Les Palestiniens parmi les plus obscurantistes

 

Selon l’enquête de l’Institut Piew publiée en 2013, les habitants de Gaza et de la Cisjordanie ont l’une des visions les plus fanatiques de l’islam. Les nouveaux alliés avec qui ils manifestent chaque jour n’en ont cure.

On savait les Palestiniens sous l’emprise de l’islam. La glorification de leur Dieu pour la sauvagerie sanglante du 7 octobre l’a une fois de plus montré. L’Institut Piew qui avait exploré les convictions de la population de Gaza et de la Cisjordanie en 2013 le confirme.

Le Syrien d’origine Omar Youssef Souleimane rappelait récemment dans Causeur: «On grandit dans la haine d’Israël et de tous les juifs. Le mot «juif» est une insulte.»

Les conséquences du 7 octobre représentent une fête ininterrompue pour toutes les officines intégristes. Tous ont eu la Palestine (pays qui n’existe pas) en ligne de mire dès leur enfance.

Les promesses de l’islam

Les  Palestiniens soutiennent la version la plus fanatique de l’islam, qu’il s’agisse des châtiments physiques, du statut des femmes ou du rôle politique de l’islam .

L’avortement n’est pas acceptable pour 77%
33% pensent que les crimes d’honneur (qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme) sont souvent ou quelquefois justifiés.

L’isolement ou l’absence de progrès technologique ne sont pas en cause: 81% possèdent  un téléphone portable, la moitié utilisent internet, beaucoup voguent sur les réseaux sociaux.

Religion et politique

On ne s’étonnera donc pas que 89% des Palestiniens souhaitent que la charia soit la loi officielle de leurs territoires.
82% sont complètement ou le plus souvent d’accord que les musulmans doivent tenter de convertir les autres. En revanche, on sait que l’inverse est partout sévèrement sanctionné.
Parmi ceux qui sont favorables à la charia, 39% considèrent que cette loi doit s’appliquer tant aux musulmans qu’aux autres citoyens.

La connaissance de Descartes n’étant pas un prérequis parmi les sondés, 85% se déclarent satisfaits que les membres d’autres religions puissent la pratiquer chez eux et plus de la moitié préféreraient la démocratie à un leader à poigne.

Les attentats suicides contre des civils ou d’autres violences sont-ils souvent ou parfois justifiés pour défendre l’islam? Les Palestiniens arrivent en tête de l’enquête avec 49%.

Les femmes

  • 89% sont d’accord qu’une femme doit toujours ou le plus souvent obéir à son mari.
    81% sont opposés au mariage d’une musulmane avec un non-musulman.
    51% estiment qu’il faut favoriser les fils dans l’héritage.
    Les femmes ne doivent pas avoir le droit de divorcer affirment 57%.

44%, des hommes considèrent que ce sont aux femmes de décider si elles veulent porter le foulard, 61% de femmes veulent décider elles-mêmes.

Est immoral

  • Le sexe hors mariage (93%), l’alcool (92%), le suicide (90% sauf pour les bombes humaines, 49%).
    L’avortement: 77%.
    La polygamie 20%, acceptable  48%.
    Est-il nécessaire de croire en Dieu pour être moral? Oui: 86%.

Le dessin d’illustration montre quelques autres convictions

La haine d’Israël fait des heureux

Les activistes de l’islam ont participé avec délice aux manifestations de soutien à leurs frères palestiniens et fréquenté avec ferveur les universités suisses occupées. Tous sont aimablement appelés «pro-Palestiniens» alors qu’«anti-Israéliens» leur conviendrait tellement mieux. Les victimes d’autres conflits leur sont indifférentes. Le sort des Iraniens, par exemple, les laisse de marbre.

Parmi les fiers soutiens, de l’occupation genevoise figurait Adel Mejri, responsable et membre de moult mouvements intégristes. Aux élections tunisiennes de 2019, il a été candidat d’Ennadha, mouvement des Frères musulmans.

Dans 24 Heures repris par la Tribune de Genève, Sylvain Besson met en lumière les idées du conseiller communal PS lausannois Mountazar Jaffar, Suisse d’origine irakienne. Assistant en sciences politiques à l’Université de Lausanne, il like des déclarations du guide suprême d’Iran, Ali Khamenei. Il «aime» même un post relayant une déclaration des talibans qui proposent d’envoyer 400’000 hommes en Palestine pour détruire Israël. De nombreux membres des corps professoraux soutiennent publiquement ces mouvements de fureur, voire de fanatisme.

On a cru au début du soutien islamo-occidental que les activistes scandaient «Palestine libre, de la mer au Jourdain» en ignorant qu’ils appelaient ainsi à la suppression d’Israël. Depuis que la signification est connue, le slogan résonne autant, sinon davantage.

À Genève, un drapeau du terroriste Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a été déployé durant l’occupation de l’uni.

Le bal des foulards colorait les lieux des unis et les sectes LGBT participaient en rangs serrés à la fête. Pour ces «iels», les cartons de bienvenue à Gaza sont à l’impression.

En revanche, le 7 octobre et les otages ne figuraient sur aucune banderole, contrairement à l’imaginaire génocide qui dégoulinait de tous les murs.

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Quelles discriminations imprègnent encore le monde musulman ?

A l’heure où l’islam progresse partout, rappel d’une vaste enquête datant d’une douzaine d’années. Elle décrit la persistance de convictions millénaires.

À la période concernée, de nombreux intellectuels se plongent dans le Coran pour tenter de comprendre les conflits que posent les réfugiés musulmans en Occident. Pour leur part, moult religieux relativisent, voire nient ses aspects intolérants, violents, misogynes. Ils se traduisent pourtant dans des lois et des pratiques inacceptables au XXIème siècle.

L’intérêt de cette enquête est de montrer concrètement dans quelle mesure ces aspects imprègnent les musulmans. Les sanctions inhumaines sont beaucoup moins pratiquées -l’Afghanistan par exemple est l’un des seuls à lapider-  mais elles restent inscrites dans un nombre effrayant de cerveaux.

Aujourd’hui, dix à douze ans plus tard, ces convictions ont-elles évolué? Aucune enquête ne nous le dit, mais les indices de l’extension de l’islam radical se multiplient. Les horreurs du 7 octobre commises à la gloire d’Allah ont aiguillonné ses adeptes. Quant aux Occidentaux,  l’islamisation de leurs pays connaît une nouvelle dynamique grâce entre autres aux foules qui militent contre Israël avec de très nombreux musulmans.

 38’000 interviews dans 37 pays

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L’étude de Piew concerne 37 pays qui comprennent chacun plus de dix millions de musulmans. Quelque 38’000 interviews ont été menées en face à face entre 2008 et 2012. Plusieurs pays ne font pas partie de l’enquête, dont l’Algérie.

J’ai limité mon choix à des pays qui suscitent des inquiétudes et quelques espoirs : Turquie, Malaisie, Indonésie, Pakistan, Thaïlande (région musulmane), Afghanistan, Irak, Maroc, Égypte, Jordanie, Tunisie, Liban. 

Mais l’étude propose aussi des résultats de pays pas plus rassurants, notamment africains.

Je mets en exergue la Turquie et la Tunisie qui ont vécu durant des décennies l’une une laïcité imposée, l’autre un islam très libéral. Ma question: l’empreinte de ces périodes est-elle forte et donc porteuse d’espoir?

Discrimination des femmes

Question posée : Une femme doit-elle toujours ou la plupart du temps obéir à son mari ? Une écrasante majorité de mon échantillon approuve, dont 93% de Tunisiens. Les musulmans libanais sont les plus «égalitaires» avec 74%.
Deux Turcs sur trois réclament aussi l’obéissance (65%).

Les femmes doivent-elles pouvoir divorcer? Refus à une forte majorité (dans l’ordre décroissant) de la Malaisie, l’Irak, l’Égypte, la Jordanie et le Pakistan (58%).Les Marocains, les Bengalis et les Libanais sont plutôt ouverts sur ce sujet.
La Tunisie se distingue avec quatre musulmans sur cinq favorables aux femmes. La Turquie la coiffe au poteau avec 85% de oui.

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L’avortement reste un extraordinaire tabou. Il n’est accepté que par 0 à 6% dans tous les pays, avec l’étonnante exception du Bangladesh, 18%. Ni la Tunisie ni la Turquie ne se distinguent.

De manière surprenante, une majorité se dessine dans de nombreux pays pour laisser aux femmes le choix de porter ou non le voile.
89% sont partisans de cette liberté en Tunisie, 90% en Turquie.

Continuer à favoriser les fils dans l’héritage ? Oui disent les Marocains (80%) suivis par la Tunisie. Rappelons que ni Bourguiba ni l’actuel roi du Maroc n’ont osé toucher à ce principe.
Les plus favorables à l’égalité sont l’Indonésie (76%), la Thaïlande, et la Turquie: 88%.

Polygamie. Elle est moralement acceptable pour moins de la moitié des Malaisiens, Palestiniens et Jordaniens (46%). Dans la plupart des pays, elle est davantage approuvée par les hommes. Il n’y a pas de différence notable entre les plus jeunes et les plus âgés.
Tunisie: 28% l’acceptent, Turquie : 13%

Les crimes d’honneur sont-ils souvent ou parfois justifiés à l’endroit des femmes? Oui pour 60% d’Afghans et d’Irakiens, 41% de Libanais, Pakistanais et Jordaniens .
Tunisie: justifié 28%, Turquie : 18%
Les plus opposés sont l’Indonésie et le Maroc, 8% et 9%.

Opposés au mariage d’une musulmane avec un non-musulman ? Une majorité de oui, parfois écrasante, dans tous les pays. Tunisie: 63%, Turquie: 58%, comme le Maroc.

Sanctions terrestres

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Les pays qui choisissent la charia comme loi officielle sont à des années-lumière de la démocratie, de la liberté religieuse, de l’égalité entre les sexes et plus généralement de la garantie des droits humains. Ils sont pourtant nombreux à la souhaiter.

Quelle part de la population est favorable à ce que la charia soit la loi officielle du pays? La quasi-totalité de mon échantillon plébiscite cette éventualité. Le soutien varie peu selon l’âge, le sexe ou le niveau d’éducation.
Exceptions: les musulmans libanais (29%), tunisiens 56% et turcs (12%).

Combien de musulmans sont favorables aux châtiments tels que la mutilation ou le fouet pour punir le vol? Favorables disent 85% des Pakistanais suivis par les Afghans, les Palestiniens, les Égyptiens et les Malaisiens (61%).
Une minorité en Tunisie, 28%, et en Turquie, 12%.

Lapidation pour adultère, les plus enthousiastes sont presque tous les mêmes: Pakistan (86%), Afghanistan, Territoires palestiniens, Égypte et Jordanie.
Tunisie : 28%, Turquie 9%.

La mort pour apostasie est plébiscitée en Égypte (88%), Jordanie, Afghanistan, Pakistan et Territoires palestiniens (62%).
Tunisie : 29% approuvent, Turquie: 89% s’opposent.

Moralité version islamique

Est-il nécessaire de croire en Dieu pour être moral? Tous l’affirment à plus de 60%. Les plus catégoriques se situent en Indonésie, Maroc, Pakistan, Malaisie et Thaïlande.
Tunisie 82%, Turquie 70%.
Le plus bas: Liban, 64%.
Le divorce est moralement inacceptable pour 71% des Pakistanais. Les autres sont au-dessous de la moitié.
L’acceptation du sexe hors mariage et de l’homosexualité n’est acceptable que pour 1 à 4% des musulmans de tous les pays choisis.

Religion et politique

Dans 31 des 38 pays analysés, au moins la moitié de musulmans préfèrent une démocratie à un leader à poigne. Les moins enthousiastes de notre échantillon: Pakistan (29% favorables), Afghanistan, Jordanie, Irak, Égypte.
Tunisie : 75% favorables, Turquie 67%.

La plupart estiment, mais avec des pourcentages un peu plus faibles que les adeptes d’autres religions sont très libres de la pratiquer dans leur pays. Et ils pensent à une écrasante majorité que la liberté de religion est une bonne chose. Dommage que la réalité soit infiniment moins lumineuse.

Prosélytisme. Une majorité écrasante considère qu’ils doivent tenter de convertir les autres à l’islam, Tunisie: 73%, sauf en Indonésie (31%) et en Turquie (39%). 

Les attentats suicides contre des civils sont-ils souvent/parfois justifiés pour défendre l’islam? Afghanistan 39%, Égypte 29%.
Jamais pour les Tunisiens (73%) et les Turcs (70%).

En résumé, les populations qui expriment les conceptions les plus radicales sont les Pakistanais, les Égyptiens, les Afghans, les Jordaniens, les Malaisiens, la minorité thaïlandaise et l’Irak.

On ajoutera à ce paysage quelques autres originalités des pratiques islamiques: le culte de l’honneur (surtout logé entre les jambes des femmes), la  faculté pour les violeurs dans certains pays d’épouser leur victime afin d’échapper à la justice.
Et dans le passé, les conquêtes ottomanes, le vol de jeunes chrétiens, la longue durée d’un esclavage barbare avec émasculations. Enfin, aujourd’hui encore, discrimination des Coptes d’Égypte et plus généralement mutilations sexuelles par millions et christianophobie qui fait chaque année d’innombrables victimes.

On peut constater dans l’enquête que les Turcs sont les plus éloignés des pires maux de l’islam. C’est rassurant, mais les dérives islamistes du sultan Erdogan ont fait depuis lors bouger les lignes.

Les démocraties paient leur tolérance

Les démocraties ont accueilli des dizaines de millions de musulmans. Combien abandonnent leurs croyances archaïques en abordant ces rivages? Leurs guides en tout cas freinent ce mouvement. Ils expriment un refus obstiné de penser la modernité, de critiquer leurs textes, de déclarer la moindre réforme.

On assiste même à un renversement surréaliste! Une fois sur les terres mécréantes, les intégristes reprochent à nos sociétés ce qu’ils pratiquent depuis Mahomet: patriarcat, racisme, discriminations, misogynie, homophobie, absence de liberté de conscience, absence de liberté de mœurs.

Aujourd’hui hélas, comme le montrent nombre de spécialistes, dont Gilles Kepel, Bernard Rougier, Razika Adnani, Hugo Micheron Joachim Véliocas et Florence Bergeaud Blacker, « un islam conquérant tente de coloniser une Europe amorphe », titre Causeur. L’ONU et d’innombrables ONG appuient ce mouvement.

Et pour le wokisme, nos progrès auraient à peine existé et des failles séculaires persistent. Par exemple des relents de colonisation et d’esclavage, l’oppression des femmes, des minorités, les discriminations selon la couleur de peau et … la religion d’Allah. Les sociétés qui pratiquent ô combien plus énergiquement ces calamités n’intéressent pas les destructeurs de notre civilisation. Ils excusent par exemple l’homophobie et le sexisme quand ils sont propagés par des cultures non occidentales. La gauche et les Verts ont sombré dans ce camp.

Les leaders musulmans et leurs ouailles, eux, sont devenus des soutiens de cette guerre culturelle mondiale. Heureux de réaliser que la charia a des chances croissantes de remplacer les démocraties. La cause palestinienne est désormais en tête des combats. L’article qui suit montre que cette population représente l’une des visions les plus fanatiques de l’islam.

Article sur le même sujet publié le 18.09.2013.

Raison en bandoulière, Majid Oukacha arpente le Coran et ses contradictions

On savait Allah confus, contradictoire, pas très doué scientifiquement. Mais on ne savait pas à quel point. Un ex-musulman comble nos lacunes avec une rare rigueur.

Son style, c’est la sérénité, son outil c’est la raison. Dans son deuxième opus, Majid Oukacha passe au scalpel «100 contradictions et erreurs scientifiques dans le Coran»… Ce livre saint dont Allah affirme pourtant qu’il est limpide et parfait.

Majid affectionne l’analyse minutieuse des incohérences qui se cachent dans les moindres recoins du «Livre saint», comme en témoigne sa chaîne YouTube qui compte plus de 150 vidéos et quelque 126'000 abonnés.

Pour lui, avec une démonstration rationnelle et logique, «la perfection attribuée au Coran et à son auteur divin s’effondre.» Comment et avec quelles conséquences? L’auteur se prête à l’interview.

Allah affirme qu’ il égare qui il veut, place qui il veut sur le chemin droit, dirige qui il veut, donne la sagesse à qui il veut, punit qui il veut, fait ce qu’il veut, crée ce qu’il veut, etc. Et pourtant, selon le Coran, Allah établit les places des humains dans le monde de l’au-delà, entre le paradis et l’enfer, en jugeant leur libre arbitre. Comment expliquer une thèse qui remet en cause l’ensemble de ses préceptes?

Si l’on en croit certains versets, Allah décrit les humains comme étant des êtres autonomes dans leurs actes et leurs croyances, donc capables de décider seuls de croire ou refuser de croire en l’islam. Pourtant, d’autres versets nient le libre arbitre humain car Allah y explique que les humains ne peuvent croire qu’avec sa permission et qu’un humain ne peut vouloir croire ou suivre le droit chemin que si Allah le veut au préalable.
On peut ainsi lire les propos suivants d’Allah, sourate 10, verset 100: « 
Il n’appartient nullement à une âme de croire si ce n’est avec la permission d’Allah », et sourate 6 verset 111, au sujet des mécréants: «Et si Nous faisions descendre les Anges vers eux, si les morts leur parlaient, et si Nous rassemblions toute chose devant eux, ils ne croiraient que si Allah veut.» Dès lors, pourquoi Allah envoie-t-il en Enfer les incroyants alors que sans son intervention, les humains ne peuvent croire en lui? Pire: Allah prétend qu’il empêche des humains de comprendre le Coran et donc d’être attentifs à la religion islamique prêchée par le prophète Muhammad. Il est d’ailleurs écrit sourate 6, verset 25: « Et il y en a parmi eux qui t’écoutent mais Nous avons mis des voiles sur leurs cœurs qui les empêchent de comprendre et dans leurs oreilles est une lourdeur. Et même s’ils voyaient tous les signes, ils n'y croiront pas. » Et sourate 17, versets 45 et 46: «Et quand tu récites le Coran, Nous plaçons entre toi et ceux qui ne croient pas en l’au-delà un voile invisible, Nous avons mis des couvertures sur leurs cœurs, de sorte qu’ils ne le comprennent pas, et dans leurs oreilles, une obstruction. » Allah se décrit donc comme le responsable de l’incroyance à cause de laquelle il criminalise des humains.

Certains versets ont toujours parus limpides. C’est le cas pour la polygamie: si un homme veut plusieurs épouses, Allah demande qu’il soit équitable envers chacune. C’est pourtant clair?

Le sujet du droit à la polygamie pour les hommes est une problématique de plus derrière laquelle on peut soupçonner le prophète Muhammad, en bon politicien qu’il était, d’avoir tenu des discours ambigus qui frôlent la contradiction. Le verset 3 de la sourate 4 du Coran autorise en effet les hommes à avoir jusqu’à deux, trois ou quatre épouses. Et dans ce même verset, Allah demande aux hommes qui craignent «de ne pas être équitables» entre leurs multiples épouses de n’en prendre qu’une seule. Mais cette «crainte» de ne pas être équitable est-elle à la discrétion de chacun?
Selon le verset 3 de la sourate 4, la polygamie est autorisée aux hommes qui se sentent capables d’être équitables envers plusieurs épouses. Et pourtant, toujours dans la sourate 4, mais au verset 129, Allah a dit « 
Vous ne pourrez jamais être équitable entre vos femmes, même si vous en êtes soucieux. » Dès lors, pourquoi Allah a-t-il fait de la polygamie un droit dont peuvent jouir les hommes qui démontreraient un comportement d’équité pourtant jugé impossible? Surtout quand on sait qu’Allah s’est choisi pour prophète du récit coranique un homme ayant eu près d’une dizaine d’épouses de son vivant.

En définitive, sur ce sujet juridique de la polygamie comme sur tant d’autres, je vois l’expression d’une parole humaine, singulière ou plurielle, qui semble dire tout et son contraire selon les circonstances et les opportunités.

Passons à l’aimable activité de fornication, soit faire l’amour avec un autre conjoint que le sien, ou sans être marié. Allah prévoit cent coups de fouet et sans indulgence. Là encore, la sanction est claire?

Le Coran semble définir des interdits à géométrie variable selon que vous soyez un homme ou une femme. En théorie, la fornication, c’est-à-dire le rapport sexuel entre deux personnes qui ne sont pas mariées ensemble, est formellement interdite. Sourate 17 verset 32, Allah a d’ailleurs dit «Et n’approchez pas la fornication. En vérité, c’est une turpitude et quel mauvais chemin!»
La fornication est interdite aux hommes comme aux femmes et Allah en condamne les auteurs à 100 coups de fouet, comme vous l’avez rappelé. Sourate 24 verset 2: «
La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez pas pris de pitié pour eux dans la religion d’Allah si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu’un groupe de croyants assiste à leur punition.»
Pourtant, du verset 1 au verset 7 de la sourate 23, Allah accorde aux hommes le droit d’avoir des rapports sexuels avec leurs esclaves: «
Ils ont certes réussi les croyants, ceux qui sont humbles dans leur Salat, qui se détournent des futilités, qui s’acquittent de la Zakat et qui se maintiennent dans la chasteté sauf avec leurs épouses ou les esclaves qu’ils possèdent, car là vraiment ils ne sont pas blâmables, mais ceux qui cherchent leur plaisir en dehors de cela sont des transgresseurs.»
Au verset 24 de la sourate 4, Allah autorise même les croyants à avoir des relations sexuelles avec les femmes mariées qui seraient leurs esclaves, car il leur y interdit «les femmes qui ont un mari sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété». Allah semble ici avoir inventé la «fornication halal» qui permet aux hommes d’«aller voir ailleurs» sous certaines conditions.
Une fois de plus, sur ce sujet comme sur tant d’autres, je démontre que le Coran est rempli d’exceptions à la règle qui autorisent parfois ce qui est pourtant formellement interdit. Allah s’y exprime comme un politicien habile et ambigu qui, après avoir trop insisté sur l’interdiction absolue de la fornication dont il ne peut se dédire, doit bricoler des compromis avec les hommes à ce sujet.

Les «savants musulmans» ont tenté d’éclairer le texte saint par des milliers de hadiths (actes et paroles de Mahomet), par l’explication des «circonstances des Révélations», par la distinction des versets abrogés et abrogeant, par les versets révélés à Médine ou à La Mecque... Ça ne suffit pas pour expliquer les erreurs?

La quantité innombrable d’ouvrages humains devant préciser le sens du Coran démontre que de simples mortels sont obligés d’expliquer, plus clairement que son auteur officiel, tous ces versets qu’Allah n’aurait pas suffisamment bien expliqués. Que ces versets relèvent du dogme, du jugement de valeur ou du normatif, beaucoup de musulmans semblent en tout cas avoir normalisé le fait qu’entre leurs personnes et le Coran, des intermédiaires humains seraient nécessaires pour déchiffrer ou compléter la parole d’Allah.
Tous ces hadiths qui se contredisent entre eux, ces exégèses, ces commentaires de texte et autres fatwas, sans lesquels la parole d’Allah serait inapplicable dans le réel, démontrent qu’Allah n’est pas un dieu supérieurement intelligent capable d’expliquer clairement et intelligiblement ce qu’il attend des humains. Dans le Coran, l’essentiel manque ! Où y trouve-t-on la chorégraphie, ainsi que la liste complète des formules à réciter, durant la salât ? Où y trouve-t-on une explication simple et claire de tout ce que le voile féminin doit couvrir ou ne pas couvrir ? Où y trouve-t-on la façon détaillée de pratiquer le Hajj à la Mecque ? Pour le savoir, vous allez devoir faire confiance à des œuvres humaines vis-à-vis desquelles Allah n’a rien garanti.
Toute cette usine à gaz, loin d’expliquer ou d’infirmer les erreurs que l’on peut trouver dans le Coran, en disent en réalité beaucoup sur ses innombrables lacunes.

N’est-il pas paradoxal d’examiner d’une manière rationnelle un texte basé sur la foi? Dans votre chaîne YouTube, des musulmans vous remercient de leur avoir ouvert les yeux. Pourtant, vous faites vous-même cette remarque: «J’ai longtemps cru que la démonstration du caractère à la fois indigent et alambiqué du contenu du Coran pouvait suffire à ouvrir les yeux de la plupart des musulmans sur les failles de ce livre (…) je me suis cependant rendu compte que c’était tout l’inverse qui se produisait, et que les versets du Coran les plus obscurs ou imprécis étaient autant de bénéfice du doute à la portée des musulmans.» Qu’en tirez-vous comme conclusion?

Ces deux constats ne me semblent pas contradictoires. La plupart des anciens croyants que j’ai accompagnés, aidés ou inspirés dans leurs réflexions critiques vis-à-vis de l’islam ont apprécié mes analyses claires et précises sur le Coran. Quant aux croyants qui désapprouvent ces analyses, ils me reprochent en général le premier degré avec lequel je cherche à comprendre ou penser le Coran.
Lorsque j’ai commencé mon travail de militantisme intellectuel sur Youtube, je pensais que les imprécisions et la confusion dans les versets du Coran étaient un des meilleurs moyens de démontrer les faiblesses de son auteur prétendument divin. Je ne remets aucunement en cause la justesse de cette méthodologie qui s’adresse davantage à des esprits ultra-cartésiens comme moi.
Mais avec le temps, j’ai fini par questionner sa portée et son impact sur la majorité des croyants qui suivent mon travail. Et cela m’a aidé à réaliser que, de façon ironique, la plupart des croyants qui ont peur de douter du Coran sont au contraire ravis d’utiliser à leur avantage tout ce que ce texte ne dit pas ou dit mal. Si la précision du verbe «tuer» ou «frapper» dans le Coran les dérange, ils prétendront qu’Allah sous-entendait tacitement que «frappez-les» signifierait «frappez-les doucement et symboliquement». Ou bien ils diront que «tuez les mécréants où que vous les trouviez» serait une ellipse signifiant de façon pompeuse «tuez les mécréants qui tentent de vous tuer sur le champ de bataille durant une guerre que ces mécréants ont entrepris contre vous».

C’est pourquoi le travail que j’opère dans mon nouveau livre s’attache à exposer les contradictions et erreurs scientifiques du Coran qui se basent le plus possible sur des preuves objectives et binaires. Par exemple, Allah raconte un même événement historique à deux reprises, entre deux sourates du Coran: le moment où Il fait annoncer par ses Anges à Zacharie que ce dernier aura un fils Jean. Mais l’humain qui se cache derrière Allah a fait l’erreur, dans chacune de ces deux sourates, de décrire cet événement en utilisant des verbatims. Ainsi, qu’a répondu Zacharie lorsqu’Allah lui a fait parvenir l’annonce de la naissance de Jean? Selon le verset 40 de la sourate 3, Allah affirme que Zacharie, surpris, lui aurait alors répondu «Mon Seigneur, comment aurais-je un garçon alors que j’ai atteint la vieillesse et que ma femme est stérile?». Pourtant, au verset 8 de la sourate 19, Allah affirme que Zacharie à ce même moment avait alors dit «Mon Seigneur, comment aurais-je un garçon alors que ma femme est stérile et que j’ai atteint l’extrême vieillesse?». Ces deux citations contenant des déclarations à la première personne du singulier devraient pourtant être identiques au mot près, entre les sourates 3 et 19, car elles racontent toutes deux un même événement précis de la vie de Zacharie. Chaque version contredit et invalide l'autre pourtant censée être tout autant divine et véridique.
La discordance entre les verbatims, dont je parle dans le sous-chapitre de mon livre répertoriant les contradictions narratives dans le Coran, fait partie de cet arsenal logique que j’utilise afin de démontrer que si l’auteur du Coran est capable de contredire sa propre œuvre, même les plus fervents de ses croyants peuvent y arriver.

Amazon: «100 contradictions et erreurs scientifiques dans le Coran

Ouvrage précédent (interview): "Le Coran prospère sur la peur et l'ignorance"

Dans la première ville musulmane des USA, tout ne se passe pas comme prévu pour les wokistes… [Vidéo]

Prisons : 7 détenus sur 10 seraient musulmans

Réalité ou intox ? Selon un rapport de l'administration pénitentiaire que nous avons pu consulter grâce à l'ouverture d'esprit d'un directeur d'un établissement, 50 % des détenus ont sollicité un plateau repas spécial lors du dernier ramadan contre 27,5 % de détenus, en 2016, qui avaient demandé un repas spécial ramadan . Cette estimation doit aussi comporter une pondération chiffrées, puisque tous les musulmans ne pratiquent pas nécessairement le ramadan, et une partie des détenus musulmans purgent leur peine sous bracelet électronique à leur domicile.

Ces chiffres sont alarmants, car le gouvernement Castex affirme que les étrangers en France (ils ne sont pas tous musulmans) ne représentent que "7 % de la population totale". Sur cette base, je vous laisse calculer les taux de criminalité entre les communautés.

De manière plus globale, l'évaluation pénitentiaire de 60 % ou 70% de prisonniers musulmans, souvent citée par le candidat patriote Eric Zemmour, correspond à une estimation obtenue après une enquête sociologique  du sociologue Farhad Khosrokhavar. Ces chiffres ont une base réelle et officielle.

Le 19 mars 2021, lors d'un débat avec l'humoriste Yassine Belattar sur CNews, Eric Zemmour avait déclaré que "70 % de la population en prison est musulmane". Interrogé par l'animateur Pascal Praud sur la source de ces statistiques, le journaliste du Figaro déclarait les tenir d'un "rapport parlementaire".

Déjà en 2014, "Cette estimation de 60 %" avait été confirmée par le rapport du député UMP de l'Yonne Guillaume Larrivé.

L'ouvrage du sociologue Farhad Khosrokhavar paru en 2004 confirme, dès cette époque, le taux très élevé de détenus musulmans. Farhad Khosrokhavar avance que dans les prisons françaises, le taux de prisonniers musulmans dépasse "souvent les 50 %, avoisinant parfois les 70 %, voire les 80 % dans les prisons proches des banlieues, soit huit prisonniers sur dix".

A la lumière de cet éclairage chiffré, l'élection présidentielle, qui se joue dans deux mois, est un véritable choix de société. Soit la France poursuit sa politique d'accueil de millions de migrants supplémentaires et se doit de construire des prisons pour les années à venir. Soit l'électorat français fait confiance à Eric Zemmour, homme de conviction et de parole pour stopper la criminalité et la délinquance d'origine étrangères dans notre pays. Chaque français a les clés de l'avenir entre ses mains via son bulletin de vote.

 

Le « Guide du journaliste pour les reportages sur l’islam et les musulmans » du CAIR : comment berner le quatrième pouvoir

Par Stephen M. Kirby

Le 23 août 2021, le Council on American-Islamic Relations (CAIR) a publié une nouvelle édition du « Guide du journaliste pour les reportages sur l'islam et les musulmans ».

Ce guide a été

…conçu pour donner aux journalistes et autres professionnels des médias les outils dont ils ont besoin pour mieux comprendre l'islam et écrire des articles plus informés, précis et équilibrés sur les musulmans…

Il offre « des informations générales sur l'islam et les musulmans, les meilleures pratiques pour faire des reportages sur la foi islamique et une liste de termes précis et appropriés à utiliser pour traiter les questions relatives aux musulmans.[1]

Le Guide du journaliste est disponible ici.

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Malheureusement, pour les journalistes qui ont un intérêt à vraiment comprendre l'Islam, le « guide » du CAIR ne fera que les égarer. Voici quelques exemples du Journalist's Guide qui servent à égarer au lieu de guider.

Jihad ne veut pas dire guerre sainte

Page 6 du Journalist's Guide, on trouve cette affirmation : « Jihad » ne veut pas dire « guerre sainte ». L'ironie abonde dans cette affirmation, et voici pourquoi.

Depuis de nombreuses années, le CAIR distribue une traduction du Coran, Le Message du Coran, qui, selon le CAIR, améliore « la compréhension de l'Islam en Amérique ». En 2016, le CAIR avait distribué plus de 130 000 exemplaires de ce Coran.[2] Voici quelques notes de bas de page intéressantes trouvées dans ce Coran.

… la première référence coranique (et donc fondamentale) à la question du jihad, ou guerre sainte…(Le Message du Coran, n. 167, p. 51.)

… il a été fait prisonnier dans un djihad – c'est-à-dire une guerre sainte…(Le Message du Coran, n. 72, p. 284.)

… une femme prise en captivité dans une « guerre sainte » (jihad)…
(Le Message du Coran, n. 58, p. 727.)

 

Ainsi, malgré ce que prétend le Journalist's Guide du CAIR, depuis de nombreuses années, le CAIR assimile le djihad à la « guerre sainte » dans la traduction du Coran qu'il distribue.

Combien d'Américains musulmans ?

Page 5 du Journalist's Guide, on trouve cette affirmation :

Bien qu'il n'y ait pas de chiffres officiels, diverses études estiment qu'il y a six à sept millions de musulmans américains.

L'affirmation selon laquelle il y a 6 à 7 millions de musulmans aux États-Unis existe depuis de nombreuses années, et elle est inexacte depuis sa première apparition en 2001.

Le Pew Research Center a estimé dans un rapport de 2018 qu'il y avait 3,45 millions de musulmans vivant aux États-Unis en 2017, et que le nombre de musulmans avait augmenté à un rythme « d'environ 100 000 par an ». [3] Ce taux de croissance indiquerait qu'en 2020, la population musulmane aux États-Unis n'était que d'environ 3,75 millions.

Alors, d'où vient la revendication de 6 à 7 millions d'Américains musulmans ? Cette question a été répondue dans une étude du Pew Research Center de 2007 :

Une enquête ambitieuse de 2001 menée par des chercheurs de l'Institut Hartford pour la recherche religieuse a fourni une base pour l'estimation fréquemment citée de 6 à 7 millions d'adultes et d'enfants musulmans. L'étude, parrainée par le Council on American-Islamic Relations [c'est moi qui souligne], a tenté d'identifier chaque mosquée aux États-Unis.
Les dirigeants d'un échantillon représentatif de mosquées ont ensuite été interrogés sur une multitude de problèmes, y compris le nombre de fidèles associés à chacun.
Cette étude a conclu que 2 millions de musulmans aux États-Unis sont impliqués dans une mosquée, au moins de manière tangentielle. Sur la base de ce nombre, les auteurs supposent que « les estimations d'une population musulmane totale de 6 à 7 millions en Amérique semblent raisonnables ».
Certains critiques ont émis l'hypothèse que les représentants de la mosquée pourraient avoir gonflé ou autrement déformé le nombre de personnes associées à la mosquée, une tendance que les chercheurs ont trouvée parmi les chefs religieux d'autres confessions.[4]

Selon le Pew Research Center, même d'ici 2020, le nombre de musulmans aux États-Unis serait encore inférieur à 4 millions. Mais le CAIR a apparemment décidé d'utiliser une étude douteuse de 2001 qu'il a parrainée comme base pour sa revendication de 6 à 7 millions de musulmans.

L'expansion de l'islam

Page 4 du Journalist's Guide, CAIR a écrit :

L'expansion de l'Islam ne s'est pas produite du jour au lendemain, mais il s'est d'abord propagé lentement et régulièrement à travers la péninsule arabique. Moins de cent ans après le décès du Prophète en 633 après JC, l'Islam a atteint l'ouest jusqu'en Afrique et en Europe occidentale, et aussi loin à l'est que l'Asie du Sud-Est, engendrant des empires, des civilisations et une culture qui continue d'intriguer beaucoup de monde aujourd'hui.

Il y a deux points intéressants dans cette affirmation du CAIR. En premier lieu, il est largement admis que Mahomet est mort le 8 juin 632. On se demande pourquoi le CAIR a décidé que leur messager d'Allah est mort en 633.

En second lieu, cette présentation fait paraître les cent premières années de propagation de l'Islam plutôt bénignes. Mais voici comment le savant musulman du 14ème siècle Ibn Kathir a expliqué la réalité de cette période :

[Muhammad] a eu pour successeur Abu Bakr, par qui Allah a bien protégé l'Islam. Abu Bakr a préparé son armée musulmane pour combattre les Romains, les adorateurs des croix, et les Perses, les adorateurs des Feux. Il a soumis Kisra (Khosrau) et Qaisar (Caisar) et leurs partisans contre leur gré, et a dépensé leurs richesses dans la voie d'Allah.

Omar Ibn Al-Khattab… a succédé à Abu Bakr et a soumis les mécréants et les païens. Il s'empara de leurs royaumes à l'est et à l'ouest ; des coffres pleins de richesses lui furent apportés, de tous les quartiers, proches ou lointains… [Son successeur était « Othmane Ibn 'Affane »]… L'islam s'est largement répandu, et la Parole d'Allah a été rendue suprême, et chaque fois que les musulmans vainquaient une nation, ils allaient en conquérir une autre… Un croyant idéal est normalement gentil envers son confrère, mais dur envers son ennemi infidèle… [5]

***

Page 6 du Journalist's Guide, CAIR présentait cinq « mythes » sur le Coran. Regardons quelques-uns de ces « mythes » qui sont en fait des réalités.

Mythe 1 : Le Coran encourage la violence et impose la mort pour apostasie

CAIR a écrit :

Il existe une idée fausse commune selon laquelle le Coran enseigne la violence. Les critiques de l'Islam prendront souvent des versets hors de leur contexte ou citeront de manière sélective pour alimenter cette fausse idée.

En réalité, de nombreux versets du Coran promeuvent la violence envers les non-musulmans. Considérons ce que des érudits musulmans faisant autorité ont écrit sur deux d'entre eux.

En l'an 629, un verset fut « révélé » qui commandait aux musulmans de combattre les non-musulmans jusqu'à ce qu'ils acceptent l'Islam. Qu'ils soient hostiles aux musulmans ou non n'avait aucune importance ; le simple fait qu'ils étaient non-musulmans était suffisant pour permettre aux musulmans d'initier les combats :

Chapitre 2, verset 193

Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de Fitnah (mécréance et adoration des autres que Allah) et (toutes et toutes sortes de) l'adoration est pour Allah (Seul)…

L'érudit musulman faisant autorité du XIIIe siècle, al-Qurtubi, a expliqué ce verset :

C'est un commandement sans réserve de combattre sans qu'aucune condition préalable d'hostilités ne soit initiée par les incroyants. La preuve en est dans les paroles d'Allah, "et le vacarme[la religion] appartient à Allah seul. Le Prophète a dit : « J'ai reçu l'ordre de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils disent : « Il n'y a de divinité qu'Allah.

L'ayat et le hadith indiquent tous deux que la raison du combat est l'incrédulité… S'ils cessent, il ne devrait y avoir d'inimitié envers personne d'autre que les malfaiteurs. S'ils s'arrêtent et deviennent musulmans ou se soumettent en payant la jizya dans le cas des gens du Livre. Sinon, ils devraient être combattus et ce sont des malfaiteurs… Les malfaiteurs sont soit ceux qui initient les combats, soit ceux qui restent ancrés dans l'incrédulité et la fitna.[6]

Y a-t-il eu un changement dans la compréhension de ce verset au cours des siècles ? Non. Le Tafsir as-Sa'di moderne a expliqué ce verset :

Alors Allah nous dit le but derrière le combat pour Sa Cause… le but est que (toute adoration soit consacrée à Allah seul), afin que la religion d'Allah puisse prévaloir sur toutes les autres religions…[7]

Et puis nous avons ce que le savant musulman du 14ème siècle Ibn Kathir a appelé le « vers de l'épée ».[8] Ce verset du Coran a été « révélé » en 631 :

Chapitre 9, verset 5

Puis, quand les Mois Sacrés seront passés, tuez les Mushrikun partout où vous les trouverez, capturez-les et assiégez-les, et guettez-les dans chaque embuscade…

Le savant musulman moderne Yasir Qadhi a fait un commentaire qui donne à réfléchir à propos de ce verset :

Ce fut l'un des derniers versets à être révélé, et peut-être le dernier verset qui traitait du traitement des mécréants.[9]

Alors comment traiter les mécréants ?
Ibn Kathir a souligné qu'avec ce verset, les non-musulmans « n'auraient d'autre choix que de mourir ou d'embrasser l'Islam ».[10] Ibn Kathir a également noté que l'ordre de tuer les Mushrikun où que vous les trouviez était une "déclaration générale" et signifiait que les musulmans pouvaient les tuer "n'importe où sur terre où vous les rencontrez".[11]

Voici donc seulement deux des versets violents du Coran ordonnant aux musulmans de combattre les non-musulmans jusqu'à ce que l'islam soit la seule religion.

Mort pour apostasie

CAIR a écrit :

L’Islam prône à la fois la liberté de religion et la liberté de conscience…

En fait, le Coran prescrit la mort pour les musulmans qui veulent quitter l'Islam et devenir ainsi apostats. Cela se trouve dans Coran 4:89, qui déclare que les apostats de l'Islam doivent être tués :

…Mais s'ils se détournent (de l'Islam), saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez…

En expliquant ce verset du Coran, le savant musulman du XIe siècle al-Wahidi a écrit :

Mujahid a dit à propos de ce verset: "Cela a été révélé à propos de certaines personnes qui ont quitté la Mecque pour Médine [affirmant être musulmans]… ils ont alors renoncé à l'Islam… Allah, exalté soit-Il, puis a révélé leur hypocrisie au moyen de ce verset et a ordonné qu'ils soient exécutés… »[12]

Ainsi, malgré l'affirmation du CAIR, le Coran ordonne la mort pour l'apostasie.

Il est intéressant de noter que le CAIR s'est référé au Coran 2:256 pour étayer son affirmation selon laquelle il n'y avait « pas de contrainte dans la religion ». Dans mon livre Islam's Militant Prophet: Muhammad and Forced Conversions to Islam, j'ai montré que Coran 2:256 n'était une doctrine valide que d'août 625 à décembre 627, au mieux.[13]

Mythe 2 : Le Coran promeut l'inégalité entre les hommes et les femmes

CAIR a écrit :

Il y a plus de 1400 ans, l'Islam… donnait aux femmes le contrôle total de leurs revenus et de leur richesse… Les autres droits accordés aux femmes par l'Islam incluent le droit d'héritage… L'épouse du prophète Mahomet, Khadijah, était une femme d'affaires prospère. Le premier martyr de l'Islam était une femme...

Examinons ces affirmations dans l'ordre :

Les femmes ont le plein contrôle de leurs revenus et de leur richesse:
Pas vraiment, car selon Mahomet, la nouvelle mariée, en se mariant, perd le contrôle de ses finances personnelles :

Il a été rapporté de 'Amr bin Shu'aib, de son père, de son grand-père, que le Messager d'Allah a dit : . "[14]

Les femmes ont obtenu le droit d'héritage : À l'origine, selon Coran 2:240, lorsqu'un mari mourait, il devait laisser une année d'entretien à ses femmes :

Et ceux d'entre vous qui meurent et laissent derrière eux des épouses devraient léguer à leurs épouses un an d'entretien et de résidence sans les expulser…

Cependant, cette exigence d'un an d'entretien a ensuite été abrogée par 4:12 du Coran;[15] voici ce verset du coran :

Dans ce que laissent vos femmes, votre part est de moitié si elles n'ont pas d'enfant… Dans ce que vous laissez, leur part (vos femmes) est d'un quart si vous ne laissez pas d'enfant…

Le mari reçoit maintenant « la moitié », et l'exigence antérieure d'un an d'entretien pour les femmes a été remplacée par une part fixe et moindre d'un « quatrième », à répartir entre toutes les femmes.

Et Coran 4:11 a également appliqué l'idée des femmes recevant une part moindre à l'héritage des enfants :

Allah vous ordonne en ce qui concerne l'héritage de vos enfants : au mâle, une part égale à celle de deux femelles…

Khadija était une femme d'affaires prospère : Khadija était une femme d'affaires prospère et une veuve très recherchée à Médine bien avant même de connaître Mahomet et bien des années avant que l'Islam ne commence avec la première « révélation » de Mahomet. Cette affirmation du CAIR n'a donc rien à voir avec l'Islam.

Le premier martyr de l'Islam était une femme : Cette affirmation est vraie, mais ce n'était qu'une question de timing. Voici l'histoire à ce sujet :

Ibn 'Abbas dit : « Ce verset [Coran 16:106] a été révélé à propos de 'Ammar ibn Yasir. Les idolâtres l'avaient emmené avec son père Yasir, sa mère Sumayyah… et les avaient torturés. Quant à Sumayyah, elle a été attachée entre deux chameaux et poignardée avec une lance dans son organe féminin. On lui a dit : « Vous avez embrassé l'Islam pour les hommes », puis elle a été tuée. Son mari Yasir a également été tué. Ce sont les deux premières personnes qui ont été tuées dans l'Islam…[16]

Nous pouvons voir que les « idolâtres » avaient apparemment prévu de tuer à la fois Sumayyah et Yasir ; Sumayyah s'est simplement trouvée être celle qui a été tuée en premier. L'affirmation du CAIR est donc vraie, mais sans rapport avec la façon dont les femmes sont traitées sous l'Islam.

Et pour ce qui est de savoir si le Coran promeut ou non l'inégalité entre les hommes et les femmes, nous ne pouvons pas ignorer Coran 2:282. Dans ce verset, le Coran déclare que lorsqu'on a besoin de témoins en matière de propriété, il est préférable de trouver deux hommes ; mais si vous ne pouvez pas trouver deux hommes, alors trouvez un homme et deux femmes :

…Et choisissez deux témoins parmi vos propres hommes. Et s'il n'y a pas deux hommes (disponibles), alors un homme et deux femmes, pour que si l'une d'elles se trompe, l'autre puisse lui rappeler…

Ainsi, Allah déclare que deux femmes sont nécessaires pour qu'elles puissent s'entraider. Et Muhammad a noté la signification de ce verset lorsqu'il a dit ceci à un groupe de femmes musulmanes :

« … Je n'ai vu personne de plus déficient en intelligence et en religion que vous. Un homme prudent et sensé pourrait être induit en erreur par certains d'entre vous.
Les femmes demandèrent : « O Messager d'Allah ! Qu'est-ce qui manque à notre intelligence et à notre religion ?
Il a dit : « Le témoignage (la preuve) de deux femmes n'est-il pas égal au témoignage d'un homme ? Ils ont répondu par l'affirmative. Il a dit: "C'est la déficience de son intelligence."
[17]

Cette idée a été reprise dans une décision de 2009 du cheikh Muhammed Salih Al-Munajjid :

En ce qui concerne le témoignage de deux femmes égal au témoignage d'un homme. Allah a mentionné la sagesse derrière la spécification du nombre de deux comme étant qu'une femme peut oublier ou être confuse, afin que l'autre femme puisse lui rappeler… Allah a commandé le témoignage de deux femmes afin d'être sûr qu'elles se souviennent, parce que l'esprit et la mémoire de deux femmes remplace l'esprit et la mémoire d'un homme… Cela ne veut pas dire qu'une femme ne comprend pas ou qu'elle ne peut pas se souvenir des choses, mais elle est plus faible que l'homme dans ces aspects – généralement. Des études scientifiques et spécialisées ont montré que l'esprit des hommes est plus parfait que celui des femmes, et la réalité et l'expérience en témoignent… Néanmoins, il y a des femmes qui sont de loin supérieures aux hommes dans leur raison et leur perspicacité, mais elles sont peu rares.[18]

Le Coran, et par défaut l'Islam, promeuvent l'inégalité entre les hommes et les femmes.

Mythe 4 : L'Islam étouffe la liberté d'expression.

CAIR a écrit que :

L'Islam soutient le droit d'un individu d'avoir et d'exprimer un large éventail d'opinions personnelles religieuses, politiques et sociales dans la vie publique… selon l'Islam, le droit de former et d'exprimer des opinions représente une manifestation essentielle des dons de Dieu à l'humanité.

Cependant, quand il s'agit de Mahomet, il n'y a pas de liberté d'expression dans l'Islam. Muhammad n'aimait pas être critiqué ou vilipendé. Il a personnellement ordonné le meurtre d'un certain nombre de non-musulmans simplement parce qu'ils l'avaient critiqué ou s'étaient moqués de lui.

En septembre 624, Muhammad a ordonné le meurtre de Ka'b b. al-Ashraf, un poète juif de Médine qui avait critiqué Mahomet. Après la mort de Ka'b, Mahomet a déclaré qu'un sort similaire s'abattrait sur quiconque l'insulterait :

[Après la mort de Ka'b] Les Juifs et les polythéistes parmi eux étaient alarmés. Ils sont venus voir le Prophète quand c'était le matin et ont dit : « Notre compagnon, qui était l'un de nos seigneurs, a été assommé la nuit et assassiné traîtreusement sans crime ni incident de sa part à notre connaissance. Le Messager de Dieu répondit : « S'il était resté comme d'autres d'opinion similaire, il n'aurait pas été tué par trahison. Mais il nous a fait du mal et nous a insultés avec poésie, et on ne fait pas cela parmi vous, mais il sera passé au fil de l'épée.[19] [C'est moi qui souligne]

Mahomet a également tué des poètes à La Mecque à cause de ce qu'ils avaient écrit à son sujet. Cela a été mentionné dans une lettre écrite après la conquête musulmane de La Mecque. Il a été envoyé au poète Ka'b bin Zuhair, qui faisait la satire de Muhammad, de la part du frère de Ka'b :

Le Messager d'Allah a tué des hommes à La Mecque qui lui faisaient la satire et lui faisaient du mal, et les poètes qui ont survécu se sont enfuis dans toutes les directions pour sauver leur vie. Donc, si vous voulez sauver votre peau, hâtez-vous vers le Messager d'Allah. Il ne tue jamais ceux qui viennent à lui en se repentant. Si vous refusez de faire ce que je dis, c'est à vous d'essayer de sauver votre peau par tous les moyens.[20]

Après une nouvelle correspondance entre les frères, Ka'b s'est rendu à Médine, s'est converti à l'islam et a été pardonné par Mahomet.

Muhammad a même dit qu'il n'y avait aucune punition pour le meurtre de quiconque l'injuriait et/ou le critiquait :

Il a été rapporté de 'Ali qu'une femme juive avait l'habitude d'injurier et de dénigrer le Prophète. Un homme l'a étranglée jusqu'à sa mort, et le Messager d'Allah a déclaré qu'aucune récompense n'était payable pour son sang.[21]

Ces enseignements du 7ème siècle de Mahomet ont été illustrés en 2011. Cette année-là, un journal satirique hebdomadaire français nommé Charlie Hebdo a publié une édition avec une page de couverture montrant une caricature de Mahomet et que le nom du journal avait été changé en "Charia Hebdo". Le bureau du journal a été incendié. Néanmoins, en septembre 2012, le journal a de nouveau publié des caricatures satiriques de Mahomet. La police est allée en alerte à Paris et a gardé le bureau du journal. Le gouvernement français a ordonné la fermeture des ambassades, écoles et centres culturels français dans 20 pays musulmans le vendredi suivant, jour de prière musulman. Les caricatures satiriques de Mahomet ont continué d'être publiées et, le 7 janvier 2015, deux frères musulmans sont entrés dans les bureaux de Charlie Hebdo et ont abattu onze personnes, dont un policier. Ces deux hommes armés ont ensuite tué un autre policier devant les bureaux. Deux jours plus tard, lorsque les deux hommes armés ont été acculés dans un immeuble par les forces de sécurité françaises, l'un des frères a eu un entretien téléphonique avec un journaliste d'une chaîne de télévision française. Le frère a dit au journaliste :

Nous défendons le prophète. Si quelqu'un offense le prophète, il n'y a pas de problème, nous pouvons le tuer.[22]

Des mots tout droit sortis du 7ème siècle. Les frères ont ensuite été tués par les forces de sécurité françaises.

En ce qui concerne Mahomet, l'Islam ne permet pas la liberté d'expression.

Mythe 5 : « Allah » dans le Coran n'est pas le même Dieu adoré par les chrétiens et les juifs

CAIR a écrit :

« Allah » est le mot arabe pour Dieu – le même Dieu adoré dans d'autres religions abrahamiques.

La réalité est qu'Allah dans le Coran n'est pas le même Dieu adoré par les chrétiens et les juifs. Cela est évident par ce qu'Allah a à dire dans le Coran au sujet des chrétiens et des juifs :

Allah déclare que la seule religion acceptable pour lui est l'Islam (par exemple, 3:19 et 3:85); Les chrétiens et les juifs sont mécréants[23] (par exemple 2:120, 3:99, 3:110 et 5:65), et les Juifs sont parmi les pires ennemis des Musulmans (5:82); Allah maudit les Chrétiens et les Juifs (9:30) et déclare que ceux qui croient qu'Allah a eu un Fils commet le seul péché impardonnable de l'Islam, le Shirk[24] (par exemple 4:48 et 4:116) ; Allah déclare que ceux qui commettent le Shirk iront en Enfer (par exemple 3:151 et 5:72-73); Allah déclare que les Chrétiens et les Juifs sont parmi les pires des créatures et « demeureront dans le feu de l'Enfer » (98:6) ; Allah interdit spécifiquement aux musulmans d'être amis avec les chrétiens et les juifs (5:51), et ordonne plutôt aux musulmans de combattre les chrétiens et les juifs (9:29).

Le christianisme est considéré comme une fausse religion parce qu'Allah déclare que Jésus n'a pas été crucifié, mais il ne l'est apparu qu'ainsi (4 :157-158). Allah a emmené Jésus physiquement au paradis et a fait ressembler l'un de ses disciples à Jésus ; c'est ce disciple qui a été crucifié.[25] Ainsi, les musulmans qui connaissent leur religion regardent un crucifix ou une peinture de la Crucifixion et voient un imposteur accroché à la croix. Et bien sûr, s'il n'y avait pas eu de crucifixion, il n'y avait pas eu de résurrection. Ainsi l'Islam enseigne que le christianisme est une fausse religion basée sur une fraude.

Allah dans le Coran n'est pas le même Dieu adoré par les chrétiens et les juifs.

Conclusion

Il y a une ironie involontaire dans l'affirmation du CAIR selon laquelle le jihad ne signifie pas « guerre sainte » parce que pendant des années, le CAIR a diffusé une traduction du Coran qui, dans un certain nombre d'endroits, assimile en fait le jihad à la « guerre sainte ».

Et dans le Journalist's Guide, le CAIR a nié à plusieurs reprises qu'il existe des versets du Coran qui encouragent la violence, ou prescrivent la mort pour apostasie, ou autorisent le traitement inégal des femmes. Cependant, dans cet article, nous avons vu qu'il existe de tels versets dans le Coran.

Ceci est intéressant au vu de ces deux considérations :

  1. Muhammad a dit que quiconque nie un verset du Coran pourrait être tué : Il a été rapporté d'Ibn 'Abbas que le Messager d'Allah a dit : « Quiconque nie un verset du Coran, il est permis de lui frapper le cou (c'est-à-dire l’exécuter)…” [26]
  2. La dépendance du voyageur (Umdat al-Salik), un manuel classique de la loi sacrée islamique déclare spécifiquement que c'est une apostasie de nier tout verset du Coran.[27] Il convient de noter que selon l'Académie de recherche islamique de l'Université Al-Azhar au Caire, en Égypte, les informations contenues dans ce manuel « est conforme à la pratique et à la foi de la communauté sunnite orthodoxe ».[28] Le CAIR fait sans aucun doute partie de la communauté orthodoxe sunnite.

C'est donc une affaire sérieuse pour les musulmans de nier les versets du Coran. Alors pourquoi le CAIR a-t-il nié des versets qui se trouvaient en réalité dans le Coran ?

Je crois que c'était parce que le CAIR savait que la grande majorité des journalistes, qui ne connaissent pratiquement rien de l'islam, accepteraient tout ce que le CAIR disait à propos de l'islam, tandis que les confrères musulmans du CAIR sauraient ce qui se passait.

Parce que lorsqu'il s'agit d'islam, le CAIR sait à quel point il est facile de tromper le quatrième pouvoir kafir.

Il n'est pas approprié de qualifier d'islamophobes tous, ni même la majorité, de ceux qui remettent en question l'islam et les musulmans.

Rapport CAIR 2013, Légiférer la peur : l'islamophobie et son impact aux États-Unis, p. ix

Le Dr Stephen M. Kirby est l'auteur de six livres sur l'Islam. Le dernier s'intitule: Islamic Doctrine versus the US Constitution: The Dilemma for Muslim Public Officials.

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Notes :

[1]Ismail Allison, « CAIR publie une nouvelle édition du « Guide du journaliste pour les reportages sur l'islam et les musulmans » en réponse aux reportages sur la crise en Afghanistan », CAIR, 23 août 2021,https://www.cair.com/press_releases/cair-releases-new-edition-of-a-journalists-guide-to-reporting-on-islam-and-muslims-in-response-to-reporting-on- crise-afghanistan/.

[2]Laurie Jaghlit, « MISE À JOUR du projet Coran du CAIR et opportunité de partenariat », CAIR, 13 avril 2016,https://www.cair.com/press_releases/cairs-quran-project-update-and-partnership-opportunity/.

Le Coran du CAIR est Le Message du Coran, trad. Muhammad Asad, (Bristol, Angleterre : The Book Foundation, 2003). Il est intéressant de noter que Muhammad Asad est né Leopold Weiss, « le petit-fils d'un rabbin orthodoxe », en 1900 à Lwow (Lvov), dans l'actuelle Pologne. Il a appris l'arabe au début de la vingtaine et s'est converti à l'islam en 1926. Il est mort en Espagne à l'âge de 92 ans. Voir Le Message du Coran, pp. iv-v.

[3]Besheer Mohamed, « De nouvelles estimations montrent que la population musulmane américaine continue de croître », Pew Research Center, 3 janvier 2018,https://www.pewresearch.org/fact-tank/2018/01/03/new-estimates-show-us-muslim-population-continues-to-grow/.

[4]Américains musulmans, classe moyenne et majoritairement grand public, Pew Research Center, 22 mai 2007, p. 13,https://www.pewresearch.org/wp-content/uploads/2007/05/muslim-americans.pdf.

[5]Abu al-Fida' 'Imad Ad-Din Isma'il bin 'Umar bin Kathir al-Qurashi Al-Busrawi, Tafsir Ibn Kathir (abrégé), abr. Cheikh Muhammad Nasib Ar-Rafa'i, trad. Chafik Abdelghani ibn Rahal (Londres : Al-Firdous Ltd., 1998), Partie 11, pp. 78-79.

[6]Abu 'Abdullah Muhammad ibn Ahmad al-Ansari al-Qurtubi, Tafsir Al-Qurtubi : Commentaire classique du Saint Coran, Vol. 1, trad. Aisha Bewley (Londres : Dar Al Taqwa Ltd., 2003), p. 496.

[7]Abdur-Rahman Nasir as-Sa'di, Tafsir as-Sa'di, tr. Nasiruddin al-Khattab (Riyad, Arabie saoudite : International Islamic Publishing House, 2018), Vol. 1, p. 238.

[8]Abu al-Fida' 'Imad Ad-Din Isma'il bin 'Umar bin Kathir al-Qurashi Al-Busrawi, Tafsir Ibn Kathir (abrégé), abr. Cheikh Safiur-Rahman al-Moubarakpuri, trad. Jalal Abualrub, et al. (Riyad, Royaume d'Arabie saoudite : Darussalam, 2000), Vol. 4, p. 375 et 377.

[9]Abu Ammaar Yasir Qadhi, Une introduction aux sciences du Coran (Birmingham, Royaume-Uni : Éditions Al-Hidaayah, 1999), p. 252.

[10]Tafsir Ibn Kathir, Vol. 4, p. 376.

[11]Tafsir Ibn Kathir, 10e partie, p. 90.

[12]Abu'l-Hasan 'Ali ibn Ahmad ibn Muhammad ibn 'Ali al-Wahidi, Asbab al-Nuzul d'Al-Wahidi, trad. Mokrane Guezzou (Louisville, Kentucky : Fons Vitae, 2008), p. 80.

[13]Stephen M. Kirby, Islam's Militant Prophet : Muhammad and Forced Conversions to Islam (Charleston, SC : CreateSpace, 2016), pp. 51-56 et 62-63.

[14]Abu 'Abdur-Rahman Ahmad bin Shu'aib bin 'Ali bin Sinan bin Bahr An-Nasa'i, Sunan An-Nasa'i, trad. Nasiruddin al-Khattab (Riyad, Royaume d'Arabie saoudite : Darussalam, 2007), Vol. 4, n° 3787, p. 415.

[15]Tafsir Ibn Kathir, Vol. 1, p. 676 ; Tafsir Al-Qurtubi, p. 623 ; et Jalalu'd-Din al-Mahalli et Jalalu'd-Din as-Suyuti, Tafsir Al-Jalalayn, trad. Aisha Bewley (Londres : Dar Al Taqwa Ltd., 2007), p. 91.

[16]Asbab al-Nuzul d'Al-Wahidi, p. 142.

[17]Muhammad bin Ismail bin Al-Mughirah al-Bukhari, Sahih Al-Bukhari, trad. Muhammad Muhsin Khan (Riyad, Royaume d'Arabie saoudite : Darussalam, 1997), Vol. 1, livre 6, n° 304, p. 210.

[18]Cheikh Muhammed Salih Al-Munajjid, « Pourquoi le témoignage d'un homme est-il considéré comme égal au témoignage de deux femmes ? Questions et réponses Islam, 22 mars 2009,https://islamqa.info/en/answers/20051/why-is-the-witness-of-one-man-considered-to-be-equal-to-the-witness-of-two-women.

[19]Mohammed b. 'Umar al-Waqidi, La vie de Muhammad : Kitab al-Maghazi d'Al-Waqidi, trad. Rizwi Faizer, Amal Ismail et AbdulKader Tayob, éd. Rizwi Faizer (Londres et New York : Routledge, 2013), p. 96.

[20]Safiur-Rahman al-Mubarakpuri, The Sealed Nectar (Riyad, Royaume d'Arabie saoudite : Darussalam, 2008), p. 521.

[21]Abu Dawud Sulaiman bin al-Ash'ath bin Ishaq, Sunan Abu Dawud, trad. Yaser Qadhi (Riyad, Royaume d'Arabie saoudite : Darussalam, 2008), Vol. 5, n° 4362, p. 21.

[22]Emmanuelle Saliba, « L’assassin de Paris, Cherif Kouachi, a donné une interview à la chaîne de télévision avant sa mort », NBC News, 9 janvier 2015,http://www.nbcnews.com/storyline/paris-magazine-attack/paris-killer-cherif-kouachi-gave-interview-tv-channel-he-died-n283206.

[23]Pour un examen approfondi de la façon dont le Coran et Mahomet faisaient la différence entre les « croyants » (musulmans) et les juifs et les chrétiens, voir mon article « The Fantasy Islam of the University of Chicago's Fred Donner (Part 1) », Jihad Watch, 30 janvier 2019,https://www.jihadwatch.org/2019/01/the-fantasy-islam-of-the-university-of-chicagos-fred-donner-part-1.

[24]Shirk : polythéisme, adorer les autres avec Allah et/ou attribuer des partenaires à Allah (y compris lui attribuer un Fils). En croyant que Jésus est le Fils de Dieu, les chrétiens commettent le Shirk.

[25]Tafsir Ibn Kathir, Vol. 3, p. 28.

[26]Muhammad bin Yazeed ibn Majah al-Qazwini, Sunan Ibn Majah, trad. Nasiruddin al-Khattab (Riyad, Royaume d'Arabie saoudite : Darussalam, 2007), Vol. 3, n° 2539, p. 455.

[27]Ahmad ibn Naqib al-Misri, Reliance of the Traveler (Umdat al-Salik), A Classic Manual of Islamic Sacred Law, édité et traduit par Nuh Ha Mim Keller (édition révisée 1994 ; réimpr. Beltsville, Maryland : Amana Publications, 2008) , o8.7 (7), p. 597.

[28]Ibid., p. xx.

***

Source : www.jihadwatch.org/2021/10/cairs-journalists-guide-to-reporting-on-islam-and-muslims-fooling-the-fourth-estate

Traduit avec www.onlinetranslator.com par Albert Coroz pour Les Observateurs

Norvège : un religieux musulman écrit que « Hitler a laissé survivre certains Juifs afin que le monde comprenne pourquoi il est nécessaire de les tuer »

Les Juifs dans le Coran sont appelés les plus forts de toutes les personnes en inimitié envers les Musulmans (5:82) ;
ils fabriquent des choses et les attribuent faussement à Allah (2:79; 3:75, 3:181);
ils prétendent que le pouvoir d'Allah est limité (5:64) ;
ils aiment écouter des mensonges (5:41) ;
ils désobéissent à Allah et n'observent jamais ses commandements (5:13).
Ils se disputent et se querellent (2:247) ;
cachernt la vérité et trompent les gens (3:78) ;
incitent à la rébellion contre les prophètes et rejettent leur direction (2:55);
sont hypocrites (2:14, 2:44);
donnent la préférence à leurs propres intérêts sur les enseignements de Muhammad (2:87) ;
souhaitent du mal aux gens et essaient de les induire en erreur (2:109);
ressentir de la douleur quand les autres sont heureux ou chanceux (3:120) ;
sont arrogants d'être le peuple bien-aimé d'Allah (5:18);
dévorent la richesse des gens par subterfuge (4:161) ;
calomnient la vraie religion et sont maudits par Allah (4:46);
tuent les prophètes (2:61) ;
sont sans pitié et sans cœur (2:74) ;
ne tiennent jamais leurs promesses ni n'accomplissent leurs paroles (2:100) ;
sont libres de commettre des péchés (5:79) ;
sont lâches (59:13-14);
sont avares (4:53) ;
sont transformés en singes et en porcs pour avoir enfreint le sabbat (2:63-65 ; 5:59-60 ; 7:166) ; etc.
Ils sont sous la malédiction d'Allah (9:30),
les musulmans devraient leur faire la guerre et les soumettre à l'hégémonie islamique (9:29).166) ; etc.

Un imam norvégien signalé pour discours de haine après avoir loué Hitler et attaqué les Juifs

par Igor Kuznetsov, Sputnik News , 5 août 2021 :

Dans des messages maintenant supprimés qu'il a attribués plus tard à sa colère face aux attaques à Gaza, l'imam a écrit:

« Hitler a laissé survivre certains Juifs afin que le monde voie à quel point cette nation est cruelle et pourquoi il est nécessaire de les tuer ».

Un imam de la ville norvégienne de Drammen a été signalé pour discours de haine et incitation au crime en raison de ses publications sur Facebook.

L'homme est imam local depuis 2009 à Drammen, qui compte le deuxième pourcentage le plus élevé d'immigrants de toutes les communautés de Norvège, derrière Oslo, et il est membre de l'organisation musulmane Minhaj ul-Quran.

Le signalement cite plusieurs publications de l'imam sur Facebook, qui contenaient toutes des affirmations virulentes sur les Juifs et Israël.

« Israël est le diable, et Hitler a laissé survivre certains Juifs pour que le monde puisse voir que s'ils survivaient, l'humanité serait en danger à cause d'eux »,

a-t-il écrit dans un de ces messages,  cité par le journal Drammens Tidende, qui s'est réservé le droit à des erreurs mineures car les messages ont été traduits de l'ourdou…

Selon l'article, l'homme avait quelque 2 900 amis Facebook et 1 150 abonnés.

L'imam en question a ensuite présenté des excuses pour ces publications sur Facebook.

« Je veux tout d'abord m'excuser pour mes affirmations sur Facebook. Mes affirmations et les commentaires ultérieurs d'autres personnes ne représentent pas mon point de vue et ce que je représente. J'ai passé une grande partie de ma vie à travailler pour l'égalité, la compréhension, le respect et la tolérance. Pour moi, ce sont des valeurs qui sont très chères », a-t-il écrit.

Source: https://www.jihadwatch.org/2021/08/norway-muslim-cleric-writes-that-hitler-let-some-jews-be-so-world-would-see-why-it-is-necessary-to-kill-them

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Ayaan Hirsi Ali: Pourquoi l’islamisme se marie si bien avec le mouvement woke

Après la disparition de l’État islamique, les islamistes du monde entier ont été forcés de réévaluer radicalement leur stratégie contre l’Occident. En brisant les espoirs utopiques de ses sympathisants, la chute du califat a coupé les ailes de la cause islamiste pour des décennies. De même que de nombreux communistes ont perdu leurs illusions une fois que leur idéologie a été mise en œuvre en Union soviétique, la barbarie de l’État islamique ne peut plus être ignorée.

Certes, même en 2021, certains groupes tels que les Talibans renaissants et Boko Haram – pour ne rien dire du régime iranien – restent fidèles à un militantisme islamiste misant sur la violence, avec toutes les souffrances humaines que cela implique. Mais dans l’ensemble, le militantisme djihadiste s’est avéré impopulaire parmi les musulmans, invitant souvent à une contre-réaction violente. Sa promesse d’un État de rêve islamiste a perdu de son attrait.

 

Pourtant, les islamistes en Occident semblent avoir trouvé une solution possible qui contourne, du moins pour l’instant, le recours à la violence explicite. Le cœur de cette stratégie alternative est de se concentrer autant que possible sur la dawa.

Près de vingt ans après le 11 septembre, les Occidentaux connaissent toujours mal la dawa. En théorie, le terme désigne simplement l’appel à l’islam, une sorte d’invitation; les Occidentaux y reconnaîtraient une forme de prosélytisme.
En pratique, cependant, les islamistes s’appuient sur la dawa comme un système complet de propagande, de relations publiques et de lavage de cerveau, conçu pour amener tous les musulmans à adopter un projet islamiste tout en convertissant autant de non-musulmans que possible.

Chez les analystes occidentaux, la dawa – devenue au XXe siècle un instrument des Frères musulmans – a traditionnellement reçu beaucoup moins d’attention que le jihad militant, bien que des observateurs aient souligné son importance dans les activités «humanitaires» du Hamas.

Dans son livre Unveiled, l’ex-musulmane Yasmine Mohammed décrit de manière saisissante son mariage difficile avec le djihadiste égyptien Essam Marzouk. Elle a commenté la rivalité qui existe entre les djihadistes (comme son ex-mari) et les islamistes qui se présentent comme «non violents»:

«La vérité, c’est qu’Essam détestait les Frères [musulmans]: il pensait que les islamistes étaient une bande de fiottes. Il était aligné en fait sur un groupe plus militant appelé Al Jihad, qui était l’aile égyptienne d’Al-Qaïda. Les islamistes et les djihadistes ont le même objectif – répandre l’islam – mais ils ont des méthodes différentes. Les islamistes veulent le faire par des moyens passifs tels que la politique, l’immigration et la natalité.

Ce point important échappe souvent aux politiciens occidentaux. Car quoi qu’en disent des retraités de la CIA pas très futés, des groupes comme les Frères musulmans ne sont ni des organisations modérées ni des partenaires pluralistes appartenant à la société civile. Les groupes islamistes ne sont certainement pas de nature à empêcher la radicalisation des jeunes musulmans. Au lieu de cela, comme l’a noté un observateur il y a plus de dix ans, «l’histoire des Frères musulmans montre qu’il n’a pas fonctionné dans l’ensemble comme un pare-feu contre le djihadisme, mais bien comme un incubateur fertile d’idées radicales dans toutes sortes de contextes».

Vu de manière cynique, les islamistes obtiennent bien plus de résultats par la dawa que lorsqu’ils se limitent à des attentats à la bombe et des assassinats. La menace est moins évidente. Le djihad et la violence ont tendance à provoquer une réponse immédiate. Avec la dawa, en revanche, il est possible de parler de charité, de spiritualité et de religion – et ensuite de la mettre sur le même pied que les missions normales de prosélytisme religieux. Dans une société libre, quelle personne raisonnable voudrait contester cela?

Mais la dawa, c’est aussi construire des réseaux: locaux, régionaux et internationaux. Dans The Call, Krithika Varagur a révélé à la fois l’énorme ampleur mondiale et l’opacité de ces activité. L’Arabie saoudite, en particulier, a déversé des milliards de dollars dans la dawa, dont une grande partie aux États-Unis.

En Occident, ces régimes ne font pas l’objet d’une grande réflexion, pas plus que l’infrastructure islamiste aux États-Unis. Néanmoins, l’islamisme se répand au sein des institutions occidentales, et cela grande partie grâce à une alliance improbable: la dawa a reconnu le pouvoir de séduction du mouvement «woke» et a commencé à adopter le langage des droits civiques et du multiculturalisme.

Bien sûr, ce n’est pas un phénomène uniquement américain, mais l’énergie du mouvement woke aux Etats-Unis a poussé cette coopération un pas plus loin. En France, en revanche, «l’islamo-gauchisme» est beaucoup plus susceptible d’être correctement reconnu comme une menace pour le modèle de citoyenneté universelle, laïque et républicaine. En Grande-Bretagne, cette tendance reste moins importante, confinée à des politiciens marginaux comme George Galloway, qui estime que «le mouvement progressiste mondial et les musulmans ont les mêmes ennemis».

Pourtant, comme l’a noté l’historien Daniel Pipes, la relation entre l’islamisme et l’extrême gauche n’a rien de nouveau. En 2007, Oskar Lafontaine, ancien président du parti social-démocrate allemand, notait: «L’islam a besoin de la communauté, ce qui l’oppose à l’individualisme extrême, qui menace d’échouer en Occident. [En outre,] le musulman pieux est tenu de partager sa richesse avec autrui. Le gauchiste aussi veut voir les forts aider les faibles.

Cependant la tension interne entre «wokisme» et islamisme n’est jamais loin. Il suffit de regarder Al Jazeera, qui met en ligne des documentaires sur les droits des transgenres sur sa chaîne de réseaux sociaux, tout en diffusant des sermons suggérant aux maris de battre leurs femmes sur sa station en arabe.

Néanmoins, les deux mouvements ont des objectifs en commun. Tous deux sont anti-occidentaux et anti-américains. Tous deux ont une position critique à l’égard «capitalisme» fondé sur l’individualisme. Certes, les islamistes existent depuis bien plus longtemps. Mais les idéologues islamistes sont prêts à coopérer avec les gauchistes non musulmans tant que cela sert leurs objectifs.

A leur crédit, certains à gauche refusent de cautionner l’islamisme, car ils prennent de plus en plus conscience de la contradiction entre le soutien aux droits humains universels (y compris les droits des femmes) et les revendications des islamistes. En France, par exemple, l’ancien Premier ministre de centre-gauche Manuel Valls a courageusement dénoncé l’islamo-gauchisme sans la moindre hésitation.

Aux États-Unis, en revanche, ce genre d’opposition énergique de la gauche est de plus en plus rare. Pire: lors de la conférence Netroots Nation de 2019 – la «plus grande conférence annuelle pour les progressistes» des États-Unis – plusieurs tables rondes et sessions de formation véhiculaient l’agenda islamiste, souvent greffé sur une critique d’Israël tout en négligeant le rôle toxique joué par le Hamas dans la perpétuation du conflit. De son côté, Linda Sarsour, organisatrice féministe et coprésidente de la «Marche des femmes», a rendu plus explicite son soutien à l’islamisme: «Vous saurez quand vous vivrez sous la charia si soudain tous vos emprunts et cartes de crédit deviennent sans intérêts. Sympa, non?»

Au gouvernement aussi, l’instrumentalisation du progressisme par l’islamisme devient de plus en plus claire. Le président islamiste turc Erdogan dirige peut-être un des régimes les plus brutaux et répressifs au monde, mais cela n’a pas empêché Ilhan Omar, la députée démocrate du Minnesota, de lui exprimer son soutien. Et sans doute s’est-elle inspirée d’Erdogan l’année dernière lorsqu’elle a proclamé que «la justice sociale est dans notre programme», et que «la Turquie est la plus grande opportunité pour les pays occidentaux dans la lutte contre la xénophobie, l’islamophobie, le racisme culturel et l’extrémisme».

Erdogan, en effet, utilisait explicitement une rhétorique progressiste. La méthode a ensuite été imitée en Iran. Le Tehran Times – qui se décrit comme «une voix forte de la révolution islamique» – a récemment attaqué l’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo pour son «islamophobie profondément enracinée». Et en mars, le ministre iranien des Affaires étrangères Zarif a «salué la détermination des pays islamiques à lutter contre l’islamophobie comme un des principaux défis auxquels est confrontée l’Oumma islamique [communauté musulmane en Occident]». Les islamistes, en d’autres termes, deviennent habiles à se draper dans un habit de paroles «woke», tout en se livrant à la brutalité et à la répression systématiques dans leur propre pays.

A cette nouvelle alliance entre l’islamisme et la rhétorique progressiste, il n’y a pas de réponse simple. La Dawa, de par sa nature même, est intrinsèquement plus difficile à combattre que le djihad. Mais ceux qui croient, comme moi, en une société libre, ouverte et pluraliste doivent être conscients de la nature et de l’ampleur de ce nouveau défi. Après deux décennies de lutte contre le terrorisme islamiste, nous devons affronter un nouvel ennemi plus subtil. Le wokisme a été reconnu depuis longtemps comme un phénomène dangereux, mais nous commençons seulement maintenant à comprendre pourquoi.

Source: https://unherd.com/2021/07/why-islamism-became-woke/

Traduction: Albert Coroz

 

Autres articles d’Ayaan Hirsi Ali (en anglais):

Le mouvement #MeToo musulman en Amérique

Comment des influenceurs ont légitimé l’antisémitisme

La mauvaise conscience de l’Europe

L’UDC aussi continue sa lutte contre l’islam politique

Forum, 20.06.2021

L’UDC veut contrôler le financement des mosquées et interdire le voile aux mineurs

Débat entre Elisabeth Baume-Schneider, conseillère aux Etats socialiste jurassienne, et Céline Amaudruz, vice-présidente de l'UDC et conseillère nationale genevoise.

***

Tania Sazpinar: Après l’interdiction de la burqa dans l’espace public suisse, l’UDC devrait publier cette semaine un papier de position sur l’islamisme. C’est une information publiée aujourd’hui (20 juin) par nos confrères du Matin Dimanche. Le plus grand parti de Suisse souhaite entre autres interdire le port du voile aux mineures, expulser les imams qui appellent à la violence ou encore contrôler strictement le financement des mosquées.

Tania Sazpinar: Céline Amaudruz, après le succès de l’initiative pour l’interdiction de se voiler le visage, vous aviez dit que la lutte contre l’islamisme radical n’était plus forcément votre priorité, qu’est-ce qui a changé depuis début mars?

Céline Amaudruz: Je ne sais pas d’où vous tenez que ce n’est pas notre priorité. La priorité, nous avons plusieurs thèmes, et effectivement nous avons préparé un document de fond sur l’islam et l’islamisme en Suisse.

L’UDC souhaite par ce document apporter des réponses sur les dangers que l’extrémisme islamique peut faire peser sur un pays, à savoir qu’on perdrait peut-être notre état de droit, et on a pu voir cela dans certains pays, en France, en Angleterre mais aussi en Suède, où il y a des petits quartiers, ou des sociétés parallèles, plutôt, qui se créent, dans lesquelles la charia s’applique à la place de la Constitution. Et là, aujourd’hui, nous venons avec un document, qui entend répondre par cinq points très importants – ce n’est pas comme vous dites simplement sur le voile pour les mineures – et j’aimerais d’abord les citer:

1) l’interdiction de l’islam politique, parce que c’est bien ça qui est un problème,

2) l’oppression des femmes et des filles: nous voulons mettre un terme à la discrimination et à la maltraitance que les femmes subissent, et c’est là qu’il y a le point que vous venez d’évoquer,

3) les mosquées qui peuvent être incubateurs de l’extrémisme: nous voulons prévenir la radicalisation et faire très attention à ce qui se passe au sein des mosquées,

4) les plaques tournantes islamiques de la Suisse, donc prévenir les influences et les flux financiers, savoir d’où vient cet argent (on voit ce problème à Genève),

5) la difficile intégration des immigrés musulmans, donc la politique de tolérance zéro et renforcement des forces réformatrices.

Tania Sazpinar: Donc plusieurs angles. Elisabeth Baume-Schneider, qu’est-ce qui vous gêne dans ce papier de position de l’UDC?

Elisabeth Baume-Schneider: Bon, je n’ai pas passé mon dimanche à lire ce paquet de propositions, d’ailleurs je ne l’ai pas…

(Céline Amaudruz: Il va sortir cette semaine.)

Elisabeth Baume-Schneider: Oui, d’accord, mais j’ai écouté ce programme, qui ne m’étonne guère. Je rappelle à Mme Amaudruz, ce n’était pas une promesse, mais elle avait mentionné lors du débat sur l’interdiction de la burqa qu’il n’y avait pas de calendrier caché, qu’il y avait une volonté de répondre à chaque problématique en son temps, et là, après une victoire à une majorité assez modeste au mois de mars, on est reparti avec toujours cette même obsession de stigmatiser ou d’ostraciser.

Parce que je pense que cette question du port du voile chez les mineures est tout autre que le malaise qu’on pouvait ressentir (que moi je ne ressentais pas) par rapport à l’islam qui avait le visage caché, tandis que là, la Constitution suisse mentionne la liberté de croyance. La pluralité religieuse n’est pas dangereuse, et je pense que là, de nouveau, on fait un amalgame, parce que la tolérance zéro j’y suis également favorable, mais je ne vois pas de quel droit on pourrait affirmer qu’en interdisant le port du voile pour les mineures on protégerait les femmes de tous les malheurs du monde.

Donc je ne comprends pas, comme je disais, cette obsession à absolument stigmatiser une communauté et à vouloir éradiquer tous les signes d’appartenance à cette communauté religieuse en voulant protéger les personnes contre elles-mêmes.

[...]

Céline Amaudruz: […]

Tania Sazpinar: Gouverner c’est prévoir, ça vous convainc?

Elisabeth Baume-Schneider: Le fait d’anticiper me convainc tout à fait. Le fait de ne pas tolérer de maltraitance ou de soumission de la femme ni le radicalisme islamique, j’y souscris également. Par contre, cette médiatisation, cette volonté de faire peur, d’ostraciser avant de dialoguer avec les communautés pour trouver les bonnes solutions, là je ne signerais pas. Ce que je reproche à l’UDC, c’est de systématiquement médiatiser un programme politique avant de vérifier si véritablement problème il y a, si véritablement les communautés religieuses sont confrontées comme ils le disent aux difficultés mentionnées, parce que mentionner comme un mantra que la charia va remplacer la Constitution suisse, franchement ce n’est pas ce soir que je vais y croire. […] Il faut dialoguer avec ces communautés, il faut interdire, vous avez raison, ce risque que certains imams aillent trop loin. Je n’étais pas de votre côté pour la dernière votation – elle a été acceptée, ça veut dire qu’on a les outils à disposition pour agir par rapport au terrorisme, même de manière préventive. Donc, de grâce, attendez, et sortez vos papiers lorsque les faits sont documentés et pas uniqueent lorsqu’on redoute ce qui n’a encore pas lieu d’être redouté.

Tania Sazpinar: On verra si ce papier de position donne lieu à une initiative. Merci à toutes les deux.

***

P.S. Le papier de position de l’UDC a été publié le lendemain:

Défense de l’État de droit contre une idéologie totalitaire

Italie, interviews d’immigrés musulmans: Les femmes musulmanes occidentalisées « doivent mourir – par lapidation, ou avec un couteau » (vidéos)

Vidéo 3:16 en italien, sous-titres en anglais

Un journaliste a interrogé des musulmans vivant en Italie. Les réponses sont inquiétantes.

Pourquoi l’Italie accueille-t-elle des migrants musulmans, qui approuvent l’assassinat de jeunes filles, les relations sexuelles avec des enfants et les mariages forcés même pour des fillettes de six ans?

Une musulmane pakistanaise de 18 ans, Saman Abbas, vivant en Italie, a été assassinée par ses parents, son oncle et deux cousins parce qu’elle refusait un mariage forcé avec son cousin au Pakistan. (Article en français ici.) La famille de Saman l’a tuée non seulement parce qu’elle avait contesté l’autorité masculine qui est de règle dans l’islam, mais aussi parce qu’elle s’était trop occidentalisée.

La chaîne d’information italienne LA7 a interrogé des membres de la communauté musulmane à Rome pour savoir ce qu’ils pensaient de la jeune Pakistanaise tuée par sa famille. Le reporter a demandé à de nombreux hommes musulmans comment ils agiraient si une membre de leur famille n’obéissait pas à leurs ordres ou était «occidentalisée». Un musulman a répondu qu’il fallait les tuer, par lapidation ou égorgement. Les hommes justifiaient ces condamnations à mort en invoquant le Coran.

Que se passerait-il si une femme refusait de porter le voile et décidait de s’habiller comme une personne normale? demande le journaliste Daniele Bonistalli. «Je prends un couteau et je le mets ici (en montrant son cou) parce qu’elle doit mourir. Je la tuerais; tu dois prendre un couteau et faire comme ça. Elle doit mourir.» La loi islamique (charia) exige que les femmes se couvrent.

Un autre musulman interrogé dans la vidéo dit que les familles musulmanes choisissent le mariage pour leurs enfants dans 80% des cas, seuls 20% des jeunes choisissent eux-mêmes. «C’est la tradition de notre culture. C’est l’homme qui décide! La femme ne peut pas dire qu’elle ne veut pas épouser quelqu’un.» Les hommes sont responsables des femmes, selon les paroles de Mahomet et du Coran.

Mariages avec des enfants

Dans de nombreux mariages forcés arrangés par les familles, les jeunes filles sont obligées d’épouser des hommes musulmans beaucoup plus âgés. Deux des musulmans interrogés ont dit qu’ils étaient dans la vingtaine quand ils ont épousé leurs fiancées de 13 et 15 ans.

Mahomet lui-mêmea donné l’exemple en épousant Aïcha quand elle avait six ans et consommant le mariage quand elle en avait neuf. Comme l’écrit The Religion of Peace, la légitimité de «marier» des filles prépubères qui n’ont pas encore eu leurs règles s ‘appuie à la fois sur le Coran et sur «l’exemple parfait» donné par Mahomet à ses disciples. Mahomet a également encouragé ses disciples à épouser des «jeunes filles» pour le plaisir sexuel. […]

Un musulman a expliqué au journaliste que souvent, dans les villages italiens où vivent des familles de migrants musulmans, les femmes ne peuvent pas refuser les mariages forcés: «Si la fille dit ‘non’, on la menace. Ensuite, il arrive que beaucoup meurent, parce qu’elles disent qu’elles aiment une autre personne, puis elles se pendent.».

Un autre musulman a expliqué à l’intervieweur que les maris musulmans doivent avoir la domination et le contrôle sur leurs femmes:

C’est notre manière. Très différente de la vôtre. La femme doit le respect à son mari. Je fais mon travail. Elle doit faire le ménage. La femme ne peut pas dire non. Si je demande un massage, elle doit dire oui. Si je veux manger, elle doit cuisiner pour moi tout de suite. Elle ne doit pas dire non.

L’islam enseigne qu’une femme vaut moins qu’un homme. Les hommes sont responsables des femmes, selon les paroles de Mahomet et du Coran.

Le Coran enseigne que les hommes sont supérieurs aux femmes et doivent battre celles dont ils «craignent la désobéissance»: «Les hommes ont autorité sur les femmes car Allah a fait les uns supérieurs aux autres, et parce qu’ils dépensent leur richesse pour les entretenir. Les femmes bonnes sont obéissantes. Elles gardent leurs parties invisibles parce qu’Allah les a gardées. Quant à celles dont vous craignez la désobéissance, avertissez-les et envoyez-les dans des lits séparés et battez-les. — Coran 4:34

Le Coran compare une femme à un champ cultivé, pour être utilisé par un homme comme il veut: «Vos femmes sont un champ pour vous, alors allez à votre champ quand vous voulez» - Coran 2:223

Dans une déclaration attribuée à Mahomet (hadith), il dit: «Si un mari appelle sa femme dans son lit [pour avoir des relations sexuelles] et qu’elle refuse et le fait dormir en colère, alors les anges la maudiront jusqu’au matin. — Sahih Boukhari 4.54.460″

Tuer celles qui sont occidentalisées

Enfin, le musulman a répété que les musulmanes ne pouvaient pas refuser d’épouser un homme choisi par leur famille:
«Elle ne peut pas faire ça car c’est une honte. C’est la loi, c’est interdit». De même qu’elle n’a pas la liberté de s’échapper et de revendiquer le droit de vivre comme une européenne:

Ce n’est pas possible. — Que fait la loi? — Je t’explique. Selon la loi du Coran, c’est comme ça. Vous devez la prendre, et elle doit mourir. Elle doit mourir, et pas de quelque chose… mais avec du sang! Dans le sol. Pierres, pierres. —-Lapidée? — Lapidée. Oui, parce qu’elle a fait [ce qui est] interdit(haram).

Le Grand remplacement

Au lieu de condamner la vision que l’islam a des femmes, le gouvernement italien et les médias de gauche s’entêtent à dire que le meurtre de Saman Abbas, et l’approbation de ce meurtre par les hommes musulmans, est un fait isolé. L’Italie ne ménage pas ses efforts pour protéger l’image socialiste et aseptisée de l’islam qu’elle a construite pour le public occidental.

Le prix de cette mascarade, c’est qu’elle continue de mettre les femmes musulmanes et toutes les femmes en grand danger.

Les hommes interrogés dans la vidéo ont appris leur façon de traiter les femmes à partir de leur religion musulmane et de l’exemple de leur Prophète. Il n’y a rien d’inhabituel ni de déviant dans la façon dont ils décrivent et traitent les femmes, du point de vue musulman. Alors, pourquoi l’Italie accueille-t-elle des migrants musulmans, qui approuvent l’assassinat de jeunes filles, les relations sexuelles avec des enfants et les mariages forcés même pour des fillettes de six ans?

Les élites de l’Union européenne utilisent la migration de masse pour remplacer les populations européennes, c’est ce qu’on appelle le Grand Remplacement. 
Jean Renaud Camus, co-fondateur et président du Conseil national de la résistance européenne, est un écrivain français connu pour avoir créé l’expression «Grand remplacement» — en parlant de la colonisation de l’Europe occidentale par des immigrants d’Afrique du Nord et du Moyen Orient.

En 2050, un tiers de la population italienne sera composé d’étrangers, selon un rapport de l’ONU intitulé «Les migrations de remplacement: s’agit-il d’une solution au déclin et au vieillissement des populations?» Le groupe de réflexion italien Fondazione Fare Futuro prévoit qu’en raison des migrations massives et des taux de natalité différents des chrétiens et des musulmans, la moitié de la population italienne pourrait être musulmane d’ici la fin du siècle. En seulement dix ans, le nombre de migrants en Italie a bondi de 419%.

Les migrations ont des impacts démographiques choquants sur les identités nationales et culturelles des pays européens. Comme indiqué précédemment par RAIR, les migrants sont utilisés par la gauche pour diluer les cultures d’accueil, s’assurer plus de voix et s’emparer du pouvoir.

***

Traduction de la vidéo

Journaliste: Si ta femme te dit un jour: «Je sors sans voile, et je vais m’habiller comme une fille normale», qu’est-ce que tu fais?

Musulman 1: Je prends un couteau… un couteau - je le mets ici parce qu’elle doit mourir.

Journaliste: Tu la tuerais?

Musulman 1: Bien sûr, tu dois prendre le couteau et faire comme ça. Elle doit mourir!

Journaliste: Il y a une fille qui s’appelle Saman, une Pakistanaise… Il paraît qu’elle a été tuée par sa famille parce qu’elle ne voulait pas épouser un homme qu’ils avaient choisi pour elle.

Musulmanes: Je ne comprends pas… Je n’ai pas entendu.

Journaliste: Vous ne savez pas de quoi je parle?

Musulmane: Non. Ça ne m’intéresse pas!

Journaliste: Mais ce ne sont que des questions, je n’ai pas à…

Musulmane: Rien! Je n’aime pas ça, zéro! Dehors!

Journaliste: Tu es marié?

Musulman 2: Non.

Journaliste: Ta famille a déjà une femme pour toi?

Musulman 2: Ma famille cherche pour moi. Ensuite, je choisis. Je respecte ma famille, compris? C’est comme ça pour nous, pas comme ici.

Journaliste: Ce n’est pas comme ici… il y a 20 ans, oui. Maintenant tout a changé.

Musulman 3:  D’habitude, 80% des familles choisissent. Mais 20% choisissent par eux-mêmes.

Musulman 4: C’est la tradition de notre culture. L’homme décide!

Journaliste: Et si la femme dit: «Je ne veux pas l’épouser?

Musulman 4: Ce n’est pas possible. Maintenant je dois partir. — Je t’en prie, je t’en prie. — Au revoir.

Musulman 5: Dans les petites localités, disons… Ces gens ne sont pas encore éduqués… Elles ne peuvent pas refuser, car on les force à épouser ce garçon. La fille dit non, ils la menacent. Ensuite, il arrive que beaucoup meurent, parce qu’elles disent qu’elles aiment une autre personne, puis elles se pendent.

Journaliste: Quel âge avais-tu quand tu t’es marié?

Musulman 6: 26. — Et ta femme, quel âge avait-elle? — 15.

Journaliste: Et toi?

Musulman 7: Moi… 31. Il y a 10 ans, je…

Journaliste: Ah, tu avais 21 ans, alors, et ta femme?

Musulman 7: 13. C’est notre manière. Très différente la vôtre. La femme doit le respect à son mari. Je fais mon travail. Elle doit faire le ménage. La femme ne peut pas dire non. Fais-moi un massage? Oui. Je dois manger? Elle doit cuisiner pour moi tout de suite. Elle ne doit pas dire non.

Journaliste: Si une femme dit: «Non, je ne veux pas épouser celui-là»?

Musulman 7: Elle ne peut pas. Parce que c’est une honte. C’est la loi. C’est une honte. Parce que c’est haram (interdit).

Journaliste: Si une femme veut s’échapper et dit: «Non, je veux vivre comme une Européenne», est-ce qu’il arrive que la famille…

Musulman 7: — Ce n’est pas possible. — Que fait la loi? — Je t’explique. Selon la loi du Coran, c’est comme ça. Vous devez la prendre et elle doit mourir. Elle doit mourir, et pas de quelque chose… Avec du sang! Dans le sol. Pierres, pierres. — Lapidée? — Lapidée. Oui, parce qu’elle a fait [ce qui est] haram (interdit).

Source: https://rairfoundation.com/islamic-migrants-westernized-muslim-women-must-die-stone-them-use-a-knife-video/

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Mila s’estime «abandonnée par une nation fragile et lâche» – vidéo

France - 14.06.2021 -

Mila, la jeune femme victime de cyberharcèlement pour ses propos polémiques sur l’islam, s’est livrée dans l’émission Sept à Huit. Elle y évoque son quotidien marqué par la protection et la surveillance, mais aussi son avenir dans lequel elle a du mal à se projeter.

En janvier 2020, Mila subissait un torrent d’insultes et de menaces de mort en ligne pour ses critiques très virulentes envers l’islam sur son compte Instagram. Depuis, la jeune femme de 18 ans continue d’être harcelée, à une semaine du procès lors duquel 13 de ses détracteurs seront jugés. Dans l’émission Sept à Huit diffusée dimanche 13 juin sur TF1, elle déplore un manque de liberté et de confiance en l’avenir.

[...]

 Mila a en effet reçu quelque 100.000 messages haineux, parmi lesquels des promesses de se faire «ligoter, découper, écarteler, lapider, décapiter», avait détaillé son avocat Richard Malka. [...]

article complet: https://fr.sputniknews.com/france/202106141045727947-mila-sestime-abandonnee-par-une-nation-fragile-et-lache---video/

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Le problème vu par certains médias et ONG:

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Racisme dans les médias : la CNCDH reprend les analyses d’Acrimed

Le 18 juin, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) remettait au Premier ministre son rapport sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie pour l’année 2019. L’autorité indépendante y pose notamment la question de la responsabilité des « grands médias » dans « la propagation de discours de haine ». Une critique qui reprend plusieurs extraits de notre travail.

« L’année 2019 n’a pas été épargnée par les polémiques et les "dérapages" racistes qui ont occupé l’espace médiatique, dans le cadre d’un contexte propice aux relents de discours stigmatisants et xénophobes ». Ce constat, sans détour, introduit le chapitre consacré au racisme dans les médias du rapport annuel de la CNCDH. Deux aspects sont, en particulier, évoqués : le premier concerne le peu de place, dans les rédactions, et de visibilité, dans les productions, accordées aux « populations non-blanches et à la diversité ». Le second concerne le relais, la diffusion et l’entretien des préjugés racistes.

Les auteurs du rapport ne mâchent pas leurs mots et constatent que « le discours raciste s’est libéré et décomplexé dans les médias ». Avec à l’appui, quelques exemples qui ne seront pas étrangers aux lectrices et lecteurs d’Acrimed :

Que penser des « Une » de certains hebdomadaires (Valeurs actuelles ou Le Point, par exemple) ? Que dire de ce mouvement qui, au prétexte de la dénonciation des abus du politiquement correct, autorise une parole raciste, xénophobe, misogyne ou homophobe ? Au nom d’un droit au « politiquement incorrect », des propos discriminants, stigmatisants, voire racistes, sont régulièrement tenus par certains éditorialistes ou chroniqueurs, sans que la contradiction leur soit toujours portée.

On a ainsi vu se multiplier les talk-shows et émissions d’infodivertissement (infotainment) présents sur toutes les chaînes, hebdomadaires voire quotidiens. Présentés comme des émissions de « décryptage de l’actualité » ou de « débat », ces talk-shows se veulent des espaces de liberté d’expression qui permettraient la médiatisation d’opinions diverses.

En ce qui concerne les plateaux télévisés, nous avions en effet traité du poids de la parole d’extrême-droite dans les talk-shows. S’agissant des hebdomadaires, nous avions documenté les obsessions islamiques de la presse magazine (montage ci-dessous) et plus particulièrement celles de Franz-Olivier Giesbert, éditocrate-en-chef du Point.

article complet: https://www.acrimed.org/Racisme-dans-les-medias-la-CNCDH-reprend-les

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Mila : "La nation française est fragile et lâche" ! (11:04)

Les Vraies Voix avec Philippe Rossi, Philippe Bilger, Michel Pouzol et Laura Ténoudji. Embarquez dans la folle aventure des Vraies Voix .

 

Ouganda: des musulmans décapitent et coupent la langue du pasteur qui a débattu avec des musulmans et en a converti au christianisme

Ce genre de bestialité se retrouvait également durant la guerre d'Algérie et un peu partout où l'islam mène la guerre contre les mécréants. Exemple, lorsque l'appareil génital des victimes massacrés, décapités a été placé dans leur bouche par ces soldats de l'inhumanité. Quel sera l'avenir de l'Europe chrétienne en se mélangeant avec des populations coutumières de ce genre de pratique?*****19 mai 2021 Robert Spencer

La loi islamique interdit aux non-musulmans de faire du prosélytisme parmi les musulmans sous peine de mort.

«Quand vous rencontrez les incroyants, frappez le cou…» (Coran 47: 4)

Pasteur tué après avoir conduit des musulmans au Christ lors d'un débat religieux

Morning Star News [trad. autom.], 12 mai 2021:

NAIROBI, Kenya - Des extrémistes musulmans dans l'est de l'Ouganda sont soupçonnés d'avoir tué un pasteur chrétien le 3 mai quelques heures après qu'il ait participé à un débat public sur le christianisme et l'islam.

Le pasteur Thomas Chikooma, un habitant du village de Komolo, ville de Pallisa, a été tué après avoir été invité à un débat en plein air à Pallisa, où il avait conduit 14 personnes, à la foi en Christ, dont six musulmans, ont indiqué des proches.

Des musulmans de la région avaient invité le pasteur d'une église pentecôtiste indépendante à participer au débat dans un parking à taxis de la ville où ils tenaient des débats publics depuis environ un mois.

Après qu'il ait présenté une défense du christianisme lors du débat en utilisant la Bible et le Coran et en conduisant des gens à recevoir le Christ, des musulmans en colère ont commencé à crier le slogan djihadiste, «Allah Akbar» («Allah est plus grand»), le contraignant à fuir les lieux en hâte avec son fils.

«Deux motos transportant chacune deux musulmans habillés à la manière islamique nous ont rapidement dépassés», a expliqué son fils mineur à Morning Star News. «Quand nous sommes arrivés à 200 mètres de notre maison, les deux motos se sont arrêtées au croisement en face de l'école de Nalufenya et de la route près de notre maison.»

Le pasteur est devenu méfiant et a dit à son fils de le suivre à distance. Le fils a vu son père parler avec les motocyclistes et deux autres hommes, a dit son fils.

«Aussitôt, le ton est monté car les hommes ont commencé à parler du débat, et bientôt l'un d'eux a giflé mon père. J'ai eu peur et j'ai passé par notre plantation de manioc et pour arriver à la maison.»

Sa mère, Jessica Naikomba, est arrivée à la maison une heure plus tard, et ils sont retournés sur les lieux avec quelques voisins mais ils n'ont trouvé personne, a dit Naikomba.

«En continuant à cherche, nous avons trouvé mon mari dans une mare de sang, décapité et sa langue enlevée», a dit Naikomba à Morning Star News. …

La constitution ougandaise et d'autres lois prévoient la liberté religieuse, y compris le droit de propager sa foi et de se convertir d'une religion à une autre. Les musulmans ne représentent pas plus de 12 pour cent de la population ougandaise, avec des concentrations élevées dans les régions de l'est du pays.

source: https://www.jihadwatch.org/2021/05/uganda-muslims-behead-and-remove-tongue-of-pastor-who-debated-muslims-and-converted-them-to-christianity

Traduction et commentaire: Albert Coroz

Ayaan Hirsi Ali : “Il est trop tard pour l’intégration des immigrés musulmans en Allemagne”

La politologue et militante des droits des femmes Ayaan Hirsi Ali met en garde contre la propension à la violence des hommes musulmans. La violence sexuelle à l'égard des femmes est ancrée dans toutes les cultures, mais la misogynie dans le monde islamique est "abyssale et désastreuse, car elle fait du sexe féminin une marchandise, une chose, une proie".

Mme Ali a fait ces commentaires dans une interview accordée au quotidien "Die Welt". Selon elle, certaines formes spécifiques de violence sont justifiées par la religion musulmane : "La violence contre les femmes et la violence contre les non-croyants, la violence contre les musulmans qui négligent ou rejettent la pratique de l'islam. La violence contre les individus qui abandonnent la religion, la violence contre les homosexuels."

Cet exercice de la violence est "autorisé, voire souhaité, dans l'islam". Les croyants sont censés croire qu'ils seront récompensés pour cet acte."

Selon Ali, "dans des pays comme la Grande-Bretagne, la France ou le Danemark, on constate une augmentation étonnante des crimes de viols depuis la vague de réfugiés". Les statistiques criminelles nationales le prouvent. D'une part, cela s'explique par le fait que "la violence est la norme" dans certains pays d'origine.

Prenons l'exemple des agressions sexuelles commises par des hommes arabes et nord-africains sur des femmes le soir du Nouvel An 2015 à Cologne : ce problème n'a pas vraiment été traité, au lieu de cela les femmes ont largement été laissées à elles-mêmes - et un signal a été envoyé à toutes les autres femmes en Allemagne : en cas de doute, l'État ne vous protégera pas.

La réaction politique aux agressions sexuelles de Cologne en 2015 a été pitoyable.

À l'époque, Henriette Reker, la maire de Cologne, avait recommandé aux femmes de se tenir à distance des hommes inconnus par précaution. Ce faisant, elle a inversé les rôles de délinquant et de victime. Les femmes n'avaient rien fait de mal, elles voulaient juste fêter le réveillon ! Mais les agresseurs se sont comportés envers elles comme c'est bien trop souvent le cas dans leur pays d'origine. Le signal envoyé par la politique allemande aux immigrants agresseurs masculins a été fatal. Il aurait fallu leur dire très clairement : Vous, les immigrés, devez respecter les règles allemandes, point barre !

Il est trop tard pour que les immigrants musulmans s'intègrent.

Il faut qu'ils s'assimilent au système de valeurs des pays occidentaux.

[Dans certains pays d’origine,] les gens vivent dans un environnement "où tout ordre s'est effondré, notamment à cause des guerres. Il y a aussi des pays où, pour des raisons religieuses, la violence contre les femmes" est approuvée ou du moins "n'est pas facilement sanctionnée." Une grande partie des crimes peut également être attribuée au "comportement simplement criminel des réfugiés", qui ne peut être excusé ni justifié par "quoi que ce soit, ni par le 'choc culturel', ni par la discrimination".

Malheureusement, les autorités judiciaires n'ont pas su faire face à cette menace. "Il semble qu'on ne veuille pas voir ni montrer la réalité. Les avocats avancent des arguments culturels pour disculper les coupables parce qu'ils étaient ivres ou drogués." Les accusés font souvent valoir qu'ils ne connaissaient pas les lois. Et une infraction sexuelle entraîne rarement l'expulsion.

"La faute risque davantage d'être mise sur les femmes européennes elles-mêmes ! On leur conseille de ne pas s'habiller de manière provocante près des centres d'accueil de réfugiés, de ne pas faire leur jogging seules, de ne plus aller dans certains quartiers, pour ne pas provoquer. Et surtout pas la nuit."

Ces actes portent toujours "sur le corps de la femme, il devient un objet à tripoter, une proie". Il y a parfois des débats publics, "mais dès qu'il s'agit d'islam, tout est vite étouffé, même les femmes concernées tergiversent, ne voulant pas être considérées comme xénophobes."

De nombreux universitaires auraient "carrément peur d'aborder le sujet dans des études sérieuses, car ils auraient peu de chance d'être entendus. J'ai vu plusieurs cas de ce genre où des chercheurs ont perdu leur emploi et ont été ostracisés socialement."

Essentiellement, les réfugiés sont "uniquement perçus comme des victimes à plaindre". Et des victimes, selon la sagesse communément admise, ne peuvent être tenues responsables de leur comportement."

*

Ayaan Hirsi Ali est née en 1969 à Mogadiscio, en Somalie, et a fui aux Pays-Bas à 22 ans pour échapper à un mariage forcé. En raison de ses déclarations critiques envers l'islam, elle a reçu des menaces de mort et a été placée sous protection policière.

En 2012, elle a reçu un "prix honorifique Axel Springer". Elle est mariée à l'historien écossais Niall Ferguson, avec qui elle a un fils. Son nouveau livre a été publié le 19 avril. Il s'intitule: "Beute. Warum muslimische Einwanderung westliche Frauenrechte bedroht" (Proies. Pourquoi l'immigration musulmane menace les droits des femmes occidentales).

*

Sources :
Ayaan Hirsi Ali: “It is too late for the integration of Muslim immigrants in Germany” – Medforth
Frauenfeindlichkeit in der islamischen Welt ist „abgrundtief“ – Idea
"Merkels 'Wir schaffen das!' war nur ein wohlfeiler Slogan" – t-online
Traduction libre Albert Coroz pour LesObservateurs.ch
Traductions automatiques possibles ici ou ici

 

France : un diocèse catholique contribue à la construction d’une mosquée

Par Robert Spencer

À propos de la construction récente d'une mosquée au Nigeria par un évêque catholique, j'ai dit que c'était un acte de charité, quoique stupide, mais j'avais tort.

Ce n'est pas un acte de charité que de conforter les musulmans dans un système de croyance qui leur dit que la haine, le mépris et la violence sont bénis par leur dieu.

Aucun des deux évêques n'agit non plus de manière charitable envers ses propres ouailles, qui pourraient subir les conséquences de ce qui est enseigné dans ces mosquées.

Mais cette idée erronée de la charité n'est pas une surprise dans la confusion générale de notre époque, où être charitable est couramment confondu avec être gentil, ce qui n'est souvent pas pareil.

*

"Un diocèse français finance une mosquée", Gloria.tv, 17 avril 2021 :

Le diocèse de Tours a donné de l'argent pour la construction d'une mosquée locale, rapporte LaNouvelleRépublique.fr (13 avril).

Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours, a justifié son don le 15 avril par le fait que, lors de la visite de Jean-Paul II dans la ville en 1996, les musulmans locaux ont fait un don symbolique, et que le diocèse a voulu rendre la pareille.

Cependant, Riposte-Catholique.fr relève qu'en 2015, le diocèse d'Auch - où Jean-Paul II ne s'est jamais rendu - a fait un don de 5 000 € pour la reconstruction d'une mosquée.

En 732, Charles Martel a remporté la célèbre bataille de Tours contre la grande armée de cavaliers d'Abdul Rahman Al Ghafiqi, empêchant une conquête islamique de la France.

Aujourd'hui, la ville de Tours compte 5 mosquées bien fréquentées et 17 paroisses pour la plupart vieillissantes.

Source: https://www.jihadwatch.org/2021/04/france-catholic-diocese-finances-construction-of-mosque

Traduction libre Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Barcelone : des musulmans rompent le jeûne dans une église

À Barcelone, des musulmans dans la précarité ou sans domicile fixe se sont rassemblés vendredi dernier pour prendre gratuitement l’iftar [repas de rupture du jeûne] dans l’enceinte de l’Église catholique de Santa Anna pendant le ramadan qui a lieu une nouvelle fois dans un contexte particulier lié à la pandémie de Covid-19.

« Nous sommes ici à Santa Anna depuis longtemps, de nombreuses années, mais la salle de repas social a commencé l’année dernière avec la pandémie », a déclaré Faouzia Chati, présidente de l’Association des femmes marocaines. « C’était une initiative de la communauté musulmane », a fait savoir Peio Sánchez, clerc de la paroisse de Santa Anna. Selon lui, la réaction des gens qui vivent dans la rue est très positive.

Faouzia Chati a expliqué que le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner sont gracieusement offerts aux musulmans dans la précarité ou aux personnes vivant dans la rue. « Et maintenant, les musulmans, quand le mois de ramadan arrive, ne peuvent pas venir manger. Donc la nourriture qu’ils ont l’après-midi, ils ont maintenant le soir », a-t-elle ajouté, avant de dévoiler le repas préparé, la harira, la soupe traditionnelle marocaine.

bladi

Via Fdesouche

Sinaï : L’Etat islamique exécute un chrétien copte de 62 ans et deux membres d’une tribu

Une vidéo publiée sur Telegram montre l’exécution de trois hommes par la branche du groupe jihadiste Etat islamique au Sinaï, en Egypte.

(...)

La vidéo de 13 minutes publiée samedi par le groupe jihadiste responsable de nombreuses exactions montre l’exécution effroyable des trois hommes: on y voit un copte (chrétien égyptien) de 62 ans tué à bout portant par un jihadiste s’en prenant aux chrétiens d’Egypte, qu’il accuse de soutenir l’armée égyptienne.

(...)

24heures.ch

Tessin : Un imam expulsé de Suisse revient à Chiasso en tant que demandeur d’asile

Son permis de séjour en Suisse avait été révoqué en 2015, une décision finalement confirmée par les tribunaux en 2017. Cependant, de retour en Égypte, l'imam se serait fait mal voir aux yeux du gouvernement.

Il aurait notamment dirigé une page Facebook qui "incitait la population à l'insurrection" contre le gouvernement d'al-Sisi, ainsi que travaillé comme imam dans une mosquée dirigée par les Frères musulmans, se faisant également représenter en compagnie de plusieurs membres de l'organisation précitée.

C'est sur ces prétendus motifs de persécution que l'imam égyptien est rentré en Suisse l'été dernier. Le 5 juillet, il a frappé à la porte du centre d'enregistrement de Chiasso et a demandé l'asile, affirmant qu'il était en danger dans son pays.

En novembre, cependant, le SEM a rejeté la demande de l'imam égyptien. Il lui a été indiqué que, puisqu'il était déjà titulaire d'une autorisation de séjour en Suisse, la décision de délivrer ou non une nouvelle autorisation de séjour revenait aux autorités cantonales qui avaient décidé de l'expulser en 2015.

L'imam a demandé un nouveau permis de séjour aux autorités cantonales. En même temps, il a fait appel contre la décision du SEM, demandant la reconnaissance de son statut de réfugié.

Dans leur décision, les juges ont souligné que l'homme n'était pas recherché par les autorités égyptiennes. Ils se sont également étonnés qu'il ait attendu 2020 pour demander l'asile en Suisse, alors que les persécutions présumées remontent à 2017. Un signe que la persécution n'était peut-être pas aussi réelle qu'il l'avait décrite.

"Au vu de ce que le requérant a admis", écrivent les juges dans l'arrêt récemment publié, "il semble avoir introduit une demande d'asile dans l'intention de contourner la législation sur le droit des étrangers".

Son recours a donc été rejeté. Dans la même ligne, les autorités cantonales ont rejeté sa demande d'un nouveau permis de séjour. Après avoir payé les frais de justice, l'imam égyptien devra quitter la Suisse une seconde fois.

(Traduction libre Christian Hofer pour LesObservateurs.ch)

Mattinonline.ch

Bruxelles : «Je (romps) mon ramadan à cause de toi fils de p…»: un accompagnateur de train violenté par des jeunes

Une vidéo vraisemblablement tournée récemment sur un quai de la gare du Nord montre un accompagnateur de train essuyer des coups de pied de la part de jeunes (au moins deux différents auteurs) dont l’un lance en quittant les lieux : « Je (romps) mon ramadan à cause de toi fils de p… » !

 

 

Selon nos informations, l’accompagnateur de train – dont le képi et la sacoche ont valsé à terre lors de cette altercation – leur aurait au préalable fait une remarque pour « non-respect du port du masque dans le train ».

Sudinfo.be

Nos remerciements à Pierrebxl

Suède : Le gouvernement autorise le mariage des enfants pour des “raisons particulières”

Par Robert Spencer

Comme on s’y attendait depuis longtemps, la Suède est en train de capituler devant la charia, morceau par morceau.

Ne croyez pas que cela s'arrêtera aux mariage des enfants. Il y a encore beaucoup de charia à mettre en place.

Le mariage des enfants est abondamment attesté par la tradition et la loi islamiques.

La direction des affaires religieuses de Turquie (Diyanet) a déclaré en janvier 2018 qu'en vertu de la loi islamique, les filles peuvent se marier dès l'âge de neuf ans.

"L'islam n'a pas de limite d'âge pour le mariage et les musulmans n'ont aucune excuse pour ceux qui refusent de l'accepter" - Ishaq Akintola, professeur d'eschatologie islamique et directeur de Muslim Rights Concern, Nigeria.

"Il n'y a pas d'âge minimum pour le mariage, que ce soit pour les hommes ou les femmes, dans la loi islamique. Dans de nombreux pays, la loi n'autorise les filles à se marier qu'à partir de l'âge de 18 ans. Il s'agit d'une législation arbitraire, et non de la loi islamique." - Dr Abd Al-Hamid Al-'Ubeidi, expert irakien en droit islamique.

Il n'y a pas d'âge minimum pour le mariage et les filles peuvent être mariées "même si elles sont au berceau". - Dr Salih bin Fawzan, éminent clerc et membre du plus haut conseil religieux d'Arabie saoudite.

"L'islam n'interdit pas le mariage des jeunes enfants". - Conseil d'idéologie islamique du Pakistan

Ces autorités disent ces choses parce que des hadiths que les musulmans considèrent comme authentiques rapportent que l'épouse préférée de Mahomet, Aïcha, avait six ans quand Mahomet l'a épousée et neuf ans quand il a consommé le mariage :

"Le Prophète a rédigé le contrat de mariage avec Aïcha alors qu'elle avait six ans, il a consommé son mariage avec elle alors qu'elle avait neuf ans et elle est restée avec lui pendant neuf ans (c'est-à-dire jusqu'à la mort de Mahomet)" (Bukhari 7.62.88).

Dans une autre tradition, c'est Aïcha elle-même qui raconte la scène :

Le Prophète m'a fiancée alors que j'étais une jeune fille de six (ans). Nous sommes allés à Médine et avons séjourné dans la maison de Bani-al-Harith bin Khazraj. Puis je suis tombée malade et mes cheveux sont tombés. Plus tard, mes cheveux ont poussé (de nouveau) et ma mère, Um Ruman, est venue me voir alors que je jouais à la balançoire avec quelques unes de mes amies. Elle m'a appelée et je suis allée vers elle, sans savoir ce qu'elle voulait me faire. Elle m'a attrapée par la main et m'a fait rester debout devant la porte de la maison. J'étais essoufflée et lorsque ma respiration s'est rétablie, elle a pris de l'eau et m'a frotté le visage et la tête avec. Puis elle m'a fait entrer dans la maison. Là, dans la maison, j'ai vu quelques femmes Ansari qui m'ont dit : "Meilleurs vœux et bénédiction d'Allah et bonne chance." Puis elle me confia à elles et elles me préparèrent (pour le mariage). De façon inattendue, l'Apôtre d'Allah est venu me voir dans l'avant-midi et ma mère m'a remise à lui, et à cette époque j'étais une fille de neuf ans. (Bukhari 5.58.234).

Mahomet était alors âgé de cinquante-quatre ans.

Épouser des jeunes filles n'était pas si inhabituel pour l'époque, mais comme dans l'islam Mahomet est l'exemple suprême de conduite (cf. Coran 33:21), il est considéré aujourd'hui comme exemplaire à cet égard. C'est ainsi qu'en avril 2011, le mufti du Bangladesh, Fazlul Haque Amini, a déclaré que ceux qui tentaient de faire passer une loi interdisant le mariage des enfants dans ce pays mettaient Mahomet sous un mauvais jour : "Interdire le mariage des enfants entraînera la remise en question du mariage du saint prophète de l'islam, [mettant] le caractère moral du prophète en question et en controverse." Il a ajouté une menace : "L'islam autorise le mariage des enfants et il ne sera pas toléré qu'un dirigeant tente de toucher à cette question au nom de l'octroi de plus de droits aux femmes." Le mufti a déclaré que 200'000 djihadistes étaient prêts à sacrifier leur vie pour toute loi restreignant le mariage des enfants.

De même, en décembre 2010, l'influent site Islamonline.com a justifié le mariage des enfants en invoquant non seulement l'exemple de Mahomet, mais aussi le Coran :

Le Noble Coran a également mentionné la période d'attente [c'est-à-dire pour qu'une femme divorcée puisse se remarier] pour la femme qui n'a pas encore eu ses règles, en disant : "Et celles qui n'attendent plus de menstruation parmi vos femmes, si vous en doutez, alors leur période est de trois mois, et [aussi pour] celles qui n'ont pas eu de menstruation" [Coran 65:4]. Comme cela n'est pas nié par la suite, nous pouvons déduire de ce verset qu'il est permis d'avoir des rapports sexuels avec une fille prépubère. Le Coran n'est pas comme les livres de jurisprudence qui mentionnent les implications des choses, même si elles sont interdites. Il est vrai que le prophète a conclu un contrat de mariage avec A'isha lorsqu'elle avait six ans, mais il n'a eu de rapports sexuels avec elle qu'à l'âge de neuf ans, selon al-Bukhari.

D'autres pays font de l'exemple de Mahomet la base de leurs lois concernant l'âge légal du mariage pour les filles. L'article 1041 du code civil de la République islamique d'Iran stipule que les filles peuvent être fiancées avant l'âge de neuf ans, et mariées à neuf ans : "Le mariage avant la puberté (neuf années lunaires complètes pour les filles) est interdit. Le mariage contracté avant d'atteindre la puberté avec l'autorisation du tuteur est valide à condition que les intérêts du pupille soient dûment respectés."

Selon Amir Taheri dans The Spirit of Allah : Khomeini and the Islamic Revolution (pp. 90-91), l'ayatollah iranien Khomeini a lui-même épousé une fille de dix ans alors qu'il avait vingt-huit ans. Khomeini a qualifié le mariage avec une fille prépubère de "bénédiction divine" et a conseillé aux fidèles de donner leurs propres filles en conséquence : "Faites de votre mieux pour que vos filles ne voient pas leur premier sang dans votre maison". Lorsqu'il a pris le pouvoir en Iran, il a abaissé l'âge légal du mariage des filles à neuf ans, conformément à l'exemple de Mahomet.

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Le gouvernement suédois dit OUI au mariage des enfants pour des 'raisons particulières'

Article traduit de "Regeringen säger JA till barnäktenskap vid 'synnerliga skäl'", Fria Tider, 9 avril 2021 :

Loi et droit – Le gouvernement dit oui à l'approbation du mariage des enfants s'il y a des "raisons particulières". C'est ce que stipule un projet de loi qui devrait entrer en vigueur le 1er juillet de cette année. Dans le même temps, l'exigence explicite de 18 ans dans le texte de loi est supprimée.

Sur son site web, le gouvernement a caché le nouveau projet de loi derrière un communiqué de presse concernant l'interdiction de reconnaître la polygamie étrangère.

- Le fait que les hommes soient autorisés à épouser plusieurs femmes n'est pas compatible avec le principe d'égalité de traitement des conjoints sur lequel repose le droit suédois et avec les exigences d'égalité, commente le ministre de la justice et des migrations, Morgan Johansson, même s'il est prêt à faire certaines exceptions.

La question de savoir comment traiter les immigrants qui ont des enfants mariés est une question politique encore plus sensible.

Il y a trois ans, l'opposition de droite a exigé une interdiction totale de toute forme de mariage dans lequel l'une des parties est mineure. La coalition de gauche au pouvoir a au contraire déclaré que le mariage d'enfants devait être accepté dans certains cas par les autorités suédoises.

- Nous avons aujourd'hui en Suède des filles et des garçons, c'est-à-dire des citoyens suédois, qui cohabitent entre eux, qui ont des relations sexuelles entre eux, qui vivent ensemble et qui ont des enfants ensemble, a commenté la députée sociale-démocrate Hillevi Larsson lors d'un débat parlementaire au cours duquel elle a tenté de défendre le mariage des enfants.

Lors d'un vote en mars 2018, le parlement a finalement passé outre à l'avis gouvernement et voté une interdiction totale. En effet, les modérés, les démocrates suédois, les chrétiens-démocrates, le parti du centre et les libéraux se sont mis d'accord sur une motion pour une telle interdiction.

Suppression de l'obligation des 18 ans

Le gouvernement est revenu à la charge avec un projet de loi dans lequel il souhaite faire une exception à l'interdiction totale demandée par le parlement. La nouvelle proposition de loi abolit la condition explicite actuelle de 18 ans pour les mariages contractés en vertu d'une loi étrangère. En outre, le mariage d'enfants pourra être approuvé en Suède s'il "existe des raisons particulières".

"Pour qu'il y ait des raisons spéciales, il faut que le refus de reconnaissance dans le cas individuel ait des conséquences graves, par exemple pour quelqu'un dans le couple, ou qu'il semble autrement déraisonnable de ne pas reconnaître le mariage", écrit le gouvernement, qui laisse au pouvoir judiciaire le soin de décider ce qui doit être considéré comme des "raisons particulières".

Selon une proposition de texte juridique, l'exemption s'applique si les deux parties ont désormais plus de 18 ans, mais que le mariage n'a pas été établi conformément à la loi suédoise. Par exemple, dans les cas où les enfants divorcent ou les femmes sont forcées d'épouser quelqu'un contre leur gré. Le gouvernement souhaite que la nouvelle loi entre en vigueur le 1er juillet de cette année.

Plusieurs organismes consultatifs critiquent la proposition du gouvernement de dire oui à certaines formes de mariage d'enfants. Parmi eux, "Les droits des filles dans la société" et "Ni putes ni soumises".

"Un État de droit tel que la Suède doit également être en mesure de traiter les droits de ces femmes et enfants vulnérables, même lorsque les circonstances sont extrêmement difficiles dans les cas où ils ont contracté un mariage à l'étranger dans des conditions contraires à la loi suédoise", écrit Les droits des filles dans la société dans sa réponse.

"Nous pensons qu'il ne faut pas faire d'exception en ce qui concerne les mariages d'enfants et les mariages forcés, même pas pour des raisons particulières", écrit Ni putes ni soumises.

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Source : https://www.jihadwatch.org/2021/04/sweden-government-allows-child-marriage-for-extraordinary-reasons

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Erdoganistan : la Nouvelle SuperPuissance Islamique ?

Giulio Meotti -17 avril 2021

  • Erdogan fait campagne au niveau mondial contre l' « islamophobie ». Mais en réalité, ce sont les critiques de l'islam extrémiste qui sont en danger et courent le risque d'être tués.
  • Dans le Haut-Karabakh (Caucase), la Turquie a soutenu la guerre menée par l'Azerbaïdjan contre l'Arménie afin de créer un couloir islamique turc entre l'Azerbaïdjan, la Turquie et d'autres pays musulmans.
  • « Cela a commencé en 1989 avec la fatwa contre Salman Rushdie : les pays occidentaux n'ont su réagir qu'avec des mots - comme si une incantation verbale pouvait conjurer le sort ! ... La bataille perdue en Arménie est la première d'une guerre menée en Occident contre la civilisation judéo-chrétienne ». - Michel Onfray, Revue des Deux Mondes, 1er février 2021.
  • Le nouveau sultan étend son influence à la Syrie, à la Libye et au Caucase, mais aussi à la Méditerranée. Pour l'Europe pacifiste, cette mer n'existe que lorsqu'il s'agit de faire venir des migrants.
  • « Ce que fait le régime turc, c'est utiliser sa diaspora comme un cheval de Troie. » - Mohamed Sifaoui, europe1.fr, 7 février 2021.
  • En Turquie, sous Erdogan, les manuels scolaires ont été réécrits pour que les juifs et les chrétiens apparaissent comme des gavur, des « infidèles ». Auparavant, les manuels turcs rangeaient les fidèles des deux religions sous le même bandeau de « peuple du livre » ... Le programme adopte une position anti-américaine et montre de la sympathie pour Daech et Al-Qaïda. - Rapport de l'Institute for Monitoring Peace and Cultural Tolerance in School Education (IMPACT-se), mars 2021.
  • « Nous sommes une grande famille de 300 millions de personnes de l'Adriatique à la Grande Muraille de Chine ». - Le président turc Recep Tayyip Erdogan, Minval.az, 18 octobre 2018.
L'Europe, les États-Unis, l'OTAN et le monde libre devraient s'inquiéter. Le président turc Recep Tayyip Erdogan incarne le nouveau loup islamiste déguisé en mouton. Photo : Erdogan s'exprimant à Ankara le 17 septembre 2020 (Photo par Adem Altan / AFP via Getty Images)

« Ce 24 juillet [2020] a été une journée très spéciale » a déclaré Gilles Kepel, le meilleur expert français de l'islam.

« C'était une journée de pèlerinage à La Mecque mais, en raison de la pandémie, il n'y avait personne ! C'était aussi l'anniversaire du traité de Lausanne, qui a fondé la Turquie moderne dans ses frontières actuelles. Et Erdogan a entrepris de tordre le bras du laïc Atatürk, qui a transformé l'ancienne basilique Sainte-Sophie en musée avant d'en faire don "à l'humanité". Erdogan lui, ... a transformé la basilique en mosquée ».

Dans son nouveau livre, « Le Prophète et la Pandémie », Kepel fait remarquer que le président turc Recep Tayyip Erdogan se présente comme le nouveau chef de la oumma, la communauté des croyants musulmans. [...]

Les mollahs iraniens ont imposé la notion d'« islamophobie » sur la scène internationale, mais la Turquie a désormais pris le relais et c'est elle qui persécute les « islamophobes ». [...]

Cette conférence grotesque et honteuse a été organisée par l'Organisation de la coopération islamique (OCI), une entité composée de 56 pays majoritairement musulmans, plus la « Palestine ». L'OCI compte des États comme le Pakistan qui punissent de mort le « blasphème »; comme l'Arabie saoudite qui fouette et emprisonne des blogueurs libéraux tels que Raif Badawi, et comme la Turquie qui remplit ses prisons d'écrivains et de journalistes. Et il ne s'agit là que de quelques exemples.

Ce 24 juillet 2020, Erdogan a défié l'Europe et l'Occident en se réappropriant ce qui a été, pendant mille ans, la plus grande église du christianisme oriental. L'absence de réponse de la part de l'Occident l'a probablement convaincu que le moment était venu. Personne n'a prêté attention ou n'a tenté de s'y opposer.

Contrairement à l'Iran et à l'Arabie saoudite, la Turquie est une démocratie. Ce pays est en pourparlers avec l'Union européenne en vue d'une éventuelle adhésion ; Washington bichonne Ankara ; et l'armée turque est la seconde en importance au sein de l'OTAN ; enfin, la Turquie est un sas entre l'Europe et l'Asie.

Le Financial Times (FT) a consacré une série d'analyses à la stratégie hégémonique d'Erdogan. En Afrique, par exemple, depuis 15 ans, le président turc a opéré une gigantesque relance de ses alliances.
Depuis 2009, la Turquie a augmenté le nombre de ses ambassades de 12 à 42. Erdogan a également été un voyageur fréquent, effectuant des déplacements dans plus de 20 capitales. Le gouvernement turc s'est fixé comme objectif au cours des prochaines années de doubler le volume des échanges commerciaux avec l'Afrique, afin qu'il atteigne 50 milliards de dollars, soit environ un tiers de son commerce actuel avec l'Union européenne.

La Turquie a également choisi de se distinguer au plan militaire dans les Balkans. « La région » estime le FT, « est symboliquement très importante, elle était en partie sous le contrôle d'Istanbul à l'époque de l'Empire ottoman ». Ensuite, il y a l'Europe :

« Plusieurs pays européens se sont inquiétés de l'activisme des services de renseignement turcs sur leur sol et de l'utilisation d'imams formés par l'Etat turc pour espionner la diaspora ».

En Europe, Erdogan parait résolu à utiliser les diasporas turques pour peser sur les Etats (en particulier l'Allemagne, la France, l'Autriche, la Belgique et la Hollande) et donner une base à sa volonté hégémonique.

Dans le Caucase, la Turquie a soutenu la guerre que l'Azerbaïdjan a mené contre l'Arménie dans le Haut-Karabakh, sans doute pour créer un couloir turco-islamique entre l'Azerbaïdjan, la Turquie et d'autres pays musulmans. Si l'on en croit les médias indiens, Erdogan a manifesté sa sympathie au Pakistan en envoyant un contingent de mercenaires au Cachemire. La Turquie a également utilisé les mercenaires de la société militaire privée turque « Sadat » contre les Arméniens, ainsi que dans les guerres civiles libyennes et syriennes.

Dans le dernier numéro de la Revue des Deux Mondes, le philosophe français Michel Onfray a fait remarquer que le choc des civilisations est en cours et qu'Erdogan est désormais à la tête de la partie islamiste. « Cela a commencé en 1989 avec la fatwa contre Salman Rushdie », écrit-il.

« Les pays occidentaux n'ont su réagir qu'avec des mots – comme si une incantation verbale pouvait conjurer le sort ! Avec la décapitation du professeur Samuel Paty, c'est le judéo-christianisme qui est attaqué - en Arménie, l'islam s'est attaqué au plus vieux christianisme d'Europe. ... L'Europe a peur d'Erdogan et de sa capacité à faire des dégâts. Ce Tamerlan en herbe menace, insulte, attaque, [et] soutient ceux qui nous menacent, nous insultent et nous attaquent ».

Tel était, poursuit Onfray, le sens de l'agression turque dans le Haut Karabakh :

« L'Arménie est attaquée par les Azéris et les Turcs musulmans qui veulent sa disparition totale. C'est le résultat d'une guerre des civilisations. Ce qui se passe dans ce pays, berceau de la civilisation chrétienne, c'est ce qui nous attend ici, dans la tombe de la civilisation judéo-chrétienne elle-même. La bataille perdue d'Arménie est la première d'une guerre menée en Occident contre la civilisation judéo-chrétienne ".

Erdogan n'a même pas tenté de dissimuler sa vision idéologique. « Le croissant et l'étoile embellissent désormais le ciel du Karabakh grâce aux efforts de nos frères et sœurs azerbaïdjanais », a proclamé le président turc après la guerre. « Le drapeau azerbaïdjanais flotte fièrement au-dessus du Haut-Karabakh comme symbole de la bravoure de nos martyrs ».

L'un des conseillers d'Erdogan, le général turc à la retraite Adnan Tanrıverdi, fondateur de l'agence de mercenaires « Sadat », a développé la vision d'une superpuissance islamique unifiée. D'après le Centre d'Etudes Stratégiques des Défenseurs de la Justice, cette superpuissance porte le nom d'"Asrica", soit l'union de 61 pays d'Afrique et d'Asie qui auraient Istamboul pour capitale et pour point de référence, l'Erdoganistan. Ce nouvel empire inclurait 12 pays du Moyen Orient, à savoir Bahreïn, les Emirats Arabes Unis, la Palestine, l'Iraq, le Qatar, le Kuwait, le Liban, la Syrie, l'Arabie Saoudite, Oman, la Jordanie et le Yémen ; auxquels s'ajoutent huit pays d'Asie Centrale, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la République turque de Chypre, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, la Turquie et le Turkménistan ; s'y adjoignent aussi quatre pays d'Asie comme l'Afghanistan, le Bangladesh, l'Iran et le Pakistan ; plus trois en Asie du Sud-est comme Brunei, l'Indonésie et la Malaisie ; mais aussi six en Afrique du Nord comme l'Algérie, le Tchad, le Maroc, la Libye, l'Egypte et la Tunisie ; et aussi six en Afrique de l'est comme Djibouti, l'Erythrée, les Comores, le Mozambique, la Somalie et le Soudan ; plus dix en Afrique de l'Ouest et en Amérique du sud, à savoir le Sahara Occidental, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal, la Sierra Leone, la Guyane et le Surinam ; huit en Afrique du Sud-Ouest, à savoir le Benin, le Burkina Faso, le Gabon, le Cameroun, le Niger, le Nigeria et le Togo ; et quatre en Europe, à savoir l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo et la Macédoine.

La Turquie veut redevenir un grand empire néo-ottoman et le seul capable de diriger le monde musulman. La conversion de Sainte-Sophie en mosquée inaugure un tournant dans l'histoire islamique avec la création d'une puissante ligue de nations musulmanes qui se dresseraient contre l'Occident sous la direction turque.

Trois mers entourent la Turquie : la Méditerranée orientale, la mer Noire et la mer Égée. La Turquie a récemment piloté de vastes manœuvres navales. Si l'on en croit le ministère turc de la Défense, 82 navires de guerre, 17 navires de l'aéronautique navale, des forces amphibies, des unités de l'armée de l'air et des équipes d'opérations spéciales ont manœuvré jusqu'au 8 mars.

"Patrie Bleue" - Mavi Vatan en turc - est le concept géopolitique qui va marquer l'agenda d'Erdogan au cours des années à venir. Conçue par l'amiral nationaliste Cem Gurdeniz, c'est la « diplomatie des grandes manœuvres et des navires de guerre » qui poursuit « le retour de la Turquie à la mer, l'union entre l'Anatolie et la Méditerranée orientale ». L'objectif est clair : contrôler la mer, maîtriser les ressources énergétiques et imposer son influence. Erdogan a annoncé qu'elle ne s'appellerait plus « mer Égée », mais « mer des îles ».

Ankara est sur une ligne de collision avec la Grèce et Chypre concernant les droits d'exploitation des gisements de pétrole et de gaz de Méditerranée orientale. « Ils comprendront que la Turquie a le pouvoir politique, économique et militaire de déchirer des cartes immorales et des documents imposés », a déclaré Erdogan.

La Turquie a un problème avec Chypre qui, contrairement à la Turquie, appartient à l'Union européenne mais pas à l'OTAN. La Turquie, qui a envahi l'île en 1974, est le seul pays au monde qui reconnait le Nord de Chypre – qu'elle occupe - comme un État. La République de Chypre, qui est majoritairement chypriote grecque, veut conclure des accords avec des sociétés énergétiques étrangères, tandis que la Turquie, au nord de l'île, veut des droits économiques dans des eaux que Chypre considère comme siennes.

Alors que le nouveau sultan étend son influence à la Syrie, à la Libye et au Caucase, il l'étend également à l'intérieur de la Méditerranée. Pour l'Europe pacifiste, cette mer n'existe que lorsqu'il s'agit de faire venir des migrants.

Le président Erdogan, lors d'une visite officielle à Paris le 5 janvier 2018, a lancé cette phrase provocante aux dirigeants du Conseil français du culte musulman : « Les musulmans de France sont sous ma protection ». Ce sont les premières lignes d'une enquête du Journal du Dimanche. Plusieurs rapports de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) que l'hebdomadaire a pu consulter après qu'ils aient été envoyés à l'Elysée, révèlent la portée, les formes et les objectifs d'une « authentique stratégie d'infiltration » à travers des réseaux gérés par l'ambassade de Turquie et les services de renseignements turcs, le MIT. « Ils agissent principalement au sein de la population immigrée turque, mais aussi à travers des organisations musulmanes et parfois aussi récemment dans la vie politique locale,

« Ces actions ont des objectifs différents », a commenté le journaliste Mohamed Sifaoui.

« D'abord, pour améliorer l'image du régime turc dans la diaspora et dans la société française. Ensuite, pour défendre l'image d'Erdogan à tout prix. Et enfin, bien sûr, pour diffuser une vision islamiste de l'islam ».

Sifaoui cite en exemple le dernier projet de loi du président français Emmanuel Macron, destiné à renforcer les « principes républicains ». Ce projet de loi qui est actuellement examiné par le Parlement est porteur d'une charte de l'islam de France qui :

« n'a pas été signé par les deux fédérations turques, à la demande d'Ankara, car c'est une charte qui rappelle les principes fondamentaux importants pour la République et à laquelle le régime turc s'oppose clairement ... En d'autres termes, le régime turc utilise la diaspora comme un cheval de Troie. »

La Brookings Institution a écrit en 2019 :

« Selon le ministère [français] de l'Intérieur, 151 imams ont été envoyés par la Turquie (qui a entrepris une vague de sensibilisation religieuse des musulmans à travers l'Europe au cours de la dernière décennie) ... »

Sur les 2500 mosquées que compte la France, la Turquie en contrôle 400. [...]

Voici quelques-unes des conclusions de l'étude : le Jihad a été introduit dans les manuels et transformé en « nouvelle normalité » ; le martyre au combat a été glorifié. Les objectifs religieux ethno-nationalistes du néo-ottomanisme et du pan-turquisme sont devenus des thèmes d'enseignement. Par conséquent, l'islam est décrit comme un enjeu politique, la science et la technologie étant des outils pour atteindre ses objectifs. L'accent est mis sur des concepts tels que « la domination mondiale turque » et « l'idéal turc ou ottoman de l'ordre mondial ». Selon le programme, le « bassin turc » s'étend de la mer Adriatique à l'Asie centrale. Le programme adopte une position anti-américaine et montre de la sympathie pour les motivations de l'Etat islamique et d'Al-Qaïda. La Turquie prend des positions anti-arméniennes et pro-azerbaïdjanaises. L'identité et les besoins culturels de la minorité kurde continuent d'être largement négligés. Les pogroms de 1955 contre les Grecs d'Istamboul continuent d'être passés sous silence.

Dans les écoles, pendant le mandat d'Erdogan, des cartes destinées à illustrer la puissance turque ont fait leur apparition. Elles font référence à « l'héritage turc de la mer Adriatique à la Grande Muraille de Chine » : « Les artefacts culturels turcs peuvent être vus dans une vaste région, à commencer par les pays d'Asie centrale et orientale, tels que la Chine et la Mongolie, et s'étendent à l'Herzégovine et à la Hongrie ... »

« Nous sommes une grande famille de 300 millions de personnes de l'Adriatique à la Grande Muraille de Chine », a déclaré Erdogan dans un discours prononcé en Moldavie.

L'Europe, les États-Unis, l'OTAN et le monde libre pourraient commencer à s'inquiéter. Erdogan semble être le nouveau loup islamiste déguisé en mouton.

Giulio Meotti, journaliste culturel à Il Foglio, est un journaliste et auteur italien.

aticle complet: https://fr.gatestoneinstitute.org/17291/erdogan-puissance-islamique

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