A l’intérieur de la prison immonde où l’Etat islamique détenait les femmes comme esclaves sexuelles

La prison composée de 10 cellules, dans la ville du nord de Manbij, en Syrie, est considérée comme le site où les extrémistes torturaient aussi les femmes.

Elle a été découverte par les combattants syriens rebelles qui ont été envoyés pour sécuriser la ville après l'avoir reprise à Daech le mois dernier.

 

 

La vidéo prise à l'intérieur de la prison montre l'état déplorable dans lequel les femmes ont dû vivre, avec des chambres individuelles et des chambres communes pour prisonniers

Certaines images glaciales montrent du liquide répandu sur le plancher et des bols pour chiens en plastique utilisés pour la nourriture.

Les militants ont découvert des contraceptifs et de la drogue cachés dans la prison.

"Nous avons trouvé les pires et les plus violents outils de torture. Que Dieu les maudisse."

Source1 Source2 Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

 

 

Valais: Détenus en grève pour de nouvelles consoles

Des prisonniers de la prison de Crêtelongue, à Granges (VS) ont cessé leur travail dans des ateliers durant 30 minutes lundi matin, comme le dévoile «Le Nouvelliste» mardi. Ils souhaitaient ainsi attirer l'attention sur leurs revendications, à savoir: recevoir plus à manger lors des repas, disposer d'une véritable cantine où acheter du matériel, ainsi qu'utiliser des consoles de jeux plus récentes.

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Grande-Bretagne: Plan contre l’islamisme radical en prison

Londres a dévoilé lundi un plan qui prévoit notamment d'interdire aux détenus radicalisés de participer aux prières.

Le gouvernement britannique a dévoilé lundi 21 août un plan contre l'islamisme radical en prison, prévoyant notamment d'interdire aux détenus encourageant des croyances contraires aux «valeurs britanniques fondamentales» de participer aux prières.

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France: Des lardons dans la boîte à lettres de la mosquée. 6 mois de prison avec sursis. Le procureur voulait de la prison ferme!!!

Christian Hofer: Situation où le procureur évoque de la prison ferme pour des lardons. Vous noterez que tous les détails physiques et vestimentaires du Français sont transcrits, sa profession, son prénom (réel), sa ville de domicile... mais on appelle à "l'unité nationale" de peur d'une guerre de religion: quelle unité y a-t-il lorsqu'un tel risque existe?

Bien évidemment, le Président du Tribunal se fait le relai de la propagande du gouvernement en interdisant d'évoquer le caractère religieux de... l'état islamique. Un monde de mensonge où il est interdit de remettre en question les mantras socialistes... comme en URSS. Il est bien clair que le juridique est inféodé au pouvoir: il n'y a aucune neutralité à attendre de la justice française.

Enfin, on n'évitera pas l'inversion de l'avocate de la défense qui présente les mensonges étatiques comme étant de la "sagesse". Selon ce gouvernement, la raison serait d'accepter un dogme qui présente le non musulman comme un être inférieur, dont la religion peut être souillée, ses représentants décapités en pleine célébration: un blasphème qu'aucun musulman au monde ne tolérerait si la situation était inversée! On rappelle que pour de simples caricatures, les manifestations violentes se sont multipliées dans le monde musulman, appelant aux meurtres des dessinateurs.

Combien de temps la France peut-elle tenir face au déni ?

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Mardi, au soir de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, cet homme de 38 ans a déposé des lardons dans la boîte aux lettres de la mosquée de Tomblaine. « Un geste plus que bête. Dangereux », dixit le président du tribunal. Six mois avec sursis.

« Un geste dangereux »

En garde à vue, il a déclaré « avoir voulu salir quelque chose qui représente la patrie extrémiste de la religion musulmane ». Il a aussi assuré être catholique pratiquant, ce qu’a démenti sa compagne… « Ce geste est plus que bête, il est dangereux », tonne le président. « Tous les responsables de notre pays ont indiqué qu’il était hors de question de donner un caractère religieux à ce meurtre, qu’il ne fallait surtout pas entrer dans une guerre de religion. Ce serait faire le jeu de Daech ».

« Il ne faut pas suréagir à ces tentatives de déstabilisation ourdies par Daech qui veut semer la discorde, rompre l’unité nationale, monter les communautés les unes contre les autres », avance Jean Richert, le procureur. « Ces gens sont profondément lâches, n’ont aucune conscience de ce qu’est leur religion ». Pour ce geste, « grave et porteur de danger potentiel », il requiert 6 mois ferme et maintien en détention.

« Il a parfaitement compris qu’il avait été un parfait imbécile », glisse Me Isabelle Baumann. « Il a réagi le jour même du meurtre et n’a donc pas eu le temps d’entendre tous les appels à la raison, à la sagesse.

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France. Prison de déradicalisation pour terroristes: Sport, téléphone, bibliothèque, cinéma, yoga, cellules luxueuses…

Unité de déradicalisation de Lille-Annœullin : les sept détenus apprécient le confort

Centre pénitentiaire sécurisé, cellules spacieuses et bien équipées, activités nombreuses… L’unité de déradicalisation de Lille-Annoeullin, où sont placés les prisonniers les plus dangereux, est une unité modèle, d’après le rapport sur le regroupement des détenus radicalisés dévoilé ce mercredi.

Cinq unités de déradicalisation ont été créées en France, notamment depuis les attentats de janvier 2015. L’une d’entre elles a ouvert en janvier dernier dans la prison de Lille-Annœullin. L’équipe d’Adeline Hazan, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté qui vient de dresser un premier bilan très critique de cette expérimentation, s’y est rendue en mars. Elle a constaté que les sept détenus y sont incarcérés dans de très bonnes conditions.

Les cellules de 12 m², toutes individuelles, sont plus grandes que dans les autres unités. On y trouve une douche, des toilettes, mais aussi une télé et un frigo.

Les détenus en sont très « satisfaits » et soulignent « le contraste avec (les cellules) de leur établissement d’origine, notamment Fresnes ».

Sport, téléphone, bibliothèque…

« Ils m’ont mis chez les irrécupérables, témoigne l’un d’entre eux. Mais on a sport trois fois par semaine, on est à trois en promenade, et il y a des gens que je connaissais d’avant. Je peux téléphoner tous les jours, si je veux. La bibliothèque, c’est une ou deux fois par semaine. La salle de « muscu » est super, les parloirs, c’est loin, mais ça va. La nourriture, c’est dix fois mieux qu’avant. Je regrette de ne pas avoir accès au terrain de foot, mais ça va peut-être s’arranger. »

Ateliers artistiques, yoga, ciné-débats

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Des détenus âgés, pour la plupart récidivistes et ayant séjourné au Moyen-Orient

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Message du gouvernement israélien aux infiltrés : retournez en Afrique ou c’est la prison

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Les autorités israéliennes sont en train d'envoyer leurs premières lettres aux 45.000  érythréens et soudanais infiltrés pour les informer qu'ils ont 30 jours pour accepter 3.500 $ cash et retourner en Afrique, ou ils seront incarcérés à la prison de Saharonim.

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Article complet sur le Washington Post (en anglais)

 

Autriche: le réfugié accusé de viol s’attaque à une gardienne de prison où il était incarcéré

Un des trois demandeurs d’asile adolescents accusés du viol brutal d’une jeune étudiante a été envoyé au tapis après avoir attaqué une gardienne de prison qui s’est révélée être experte en arts martiaux, a rapporté le journal suédois The Local.

En s’en prenant physiquement à une gardienne de la prison dans lequel il attend d’être jugé, le jeune migrant âgé de 16 ans a choisi la mauvaise cible. Experte en arts martiaux, la femme a rapidement réussi neutraliser le jeune homme, qui a ensuite été raccompagné à sa cellule par les collègues de la gardienne.

Selon The Local, les responsables de la prison ont refusé d’entrer dans les détails de l’attaque sur la gardienne, y compris sa motivation, mais ont seulement confirmé qu’elle est arrivée à maitriser l’adolescent et l’immobiliser contre le sol.

Ils ont aussi indiqué que l’adolescent allait répondre de ses actes concernant cette attaque et a été transféré dans un établissement pénitentiaire plus sécurisé.

 L’adolescent est un des trois individus accusés d’avoir violé brutalement une étudiante de 21 ans dans les toilette publiques de la station de métro de Praterstern, à Vienne. Le trio a suivi la jeune fille jusqu’aux toilettes pour femmes et ensuite utilisé une pièce de monnaie pour ouvrir la porte lorsqu’elle était à l’intérieur. Ils sont accusé de lui avoir fait une clé de bras avant de la violer.

Lire aussi : Clôture anti-migrants, bras de fer entre Rome et Vienne

Après que la victime s’est signalée immédiatement après l’incident, une centaine de policiers se sont rapidement mobilisés pour retrouver les agresseurs. Arrêtés près de la station de métro, les trois individus ont initialement nié les faits, mais ont depuis avoué leur implication. Ils ont également été formellement identifiés par la victime.

Fin avril, un autre demandeur d’asile, d’origine irakienne, accusé d’avoir abusé sexuellement un garçon de 10 ans dans une piscine de Vienne en décembre dernier, a reconnu sa culpabilité auprès du tribunal.

 

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Grande-Bretagne: Des aumôniers musulmans appellent au meurtre des non-musulmans

Selon un rapport britannique, des aumôniers musulmans appellent, en prison, au meurtre des non-musulmans. La révélation fait scandale outre-Manche.

Appel au meurtre dans les prisons britanniques. Selon un rapport publié par le journal The Independent, des aumôniers musulmans distribuent de la littérature islamique dans plusieurs établissements pénitentiaires. Un examen des prisons, commencé en septembre, a permis de trouver des brochures et des CD aux contenus extrémistes dans plus de dix prisons.

De la propagande qui contenait des propos homophobes et misogynes, mais surtout qui encourageait le meurtre d'apostats, les musulmans qui ont quitté la religion, ou ceux qui la rejettent, rapporte le Times. On dit avoir conclu que les aumôniers musulmans en prison étaient sous-équipés pour lutter contre la radicalisation « parfois parce qu'ils étaient sous-équipés, mais souvent car ils n'en avaient pas la volonté », poursuit The Independent.

Des appels aux dons

Dans plusieurs prisons, les prisonniers ont été encouragés par des aumôniers à récolter des fonds pour des œuvres de charité islamiques, qui avaient des liens avec le terrorisme, poursuit le rapport, qui conclut que ces événements ont pu se produire en raison d'un manque de contrôle et de graves défauts. Le porte-parole de David Cameron, le Premier ministre britannique, a déclaré que le gouvernement étudiait le problème et « allait présenter des programmes de déradicalisation obligatoires ».

Les prisons anglaises et galloises comportaient 12 328 détenus musulmans, début 2016. Parmi eux, 131 ont été reconnus coupables de terrorisme. Selon les autorités, 1 000 cas de radicalisation sont également à signaler. Environ 100 aumôniers musulmans sont embauchés à plein temps dans les prisons britanniques.

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Genève. Prison de Champ-Dollon: «Ils hurlaient Allah Akbar depuis la façade nord»

Les rixes de 2014 à Champ-Dollon étaient jugées mercredi.

Les émeutes interethniques de 2014 ont fait plus de 30 blessés en trois jours. En 2015, le Parquet a délivré 31 ordonnances de condamnation. La moitié ont été contestées.

«Quand on est entré dans la cour, des couteaux pour manger tombaient par les fenêtres, décrit le gardien. Toute la façade nord criait Allah Akbar. Nous avons dû reculer. C’était trop dangereux.»

Au départ, un Maghrébin avait attaqué un Albanais avec une lame de rasoir. Selon la déposition d’un prévenu, «les Arabes demandaient des couteaux à ceux aux fenêtres, criaient «jihad», et disaient de tuer les Albanais des étages.»

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Islamisme: Une dizaine de détenus radicalisés dans les prisons genevoises

Plusieurs pensionnaires des prisons genevoises de Champ-Dollon et de La Brenaz présenteraient un profil inquiétant.

Une dizaine de détenus de Champ-Dollon et de La Brenaz (GE) se seraient radicalisés, indique mardi la «Tribune de Genève». Si les autorités ne confirment pas ce chiffre, elles concèdent que «les établissements genevois sont concernés par cette question, mais dans des proportions moindres que ce qui est rapporté à propos de certains établissements français», indique au quotidien genevois Laurent Forestier, porte-parole de l'Office cantonal de la détention. Les collaborateurs de l'Office sont invités à signaler à leur hiérarchie «une modification du comportement, des propos ou des pratiques des détenus de nature à laisser penser à une radicalisation», précise le fonctionnaire. La police est ensuite prévenue, le cas échéant.

«Allah est grand»

Selon le témoignage d'un gardien, un prisonnier se serait réjoui au lendemain des attentats de Paris en novembre, tandis qu'un codétenu aurait crié «Allah est grand». Un autre encore proférerait des menaces contre les mécréants. Ces détenus ne parleraient que du Coran et écouteraient des chants coraniques. Ils ne supporteraient pas non plus les interventions de surveillantes dans leur cellule, «refusant que des femmes accèdent à leur sphère privée». Des sanctions sont en général prises lorsque des propos menaçants sont tenus ou lorsque le personnel n'est pas traité de manière respectueuse. Néanmoins, les détenus concernés ne sont pas séparés des autres prisonniers, relève la «Tribune de Genève».

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Suisse: Détecteurs de radicalisation islamique dans les prisons

Alors que les cas de djihad augmentent en Suisse, de nouveaux cours de sensibilisation du personnel pénitentiaire sont lancés. Pour détecter des situations problématiques et agir.

«Recruter la relève pour la guerre sainte»

La Suisse romande n’est pas oubliée: le 7 juin, c’est à Fribourg, qu’agents de détention et de sécurité pourront se familiariser à la thématique, en français. «Les participants apprendront surtout à distinguer les actes religieux «normaux» des actes dangereux qui ont pour objectif de recruter la relève pour la guerre sainte», explique Thomas Noll.

Laurent Forestier, responsable de la communication du département de sécurité de Pierre Maudet répond au nom de l’Office cantonal de détention, qui regroupe huit établissements pénitentiaires, dont Champ-Dollon, le Service de probation et d’insertion et le Service d’application des peines et mesures. «Oui, nos établissements sont concernés, dit-il, mais dans des proportions moindres que ce qui est rapporté dans certains établissements français». Le pourcentage de détenus musulmans à Champ-Dollon était de 45% en 2015.

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Allemagne : Plus assez de places dans les prisons à cause des migrants

Selon le syndicat des gardiens de prison, avec la crise des migrants, il n’y aura bientôt plus assez de places dans les maisons d’arrêt. Environ 30.000 migrants sont en détention préventive par crainte de délit de fuite, et le responsable du syndicat estime qu’au moins 2.000 d’entre eux seront condamnés au terme de leur procès.

Suite

Belgique. En prison, des détenus musulmans ont fêté les attentats: “Quand je sors, je ferai pareil!”

Sans pour autant savoir dans quelle prison francophone cela s’était passé, nous avions appris que certains détenus, dont le nombre est impossible à préciser, ont fêté les attentats de Bruxelles. Dans ses éditions de ce jeudi matin, SudPresse révèle certains propos tenus au sein de la prison d’Andenne :  » Allahu akbar, ce n’est que le début et cela va continuer!  » ou  » Je suis bien content! Quand je sors, je ferai pareil! »

SudPresse précise que certains gardiens craignent « des règlements de comptes entre détenus » : entre les radicalisés et ceux qui « craignent pour leur famille ».

A Andenne, sont détenues de nombreuses personnes radicalisées ou condamnées pour terrorisme.

Il est impossible de prouver les motivations de ces quelques détenus. Certains pourraient, tout simplement, être révoltés contre la société dans son ensemble (sic!!!). Une société qui « les a mis » en prison.

Rappelons enfin que de tels mots avaient également été prononcés à la suite des attentats de Paris.

LaLibre.be

«L’Erythrée est une prison, ne vous y trompez pas!»

 

«L’Erythrée est une prison, ne vous y trompez pas!» 

Interview

Opposant politique, le juriste Daniel Mekonnen s’insurge contre ceux en Suisse qui jugent bénigne la dictature

 

Par Andrés Allemand

Daniel Mekonnen n’est pas requérant d’asile. Cet ancien juge a quitté l’Erythrée en 2001 déjà, grâce à une bourse de la Banque mondiale, pour aller faire en Afrique du Sud un Master en droit. Il en a profité pour fonder deux organisations d’opposants au régime d’Asmara: l’une pour réunir les jeunes contestataires (Eritrean Movement for Democracy and Human Rights) et l’autre pour associer tous les juristes en exil (Eritrea Law Society).

A présent, il est l’un des «Ecrivains en exil» hébergés par le Centre PEN de Lucerne, après avoir occupé des postes de recherche dans diverses universités en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Irlande, en Grande-Bretagne et en Norvège. Marié l’an passé à une réfugiée érythréenne à Genève, l’homme a fait une demande de regroupement familial. Il était ce mardi au huitième Sommet mondial pour les droits de l’homme et la démocratie organisé à Genève par une vingtaine d’ONG.

 

Des politiciens suisses revenus d’une visite en Erythrée disent que la situation n’est pas aussi grave qu’on le dit...

Mais comment peut-on dire une chose pareille? C’est une insulte aux victimes du régime! Ces politiciens ont fait un voyage sponsorisé par le consul d’Erythrée. Ont-ils visité une seule prison? Non. Savez-vous qu’il y en a plus de 300 dans un pays qui compte peut-être 5 millions d’habitants, soit à peine les deux tiers de la population suisse? Personne ne peut rendre visite aux détenus. Ni les familles, ni les avocats, ni même le Comité international de la Croix-Rouge. A votre avis, le système carcéral aurait-il quelque chose à cacher? La plupart de ces établissements sont inaccessibles même à la police et à la justice érythréennes. Des commandants de l’armée les gèrent à l’abri des regards. Or, à partir du grade de colonel, un officier a le droit de tuer n’importe qui…

Que se passe-t-il, selon vous, derrière ces barreaux?

D’innombrables témoignages le disent: les conditions de détention sont épouvantables, avec des gens parfois entassés à 200 dans une petite salle sans accès aux toilettes, mais aussi des passages à tabac, de la torture, des exécutions pures et simples… Certains sont incarcérés sans même savoir pourquoi. Ils passent des jours, des mois, voire deux ou trois années en détention, puis sont libérés sans la moindre explication. S’ils demandent pourquoi, ils retournent au trou.

Les politiciens suisses veulent que Berne négocie le retour d’Erythréens dans leur pays. Quel sort les y attendrait?

Pour retourner en Erythrée, il faut d’abord signer des «aveux»: on reconnaît avoir quitté le pays clandestinement et on accepte d’être puni en conséquence. Certains sans doute n’auront pas plus d’ennuis que cela, à condition qu’ils se taisent et qu’ils marchent droit. Mais gare à eux s’ils se mettent à critiquer le gouvernement ou n’importe qui dans l’administration! Ceux-là disparaissent un beau jour, tout simplement, pour quelque temps…

En réalité, il n’y a même pas besoin de se mêler de politique. Je connais le cas d’un homme qui se disputait avec son voisin au sujet du mur mitoyen. Il a porté l’affaire devant une cour et a eu gain de cause. Quelques jours plus tard, il a disparu. Quand sa famille l’a vu réapparaître, plus d’un an plus tard, il était à l’agonie. Il est mort une semaine plus tard. Personne ne sait pourquoi il avait été incarcéré. Ce qui est sûr, c’est que son voisin compte un haut gradé parmi ses proches parents.

Pourquoi y a-t-il de plus en plus de requérants érythréens?

La plupart sont très jeunes. Parfois même mineurs. Ils ne veulent pas être enrôlés dans l’armée. Les soldats travaillent sans solde sur des chantiers publics mais aussi pour des entreprises privées, par exemple pour la ferme d’un commandant, et cela parfois durant dix ans. Ce n’est pas une vraie armée, c’est une mafia! Certains de ces commandants, j’en suis convaincu, sont même de mèche avec des passeurs de clandestins.

Le pays est pauvre. Quelle est la part de réfugiés économiques?

C’est difficile de faire la distinction. L’économie, en Erythrée, est un outil de contrôle politique. Le secteur privé n’existe pas vraiment. Pour acheter du pain ou du lait, il faut des coupons du gouvernement. Si vous ne manifestez pas d’enthousiasme envers le régime, vous ne recevez pas de coupons.

Il faut comprendre que c’est un Etat sans Constitution, sans Parlement, pas même fantoche! Selon l’ONU, 5000 personnes quittent le pays chaque mois. A mon avis, 40% de la population vit en exil.

Cela peut-il continuer ainsi indéfiniment?

Les Erythréens sont très patriotiques, très nationalistes. Or, le régime est directement issu de la guerre d’Indépendance. Même moi, il y a quinze ans, je considérais le président comme un héros. Mais il me semble que le vent commence à tourner. L’an dernier, quand j’ai organisé une grande marche de protestation à Genève, nous avions 5000 manifestants. Quelques jours plus tôt, les partisans du régime n’ont pu réunir que 2000 personnes***. Il n’y a pas si longtemps, les proportions auraient été inversées. (TDG)

 

Créé: 23.02.2016 / Article paru simultanément dans la TDG et 24 heures

Commentaire de Cenator :

*** Ces 2000 manifestants partisans du régime, sont-ils aussi des « réfugiés politiques »?

Et ceux qui rentrent en vacances avec un statut de réfugié en Suisse, ils sont dans quel camp ?

Ce que cet importateur de « réfugiés » omet de dire : la grande majorité de ces Erythréens n’ont jamais fait la moindre action politique dans leur pays, ils viennent pour vivre à nos crochets. Les mineurs sont envoyés par leurs parents comme les bonnes familles envoient leurs enfants dans une école à l'étranger, pour un avenir meilleur. La majorité de cette communauté est composée de parasites inadaptables... même après 20 ans de séjour en Suisse. Et ça commence à se savoir, par nous, pauvres contribuables.

Pourquoi nos élites imposent-elles ce fléau, depuis 20 ans, à la petite Suisse surpeuplée ?

 

 

 

 

Cool, cool d’être en prison !

Béziers : Un détenu se filme en direct depuis sa cellule : « la prison c’est le club Med »

Un détenu du centre pénitentiaire de Béziers a utilisé l’application Périscope pour partager son quotidien direct.

« On a une chaîne hi-fi, du coca… J’ai tout ce que tu peux avoir » s’est vanté Luciano devant ses auditeurs. Le détenu a, en effet, utilisé l’application Périscope, rendue célèbre par les frasques du footballeur Serge Aurier, pour se filmer en direct depuis sa cellule. La vidéo a depuis été supprimée mais on pouvait voir le jeune homme se vanter de contourner le règlement de la prison.

« Pendant qu’on est en promenade, on se fait jeter des petites balles de tennis remplies de ce qu’on veut. La prison, c’est un petit club Med » affirmait-il en roulant un joint. « On a du shit » fanfaronne-t-il en faisant le tour de sa cellule. « Hier, j’avais même de l’alcool, c’est pour ça que j’ai des petits yeux » ajoute le détenu, qui dit être condamné à quatre ans de prison. Le parquet de Béziers a annoncé l’ouverture d’une enquête ce lundi.

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Evasion du Syrien-violeur à Zurich: «Tout le monde savait qu’ils avaient une histoire»

Officiellement, les autorités n'ont jamais confirmé que la gardienne qui a libéré un détenu la semaine dernière de la prison de Limmattal à Dietikon (ZH) et le prisonnier, condamné pour viols, entretenaient une relation amoureuse. Pour un ancien «locataire», interrogé par «Blick», la chose est toutefois entendue. Un certain C.G., qui a fait un court séjour dans l'établissement en juin 2015, explique que les deux protagonistes étaient «souvent ensemble». «Il racontait la fuite de son pays et combien il souffrait. Elle a été touchée par son histoire», dit C. au quotidien zurichois.

Il précise que, parmi les détenus, la relation privilégiée qu'entretenait Hassan Kiko avec la gardienne faisait jaser. «Certains s'en sont même plaints. Il a été questionné à plusieurs reprises par les autres surveillants, mais il a toujours nié avoir droit à un traitement de faveur», poursuit C, qui craint désormais pour la sécurité de «la plus belle femme de la prison».

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Suisse: S’évader de prison n’est pas punissable. CF et le PS s’opposent à toute sanction

Le conseiller national Lukas Reimann (UDC/SG) souhaite que les personnes s'échappant d'un établissement pénitentiaire puissent être punies par la loi. Le Conseil fédéral ne partage pas cet avis.

Dans une réponse à une motion déposée par le conseiller national Lukas Reimann (UDC/SG), le Conseil fédéral écrit: «L'interdiction de l'évasion que demande l'auteur de la motion est contraire au principe reconnu selon lequel l'autofavorisation n'est pas punissable. Ce principe distingue l'ensemble de la procédure pénale et il a notamment pour conséquence que nul n'est tenu de déposer contre soi

Interrogé par le «Tages-Anzeiger», Corrado Pardini, qui représente le PS à la commission des affaires juridiques du National, partage l'avis du Conseil fédéral.

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Genève: Le Tunisien, déjà condamné 16 fois, menace de mort le directeur de la prison. Toujours pas expulsé!

L’an passé, un Tunisien de 35 ans, auteur de plusieurs home-jackings dans la région et incarcéré sous le régime de l’isolement, a dit à un gardien: «Je vais faire tomber le directeur, le virer, c’est un fou; il ne se rend pas compte de ce qu’il fait et il va se prendre une balle dehors.»

Amené à s’expliquer, le détenu, déjà condamné seize fois en quatorze ans, a fini par reconnaître avoir tenu les propos incriminés. Il est prévenu de menaces depuis fin janvier.

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