Tout ça pour ça… L’élection de Guy Parmelin, qui ne peut bien évidemment que réjouir les Vaudois, fut finalement une élection «normale», après une campagne qui le ne fut vraiment pas.
Rarement le climat préélectoral n’aura été aussi crispé, tendu, et particulièrement irritant pour le public des médias. On doit reprocher à ces derniers un acharnement détestable à dramatiser artificiellement la situation, en rapportant avec empressement – voire en créant de toutes pièces – des complots, des manoeuvres, des «coups». On est allé débusquer et cuisiner de prétendus outsiders qui n’avaient rien demandé à personne; La Première s’est soudain prise d’amour pour Schaffhouse, réservoir bien connu de brillants politiciens (!), pour tenter de déstabiliser l’Assemblée fédérale. On est allé fouiller dans le passé des candidats mais, bien qu’ils fussent UDC, on n’a pas trouvé de cadavres dans les placards, ni même pu prouver que Parmelin… picolait !
Au chapitre des infâmes petitesses, on décernera à Christian Levrat la palme de la mauvaise foi et du mépris de l’adversaire, les trois candidats UDC étant traités de deuxième, voire troisième garniture – ce qu’il aurait dit de tout autre candidat de toute façon; comme d’autres forces de gauche, tout particulièrement les Verts, les socialistes ont pratiqué sans vergogne la discrimination et l’exclusion, les uns refusant par principe de voter pour un membre de la Lega, les autres, refusant par principe de voter pour un UDC. Dans la bouche de politiciens prônant l’ouverture à l’autre et le respect des règles démocratiques, ces attitudes bornées et méprisantes sont consternantes, et montrent que dans le consensus helvétique si souvent célébré, ils s’excluent eux-mêmes sans s’en rendre compte. Que dirait M. Levrat, si un groupe parlementaire de droite refusait par principe d’élire un ou une socialiste, jugé infréquentable comme tel ? Ce serait un scandale énorme, et à juste titre.
Le pourquoi de cette campagne détestable d’un bout à l’autre est évidemment à chercher dans la popularité et les succès électoraux de l’UDC, qui sont insupportables aux yeux de la gauche, politiciens et journalistes confondus. Alors, on se venge, on exhale sa rancœur et sa hargne, et pour un peu, on en viendrait à douter du peuple, voire de la démocratie…
Le fiel généreusement répandu dans cette campagne laissera des traces. Gageons que l’élection du relativement consensuel Guy Parmelin fera baisser la température. Il est temps d’oublier les enfantillages de la campagne, et de se mettre au travail.
Philippe Barraud
Source Commentaires.com
la politique en Suisse c’est comme observer des puces gigotant dans un bocal de verre hermétique. Ca s’agite mais ne sert à rien puisque le bocal a déjà été acheté, cela ressemble donc plus à une mise en scène de gens ne sachant pas comment occuper leur temps autrement.
Comment peut-on être neutre à l’extérieur ( du moins en paroles ) et divisés à l’intérieur ? un mystère de la création certainement….
Ces deux enflures Levrat et Nordmann me donnent la nausée, il puent la haine et le mépris pour tous ceux qui ne pensent pas comme eux.
Nous avez tous vu cette nouvelle génération d’activistes comme Lisa Mazzone, Ada Marra, Cesla Amarelle, Roger Nordmann, etc. Ces jeunes là ont été formés pour « tuer ». Ils n’ont aucun scrupule. Dans leurs discours et de leurs bouches, vous n’entendrez jamais les mots « peuple », « famille », « enfants », « développement », etc. Vous n’entendrez parler que d’Europe, de droit international (dont personne ne sait ce que c’est, sinon un « machin » qui ne sert qu’à limiter vos droit et vos libertés. Priez pour que ceux-là et leurs émules n’aient jamais le pouvoir car nous pourrions le regretter amèrement et voir disparaître nos droits et nos libertés tant ces gens sont antidémocratiques et dénués de toute humanité.
D’autre part, Lisa Mazzone, c’est celle qui a dit à la TV mardi soir que l’UDC n’avait pas sa place au Conseil Fédéral ?? Et que l’UDC, qui est le parti des paysans et donc de la Suisse par excellence, et paysans qui sont, il ne faut pas l’oublier, les fondateurs de la Confédération Helvétique en 1291, n’était pas un parti représentatif de la Suisse contrairement aux Verts qui eux seraient représentatifs ?? Dites-moi, pour qui se prennent ces gens ?? Pour des divinités ? De par ses paroles, elle a insulté au minimum 30% des électeurs suisses. Je pense qu’ils pourraient au moins ne pas mettre des incultes analphabètes à la tête de ces petits partis !
On a encore du pain sur la planche !
Les mêmes (le PS) qui accusent l’UDC de manquer de collégialité sont ceux-là mêmes qui pratiquent une politique non collégiale depuis des années. Christian Levrat est un maître du dénigrement de l’adversaire et il est bien secondé par Roger Nordmann. Ces gens ne se rendent plus compte des effets de leur comportement.