabie saoudite qui finance le groupe Al Nosra, appelé hypocritement « opposition modérée » par les Occidentaux et la France. Laurent Fabius a ainsi livré des armes à cette filiale d’Al Qaida, armes qui sont ensuite pour beaucoup tombées dans les mains de l’Etat islamique. Ce même Etat islamique qui, aujourd’hui, nous attaque et a tué au moins 129 de nos concitoyens dans les rues de Paris. Il est temps pour nos dirigeants de prendre leurs responsabilités et de réaliser que les pétromonarchies sont des amies empoisonnées.

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En visite au Qatar, Michelle Obama appelle à abolir les "lois et traditions dépassées" qui empêchent l’accès à l’éducation des filles

 


Michelle Obama, en visite au Qatar, a lancé mercredi un vibrant appel à l’abolition «des lois et des traditions dépassées» qui empêchent selon elle des millions de filles d’achever leur parcours scolaire à travers le monde.

 

Extrait de: Source et auteur

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Complot oui mais lequel?



Udo Ulfkotte, journaliste à la très sérieuse Frankfurter Allgemeine Zeitung de 1986 à 2003, confirme ce que nous écrivons depuis longtemps lorsqu’il déclare (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « J’ai été invité par des milliardaires, comme par exemple le sultan d’Oman. Imaginez lorsqu’un homme pauvre comme moi arrive au sultanat d’Oman où la richesse est inouïe. Imaginez qu’en tant que journaliste vous êtes couvert de cadeaux, vous savez qu’on vous achète afin que vous transmettiez l’image voulue et vous savez que la liberté de presse et les droits de l’homme n’existent pas (…) ».

Udo Ulfkotte : « Selon des informations de personnes actives dans le domaine de la sécurité, nous avons un si grand nombre de combattants de l’EI en Allemagne que les services de sécurité ne sont plus en mesure de les surveiller. Qui dit le contraire ment. Nous sommes en possession de nombreux rapports des services secrets de pays voisins. Nous sommes prévenus, mais les politiciens et les médias ont fermé les yeux ».

Udo Ulfkotte : « Il y a un mois, un appel de Hongrie m’a effrayé, consterné. Il y a des migrants en route pour l’Autriche et l’Allemagne, dont on sait pourtant qu’ils sont combattants de l’EI, transportant des explosifs et des armes. (…) Le 30 septembre dernier, la chancelière Merkel a donné de nouveaux ordres pour la présentation des faits au public selon sa conception politique », conclut Udo Ulfkotte (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Par ailleurs, l’historien allemand Matthias Küntzel a récemment déclaré (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « En collaboration avec Hajd Amin el-Husseini, les nazis ont commencé à radicaliser la haine islamique des Juifs. (…) Leur outil principal était la propagande effectuée par la radio nazie diffusée en arabe et en perse tous les jours entre avril 1939 et avril 1945 (…) » (Note de Michel Garroté - L'islam pratique la haine des Juifs depuis qu'il existe ; les nazis n'avaient donc pas besoin de radicaliser la haine islamique des Juifs puisque la haine des musulmans envers les Juifs était déjà et demeure encore une haine radicale).

Matthias Küntzel : « La propagande de la radio nazie s'est arrêtée en avril 1945 mais cette haine antisémite s’est encore diffusée dans le monde arabe après cette date. (…) L’impact du nazisme sur l’islamisme radical a également été ignoré par les occidentaux en partie parce qu’il s’agissait de ne pas vexer les Arabes qui détenaient le pétrole, en partie aussi parce que la gauche n'a pas voulu perdre sa dernière approche anti-impérialiste, le combat contre Israël », conclut Matthias Küntzel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Pour en venir au sujet évoqué dans le titre (« Complot oui mais lequel ? ») et traité dans le présent article, rappelons que la thèse du complot n’est pas morte. Simplement, elle se métamorphose, plus ou moins, au fil des âges. Son fonds de commerce, souvent, reste à peu près le même. Son objectif est toujours identique : inventer un bouc émissaire ; catalyser sur lui une haine viscérale ; éviter tout effort réel au service du véritable bien commun ; masquer les vrais problèmes ; servir une cause absolue dans son principe et absolutiste, voire génocidaire, dans son avènement.

Le protocole des sages de Sion est un « modèle du genre », mais il n’est, hélas, pas le seul. Vitcor Loupan a démontré que Le protocole des sages de Sion est un faux dans les années 1980. Puis, Pierre-André Taguieff a démontré que Le protocole des sages de Sion est à la fois un faux et le plagiat d’une œuvre de fiction, d’un dialogue fictif. Ce pamphlet débilitant, que l’on attribue aux milieux tsaristes en manque de pogrom, est de nos jours un « best-seller » dans le monde arabo-musulman, y compris chez les militants et miliciens du Fatah palestinien.

Le plus « extraordinaire », si l’on peut dire, c’est que ce sont des personnes, chez nous, en Europe, qui affirment que même si ce « protocole » est un faux, ce qu’il annonçait jadis, s’est réalisé aujourd’hui. J’ai moi-même entendu ce genre de bobards lors de mes investigations dans les milieux d’extrême droite, tantôt catholiques traditionalistes, tantôt athées, et, aussi, dans les milieux néostaliniens et les milieux antisionistes.

La thèse des années 1930, sur le « complot judéo-maçonnique mondial », est un autre cas d’espèce. De fait, cette thèse est, jusqu’à un certain degré, un « remake » du Protocole des sages de Sion. La thèse en question, est d’autant plus stupide, qu’il y a infiniment plus d’ex-baptisés catholiques devenus athées que de Juifs dans les loges maçonniques. Le Grand Orient de France est même « judéophobe » dans la mesure où il encourage la migration musulmane de peuplement y compris lorsqu’elle inclut des islamistes antisémites.

Mais du « protocole » au « complot », la même thèse a survécu et survit encore aujourd’hui, quoi qu’en des termes, en apparence, nouveaux. Actuellement, circule la thèse, du « complot mondialiste », soi-disant « orchestré » par des « néo-conservateurs sionistes américains ». Cette version nouvelle, de la même salade, rassemble, pêle-mêle, des révisionnistes, des islamistes, des néonazis, des ultranationalistes, des ultragauchistes anti-impérialistes, des néostaliniens et, certes dans une moindre mesure, certains milieux chrétiens.

Les nouveaux boucs émissaires, ce sont, en vrac, les Républicains américains, l’Eglise catholique, Israël, les libéraux conservateurs, la droite décomplexée, les souverainistes, les patriotes, etc. Sous le prétexte, apparemment « démocratique », de lutter contre le « conservatisme » et le « sionisme » (termes que l’on se garde bien de définir autrement qu’avec des slogans). Il est assez déconcertant, que la plupart des médias, de façon sous-entendue certes, quoi que de moins en moins, véhiculent, notamment en Europe francophone et germanophone, cette thèse du complot mondialiste, néo-conservateur et sioniste. Les termes ne sont pas utilisés tels quels, mais « l’information » va toujours dans le même sens.

Ainsi, les attentats du 11 septembre 2001 seraient un complot orchestré par les néo-conservateurs sionistes américains avec la bénédiction d’Israël. Autre exemple : les Américains auraient « inventé » les armes de destructions massives de Saddam Hussein pour justifier la guerre d’Irak. C’est curieux. En 2007 s’est déroulé le procès de « Ali le chimique ». Ce haut responsable irakien a donné l’ordre de gazer des dizaines de milliers de Kurdes Irakiens avec des armes de destruction massive. Les médias reconnaissent cela. Ils reconnaissent aussi que Saddam Hussein a fait exterminer entre deux et quatre millions d’Irakiens, y compris lors de la guerre Iran-Irak de 1980-1988.

Question : si « Ali le chimique », Saddam Hussein et d’autres dirigeants génocidaires irakiens ont utilisé des armes de destruction massive contre leurs propres citoyens, comment se fait-il « qu’il n’y ait pas » de telles armes en Irak aujourd’hui ? Il se trouve que Saddam a fait creuser d’innombrables caches souterraines dans l’immense désert irakien. Il se trouve que des déplacements suspects, vers la Syrie et l’Iran, ont été photographiés par les satellites occidentaux, peu avant l’intervention américaine en Irak. Il se trouve que les liens entre Saddam Hussein et Al-Qaïda ont été démontrés.

Si les thèses complotistes sont souvent fausses, cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y ait pas de complots. Oui, il y a bel et bien des complots. Mais curieusement, nos médias se gardent bien de les dénoncer. Au début du présent article, j’ai cité Udo Ulfkotte et Matthias Küntzel. Leurs déclarations sont pour le moins éclairantes. Les complots et les théories complotistes ne sont pas l’œuvre d’Etats de droits libres et démocratiques. Les complots et les théories complotistes sont l’œuvre des régimes arbitraires, autoritaires et totalitaires. Staline et Hitler ont fomentés des complots et inventé des théories complotistes.

Les dictateurs fomentent des complots. Le régime islamique turc du calife Erdogan fomente des complots. L’Arabie saoudite fomente des complots. Le Qatar fomente des complots. Les monarchies du Golfe dépensent, depuis plusieurs décennies, des milliards de pétrodollars pour préparer le Califat universel. Les monarchies du Golfe achètent les journalistes et les politiciens européens et américains à coups de chèques et de cadeaux. Vous cherchez où se cache le complot du 21e siècle ? Alors tournez votre regard vers l’islam conquérant.

Michel Garroté, 4 novembre 2015

https://lesobservateurs.ch/2015/11/01/medias-comment-on-achete-les-journalistes/

http://www.actuj.com/2015-10/moyen-orient/2516-matthias-kuntzel-les-idees-pronazies-sont-toujours-aussi-vives-dans-le-monde-arabe

   

France. De Villiers : « La classe politique est achetée par le Qatar et l’Arabie saoudite »

Pour Philippe de Villiers, Hollande veut « faire de la France un grand Kosovo islamique »

L’ancien candidat souverainiste Philippe de Villiers a estimé que la politique d’accueil des migrants était un « projet de sauvetage électoral ». « Ils veulent faire de la France un grand Kosovo islamique, sous clé américaine », a-t-il ajouté dans un entretien à Valeurs actuelles.

L’ancien candidat souverainiste Philippe de Villiers a estimé que la politique d’accueil des migrants était un « projet de sauvetage électoral ». « Ils veulent faire de la France un grand Kosovo islamique, sous clé américaine », a-t-il ajouté dans un entretien à Valeurs actuelles.

(…) La progression électorale de Marine Le Pen est décrite par l’ancien eurodéputé comme « la traduction politique de la souffrance identitaire. Elle est un révélateur. » Mais « son combat contre le libéralisme économique est incomplet, il lui manque le combat contre le libéralisme sociétal », juge-t-il, au contraire de Robert Ménard, le maire de Béziers proche du FN, qui lui « a compris que l’inquiétude centrale est identitaire et non pas seulement économique ».

L’Express via Fdesouche.com

Paris : L’université de la Sorbonne accueille des migrants avec l’aide du Qatar

Une centaine de réfugiés continueront leurs études à la Sorbonne, à Paris. Les frais d’inscription leur sont offerts et le Quatar transmet une enveloppe de près de 2 millions d’euros sur trois ans. « Grâce à l’aide du Quatar, nous allons pouvoir leur offrir des chambres en particulier« , explique Philippe Boutry, président de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

via Fdesouche.com

Rappel: Le Qatar ne veut pas de réfugiés 

La Turquie et le Qatar soutiennent l’Etat islamique


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Récemment, la presse égyptienne a émis de vives critiques (fondées) à l’encontre du Qatar et de la Turquie, deux pays islamiques, les accusant de financer le terrorisme en Egypte et dans d’autres pays du Moyen-Orient. En effet, la Turquie, sous la présidence autoritaire de Recep Tayyip Erdogan, et le Qatar, sous le règne de Cheikh Tamim Aal Thani, soutiennent et financent les organisations terroristes dans la région, et par conséquent, ces deux pays sèment la destruction au Moyen-Orient et transforment les pays arabes en enfer pour leurs citoyens.

Les articles appellent à étendre la guerre contre le terrorisme, y compris à tarir ses sources de financement et à prendre des mesures juridiques contre les dirigeants qataris et turcs, considérés comme les responsables de l’effusion de sang dans le monde arabe. Des accusations de même nature contre le Qatar et la Turquie avaient déjà été entendues à plusieurs reprises en Egypte depuis la chute du président intégriste Mohamed Morsi en juillet 2013.

La Turquie et le Qatar, proches, entre autre, de la confrérie fondamentaliste des Frères musulmans, soutiennent que le gouvernement du fanatique Morsi a été renversé par un « coup d’Etat militaire » et voient donc le régime du président Al-Sissi comme « illégitime » (sur ce point, les médias européens islamophiles en dhimmitude tiennent le même raisonnement que la Turquie et le Qatar…). L’Egypte, pour sa part, accuse (avec raison) la Turquie et le Qatar de soutenir les Frères musulmans, ce qui est interdit au pays des pyramides, ainsi que de soutenir des organisations djihadistes comme l’Etat Islamique.

Depuis peu, les analystes occidentaux reconnaissent (enfin) que la Turquie et le Qatar soutiennent effectivement l’Etat Islamique. Ces accusations mutuelles ont entraîné une détérioration des relations de l’Egypte avec la Turquie et le Qatar, à tel point qu’en novembre 2013, l’Egypte a renvoyé l’ambassadeur turc et rappelé son propre ambassadeur d’Ankara. En janvier 2014, elle a également rappelé son ambassadeur de Doha. Le Qatar, à son tour, a rappelé son ambassadeur du Caire en février 2015.

Les efforts déployés par l’Arabie saoudite pour négocier un rapprochement entre l’Egypte et le Qatar, efforts entamés fin 2014 dans le cadre de ses tentatives pour former une large coalition sunnite contre l’Iran, ses tentatives n’ont pas porté leurs fruits. Du reste, l’attitude de l’Arabie saoudite est ambiguë, car certains chefs de tribus saoudiens soutiennent l’Etat Islamique. Vu sous cet angle, l’Egypte devrait être considérée, en tous cas pour le moment, comme un allié de l’Europe et des Etats-Unis. Sauf que Monsieur Obama et l’eurocratie de Bruxelles préfèrent négocier avec la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite…

Michel Garroté, 11 août 2015

   

Qui finance le Hamas ?


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La visite, le 16 juillet dernier, du chef du Hamas, le terroriste Khaled Mechaal, en Arabie Saoudite, signifie-t-elle la fin du - relatif - isolement de l’organisation islamiste dans le monde arabe ? Est-ce un effet collatéral de l’accord nucléaire avec l’Iran ? Le fait est qu’une importante délégation palestinienne, sous la direction du terroriste Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas à l’extérieur, était en Arabie Saoudite le jeudi16 juillet.

C’est la première visite de Mechaal chez les Saoudiens depuis trois ans et cela illustre l’intérêt de ceux-ci à se rapprocher du Hamas, deux jours après la signature, le 14 juillet, de l’accord sur le nucléaire iranien. Un accord qui va débloquer de gros avoirs iraniens à l’étranger, bloqués dans le cadre des sanctions internationales en voie d’être suspendues.

Or, ces avoirs iraniens pourraient être utilisés pour financer encore davantage des groupes tels que le Hamas, le Hezbollah et d’autres groupes y compris en Cisjordanie. Les Saoudiens cherchent-t-ils à remplacer l’Iran en tant que principal bailleur de fonds ? A noter que jusqu’à présent, le Hamas était financé par l’Iran, mais aussi par le Qatar.

Michel Garroté, 24 juillet 2015

   

Mondial au Qatar – Blatter charge Sarkozy


Sarkozy


Le Suisse Joseph Blatter continue à se répandre dans la presse. Dans un entretien au journal allemand Welt am Sonntag, le président de la Fédération internationale de football (FIFA) accuse la France (Sarkozy) et l’Allemagne (Wulff) d’être intervenues politiquement avant le vote d’attribution des Mondiaux 2018 et 2022, respectivement à la Russie et au Qatar (la France en faveur du Qatar et l’Allemagne en faveur de la Russie).

« Avant l’attribution des Mondiaux au Qatar et en Russie, il y a eu deux interventions politiques », insiste le patron de la FIFA. Le dirigeant charge ainsi nommément l’ancien président français Nicolas Sarkozy et Christian Wulff, son homologue allemand de l’époque. « MM. Sarkozy et Wulff ont essayé d’influencer le vote de leur représentant (le patron de l’UEFA, Michel Platini, et l’ex-icône allemande Franz Beckenbauer). C’est pourquoi nous avons maintenant une Coupe du monde au Qatar », affirme Blatter.

A cause de Sarkozy, nous avons maintenant une Coupe du monde au Qatar, ce mini-califat qui finance le méga-terrorisme.

Et à cause de Sarkozy, nous avons maintenant le chaos islamique en Libye.

C’est quoi le prochain désastre sarkozyque révélé dans la presse ?

Oui, je sais, Hollande, ce n’est pas brillant non plus. Mais la différence entre Hollande et Sarkozy, c’est que Hollande est nul et relativement inoffensif ; tandis que Sarkozy est nul et franchement dangereux.

Michel Garroté, 8 juillet 2015

Source :

http://www.lemonde.fr/football/article/2015/07/05/mondial-au-qatar-blatter-charge-sarkozy-et-platini_4671151_1616938.html

   

Fabius assure que le Qatar ne finance pas le terrorisme : le ministre a menti

Invité au micro de RTL le 21 janvier dernier, Laurent Fabius a assuré que le Qatar ne finançait pas le terrorisme : "Nous avions fait faire par nos services des enquêtes précises qui ont montré que ce n'est pas exact." Pour Thomas Guénolé, politologue, c'est un mensonge éhonté et totalement incompréhensible.

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Deux défenseurs des droits de l’homme emprisonnés au Qatar

Deux défenseurs des droits de l'homme qui enquêtaient sur la coupe du monde 2022 emprisonnés au Qatar

Le Qatar a vite compris que l’Occident, du moins, les dirigeants occidentaux n’avaient pour seul Dieu que l’argent. Ainsi, ce petit pays de chameliers vient de confirmer la détention de deux Britanniques, Ghimire Gundev et Krishna Upadhyaya,  qui enquêtaient sur les conditions déplorables et esclavagistes de travail des immigrés travaillant sur les chantiers en vue du Mondial-2022, les accusant d’avoir… "enfreint" les lois du pays.

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Suisse : Promotion du Coran avec soutien qatari

Un citoyen qatari et le président du Conseil central islamique suisse (CCIS), qui n'est autre que Nicolas Blancho, ndr, ont inscrit au registre du commerce à Berne, capitale de la Suisse, une association de promotion du Coran. Elle se fixe divers buts comme des « programmes de formation ». L’association baptisée Qoranona entend organiser des « manifestations culturelles ».

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