Etude: Près de 70% des journalistes de la SSR sont à gauche

Pour la première fois, il existe des chiffres détaillés sur l'attitude politique des professionnels des médias.

Pour la première fois, on a pu évaluer à quel point les journalistes de la SSR sont à gauche sur la base des chiffres détaillés de la ZHAW (Université des sciences appliquées de Zurich). Les chercheurs en journalisme Vinzenz Wyss et Filip Dingerkus ont réalisé une évaluation des données pour la SonntagsZeitung, données qui ont été recueillies dans le cadre d'une étude de journalisme international entre les années 2014 à 2016, mais qui n'ont jamais encore été publiées.

La conclusion concernant les chiffres est claire: près de 70% de tous les journalistes de la SSR se déclarent comme étant de gauche. 16% se situent au centre. Et 16% se considèrent comme étant de droite.

On a déterminé la classification politique sur une échelle de 0 à 10. 0 étant à gauche, 5 pour le centre et 10 pour la droite.

Aucun journaliste de la SSR ne s'est positionné à droite (à l'extrémité) aux valeurs 9 et 10; 7.4% se trouvent à l'extrémité gauche sur les valeurs 0 et 1.

(...)

Source Traduction libre Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Christophe Darven

France. Le programme du Parti RPR en 1990: Fermeture des frontières, incompatibilité de l’islam avec nos lois…

 

Programme:

  • Fermeture des frontières
  • Suspension de l'immigration
  • Réserver certaines prestations sociales aux nationaux
  • incompatibilité de l'islam avec nos lois 

 

 

Cela démontre à quel point ceux qu'on étiquette aujourd'hui "d'extrémistes de droite" ne représentent en réalité qu'une simple droite.

On se trouve ici face à un Occident qui dérape à gauche, voire à l'extrême gauche de l'échiquier politique, dans la haine de son identité, de son histoire et sa faiblesse vis-à-vis de l'islam.

Nos médias et nos politiques cherchant à diaboliser l'UDC ou Trump sont éminemment coupables de la situation et de la perception biaisée qui fait loi aujourd'hui.

Et quoi de mieux que les références du passé pour constater à quel point l'Europe est dans une mauvaise situation, à quel point le remplacement de nos populations est avéré, visible dans nos rues.

 

La caste pipole de M. et Mme Macron

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Michel Garroté  --   A propos du couple Macron, j'ai lu, avec délectation, la récente chronique d'Ivan Rioufol que voici (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La photo officielle du président de la République ne cache rien de l’ambition du jeune homme qui s’est identifié à Julien Sorel : Le Rouge et le Noir fait partie des trois livres (avec Gide et de Gaulle) disposés sur le bureau présidentiel. Macron pose debout, un bout de fesse sur la tranche du bureau de Charles de Gaulle, les mains crispées sur les bords du meuble [ndmg - j'aime bien la formule "un bout de fesse" et je me dit  : quid de l'autre bout de fesse du petit Macron, alias Emmanuel Sorel ?].
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Ivan Rioufol : Se dégage de cette image travaillée l’impression d’un personnage fier et heureux de caresser les attributs d’une réussite domptée et familière. Le portait me fait penser à ces clichés de riches intérieurs où des personnages bien nés et désinvoltes posent négligemment leur coude sur le rebord de la cheminée, un verre à la main : un monde dépassé. C’est de ce piège rétrograde pour happy few que Macron doit sortir [ndmg - "doit sortir" ; je doute qu'il en sorte, même avec ses deux bouts de fesses et ses happy few...].
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Ivan Rioufol : Un chef de l’Etat ne peut se laisser caricaturer à ce point dans le symbole d’une réussite économique, en oubliant que toute une partie de la France en colère se fiche bien qu’on lui parle de PIB et du respect des 3% de déficit. Un sondage paru dans le JDD montre que les Français sont à 61% préoccupés par la montée de l’islamisme radical dans leur pays, tandis que le chômage n’inquiète que 36% des sondés. Ils sont également 62% à estimer que la France doit accueillir moins d’immigrés, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Plein de pognon pour Miss Macron ?
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Pour l'instant (extraits adaptés et "stylisés" ; voir lien vers source en bas de page), le "cabinet" de Brigitte Macron est formé de deux collaborateurs et de deux secrétaires. A ces quatre personnes viennent s'ajouter cinq personnes chargées de dépouiller son courrier au "service de la correspondance" de l'Elysée. Et Brigitte Macron devrait bientôt avoir un "budget officiel".
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De plus, les "missions" dont elle sera chargée seront précisées "après l'été". Lors des "dîners en ville", la caste politico-médiatique parisienne murmure que Brigitte Macron bénéficiera d'un "budget annuel" de 600'000, sans oublier les "frais de gestion" et de création de son éventuel "site internet personnel" (fin des extraits adaptés et "stylisés" ; voir lien vers source en bas de page).
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Miss Macron dans la presse pipole : un vrai délire.
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Quant à la presse féminine, pipolisée et stéréotypée (jardin intérieur, dimension psychologique, beauté extérieure...), elle est -- malgré elle  --  révélatrice, au plan sociologique et historique. Ainsi peut-on lire, à propos de Brigitte Macron, dans un média bobo que (extraits adaptés et commentés ; à lire jusqu'au bout tellement la presse pipolo-magnaque est "drôle" ; voir lien vers source en bas de page), "sa veste zippée" le soir de la victoire d’Emmanuel Macron, "son tailleur bleu" à l’investiture, ces "sacs à main qu’elle ne quitte plus", Brigitte Macron ne "jure" que par Louis Vuitton, et qu'elle est "séduite" par les créations de son directeur artistique, Nicolas Ghesquière.
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La Première Dame fait aussi venir le [petit] styliste Mathieu Berthe­­lat Colin, ancien­­ne­­ment chargé de commu­­ni­­ca­­tion pour la marque Zadig & Voltaire. Le jeune homme est styliste free­­lance depuis 2011 et a prin­­ci­­pa­­le­­ment travaillé à la télé­­vi­­sion pour 'Bache­­lor' [Qui paie le styliste, euh, ce blanc-bec : Vous toutes et tous, via l'Elysée, avec vos impôts ? Ou Madame Macron de sa poche ?].
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Et à chaque fois, ses looks font mouche. Ce n’est pas un secret, Brigitte Macron est proche de la famille Arnault, et plus particulièrement de Delphine Arnault, la directrice générale adjointe de la maison française. L’année dernière, celle qui n’était pas encore Première dame s’affichait même au défilé Louis Vuitton, à Paris, aux côtés de grandes stars du cinéma comme Léa Seydoux. Mais pourquoi l’épouse du président est-elle si accro à la griffe au monogramme ?
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Dans une enquête publiée par 'Capital.fr', on apprend que lorsqu’elle enseignait à Paris, au lycée privé Franklin, Brigitte Macron était la professeure de français de Frédéric et Jean, les plus jeunes fils de Bernard Arnault. Puis Brigitte Macron a rencontré Delphine Arnault en 2014. Enfin la Picarde Brigitte Macron a sympathisé avec Delphine lors d’un déjeuner à New York à l’été 2014.
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Delphine Arnault et Brigitte Macron étaient accompagnées de leurs conjoints respectifs, Emmanuel Macron et Xavier Niel. Depuis, l’épouse du président porte du Vuitton à chacune de ses sorties officielles » [ndmg - Delphine Arnault, Brigitte Macron, Emmanuel Macron, Xavier Niel, que du "petit peuple"...].
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Et si effectivement, la Première dame arbore régulièrement des jolis looks signés LV, en revanche, il s’agit systématiquement de "prêts" [ndmg - ce ne serait pas l'Elysée qui paie la note ; et ce serait Brigitte Macron qui règle­rait les émolu­ments ; mais on en voudrait bien la preuve, juste pour éviter les malentendus...].
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La First Lady a aussi fait quelques infidélités à Louis Vuitton. On l’a récemment vue en veste Balmain - ce qui a enchanté son créateur, Olivier Rousteing, sur Instagram - ainsi qu’en robe Courrèges (fin des extraits adaptés et commentés  ; voir lien vers source en bas de page). Voilà pour Macron, Vuitton, Rousteing, Balmain, Arnault, Niel, Seydoux, Berthe­­lat Colin, Ghesquière, toutes et tous cités dans la presse féminine, pipole et stéréotypée, une vraie radioscopie sociologique et historique de la France d'en Haut.
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Gauche caviar et misère du peuple :
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Dans ce contexte très "gauche-caviar", j'aimerais, pour ce qui me concerne, rappeler que 65% des Français estiment qu’"il y a trop d’étrangers en France". 60% des sondés déclarent que, "aujourd’hui, on ne se sent plus chez soi comme avant". 61% des personnes interrogées jugent que "d’une manière générale, les immigrés ne font pas d’efforts pour s’intégrer en France".
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Concernant l’islam, 74% des Français partagent le sentiment que l'islam "cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres". 85% jugent l’islamisme comme "un problème de plus en plus préoccupant". Visiblement, le peuple français a d'autres préoccupations que celles d'Emmanuel Sorel, Brigitte Macron, Louis Vuitton & Consorts. Voilà pour ce qui me concerne... Pour ce qui nous concerne ?
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Michel Garroté pour Les Observateurs, 13.7 2017
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/07/macron-sortir-du-piege-des-hap.html
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http://www.lexpress.fr/actualite/politique/brigitte-macron-un-vrai-statut-et-un-vrai-budget-pour-l-etat_1926383.html#xtor=AL-447
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http://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/News/Voila-pourquoi-Brigitte-Macron-est-toujours-habillee-en-Louis-Vuitton-3497963#
-http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/brigitte_macron_a_engage_un_styliste_et_ce_n_est_pas_l_elysee_qui_paie_397210
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Douce France – Emmanuel Macron, Edouard Philippe, législatives…

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Prince Edouard Philippe, nouveau Premier ministre (de gauche) :
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Le jeune président français Emmanuel Macron (même pas quadra) a chargé Edouard Philippe, député-maire de 'Les Républicains' (LR) du Havre, et, juppéiste de la première heure, de former un gouvernement, qui sera connu le mercredi 17 mai. En 2014, Edouard Philippe avait écopé d’un "blâme" de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique qui avait constaté "quelques négligences" dans sa déclaration de patrimoine. "Aucune idée", avait écrit  Edouard Philippe en réponse aux questions sur la valeur de son bel appartement parisien.
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Bref, le juppéiste de la première heure Edouard Philippe est donc un homme sérieux, intègre et nouveau, comme l'avait promis le candidat Macron (Edouard Philippe est passé par le Parti socialiste et son aile rocardienne avant de rejoindre Alain Juppé lors de la création de l’UMP en 2002). Le très "centriste de gauche" Edouard Philippe devient ainsi un "Premier ministre de droite", nous dit-on (la belle blague).
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Edouard Philippe - Bienvenue et terre d'islam :
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Pour mémoire, Edouard Philippe avait inauguré, au Havre, le 28 septembre 2013, une mosquée radicale proche des Frères Musulmans. Avec Emmanuel Macron et Edouard Philippe, c'est La République (islamique) En Marche. A ce propos, notons que Jean-Paul Delevoye, proche conseiller de Macron, a déclaré, dans une interview parue mi-mai sur lavie.fr, que l’Europe a besoin de 50 millions d’immigrés (musulmans évidemment).
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De plus, il y a quelques mois, le député-maire Edouard Philippe a reçu au Havre un élu des frères musulmans marocains, Mohamed El-Bachir Abdellaoui, du parti islamiste PJD (Parti Justice et Développement), pour signer un protocole de jumelage entre Le Havre et la ville de Tanger, où cet islamiste occupe le poste de maire.
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Edouard Philippe - Aux affaires :
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Pour mémoire, En 2004, lorsque Alain Juppé est condamné à 18 mois de prison avec sursis dans l'affaire des emplois fictifs du RPR, son bien aimé Edouard Philippe rejoint le secteur privé. Trois ans plus tard, Edouard Philippe intègre le cabinet d'Alain Juppé lorsque ce dernier est nommé ministre de l'Ecologie de François Fillon, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Lorsque Alain Juppé quitte son portefeuille en 2008, Edouard Philippe rejoint de nouveau le privé et devient directeur des affaires publiques d'Areva.
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Edouard Philippe et Bilderberg :
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Encore pour mémoire, le groupe Bilderberg  qui a la réputation de poursuivre l'objectif de "promouvoir le système capitaliste" et qui regroupe 130 personnes venant de 20 pays (élites politiques, industrielles, financières, académiques et médiatiques) est bien connu d'Edouard Philippe. A ce propos, rappelons-nous que les invités du Bilderberg ont pour consigne de garder secrets les propos échangés lors des débats.
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L’édition 2016 a accueilli - sous la présidence du Français Henri de Castries, PDG du groupe d’assurances AXA - un ancien chef des services secrets britanniques, Sir John Sawers, et, un ancien directeur de la CIA, le général David Petraeus. A noter que parmi les rares Français, on ne comptait que deux responsables politiques : le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius et le député-maire du Havre Edouard Philippe.
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Edouard Philippe - La déchéance du Havre :
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Toujours pour mémoire, Edouard Philippe - comme le révèle Géraldine Maraîcher, ex-collaboratrice à la mairie du Havre, sur LSB - a été incapable de proposer, voire même de soutenir, certaines initiatives pour développer l’emploi dans cette partie de l’estuaire de la Seine (le Havre), où l’industrie est largement en déclin. Alors qu’il promettait des milliers d’emplois dans le développement industriel des énergies marines, le projet d’usine Aréva qu’il a soutenu est mort-né. Les deux passages dans le privé dont il se targue n’ont duré que quelques mois.
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Géraldine Maraîcher : Dans un cabinet d’avocats ou chez Aréva pour un emploi réservé, il n’a pas su acquérir l’expérience et la stature qui lui auraient permis de relever les défis auxquels est confrontée l’agglomération du Havre. Cependant, c’est en politique qu’Edouard Philippe s’est montré visionnaire en finançant à hauteur de plusieurs centaines de milliers d’euros, et pendant plusieurs années, les activités de conseil de Jacques Attali au Havre. A noter que depuis l'élection de Edouard Philippe comme maire, le Havre a perdu 1'533 places en trois ans dans le classement par ville en niveau de vie. Soit un décrochage de 500 places par an, précise Géraldine Maraîcher. Voilà, en gros, pour ce qui concerne Edouard Philippe.
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Retours de vestes :
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Ils sont maintenant 28 élus LR et UDI à avoir signé l’appel à saisir « la main tendue par le président de la République » : Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Louis Borloo, Thierry Solère, Bruno Le Maire, Benoist Apparu, Fabienne Keller, Arnaud Robinet, Delphine Burkli, Gérald Darmanin et Christian Estrosi entre autres.
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Le Show des Législatives :
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Selon un sondage Kantar Sofres, au 1er tour des législatives le 11 juin, seuls 24% des électeurs choisiraient un candidat de 'La République En Marche - La République / Modem'. Derrière, 22% voteraient pour un candidat de "Les Républicains / UDI" ; et 21% pour le 'Front national'. Les candidats de la 'France insoumise' recueilleraient 15% des voix et ceux du 'Parti socialiste' 9%.
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Ces macronistes qui ne le sont pas :
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Et selon un sondage Ipsos/Sopra Steria, parmi les électeurs d’Emmanuel Macron au second des présidentielles, 43%, disent avoir voté pour Macron "pour faire barrage à Marine Le Pen". Toujours selon ce sondage Ipsos/Sopra Steria, 33% des électeurs de Macron disent avoir voté pour lui, pour le renouvellement qu’il représente ; seulement 16% pour son programme et ; 8% pour sa personnalité.
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A noter également que 61% des sondés ne souhaitent pas donner à Macron une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Ils ne sont que 15% à le souhaiter "tout à fait". Et 24% à le souhaiter "plutôt". Les élections législatives des 11 et 18 juin  --  qui détermineront en grande partie la teneur du quinquennat d’Emmanuel Macron et sa capacité ou non à présider  --  pourraient donc se révéler très difficiles pour le nouveau chef de l’Etat.
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Le don Quichotte Manuel Valls :
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A noter aussi qu'aux législatives, Valls concourra sous sa propre étiquette, 'Majorité Présidentielle' (rires dans la salle), sans avoir à affronter de candidats 'La République en Marche' ou 'PS' car ils ne proposeront pas de candidats dans sa circonscription, l'Essonne. "Il n'est ni investi, ni soutenu", raconte Christophe Borgel, en charge des élections au 'PS'. Sans candidat 'REM' et 'PS' face à lui, Valls a donc des chances d'être élu député de l'Essonne en juin. Il affrontera toutefois Farida Amrani, candidate de 'La France Insoumise'.
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A ce propos, la semaine passée, j'avais lu avec amusement (sur Le Salon Beige) que Manuel Valls, ancien Premier ministre, ancien ministre de l'intérieur, ancien candidat malheureux aux primaires de la gauche (à deux reprises), mais surtout grand spécialiste de l'utilisation de gaz lacrymogène face à la la Manif pour Tous, risquait d'être exclu du 'PS', selon les dires du premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis (au final il n'a pas été viré).
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Cela n'aurait pourtant pas été une surprise pour Valls qui avait soutenu la candidature d'Emmanuel Macron, alors qu'il s'était engagé à faire campagne derrière le vainqueur des primaires socialiste, le pauvre Benoît Hamon.
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Cela s'était d'ailleurs compliqué lorsque l'on avait vu la déclaration de Jean-Paul Delevoye, responsable de la Commission nationale d’investiture du parti 'La République en Marche' : "À ce jour, il [Valls] n’est pas dans les critères d’acceptation de sa demande d’investiture. Et donc dans ce cas très précis, Et donc dans ce cas très précis, la commission nationale d’investiture [de 'La République en Marche'] ne peut pas analyser la candidature de M. Valls".
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Une revanche d'Emmanuel Macron sur Manuel Valls ? Selon BFMTV, la candidature de Manuel Valls pour 'La République en marche' aux législatives a failli être tuée dans l'œuf par l'équipe d'Emmanuel Macron, faute, officiellement, de remplir les critères pour les demandes d'investiture. Cette fin de non-recevoir pour l'ancien Premier ministre avait été vue comme la dernière vengeance d'Emmanuel Macron et avait illustré la relation tumultueuse entre les deux hommes, toujours selon BFMTV.
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"Je n'ai pas fondé une maison d'hôtes", avait lâché Macron en pleine campagne présidentielle, déjà à l'adresse de Valls [ni maison d'hôtes, ni auberge espagnole ou catalane]. Au moment de la primaire à gauche, après l'annonce de la renonciation de François Hollande, Emmanuel Macron, ayant rassemblé ses troupes, avait déjà déclaré : "S'il y a un traître, s'il y a quelqu'un qui a flingué Hollande, c'est Valls". Voilà, en quelques lignes, pour ce qui concerne Manuel Valls
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Ce que pense réellement Emmanuel Macron :
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Macron pense que - je le cite - "Je veux que sur le non-respect des droits et des valeurs de l’Union européenne, des sanctions soient prises. On ne peut pas avoir une Europe qui  --  lorsque vous avez un pays membre qui se comporte comme la Pologne ou la Hongrie, sur des sujets liés à l’université, aux réfugiés, à nos valeurs fondamentales  --  décide de ne rien faire". (...) La "France, républicaine par nature, qui est la nôtre, a des ennemis".
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Macron : "Les républicains ne peuvent jamais faire l’économie de les nommer. Ces ennemis si divers ont tous en commun d’être des rêveurs - mais des rêveurs parfois criminels -, des puritains, des utopistes du passé. Ils croient détenir une vérité sur la France. Ce n’est pas seulement un danger, c’est un contresens. La seule vérité qui soit française, c’est celle de notre effort collectif pour nous rendre libres, et meilleurs que nous sommes".
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Macron : "Cet effort qui doit nous projeter dans l’avenir. Ces ennemis de la République prétendent l’enfermer dans une définition arbitraire et statique de ce qu’elle est et de ce qu’elle devrait être". (...) "Je suis favorable à une loi qui ouvrira la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires. Je m’engage à ce que les enfants issus de GPA nés à l’étranger voient leur filiation reconnue à l’état-civil français", estime Macron.
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Macron au crible d'un philosophe :
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Le philosophe français Franck Jullié a analysé, sans complaisance et sans pitié, les soi-disant "convictions" [tu parles...] de Macron et voici ce qu'il en pense : "Avec Emmanuel Macron, la France inaugure une nouvelle étape de la Révolution, le passage du monde de Kant à celui de Nietzsche. On sait que Nietzsche reprochait à Kant de ne pas avoir achevé la destruction de la métaphysique car il a maintenu - par ses trois Critiques - le statut de la raison comme instrument légiférant.
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Franck Jullié : Avec Nietzsche, ce sont les forces les plus profondes - et non seulement la raison obscurcie - qui doivent prendre le pouvoir, les forces dionysiaques. La France  --  plutôt que de se repentir de son antichristianisme, de son fanatisme socialiste, de sa culture pornographique  -- a confirmé par cette élection présidentielle son endurcissement spirituel", ajoute Franck Jullié.
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N'oublions pas le cas Fillon :
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Sur Le Salon Beige, Guillaume Thieulloy écrivait, il y a peu, à propos de Fillon et de 'LR' : "Voici quelques semaines, François Fillon s’était félicité que son éventuelle majorité comprenne à la fois Sens commun et François Baroin. Quoi que l’on pense de son programme, cela signifiait manifestement qu’il avait autour de lui des 'conservateurs', comme Sens commun, et des 'progressistes', comme François Baroin".
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Guillaume Thieulloy : "Le mouvement Sens commun regroupe, en effet, des militants attachés à la conception classique de la personne humaine, tandis que François Baroin, notoirement "proche" du Grand Orient, dont il est l’une des principales voix au sein des LR, défend les « immortels principes » de 1789", précisait Guillaume Thieulloy sur LSB.
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Macron, encore lui :
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Sur Causeur.fr, l'avocat Régis de Castelnau écrivait récemment : "Emmanuel Macron a donc été élu – et investi – président de la République. Emmanuel Macron doit en premier lieu son élection à une forme de coup d’État, qui a impliqué la haute fonction publique, les médias et le grand capital. Ensuite, à l’absence de réaction des forces politiques et démocratiques devant cette manipulation qui a pourtant abouti à retirer à l’élection présidentielle 2017 son caractère de sincérité et de légitimité. En troisième lieu, on a assisté à une prise de pouvoir totale de la haute fonction publique d’État et de ses réseaux, qui a porté l’un des siens à la présidence".
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Régis de Castelnau : "Le financement opaque de cette campagne, et l’évidence qu’il y aurait à réintégrer tous les débours exposés par l’État et les grands médias en appui direct de la candidature de Macron, devraient rendre impossible la validation de son compte de campagne. La loi de 1990 sur le financement public de la vie politique a considérablement étoffé et durcit le droit électoral. Pour deux raisons : la première est la nécessité d’assurer la transparence et l’équité dans la conquête des suffrages ; la deuxième est que le financement de l’État est proportionnel aux résultats électoraux".
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Régis de Castelnau : "Assurant ainsi la légitimité des élus et la justice dans le financement des partis, les scrutins doivent être irréprochables. Ce n’est, semble-t-il, pas le cas de ceux de l’élection présidentielle de 2017. La catastrophe politique du mandat de François Hollande, sur lequel beaucoup d’entre eux avaient misé, leur a montré qu’il n’était plus possible de laisser les manettes à des Harlem Désir, des Jean-Vincent Placé, des Cécile Duflot, des Bruno Le Roux, pour ne parler que des pires".
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Régis de Castelnau : "Exit l’ancienne classe politique, il a donc fallu mettre les mains dans le cambouis et, avec la promotion d’un jeune inconnu, faire semblant de tout changer pour que surtout rien ne change. En ne s’embarrassant guère de scrupules démocratiques. Et c’est là que le bât blesse vraiment, la confiscation de cette élection pourrait avoir des conséquences imprévues. Le temps viendra de l’étude détaillée de cette étrange victoire", ajoutait récemment l'avocat Régis de Castelnau sur Causeur.fr.
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https://www.lesalonbeige.fr/pour-manuel-ca-sent-le-gaz/
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http://www.bfmtv.com/politique/legislatives-la-revanche-d-emmanuel-macron-contre-manuel-valls-1160951.html
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http://www.lesalonbeige.blogs.com/
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http://www.causeur.fr/emmanuel-macron-investiture-president-passation-44321.html
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Comment fonctionne la Machination Macron

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Michel Garroté  --  Qui s'en souvient ? Pour les uns, "La Machination" est un film américain de Bryan Forbes sorti en 1984. Il s’inspire du roman homonyme de Sidney Sheldon, paru en 1970. Pour d'autres, "La Machination" est un roman français de science-fiction écrit par Christian Grenier et publié en 1973. Pour d'autres encore, il y a "La Machination Voronov", un album de la série de bande dessinée Blake et Mortimer. Bien.
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La "Machination Macron" :
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Mais au fait, comment fonctionne la "Machination Macron" ? A vrai dire, je ne suis pas amateur de théories du complot ou de la conspiration. Cependant, je reste persuadé que l'on peut tendre des pièges, piéger les autres, y compris  --  pour ne pas dire surtout  --  en matière politique. Et dans le cas Macron, je me suis posé la question : qui se cache derrière ce jeune pommadé, lisse, limpide et serein ? Qui est-il vraiment ? De quoi est-il capable ? Est-il capable de quoi que ce soit d'ailleurs ? A quoi riment ses discours ?
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Et bien figurez-vous que les discours de Macron de la campagne étaient faits à partir d’algorithmes, et qu'une société, Proxem, était payée pour cela (extraits adaptés ; voir les liens vers les trois sources en bas de page) : Comment Emmanuel Macron a t-il réussi à convaincre plus de 10'000 personnes, jeunes et plus jeunes, en se présentant comme « le candidat du travail » ?
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Ciblage algorithmique :
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Comment le candidat du mouvement 'En Marche' a t-il réussi la gageure de provoquer une standing ovation en évoquant l’Union Européenne, thème que l’on croyait boudé par les citoyens français ? Grâce à un ciblage algorithmique inédit de ce que les électeurs sont prêts à entendre et qui permet de rendre le discours le plus pertinent possible pour le plus de monde possible.
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La méthode est inspirée de la stratégie électorale digitale adoptée par Barack Obama en 2012 : en juin dernier, 4'000 volontaires ont lancé "l’appli" de la Grande Marche sur leurs écrans de smartphones et tablettes en allant « à la rencontre des Français ». 6'200 quartiers (au sens de l’Insee) ont été sélectionnés par l’équipe Macron pour constituer une base représentative.
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L’application ad hoc :
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Une première application, 50+1, guidait les « marcheurs » dans leur parcours. Une deuxième permettait de recueillir le miel de conversations qui ont duré en moyenne quatorze minutes. 100'000 « conversations » ont été collectées (et 25'000 questionnaires entièrement remplis). Résultat : quelque 25'000 questionnaires remplis sur l’application ad hoc.
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Ce n’est donc pas un traditionnel sondage, où l’on pose des questions fermées à un échantillon de la population, ni non plus un "focus group", où l’on interroge longuement une poignée de personnes sur un sujet donné. l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, s’est tournée vers Proxem, start-up spécialisée dans l’analyse sémantique de "big data textuelle", en vue de tirer un maximum d’enseignements des propos des personnes interrogée.
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Objectif : identifier les problèmes concrets que dit rencontrer tel ou tel bassin de population et fournir une cartographique des préoccupations dominantes des Français. "Grâce à un moteur de recherche, on pourra croiser des critères, voir la manifestation d’un signal faible, vérifier des intuitions. Que disent les femmes, cadres supérieurs, des commerces de proximité ?
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Proxemacron :
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Si 100 personnes en parlent sur 100'000, c’est du 0,1% mais si elles en parlent c’est que ce point a de l’importance à leurs yeux. On peut se dire qu’il y a quelque chose à creuser", détaille Chaumartin, DG de Proxem.
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Les data-stratèges d’En Marche peuvent alors dégager des corrélations, identifier les préoccupations de certaines catégories socio-professionnelles, et décider de faire dans la pédagogie s’ils mesurent une différence entre la perception d’un phénomène et sa réalité (par exemple : l’Europe, l’immigration, le chômage).
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Macron a accumulé un trésor de communication politique avec des discours adaptés aux auditoires. C'est pourquoi ses discours n'avaient aucun sens ni aucun fond. Mais peu importe : à l'heure de la téléréalité, de la méthode globale et de l'échec scolaire, ce que les Français attendent ce ne sont plus des discours élaborés, mais qu'on leur parle.
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Obamacron :
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Macron n’a pas de programme mais il est programmé. Son discours est programmé. Il emploie des formules qui sont tout sauf spontanées. Il utilise les méthodes d’analyse et de stratégie politiques encore inédites en France. Grâce au porte-à-porte, il a obtenu des milliers de témoignages sur les grands sujets de notre société et la machine analyse ce corpus, qui fait des dizaines de milliers de pages.
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Il y avait 4'000 volontaires d'En Marche dans 6'200 quartiers présélectionnés, avec une appli qui recueillait les réponses à des questions simples : Qu’est-ce qui marche en France ?, Qu’est-ce qui ne marche pas ? Ces méthodes ont été testées aux Etats-Unis lors des campagnes d’Obama.
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Elles arrivent en France et permettent au candidat qui les utilise de dire ce que les gens ont envie d’entendre. Il suffit d’un moteur de recherche qui isole et compte les sujets, la manière (positive ou négative) de les aborder, les formules qui reviennent, etc. Le nombre de témoignages (25'000 environ) est beaucoup plus important que dans un sondage ordinaire et les dépositions sont beaucoup plus précises et plus libres.
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Avec cela, on a comme une sismographie précise de l’opinion, et quand, comme le candidat Macron, on n’a pas de programme, c’est commode, tout est à disposition dans la machine pour que les électeurs puissent entendre ce qu’ils ont envie d’entendre.
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Tout le monde a compris et tout le monde est content :
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Qu’apporte le candidat Macron ? Des solutions ? Jamais. La compréhension de son public : "Les agriculteurs ne demandent pas des aides. Ils disent une chose : on veut pouvoir vivre dignement de notre travail". Merci aux algorithmes et à la start-up prestataire.
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Voilà une formule empruntée aux électeurs et qu’on sait leur resservir toute chaude. Dans le même registre d’une complicité affichée mais qui n’engage à rien de concret : "C’est un beau mot, 'paysan' : les paysans font notre pays". La vraie question est surtout : Comment peuvent-ils en vivre ? Macron affirmant "C’est un beau mot, 'paysan' : les paysans font notre pays", c'est pas merveilleux ça ? Macron poète et paysan, on aura tout vu.
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Elle n’est pas posée [la question "comment peuvent-ils en vivre ?"]. Et on se contentera, pour finir, d’une formule ronflante : "On peut être à la fois profondément breton, puissamment français et sincèrement européen". Tout le monde a compris ? Tout le monde est content (fins des extraits adaptés ; voir les liens vers les trois sources en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Sources :
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http://www.integrales-productions.com/2016/12/11/comment-macron-marche-aux-algorithmes/
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http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-politique/20161116.RUE3756/comment-emmanuel-macron-a-fait-son-diagnostic.html
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http://www.delitdimages.org/macron-politique-algorithmes-revanche-de-lupper-class/
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Maximes pertinentes à méditer pendant une campagne présidentielle, en France comme ailleurs

 

"Le vice inhérent au capitalisme est la répartition inégale des bienfaits; la vertu inhérente au socialisme est la répartition égale de la misère"   (W. Churchill)

 "La France deviendra dans moins de vingt ans la colonie de ses anciennes colonies "
(Vladimir Poutine, 1995)
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"A la place de l'aide au développement, aidez plutôt les émigrés à rentrer dans leurs pays ! Au lieu de nous envoyer des médecins de Médecins du monde, essayez de convaincre plutôt tous les médecins camérounais installés à l'étranger de revenir" (Emile Bomba)
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"Il convient d'être bienveillant envers autrui...mais pas au point de se laisser marcher sur les pieds par les tribus étrangères mal élevées"  (Proverbe néanderthalien)
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"Nous flottons sur un bateau sans gouvernail et nous ignorons où est le port : il faut donc continuer à naviguer" (Isaiah Berlin)
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"Les Vérités qu'on aime le moins apprendre sont celles qu'on a le plus intérêt à connaître" (Jean-Maurice Parnet)
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"Alliance Bayrou-Macron : un mariage entre la carpe et le lapin qui va faire beaucoup de dindons" (Gilbert Collard)
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"Populiste, au dessus de 50% , ça devient populaire" (Elisabeth Lévy)
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"Il n'y a pas de problème religieux en France. Il y a un problème lié à l'islam" (François Fillon)
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"Les hommes politiques ont des carrières et peuvent donc avoir des objectifs qui diffèrent de la maximisation du bonheur des citoyens" (David Thesmar, économiste)
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"Toute politique décadente multiplie sans fin le nombre des lois" (Raymond Abellio)
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"En politique, quand j'entends un de ces grands mots techniques, je me braque et je cherche toujours quelle infamie ça cache" (Aimé Césaire)
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Et un sourire pour la fin :
"Rose promise, chôm'du !" (Coluche)
 

Stalinisme – Une experte sommée de quitter le plateau de BFMTV

   
Michel Garroté - "Ce sont des propos scandaleux. On lui a demandé immédiatement de quitter le plateau", a donc raconté Hervé Béroud, directeur général de BFMTV. En effet, à l’occasion de la passation de pouvoir entre Barack Hussein Obama et Donald Trump, l’auteure Evelyne Joslain (spécialiste des Etats-Unis), était l’invitée de BFM TV. Spécialiste de la vie politique des Etats-Unis, cette dernière devait commenter l’investiture du nouveau président américain, mais tout ne s’est pas passé comme prévu sur le plateau de la chaîne d'information en continu.
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Procédé stalinien sur BFMTV :
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Au détour d'un échange sur le bilan du président sortant après huit années passées à la Maison Blanche, Evelyne Joslain a déclaré en plein direct : "Obama, franchement il fait partie des gens qui détestent l’Amérique. Il a servi son idéologie mais pas l’Amérique. Je remets en cause son patriotisme et sa dévotion à l’église qu’il fréquentait. Je pense qu’il était en désaccord avec lui-même sur beaucoup de choses".
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"Je pense qu’il était plus musulman dans son cœur que chrétien. Il n’a pas voulu prononcer le terme d’islamisme radical, ça lui écorchait les lèvres. Je pense que dans son cœur, il est musulman, mais on en a terminé avec lui, Dieu merci", a poursuivi Evelyne Joslain, avant d'être rapidement interrompue.
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D’après Buzz Feed et Atlantico, Evelyne Joslain a même été sommée de quitter le plateau. "Ce sont des propos scandaleux. On lui a demandé immédiatement de quitter le plateau. Elle nous a été recommandée par les 'Republicans Overseas' puisqu’on cherchait à avoir une sensibilité pro-Trump sur le plateau. C’était une mauvaise recommandation. Pour nous ce sont des propos inacceptables sur notre antenne. On les condamne fermement", a commenté Hervé Béroud, directeur général de BFMTV, contacté par Buzz feed.
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Les médias poursuivent la guerre contre Trump :
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Comble du culot, face aux soi-disant "mensonges" de la Maison Blanche (et donc de Donald Trump), des médias américains "s’interrogent" sur la crédibilité à donner aux informations officiellement transmises par la nouvelle présidence. C'est ce qu'on appelle "le paradigme inversé" : les journalistes gauchistes du Washington Post, du New York Times, de NBC et de CNN mentent à propos de Trump, tout en alléguant que ce serait, soi-disant, lui qui mentirait.
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La famille Obama est millionnaire :
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Concernant l'ancien locataire de la Maison blanche, Barack Hussein Obama disposera d'une pension annuelle de 205'700 dollars. En outre, Obama pourra devenir conférencier et toucher en moyenne 250'000 dollars par intervention. La famille Obama dispose déjà d'une richesse considérable, chiffrée à plus de 12 millions de dollars. Le couple Obama loue par ailleurs une maison dans le quartier très huppé de Kalorama, à Washington.
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Amateur de golf, l'ancien président américain souhaite aussi faire l'acquisition d'une demeure à Rancho Mirage, en Californie, un lieu considéré comme le paradis des golfeurs. Obama va en outre s'inspirer de Bill et Hillary Clinton, concrètement, en créant une fondation influente (ça promet...) et en intégrant le Conseil d'administration d'un grand groupe. Cette fonction s'accompagne généralement de revenus très confortables et de déplacements en avion privé.
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.atlantico.fr/pepites/obama-deteste-amerique-intervenante-priee-quitter-plateau-bfmtv-2941279.html?yahoo=1
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http://www.ojim.fr/une-essayiste-pro-trump-viree-du-plateau-de-bfmtv/
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http://www.lemonde.fr/international/article/2017/01/23/les-medias-americains-prets-a-revoir-leur-role-pendant-la-presidence-trump_5067667_3210.html
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http://www.atlantico.fr/pepites/etats-unis-pistes-barack-obama-pour-continuer-mener-train-vie-deja-tres-confortable-2944440.html?yahoo=1
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Le Front National est-il redevenu israélophobe ?

   
Michel Garroté - Certes, le Front National n'est pas le seul - en France - à être israélophobe, ou, pour ce qui concerne le FN, à être à nouveau israélophobe, à être redevenu israélophobe. Mais récemment, il s'est surpassé, suite à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël (Jean-Marie Le Pen vient de radoter qu’il ne pourrait y avoir, selon lui, de "paix" tant qu’existera la "colonisation" : non mais de quoi se mêle-t-il, le vieux gaga ? Dit-il cela pour ficher - encore plus - la pagaille au FN ?).
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Cette récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël, il faut tout de même le dire ici, a été rédigée par John Kerry, Susan Rice, conseillère à la la Sécurité nationale, Samantha Power, ambassadeur des États-Unis auprès des Nations unies et une délégation de l’OLP conduite par Saeb Erekat, négociateur palestinien à vie, avec Ryad Mansour, observateur palestinien aux Nations unies et d’autres officiels palestiniens comme le directeur des renseignements et le chef de cabinet de Abbas et son conseiller aux affaires stratégiques : Bravo ! Une fois de plus, le puissant lobby palestinien rallie la gauche américaine à son panache et le point de vue d'Israël n'est évidemment pas, n'est toujours pas, pris en compte.
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La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël est une résolution palestinienne et rien d'autre. Véritable scandale, que cette trahison de l'ONU envers Israël ; véritable scandale, que cette soumission de l'ONU aux parrains palestiniens du Fatah & Consorts en particulier ; et à l'islamo-gangstérisme en général. Véritable scandale, que cette pensée unique, cette pensée toute faite, cette pensée politiquement correcte et éthiquement abjecte ("Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise pensée. C'est d'avoir une pensée toute faite", écrivait Charles Péguy).
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A noter tout de même que Donald Trump a critiqué le président sortant estimant qu'on ne peut continuer à traiter Israël avec un tel mépris et un tel manque de respect ; à noter, aussi, que le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a rejeté la proposition du secrétaire d’Etat américain John Kerry.
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A noter, aussi, qu'en Israël, il y a 133.000 chrétiens et le chiffre est stable, car en Israël, le fait d'être chrétien ne pose aucun problème, alors que les chrétiens de Gaza et de Cisjordanie vivent un véritable cauchemar. Deux auteurs palestiniens (parmi tant d'autres) témoignent de cela : Khaled Abu Toameh et Samir Qumsieh. Pourquoi nos médias (palestino-maniaques) n'en parlent-ils jamais ?
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Pour revenir à la récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël, j'aimerais dire que moi j'appelle ça de l'israélophobie, de la judéophobie, mais bon, voilà, mes confrères journalistes, eux, sont tellement palestinophiles qu'il ne peut y avoir matière à débat sur ce thème. Du reste,  les américains de gauche n'ont pas le monopole de l'israélophobie et de la judéophobie.
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Ainsi, en France, la situation est encore bien pire qu'aux Etats-Unis : le Front de Gauche et le Front National sont d'importants vecteurs de la "judéophobie des modernes", à laquelle s'ajoute l'inévitable israélophobie dans sa version française, le tout agrémenté d'un soutien, aussi fanatique qu'anachronique, à la "cause" dite "palestinienne". "Cause" dont les arabes locaux qui sont au pouvoir dans les territoires disputés, se servent pour se remplir les poches, avec notre argent, et pour terroriser leurs propres habitants, aussi bien juifs, que chrétiens et musulmans qui vivent dans les territoires susmentionnés.
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Michel Garroté
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L’équipe Trump – Retour à la culture judéo-chrétienne

   
Michel Garroté - Les castes politico-médiatiques occidentales vont encore s'étrangler de rage. Elles vont nous raconter que Trump, c'est le retour à "l'obscurantisme". Car en  effet, Donald Trump s'entoure de chrétiens convaincus. Le Site "Aleteia" a fait la liste des personnalités de culture judéo-chrétienne, qui entoureront Trump, dès son entrée à la Maison Blanche le 20 janvier 2017. Ce n'est donc pas le retour à "l'obscurantisme". C'est au contraire le retour à la Lumière, après huit années de présidence ténébreuse avec Barack Hussein et Michelle Obama (extraits adaptés du Site "Aleteia" ; voir lien vers source en bas de page) :
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Mike Pence, Vice-président, numéro 2 du pouvoir exécutif américain : Homme de confiance de Donald Trump, Mike Pence est un chrétien croyant et pratiquant. Né dans une famille irlandaise catholique à Colombus, dans l’Indiana, ancien élève de l’école paroissiale et enfant de chœur dans sa jeunesse, il se convertit au protestantisme évangélique au lycée. La gauche américaine le déteste depuis que, gouverneur de son État natal, il a fait adopter des restrictions à l’accès à l’avortement et une clause de consciences pour les officiers municipaux ne souhaitant pas célébrer de mariages gays. Les chrétiens qui n’y sont pas favorables ne pourront plus être menacés de prison ni accusés de nier les « droits de l’homme ». « I’m a Christian, a conservative and a Republican, in that order » : Je suis chrétien, conservateur et républicain, dans cet ordre, affirmait-il en octobre dernier.
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Steve Bannon, conseiller spécial du Président, l’éminence grise : Le principal stratège de la campagne électorale de Donald Trump est désormais son conseiller politique principal à la Maison Blanche. Steve Bannon, catholique pratiquant, croit fermement que les États-Unis ont une responsabilité dans la défense de la civilisation occidentale. Étant entendu que la civilisation occidentale s’appuie sur l’héritage judéo-chrétien qui lui a offert la primauté du droit et l’égalité devant la loi, le concept de droits de l’homme et les limites au pouvoir du gouvernement. Bannon considère que les démocrates ont bafoué ces règles civilisationnelles essentielles en tentant de dépouiller la sphère publique et politique de toute influence chrétienne. Steve Bannon avait donné une conférence au Vatican en 2014 via Skype, décrivant devant un public de responsables du Saint-Siège la « crise, tant du capitalisme que des fondements de l’Occident judéo-chrétien que nous traversons » appelant à un sursaut « dans nos croyances ».
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Reince Priebus, White House Chief of staff, numéro 1 de l’administration présidentielle : Directeur de cabinet du Président et premier fonctionnaire de la Maison Blanche. Ancien chef du Parti républicain, il est grec-orthodoxe pratiquant. Il anime toujours un cercle d’étude biblique et un groupe de prière pour les jeunes couples mariés.
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Jeff Sessions, Procureur général, 5e homme du gouvernement : United States Attorney General, Jeff Sessions est le ministre de la Justice de Donald Trump. Historiquement le seul membre du cabinet à ne pas porter le nom de Secretary. L’homme de loi, d’origine anglaise, est protestant méthodiste et très actif dans sa paroisse où il donne des cours d’éducation religieuse chaque dimanche. Tel les Castors Juniors Riri, Fifi et Loulou, célèbres neuveux de Balthasar Picsou, Jeff Sessions est Eagle Scout, le rang le plus haut qui soit chez les Boy Scouts américains.
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Mike Pompeo, le directeur de la CIA, les grandes oreilles de Trump : Le profil qui contraste le plus avec les fonctionnaires sortants de l’administration Obama. Plusieurs universitaires et observateurs politiques américains soutiennent que le prédécesseur et ancien patron du principal service d’espionnage américain d’Obama, John Brennan, se serait converti à l’islam pendant son service en Arabie Saoudite dans les années 90. Nombre d’experts ont dénoncé ces dernières années la naïveté d’un personnage clef du dispositif antiterroriste de l’administration sortante, pointant tour à tour la perméabilité de son entourage aux idées des Frères musulmans, son soutien aux rebelles syriens ou son bellicisme forcené, visant à engager l’armée US en Syrie. Le nouveau directeur de la CIA, Mike Pompeo, est pour sa part un protestant presbytérien, qui enseigne à l’école du dimanche de sa paroisse du Kansas (lui aussi !), il est membre du conseil diaconal de son église.
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Nikki Haley, ambassadrice auprès de l’Organisation des Nations unies, la bonne-parole de Trump : Gouverneure d’origine indienne de la Caroline du Sud, Sikh convertie au christianisme, son site internet annonce la couleur : « Ma foi au Christ a un impact profond sur ma vie quotidienne et je me tourne vers Lui pour obtenir les conseils nécessaires à chaque décision que je dois prendre ».
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Tom Price, ministre de la santé, numéro 10 de l’exécutif : Secretary of Health and Human Services, Tom Price est un protestant évangélique, réputé gros bosseur, fervent partisan au Congrès d’une politique chrétienne en matière d’avortement et de mariage.
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Le Docteur Ben Carson, ministre du logement, l’expert ès pauvreté : Le futur Secretary of Housing and Urban Development, chrétien protestant évangélique fervent, a grandi dans la ville économiquement sinistrée de Detroit (ancienne capitale d’une industrie automobile en lambeaux). Il est aujourd’hui l’un des neurochirurgiens les plus célèbres du monde. Carson place sa foi au centre de sa vie et lui prête sa capacité à s’élever au-dessus des circonstances douloureuses qu’il a traversées au long de son existence. Il sera en charge de la réduction de la pauvreté, particulièrement de la communauté noire-américaine et, par dessus tout, de redonner une vie économique et culturelle aux villes sinistrées américaines.
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Le général Michael Flynn, conseiller en sécurité nationale, le bras armé : Spécialiste du renseignement militaire, impétueux, viré par l’administration démocrate pour avoir dénoncé les lacunes de l’appareil sécuritaire américain face au terrorisme islamiste. D’ordinaire critique envers Moscou, il a rencontré Vladimir Poutine et déclaré vouloir travailler avec les Russes pour gagner la guerre contre le terrorisme. Il est catholique pratiquant.
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Betsy DeVos, ministre de l’éducation, l’atout social de Trump : La Secretary of Education Betsy DeVos, protestante calviniste, bénéficiera d’un pouvoir étendu pour remanier le système d’enseignement public américain. Sa foi chrétienne est au cœur de sa compréhension de l’identité nationale américaine. Elle soutient tout d’abord Marco Rubio, candidat catholique malheureux à la primaire républicaine avant de rejoindre le clan Trump. Soulevant régulièrement la question du monopole sur l’éducation des enfants américains des écoles gouvernementales (« les écoles publiques » en France), Betsy DeVos défend aussi l’idée d’un crédit d’impôt offert aux familles pauvres, en particulier aux minorités ethniques dans les centres-villes, où les écoles publiques sont délabrées, en sous-performance et fournissent de mauvaises conditions d’éducation, afin que les parents pauvres puissent envoyer leurs enfants dans de meilleures écoles en dehors de leur quartier (fin des extraits adaptés du Site "Aleteia" ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://fr.aleteia.org/2016/12/21/diaporama-le-gouvernement-tres-chretien-de-donald-trump/
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La guerre de Marine contre Marion – C’est grave docteur ?

   
Michel Garroté - De nombreux médias français ont commencé par commenter le conflit -- bien réel -- entre Florian Philippot et Marion Maréchal Le Pen. Et maintenant, ils commentent le conflit -- lui aussi bien réel -- entre d'une part, Marion Maréchal Le Pen ; et d'autre part, le tandem Marine le Pen - Florian Philippot. Après la guerre de Marine le Pen contre Jean-Marie Le Pen (Marine écarte le vieux  qui soit dit en passant est son papa), voici  la guerre de Marine le Pen contre Marion Maréchal Le Pen (sa nièce). question : cette guerre de nanas, c'est grave docteur ?
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Sarcasmes mis à part, et, pour redevenir sérieux, je note tout de même que la guerre de Marine contre Marion fait désormais planer un doute : Marine Le Pen veut-elle gagner les présidentielles de 2017 et représenter la France dans le monde ? Ou préfère-t-elle, au risque de perdre en 2017, faire comme son papa, être la cheffe incontestée du FN et se ficher du reste ? Ci-dessous, je publie les extraits de plusieurs analyses dont le lecteur trouvera plus de détails, avec tous les liens correspondants, sur Le Salon Beige (voir lien vers Le Salon Beige en bas de page).
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Michel Janva :
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Michel Janva : Le conflit entre Florian Philippot et Marion Maréchal Le Pen (ndmg - et Marine) relatif à l'avortement est nul et non avenu pour Marine Le Pen, interrogée sur RTL : "Les Français ne nous pardonneront pas de tomber dans ce genre de chicayas eu égard à la gravité qui frappe le pays". 220'000 enfants à naître exterminés chaque année, une liberté d'expression rétreinte sur l'avortement, des chicayas... Voilà qui nous rappelle la défense du mariage, aussi importante que la culture du bonsaï. Plus grave, la présidente du Front national ne peut pas échapper à une propre mise au point concernant son changement sur l'IVG. Comme le souligne Marion Maréchal-Le Pen, la position défendue est la même que celle portée, en 2012, par la présidente du FN.
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C'est vrai, concède Marine Le Pen. Mais elle explique : "En 2012, j'ai évoqué ce sujet pendant la présidentielle comme une forme de concession en réalité à ceux qui avaient fait le choix de Bruno Gollnisch". Lorsqu'elle parlait des "IVG de confort", Marine Le Pen n'en pensait donc pas un mot mais voulait juste rassurer sa base. Cela a-t-il concerné exclusivement l'avortement ou d'autres sujets ? Plus fondamentalement, après un tel aveu, quelles promesses de Marine Le Pen sont fiables ? Sa promesse d'abroger la loi Taubira, elle qui n'a jamais manifesté contre, est-elle aussi une forme de concession ? Il est désormais permis d'en douter, ajoute Michel Janva.
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Marion Maréchal Le Pen recadre Florian Philippot dans le Journal Du Dimanche (JDD) :
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JDD - Maintenez-vous, malgré les vives critiques de Florian Philippot, votre proposition de revenir sur le remboursement intégral et illimité de l’avortement ?
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Marion Maréchal Le Pen - Je ne vois pas ce qui pourrait me faire changer d’opinion. J’aurais aimé un peu plus de respect de la part de Florian Philippot. Il parle de moi dans les médias en disant "cette personne" ; je trouve cette appellation assez inadéquate. Il y a un minimum de bienséance et de respect mutuel à avoir. Rien ne pouvait justifier une telle agression.
JDD - Florian Philippot suggère que vous êtes minoritaire ?
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MMLP - Quand on définit la ligne du FN ou qu’on décide d’un changement stratégique, on le fait dans les instances du parti ; on ne le fait pas tout seul sur BFMTV! J’accepte l’idée qu’au FN, certains puissent être issus de parcours différents. Je rappelle que Florian a pris des positions sur lesquelles il était minoritaire au sein du Front, notamment sur la campagne gouvernementale de lutte contre le SIDA qui m’apparaissait, à moi, très gênante, pour les enfants mais aussi pour les homosexuels. La majorité, au FN, ne partage pas du tout ce choix.
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JDD - Comment apprécier ce qui est majoritaire ou pas, au sein de votre parti  ?
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MMLP - La seule unité de mesure, c’est l’élection de Marine Le Pen au congrès de 2011. Elle a été élue sur un programme qui est sans ambiguïté sur ce sujet de l’IVG. Qu’elle veuille écarter un certain nombre de sujets pendant la campagne, c’est son droit. Mais ce congrès demeure l’unité de mesure majeure. Et je rappelle que je suis arrivée première à ce congrès. C’est donc que je ne suis ni minoritaire ni isolée, ajoute Marion Maréchal Le Pen dans le JDD.
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Le Point :
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Selon Le Point, Florian Philippot pourrait avoir perdu la bataille face à Marion Maréchal-Le Pen : Si Marine Le Pen a recadré sa nièce sur l'IVG, sa ligne identitaire reprend le dessus sur celle, plus souverainiste, du numéro 2 du parti. L'immigration n'est pas un sujet qui indiffère le numéro 2 du FN, mais il considère que c'est en sortant de l'Union européenne que la France pourra mieux la contrôler. Contrairement à la députée du Vaucluse, il ne croit pas à la théorie du grand remplacement. Il laisse « les pompes aspirantes » à Jean-Marie Le Pen, dont il a obtenu l'exclusion du parti.
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Certes, François Fillon sera la cible des attaques frontistes autant pour son programme de « casse sociale » que pour son « bilan sur l'immigration lorsqu'il était ministre ». D'ailleurs, pour l'historien spécialiste du FN Nicolas Lebourg, la force du FN est de faire « un pack » avec les sujets portés par Philippot et ceux de Marion Maréchal-Le Pen. Cependant, il constate qu'ils n'ont pas le même effet sur l'électorat. « J'ai repris tous les sondages depuis 2012. Le FN baisse quand il parle de la Banque centrale européenne. Il augmente quand il parle de Mohamed Merah. » Un constat qui donne des indications sur la suite de la campagne frontière, ajoute Le Point.
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Valeurs Actuelles :
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Et voici la question qui tue : combien de franc-maçons au Front National ? Réponse dans Valeurs Actuelles : certains francs-maçons auraient donc rejoint les rangs du FN. Des tête-à-queue idéologiques opérés non sans crissements de pneus. En témoigne la création, il y a un an, sous l’impulsion de Gilbert Collard (membre de la Grande Loge nationale française), du cercle Fraternité.
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Au sein de ce groupe de réflexion, les 'frères' (150, selon Valeurs Actuelles) partageraient les difficultés rencontrées au sein de leurs loges du fait de leur proximité avec le Front national. Ses membres se réuniraient une fois par mois à Marseille, Perpignan ou dans le Gard. Ironie de l’histoire, un autre cercle du Rassemblement bleu marine, lui aussi baptisé Fraternité, dédié aux questions sociétales et familiales a été créé, mi-octobre, ajoute Valeurs Actuelles.
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Geoffroy Lejeune :
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Geoffroy Lejeune, Rédacteur en chef politique de Valeurs Actuelles, réagit aux tensions entre Marion Maréchal Le Pen et Florian Philippot (ndmg - et Marine...) sur la question de l’IVG et plus globalement aux 2 lignes au sein du Front National : Florian Philippot a accusé Marion Maréchal le Pen sur BFMTV d’être « seule et isolée » au sein du Front National. La vérité, quand on connaît un peu le Front National, l’organisation territoriale, c’est que l’immense majorité des gens sur le terrain sont d’accord avec Marion Maréchal Le Pen plutôt qu’avec Florian Philippot. Et le fond du problème, c’est que Marine Le Pen est d’accord avec Florian Philippot.
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Donc aujourd’hui, on a une candidate à la Présidentielle soutenue par un parti, qui finalement n’est plus tellement en adéquation avec sa base. Ca pose une autre question, celle du choix stratégique que le Front National fait dans cette Présidentielle : va-t-on très à droite en continuant à marteler les fondamentaux ou essaie-t-on de faire une espèce de « Grande Alliance » des souverainistes à la Chevènement, qui, à mon sens, est le meilleur moyen de perdre ? Marine Le Pen a fait le choix de faire une alliance vers la gauche et aujourd’hui, c’est ce que lui reproche sa nièce, ajoute Geoffroy Lejeune.
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Philippe Bilger :
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Philippe Bilger à propos de la crise qui secoue le FN actuellement : Aucun parti n'est homogène et, même si Marine Le Pen a toujours répudié au sein du FN les courants, il était inévitable que des sensibilités diverses s'exprimassent sans que l'unité soit toutefois altérée. Le conflit que les médias ont surabondamment exploité entre Florian Philippot et Marion Maréchal-Le Pen et leur vision sociétale n'était pas forcément de nature à inquiéter la présidente du FN et à porter atteinte à son autorité. Marine Le Pen demeurait incontestée et ne lui était pas déniée la légitimité d'être la seule à proposer la "bonne" parole du FN. Les controverses entre sa nièce et Philippot n'étaient pas des broutilles mais une dissidence périphérique tenant presque plus à l'antagonisme des tempéraments qu'à des oppositions de fond. On trouve toujours des idées pour déguiser des humeurs hostiles.
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Il me semble qu'aujourd'hui, on a dépassé ce stade et que le ver centrifuge est dans le fruit en passe d'éclater. D'abord, parce que Marion Maréchal-Le Pen ne dissimule plus son manque d'affinités avec Florian Philippot et les réserves que lui inspire la forme dont il use et qu'elle n'hésite plus surtout à contredire sa tante sur des points au sujet desquels celle-ci considérait que le débat était clos. Au-delà de Florian Philippot qui pour l'instant a l'oreille de Marine, ce qui crispe dorénavant la relation entre ces femmes est le heurt entre deux conceptions de la politique, deux approches fondamentalement différentes pour la société et le pouvoir, le clivage entre une présidente qui ne rêve que de ce dernier et cherche à tout mettre au service de cette ambition et une nièce talentueuse et convaincue plus préoccupée par la lutte intellectuelle et idéologique que par les habiletés nécessaires à la conquête.
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Marine, malgré les apparences, ne manque pas de ces dernières quand sa nièce s'en méfie si elles dénaturent la substance. D'un côté, donc, un pragmatisme forcené, un empirisme persuadé que seul compte ce qui entraîne des avancées électorales et de l'autre une authentique pensée conservatrice qui n'a pas une appétence éperdue pour la modernité et est capable de questionner, au risque de scandaliser, le catéchisme républicain faisant naître la France en 1789. Marine Le Pen, au contraire, est naturellement éprise d'un modernisme qui ne la gêne pas parce qu'il correspond à son tempérament et aux brisures de son existence et que surtout elle l'estime nécessaire pour l'emporter dans la joute démocratique. Les valeurs sont un poids si elles freinent, retardent. Pour Marion, elles constituent le socle. L'une est une aventurière, une passionnée de la politique classique, l'autre est une intellectuelle de la politique de rupture.
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Les ponctuelles divergences - sur le remboursement de l'IVG, sur François Fillon adversaire facile ou redoutable - ne sont pas neutres. Elles révèlent qu'on est sorti des contrariétés inévitables dans une structure partisane et des dissidences secondaires pour entrer dans une zone où Marine Le Pen elle-même est contrainte de s'impliquer et de réagir et où ses éventuelles variations sont ciblées. Qu'un chef doive réaffirmer son autorité et que sa ligne est la seule acceptable démontre, à l'évidence, que l'une et l'autre sont mises en doute et que le temps des troubles et des éclatements est survenu. Un FN risquant d'être divisé de l'intérieur n'est peut-être plus une hypothèse d'école. Ce serait l'un de ces paradoxes dont la vie démocratique est coutumière. Ce que les ennemis du FN n'ont jamais su accomplir - le détruire ou au moins le faire baisser -, ses plus hauts responsables s'en chargeraient. En tout cas le Front, s'il demeure national, n'en est déjà plus un, ajoute Philippe Bilger.
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Bernard Antony :
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Bernard Antony : Avec toute la charge de mépris dont elle est capable, Marine Le Pen ce dimanche a qualifié de « bisbilles lunaires » le débat sur le remboursement illimité de l’IVG. Elle a rappelé que cette question avait été « tranchée » - verbe qu’elle affectionne définitivement très jacobinement – au Front National depuis longtemps. Ainsi, sa nièce, Marion Maréchal Le Pen, ne s’était pas avisée de cela ! Donc, toute réflexion pour limiter ce qui demeurera, quelles qu’en soient les raisons, un choix tragique de suppression de vie, est-elle férocement prohibée au Front National : « tranchée », comme à la guillotine. Pas question, définitivement, d’envisager quelque proposition que ce soit, comme celle de Marion, pour limiter le nombre d’actes de mort contraires au Serment d’Hippocrate, un des grands textes fondateurs de notre civilisation gréco-latine qui prohibait l’avortement avant même la christianisation.
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Mais il n’y a pas que Marine Le Pen à porter en cette question une grave responsabilité. Autant au moins que la sienne est celle des catholiques de son bureau politique qui ont souvent défilé dans les Marches pour la vie, quelquefois très proches de nous : à ce jour, tristement muets sur cette question. Demeureront-ils dans cette objective contradiction ? On aimerait au moins de leur part ne serait-ce que quelques mots de soutien à Marion : un élémentaire petit acte de non-soumission totale, inconditionnelle, au tabou idolâtrique de l’interruption volontaire de vie. Je découvre dans la presse de ce jour le stupéfiant propos de Marine en complément de celui sur les « bisbilles lunaires ». Donc, cela n’était que pure dissimulation tactique ! Et sur d’autres sujets, ne pratique-t-elle pas aussi de la dissimulation tactique ?, ajoute Bernard Antony.
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David Desgouilles :
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David Desgouilles pour Causeur : La victoire de François Fillon a eu d’autres effets que de mettre à la retraite Nicolas Sarkozy et Alain Juppé et de précipiter le renoncement de François Hollande. Elle a aussi provoqué des effets collatéraux au Front national. Le conflit est désormais ouvert et on peut d’ores et déjà constater que personne n’y met du sien, bien au contraire, parmi les trois protagonistes, la députée Marion Maréchal Le Pen, le stratège Florian Philippot et la patronne Marine Le Pen. Quel intérêt d’être discourtois et d’inventer un « isolement » de Marion Maréchal Le Pen, sur un sujet qu’il dit considérer comme secondaire par rapport aux enjeux économiques et sociaux ? Quel intérêt surtout alors qu’il sait que Marine Le Pen imposera ses vues sur cette question comme sur les autres ? Du point de vue de la candidate, il est même plutôt souhaitable que d’autres voix s’expriment afin de démontrer sa capacité de rassemblement.
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J’irai plus loin. L’intérêt de Philippot est même de chouchouter Maréchal Le Pen afin de la retenir et avec eux les électeurs traditionalistes du FN. Chercher à l’humilier, à la traiter moins que rien alors qu’elle lui a mis la pâtée lors du dernier congrès, confine à la sottise. De fait, la députée du Vaucluse a eu beau jeu de reprendre la main, dans le JDD et de déplorer à juste titre toutes ces mauvaises manières, tout en regrettant que la ligne du FN « se fasse en direct sur BFMTV », allusion à l’omniprésence de Philippot sur cette chaîne. Et la candidate, joue-t-elle son rôle ? Pas le moins du monde. Incapable de gérer le duo infernal qui s’agite sous ses yeux, elle apparaît de moins en moins comme une patronne. Enfin débarrassée de son père, elle avait tout intérêt à laisser cultiver la singularité de sa nièce.
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Au lieu d’assumer les désaccords qui traversent aussi Les Républicains sur les questions sociétales, et se féliciter de la richesse d’un parti qui prouve ainsi sa dédiabolisation, elle continue de nier, de mettre la poussière sous le tapis alors que les invités sont déjà là et regardent faire. Invitée ce dimanche au Grand Jury RTL Le Figaro LCI, elle n’a fait que constater les dégâts et déplorer « les chicayas ». Ces dernières pourraient sans doute être évitées depuis longtemps si Marine Le Pen jouait son rôle. Ne pas avoir proposé à Marion Maréchal Le Pen de participer à l’exécutif du FN constituait une erreur politique majeure. Marine Le Pen a-t-elle seulement tenté de les réunir dans une pièce, ces deux-là ? A-t-elle exigé qu’ils se parlent enfin ? On en doute. A travers ce nouvel épisode de la guerre de tranchées entre son stratège et sa nièce transparaît une incapacité réelle à jouer son rôle de chef.
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Si elle ne veut pas voir sa campagne être polluée par le pourrissement de ce conflit, des mesures doivent être prises rapidement. Exiger que cessent « les chicayas », c’est un minimum. Et associer davantage Marion Maréchal Le Pen à sa campagne, au lieu de l’isoler, puisque l’isolement l’amène forcément à se comporter en franc-tireur. Enfin, Marine Le Pen devrait impérativement faire comprendre à son stratège préféré qu’il a davantage de devoirs que de droits. En matière de retenue, notamment. Dans l’ensemble du monde occidental, les électeurs sont devenus des observateurs politiques beaucoup plus fins que la plupart de ceux qui sont payés pour commenter les élections sur les plateaux de télévision. Ils observent, jugent, se comportent en stratèges avec les sondeurs. Ils réservent des surprises électorales. Si Marine Le Pen pense pouvoir bénéficier de cette situation, elle se trompe lourdement. Elle aussi est observée, jugée, et potentiellement victime d’une surprise électorale, ajoute David Desgouilles.
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Introduction et adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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“Les chrétiens reviennent en politique” ça veut dire quoi ?

   
Michel Garroté - Commençons, même si cela n'est pas le sujet du présent article, par signaler que 82% des Français approuvent le choix de François Hollande de ne pas être candidat à l’élection présidentielle d'avril-mai 2017 (casse-toi pauv', dégage, etc...). Bien. Venons-en au sujet du présent article. Les chrétiens français, notamment les cathos, reviendraient-ils en politique, comme on le prétend ça et là ? J'ai en fait le sentiment (comme l'écrit Jacques Guillebon dans La Nef ; voir lien vers source en bas de page) qu'on assiste, au contraire, à la fin du cycle -- entamé avec 'La Manif Pour Tous' (LMPT) ainsi qu'avec la fofolle gauchisante Barjot et son Koch de mari -- 'Manif Pour Tous' où d’innombrables gens crurent pouvoir renverser la loi Taubira (mariage civil pour couples homos, avec, et c'est ça le plus grave, adoption d'enfants !...).
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J'ai plutôt l'impression (comme l'écrit encore Jacques Guillebon dans La Nef) qu'on assiste, au contraire, à la fin d’une génération romantique que les plus madrés de ses leaders (parfois opportunistes) ont ramenée dans le giron de la raison politique qui est toujours froide. Ils disaient ne rien lâcher, mais ils ont et ils auront, bel et bien, le mariage homosexuel avec adoption d'enfants. Concernant les questions éthiques, les catholiques et les conservateurs ne doivent pas rêver. Aucun homme politique n’a jamais arrêté une "évolution sociétale", comme l'écrit l’historien François Huguenin.
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Je ne pense donc pas que les cathos français, qu'ils soient 'progressistes' ou 'traditionalistes', "reviennent en politique". Je pense en revanche qu'ils vont subir toujours plus des persécutions. Et puis, "revenir en politique", cela ne doit pas se limiter, avec ou sans "sens commun", à parler, écrire, manifester, accorder des interviews aux merdias et se chamallier ("c'est moi l'chef" ou "la cheffe"...).
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J'écris cela le 2 décembre 2016. "Coincidence", le 2 décembre 1903, le pape Pie X écrivait à Loubet pour protester contre les persécutions sans fin dont étaient, à l'époque, victimes les catholiques français (donc, rien de nouveau sous le soleil) : "Durant ces derniers mois, Nous avons dû assister, avec une profonde douleur, aux événements qui se déroulèrent en France, le pays classique de la liberté et de la générosité. Des milliers de religieux et de religieuses ont été chassés de leurs pacifiques demeures et réduits souvent à la plus dure misère ; et puisque leur propre patrie leur enlevait le droit, que les lois garantissent à tous les citoyens, de se choisir le genre de vie à leur convenance, ils se sont vus contraints à chercher un asile en des terres étrangères.
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On prépare maintenant d'autres mesures tendant à priver du droit d'enseignement tout membre d'une congrégation religieuse même autorisée. Nous laissons à tout homme éclairé et impartial de juger si d'enlever un droit commun, sanctionné par les lois, à toute une classe de citoyens soumis à toutes les charges - uniquement parce qu'ils sont religieux - ce n'est pas en même temps une offense à la religion, une injustice au détriment de ces citoyens et une violation de ces principes de liberté et d'égalité qui sont à la base des constitutions modernes", ajoutait le pape Pie X, le 2 décembre 1903 (tiré de "Quand les catholiques étaient hors la loi", de Jean Sévillia, aux éditions Perrin, page 89).
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« Au secours ! Jésus revient » :
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A noter que le père Matthieu Rougé, curé de Saint-Ferdinand des Ternes à Paris, professeur de Théologie politique à l'École cathédrale de Paris et au Collège des Bernardins, a récemment écrit, dans 'Le Figarovox', à propos des chrétiens français (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Un grand quotidien libertaire faisait sa Une, la semaine dernière, sur « l'intrusion » des catholiques dans le débat politique : « Au secours ! Jésus revient » (ndmg - il s'agit du petit torchon parisien de merde sans lecteurs 'Libération'). Et un - magnifique - dessin de la France délimitée par un chapelet d'introduire un long dossier qui oscille entre le grinçant et le virulent. Ce qui est nouveau, ce n'est pas que les catholiques fassent partie -avec d'autres - du paysage national et donc de sa structuration politique, mais l'outrance, faite d'inculture et d'intolérance, avec laquelle cette réalité est appréhendée.
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Comment prétendre, dans un pays en état d'urgence, en lutte contre le terrorisme, où un prêtre paisible et bienveillant a été égorgé en pleine Messe en raison de sa foi, que le problème essentiel de notre pays serait l'indiscrétion politique des catholiques ? Il est vrai que le quotidien libertaire déjà mentionné avait présenté cet été l'assassinat du Père Hamel, le lendemain même de son martyre, avant tout comme le risque de donner trop d'importance aux racines catholiques de la France. Mais que chacun se rassure : les catholiques ne souhaitent pas à investir le champ politique de manière confessionnelle. Leur foi elle-même leur apprend - et a appris à l'Occident - à distinguer la sphère spirituelle et la sphère temporelle.
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Les catholiques n'attendent pas des politiques d'abord qu'ils leur parlent ou qu'ils parlent d'eux mais bien plutôt qu'ils servent authentiquement la dignité de toute personne humaine et promeuvent le bien commun sous toutes ses formes. La violence des affrontements de ces dernières semaines, ainsi que l'intolérance religieuse qui l'a souvent accompagnée, met en lumière en réalité un vide philosophique. Une sorte de barbarie partisane entre en lutte contre le sérieux et la sérénité qui devraient caractériser le débat authentiquement politique. Contrairement à ce que semble imaginer une partie du monde médiatique, les citoyens résistent à cette mise en scène de l'agressivité et à ce goût de la caricature.
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Quoi qu'il en soit des options partisanes des uns ou des autres, il est significatif que les primaires des Verts comme des Républicains aient accordé une prime précisément au sérieux, éventuellement un peu austère, et à la sérénité. Pour ce qui les concerne, les chrétiens continueront de se faire, résolument et imperturbablement, les avocats de la raison dans le champ politique. C'est la tâche que se donne un prochain colloque de l'Académie Catholique de France sur «la dignité et la vocation du politique», qui rassemblera des observateurs et des acteurs de toute confession et de toute sensibilité.
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C'est aussi ce qui sous-tend l'alerte lancée par le très placide Président de la Conférence des évêques, Mgr Georges Pontier, à l'égard de la tentation législative liberticide de verrouiller les espaces d'accueil et de discernement éthique des jeunes femmes enceintes en détresse. Le grand philosophe agnostique Jürgen Habermas en appelait, il y a une dizaine d'années, à la contribution que les religions pourraient et devraient apporter - avec d'autres - à la reconstruction d'un socle éthique sans lequel aucun consensus social suffisant n'est possible. Peut-être faut-il du coup interpréter l'invective : « Au secours ! Jésus revient » comme une apostrophe, une invitation aux chrétiens pour qu'ils contribuent à secourir une société en crise.
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Peut-être cette invective et cette apostrophe constituent-elles aussi, sans le savoir ni le vouloir, une prophétie pour cette époque de décomposition sociale et de recomposition spirituelle : « Jésus » - et son message de paix, d'attention aux pauvres et d'universalité respectueuse de chacun - a beaucoup à dire à notre temps, ajoute le père Matthieu Rougé (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Je mets devant toi la vie ou la mort :
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De son côté, Grégor Puppinck, directeur du Centre Européen pour le Droit et la Justice, sur le Site Internet 'Aleteia', a récemment écrit, plus spécifiquement sur les chrétiens français et l'avortement (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ignorant l’âme et la dignité inhérente de chaque vie humaine prénatale, et même l’individualité de l’être conçu et porté, le discours sur l’avortement se réduit souvent à une affirmation unilatérale de la volonté individuelle, comme en témoignent l’expression « un enfant si je veux, quand je veux », et les slogans de la campagne gouvernementale de 2015 : « Mon corps m’appartient », « IVG, mon corps, mon choix, mon droit ». Une telle campagne ne vise pas la prévention de l’avortement, mais bien plus sa promotion, comme s’il n’était pas un mal à éviter, mais une liberté, un bien à posséder.
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Par contraste, les opposants à l’avortement ne seraient que des idolâtres de la vie et des ennemis du progrès, car ils n’auraient pas admis que la vie n’est que matière, tandis que la conscience est esprit, le propre de l’homme et son seul bien véritable. Cette conception du progrès résulte d’une mise en opposition du corps et de l’esprit. Cette dialectique, profondément ancrée dans l’imaginaire humain, est destructrice de l’unité humaine : la volonté ne peut pas, sans souffrance, se retourner contre son propre corps, ni s’élever contre lui. Affirmer « l’IVG est ma liberté » revient à s’imposer une mutilation ; mais celle-ci, pas plus que les piercings et les tatouages, ne parvient à spiritualiser le corps, ajoute Grégor Puppinck (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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J'aimerais ajouter - pour conclure 'à ma façon'... - que c'est ainsi qu'avait déjà parlé, le D. d'Israël : « Je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance » (Deutéronome 30, 19).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://www.lanef.net/
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/11/30/31001-20161130ARTFIG00271-le-retour-de-jesus-en-politique.php
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http://fr.aleteia.org/2016/12/01/pourquoi-lavortement-est-il-devenu-un-dogme/
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L’autre Face de Fillon

Pink-Floyd-2

   
Michel Garroté - Je suis personnellement content que Fillon ait gagné. En fait, je suis surtout content qu'il ait gagné contre Ali Juppé que j'ai toujours trouvé détestable. Voici que selon un sondage Odoxa, publié ce mercredi 30 novembre 2016, François Fillon est en tête du classement des personnalités avec 37% d'opinions favorables. Par ailleurs, toujours selon Odoxa, Manuel Valls, avec 31% d'opinions favorables, a une cote de popularité très supérieure à celle de François Hollande du Flanbistan qui lui plafonne à 17%. On trouve Emmanuel Macron à 35%, tout de même...
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Cela dit, 68% des Français ont une opinion défavorable de Valls et 83% ont une opinion défavorable de Hollande. Selon un autre sondage Odoxa, Manuel Valls ferait un meilleur candidat que François Hollande lors de l'élection présidentielle, que ce soit pour les Français dans leur ensemble ou pour les seuls sympathisants de gauche. Bien. Mais quelle est l''autre Face de Fillon ? Qu'a-t-il dit dans le passé ? Que dit-on de lui, à droite, aujourd'hui ? Quelle est l'autre Face de Fillon ? "The dark side of de moon"...
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Fillon dans Le Nouvel Observateur du 22 juin 2008 : "Nous avons beaucoup, beaucoup ouvert notre pays. Nous sommes dans une perspective d’augmentation de l’accueil des Algériens en France".
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Fillon en 2011 sur RMC : "La France n’est pas fermée, écoutez : 200'000 autorisations de séjour par an Jean-Jacques Bourdin. C’est l’équivalent d’une ville comme Rennes, je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça représente".
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Ce qu'on dit de Fillon, à droite, aujourd'hui :
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Patrick Buisson : "La France de François Fillon n’est pas la France en souffrance des catégories populaires. Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle pour la droite. La bonne, c’est que la droite redevient la droite en se libérant partiellement de l’hégémonie idéologique de la gauche avec l’écrasante défaite de Juppé. La mauvaise, c’est que la droite ne semble pas en mesure pour l’instant d’élargir sa base sociologique. Il [Fillon] a été porté par un électorat conservateur et catholique qui n’était pas du tout tenté par le vote Le Pen compte tenu de ses positions sociétales. L’élection de Fillon ne dit rien sur le comportement des 20 millions d’électeurs de la 'France périphérique' qui feront l’élection présidentielle. Et pour cause : ceux-là ne sont pas déplacés dimanche".
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Henri Guaino : "C'est le candidat [Fillon] d'une droite qui n'a aucune générosité, aucune humanité. C'est une très bonne nouvelle pour le Front national parce qu'avec un programme pareil, les classes populaires et les classes moyennes ne vont pas aller voter pour cette droite-là".
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Bernard Antony, membre de l’Institut du Pays Libre : Je précise tout de même que, si l’élection de Fillon n’avait pas, à l’évidence été assurée, je me serais peut-être déplacé dimanche, considérant que Juppé était vraiment le pire futur président de la République que la droite pourrait élire, c'est-à-dire le plus idéologiquement, politiciennement et démagogiquement pervers. Sans parler de sa hautaine suffisance. Exit donc Juppé et tant mieux.
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Pour ce qui est de Marine Le Pen et de François Fillon, avec mes amis de l’Institut du Pays Libre, nous attendrons pour leur attribuer une note de classification politique déterminant notre choix, de voir leurs campagnes se développer et leurs programmes se préciser. Bien sûr, on pèsera aussi à cette fin leur action politique de jadis, au gouvernement pour l’un et au Parlement Européen pour l’autre.
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Mais on ne négligera pas non plus le facteur important des personnages essentiels dont ils s’entoureront ou se sépareront. Je suis donc parmi ceux, très nombreux je crois, qui se situent dans une authentique droite de conviction (pour la vie, la patrie, la justice sociale), qui attendent de Marine Le Pen qu’elle en finisse avec la mauvaise ligne philippotarde, ajoute Bernard Antony.
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Hilaire Crémiers (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le vote Fillon a rallié toute une France que tout le système politico-médiatique voudrait ne plus voir apparaître. Il est le signal d’une dynamique nouvelle. Toute la question est de savoir si elle pourra aboutir. La droite catholique a voté. Tout le monde en convient. C’est le signe le plus clair des primaires de la droite. Suivant la rumeur qui s’amplifia soudain dans le corps électoral, selon aussi les consignes données sur les réseaux sociaux et sous des instigations qui se devinent, elle s’est portée sur François Fillon. Il s’agissait de faire barrage à Alain Juppé et à Nicolas Sarkozy : le vote utile, comme on dit toujours. Tout aussi bien ces voix auraient pu se porter sur Jean-Frédéric Poisson, quant aux convictions profondes. Il était le seul « affiché » catholique ; le mécanisme institutionnel est tel qu’il rend impossible un vote franc et massif de conviction.
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Les électeurs en sont réduits à faire un choix « contre ». Mais il est certain que derrière un tel vote, il y a un choix « pour ». « Pour » l’ordre, « pour » une restauration de l’autorité et des libertés, « pour » la vie, « pour » les familles, « pour » un redressement. Et ce vote « pour » a fait peur aux tenants du système, mot simple mais qui n’est équivoque pour personne. La pression dès la fin du premier tour a recommencé à s’exercer. Après le second tour il est à prévoir que ce sera pire et plus sournois. François Fillon est sommé à chaque instant, qu’il le veuille ou non, de s’expliquer sur l’avortement, sur les droits de la femme, sur ses liens supposés avec la droite catholique, voire avec l’extrême droite, sur son amitié avec Poutine, sur son libéralisme qualifié de radical.
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On feint de croire Fillon en rupture avec le système. Il a beau dire que ce n’est pas le cas, confirmer qu’il a voté toutes les lois sur l’avortement, celles qui vont le plus loin, ajouter qu’il n’est pas question pour lui de remettre en cause la loi Taubira, préciser qu’il ne touchera pas à l’organisation sociale, il est soupçonné d’intentions perverses par tous les défenseurs patentés des « valeurs républicaines ». Les chiens aboient et vont aboyer encore plus fort. Il devra de plus en plus attester publiquement de sa soumission aux normes de la classe politique et médiatique. Lui sera refusée même la réserve la plus intime sur ses convictions les plus personnelles, philosophiques comme il dit, ou religieuses. à ce prix il sera le candidat de toute la droite ou prétendue droite et du centre. Es-tu « catho » ou non ? Es-tu « républicain » ou non ? Telle est encore aujourd’hui la vraie question. C’est intéressant de le noter.
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En dépit de tous les ralliements cléricaux à la République. Nos institutions n’en sortent pas et c’est la raison, la seule et vraie raison, pour laquelle Juppé était placé en tête dans les prévisions du premier tour. Tout le monde le pensait tant c’était l’homme des appareils et des habitudes du système. Les pronostics ont été déjoués, manifestation une fois de plus éclatante de l’appel profond d’une France humiliée et outragée vers l’homme d’État attendu pour une vraie rupture et qui, lui, ne décevrait pas. Tel est le sens du vote Fillon. Qui ne le sait, mais qui ose le dire ? Lui-même, cerné qu’il va être, que peut-il faire ? Faire était le titre de son opuscule de campagne. Mais faire quoi au juste ? S’il doit d’abord adhérer à toutes les inepties qui font le contrat social de la politicaillerie au pouvoir et s’abaisser devant les criailleries des médias, s’il ne peut réclamer une vraie politique familiale, réanimer une morale publique, dire « non » à l’Europe de Maastricht et de Lisbonne, renouer avec notre histoire nationale ? N’a-t-il pas déjà trop acquiescé ? Un chef de l’État doit, d’abord, être libre.
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C’est la première chose qu’il eût fallu déclarer à la primaire. Au lieu de discuter sur l’âge auquel un enfant doit être orienté. Ce que vit la France est typique. Tout est fait pour que Fillon ne soit un « dur » qu’en apparence. L’idée est de faire en sorte qu’il soit trop lié au système pour se permettre de rompre avec lui. Or, les primaires ont révélé une France en réalité très « à droite » selon les classifications habituelles des analystes politiques, c’est-à-dire de plus en plus soucieuse de son identité historique, attachée à ses familles, alors que tout est entrepris pour les démolir, inquiète pour son patrimoine, pour ses villages, sa ruralité, ses industries, pour la convivialité de ses villes, pour sa défense et sa sécurité, cherchant un avenir dans un ordre retrouvé. Fillon a donné l’impression de partager ses manières de voir et de sentir. Il a rallié naturellement toute cette France qui croit encore en la France.
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Mais c’est cette France que tout le système politico-médiatique ne veut plus voir apparaître ; il la pensait morte et enterrée. Elle ne l’est pas ; elle ne l’est jamais. C’est un très bon signe. Fillon devrait normalement en faire partie, ne serait-ce que par ses attaches familiales. Le vote en sa faveur n’est dû qu’à ce sentiment. La contrainte du mécanisme institutionnel risque de tout fausser. Déjà, sur le plan public – et pour avoir la paix –, il a remisé tout ce qui aurait pu le distinguer fondamentalement des autres. Il a si bien compris, senti même l’impasse où le mènent de telles élections, trop partisanes pour lui donner les coudées franches, qu’il se contente d’axer sa volonté de réforme essentiellement sur l’économie. Alors qu’un Trump a réussi à obtenir une liberté d’action, Fillon sait très bien comment et pourquoi il sera contrecarré. Il connaîtra très vite les limites de sa stratégie : tous ses projets seront bloqués, aussi bien à la base qu’au sommet, du côté européen comme du côté prétenduement social français.
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D’autant plus qu’il est maintenant probable qu’il sera le candidat républicain face à Marine Le Pen et qu’après avoir droitisé son discours, il sera obligé de le gauchir. D’où, pour se distinguer et pour tenter de se libérer, sa volonté de procéder par ordonnances sur ses priorités. Imagine-t-on les difficultés qu’il va rencontrer ? Un État en faillite, des administrations qui n’obéissent plus, une Europe qui lui mettra des bâtons dans les roues, un esprit public qui se salira et qui ne correspondra plus à l’élan patriotique et pur qui l’a soutenu aux primaires, l’immigration sauvage, le terrorisme islamique et, pire que tout, un monde politicien et médiatique assoiffé de pouvoir et de vengeance.
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Guillaume Bernard dans son livre La guerre à droite aura bien lieu (Desclée de Brouwer), montre parfaitement ce qu’il appelle « le mouvement dextrogyre », c’est-à-dire ce besoin d’ordre, de sécurité, d’autorité, qui repousse maintenant vers la gauche les idées et les mouvements politiques dont l’inspiration puise encore aux sources des vieilles idéologies du xixe et du xxe siècles. Robert Ménard, le maire de Béziers qui, lui, n’a peur de rien, dans son Abécédaire de la France qui ne veut pas mourir (Pierre-Guilaume de Roux) explicite en termes simples et clairs les mesures sages qui s’imposent de toute évidence aujourd’hui, en réduisant les fausses objections à ce qu’elles sont en réalité : des « mots » qui permettent à des politiciens, à des journalistes, à des fonctionnaires sans responsabilité réelle, de faire semblant d’exister. Fillon ou pas Fillon, le jour viendra du choix crucial : « pour » ou « contre » la France, conclut Hilaire Crémiers (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Guillaume Thieulloy dans Les 4 Vérités : Ce qui est plébiscité, c’est donc une ligne politique de libertés économiques et de conservatisme social. Il est évidemment très discutable que François Fillon incarne réellement cette ligne politique, lui qui a grandi dans l’ombre de la Chiraquie. Mais, en politique, les images comptent autant, sinon plus, que la réalité. Et il n’y a guère de doute que c’est cette ligne qui l’a emporté, le 27 novembre. Il faut ajouter aussi que le profil sérieux et enraciné de François Fillon a beaucoup joué – à la fois pour le distinguer d’un Nicolas Sarkozy, virevoltant trop souvent d’une prise de position à son contraire, et d’un Alain Juppé, chantre d’une « identité heureuse » à laquelle les Français ne croient plus guère.
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Ajoutons à cela que les primaires se sont relativement bien passées. J’avoue que je pensais que les attaques seraient beaucoup plus brutales entre les différents candidats et que, par conséquent, il serait beaucoup plus difficile de « recoller les morceaux ». Mais, là, les conditions sont optimales pour François Fillon : les débats ont été assez sereins (à l’exception de quelques attaques un tantinet surréalistes entre les deux tours), la participation a été élevée et le score du vainqueur est sans appel au premier comme au deuxième tour. Tout devrait donc favoriser le rassemblement. Après ce succès, on pourrait donc penser que la droite est en ordre de bataille pour la présidentielle et les législatives, qu’elle a désormais un programme et un champion.
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Cependant, la gauche a ceci de remarquable que, même battue largement, elle ne désarme jamais et prétend faire endosser son programme par le vainqueur. En l’occurrence, dès le 27 novembre, plusieurs voix – notamment autour de Jean-Christophe Lagarde, d’autres dirigeants centristes ou d’anciens soutiens d’Alain Juppé – se sont élevées pour réclamer un infléchissement du programme. C’est évidemment absurde. Si François Fillon l’a emporté, c’est pour appliquer son programme et non celui d’Alain Juppé. Mais c’est une tentation que beaucoup vont sans doute relayer, dans les prochains jours, dans le propre camp de M. Fillon. Plusieurs scénarios sont donc possibles à l’heure où j’écris ces lignes.
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On peut imaginer que M. Fillon, heureux de sa victoire, tende la main au centre, voire aux fameux « déçus du hollandisme », pour bâtir la mythique « France apaisée », et reproduise l’erreur sarkozyste de l’ouverture à gauche. Auquel cas, il peut perdre en 2017 – et, en tout cas, ayant déçu, il sera sèchement battu en 2022. On peut aussi imaginer que le Front national renchérisse sur la ligne que certains de ses élus ont défendue sur les réseaux sociaux entre les deux tours de la primaire en dénonçant un « ultra-libéral » et un « ultra-conservateur ». Ce serait, cette fois, suicidaire pour le FN. La candidature Fillon est clairement un danger pour ce dernier.
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Sa seule chance est de l’attaquer « sur sa droite », en demandant pourquoi nous devrions faire confiance à un homme qui doit être solidaire du bilan des quinquennats Chirac et Sarkozy, puisqu’il en a été plusieurs fois ministre et Premier ministre. Attaquer François Fillon sur sa gauche, en « surfant » sur la critique du PS et des médias du système, aura l’effet exactement inverse, en crédibilisant une alternance « radicale » avec l’élection de François Fillon. Et donc siphonnera l’électorat FN, déjà déboussolé par bon nombre de déclarations et de symboles contradictoires.
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Le fait de proclamer que l’islam est compatible avec la république, comme l’a récemment déclaré Marine Le Pen ; de comparer la défense de la famille à la culture du bonsaï, comme le fit naguère Florian Philippot ; ou de remiser les questions identitaires au second plan, loin derrière les préoccupations économiques et sociales, sont déjà, me semble-t-il, des fautes politiques. Attaquer François Fillon comme « trop à droite » serait dévastateur. La course au centre, qu’elle soit le fait de François Fillon ou de Marine Le Pen, serait, en tout cas, un suicide électoral, ajoute Guillaume Thieulloy.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Le-sens-du-vote-Fillon
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http://www.les4verites.com/
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Fillon avec ou sans faiblesses ?

Fillon-2

   
Michel Garroté - Certes, selon certains, Fillon apparaît comme le seul candidat capable de battre le FN en 2017. Mais dans la presse, on ne dit pas pour autant : "Fillon est le seul" ; on dit : "Fillon apparaît comme le seul". Nuance ! "Apparaître" et "être" sont deux choses différentes ! N'est-il pas ? Il est...
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Je note que personne n'avait prédit le Brexit. Que personne n'avait prédit la victoire de Trump. Que personne n'avait prédit que 'Mutti Merkel' ferait marche-arrière concernant la 'massive migration mahométane' (MMM en abrégé...). Que personne n'avait prédit la montée des partis populaires et souverainistes en Europe. Et, par conséquent, personne ne peut "prédire" (avec ou sans boule de cristal) la victoire de François Fillon, ou, celle de Marine Le Pen, aux présidentielles de mai 2017.
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Je note avec amusement, qu'en ce moment, Fillon est "harcelé" (aïe...) par toutes celles et tous ceux qui, aussi bien à droite qu'à gauche, lui "conseillent" (de la part d'un ami qui vous veut du bien...) d’adoucir son projet, de mettre de l'eau dans son vin. Mais celles et ceux qui agissent ainsi, connaissent-ils vraiment "le-Fillon-nouveau" ? Et sont-ils persuadés qu’il reculera dans son projet, dans son programme et dans sa volonté de réforme ? La réponse est : ils ne connaissent rien à ce sujet ; ils ne sont persuadés de rien ; et donc ils ne savent rien.
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A ce propos, Yvan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Fillon a encore à faire ses preuves, bien entendu. Reste que sa désignation comme candidat à la présidence de la République vient mettre fin au long règne (près de trente ans) de la droite honteuse, centriste et conformiste, que Juppé entendait perpétuer avec l’appui de la majorité des médias. Ses soutiens venus de la gauche, de fonctionnaires, de féministes, de militants homosexuels, de mosquées et de prédicateurs musulmans, ont mis au jour les ambiguïtés chiraquiennes de cet homme au "modernisme" déjà dépassé.
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La défaite sans appel de Juppé est révélatrice de la volonté d’un électorat réactif de tourner une page et de s’assumer clairement dans son choix de rupture conservatrice. La recherche d’une unité retrouvée des Républicains, qui alimentait hier soir les commentaires des médias audiovisuels, n’est certainement pas souhaitable. La claque que viennent de prendre les centristes nigauds et les zozos de l’"identité heureuse" les invite à aller voir ailleurs. En se mobilisant massivement pour Fillon, les électeurs l’invitent à s'émanciper une fois pour toute de cette fausse droite culpabilisante, moralisatrice et tire en bas, prête à se coucher devant l’islam politique et ses exigences de soumission.
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A partir de ce jour, Fillon ne peut se permettre aucune faiblesse s’il veut attirer à lui une partie de l’électorat sans parti fixe, qui se désespère de trouver un point d’ancrage à droite. Sur le papier, ses solutions libérales et identitaires sont de bonnes réponses qui demandent à être précisées. La colère du peuple peut être canalisée. Mais pour cela, Fillon va devoir l’entendre jusqu’au bout s'il ne veut pas qu'elle lui échappe, ajoute Yvan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/11/le-triomphe-de-fillon-peut-nui.html
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Effet Trump – Nouvelle ère pour la France ?

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Michel Garroté - Je lis dans la presse les titres ridicules que voici : "Un piratage a-t-il fait élire Donald Trump ?". "Comprendre les soupçons de fraude électronique". "Un recomptage (sic) des voix est-il encore possible ?". "Comment Hillary Clinton pourrait encore battre Trump ?". Fort heureusement, j'ai également lu, sous la plume - pleine d'humour - de Daoud Boughezala, rédacteur en chef de Causeur, un article sur Fillon, Juppé, Poisson & Consorts : "Catho intégriste, homophobe, quasi-antisémite : demandez le Fillon nouveau ! Pris de panique, les juppéistes multiplient les calomnies" (voir premier lien vers source en bas de page). Ma journée n'a donc pas été gâchée : merci à Daoud Boughezala. Ci-dessous, je publie, plus sérieusement, les extraits d'une chronique de François Teutsch parue sur Boulevard Voltaire ; et les extraits d'une chronique parue sur 'Le Salon beige'.
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Les causes de l'échec de Jean-Frédéric Poisson :
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Sur Boulevard Voltaire, François Teutsch, à propos des causes de l'échec de Jean-Frédéric Poisson, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Poisson a fait une bonne campagne : sur un créneau minuscule – celui de la droite des valeurs et du refus des compromissions -, il a exposé clairement quelques idées simples en refusant tout à la fois le politiquement correct et l’éparpillement dans des détails. En cela, il a l’étoffe d’un chef : donnant la direction. Il a également donné de la visibilité à ses idées, alors que l’homme était presque inconnu en dehors des cercles restreints de la droite de conviction.
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Mais la cause principale de son échec est ailleurs. Elle est dans la lâcheté de la bourgeoisie catholique française qui préférera toujours l’allègement de sa feuille d’impôt au combat pour les valeurs. Dans sa frivolité qui lui interdit de pousser la réflexion au-delà de ce qu’il est convenable de penser. Dans son inconséquence qui lui fait déplorer la marchandisation de l’humain tout en adhérant à l’idéologie libérale mondialiste. A-t-elle compris que la mondialisation aboutit à la dissolution de tous les liens sociaux pour ne faire des individus que des monômes isolés ?
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A-t-elle imaginé une seule seconde qu’il pourrait exister un lien entre la technodictature européenne et le délitement d’une société ? Voit-elle même ce délitement, aveuglée par le conformisme dont elle est un des vecteurs principaux ? Pour sa première déclaration de finaliste, François Fillon - pour qui ces bourgeois ont voté en masse - est apparu tel qu’il devra être durant les cinq prochaines années : soumis à Bruxelles. Poisson est souverainiste : rien que cela a fait fuir nombre de bien-pensants. Et on constate que beaucoup des sujets majeurs abordés par Jean-Frédéric Poisson sont aujourd'hui sous les feux de la rampe : avortement, loi Taubira, la famille, les rapports avec la Russie et la Syrie, ajoute François Teutsch (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Trump - une nouvelle ère politique :
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De son côté, un chroniqueur occasionnel du 'Salon beige', cité par Michel Janva, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Malgré les vibrations, les déformations et les émanations de gaz, une éruption volcanique reste difficile à prévoir,  parce que les mécanismes dynamiques des volcans, tout comme leur structure, sont en général mal connus.  Ce phénomène semble applicable à la politique, tant le monde politique et médiatique, avec ses experts et autres sondeurs, se montre totalement incapable de prévoir dans quelle direction  soufflera le vent de l’Histoire. Rares sont en effet les observateurs à avoir prévu la chute du mur de Berlin et plus rares encore sont-ils à avoir pronostiqué la victoire de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
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La politique est certes une science, mais on oublie trop souvent qu’elle se décline aussi comme une sagesse et un art. Les signes avant-coureurs étaient pourtant nombreux, depuis les années 90, tant les présidences américaines se sont révélées désastreuses pour le peuple américain : un Bush père belliqueux, un Clinton empêtré dans des scandales politiques et sexuels, un Bush fils dépassé par les crises internationales créées par son père, un Obama en représentation permanente. Résultat, la classe moyenne américaine fond comme neige au soleil (elle ne constitue plus que 51% de la population en 2016 contre 61% en 1971) et près de 90 millions d’américains sont dans la pauvreté ou au bord de la pauvreté.
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Dans le même temps, la dette publique américaine approche les 20'000 milliards de dollars (avec un accroissement de 1000 milliards de dollars par an sous la présidence Obama), alors que le déficit budgétaire des Etats-Unis connait un bond de 35% de 2015 à 2016 et que l’immigration clandestine demeure incontrôlée (plus de 11 millions d’immigrés clandestins squattent le sol américain). Sur le plan extérieur, la situation est tout aussi calamiteuse : les Etats-Unis, depuis 2001, ont dépensé 1600 milliards de dollars et perdu près de 7000 hommes, 58'000 étant par ailleurs blessés. L’ensemble du Proche et Moyen-Orient est durablement déstabilisé et le ressentiment né de l’aventurisme belliqueux des Etats-Unis et de ses alliés est la source d’un terrorisme durable.
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Quant aux relations avec la Russie, tout ce qui a été entrepris pour tenter de la déstabiliser, avec l’objectif d’isoler les Russes sur le plan international, a piteusement échoué. Poutine fait de la politique pendant qu’Obama posait pour les caméras. Dans un pareil contexte, comment s’étonner de la rencontre entre le peuple américain, las des combines et mensonges de l’establishment, avec un Donald Trump patriote et passionné, développant de manière innée un incroyable instinct politique ? Un Trump préconisant la protection de l’emploi américain, tant par un protectionnisme adapté vis-à-vis de ses partenaires étrangers, que par la lutte contre la main d’œuvre clandestine et déloyale.
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Un Trump souhaitant renouer des relations diplomatiques apaisées avec la Russie et s’interrogeant sur le sens de l’engagement militaire américain aux quatre coins de la planète. Si Donald Trump est devenu, au grand dam de l’idéologie dominante, le 45e président de l’histoire des Etats-Unis, c’est avant tout parce que l’homme se montre pragmatique et que son discours est cash. Des traits de caractère d’ailleurs partagé par une certain Vladimir Poutine. Et en France : qui ? A quelques mois de l’élection présidentielle, le jeu des partis fait émerger trois personnalités : Alain Juppé, François Fillon et Marie Le Pen.
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Les deux premiers appartiennent aux droites orléanistes et bonapartistes et ont déjà gouverné ; Juppé a été Premier ministre entre 1995 et 1997, Fillon a également été Premier ministre entre 2007 et 2012, sous l’autorité du Président Sarkozy. Ce ne sont donc pas des hommes neufs et leurs expériences respectives ont montré les limites et les lourdes carences de chacun d’entre eux. Marine Le Pen s’inscrit dans la tradition de la droite légitimiste ou originelle, mais la pasteurisation des idées nationales qu’elle a souhaitée se trouve désormais en inadéquation avec l’évolution constante de l’opinion publique française, tournée vers les thématiques de droite et la place dès lors dans un positionnement bonapartiste.
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Les thèmes de la fiscalité outrancière, de la liberté d’entreprendre, de la défense de la famille, de l’arrêt de l’immigration, axes majeurs de toute politique dextrogyre, sont abandonnés au profit de la défense de la laïcité, de celle de la souveraineté (sans comprendre que sans identité, la souveraineté est vaine), du combat contre l’islamisation (simple conséquence de l’immigration de peuplement) ou de la sortie de l’euro (sur laquelle il reste à réaliser une minutieuse étude).  Marine Le Pen cultive des idées de moins en moins droitières et un langage de plus en plus aseptisé, répondant ainsi aux exigences du politiquement correct, qu’elle dénonce par ailleurs ; tout le contraire de Donald Trump.
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En conséquence, et le constat  est malheureux au regard de l’évolution politique de grandes nations comme les Etats-Unis ou la Russie, la France ne se trouve pas aujourd’hui en mesure de voir l’émergence d’un homme ou d’une femme politique charismatique et déterminé, aux convictions solides et affirmées, qui lui permettrait de prendre toute sa place dans le monde de ce début de XXIe siècle. Mais Balzac constatait déjà, hélas, que la France est un pays qui adore changer de gouvernement à condition que ce soit toujours le même, ajoute ce chroniqueur occasionnel du 'Salon beige' cité par Michel Janva (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.causeur.fr/francois-fillon-juppe-sens-commun-41272.html
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http://www.bvoltaire.fr/francoisteutsch/lourd-echec-de-jean-frederic-poisson-a-qui-la-faute,295293
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http://lesalonbeige.blogs.com
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Suisse : la jeunesse suisse de souche glisse vers la droite conservatrice

Les jeunes Suisses de souche votent de plus en plus à droite et sont davantage politisés. L’étude met en relief une différence d’opinion politique entre les naturalisés (les « Secondos ») et les enfants de Suisses de souche.

Publiée vendredi, une étude menée dans le cadre du projet Young Adult Survey Switzerland (YASS) du Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) dresse le portrait-robot des jeunes adultes. Ainsi, le sondage effectué auprès de Suisses âgés de 19 à 20 ans montre que 36% d’entre eux se déclarent politiquement à droite, 36% au centre et 28% à gauche. Cette tendance se dessine depuis plusieurs années. En 2006, lors d’une précédente étude, la part des jeunes de gauche s’élevait encore à 41%.

L’immigration en général, l’asile en particulier, représentent la principale préoccupation des Suisses de 16 à 25 ans, selon le sondage réalisé par l’Institut gfs.bern. Alors que près d’un jeune sur cinq s’en souciait en 2010, ils sont presque un sur deux aujourd’hui. Les thèmes des étrangers et des réfugiés étaient déjà en tête de la liste des principaux problèmes des jeunes en Suisse l’an dernier. RTS

 

On observe chez ces jeunes un fort attachement à des valeurs anciennes, comme l’ordre, les traditions et la religion.» Il ne s’agit donc pas d’un virage vers la droite libérale, mais bien vers la droite conservatrice.

24 heures via Fdesouche.com

“Nous avons perdu le contrôle de nos rues”. L’Allemagne de Merkel sombre dans l’anarchie

La chancelière allemande Angela Merkel fait face à une catastrophe suite à sa politique migratoire qui a échoué, selon un nouveau rapport.

Au cours des six premiers mois de 2016, les migrants ont commis 142'500 crimes selon l'Office fédéral de la police criminelle.

Et le pays a été frappé par une vague de crimes violents horribles, y compris des viols, des agressions sexuelles et physiques, des coups de couteau, des attaques à domiciles, des vols, des cambriolages et du trafic de drogue.

Aux malheurs de l'Allemagne s'ajoute le fait que des milliers de personnes ont disparu après avoir voyagé dans le pays à la suite de l'invitation de la chancelière.

L'Allemagne a pris plus de 1,1 million de migrants au cours de l'année dernière et les régions du pays sont paralysées par le manque d'infrastructures.

On ne peut pas laisser les délinquants continuer de remplir les dossiers de police, de s'en prendre à nous physiquement et nous insulter en restant les bras croisés.
Tania Kambouri, policière

A présent, la réalité frappe le pays avant les élections de l'année prochaine, l'extrême droite monte dans les sondages, menaçant de renverser la cheffe de file de l'Union Chrétienne Démocrate (CDU), Madame Merkel.

Selon un rapport du Conseil en politique internationale Gatestone, la police locale admet que dans de nombreuses régions du pays ils sont poussés à leurs limites.

Le rapport indique: "Le viol d'une fillette de dix ans à Leipzig, la plus grande ville de Saxe, a attiré à nouveau l'attention sur le regain de crimes violents perpétrés par des migrants dans les villes et villages à travers l'Allemagne.

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"Au cours des six premiers mois de 2016, les migrants ont commis 142'500 crimes, selon l'Office fédéral de police criminelle. Cela équivaut à 780 crimes commis par les migrants chaque jour, soit une augmentation de près de 40 pour cent par rapport à 2015. Les données ne comprennent que les crimes pour lesquels un suspect a été arrêté.

«Des milliers de migrants qui sont entrés dans le pays en tant que « demandeurs d'asile » ou « réfugiés » ont disparu. Ce sont, sans doute, des migrants économiques qui sont entrés en Allemagne sous de faux prétextes.

«On pense que beaucoup se sont engagés dans le vol et la violence criminelle."

Selon Freddi Lohse du Syndicat de la police allemande à Hambourg, de nombreux migrants délinquants considèrent la clémence du système de la justice allemande comme un feu vert pour continuer le comportement délinquant, dit le rapport.

attentat - allemagne

Il a déclaré: "Ils sont soumis à des conséquences plus sévères dans leur pays d'origine.

"Ils n'ont aucun respect pour nous."

En outre, une policière a admis que les agents sont attaqués et que les tribunaux sont une «blague».

Dans un nouveau livre, Tania Kambouri, un officier de la police allemande, a déclaré: « Pendant des semaines, des mois et des années, j'ai remarqué que les musulmans, principalement des jeunes hommes, n'ont même pas un minimum de respect pour la police.

«Quand nous patrouillons dans les rues, nous sommes agressés verbalement par des jeunes musulmans.

"Il y a le langage corporel, et des insultes comme 's *** flic' lorsque nous passons.

"Si nous nous arrêtons, l'agression va toujours plus loin, c'est massivement le cas avec les migrants.

On ne peut pas laisser les délinquants continuer de remplir les dossiers de police, de s'en prendre à nous physiquement et nous insulter en restant les bras croisés.

"De nombreuses affaires sont closes ou les délinquants sont libérés sous probation ou autrement.

"Oui, ce qui se passe dans les tribunaux aujourd'hui est une blague." 

Les migrants ont commis 208'344 crimes en 2015, selon un rapport confidentiel de la police divulgué par le journal Bild. 

Ce chiffre représente une augmentation de 80 pour cent depuis 2014 et est équivalent à 570 crimes commis par les migrants chaque jour, ou 23 crimes chaque heure, pour la seule année 2015.

 Le rapport ajoute: «Le sentiment croissant d'anarchie est corroboré par un sondage YouGov datant du 24 octobre qui a révélé que 68 pour cent des Allemands pensent que la sécurité dans le pays s'est détériorée au cours des dernières années.

"Près de 70 pour cent des répondants ont déclaré qu'ils craignent pour leur vie et pour leurs biens dans les gares et les métros allemands, tandis que 63 pour cent ne se sentent pas en sécurité lors des grands événements publics."

 Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Partition de la France et zones islamiques

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La partition du territoire français serait déjà prévue avec des zones islamiques soumises à la Charia. Cette information est désormais publiquement évoquée. Est-ce la conséquence, d'une part, d’un pays qui est submergé par des populations musulmanes ; et d'autre part, d'un pays qui semble se diriger vers la guerre civile ? Ces informations alarmantes seraient issues d’un rapport des services de l’Etat. Cela confirmerait que les dirigeants du pays mènent une politique d’islamisation admise, voulue et programmée.
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Si ces faits devaient s'avérer exacts, ce ne serait guère surprenant. Car en effet, la France a conclu, il y a des années, des accords allant dans ce sens, avec l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI), notamment avec certains de ses Etats-membres, tels que l'Arabie saoudite et le Qatar. Ces deux pays, au cours des dernières décennies, ont investi des dizaines de milliards d'euros dans la propagation de la charia en Occident, y compris en France.
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Mettre en place la partition du territoire français, avec des zones islamiques soumises à la Charia, serait, selon les dirigeants français, le seul moyen d'éviter une guerre civile. Ce calcul me semble à la fois naïf, irresponsable et dangereux. Car je ne vois pas en quoi il permettrait, soi-disant, d'éviter une guerre civile. Je serais tenté de dire, vous aurez la partition du pays, vous aurez des zones islamiques soumises à la Charia et vous aurez, de surcroît, la guerre civile que vous voulez à tout prix éviter.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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France: Quand élus et ministres demandent cadeaux et argent au Qatar. Le cas du socialiste Nicolas Bays

Georges Malbrunot et Christian Chesnot sortent « Nos très chers émirs », où ils révèlent les relations troubles de ministres et d’élus avec les monarchies du Golfe en général et avec le Qatar en particulier.

 

 

J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est qu’on va parler d’un livre écrit par deux journalistes qui ont fait autre chose que parler à François Hollande. La mauvaise, c’est que ce n’est pas un livre qui va redorer le blason de la classe politique. Nos très chers émirs, sort aujourd’hui en librairie, il est écrit par un duo que l’on connaît bien Georges Malbrunot et Christian Chesnot et le Point l’affirme ce matin, « C’est un livre explosif sur les relations troubles de ministre et d’élus avec les monarchies du Golfe en général et avec le Qatar en particulier ». Les milliards d’euros des Émirats ont fait tourner la tête à beaucoup d’élus qui ne savent plus garder leurs distances, au risque de perdre leur honneur. Bonne feuille a lire dans le Point.

qatar

Il est question d’un député socialiste du Pas-de-Calais, Nicolas Bays, qui quémande le financement de ses vacances à l’ambassadeur du Qatar, d’une sénatrice centriste de l’Orne, Nathalie Goulet, qui fait un caprice pour obtenir un cadeau de fin d’année. « Tout le monde a reçu une montre sauf moi ! » Il faut dire que le Qatar, depuis des années, envoie à chaque Noël : Rolex et bons d’achat de 6.000 euros dans les grands magasins à certains parlementaires.

Et puis il y a des révélations gravissimes concernant un ministre en exercice Jean-Marie le Guen, ministre des Relations avec le parlement. Les auteurs affirment qu’il a voulu imposer à l’ambassadeur du Qatar en France une agence de communication gérée par un de ses proches. Cette agence de comm aurait été chargée de gérer les déclarations de certains hommes politiques quand ils parlent du Qatar. Sous-entendu : veiller à ce qu’il ne soit pas question de financement du terrorisme par exemple.

« Je peux bloquer au parlement les questions qui sont hostiles à votre pays, mais pas gratuitement ». « Il nous faisait littéralement du chantage », explique un officiel quatarien sur sa page Facebook. Jean-Marie le Guen parle d’ »allégations délirantes », porte plainte en diffamation et menace de poursuivre ceux qui reprendraient ces propos. [...]

RTL