Le « Guide du journaliste pour les reportages sur l’islam et les musulmans » du CAIR : comment berner le quatrième pouvoir

Par Stephen M. Kirby

Le 23 août 2021, le Council on American-Islamic Relations (CAIR) a publié une nouvelle édition du « Guide du journaliste pour les reportages sur l'islam et les musulmans ».

Ce guide a été

…conçu pour donner aux journalistes et autres professionnels des médias les outils dont ils ont besoin pour mieux comprendre l'islam et écrire des articles plus informés, précis et équilibrés sur les musulmans…

Il offre « des informations générales sur l'islam et les musulmans, les meilleures pratiques pour faire des reportages sur la foi islamique et une liste de termes précis et appropriés à utiliser pour traiter les questions relatives aux musulmans.[1]

Le Guide du journaliste est disponible ici.

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Malheureusement, pour les journalistes qui ont un intérêt à vraiment comprendre l'Islam, le « guide » du CAIR ne fera que les égarer. Voici quelques exemples du Journalist's Guide qui servent à égarer au lieu de guider.

Jihad ne veut pas dire guerre sainte

Page 6 du Journalist's Guide, on trouve cette affirmation : « Jihad » ne veut pas dire « guerre sainte ». L'ironie abonde dans cette affirmation, et voici pourquoi.

Depuis de nombreuses années, le CAIR distribue une traduction du Coran, Le Message du Coran, qui, selon le CAIR, améliore « la compréhension de l'Islam en Amérique ». En 2016, le CAIR avait distribué plus de 130 000 exemplaires de ce Coran.[2] Voici quelques notes de bas de page intéressantes trouvées dans ce Coran.

… la première référence coranique (et donc fondamentale) à la question du jihad, ou guerre sainte…(Le Message du Coran, n. 167, p. 51.)

… il a été fait prisonnier dans un djihad – c'est-à-dire une guerre sainte…(Le Message du Coran, n. 72, p. 284.)

… une femme prise en captivité dans une « guerre sainte » (jihad)…
(Le Message du Coran, n. 58, p. 727.)

 

Ainsi, malgré ce que prétend le Journalist's Guide du CAIR, depuis de nombreuses années, le CAIR assimile le djihad à la « guerre sainte » dans la traduction du Coran qu'il distribue.

Combien d'Américains musulmans ?

Page 5 du Journalist's Guide, on trouve cette affirmation :

Bien qu'il n'y ait pas de chiffres officiels, diverses études estiment qu'il y a six à sept millions de musulmans américains.

L'affirmation selon laquelle il y a 6 à 7 millions de musulmans aux États-Unis existe depuis de nombreuses années, et elle est inexacte depuis sa première apparition en 2001.

Le Pew Research Center a estimé dans un rapport de 2018 qu'il y avait 3,45 millions de musulmans vivant aux États-Unis en 2017, et que le nombre de musulmans avait augmenté à un rythme « d'environ 100 000 par an ». [3] Ce taux de croissance indiquerait qu'en 2020, la population musulmane aux États-Unis n'était que d'environ 3,75 millions.

Alors, d'où vient la revendication de 6 à 7 millions d'Américains musulmans ? Cette question a été répondue dans une étude du Pew Research Center de 2007 :

Une enquête ambitieuse de 2001 menée par des chercheurs de l'Institut Hartford pour la recherche religieuse a fourni une base pour l'estimation fréquemment citée de 6 à 7 millions d'adultes et d'enfants musulmans. L'étude, parrainée par le Council on American-Islamic Relations [c'est moi qui souligne], a tenté d'identifier chaque mosquée aux États-Unis.
Les dirigeants d'un échantillon représentatif de mosquées ont ensuite été interrogés sur une multitude de problèmes, y compris le nombre de fidèles associés à chacun.
Cette étude a conclu que 2 millions de musulmans aux États-Unis sont impliqués dans une mosquée, au moins de manière tangentielle. Sur la base de ce nombre, les auteurs supposent que « les estimations d'une population musulmane totale de 6 à 7 millions en Amérique semblent raisonnables ».
Certains critiques ont émis l'hypothèse que les représentants de la mosquée pourraient avoir gonflé ou autrement déformé le nombre de personnes associées à la mosquée, une tendance que les chercheurs ont trouvée parmi les chefs religieux d'autres confessions.[4]

Selon le Pew Research Center, même d'ici 2020, le nombre de musulmans aux États-Unis serait encore inférieur à 4 millions. Mais le CAIR a apparemment décidé d'utiliser une étude douteuse de 2001 qu'il a parrainée comme base pour sa revendication de 6 à 7 millions de musulmans.

L'expansion de l'islam

Page 4 du Journalist's Guide, CAIR a écrit :

L'expansion de l'Islam ne s'est pas produite du jour au lendemain, mais il s'est d'abord propagé lentement et régulièrement à travers la péninsule arabique. Moins de cent ans après le décès du Prophète en 633 après JC, l'Islam a atteint l'ouest jusqu'en Afrique et en Europe occidentale, et aussi loin à l'est que l'Asie du Sud-Est, engendrant des empires, des civilisations et une culture qui continue d'intriguer beaucoup de monde aujourd'hui.

Il y a deux points intéressants dans cette affirmation du CAIR. En premier lieu, il est largement admis que Mahomet est mort le 8 juin 632. On se demande pourquoi le CAIR a décidé que leur messager d'Allah est mort en 633.

En second lieu, cette présentation fait paraître les cent premières années de propagation de l'Islam plutôt bénignes. Mais voici comment le savant musulman du 14ème siècle Ibn Kathir a expliqué la réalité de cette période :

[Muhammad] a eu pour successeur Abu Bakr, par qui Allah a bien protégé l'Islam. Abu Bakr a préparé son armée musulmane pour combattre les Romains, les adorateurs des croix, et les Perses, les adorateurs des Feux. Il a soumis Kisra (Khosrau) et Qaisar (Caisar) et leurs partisans contre leur gré, et a dépensé leurs richesses dans la voie d'Allah.

Omar Ibn Al-Khattab… a succédé à Abu Bakr et a soumis les mécréants et les païens. Il s'empara de leurs royaumes à l'est et à l'ouest ; des coffres pleins de richesses lui furent apportés, de tous les quartiers, proches ou lointains… [Son successeur était « Othmane Ibn 'Affane »]… L'islam s'est largement répandu, et la Parole d'Allah a été rendue suprême, et chaque fois que les musulmans vainquaient une nation, ils allaient en conquérir une autre… Un croyant idéal est normalement gentil envers son confrère, mais dur envers son ennemi infidèle… [5]

***

Page 6 du Journalist's Guide, CAIR présentait cinq « mythes » sur le Coran. Regardons quelques-uns de ces « mythes » qui sont en fait des réalités.

Mythe 1 : Le Coran encourage la violence et impose la mort pour apostasie

CAIR a écrit :

Il existe une idée fausse commune selon laquelle le Coran enseigne la violence. Les critiques de l'Islam prendront souvent des versets hors de leur contexte ou citeront de manière sélective pour alimenter cette fausse idée.

En réalité, de nombreux versets du Coran promeuvent la violence envers les non-musulmans. Considérons ce que des érudits musulmans faisant autorité ont écrit sur deux d'entre eux.

En l'an 629, un verset fut « révélé » qui commandait aux musulmans de combattre les non-musulmans jusqu'à ce qu'ils acceptent l'Islam. Qu'ils soient hostiles aux musulmans ou non n'avait aucune importance ; le simple fait qu'ils étaient non-musulmans était suffisant pour permettre aux musulmans d'initier les combats :

Chapitre 2, verset 193

Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de Fitnah (mécréance et adoration des autres que Allah) et (toutes et toutes sortes de) l'adoration est pour Allah (Seul)…

L'érudit musulman faisant autorité du XIIIe siècle, al-Qurtubi, a expliqué ce verset :

C'est un commandement sans réserve de combattre sans qu'aucune condition préalable d'hostilités ne soit initiée par les incroyants. La preuve en est dans les paroles d'Allah, "et le vacarme[la religion] appartient à Allah seul. Le Prophète a dit : « J'ai reçu l'ordre de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils disent : « Il n'y a de divinité qu'Allah.

L'ayat et le hadith indiquent tous deux que la raison du combat est l'incrédulité… S'ils cessent, il ne devrait y avoir d'inimitié envers personne d'autre que les malfaiteurs. S'ils s'arrêtent et deviennent musulmans ou se soumettent en payant la jizya dans le cas des gens du Livre. Sinon, ils devraient être combattus et ce sont des malfaiteurs… Les malfaiteurs sont soit ceux qui initient les combats, soit ceux qui restent ancrés dans l'incrédulité et la fitna.[6]

Y a-t-il eu un changement dans la compréhension de ce verset au cours des siècles ? Non. Le Tafsir as-Sa'di moderne a expliqué ce verset :

Alors Allah nous dit le but derrière le combat pour Sa Cause… le but est que (toute adoration soit consacrée à Allah seul), afin que la religion d'Allah puisse prévaloir sur toutes les autres religions…[7]

Et puis nous avons ce que le savant musulman du 14ème siècle Ibn Kathir a appelé le « vers de l'épée ».[8] Ce verset du Coran a été « révélé » en 631 :

Chapitre 9, verset 5

Puis, quand les Mois Sacrés seront passés, tuez les Mushrikun partout où vous les trouverez, capturez-les et assiégez-les, et guettez-les dans chaque embuscade…

Le savant musulman moderne Yasir Qadhi a fait un commentaire qui donne à réfléchir à propos de ce verset :

Ce fut l'un des derniers versets à être révélé, et peut-être le dernier verset qui traitait du traitement des mécréants.[9]

Alors comment traiter les mécréants ?
Ibn Kathir a souligné qu'avec ce verset, les non-musulmans « n'auraient d'autre choix que de mourir ou d'embrasser l'Islam ».[10] Ibn Kathir a également noté que l'ordre de tuer les Mushrikun où que vous les trouviez était une "déclaration générale" et signifiait que les musulmans pouvaient les tuer "n'importe où sur terre où vous les rencontrez".[11]

Voici donc seulement deux des versets violents du Coran ordonnant aux musulmans de combattre les non-musulmans jusqu'à ce que l'islam soit la seule religion.

Mort pour apostasie

CAIR a écrit :

L’Islam prône à la fois la liberté de religion et la liberté de conscience…

En fait, le Coran prescrit la mort pour les musulmans qui veulent quitter l'Islam et devenir ainsi apostats. Cela se trouve dans Coran 4:89, qui déclare que les apostats de l'Islam doivent être tués :

…Mais s'ils se détournent (de l'Islam), saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez…

En expliquant ce verset du Coran, le savant musulman du XIe siècle al-Wahidi a écrit :

Mujahid a dit à propos de ce verset: "Cela a été révélé à propos de certaines personnes qui ont quitté la Mecque pour Médine [affirmant être musulmans]… ils ont alors renoncé à l'Islam… Allah, exalté soit-Il, puis a révélé leur hypocrisie au moyen de ce verset et a ordonné qu'ils soient exécutés… »[12]

Ainsi, malgré l'affirmation du CAIR, le Coran ordonne la mort pour l'apostasie.

Il est intéressant de noter que le CAIR s'est référé au Coran 2:256 pour étayer son affirmation selon laquelle il n'y avait « pas de contrainte dans la religion ». Dans mon livre Islam's Militant Prophet: Muhammad and Forced Conversions to Islam, j'ai montré que Coran 2:256 n'était une doctrine valide que d'août 625 à décembre 627, au mieux.[13]

Mythe 2 : Le Coran promeut l'inégalité entre les hommes et les femmes

CAIR a écrit :

Il y a plus de 1400 ans, l'Islam… donnait aux femmes le contrôle total de leurs revenus et de leur richesse… Les autres droits accordés aux femmes par l'Islam incluent le droit d'héritage… L'épouse du prophète Mahomet, Khadijah, était une femme d'affaires prospère. Le premier martyr de l'Islam était une femme...

Examinons ces affirmations dans l'ordre :

Les femmes ont le plein contrôle de leurs revenus et de leur richesse:
Pas vraiment, car selon Mahomet, la nouvelle mariée, en se mariant, perd le contrôle de ses finances personnelles :

Il a été rapporté de 'Amr bin Shu'aib, de son père, de son grand-père, que le Messager d'Allah a dit : . "[14]

Les femmes ont obtenu le droit d'héritage : À l'origine, selon Coran 2:240, lorsqu'un mari mourait, il devait laisser une année d'entretien à ses femmes :

Et ceux d'entre vous qui meurent et laissent derrière eux des épouses devraient léguer à leurs épouses un an d'entretien et de résidence sans les expulser…

Cependant, cette exigence d'un an d'entretien a ensuite été abrogée par 4:12 du Coran;[15] voici ce verset du coran :

Dans ce que laissent vos femmes, votre part est de moitié si elles n'ont pas d'enfant… Dans ce que vous laissez, leur part (vos femmes) est d'un quart si vous ne laissez pas d'enfant…

Le mari reçoit maintenant « la moitié », et l'exigence antérieure d'un an d'entretien pour les femmes a été remplacée par une part fixe et moindre d'un « quatrième », à répartir entre toutes les femmes.

Et Coran 4:11 a également appliqué l'idée des femmes recevant une part moindre à l'héritage des enfants :

Allah vous ordonne en ce qui concerne l'héritage de vos enfants : au mâle, une part égale à celle de deux femelles…

Khadija était une femme d'affaires prospère : Khadija était une femme d'affaires prospère et une veuve très recherchée à Médine bien avant même de connaître Mahomet et bien des années avant que l'Islam ne commence avec la première « révélation » de Mahomet. Cette affirmation du CAIR n'a donc rien à voir avec l'Islam.

Le premier martyr de l'Islam était une femme : Cette affirmation est vraie, mais ce n'était qu'une question de timing. Voici l'histoire à ce sujet :

Ibn 'Abbas dit : « Ce verset [Coran 16:106] a été révélé à propos de 'Ammar ibn Yasir. Les idolâtres l'avaient emmené avec son père Yasir, sa mère Sumayyah… et les avaient torturés. Quant à Sumayyah, elle a été attachée entre deux chameaux et poignardée avec une lance dans son organe féminin. On lui a dit : « Vous avez embrassé l'Islam pour les hommes », puis elle a été tuée. Son mari Yasir a également été tué. Ce sont les deux premières personnes qui ont été tuées dans l'Islam…[16]

Nous pouvons voir que les « idolâtres » avaient apparemment prévu de tuer à la fois Sumayyah et Yasir ; Sumayyah s'est simplement trouvée être celle qui a été tuée en premier. L'affirmation du CAIR est donc vraie, mais sans rapport avec la façon dont les femmes sont traitées sous l'Islam.

Et pour ce qui est de savoir si le Coran promeut ou non l'inégalité entre les hommes et les femmes, nous ne pouvons pas ignorer Coran 2:282. Dans ce verset, le Coran déclare que lorsqu'on a besoin de témoins en matière de propriété, il est préférable de trouver deux hommes ; mais si vous ne pouvez pas trouver deux hommes, alors trouvez un homme et deux femmes :

…Et choisissez deux témoins parmi vos propres hommes. Et s'il n'y a pas deux hommes (disponibles), alors un homme et deux femmes, pour que si l'une d'elles se trompe, l'autre puisse lui rappeler…

Ainsi, Allah déclare que deux femmes sont nécessaires pour qu'elles puissent s'entraider. Et Muhammad a noté la signification de ce verset lorsqu'il a dit ceci à un groupe de femmes musulmanes :

« … Je n'ai vu personne de plus déficient en intelligence et en religion que vous. Un homme prudent et sensé pourrait être induit en erreur par certains d'entre vous.
Les femmes demandèrent : « O Messager d'Allah ! Qu'est-ce qui manque à notre intelligence et à notre religion ?
Il a dit : « Le témoignage (la preuve) de deux femmes n'est-il pas égal au témoignage d'un homme ? Ils ont répondu par l'affirmative. Il a dit: "C'est la déficience de son intelligence."
[17]

Cette idée a été reprise dans une décision de 2009 du cheikh Muhammed Salih Al-Munajjid :

En ce qui concerne le témoignage de deux femmes égal au témoignage d'un homme. Allah a mentionné la sagesse derrière la spécification du nombre de deux comme étant qu'une femme peut oublier ou être confuse, afin que l'autre femme puisse lui rappeler… Allah a commandé le témoignage de deux femmes afin d'être sûr qu'elles se souviennent, parce que l'esprit et la mémoire de deux femmes remplace l'esprit et la mémoire d'un homme… Cela ne veut pas dire qu'une femme ne comprend pas ou qu'elle ne peut pas se souvenir des choses, mais elle est plus faible que l'homme dans ces aspects – généralement. Des études scientifiques et spécialisées ont montré que l'esprit des hommes est plus parfait que celui des femmes, et la réalité et l'expérience en témoignent… Néanmoins, il y a des femmes qui sont de loin supérieures aux hommes dans leur raison et leur perspicacité, mais elles sont peu rares.[18]

Le Coran, et par défaut l'Islam, promeuvent l'inégalité entre les hommes et les femmes.

Mythe 4 : L'Islam étouffe la liberté d'expression.

CAIR a écrit que :

L'Islam soutient le droit d'un individu d'avoir et d'exprimer un large éventail d'opinions personnelles religieuses, politiques et sociales dans la vie publique… selon l'Islam, le droit de former et d'exprimer des opinions représente une manifestation essentielle des dons de Dieu à l'humanité.

Cependant, quand il s'agit de Mahomet, il n'y a pas de liberté d'expression dans l'Islam. Muhammad n'aimait pas être critiqué ou vilipendé. Il a personnellement ordonné le meurtre d'un certain nombre de non-musulmans simplement parce qu'ils l'avaient critiqué ou s'étaient moqués de lui.

En septembre 624, Muhammad a ordonné le meurtre de Ka'b b. al-Ashraf, un poète juif de Médine qui avait critiqué Mahomet. Après la mort de Ka'b, Mahomet a déclaré qu'un sort similaire s'abattrait sur quiconque l'insulterait :

[Après la mort de Ka'b] Les Juifs et les polythéistes parmi eux étaient alarmés. Ils sont venus voir le Prophète quand c'était le matin et ont dit : « Notre compagnon, qui était l'un de nos seigneurs, a été assommé la nuit et assassiné traîtreusement sans crime ni incident de sa part à notre connaissance. Le Messager de Dieu répondit : « S'il était resté comme d'autres d'opinion similaire, il n'aurait pas été tué par trahison. Mais il nous a fait du mal et nous a insultés avec poésie, et on ne fait pas cela parmi vous, mais il sera passé au fil de l'épée.[19] [C'est moi qui souligne]

Mahomet a également tué des poètes à La Mecque à cause de ce qu'ils avaient écrit à son sujet. Cela a été mentionné dans une lettre écrite après la conquête musulmane de La Mecque. Il a été envoyé au poète Ka'b bin Zuhair, qui faisait la satire de Muhammad, de la part du frère de Ka'b :

Le Messager d'Allah a tué des hommes à La Mecque qui lui faisaient la satire et lui faisaient du mal, et les poètes qui ont survécu se sont enfuis dans toutes les directions pour sauver leur vie. Donc, si vous voulez sauver votre peau, hâtez-vous vers le Messager d'Allah. Il ne tue jamais ceux qui viennent à lui en se repentant. Si vous refusez de faire ce que je dis, c'est à vous d'essayer de sauver votre peau par tous les moyens.[20]

Après une nouvelle correspondance entre les frères, Ka'b s'est rendu à Médine, s'est converti à l'islam et a été pardonné par Mahomet.

Muhammad a même dit qu'il n'y avait aucune punition pour le meurtre de quiconque l'injuriait et/ou le critiquait :

Il a été rapporté de 'Ali qu'une femme juive avait l'habitude d'injurier et de dénigrer le Prophète. Un homme l'a étranglée jusqu'à sa mort, et le Messager d'Allah a déclaré qu'aucune récompense n'était payable pour son sang.[21]

Ces enseignements du 7ème siècle de Mahomet ont été illustrés en 2011. Cette année-là, un journal satirique hebdomadaire français nommé Charlie Hebdo a publié une édition avec une page de couverture montrant une caricature de Mahomet et que le nom du journal avait été changé en "Charia Hebdo". Le bureau du journal a été incendié. Néanmoins, en septembre 2012, le journal a de nouveau publié des caricatures satiriques de Mahomet. La police est allée en alerte à Paris et a gardé le bureau du journal. Le gouvernement français a ordonné la fermeture des ambassades, écoles et centres culturels français dans 20 pays musulmans le vendredi suivant, jour de prière musulman. Les caricatures satiriques de Mahomet ont continué d'être publiées et, le 7 janvier 2015, deux frères musulmans sont entrés dans les bureaux de Charlie Hebdo et ont abattu onze personnes, dont un policier. Ces deux hommes armés ont ensuite tué un autre policier devant les bureaux. Deux jours plus tard, lorsque les deux hommes armés ont été acculés dans un immeuble par les forces de sécurité françaises, l'un des frères a eu un entretien téléphonique avec un journaliste d'une chaîne de télévision française. Le frère a dit au journaliste :

Nous défendons le prophète. Si quelqu'un offense le prophète, il n'y a pas de problème, nous pouvons le tuer.[22]

Des mots tout droit sortis du 7ème siècle. Les frères ont ensuite été tués par les forces de sécurité françaises.

En ce qui concerne Mahomet, l'Islam ne permet pas la liberté d'expression.

Mythe 5 : « Allah » dans le Coran n'est pas le même Dieu adoré par les chrétiens et les juifs

CAIR a écrit :

« Allah » est le mot arabe pour Dieu – le même Dieu adoré dans d'autres religions abrahamiques.

La réalité est qu'Allah dans le Coran n'est pas le même Dieu adoré par les chrétiens et les juifs. Cela est évident par ce qu'Allah a à dire dans le Coran au sujet des chrétiens et des juifs :

Allah déclare que la seule religion acceptable pour lui est l'Islam (par exemple, 3:19 et 3:85); Les chrétiens et les juifs sont mécréants[23] (par exemple 2:120, 3:99, 3:110 et 5:65), et les Juifs sont parmi les pires ennemis des Musulmans (5:82); Allah maudit les Chrétiens et les Juifs (9:30) et déclare que ceux qui croient qu'Allah a eu un Fils commet le seul péché impardonnable de l'Islam, le Shirk[24] (par exemple 4:48 et 4:116) ; Allah déclare que ceux qui commettent le Shirk iront en Enfer (par exemple 3:151 et 5:72-73); Allah déclare que les Chrétiens et les Juifs sont parmi les pires des créatures et « demeureront dans le feu de l'Enfer » (98:6) ; Allah interdit spécifiquement aux musulmans d'être amis avec les chrétiens et les juifs (5:51), et ordonne plutôt aux musulmans de combattre les chrétiens et les juifs (9:29).

Le christianisme est considéré comme une fausse religion parce qu'Allah déclare que Jésus n'a pas été crucifié, mais il ne l'est apparu qu'ainsi (4 :157-158). Allah a emmené Jésus physiquement au paradis et a fait ressembler l'un de ses disciples à Jésus ; c'est ce disciple qui a été crucifié.[25] Ainsi, les musulmans qui connaissent leur religion regardent un crucifix ou une peinture de la Crucifixion et voient un imposteur accroché à la croix. Et bien sûr, s'il n'y avait pas eu de crucifixion, il n'y avait pas eu de résurrection. Ainsi l'Islam enseigne que le christianisme est une fausse religion basée sur une fraude.

Allah dans le Coran n'est pas le même Dieu adoré par les chrétiens et les juifs.

Conclusion

Il y a une ironie involontaire dans l'affirmation du CAIR selon laquelle le jihad ne signifie pas « guerre sainte » parce que pendant des années, le CAIR a diffusé une traduction du Coran qui, dans un certain nombre d'endroits, assimile en fait le jihad à la « guerre sainte ».

Et dans le Journalist's Guide, le CAIR a nié à plusieurs reprises qu'il existe des versets du Coran qui encouragent la violence, ou prescrivent la mort pour apostasie, ou autorisent le traitement inégal des femmes. Cependant, dans cet article, nous avons vu qu'il existe de tels versets dans le Coran.

Ceci est intéressant au vu de ces deux considérations :

  1. Muhammad a dit que quiconque nie un verset du Coran pourrait être tué : Il a été rapporté d'Ibn 'Abbas que le Messager d'Allah a dit : « Quiconque nie un verset du Coran, il est permis de lui frapper le cou (c'est-à-dire l’exécuter)…” [26]
  2. La dépendance du voyageur (Umdat al-Salik), un manuel classique de la loi sacrée islamique déclare spécifiquement que c'est une apostasie de nier tout verset du Coran.[27] Il convient de noter que selon l'Académie de recherche islamique de l'Université Al-Azhar au Caire, en Égypte, les informations contenues dans ce manuel « est conforme à la pratique et à la foi de la communauté sunnite orthodoxe ».[28] Le CAIR fait sans aucun doute partie de la communauté orthodoxe sunnite.

C'est donc une affaire sérieuse pour les musulmans de nier les versets du Coran. Alors pourquoi le CAIR a-t-il nié des versets qui se trouvaient en réalité dans le Coran ?

Je crois que c'était parce que le CAIR savait que la grande majorité des journalistes, qui ne connaissent pratiquement rien de l'islam, accepteraient tout ce que le CAIR disait à propos de l'islam, tandis que les confrères musulmans du CAIR sauraient ce qui se passait.

Parce que lorsqu'il s'agit d'islam, le CAIR sait à quel point il est facile de tromper le quatrième pouvoir kafir.

Il n'est pas approprié de qualifier d'islamophobes tous, ni même la majorité, de ceux qui remettent en question l'islam et les musulmans.

Rapport CAIR 2013, Légiférer la peur : l'islamophobie et son impact aux États-Unis, p. ix

Le Dr Stephen M. Kirby est l'auteur de six livres sur l'Islam. Le dernier s'intitule: Islamic Doctrine versus the US Constitution: The Dilemma for Muslim Public Officials.

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Notes :

[1]Ismail Allison, « CAIR publie une nouvelle édition du « Guide du journaliste pour les reportages sur l'islam et les musulmans » en réponse aux reportages sur la crise en Afghanistan », CAIR, 23 août 2021,https://www.cair.com/press_releases/cair-releases-new-edition-of-a-journalists-guide-to-reporting-on-islam-and-muslims-in-response-to-reporting-on- crise-afghanistan/.

[2]Laurie Jaghlit, « MISE À JOUR du projet Coran du CAIR et opportunité de partenariat », CAIR, 13 avril 2016,https://www.cair.com/press_releases/cairs-quran-project-update-and-partnership-opportunity/.

Le Coran du CAIR est Le Message du Coran, trad. Muhammad Asad, (Bristol, Angleterre : The Book Foundation, 2003). Il est intéressant de noter que Muhammad Asad est né Leopold Weiss, « le petit-fils d'un rabbin orthodoxe », en 1900 à Lwow (Lvov), dans l'actuelle Pologne. Il a appris l'arabe au début de la vingtaine et s'est converti à l'islam en 1926. Il est mort en Espagne à l'âge de 92 ans. Voir Le Message du Coran, pp. iv-v.

[3]Besheer Mohamed, « De nouvelles estimations montrent que la population musulmane américaine continue de croître », Pew Research Center, 3 janvier 2018,https://www.pewresearch.org/fact-tank/2018/01/03/new-estimates-show-us-muslim-population-continues-to-grow/.

[4]Américains musulmans, classe moyenne et majoritairement grand public, Pew Research Center, 22 mai 2007, p. 13,https://www.pewresearch.org/wp-content/uploads/2007/05/muslim-americans.pdf.

[5]Abu al-Fida' 'Imad Ad-Din Isma'il bin 'Umar bin Kathir al-Qurashi Al-Busrawi, Tafsir Ibn Kathir (abrégé), abr. Cheikh Muhammad Nasib Ar-Rafa'i, trad. Chafik Abdelghani ibn Rahal (Londres : Al-Firdous Ltd., 1998), Partie 11, pp. 78-79.

[6]Abu 'Abdullah Muhammad ibn Ahmad al-Ansari al-Qurtubi, Tafsir Al-Qurtubi : Commentaire classique du Saint Coran, Vol. 1, trad. Aisha Bewley (Londres : Dar Al Taqwa Ltd., 2003), p. 496.

[7]Abdur-Rahman Nasir as-Sa'di, Tafsir as-Sa'di, tr. Nasiruddin al-Khattab (Riyad, Arabie saoudite : International Islamic Publishing House, 2018), Vol. 1, p. 238.

[8]Abu al-Fida' 'Imad Ad-Din Isma'il bin 'Umar bin Kathir al-Qurashi Al-Busrawi, Tafsir Ibn Kathir (abrégé), abr. Cheikh Safiur-Rahman al-Moubarakpuri, trad. Jalal Abualrub, et al. (Riyad, Royaume d'Arabie saoudite : Darussalam, 2000), Vol. 4, p. 375 et 377.

[9]Abu Ammaar Yasir Qadhi, Une introduction aux sciences du Coran (Birmingham, Royaume-Uni : Éditions Al-Hidaayah, 1999), p. 252.

[10]Tafsir Ibn Kathir, Vol. 4, p. 376.

[11]Tafsir Ibn Kathir, 10e partie, p. 90.

[12]Abu'l-Hasan 'Ali ibn Ahmad ibn Muhammad ibn 'Ali al-Wahidi, Asbab al-Nuzul d'Al-Wahidi, trad. Mokrane Guezzou (Louisville, Kentucky : Fons Vitae, 2008), p. 80.

[13]Stephen M. Kirby, Islam's Militant Prophet : Muhammad and Forced Conversions to Islam (Charleston, SC : CreateSpace, 2016), pp. 51-56 et 62-63.

[14]Abu 'Abdur-Rahman Ahmad bin Shu'aib bin 'Ali bin Sinan bin Bahr An-Nasa'i, Sunan An-Nasa'i, trad. Nasiruddin al-Khattab (Riyad, Royaume d'Arabie saoudite : Darussalam, 2007), Vol. 4, n° 3787, p. 415.

[15]Tafsir Ibn Kathir, Vol. 1, p. 676 ; Tafsir Al-Qurtubi, p. 623 ; et Jalalu'd-Din al-Mahalli et Jalalu'd-Din as-Suyuti, Tafsir Al-Jalalayn, trad. Aisha Bewley (Londres : Dar Al Taqwa Ltd., 2007), p. 91.

[16]Asbab al-Nuzul d'Al-Wahidi, p. 142.

[17]Muhammad bin Ismail bin Al-Mughirah al-Bukhari, Sahih Al-Bukhari, trad. Muhammad Muhsin Khan (Riyad, Royaume d'Arabie saoudite : Darussalam, 1997), Vol. 1, livre 6, n° 304, p. 210.

[18]Cheikh Muhammed Salih Al-Munajjid, « Pourquoi le témoignage d'un homme est-il considéré comme égal au témoignage de deux femmes ? Questions et réponses Islam, 22 mars 2009,https://islamqa.info/en/answers/20051/why-is-the-witness-of-one-man-considered-to-be-equal-to-the-witness-of-two-women.

[19]Mohammed b. 'Umar al-Waqidi, La vie de Muhammad : Kitab al-Maghazi d'Al-Waqidi, trad. Rizwi Faizer, Amal Ismail et AbdulKader Tayob, éd. Rizwi Faizer (Londres et New York : Routledge, 2013), p. 96.

[20]Safiur-Rahman al-Mubarakpuri, The Sealed Nectar (Riyad, Royaume d'Arabie saoudite : Darussalam, 2008), p. 521.

[21]Abu Dawud Sulaiman bin al-Ash'ath bin Ishaq, Sunan Abu Dawud, trad. Yaser Qadhi (Riyad, Royaume d'Arabie saoudite : Darussalam, 2008), Vol. 5, n° 4362, p. 21.

[22]Emmanuelle Saliba, « L’assassin de Paris, Cherif Kouachi, a donné une interview à la chaîne de télévision avant sa mort », NBC News, 9 janvier 2015,http://www.nbcnews.com/storyline/paris-magazine-attack/paris-killer-cherif-kouachi-gave-interview-tv-channel-he-died-n283206.

[23]Pour un examen approfondi de la façon dont le Coran et Mahomet faisaient la différence entre les « croyants » (musulmans) et les juifs et les chrétiens, voir mon article « The Fantasy Islam of the University of Chicago's Fred Donner (Part 1) », Jihad Watch, 30 janvier 2019,https://www.jihadwatch.org/2019/01/the-fantasy-islam-of-the-university-of-chicagos-fred-donner-part-1.

[24]Shirk : polythéisme, adorer les autres avec Allah et/ou attribuer des partenaires à Allah (y compris lui attribuer un Fils). En croyant que Jésus est le Fils de Dieu, les chrétiens commettent le Shirk.

[25]Tafsir Ibn Kathir, Vol. 3, p. 28.

[26]Muhammad bin Yazeed ibn Majah al-Qazwini, Sunan Ibn Majah, trad. Nasiruddin al-Khattab (Riyad, Royaume d'Arabie saoudite : Darussalam, 2007), Vol. 3, n° 2539, p. 455.

[27]Ahmad ibn Naqib al-Misri, Reliance of the Traveler (Umdat al-Salik), A Classic Manual of Islamic Sacred Law, édité et traduit par Nuh Ha Mim Keller (édition révisée 1994 ; réimpr. Beltsville, Maryland : Amana Publications, 2008) , o8.7 (7), p. 597.

[28]Ibid., p. xx.

***

Source : www.jihadwatch.org/2021/10/cairs-journalists-guide-to-reporting-on-islam-and-muslims-fooling-the-fourth-estate

Traduit avec www.onlinetranslator.com par Albert Coroz pour Les Observateurs

Investigation : pourquoi la presse écrite européenne est-elle en crise ? (1)

Publié le 3 octobre 2020 - par

Considérée comme l’une des meilleurs journalistes d’investigation en Suisse, responsable du pôle enquêtes de la Tribune de Genève, Sophie Roselli a démissionné et “claqué la porte” suite aux réductions d’effectifs au sein du quotidien suisse. C’est pourtant elle qui a sorti “l’affaire Tariq Ramadan”, les liens financiers du président du canton de Genève, Pierre Maudet, avec Abou Dabi (ce qui lui a valu le prix Dumur) et les formations au djihad dispensées par la mosquée de Genève.

Les rotatives d’un grand quotidien : entièrement automatisées, il reste très peu d’ouvriers du livre. Beaucoup ont été licenciés au nom de la rentabilité par les grands groupes de presse.

Lauréate du prestigieux prix Dumur 2018, Sophie Roselli a été la bête noire de Tarik Ramadan et des islamistes de la mosquée de Genève.

Les Français préfèrent “Bodin’s” sur le petit écran à la lecture des journaux

La crise de la presse écrite est profonde, structurelle dans tous les pays européens. Faillites récurrentes du quotidien communiste “La Marseillaise” ou du quotidien “La Provence”, journaux régulièrement remis à flot par l’État français, ou suppression de nombreux emplois par le groupe Tamedia au sein du quotidien Suisse “la tribune de Genève”, les exemples ne manquent pas. Pourquoi ces difficultés financières structurelles ? Pourquoi ce manque d’audience et l’effondrement des ventes au numéro ?

Côté France, les journaux sont sous perfusion. Chaque année, le gouvernement verse aux quotidiens et aux hebdomadaire près d’un milliard d’euros de subventions avec nos impôts, en contrepartie de la docilité des mêmes médias. Celui qui achète le quotidien Le Figaro au numéro le paie donc deux fois. Récemment, Emmanuel Macron a augmenté les aides en accordant une enveloppe supplémentaire de 483 millions d’euros (Riposte Laïque, le Canard enchaîné, l’arrière-cour à Lyon sont les rares médias exclus de ces aides gouvernementales, en raison de leur indépendance rédactionnelle. Mediapart, par contre, en bénéficie).

.https://www.lefigaro.fr/flash-eco/les-editeurs-de-presse-prennent-acte-des-nouvelles-mesures-d-aide-20200828

Liste des titres de presse les plus subventionnés (chiffres 2018 communiqués en 2020 par le ministère de la Culture)

Aujourd’hui en France

Montant de l’aide : 8 323 627
Aide par exemplaire : 0,192

Libération

Montant de l’aide : 5 913 419
Aide par exemplaire : 0,242

Le Figaro

Montant de l’aide : 5 699 521
Aide par exemplaire : 0,058

Le Monde

Montant de l’aide : 5 081 486
Aide par exemplaire : 0,056

La Croix

Montant de l’aide : 4 624 765
Aide par exemplaire : 0,153

Ouest France

Montant de l’aide : 4 476 986
Aide par exemplaire : 0,021

L’Humanité

Montant de l’aide : 4 191 650
Aide par exemplaire : 0,462

L’Opinion

Montant de l’aide : 2 373 616
Aide par exemplaire : NC

Les Dernières nouvelles d’Alsace

Montant de l’aide : 1 752 343
Aide par exemplaire : 0,035

Le Parisien

Montant de l’aide : 1 749 538
Aide par exemplaire : 0,024

Le Dauphiné Libéré

Montant de l’aide : 1 582 174
Aide par exemplaire : 0,021

La dépêche du Midi

Montant de l’aide : 1 539 226
Aide par exemplaire : 0,035

Les Échos

Montant de l’aide : 1 425 178
Aide par exemplaire : 0,043

Le Télégramme

Montant de l’aide : 1 354 251
Aide par exemplaire : 0,020

Presse Océan

Montant de l’aide : 1 311 951
Aide par exemplaire : 0,134

L’Équipe

Montant de l’aide : 1 283 800
Aide par exemplaire : 0,015

Le Progrès

Montant de l’aide : 1 191 453
Aide par exemplaire : 0,018

La République des Pyrénées

Montant de l’aide : 1 144 201
Aide par exemplaire : 0,115

Le Journal du Dimanche

Montant de l’aide : 1 098 623
Aide par exemplaire : 0,119

Le Journal de la Haute-Marne

Montant de l’aide : 1 072 400
Aide par exemplaire : 0,15

Courrier de l’Ouest

Montant de l’aide : 984 602
Aide par exemplaire : 0,033

La presse de la Manche

Montant de l’aide : 918 057
Aide par exemplaire : 0,125

etc., etc., la liste est longue. Nous faisons grâce aux lecteurs de Riposte Laïque des centaines d’autres titres bénéficiant des aides du gouvernement. À cela s’ajoute, depuis 1796, l’instauration de tarifs postaux privilégiés. Ce système a été progressivement mis en place pour tenter de favoriser un certain pluralisme du paysage médiatique, donnant ses chances aux nouveaux titres et un choix réel aux lecteurs.

Selon le site Wikipédia, “Le dispositif général des aides publiques à la presse a donc débuté il y a plus de 200 ans, contribuant à l’histoire de la presse écrite. La plus importante en volume comme en diversité est l’aide postale, qui remonte à la période de la Révolution française. D’autres mesures s’y sont progressivement ajoutées pour encourager la diffusion, la défense du pluralisme, et plus récemment la diversification vers la production multimédia des entreprises de presse.”

Côté chiffres pour la poste, cela représente une dépense presse papier de 1 055,9 M€

La crise de la presse chez notre voisin suisse

Les grands quotidiens helvétiques subissent, eux aussi, une crise structurelle : baisse des ventes, plans sociaux, réduction du nombre de pages, etc.

Au cœur de ce cyclone “La Tribune de Genève”, propriété du groupe financier Tamedia. Suite à des plans sociaux visant les différents service, y compris la rédaction, suite au “débarquement” de Pierre Ruetschi, rédacteur en chef du titre, le même jour, la cheffe des informations locales et Sophie Roselli, responsable du pôle enquêtes de la Tribune de Genève, ont démissionné par solidarité pour les salariés licenciés et pour leur rédacteur en chef. Inimaginable et inconcevable en France, où la solidarité entre journalistes et ouvriers du livre n’existe plus depuis plusieurs décennies. Un choc dans la Suisse francophone.

Considérée comme l’une des meilleurs journalistes d’investigation en Suisse, responsable du pôle enquêtes de la Tribune de Genève, Sophie Roselli a démissionné et “claqué la porte” suite aux réductions d’effectifs au sein du quotidien suisse. C’est pourtant elle qui a sorti “l’affaire Tariq Ramadan” (qui lui avait valu l’attribution du prix Swiss Press Award), les liens financiers du président du canton de Genève, Pierre Maudet, avec Abou Dabi (ce qui lui a valu le prix Dumur) et les formations au djihad dispensées par la mosquée de Genève, avec l’envoi de djihadistes en Syrie et en Irak.

Dans ses enquêtes, “Sophie Roselli a démontré des qualités qui font les grands journalistes d’investigation. Elle a fait preuve de flair, d’une ténacité et agilité sans égal dans la recherche d’informations”, relève Pierre Ruetschi, ex-rédacteur en chef de la Tribune de Genève.

https://pierreruetschi.blog.tdg.ch/archive/2018/11/13/eloge-de-sophie-roselli-laureate-du-prix-dumur-2018-295503.html

https://www.rts.ch/info/economie/medias/9980288-le-prix-jean-dumur-2018-decerne-a-la-journaliste-sophie-roselli.html

“Un encouragement pour le journalisme d’investigation”

“Le prix Dumur a le mérite d’encourager le journalisme d’investigation. Les journalistes sont de plus en plus sollicités pour révéler au grand jour les dysfonctionnements de notre société, alors qu’ils sont de moins en moins nombreux pour le faire et toujours plus critiqués. C’est un paradoxe”, note Sophie Roselli, citée dans le communiqué du groupe Tamedia.

Cette jeune journaliste quadragénaire incarne la liberté de l’information devenue de plus en plus inexistante en France. Notre pays, à la différence de la Suisse, abrite beaucoup trop de journalistes aux ordres, serviles, attachés à leurs avantages financiers.

Francis GRUZELLE
Carte de Presse 55411

Prochain volet : les télévisions et radios sous perfusion (2)

source: https://ripostelaique.com/investigation-pourquoi-la-presse-ecrite-europeenne-est-elle-en-crise-1.html

Italie : Ils veulent faire taire les journalistes qui ne soutiennent pas l’immigration de masse

L'Ordre des journalistes a signé un nouveau protocole avec l'Association Carta di Roma, un organisme qui reçoit le soutien des fondations Open Society du financier George Soros.

L'immigration devra être traitée et faire l'objet de reportages journalistiques selon les diktats et les règles du politiquement correct. Ces derniers jours, comme le rapporte La Verità, qui cite le communiqué officiel, un protocole d'entente a été signé à Rome, au siège du Conseil national de l'Ordre des journalistes, par le président du Cnog Carlo Verna, par le directeur de l'Unar Triantafillos Loukarelis et par le président de l'Association Carta di Roma Valerio Cataldi, qui vise à "collaborer à des activités de formation nationales et internationales afin d'actualiser et d'enrichir la préparation professionnelle des membres de l'Ordre des journalistes et des professionnels de la communication sur les questions de racisme, de xénophobie et de discrimination".

Les promoteurs de l'initiative expliquent : La nouvelle saison qui nous attend après la pandémie sera un défi pour tous, "convaincus que veiller à la justesse et à l'exactitude des informations produit un lent effondrement des préjugés, des généralisations et des discriminations". Les journalistes, les experts dans le domaine de l'information, les représentants des principales organisations nationales et internationales pourront ainsi "participer à des initiatives d'étude et de recherche, à des cours et à des séminaires de formation organisés conjointement par la Cnog, l'Unar et l'Association Carta di Roma". Les réunions d'étude "pourront promouvoir l'élaboration d'analyses, de rapports et d'études approfondies sur des sujets spécifiques d'intérêt commun".

Le problème est que ce protocole est un fil conducteur pour le moins partisan, compte tenu du contexte politico-idéologique de la l'Association de Rome. Fondée en décembre 2011 pour "mettre en œuvre le protocole déontologique pour une information correcte sur les questions d'immigration", signé par le Conseil national de l'Ordre des journalistes (Cnog) et par la Fédération nationale de la presse italienne (FNSI) en juin 2008, le partenariat, qui "travaille pour devenir un point de référence stable pour tous ceux qui travaillent quotidiennement sur les questions de la Charte, les journalistes et les travailleurs de l'information en premier lieu", collabore avec le monde des associations orientées à gauche et pro-immigration : Arci, Association 21 juillet, Asgi - Association pour les études juridiques sur l'immigration, Article 21, Centre Astalli, Conseil italien pour les réfugiés, Rédacteur social.

Après tout, la Charte de l'Association de Rome elle-même confirme qu'elle reçoit le soutien des Fondations Open Society, l'organisation philanthropique fondée par le financier et spéculateur George Soros, l'un des plus importants donateurs du Parti démocrate américain, un opposant politique et ennemi juré de la souveraineté dans le monde entier.

En bref, on ne peut pas être plus "partisan" que cela sur une question aussi complexe et délicate que l'immigration. Donc, si ce sont les prémisses et les organes concernés, quand on parle de "justesse" et d'"exactitude" des informations, que veut-on dire ? Pas besoin d'être détective pour le savoir : il suffit de suivre les règles imposées par le politiquement correct en vigueur et une idéologie omniprésente qui impose sa vision "sans frontières" du monde et qui considère l'immigration de masse comme une chose bonne et juste.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Ilgiornale.it

Nos remerciements à Victoria Valentini


Rappels :

ONU – Pacte sur la migration : Pour garder leurs subventions, les médias vont devoir écrire des articles positifs sur l’immigration.

Il faut montrer ‘l'impact positif’ des migrations pour changer la perception de l'opinion publique, selon l'ONU

La RTS clame l’innocence de… Soros !

Comment George Soros a infiltré la Cour européenne des droits de l’homme

Amnesty international : « La Suisse doit accueillir des réfugiés de Grèce »

 

 

Allemagne : Après avoir humilié la police dans un article, un journal de gauche reçoit des menaces et demande la protection de la… police

Selon un article du journal "Focus", l'auteure de la rubrique controversée du journal "Taz" "Tous les flics sont incapables de travailler" a reçu de nombreuses menaces.

La direction de la rédaction du "Taz" a confirmé dimanche au service de presse protestant (epd) à Berlin que le service juridique et la direction de la rédaction avaient contacté la police berlinoise. Cependant, cela n'a pas été fait au nom de Hengameh Yaghoobifarah [Ndlr : la journaliste qui a écrit cet article à charge contre la police. Elle est originaire d'Iran.], comme l'indique l'article du magazine, souligne la rédaction en chef du "taz".

Selon "Focus", la police de Berlin a été sollicitée pour un entretien de conseil et de sécurité en rapport avec l'article. Le magazine d'information fait référence à des informations de dimanche provenant des milieux policiers de Berlin. À ce moment, la rédaction avait reçu de nombreux appels téléphoniques et courriers électroniques, dont certains pouvaient être classés comme une menace directe pour l'intégrité physique de la journaliste.

La police s'occupe de la sécurité de la rédaction

Selon le magazine, des agents d'un service de police voisin assureront la sécurité de la rédaction. La police de Berlin n'a pas voulu commenter l'affaire.

Dans sa chronique, Yaghoobifarah avait réfléchi dans quel endroit les policiers pourraient travailler si la police était supprimée. Elle a conclu qu'il n'y avait qu'"une seule option appropriée", "la décharge". La comparaison des policiers avec les ordures, formulée à la fin de l'article, a suscité l'indignation et également des discussions au sein du "Taz".

Contrairement à ce qui avait été annoncé la semaine dernière, le ministre fédéral de l'Intérieur Horst Seehofer (CSU) s'est finalement abstenu de porter des accusations contre la chroniqueuse.

 

Traduction : "De manière spontanée, je ne peux penser qu'à une seule option appropriée : la décharge. Pas en tant qu'éboueurs avec les clés des maisons, mais sur la décharge, où ils sont simplement entourés d'ordures. Parmi leurs pairs, ils se sentent certainement plus à l'aise."

 

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Rbb24.de / Welt.de / Taz.de

Hausse continue de la violence en France : ce débat qui n’existe pas

Publié par H16 le 10 février 2020

Parfois, l’actualité commande de traiter de la rubrique faits divers. Bien sûr, s’il apparaît hardi pour ne pas dire scabreux de tirer des conclusions générales de ces faits divers consternants, l’observation attentive de certains non-dits, du vocabulaire employé ou de l’angle choisi pour traiter certains d’entre eux fournit en revanche quelques clés pour comprendre un certain état d’esprit qui s’est installé dans le pays…

En effet, lorsqu’on prend la peine de revenir sur certains faits divers qui ne sont, finalement, abordés que par cette presse de proximité, et qu’on essaye de déterminer si les faits relatés relèvent d’un malheureux concours de circonstance, d’un drame tragique parmi tant d’autres, sans liens, ou s’il s’agit plutôt d’une tendance globale, on se heurte souvent à l’impossibilité de tirer des conclusions définitives.

Pour contribuer à Dreuz.info en utilisant votre carte de crédit sans vous inscrire à Paypal, cliquez sur ce lien Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

Certains journalistes ont tenté cette approche. Le dernier en date, Laurent Obertone, dont j’avais fait la recension du livre Orange Mécanique ici, a précisément construit son tableau sur la base de ces faits divers et aboutit à la conclusion d’une France de plus en plus violente, en proie croissante à des problèmes de gestion de ses populations les plus espiègles dans ses débordements, avec d’un côté un délitement de l’autorité (tant côté des forces de l’ordre que de la justice et de l’application des peines) et de l’autre, un abandon choisi de ces sujets pourtant quotidiens par la presse nationale et par les élites politiques.

Le constat de l’époque avait évidemment choqué et provoqué un tollé de réactions, globalement négatives, dans cette presse et chez ces politiciens. Pourtant, le constat reste : la montée de la délinquance, de la criminalité et de la violence ne semble intéresser la presse que de façon très épisodique. [...]

article complet:

Diversité dans les médias : « Il faut s’interroger sur la division genrée et raciale du travail journalistique »

La question soulevée par le journal « Libération » sur la diversité des profils au sein de sa rédaction met en lumière l’homogénéité de toute la profession, estime la chercheuse Marion Dalibert (Université de Lille 3).

Il n’existe, à ce jour, qu’une seule étude statistique sur la diversité ethnique et sociale des journalistes.

L’homogénéité des profils ethniques et sociaux dans la profession journalistique est-elle, aujourd’hui, avérée ?

Les différents travaux menés en sociologie du journalisme mettent en avant que, depuis les années 1980, la profession a changé. Elle s’est notamment rajeunie et féminisée et les titulaires de la carte de presse sont aujourd’hui beaucoup plus diplômés qu’auparavant. En revanche, comme les statistiques ethnoraciales ne sont pas autorisées en France, on ne dispose pas de données permettant de mesurer précisément l’homogénéité ou non des rédactions selon ce critère, même si on peut faire l’hypothèse que celles-ci sont majoritairement « blanches » vu que les rapports de classe s’articulent à la dimension ethnoraciale. […]

Dans ce débat, les arguments de diversité « sociale » et diversité « ethnoraciale » sont souvent utilisés en même temps. Ce recoupement a-t-il une pertinence sociologique ?

En France, on interroge souvent les rapports de pouvoir à l’aune de la classe sociale, c’est-à-dire dans leur dimension économique, et moins sur des critères liés à « l’identité » comme le genre, l’attribut ethnoracial, la religion, l’âge… Cette façon de voir provient du fait que nous sommes dans un système politique républicain, qui refuse de reconnaître l’existence de groupes sociaux en son sein, de peur que ces groupes formulent des revendications et que la réponse collective à ces revendications soit discriminante à l’égard des autres groupes.

Pour garantir l’égalité, l’échelle d’action de la République est toujours individuelle et non pas collective. C’est d’ailleurs en partie pour cela que les statistiques ethnoraciales ne sont pas autorisées en France, car elles participeraient à reconnaître l’existence des groupes « blancs » et « non-blancs ». Or, prendre uniquement en compte la classe sociale empêche de comprendre que les inégalités économiques sont articulées à d’autres rapports de pouvoir, et notamment au racisme et au sexisme. […]

Le Monde

Etude : Les journalistes sont clairement de gauche. Leur idéologie est nettement surreprésentée en comparaison à la population.

Une étude danoise, qui a examiné les préférences politiques des professionnels des médias de 17 pays développés, montre que la plupart des journalistes ont clairement une orientation de gauche, rapporte le quotidien suisse Basler Zeitung.

Les données, qui ont été publiées la semaine dernière, sont intéressantes car elles confirment un préjugé largement répandu parmi les professionnels des médias et les journalistes.

L'étude montre que la plupart d'entre eux préfèrent l'idéologie des Verts (nouvelle gauche), suivie du féminisme. Dans les bureaux des rédactions, il y a une surreprésentation moyenne de trois fois plus de militants des Verts et des féministes que dans la population normale.

Ainsi, lorsque 10% de la population d'un pays soutient le féminisme, 30% des journalistes font de même, ce qui constitue une forte surreprésentation.

A la troisième place se trouvent des journalistes d'orientation sociale-libérale, suivis du communisme et d'une attitude «pro-européenne». Ces trois attitudes sont deux fois plus répandues dans les médias que dans la population.

En revanche, les journalistes conservateurs sont fortement sous-représentés parmi les professionnels des médias. Selon l'étude, une orientation conservatrice est six fois plus fréquente dans la population que chez les journalistes.

Source Source2 Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

 

 

Rappels:

Médias. « Éditorial haineux et sans fondements de Sandra Jean sur D. Trump dans Le Nouvelliste »

Médiateurs des médias? Daniel Cornu ou le bashing anti-Trump justifié par un « médiateur »

Manipulation: Le Temps publie 24 articles anti-Trump en 30 jours.

Autriche : explosion du nombre d’attaques au couteau. Les médias traditionnels refusent d’évoquer l’aspect ethnique de ces crimes.

Après des années de pertes financières, le Matin devient exclusivement numérique.

Médias bien-pensants. La fin de l’Hebdo. Les vraies causes. Le lamento général, la culpabilisation, les accusations gratuites, l’appel à l’Etat et les délires idéologiques : ça suffit.

USA: Lorsque des journalistes appellent au meurtre de Donald Trump sur Twitter

Monisha Rajesh, journaliste freelance pour le Time et le Guardian a depuis, bien entendu, totalement effacé son compte twitter (@monisha_rajesh).

Quant à Mark C.O'Flaherty, journaliste pour le Telegraph, le Financial Times, le Time, le Guardian, il a depuis caché ses tweets.

Les adeptes du camp du Bien se prennent pour des héros, des rebelles mais il ne faut pas pousser trop loin vous comprenez. Ils pourraient perdre leur petit confort narcissique et, comble de malheur, se retrouver avec ce peuple qu'ils méprisent au plus haut point.

Pour ceux qui doutent de ces images, ils peuvent contrôler la véracité de ces appels au meurtre via les sites d'archives, comme ici.

 

journalistes