Un ex-principal de collège : “Par les temps qui courent, tout rappel à la laïcité peut être considéré comme un acte anti-musulman”

Patrice Romain, ex principal de collège dans le Loiret, publie “Requiem pour l’éducation nationale” au Cherche-Midi. Ce livre-choc est “un cri d’alerte” : “je ne me reconnais plus dans les valeurs que véhicule l’éducation nationale, c’est le règne du “pas de vagues”, on cache tout au public”.

(…) Pendant des années, en tant que chef d’établissement, ma hiérarchie faisait pression sur moi, sur tous les autres, pour ne pas qu’il y ait de conseil de discipline à chaque fois. À chaque fois qu’on a un problème dans un collège, on nous incite fortement à ne pas faire de vagues.”

On cache les chiffres, on pipeaute les chiffres. En réunion de cadres, un inspecteur d’académie a clairement dit à tout le monde, suite à une réunion qu’il avait eue avec le ministre, “le ministre veut que les chiffres valident sa politique”. Donc, on prend tout à l’envers. Tout en haut de l’échelle, on part du principe que tout va bien. Donc, il faut que nos chiffres valident le fait que tout va bien.

Bien sûr, c’est toujours le même principe : pas de vagues. C’est à dire qu’à chaque fois que l’on signale un fait de violence ou d’atteinte à la laïcité, on dit “oui, très bien, d’accord”.

“par les temps qui courent, tout rappel à la laïcité peut être considéré comme un acte anti-musulman”. Voilà la réponse de notre hiérarchie lorsque, sur le terrain, nous sommes confrontés à ce genre de problème !”

(…)

France Bleu

Via Fdesouche

Les jeunes n’aiment pas la laïcité? Eh bien, cessons d’aimer les jeunes

L’éducation nationale meurt du "vivre-ensemble"

Alerte: les lycéens rejettent massivement la laïcité, selon un sondage de l’IFOP publié la semaine dernière. Jean-Paul Brighelli appelle ici à des mesures sans concession face à ce délitement qui menace la société française.

« Jeune con » est-il un pléonasme ? C’était déjà jadis l’idée du Professeur Choron : « Des merdeux, des trous-du-cul, des cons, des petits ânes » — et c’était en 1982…

Ça ne s’est pas arrangé depuis.

Un sondage Ifop qui vient de sortir, commandé par la LICRA et disponible ici, montre qu’une majorité de lycéens est favorable au port du voile à l’école, au port du burkini dans les piscines — qui devront avoir des horaires séparés garçons / filles —, et à l’élimination de tout discours contestant la religion.

Des modèles de vertu.

Quand leurs aînés, ces connards de baby-boomers, favorisaient la liberté d’expression, et leur ont d’ailleurs donné (imprudemment) la parole via la loi Jospin en 1989, les jeunes d’aujourd’hui favorisent la répression du blasphème. On se souviendra qu’une jolie minorité de ces ayatollahs en puissance a refusé de faire une minute de silence en 2015 pour honorer les morts de Charlie. Ils ne sont pas partis pour la Syrie, mais ils sont prêts au jihad intérieur.

Le pire, c’est qu’ils ont contaminé, par diverses pressions, les jeunes non-musulmans, qui approuvent désormais l’indignation des disciples de la religion de paix et d’amour dans leur croisade contre la liberté de parole et la laïcité. Imbus de réseaux sociaux, de chaînes de télévision ciblées, style Al-Jazeera (pourquoi croyez-vous que des paraboles ont fleuri en masse au-dessus des cités ?) et d’américanisation — et la laïcité à la française est très mal vue par les anglo-saxons qui ne voient aucun problème à l’instauration localisée de la charia —, les jeunes aspirent d’abord au « respect », comme le rappelle Gilles Clavreul dans le Figaro. Et trouvent la laïcité « discriminatoire » — alors que la charia, non, pas du tout.

Dès que vous vous efforcez de «comprendre» la bêtise, elle vous coupe la tête

On les a poussés à confondre port du voile et port de la minijupe, on leur a fait croire que McDo vendait du halal — afin qu’ils en mangent —, que la lapidation des femmes était une pratique normale, et qu’arriver vierge au mariage allait de soi: raison pour laquelle les petites maghrébines, dans leur vie sexuelle avant confinement à vie, ont recours à toutes les pratiques possibles, sauf la pénétration vaginale. Souris qui n’a qu’un trou est bientôt prise, dit ingénument le proverbe…

À lire aussi, Elisabeth Lévy: La gauche Charlot

Gilles Clavreul, l’un des fondateurs du Printemps républicain est un laïque authentique — auquel le Comité Laïcité République a remis son prix en 2017. « Sans doute, constate-t-il, les politiques publiques de pédagogie de la laïcité n’étaient-elles [...]

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Clash : Professeur Choron "Les lycéens, c'est des merdeux" | Archive INA (1:14)

Genève : La justice autorise le port du voile pour les députées

La justice a tranché: les députés du Grand Conseil et les élus des conseils municipaux pourront arborer des signes extérieurs d'appartenance religieuse, tels que voile, croix ou kippa. La chambre constitutionnelle, saisie de plusieurs recours portant sur la loi sur la laïcité votée par le peuple le 10 février 2019, a ainsi annulé l'alinéa interdisant le port de ces attributs.

Elle a en revanche confirmé cette interdiction pour les membres des exécutifs (conseillers d'Etat et conseillers administratifs), les magistrats du pouvoir judiciaire ainsi que les fonctionnaires lorsqu'ils sont en contact avec le public.

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20min.ch

France : 37% des musulmans estiment que la laïcité doit s’adapter à l’islam

Ce mercredi 18 septembre, Le Point publie une interview de Jérôme Fourquet, auteur de L'Archipel français et directeur du pôle « opinion et stratégies d'entreprise » de l'Ifop. L'institut de sondage a réalisé pour l'hebdomadaire une enquête sur les musulmans de France.

La « revendication d'une suprématie de la charia »

On y apprend notamment que parmi les musulmans français de naissance, « 'seuls' 18 % estiment que la charia devrait s'imposer ». Une proportion qui monte à 26% chez les musulmans français par acquisition, et à 46% chez les musulmans de France venant de l'étranger. « Cette revendication d'une suprématie de la charia est donc d'abord portée par les nouveaux arrivants qui viennent de pays où l'empreinte de l'islam est très forte », analyse le politologue.

Autres enseignements de ces travaux, « un petit tiers de femmes d'origine ou de confession musulmane disent porter le voile » aujourd'hui, « contre 24 % en 2003 », explique Jérôme Fourquet au Point, ajoutant que 19% portent toujours ce vêtement.

37% des musulmans estiment que la laïcité doit s'adapter à l'islam

L'enquête de l'Ifop révèle aussi que les musulmans « ne sont que 41 % à estimer que la pratique de l'islam doit être adaptée et aménagée pour se conformer à la laïcité à la française ». À l'inverse, ils sont 37 % à estimer « que c'est au contraire la laïcité française qui doit s'adapter », poursuit le politologue. « Par rapport à 2011, on constate une progression de 8 points de ceux qui disent que c'est à la laïcité à la française de s'adapter. On observe également une forte progression de l'opposition à la loi de 2010 bannissant le voile intégral dans la rue », poursuit-il.

Valeursactuelles.com

 

Rappel :

L’imam de la Grande mosquée de Poitiers : « Nous voulons faire de notre centre une nouvelle étape de la conquête musulmane »

Introduire, dans la laïcité, l’égalité des religions, c’est promouvoir l’islam

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Michel Garroté -- La laïcité, c'est la séparation des Églises et de l’État. Mais, hélas, les tenants du Système ont dénaturé le concept même de laïcité, en y introduisant l’idée fausse que l’État et les pouvoirs publics doivent traiter également toutes les religions. Or, cette dimension égalitaire -- qui n’est nullement contenue dans le concept de laïcité -- est celle à laquelle les tenants du politiquement correct se réfèrent le plus souvent.
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Ces tenants du politiquement correct, vont, dès lors, utiliser la laïcité, pour mettre sur le même plan, la religion chrétienne et la religion musulmane. Ce qui les conduit à faire reculer la première et à légitimer la seconde. N’est-ce pas, d’ailleurs, ce que l’on observe tous les jours ? L’islam est au centre des préoccupations des médias quand le christianisme, lui, en est pratiquement absent.
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En plaçant, sur le même plan, une religion (le christianisme) qui a marqué l'Europe pendant quinze siècles, et, une autre religion (l'islam), qui n’est présente sur le Vieux Continent que depuis quelques décennies seulement, le Système assure une promotion extraordinaire à l’islam, lui conférant un statut de tout premier plan.
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Dévoyée par les tenants de la pensée unique, la laïcité conduit, dès lors -- indirectement et paradoxalement -- à renforcer l’islam, en l’installant et en le légitimant sur le sol européen, tout en érodant, par ailleurs, notre propre identité judéo-chrétienne.
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Les valeurs républicaines, comme celles de la laïcité, ne suffisent pas pour asseoir, intellectuellement, une opposition claire à l’islamisation. Seul le recours au concept d’identité permet de lever toutes les ambiguïtés.
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Avec le concept d’identité, tout devient simple et légitime : l’islamisation doit être combattue, car l’islam n’est pas compatible avec notre identité, ni sur le plan historique, ni sur le plan religieux, ni sur celui des valeurs. L'islam ne procède pas de la même civilisation que la nôtre. Et la défense de notre propre civilisation impose donc d’empêcher l’islam de s’installer massivement sur notre sol [cf. source en bas de page].
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 23.10.2018
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Source :
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https://lignedroite.club/la-laicite-cest-la-separation-de-leglise-et-de-letat-non-legalite-entre-les-religions/
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Certains laïcards rêvent d’en finir avec le christianisme

   
Michel Garroté  --  Après la polémique engendrée par la décision du Conseil d'État de retirer la croix de Plöermel, au nom de la laïcité, le philosophe français Rémi Brague revient sur cette notion de laïcité, régulièrement employée mais trop souvent méconnue. Cet entretien [paru sur Figarovox le 5 novembre] avec Alexandre Devecchio est émaillé d' analyses pertinentes et de nombreuses questions et informations pertinentes (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Alexandre Devecchio - La décision du Conseil d'État enjoignant au maire de la commune de Ploërmel de retirer la croix qui surplombe la statue du pape Jean-Paul II a suscité la colère de milliers d'internautes. Comment expliquez-vous l'ampleur de ces réactions spontanées ?
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Rémi Brague - Pour répondre à votre question, j'y devine deux raisons : d'une part, la lassitude devant ce qu'il y a de répétitif dans ces mesures contre les croix, les crèches, etc. ; d'autre part l'agacement devant la mesquinerie dont elles témoignent. En Bretagne, vous ne pouvez pas jeter une brique sans qu'elle tombe sur un calvaire ou un enclos paroissial. Et où une croix est-elle plus à sa place qu'au-dessus de la statue d'un pape ?
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Alexandre Devecchio - La décision du Conseil d'État est-elle conforme au principe philosophique de la laïcité ?
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Rémi Brague - Je n'ai pas pris connaissance des attendus du Conseil d'État. Je fais à ses membres l'honneur de penser qu'ils sont solidement argumentés. En tout cas, la laïcité n'a en rien la dignité d'un principe philosophique, mais elle constitue une notion spécifiquement française. Le mot est d'ailleurs intraduisible. C'est une cote mal taillée, résultat d'une longue série de conflits et de compromis. D'où une grande latitude dans l'interprétation.
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Alexandre Devecchio - Mais comment faire appliquer la loi sur le voile à l'école et la burqa dans la rue si la loi n'est pas appliquée de manière stricte pour toutes les religions ?
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Rémi Brague - Quel rapport entre un monument public et une pièce de vêtement, qui relève du privé ? Le vrai parallèle à l'érection d'un tel monument serait la construction d'une mosquée. Qui l'interdit ? Bien des municipalités la favorisent plutôt. De toute façon, on a souvent l'impression que le fait qu'une loi soit appliquée est en France plutôt une option. Combien de lois sont restées sans décrets d'application ? Verbalise-t-on les femmes qui portent un costume qui masque leur visage ? Le fait-on dans « les quartiers » ?
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Alexandre Devecchio - Est-ce illusoire de vouloir appliquer la laïcité de la même manière pour toutes les religions dans un pays de culture chrétienne ?
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Rémi Brague - « Toutes les religions », cela ne veut pas dire grand-chose. Ce qui est vrai, c'est que la « laïcité » à la française - expression qui est d'ailleurs tautologique - a été taillée à la mesure du christianisme, par des gens qui le connaissaient très bien. N'oublions pas que le petit père Émile Combes avait passé ses thèses de lettres, l'une sur saint Thomas d'Aquin et l'autre sur saint Bernard. J'ai eu l'occasion d'expliquer ailleurs qu'il n'y a jamais eu de séparation de l'Église et de l'État, car le mot supposerait qu'il y aurait eu une unité que l'on aurait ensuite déchirée. Ce qu'il y a eu, c'est la fin d'une coopération entre deux instances qui avaient toujours été distinguées.
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Rémi Brague - La prétendue « séparation » n'a fait que découper suivant un pointillé vieux de près de deux millénaires. Et les historiens vous expliqueront que ceux qui ont le plus soigneusement évité les contaminations ont été plutôt les papes que les empereurs ou les rois. Le problème avec l'islam n'est pas, comme on le dit trop souvent, qu'il ne connaîtrait pas la séparation entre religion et politique (d'où l'expression imbécile d'« islam politique »). Il est bien plutôt que ce que nous appelons « religion » y comporte un ensemble de règles de vie quotidienne (nourriture, vêtement, mariage, héritage, etc.), supposées d'origine divine, et qui doivent donc primer par rapport aux législations humaines.
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Alexandre Devecchio - La laïcité peut-elle être utilisée comme une arme face à l'islamisme ? Celle-ci n'est-elle pas à double tranchant ?
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Rémi Brague - La laïcité n'est pas et ne peut pas être une arme. Et, en principe du moins, encore moins être dirigée contre une religion déterminée. Je dis cela parce qu'elle a été forgée, justement, contre une religion bien précise, à savoir le christianisme catholique, auquel la grande majorité de la population adhérait plus ou moins consciemment, avec plus ou moins de ferveur, à l'époque de la séparation. La laïcité signifie la neutralité de l'État en matière de religion. L'État n'a à en favoriser aucune, ni en combattre aucune.
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Rémi Brague - L'État doit être laïc précisément parce que la société ne l'est pas. Certains « laïcards » rêvent d'en finir avec le christianisme, en lui donnant le coup de grâce tant attendu depuis le XVIIIe siècle. Ils exploitent la trouille que bien des gens ont de l'islam pour essayer de chasser de l'espace public toute trace de la religion chrétienne, laquelle est justement, ce qui peut amuser, celle contre laquelle l'islam, depuis le début, a défini ses dogmes.
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Alexandre Devecchio - Face au problème de l'islamisme, certains observateurs n'hésitent pas à condamner en bloc toutes les religions. S'il existe des intégrismes partout, la menace est-elle de la même nature ? Existe-t-il aujourd'hui une menace spécifique liée à l'islam ?
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Rémi Brague - Ce qu'il faut voir avant tout, c'est que la notion de « religion » est creuse et que, quand on parle de « toutes les religions », on multiplie encore cette vacuité. On entend dire : « l'islam est une religion comme les autres » ou, à l'inverse : « l'islam n'est pas une religion comme les autres ». Mais aucune religion n'est une religion comme les autres. Chacune a sa spécificité.
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Rémi Brague - Vouloir mettre dans le même panier, et en l'occurrence dans la même poubelle, christianisme, bouddhisme, islam, hindouisme, judaïsme, et pourquoi pas les religions de l'Amérique précolombienne ou de la Grèce antique, c'est faire preuve, pour rester poli, d'une singulière paresse intellectuelle.
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Rémi Brague - Quant à appliquer la notion catholique d'« intégrisme » ou protestante de « fondamentalisme » à des phénomènes qui n'ont rien à voir avec ces deux confessions, cela relève du fumigène plus que d'autre chose. Les plus grands massacres du XXe siècle ont été le fait de régimes non seulement athées, mais désireux d'extirper la religion, conclut Rémi Brague (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Adaptation de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/11/08/remi-brague-certains-laicards-exploitent-la-peur-de-l-islam-5997249.html
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Rémi Brague est un philosophe français, spécialiste de la philosophie médiévale arabe et juive. Membre de l'Institut de France, il est professeur émérite de l'Université Panthéon-Sorbonne. Auteur de nombreux ouvrages, notamment Europe, la voie romaine (éd. Criterion, 1992, rééd. NRF, 1999), il a également publié Le Règne de l'homme: Genèse et échec du projet moderne (éd. Gallimard, 2015) et Où va l'histoire ? Entretiens avec Giulio Brotti (éd. Salvator, 2016).
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Alexandre Devecchio est journaliste au Figaro, en charge du FigaroVox. Il vient de publier "Les Nouveaux enfants du siècle, enquête sur une génération fracturée" (éd. du Cerf, 2016) et est coauteur de "Bienvenue dans le pire des mondes" (éd. Plon, 2016).
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Pierre Maudet et «la laïcité ouverte»

Par Mireille Vallette

 

Oui au foulard, oui à la burqa, oui à la vente de Corans, non au lien entre islam et terrorisme: le magistrat incline à la complaisance davantage qu'à la fermeté.

Invité par la LICRA vendredi  23 juin sur le thème de la laïcité, le conseiller d’État Pierre Maudet a rappelé quelques dispositions qui figurent dans son projet de loi, et rapporté le climat de tension qui règne au sein des députés qui le traitent.

La Constitution genevoise prévoit que «l’État doit reconnaitre les communautés religieuses et entretenir des relations avec elle». C’est le cadre de ces relations que pose le projet de loi actuellement discuté par la Commission des droits de l’homme. Pierre Maudet en a rappelé quelques ingrédients et a énoncé quelques idées personnelles.

Le thème est si chaud (vu les innombrables revendications juives et chrétiennes que nous connaissons) que les députés ne sont pas loin de s’étriper. Les divisions traversent la plupart des partis, les débats sont interminables. Après six mois, la commission n’en est qu’à l’article 8 (sur 13) du projet. Nul ne sait si elle terminera ses travaux avant la fin de l’année. Si elle le fait, le débat parlementaire risque de tomber en pleine campagne électorale, ce qui échauffera encore les esprits. Et au cas où les députés ne pourraient pas rendre leur copie avant l’échéance du 31 mai, la loi sera abandonnée. Enfin, si le délai est tenu, un référendum n’est pas exclu.

La route de la «laïcité ouverte», comme l'appelle le magistrat, est longue et escarpée.

Pour être reconnues, les organisations religieuses devront, c’est bien le moins, respecter l’ordre juridique et les valeurs fondamentales de notre société. Mais comment vérifier? Exemple donné: les aumôniers des hôpitaux, des foyers pour requérants d’asile et des prisons –où est détenue, rappelle le magistrat, «une forte proportion de musulmans». La question s’est posée avec l’imam-aumônier de Dituria, association albanaise qui vient d’inaugurer sa nouvelle mosquée: pas de maitrise du français (il s’y est mis sérieusement pour obtenir le titre); formation en Égypte: quels rites défend-il? qui paie ses services? Pierre Maudet n’est pas opposé à une certaine intrusion qui évite le risque d’extrémisme.

Un débat «homérique» divise les commissaires, la dissimulation des cheveux et du visage des femmes. Le foulard sera interdit aux fonctionnaires qui sont en relation avec le public. Des députés voudraient, comme nombre de citoyens, interdire le foulard pour toutes. Quant à l'avilissante «burqa», le Conseil d’État est opposé à son interdiction dans nos rues. Sauf, précise le projet, si ce vêtement conduit à des «troubles à l’ordre public». C’est une manière d’éviter, explique le magistrat, «un vote similaire à celui du Tessin» qui l'a banni de ses rues.

Les troubles pourraient se manifester par des «braquages à la burqa», ce qui justifierait «une entorse à des principes fondamentaux comme celui de s’habiller comme on veut». Un rien contradictoire, le ministre affirme à un autre moment qu’on ne doit pas transigera «sur des valeurs telles que montrer son visage ou serrer la main.» Il aurait pu ajouter qu’on ne transige pas sur une valeur telle que la dignité des femmes, et pas non plus sur un des symboles les plus radicaux de cette religion. Pas un mot non plus sur la discrimination des sexes qui règne dans les mosquées. Conforme à nos valeurs?

Contrairement à son homologue vaudois Pierre-Yves Maillard, partisan de l’interdiction de la «burqa», Pierre Maudet communie avec toutes les mosquées, leurs imams et porte-parole et regrette amèrement que «l’interdiction de la burqa a été reconnue comme conforme à la Constitution fédérale».

Quant au burkini, qu’il refuserait d'interdire, le magistrat divague légèrement: «C’est un costume de bains qui, si on regarde bien, fait référence à des pratiques du début du siècle dernier. Il n’est pas inintéressant de voir ce qu’était la mode à ce moment-là.» Le burkini? Juste un effet de mode, rien à voir avec les autres moyens de dissimuler le corps féminin.

Le projet de loi prévoit aussi l’enseignement du fait religieux afin de «lutter contre l’ignorance»… Au cas où sans ces cours, des ignorants penseraient que l’islam n’est pas une religion d’amour et de tolérance?

A propos du terrorisme (qui ne concerne pas la loi), le spécialiste Maudet explique: «Le ministre de la police que je suis n’est pas très rassuré quand il voit qu’on découvre des armements dans les caves des cités… d’immigrés de la 4ème génération qui n’ont strictement aucune perspective et dont le trait d’union complètement artificiel est soi-disant la religion.» Les innombrables études sur la question montrent au contraire que nombre de djihadistes possédaient un travail et un avenir, ce qui ne les a pas empêchés de partir en Syrie ou de  tuer en France, tous au nom de l'islam. Et c’est justement au sein de la jeune génération musulmane que les problèmes de radicalisme sont les plus aigus.

Le magistrat ne voit pas de problème à la distribution du Coran dans les rues (une interdiction de la Ville de Genève avait été cassée par les juges) pour autant qu’il n’y ait «pas de prosélytisme, qu’on n’oblige pas les gens à le prendre». Le Tages Anzeiger rappelait hier que sur les 72 djihadistes listés en Suisse, «onze d'entre eux ont également milité avec l'organisation «Lis!» qui promeut un prosélytisme agressif avec la distribution de Corans dans les rues

Désireux d’anticiper les riches relations qu’il se promet d’entretenir avec les organisations religieuses, le ministre aurait bien voulu se rendre à l’inauguration de la mosquée de Plan-les-Ouates. «Pour moi, c’est très important de faire sortir des caves des musulmans de rite balkanique, beaucoup moins «fort» que d’autres, mais qui à un moment sont obligés de s’empiler, voire de déborder sur le domaine public. Ça va juste pas.» Malheureusement, de très nombreuses mosquées albanaises -sorties des caves?- sont liées à l’islam wahhabite.

Question inauguration, Pierre Maudet a dû rester à la maison, la majorité de ses collègues du Conseil d’État étant opposé à infliger cette balafre à la laïcité.

Enfin, le magistrat est enchanté par la toute nouvelle chaire de l’université consacrée à des formations pour imams et qui bénéficie de la générosité du mécène Charles Pictet. «Nous aimerions la développer, mais c’est très contesté, pour la formation et l’information sur un islam de Suisse. Ça me semble fondamental.»

Le rêve d’un islam de Suisse qui s’éloigne de l’islam tout court?

 

Source : Boulevard de l'islamisme

Laïcité et Allahicité : ils et elles commencent vraiment à nous gonfler

   
Michel Garroté - Cela fait maintenant dix ans que, sur Internet, j'écris, encore et toujours, que la laïcité française est devenue une forme d'Allahicité islamophile, arabophile, palestinophile, cathophobe, christianophobe, israélophobe et judéophobe. L'anecdote pulvaresque ci-dessous, illustre, cette dérive républicaine, "en marche" vers un futur califat gaulois macronisé.
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Suite à un tweet cathophobe et islamophile de la superficielle et ridicule Audrey Pulvar, l'excellente Gabrielle Cluzel réagit avec humour et lucidité (lien en bas de page) : "On est fatigué. Lassé. On n’a même plus envie de s’énerver, de ricaner en imaginant Jean-Vianney, se radicalisant sur le site Magnificat, partant faire le djihad à Lourdes, revenant lourdement armé d’un chapelet bleu layette, d’un bob « I love Jesus » et d’une Vierge en plastique pleine d’eau dont la couronne se dévisse. Mais on garde du « Grand Débat », qui a généré ce tweet, un goût amer [Note de Michel Garroté - « Grand Débat » : il s'agit, bien sûr, du récent débat à la con, sur TF1, entre les principaux candidats à la présidentielle 2017, la présidentielle la plus lamentable de toute l'histoire de la Cinquième République].
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Car, d’une certaine façon, Audrey Pulvar a raison : si la question est la laïcité, qui concerne toutes les religions, pourquoi se borner à n’évoquer que l’une d’entre elles ? Parce que la question, précisément, n’est pas la laïcité. Le seul sujet est l’islam. Il n’en est point d’autre. Je le sais, vous le savez, ils le savent. On peut le regretter, le déplorer, s’en désoler pour les sympathiques musulmans que l’on connaît, mais on ne peut pas le nier. Tout le reste n’est que fioritures diplomatiques et précautions oratoires.
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Se forcer à convoquer les autres religions - surtout le catholicisme, bien sûr, qui est bonne pâte et se laisse obligeamment culpabiliser - laisser entendre que l’Église, avant 1905, a rechigné à accepter la laïcité, et qu’allons, il ne faut pas se biler, le poulain sauvage islam finira bien par rentrer dans le rang une fois qu’on l’aura débourré, comme le désormais docile cheval de trait catholicité que l’on tient licou serré est un mensonge historique et politique.
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Affirmer que, puisque l’on a passé la camisole de force à Castor, on finira bien, bon gré mal gré, par l’enfiler sur Pollux - toutes ces croyances étant peu ou prou sœurs jumelles - est une facilité qui permet de glisser sur le sujet sans s’attirer trop d’inimitiés. C’est surtout une hypothèse de travail erronée qui ne pourra nécessairement déboucher que sur une solution inopérante", précise Gabrielle Cluzel (lien en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.bvoltaire.fr/audrey-pulvar-probleme-se-nomme-manif-sens-commun-civitas/
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Laïcité et immigration contrôlée : deux inventions chrétiennes !

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Michel Garroté - La laïcité est, en effet, une invention chrétienne. Il aura fallut des siècles de chrétienté et de royauté, avant que l'Eglise catholique elle-même, ne décide de prôner la laïcité, la distinction du sacré et du profane, la distinction du religieux et du politique, la distinction du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel.
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Tout cela a été démontré, documents à l'appui, par des historiens tels que Régine Pernoud, Jean Dumont et Jean Sévillia. Quant à l'immigration et l'assimilation, signalons, une fois encore, la triste réalité, à laquelle nous sommes confrontés, à savoir que l'on veut nous faire croire, qu'au nom des valeurs chrétiennes, nous devrions, soi-disant, accueillir massivement, des migrants musulmans.
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Alors qu'en réalité, nous devrions accueillir prioritairement, et, néanmoins, modérément, des migrants chrétiens, venus de pays mahométans, où ils sont persécutés, et, parfois, massacrés. Cela, certains évêques et certains cardinaux, en Autriche, en Espagne et aux Etats-Unis, ont eu, et, ont encore, le courage de rappeler (j'ai abordé cette question de façon détaillée, sur Les Observateurs, dans une analyse intitulée : "Migrants - Accorder la priorité aux chrétiens ?" ; voir lien en bas de page).
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A propos de la laïcité, Jean-Louis Harouel, énarque, professeur d'Histoire du droit et des institutions, rappelle notamment, sur Atlantico (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "La laïcité est une invention spécifiquement chrétienne. Le christianisme a inventé la distinction du sacré et du profane, du religieux et du politique, du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel. Cette distinction est la marque spécifique et le fondement même de la civilisation chrétienne. C’est ce qui rend celle-ci profondément différente des autres civilisations, à commencer par celle qui se pose actuellement comme sa grande rivale : la civilisation islamique".
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Jean-Louis Harouel précise : "La disjonction chrétienne du politique et du religieux constitue la source du succès de l’Occident. C’est d’elle qu’est née la liberté de l’individu, laquelle est à l’origine non seulement des libertés publiques européennes mais encore de la dynamique occidentale. C’est en effet à la désintrication du spirituel et du temporel, à la dissociation du sacré et du profane, qu’il faut rapporter l’invention par l’Europe occidentale – et non par d’autres grandes civilisations – du progrès technique et du développement économique", ajoute l'historien Jean-Louis Harouel, sur Atlantico (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Jean Messiha, franco-égyptien de confession chrétienne copte, Docteur ès Sciences Economiques, à propos de l'immigration et l'assimilation, écrit notamment, sur Langadoc Info (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "L’assimilation est possible mais tout dépend de la façon dont nous allons remettre le creuset républicain et le creuset français au centre de la citoyenneté. On ne peut pas reprocher aux générations des Français d’aujourd’hui, d’hier et d’avant hier, de ne pas se sentir français alors même que nous avons eu une idéologie pendant ces quarante dernières années qui a diffusé l’idée que, finalement, la France n’était rien, que c’était une page blanche".
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Jean Messiha précise : "D’ailleurs les représentants de cette idéologie se sont encore exprimés par la voix d’Emmanuel Macron qui prétend, aujourd’hui, qu’il n’y a pas de culture française. S’il n’y a pas de culture française on s’assimile à quoi ? On ne s’assimile pas à rien. Pour pouvoir s’assimiler il faut bien un identifiant, il faut bien qu’on indique le chemin, qu’on érige un phare vers lequel les navires en perdition se dirigent. Or ce phare, non seulement on le détruit mais il est presque honteux de dire qu’il existe. On ne peut pas reprocher à des gens de ne pas s’assimiler si nous même nous n’avons pas fait le travail sur nous même pour reconstruire notre citoyenneté autour des valeurs historiques qui ont toujours été celles de la France et qui nous ont toujours unis", ajoute Jean Messiha, sur Langadoc Info (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Nonie Darwish, analyste au Gatestone Institute, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Ce que ne comprend pas l'Occident, c'est que l'islam admet que le contrôle du gouvernement a une place centrale en islam et que les musulmans doivent, tôt ou tard, exiger de vivre sous un gouvernement islamique. La plupart des gens dans le monde ne comprennent pas qu'une grande partie des médias américains a lancé une guerre de propagande contre l'Administration Trump, tout simplement parce qu'il désigne le djihad islamique et préférerait que ce soit une Amérique forte et prospère qui soit le chef de file mondial plutôt que de voir une dictature, laïque ou théocratique, jouer ce rôle".
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Nonie Darwish précise : "L'islam affirme être une religion abrahamique mais, en réalité, l'islam est apparu six cents ans après le Christ, non pas pour soutenir la Bible mais pour la discréditer, non pas pour coexister avec les « peuples du livre », les juifs et les chrétiens, mais pour les remplacer, après après les avoir accusés de falsifier délibérément la Bible. L'islam a été créé en tant que rébellion contre la Bible et ses valeurs et il compte sur des mesures gouvernementales pour ce faire. L'islam politique et légal (la charia) est bien plus qu'une religion", ajoute Nonie Darwish (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, le journaliste italien Marcello Veneziani estime (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : la crise économique européenne plonge ses racines dans les années 1960-70. En Italie, la récession a influé sur la situation démographique : le PIB ne peut pas croître si la population ne croît pas. L'apparition de l'euro dans les années 1990 a porté un « coup mortel » à l'Italie, entraînant la désindustrialisation du pays.
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Mais c'est en 2008 que le coup fatal lui a été assené, lorsque les États-Unis ont nationalisé les dettes des personnes physiques, ce qui a eu pour conséquence de doubler la dette nationale, estime le journaliste italien Marcello Veneziani. Les frontières s'effacent aujourd'hui en Europe, dit-il. Cependant, sans bornes, la société peut s'élargir à des dimensions immensurables (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Pour sa part, l'économiste Alberto Bagnai (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) est d'avis qu'à notre époque seules les transnationales jouissent d'une souveraineté, non le peuple. Cependant, les relations entre le « boss » - c'est-à-dire les États-Unis - et son représentant plénipotentiaire l'Allemagne sont en train de changer, a déclaré Alberto Bagnai. L'Italie, selon lui, doit saisir l'occasion et marchander de meilleures conditions pour Rome.
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À son avis, l'Italie peut soit bouger vers l'Union européenne, déjà devenue un « Quatrième Reich », ce qui déplaît à Washington, soit récupérer un peu d'autonomie, en s'accordant avec la Russie et les États-Unis. L'Italie n'a pas toujours suivi la politique du « IVe Reich » (Note de Michel Garroté : l'expression « IVe Reich », pour qualifier l'UE et Angela Merkel, me dérange ; je préfère, quant à moi, comparer l'UE à l'URSS et je préfère ne pas assimiler Angela Merkel à Adolf Hitler, assimilation qui me semble totalement déplacée, n'en déplaise à Alberto Bagnai).
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Ainsi, estime Alberto Bagnai, le gouvernement du Premier ministre Matteo Renzi s'est ouvertement prononcé contre les sanctions antirusses. Aujourd'hui, Rome se dit prêt à jouer le rôle d'intermédiaire pour ce qui concerne la levée des sanctions antirusses (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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https://lesobservateurs.ch/2017/02/17/migrants-accorder-priorite-aux-chretiens/
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http://www.atlantico.fr/decryptage/laicite-cette-invention-specifiquement-chretienne-jean-louis-harouel-552000.html
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http://www.lengadoc-info.com/4610/politique/jean-messiha-pour-pouvoir-sassimiler-il-faut-bien-un-identifiant-interview/
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https://fr.gatestoneinstitute.org/9957/definition-de-la-religion
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https://fr.sputniknews.com/opinion/201702141030078545-ue-italie-crise/
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Elisabeth Badinter : “Une partie de la gauche considère que la laïcité est quasiment du racisme”

Christian Hofer: Une laïcité qui serait perçue comme étant raciste à l'encontre de qui? Des musulman. Cela prouve encore une fois que la gauche n'est qu'un bouclier de l'islam, une idiote utile. Cette même gauche a agité la loi de 1905 à la moindre contestation des chrétiens durant des décennies. Ici elle démontre sa haine de nos racines et sa proportion à s'agenouiller devant un dogme étranger, se fichant éperdument de toute inégalité de traitement.

Ce sont d'ailleurs, certains responsables musulmans qui clament que la laïcité est raciste, reprenant la rhétorique de gauche pour dépasser cette étape transitoire de conquête (après avoir déchristianiser l'Europe pour le plus grand bonheur des extrémistes de gauche) et culpabiliser l'autochtone européen.

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"On est en train d'inventer des laïcités ouvertes"

Autre sujet qui va lui permettre de laisser libre cours à son franc-parler : la gauche. Plus précisément la gauche de Benoît Hamon et son rapport à la laïcité. Manuel Valls avait tenté d'en faire un argument de campagne lors de la primaire, sans grand succès. "Il n'y a pas deux visions de la laïcité, il n'y en a qu'une. Celle qui a été assise par la loi de 1905. Mais on est en train d'inventer des laïcités ouvertes, des laïcités positives qui ne sont plus de la laïcité (...). On ne doit pas dépasser les bornes de la loi de 1905 mais par ailleurs il faudrait aussi la faire respecter", pose-t-elle en propos introductif.

Quant à son regard sur le candidat du revenu inversel, la philosphe n'est pas tendre :

"Il y a une partie de la gauche, dont probablement Benoît Hamon fait partie, qui considère que la laïcité, c'est quasiment du racisme ou de l'islamophobie. Cette gauche là n'a pas une conception classique de la laïcité."

Elisabeth Badinter a le mérite de la constance, d'interroger la société sur les tensions qui la traversent. Elle rappelle d'ailleurs son combat : "Mon objectif est de manifester de la solidarité aux femmes qui ne veulent pas se plier aux canons islamiques. (...) Le port du voile ça peut-être une liberté ou un asservissement, c'est ressenti comme cela par beaucoup de femmes. Elles ressentent une forte pression, elles sont persécutées ou harcelées."

De quoi relancer le débat intellectuel et idéologique dans un PS qui se remet en ordre de bataille pour la campagne présidentielle.

Source et article complet

France: La laïcité est désormais considérée comme étant raciste par le CCIF

Marwan Muhammad, directeur exécutif du Collectif contre l'islamophobie en France, a très bien assimilé la rhétorique de gauche, la laïcité n'étant en vérité qu'une attaque contre le christianisme, il suffit simplement d'accuser cette même laïcité de racisme puisqu'elle limite l'islam dans son expansion.

La gauche peut être fière d'elle-même car c'est un enfant de la République dont elle se vante tant: accueillez-les, formez-les, donnez-leur leur chance et ils deviendront vos ennemis les plus répugnants, usant de l'éducation que vous leur aurez donnée pour mieux vous détruire.

A noter que ce même Marwan Muhammad participait au camp... interdit aux Blancs.

 

Ce personnage parvient à citer la... déclaration universelle des droits de l'homme pour imposer un dogme qui ne reconnaît pas ces mêmes droits. Mais non, cette organisation ne nous prend pas pour des imbéciles, pensez donc!

Recul des libertés – Criminalisation des opinions

Terreur-1

   
Michel Garroté - Ci-dessous, je publie les extraits d'une analyse de Christian Vanneste qui décortique le recul des libertés et la criminalisation des opinions, l'historique de ce processus liberticide et le cas spécifique de l'islam. A lire et à diffuser sans modération.
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Christian Vanneste  (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le 4 Août 1789 est certainement une des dates les plus importantes de la révolution française. Elle se situe à un moment où tout est encore possible. Certes, des violences spectaculaires ont déjà ébranlé la monarchie. La prise de la Bastille et l’absence de réaction royale sont récentes. De nombreux désordres se déroulent en province qui remettent en cause le système féodal, sa hiérarchie organique héritée de la tradition et ses privilèges. Leur abolition sera décrétée par la Constituante cette fameuse nuit-là. En quelques mois, l’échafaudage complexe des ordres, des corporations, des communes et des provinces sera aboli au profit d’un système répondant aux principes de liberté et d’égalité.
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Christian Vanneste : La révolution n’est pas un bloc, contrairement à ce qu’a dit Clémenceau, c’est une machine qui s’est emballée et a fini dans le ravin avec la terreur et la dictature. Le 4 Août, la philosophie libérale inspire les « constituants ». Elle aurait pu conduire à une monarchie constitutionnelle stable avec une alternance entre libéraux et conservateurs. Ils sont d’ailleurs présents dans cette première assemblée. Les premiers sont avec Barnave appelés à devenir les Jacobins, dont la pensée connaîtra une triste dérive, en s’éloignant du libéralisme, les seconds sont les « Monarchiens », animés par Mounier. C’est ce dernier qui le 4 Août lance l’idée d’une déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui servira de socle à la Constitution. Elle sera rédigée en 17 articles au cours du mois avant de laisser place à la rédaction de la constitution elle-même.
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Christian Vanneste : Contrairement à ce qu’on dit souvent, ce n’est pas une invention française. Elle est clairement inspirée par les systèmes anglo-saxons, la déclaration des droits anglaise de 1689 et surtout les déclarations inscrites dans les constitutions des Etats américains, comme la Virginie (1776) qui viennent de gagner leur indépendance grâce à l’intervention de la flotte et de l’armée royales. Ils ont une grande influence sur les constituants par le biais de personnages comme Jefferson, qui est ambassadeur des Etats-Unis en France à ce moment,  et bien sûr La Fayette, l’homme fort de l’époque.
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Christian Vanneste : La solennité et la prétention universelle de la déclaration française lui donnent un lustre particulier qui lui ont acquis le rôle de référence sacrée des discours républicains. Le « pays des droits de l’homme » est au rite républicain ce que le signe de croix est à la Messe, une ouverture obligée. Mais si la croix existe avec quelques variantes, la déclaration n’a pas cette simplicité. Pendant le dérapage révolutionnaire, elle connut des réécritures à chaque nouveau projet de constitution, en 1793, alors que la Terreur se développait et en 1795, où la réaction du bon sens l’équilibrait avec des « devoirs ». Depuis, le Conseil de l’Europe possède sa « convention des droits de l’homme » qui est le cadre des décisions de la CEDH depuis 1950 et l’ONU, sa « déclaration universelle » depuis 1948. La plupart des appels au respect des droits oublient cette pluralité qui entache quelque peu son caractère absolu.
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Christian Vanneste : Les pays musulmans peu préoccupés par ces questions jusqu’à l’indépendance et à leur participation importante au concert des nations se sont interrogés sur la possibilité de faire la synthèse entre la loi islamique et la déclaration de l’ONU. Une déclaration islamique universelle a été rédigée dès 1981 sous les auspices de l’Unesco, une déclaration des droits de l’homme en islam a vu le jour en 1990 dans le cadre de l’Organisation de la Conférence Islamique. Elle a été ratifiée par 57 Etats. Enfin, une Charte arabe émane de la Ligue Arabe réunie à Tunis en 2004, approuvée par 7 pays dont la Libye. En général, elles proclament le droit à la vie, comme la Convention et la Déclaration Universelle, ce que ne fait nullement la déclaration française. Elles ont plus de difficulté avec l’égalité des sexes et des croyances. La religion continue d’inspirer le droit. Le décalage entre ces textes et la réalité des pays qui s’y réfèrent théoriquement prêterait à sourire si le contexte n’était pas aussi tragique.
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Christian Vanneste : L’inflation de ces déclarations, l’emploi hyperbolique de l’expression, la dérive qui consiste à allonger la liste des droits en fonction des modes et de l’actualité ont ôté une grande part de sa force à l’idée des droits de l’Homme. Celle-ci vise d’abord à encadrer le droit positif issu d’un rapport de forces momentané dans une sorte de « droit naturel », c’est-à-dire rationnel qui protège les individus contre l’arbitraire. Le contexte historique met l’accent sur les « droits » les plus menacés, la propriété en 1789, au moment où l’on incendie les châteaux, la vie après 1945 et l’hécatombe totalitaire.
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Christian Vanneste : Mais pour garder son efficacité et sa légitimité, ce sommet de la hiérarchie des normes doit rester concis et précis. L’ajout du préambule socialisant de 1946 et de la Charte de l’Environnement en 2004 sont d’autant plus regrettables que le Conseil Constitutionnel peut en fonction de sa majorité idéologique les utiliser pour interpréter les textes législatifs qui lui sont soumis. Ni l’égalité, ni la liberté ne règnent dans notre pays.
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Les nombreux privilèges qui prospèrent sous les ors de la République, le recul de la liberté d’expression avec la criminalisation des opinions montrent que la France est loin d’être exemplaire. Reste une distinction essentielle que l’on a tendance à oublier : il y a les droits de l’homme qui protègent les individus et les droits du citoyen qui permettent aux membres de la Nation de participer à sa vie politique. Oublier ce point fondamental reviendrait à mettre fin à l’idée de souveraineté nationale sans laquelle il n’y a pas de démocratie, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.christianvanneste.fr/2016/08/04/1789-les-droits-de-lhomme-et-du-citoyen/
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Islamisme sur fond de laïcité

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Michel Garroté - L'excellent Giulio Meotti, journaliste culturel à Il Foglio, auteur et journaliste italien, estime - à juste titre - que l'islamisme se développe sur fond de laïcité. En effet, l'ultra-laïcité, la laïcité absolutiste, est, d'une part, islamophile ; et d'autre part, christianophobe et judéophobe. L'ultra-laïcité, la laïcité absolutiste, est, d'une part, en état de soumission totale face à l'islam (l'allahïcité) ; et d'autre part, totalement acharnée contre la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Lisez Giulio Meotti et diffusez-le autour de vous.
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Giulio Meotti  (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La Belgique, cœur de cible des attaques terroristes, a décidé qu'à partir d'octobre 2016, les cours de religion seront réduits de moitié dans les écoles primaires et secondaires francophones. Ils seront remplacés par une heure de « cours de citoyenneté »: soit des leçons de laïcité. A Bruxelles, la moitié des enfants des écoles publiques choisissent déjà de prendre des cours d'islam.
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Giulio Meotti : En France, le gouvernement socialiste a doté chaque école d'une « charte de la laïcité », bannissant ainsi le christianisme du système éducatif. Cette charte est le manifeste de la « révolution douce », celle des laïcards qui tentent d'éliminer toute revendication identitaire. La kippa juive, la croix chrétienne et le voile islamique sont placés sur le même plan. La laïcité est aujourd'hui devenue la « tache aveugle de la gauche sur l'islam ».
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Giulio Meotti : Cette laïcité confine même parfois à la folie. Afin de ne pas bouleverser les couples homosexuels, l'école primaire Yves Codou du village de La Môle, célèbre désormais la « Journée des parents » en lieu et place de la Fête des mères. Sur les formulaires municipaux d'inscription des élèves, les mots « père » et « mère » ont été remplaçés par «parent 1 » et « parent 2 ». La « novlangue » de George Orwell est devenue réalité.
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Giulio Meotti : Après deux grandes attaques terroristes en 2015, la France, loin de promouvoir un « djihad » culturel fondé sur les valeurs occidentales, a répondu à l'intégrisme islamique en instituant une ridicule « Journée de la laïcité » qui sera célébrée chaque 9 Décembre.
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Giulio Meotti : Il n'est pas juste d'affirmer, à l'instar de nombreux libéraux que la laïcité « exacerbe » les tensions culturelles. La réalité est que la laïcité a été l'instrument par lequel la culture française a rompu avec les idéaux fondateurs de l'Occident. Cette rupture a rendu les laïques aveugles à la rupture que l'islamisme représente. La laïcité étroite a également empêché la France de soutenir ouvertement les chrétiens d'Orient contre l'oppression islamiste. Les artistes du groupe « Les Prêtres » voulaient assortir l'affiche de leur prochain concert à Paris d'un bandeau annonçant que les bénéfices iraient à la cause des chrétiens persécutés en Irak et Syrie. Mais les affiches promotionnelles et surtout le bandeau, ont été refusés par la RATP, au nom de la laïcité.
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Giulio Meotti : La Suède, l'un des pays européens les plus infiltrés par l'islam radical, se classe en tête des pays « les moins religieux ». Selon, des statistiques officielles, 5% des Suédois seulement ont une pratique religieuse régulière et un mariage sur trois se borne à une cérémonie civile. Comment la Suède en est-elle arrivée là ? Parce que depuis plusieurs années, le gouvernement suédois a banni de l'école toute pratique religieuse, sauf pour les élèves qui optent pour des cours de religion.
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Giulio Meotti : Non seulement la laïcité n'offre aucune réponse au terrorisme, mais elle rend les Européens incertains quant aux valeurs qui méritent que l'on combatte, tue et meure pour elles. Si vous pensez, comme les laïcs, que ces valeurs sont des accidents de l'histoire et que le confort est le seul souverain bien, alors l'avenir de la civilisation ne vous préoccupe pas, conclut Giulio Meotti (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://www.gatestoneinstitute.org/8530/islamism-europe-secularism
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https://fr.gatestoneinstitute.org/8621/europe-islamisme-laicite
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Quand le Pape danse avec les loups

Pape-4

   
Depuis son origine, l’islam s’étend par la violence physique et par la conquête armée. De plus, une part importante du clergé catholique agit comme s'il ne croyait plus réellement, concrètement, en son Dieu et ce clergé est même disposé à assimiler son Dieu au Dieu des musulmans. C'est un catholicisme devenu islamo-compatible au sein d'une société qui pratique l'allahïcité, la laïcité islamophile, christianophobe et judéophobe.
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Quant au Pape François, il nous avait déjà surpris lorsqu'il déclara, à propos de l'islam en Europe (extraits) : "Combien d’invasions l’Europe a connues ! Et elle a toujours su (...) se dépasser pour se trouver ensuite comme agrandie par l’échange entre les cultures". Donc, selon le Pape François, l'Europe sortira "agrandie" par l'énorme flux migratoire musulman dont elle fait actuellement l'objet, parce qu'il s'agit-là d'un "échange entre les cultures".
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Durant la semaine sainte, le Pape François manifesta, une fois encore, son enthousiasme à l'égard du flux migratoire mahométan lors de la cérémonie dite cérémonie du lavement des pieds. Il est évident que l’Eglise catholique, y compris le pape, souhaite que les chrétiens d’Orient restent en terre d’islam (ce qui est facile à dire lorsqu’on vit en Europe) alors que ces chrétiens devraient avoir droit au statut de réfugiés dans les pays occidentaux qui ont, même s’ils feignent de l’oublier, une culture et un héritage chrétien.
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Or, le fait est que l’Eglise catholique, y compris le pape, appelle à accueillir les migrants musulmans qui convergent - et convergeront encore - par centaines de milliers, voire par millions, vers l’Europe. Le minimum que l’Eglise pourrait et devrait faire, notamment par le biais de ses nonces apostoliques, c’est de demander, entre autre à l’ONU, un corridor humanitaire pour les chrétiens persécutés dans les pays musulmans.
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Car accueillir des centaines de milliers de migrants musulmans et laisser les chrétiens se faire massacrer en terre d’islam, ce n’est pas très catholique. L'Eglise catholique, notamment par le biais de ses nonces apostoliques, pourrait et devrait, aussi, demander à l'Arabie saoudite et au Qatar, d'accueillir à notre place tous ces migrants musulmans, vu que nos caisses sont vides alors que celles de l'Arabie saoudite et du Qatar sont pleines.
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A propos de toutes ces questions, le chroniqueur catholique Antony Burckhardt a récemment publié, sur Nouvelles de France,  le point de vue très pertinent et très audacieux que voici (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Guide spirituel et moral d’un milliard deux cent millions de personnes, le Pape François  est un acteur incontournable du monde contemporain.  Mais, son attitude vis-à-vis du monde musulman – particulièrement dans les relations que ce dernier entretient avec le monde chrétien – suscite des interrogations croissantes.
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Guerre juste - Que diable attend le Pape :
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Antony Burckhardt : Le Saint-Père ne manque pas d’alerter la communauté internationale quant à la persécution dont sont victimes les chrétiens en Irak et en Syrie, ni d’appeler régulièrement à la prière pour que Dieu mette fin à leur calvaire. Mais le Souverain pontife tergiverse dès qu’il s’agit d’appuyer la seule solution matérielle qui s’impose, à savoir une intervention armée contre Daesh.  Interrogé sur la nécessité d’une telle opération, le Pape François s’est contenté de déclarer à la presse en août 2014 : « je peux seulement dire qu’il est licite d’arrêter l’agresseur injuste. Mais je souligne le verbe “arrêter”. Je ne dis pas “bombarder” ou “faire la guerre”… Je dis “l’arrêter” ! » (1).  Certes, nul ne reprochera au Pape de ne pas avoir mémorisé Clausewitz, mais comment ne pas demeurer dubitatif face à cette proposition d’arrêter un ennemi armé sans pour autant lui livrer bataille ?
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Antony Burckhardt : Que propose le Saint-Père ? Creuser une tranchée autour du califat en espérant que les djihadistes n’oseront pas la franchir ? Si le pape saint Pie V s’était embarrassé de telles précautions face à l’invasion ottomane qui menaçait l’Europe en 1571, il est probable que les hommes d’Ali Pacha auraient célébré promptement l’Aïd-el-Kébir dans les appartements pontificaux  et qu’à l’heure actuelle le siège temporel de la Papauté se trouverait loin du Tibre, quelque part entre le Rio Grande et le Rio de la Plata. Lorsque saint Pie V envoya don Juan d’Autriche et sa flotte défaire l’envahisseur turc les conditions d’une guerre juste étaient  réunies, elles le sont également aujourd’hui face aux troupes d’Abou Bakr al-Baghdadi (2). Faudra-t-il que le dernier chrétien d’Irak soit supplicié pour que le Pape – si actif sur le dossier cubain – se résolve enfin à user de son prestige pour contraindre les grandes puissances à une intervention au sol ?
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Europe - l’accueil à tout prix :
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Antony Burckhardt : Les errements de la politique vaticane ne se limitent pas hélas à la rive orientale de la  Méditerranée. Alors que l’Europe est depuis quelques mois régulièrement endeuillée par des attentats perpétrés au nom de l’Islam le Pape François ne cesse d’inviter les pays européens à ouvrir sans restriction leurs frontières aux « réfugiés », y compris musulmans. Le Saint-Père n’aurait-il pas pris conscience de l’ampleur historique du phénomène migratoire que nous vivons ? Rien n’est moins sûr puisque le Pontife romain n’a pas hésité à affirmer devant des « cathos de gauche » reçu par lui au Vatican que l' »on peut parler aujourd’hui d’invasion arabe. C’est un fait social » (3). Cette remarque a toutefois immédiatement été suivie par une autre qui se voulait rassurante cette fois « Combien d’invasions l’Europe a connu tout au long de son histoire. Elle a toujours su se surmonter elle-même, aller de l’avant pour se trouver ensuite comme agrandie par l’échange entre les cultures » (4).
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Antony Burckhardt : Venu du bout du monde, le Pape François ignore peut-être que si l’Europe a effectivement survécu aux invasions musulmanes c’est parce qu’elle les a énergiquement repoussées  à Poitiers à 732, à Vienne en 1529 et en 1683 et à Lépante en 1571. Certes, à l’exception de quelques terroristes, les « envahisseurs » de 2016 ne sont pas armés comme l’étaient les vaincus de Poitiers. Mais une Europe frappée par un taux de chômage endémique et une crise identitaire, réalités qui ne peuvent échapper au Saint-Père, a-t-elle les moyens d’accueillir des millions de personnes, poussées par la guerre ou la nécessité économique, mais dont tout indique qu’elles ne sont pas prêtes à adopter les us et coutumes des peuples qui les accueillent ?  Cette question n’est pas subsidiaire, elle est même essentielle selon saint Thomas d’Aquin, docteur de l’Eglise, qui enseigne que l’accueil de populations étrangères est conditionné par le Bien commun des nations à qui est demandée – et non pas imposée – l’hospitalité (5).
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Antony Burckhardt : Avant de lier de pesant fardeaux et de les soumettre aux épaules des Européens (Mt, 23, 4), le Saint Père ferait bien de méditer l’appel de son frère dans l’épiscopat, l’archevêque de Mossoul en Irak, Mgr Amel Nona, qui avertissait ainsi les Européens lors d’une entrevue accordée au Corriere della Serra , le 14 août 2014 : « Nos souffrances d’aujourd’hui constituent le prélude de celles que vous Européens et chrétiens occidentaux subirez aussi dans un proche avenir (…) vous accueillez dans vos pays un nombre toujours plus grand de musulmans. (…)  Si vous ne le comprenez pas à temps, vous deviendrez victime de l’ennemi que vous avez accueilli chez vous ».  Les tristes prédictions de l’archevêque de Mossoul se sont hélas déjà confirmées avec les attentats perpétrés à Paris et Bruxelles, lesquels ont été facilités par les flux migratoires récents d’après les sources policières (6). Un risque dont le Saint-Père avait conscience, sans en tirer toutefois les conclusions que la prudence imposait (7).
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Quid de l’évangélisation des musulmans :
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Antony Burckhardt : Enfin, dernière source de perplexité, si ce n’est de scandale eu égard la mission, d’abord spirituelle, qui est celle du successeur de saint Pierre : l’abandon des hommes et des femmes égarés par l’Islam. Qu’attend le Pape François pour demander à son clergé et aux fidèles laïcs, d’entreprendre l’évangélisation de ces populations, dans les pays où la loi islamique n’interdit pas de le faire ? Prévoit-il de lancer ses filets quand l’Islam sera devenu majoritaire en Europe occidentale, ce qui est déjà le cas dans certains quartiers des grandes villes du continent ? Il sera alors bien tard, car l’histoire et l’actualité nous enseignent, sans l’ombre d’une exception, que la chrétienté est  vouée à la dhimmitude ou à la disparition partout où l’Islam s’impose (8). Malgré tout, des musulmans se convertissent, grâce notamment à l’action courageuse de prêtres ostracisés par leur hiérarchie comme l’abbé Guy Pagès… Le Pape des périphéries ignore-t-il que ces néophytes trouvent souvent des communautés chrétiennes indifférentes voire embarrassées par leur présence ? (9).
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Antony Burckhardt : Pourquoi cette attitude de la part de nombreux catholiques ? Par lâcheté peut-être, par égoïsme probablement. Mais certainement aussi en raison du choix « pastoral » obstiné du Vatican en faveur du dialogue « interreligieux », au détriment de l’apostolat. Les salutations du Souverain pontife à l’occasion du Ramadan, ses visites répétées dans les mosquées, et maintenant sa décision de laver les pieds d’immigrés musulmans lors du Jeudi saint – privilège inouïe que le Christ a réservé à Ses apôtres – entretient chaque jour un peu plus la confusion sans pour autant apaiser les fanatiques.  Chrétiens et musulmans auraient-ils le même Dieu ? N’est-il plus nécessaire de suivre le Christ pour accéder au salut ? Les paroles de Jésus sont cependant sans ambiguïté : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jn 14, 6). Laisser les musulmans dans l’ignorance de la Bonne Nouvelle contredit la Miséricorde dont le Saint-Père vient pourtant de décréter l’année jubilaire. Pire, c’est faire fi de l’ordre donné par Notre-Seigneur à Ses Apôtres : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19).
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Antony Burckhardt : Encensé par les grands de ce monde, porté aux nues par les médias, le Pape François est rattrapé par l’Histoire, laquelle est souvent tragique. Saura-t-il lire les signes des temps (10), expression chère au Concile Vatican II , et se saisir de la crosse du pasteur que la Providence lui a confiée ? Espérons-le de tout cœur, car le loup est déjà dans la bergerie conclut Antony Burckhardt (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction et mise en page de Michel Garroté, 30 mars 2016
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Notes :
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(1) propos cités notamment par Jean-Marie Guénois dans la version numérique du Figaro du 19 août 2014.
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(2) Ces dispositions, au nombre de quatre, sont rappelées par l’article 2309 du catéchisme de l’Eglise catholique promulgué par Jean-Paul II en 1992 : « que le dommage infligé par l’agresseur à la nation ou à la communauté des nations soit durable, grave et certain, que tous les autres moyens d’y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces, que soient réunies les conditions sérieuses de succès » et « que l’emploi des armes n’entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer ».
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(3) http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/conversation-politique-avec-le-pape-francois-02-03-2016-71086_16.php
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(4) Ibidem
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(5) Somme théologique, I-II, Q. 105, art. 3
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(6) http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-du-13-novembre-a-paris/enquete-sur-les-attentats-de-paris/attentats-de-paris-un-terroriste-a-voyage-parmi-un-groupe-de-migrants_1178923.html
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(7) http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150914.REU3478/le-pape-parle-du-risque-d-infiltration-de-migrants-terroristes.html
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(8) on pense à la chrétienté du Maghreb – dont la plus éminente figure demeure saint Augustin – qui a presque totalement disparue suite à la conquête arabe.
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(9) Une expérience douloureuse, racontée notamment par Joseph Fadelle, dans son récit autobiographique  « Le prix à payer », publié en 2010 par L’Oeuvre Editions.
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(10) Selon l’index mondial 2016 des persécutions des chrétiens dans le monde, dressé par l’association Portes Ouvertes, 9 des 10 pays où les chrétiens subissent les pires persécutions sont musulmans.
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Source :
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http://www.ndf.fr/poing-de-vue/29-03-2016/francois-et-lislam-le-berger-et-les-loups
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Le Front National creuse-t-il sa propre tombe ?

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Le Front National n'a pas vraiment changé sur un point en particulier : il croit pouvoir gagner seul. C'est un peu son code génétique, sa marque de fabrique, son mode opératoire. C'est à croire que le FN, d'un côté, raconte qu'il va gagner ; et d'un autre côté, fait tout pour perdre. On aurait presque envie de demander à Marine : "T'as peur de te retrouver à l'Elysée" ? Du reste, c'est exactement ce qu'a fait -- et fait encore -- son père, Jean-Marie, un brin sénile et surtout très pathétique. Tel père, telle fille ? La seule qui semble ne pas penser comme une Le Pen, c'est Marion. Oui, je les appelle par leurs prénoms, parce qu'ils sont un peu un feuilleton français, un "Plus belle la vie" de droite (celui de gauche, sur France 3, est nul à chier, soi dit en passant). C'est la famille Menhir, les Gaulois à idée fixe, une bagarre à coups de poissons puis un gros gueuleton.
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Bertrand Dutheil de La Rochère, Membre fondateur et trésorier du Rassemblement Bleu Marine (RBM), Conseiller régional d’Île-de-France, estime, avec naïveté : "Avec Marine Le Pen, le Rassemblement Bleu Marine défend fermement le principe de laïcité qui, avec la neutralité de l’École, est au fondement de la nation française. L’islam de France doit s’organiser par lui-même, sans aucune intervention publique française ou étrangère. L’État doit se contenter d’y veiller, tout en protégeant cet islam gallican de toute dérive afin que soit assurée l’exclusivité des lois de la République dans l’espace public. Ensuite, chacun peut se conformer dans sa sphère privée à la loi religieuse qui lui convient, tout en respectant la liberté de son voisin, même si celui-ci veut changer de religion ou ne plus en avoir", estime, candide, Bertrand Dutheil de La Rochère.
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Selon Robert Ménard, qui organise fin mai ses "rendez-vous de Béziers", un rendez-vous dont sortira un programme de salut public, "il faut faire un Podemos de droite, avec une autre façon de faire de la politique". Pour Paul-Marie Coûteaux : "la finalité ultime de Béziers est de trouver un candidat pour la présidentielle. Il faut que quelqu'un se jette à l'eau". Car nombre d'entre eux (Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan, Robert Ménard, Eric Zemmour, Patrick Buisson, etc. ) n'envisagent plus une victoire FN en 2017, après le tonitruant 1er tour aux régionales et l'échec au second. Le parti est trop mou sur les valeurs, trop étatiste en économie, pas "enthousiasmant" à droite, jugent-ils.
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Les bâtons mis dans les roues de son petit allié le Siel, montrent que le FN se referme, nonobstant les appels de Marion Maréchal-Le Pen à l'ouverture à Philippe de Villiers, Thierry Mariani, Eric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan ou Henri Guaino. Pour le maire de Béziers, "faire évoluer le FN de l'intérieur me semble, après le séminaire, mission impossible. 6h30 de débat avec une direction qui ne veut rien entendre ou seulement s'entendre elle-même". Le sénateur-maire FN de Fréjus, David Rachline, estime en revanche : "Il y a des gens qui pensent qu'il y a une potion magique pour gagner. Il faut continuer à expliquer notre programme, il y a des craintes à lever. Mais nos résultats démontrent que notre stratégie est valable". Pour un autre : "la direction du FN est en train d'intégrer que c'est le coup d'après 2017 qu'il faut jouer : elle s'est pris un coup de bambou avec les régionales. Toute la recomposition aura lieu après. le FN se fout de nous, on doit créer un rapport de force à l'extérieur. Gagner tout seul, c'est invraisemblable".
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Dans le dernier numéro de Monde et vie, Karim Ouchikh, président du SIEL, développe son analyse sur le paysage politique de la droite (extraits ; voir les détails sur 'Le Salon Beige') : "Pourquoi selon vous la droite parlementaire continue à avoir un discours social-démocrate ? Pourquoi n’emboîte-t-elle pas le pas à ses électeurs ? Où est le blocage ? Depuis la Révolution française, la gauche exerce sur la droite parlementaire une fascination politique durable, qui ne s’est jamais démentie depuis les débuts de la Ve République. À la différence de Margaret Thatcher, à l’origine de la fameuse révolution conservatrice britannique, aucun dirigeant politique français d’envergure n’a osé véritablement rompre avec ce corset idéologique qui empêche la libre expression sur notre sol des idées authentiquement de droite".
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Karim Ouchikh : "À cette première explication s’ajoute le poids de la puissance publique qui, dans ses différentes composantes (État, collectivités locales…), nourrit des clientèles politiques captives (fonctionnaires, syndicats) qui sont autant de relais d’opinion influents qui pèsent considérablement dans le débat politique. Sur l’échiquier politique français, occupant un espace singulier entre LR et le FN, il existe pourtant une force politique d’une puissance inouïe, dont on ne mesure pas suffisamment le potentiel électoral".
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Karim Ouchikh : "J’ai coutume de désigner cette force sous le vocable de “bloc villiériste", une force qui ne se réduit pas à la seule personne du fondateur du Puy-du-Fou, mais que ce dernier incarne avec un immense talent : souverainiste au plan institutionnel, conservatrice sur les questions de société, oeuvrant pour l’épanouissement des libertés, notamment sur un registre économique, ce bloc politique pèse, selon moi, entre 8 et 15 % du corps électoral français et ne demande qu’à se structurer et se mobiliser, surtout au lendemain des formidables rassemblements de LMPT qui ont donné naissance à toute une génération de femmes et d’hommes désireux de s’engager activement dans l’action publique. La dynamique conservatrice qui s’étend partout en Europe (Grande-Bretagne, Suisse, Hongrie, Pologne…) a vocation, tôt ou tard, à s’enraciner également en France".
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Karim Ouchikh : "À l’occasion du séminaire de réflexion du FN des 5, 6 et 7 février, j’ai particulièrement insisté sur la nécessité pour Marine Le Pen d’incorporer à son discours politique les sujets de société qui préoccupent réellement nos compatriotes (notamment ceux qui votent traditionnellement à droite), au premier rang desquels les questions qui concernent notre socle anthropologique d’essence chrétienne (modèle familial classique, loi Taubira, GPA/PMA, fin de vie…)".
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Karim Ouchikh : "Dans une stratégie de second tour, qui nécessite pour le FN de disposer d’une réserve de voix qui lui manque trop souvent, Marine Le Pen doit fidéliser et ‘‘arrimer’’ à sa personne cet électorat conservateur qui fera la différence aux présidentielles. Cette dynamique électorale passera soit par une alliance, ouvertement assumée, avec les forces de la droite conservatrice, appelées elles-mêmes à se structurer, soit par une prise en compte, dans le programme présidentiel de la patronne du FN de propositions politiques authentiquement de droite. Je n’ai pas la prétention de modifier la ligne politique actuelle du FN, mais simplement de la pondérer d’un point de vue idéologique", conclut Karim Ouchikh (fin des extraits ; voir les détails sur 'Le Salon Beige').
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Michel Garroté, 24.3.2016
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La laïcité est « un outil de liberté qui visait les catholiques et non les musulmans »

Philippe Doucet, député du val d’Oise et ancien maire d’Argenteuil, a reçu Iannis Roder, professeur d’histoire-géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis pour évoquer l’antisémitisme et la laïcité dans les banlieues.

Si la plupart des élèves qui les portent sont issus d’une immigration arabo-musulmane plus ou moins récente, il reste difficile d’identifier précisément l’origine des préjugés.

[...]

« Il faut montrer combien la conquête de la laïcité a été violente. Au moment de la Révolution française, des Inventaires…Rien de comparable avec ce qui se passe aujourd’hui. » [avec l'islam].

L’histoire joue également un rôle fondamental dans la transmission de la laïcité à condition de l’historiciser, de la replacer dans le temps long. La laïcité se définit par la liberté de culte mais, avant toute chose, elle est une conquête. Rappeler le poids de l’Eglise catholique pendant des siècles en France permet de remettre la laïcité en perspective et de ne pas la présenter comme un concept désincarné, imposé par le haut et que l’on n’explique pas.

Ainsi, à ceux qui pensent que la laïcité est une arme contre l’Islam, l’histoire répond qu’elle est une arme contre l’obscurantisme et un outil de liberté qui visait les catholiques et non les musulmans.

huffingtonpost

La dernière offensive de la laïcité

Alors que nous entrons dans la période de l’Avent, les affaires de crèches dans l’espace public animent largement le débat politique. Depuis quelques semaines, les surenchères rivalisent, soit on veut plus de laïcité, soit on veut plus d’expression de nos racines chrétiennes. Cependant, la laïcité qui était souvent considérée comme un rempart contre l’islamisation de la France n’en est plus un.

L’association des maires de France serait trop laïcard ?

En effet, l’Association des maires de France (AMF), présidée par François Baroin, a présenté son vade mecum sur la laïcité. Ce document a soulevé l’opposition de nombreux élus et citoyens. Ils jugent que l’AMF y défend une conception de la laïcité si restrictive qu’elle contrarie l’expression des religions en occultant notamment les traditions chrétiennes de la France. En réalité, l’AMF a repris les propositions du Grand Orient de France comme le dénonce le député maire d’Orange Jacques Bompard. Parmi les propositions communes, une charte pour la laïcité à adopter dans les collectivités, une formation sur l’application de la laïcité dans les institutions, le développement de manifestations philosophiques non confessionnelles.

L’application de la laïcité rempart contre l’islam ?

C’est la brèche que relève l’Etat islamique. Dans son magazine Dar al Islam, c’est essentiellement la laïcité qui est visée. L'islam « en tant que seule religion de vérité ne peut cohabiter avec cette laïcité fanatique ». Ainsi, cette fameuse laïcité censée garantir, la paix sociale en garantissant le respect de toute religion ne semble pas faire la joie des musulmans plus que des catholiques.

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