Sebastian Kurz: Protéger les frontières, sinon “bonne nuit l’Europe” !

2/9/2020, Krone TV, débat sur la politique migratoire

Le chancelier fédéral Sebastian Kurz (ÖVP),
Klaus Schwertner, le secrétaire général de Caritas
Gerald Knaus, spécialiste de la migration

Cinq ans après le chaos aux frontières autrichiennes, Kurz reste fidèle à sa ligne : si l'on ne veut pas que 2015 se répète, la Grèce doit recevoir le meilleur soutien possible pour protéger ses frontières extérieures.

Schwertner, de Caritas, répond qu'au vu des conditions catastrophiques dans les camps de Lesbos, il doit être possible de « protéger les personnes est pas seulement les frontières ».

« Si nous cédons à Erdogan, alors bonne nuit, l'Europe », affirme Kurz.

Vu le chaos qui régnait à la frontière turco-grecque en février dernier, il ne cédera pas au chantage du président turc, qui utilise les réfugiés comme une arme.

Afin d'éviter que les événements de l'été 2015 ne se répètent (Kurz était alors ministre des affaires étrangères), il est essentiel de soutenir au mieux la Grèce dans la gestion de ses frontières extérieures :

« Je me suis déjà opposé à cette politique erronée d'ouverture des frontières en 2015 et j'ai donc souvent été qualifié de radical de droite et d'inhumain. Je suis heureux que de nombreux pays d'Europe partagent maintenant mon opinion - beaucoup de choses ont évolué dans la bonne direction. »

La demande de l'opposition d'accepter plusieurs enfants réfugiés du camp de Moria en Autriche était « plutôt un coup électoraliste ». Il y a beaucoup d'enfants qui souffrent ailleurs dans le monde et l'opposition ne s'en est pas occupée.

Carte de la « route des Balkans » passant par l'Autriche

En pointillé : avant la fermeture de la frontière hongroise

Demandes d'asile en Autriche (2020 : premier semestre)

Les images de l'époque où des milliers de migrants étaient bloqués à la gare de Vienne sont encore dans la mémoire de beaucoup de gens. Le secrétaire général de Caritas, Klaus Schwertner, était lui-même sur place.

« On prétend que les organisations d'aide ont dit ‘Ouvrez les frontières’. Ce n'est pas vrai : je m'y suis rendu le 4 septembre 2015 à la demande du gouvernement fédéral, parce c'est là qu'on avait besoin d'aide. »

Schwertner, en très vive opposition avec Kurz à l'époque, souligne qu'il soutient bien la protection des frontières extérieures et l'accueil contrôlé des réfugiés, mais que la mission première de Caritas est « d'aider les gens ».

Il reste donc important de contrôler les actions des politiciens pour s'assurer qu'ils respectent les droits de l'homme. Il doit être possible de faire davantage compte tenu des conditions catastrophiques dans les camps de Lesbos. Sa devise : "Protéger les frontières et les personnes".

Gerald Knaus, chercheur sur les migrations, est de plus en plus sollicité en tant qu'expert au sujet de la crise des réfugiés. Ainsi, il a été un des négociateurs du pacte entre la Turquie et l'UE sur la migration. En 2015, les « six mois de chaos », comme il les appelle lui-même, auraient pu être évités.

Knaus: « La solution, c'est d'aider les gens là où ils sont. Mais il est aussi important d'accueillir les gens dans le cadre d'une procédure ordonnée et de renvoyer ceux qui n'ont pas besoin de protection. Malheureusement, ce système n'a pas été appliqué pendant six mois »,

Knaus estime qu'une répartition équitable de tous les réfugiés en Europe est la meilleure solution : « La plupart des Européens n'ont pas du tout été touchés par cette situation. Mais nous avons aussi eu un grand nombre de morts, et je pense que cela aurait pu être évité. »

 

Source : Krone
Traduction libre Cenator

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(ndlr: En comparaison, 4’269 demandes d’asile ont été déposées en Suisse et le moyen européen)

source: Les raisons de la forte baisse des demandes d’asile en Suisse en 2018

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source: Etienne Piguet | La Suisse grande «gagnante» de la collaboration avec l’UE

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source:https://asile.ch/statistiques/suisse/

Protection des frontières UE: hausse des coûts pour peu d’efficacité

L’UDC s’oppose à la reprise automatique du règlement de l’UE révisé relatif au nouveau corps européen de garde-frontières et de garde-côtes.
En tant qu’Etat souverain, la Suisse doit protéger elle-même ses frontières et n’a pas à envoyer à l’étranger du personnel dont elle a besoin dans le pays.
Bien que toujours plus chère, cette règlementation n’est guère utile. On le sait depuis 2015 au plus tard: la protection des frontières UE fonctionne aussi mal que l’accord de Dublin.

Il s’avère toujours plus clairement à quel point le Conseil fédéral a trompé le peuple suisse avant la votation sur les accords de Schengen/Dublin.
Non seulement les coûts ont explosé par rapport aux chiffres avancés à l’époque par le gouvernement, mais ils continuent d’augmenter comme l’annonce le règlement UE révisé que le Conseil fédéral se propose de reprendre.
L’utilité de cette règlementation pour la Suisse est extrêmement faible. La crise migratoire de 2015 a prouvé que l’onéreux dispositif de protection des frontières de l’UE ne fonctionne pas: il n’empêche pas l’immigration illégale en Europe et ne facilite pas de manière significative le renvoi des requérants d’asile déboutés.

Il est particulièrement choquant aux yeux de l’UDC que la Suisse doit reprendre automatiquement chaque nouveau règlement UE sur la protection des frontières et envoyer toujours plus de personnel à la frontière extérieure de l’UE.
Ces spécialistes manquent en Suisse. En tant qu’Etat souverain et non membre de l’UE, la Suisse doit protéger en priorité ses propres frontières.
La crise provoquée par le nouveau coronavirus vient de nous faire comprendre clairement que la protection des frontières ne peut pas être déléguée, mais qu’elle constitue une tâche relevant de la souveraineté nationale.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/protection-des-frontieres-ue-hausse-des-couts-pour-peu-defficacite/

Stopper l’immigration illégale en renforçant le contrôle des frontières

Le nombre de personnes entrées illégalement en Suisse a fortement baissé grâce à l’intensification des contrôles aux frontières pour combattre la propagation du coronavirus. L’UDC demande que ce dispositif soit maintenu afin d’endiguer l’immigration clandestine.

Les contrôles et restrictions d’entrée imposés aux frontières en raison du Covid-19 ont provoqué une forte baisse des entrées et séjours illégaux en Suisse. Depuis l’introduction de ces mesures, le nombre de séjours illégaux constatés par les autorités a reculé de 55 à 80%.

Cela fait des années que la Suisse est submergée par des personnes entrant illégalement dans le pays. Actuellement on estime que plus de 100’000 individus vivent clandestinement dans notre pays. Or, les chiffres les plus récents prouvent l’efficacité des contrôles rigoureux effectués par les gardes-frontière avec le soutien de l’armée: en avril dernier on comptait 217 entrées clandestines contre 1116 durant le même mois de l’année précédente. Au mois de mars 2020 on en dénombrait encore 517. Dix cas présumés d’activités de passeurs ont été enregistrés en avril contre 31 le mois précédent. Selon les indications de l’Administration fédérale des douanes (AFD), les agissements de bandes de passeurs ont diminué de 67% par rapport à la même époque de 2019. Depuis le début 2020, le nombre de séjours clandestins décelés a atteint 2830 contre 4598 entre janvier et avril 2019.

En votant le 27 septembre prochain sur l’initiative de limitation, le peuple suisse pourra faire son choix à la lumière des expériences faites avec la crise Covid-19, donc décider que la Suisse gère à nouveau elle-même l’immigration sur son territoire pour que les Suissesses et les Suisses ne se sentent pas étrangers dans leur propre pays et empêchent les immigrants de piller leurs institutions sociales.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/stopper-limmigration-illegale-en-renforcant-le-controle-des-frontieres/

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voir aussi:

L'UDC demande des mesures policières efficaces contre le terrorisme
18.05.2020
La Commission de politique de sécurité du Conseil national (CPS-CN) examine aujourd'hui un projet de loi autorisant... lire plus
Communiqué de presse
Le code de procédure pénale inadapté doit enfin être corrigé
15.05.2020
Il est urgent de réviser le code de procédure pénale suisse. La loi actuelle protège les délinquants... lire plus
Communiqué de presse
Non à une extension des mesures de soutien du Conseil fédéral
04.05.2020
Avec l'ouverture aujourd'hui de la session parlementaire extraordinaire, le Conseil fédéral doit lever le droit d'urgence. Parallèlement,... lire plus

Maintenir les contrôles frontaliers et faire profiter la population suisse de l’argent de contribuables

Rapide ouverture des frontières, rétablissement de la libre circulation des personnes et distribution de centaines de millions de francs d’argent des contribuables à l’étranger: les exigences des autres partis sont proprement irresponsables. L’UDC s’oppose à cette grave mise en danger des habitants de la Suisse et exige que l’argent des contribuables profite aux Suissesses et aux Suisses lésés par la crise du coronavirus.

Le groupe UDC est consterné par l’attitude du Parlement fédéral: d’un côté, la gauche rechigne à relancer l’économie et aimerait maintenir le confinement sous le prétexte qu’il faut éviter une deuxième vague de contamination; de l’autre côté, les partis exigent durant cette session extraordinaire la rapide ouverture des frontières et le rétablissement de la libre circulation des personnes, donc veulent permettre à des dizaines de milliers de personnes – dont évidemment des porteurs du coronavirus – d’entrer tous les jours en Suisse sans aucun contrôle. Le virus pourra ainsi se propager facilement dans tout le pays. De l’avis de l’UDC, il s’agit là d’une grave et irresponsable mise en danger de la santé des habitants de la Suisse.

Par ailleurs, il faut, compte tenu de la forte augmentation du nombre de chômeurs, que les entreprises engagent en priorité des Suisses sans emploi au lieu de continuer de faire venir en masse de la main-d’œuvre bon marché de l’UE. Le groupe UDC s’oppose donc avec vigueur à la motion de la Commission de politique extérieure du Conseil national (CPE-CN).

L’argent des contribuables suisses doit rester en Suisse
Le groupe UDC rejette aussi avec détermination la proposition de la CPE-CN d’augmenter de 100 millions de francs l’aide humanitaire pour l’année 2020. Ce refus est d’autant plus justifié que le conseiller fédéral Ignazio Cassis, ministre des affaires étrangères, a annoncé que son département projetait de soutenir des projets internationaux avec un montant de 400 millions de francs. Il est honteux que la Confédération distribue des cadeaux pour des centaines de millions de francs à l’étranger alors que la Suisse est frappée de plein fouet par une crise sanitaire et économique qui pousse des dizaines de milliers de personnes dans des situations de détresse, voire dans la ruine financière. C’est oublier aussi qu’année après année des dizaines de milliers de migrants économiques du monde entier s’installent confortablement dans le système social suisse. Cela doit cesser. L’argent des contribuables doit profiter à celles et ceux à qui il appartient: aux Suissesses et aux Suisses!
Enfin, le Conseil national se perd dans des gesticulations symboliques en lançant une prétentieuse déclaration invitant la communauté des nations et toutes les parties aux conflits à participer immédiatement à la préparation d’un armistice global afin de combattre ensemble et solidairement la pandémie du coronavirus et ses conséquences. L’UDC ne soutient pas cet activisme irréaliste et préfère se concentrer sur les efforts visant à aider les habitants et les entreprises à sortir de la crise.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/maintenir-les-controles-frontaliers-et-faire-profiter-la-population-suisse-de-largent-de-contribuables/

Carte du déconfinement : “Le virus n’a pas de passeport, mais il a une plaque minéralogique”

Il fallait se méfier. De cette dialectique faite d’une phrase, prononcée avec la force de l’évidence et le plus souvent accompagnée d’un dédaigneux haussement d’épaule : « Le virus n’a pas de frontières ». Les experts de l’ONU le disent, le ministre de la Santé, Olivier Véran le répète, Jean-Claude Junker, ancien président de la Commission européenne, le martèle et les scientifiques le confirment comme s’il fallait un microscope pour démontrer le caractère effectivement apatride d’un virus. Emmanuel Macron en rajoute même dans le truisme douanier : « Il n’a pas de passeport ».

Pourquoi un tel refus d’évoquer les frontières, en particulier chez les élites ?

Mais, sa charge virale se pose bien quelque part, y reste ou s’y déplace. Et en vue de mettre fin à sa propagation, les autorités interviennent bel et bien dans un cadre politique précis, celui de la Nation encadrée par des frontières. Un virus apatride peut très bien se loger dans les pages d’un passeport parfaitement en règle. Il fallait un grand aveuglement ou une épaisse mauvaise foi pour ne pas comprendre cette autre banale vérité. D’ailleurs, une fois l’Europe traversée par le Covid-19, les pays fermèrent leurs frontières sans barguigner. Évidence contre évidence. Bien-sûr le virus circule sans papiers, bien-sûr ses porteurs en disposent. Et à y réfléchir un peu, tout le monde en convient.

l'évidence

Mais, alors une question se pose : pourquoi un tel refus d’évoquer les frontières, en particulier chez les élites ? Pourquoi tenir pour honteux l’idée d’encadrer à l’intérieur de bornes prédéfinies le virus, fût-il universel ? Réponse : la fine fleur de la mondialisation ne refuse pas les frontières – tant la perspective de s’en jouer au rythme des fuseaux horaires la met en joie – non, elle récuse surtout son corollaire politique : la Nation. Cette échelle porterait en elle le germe du repli sur soi, de la haine, de l’égoïsme et pousse, en temps de crise, les masses populaires vers le chemin du nationalisme. Pas besoin de s’étendre longtemps sur cet abrégé politique entendu maintes fois depuis les années 1980 et 1990. Mieux vaut essayer de comprendre l’apparition de « nouvelles frontières » depuis le discours du Premier ministre Edouard Philippe : celles des départements français. En effet, l’évocation des frontières nationales faisait horreur à l’exécutif mais il vient de mettre en place de frontières locales sans le moindre embarras. Le virus n’a pas de passeport mais il a une plaque minéralogique.

De sans frontières, nous sommes passés à cent frontières

Le Covid ne connaissait pas les distances ? Il ne doit pas désormais rayonner au-delà de 100 kilomètres. Les douaniers charrient avec eux l’image peu flatteuse du barbelé mais les octrois de l’Ancien Régime – repeints en rouge et vert – relèveraient eux de l’hygiène sanitaire ! Alors, certes le Ministre de la santé peut s’employer à rassurer « les frontaliers » sur la possibilité de passer librement les « barrières administratives », notamment celles entre du « rouge » « au vert », il n’en reste pas moins que selon les départements, les habitants ne disposeront pas des mêmes droits et devoirs. Ironie suprême de l’histoire : le virus comporterait des biais culturels. Forcément sans frontière, il renfermerait, dans ses mystères, des identités régionales, en contradiction totale avec l’idée française de la Nation, cette communauté de citoyens. Le barbare Covid vient du Nord mais épargne le Sud. Il joue au foot mais pas au rugby. Il mange des pains au chocolat mais pas des chocolatines. Il écoute Brel mais pas Cabrel.

recoin régional

On devait éviter le repli national, on obtient le recoin régional. Le professeur Alain Supiot voit resurgir, à la faveur de cette fragmentation du territoire par tableur Excel (critères de propagation du virus et d’équipement hospitalier), les « divisions territoriales de la féodalité ». Moins inspirés, certains superposent même les départements rouges des proscrits avec celui des votes extrême droite. D’autres sans doute par humour calquent la France des points rouges avec l’avancée des prussiens après la défaite de Sedan en 1870… De sans frontières, nous sommes passés à cent frontières.

source: https://www.marianne.net/debattons/billets/carte-du-deconfinement-le-virus-n-pas-de-passeport-mais-il-une-plaque?utm_source=nl_quotidienne&utm_medium=email&utm_campaign=20200504&

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image: les mains de Macron...

Laurent Obertone : « Pour nos dirigeants, rétablir les frontières n’est qu’une question de communication, et dès que ça se calmera, ils s’empresseront de les abolir de nouveau ! »

Laurent Obertone rappelle que d’un point de vue progressiste, toute frontière est un scandale permanent. Elle symbolise la cellule d’un organisme à part entière… Il rappelle donc que le rétablissement des frontières n’est qu’une question de communication. Et dès que ça se calmera, les dirigeants actuels s’empresseront de les abolir de nouveau.
Découvrez cet entretien publié sur le site Boulevard Voltaire.

Un clandestin « déséquilibré » soudanais poignarde au hasard dans les rues, il fallait s’y attendre ?

Pour une fois, il n’est pas présenté comme un « déséquilibré ». On ne lui connaît pas d’antécédents psychiatriques. Il s’agit simplement d’un brave réfugié qui, n’écoutant que son courage, a fui la guerre pour venir la faire ici. Il est installé depuis 2017 et se plaignait, selon le parquet antiterroriste, de « vivre dans un pays de mécréants ». Il semble qu’il n’ait pas eu la présence d’esprit, durant sa longue fuite, de privilégier une terre d’islam.
Mais évidemment, il fallait s’y attendre, et on doit s’y attendre tous les jours. Des milliers de profils similaires se promènent dans notre pays, sous tous les radars, ou pire, « suivis » par nos services compétents, jusqu’à ce qu’ils passent à l’acte.

Un parcours classique : entré illégalement, classé réfugié, il poignarde au nom d’Allah. La récurrence du profil frappe. Sommes-nous déjà habitués à ce genre de faits divers ?

C’est du domaine du possible : nous sommes déjà totalement résignés à vivre sous la menace terroriste, et dans un climat d’insécurité « ordinaire », qui n’en est pas moins aberrant. Ces « réfugiés », dont on ignore tout, sont installés de force dans tout le pays, par les autorités et des associations subventionnées radicales, qui ne se fixent aucune limite en la matière. Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère, ne voulait pas de leur installation et a dénoncé le manque d’informations délivrées par les associations. Peine perdue. L’immigration en général va à l’encontre de la volonté populaire, qui est théoriquement souveraine… C’est l’État qui nous l’impose et dépossède ainsi littéralement les Français de leur territoire et de leur souveraineté. C’est un problème.

Les frontières n’arrêtent pas le virus mais elles n’arrêtent pas non plus les tueurs… Comment expliquez-vous ce blocage idéologique dès que cela touche à la frontière ?

D’un point de vue progressiste, toute frontière est un scandale permanent. Elle symbolise la cellule d’un organisme à part entière, ce qui n’est pas franchement inclusif. On ne peut pas faire plus national et populiste. N’oublions pas, cependant, que ceux qui prônent leur abolition, pour faire reluire leur « bonté » à grands coups d’argent public, disposent de frontières sociales infranchissables…
Pour nos dirigeants, rétablir les frontières n’est qu’une question de communication, et dès que ça se calmera, ils s’empresseront de les abolir de nouveau. Certes, l’argument phare des immigrationnistes, « les frontières ne servent à rien », en prend un sérieux coup sur la carafe. Mais ça ne les empêchera pas, pour autant, de continuer leur travail de sape quant à notre devoir d’accueil infini. Ces gens sont animés par une forme de fanatisme idéologique qu’aucun argument n’arrêtera.

Comment voyez-vous la sortie de confinement ? Est-ce qu’il y aura un avant et un après ?

Ça dépend de la manière dont se déroule cette sortie. S’il n’y a pas de trop lourdes conséquences économiques, tout recommencera comme avant. Il ne faut pas sous-estimer la capacité d’oubli des foules. Tout le monde sera très pressé de revenir à sa routine, travail-consommation, frontières ouvertes, tueurs fous et insécurité ordinaire. Du moment qu’on a la santé…

source: Boulevard Voltaire

L’UE adopte un registre commun pour mieux sécuriser ses frontières

Les pays européens de l'espace Schengen vont se doter d'un système informatique unifié pour accélérer les contrôles à leurs frontières extérieures et ainsi mieux lutter contre le terrorisme.

Les mesures sont contenues dans un texte adopté mercredi par le Parlement européen.

Ce nouveau système d'entrée/sortie (EES), qui "devrait être opérationnel" en 2020, recensera les noms, numéros de passeport, empreintes digitales et photos de tous les ressortissants de pays tiers qui se présenteront aux frontières de l'espace Schengen, qu'ils soient soumis ou non à un visa.

Les buts sont notamment ceux d'"améliorer la gestion des frontières extérieures(...) et de contribuer à la prévention et aux enquêtes sur les crimes terroristes", a expliqué le rapporteur du texte au Parlement.

Partage d'informations

Les informations stockées dans le nouveau registre seront accessibles aux autorités frontalières et de délivrance des visas, ainsi qu'à Europol.

Le système s'appliquera aux 26 pays de l'espace Schengen, ainsi qu'à la Roumanie et à la Bulgarie. Il remplacera l'apposition manuelle de cachets sur les passeports.

Source RTS

Rediff. « Mohammed not welcome » disent la République tchèque, la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie

La Pologne a fermé ses frontières aux migrants islamiques pour empêcher les terroristes potentiels. Jared Kushner, le gendre du président Trump, déclarait à propos de l’immigration sans contrôle sérieux : « si on me présente un paquet plein de bonbons en m’expliquant qu’il y en a un d’empoisonné, je n’en prends aucun. »

Suite

Les États-nations, c’est du passé. L’avenir est aux villes organisées en réseaux internationaux

Les États-nations apparaissent comme étant de plus en plus démodés et même dangereux. Certains sont carrément belliqueux et menacent de déclencher des guerres catastrophiques. Alors que certains États-nations montrent des tendances néo-impériales, le pouvoir et l’influence de la plupart sont en déclin. La construction des nations, une expérience de 369 ans, est en train d’échouer, la plupart des États-nations ne parvenant pas à faire face aux grands défis mondiaux de notre époque, notamment les changements climatiques, les migrations forcées, le terrorisme, les pandémies et d’autres encore.

Ce sont les villes, et non les États-nations, qui vont décider de notre survie. Pourquoi ? Pour commencer, la moitié de l’humanité y vit actuellement, ce qui constitue un contraste frappant avec la plus grande partie de l’histoire humaine lorsque moins de 1% de la population mondiale se rassemblait dans des agglomérations. Et l’urbanisation se poursuivra : les deux tiers de la population mondiale seront des citadins d’ici 2030. Aujourd’hui, les villes disposent des deux tiers du PIB mondial : elles sont des merveilles d’innovation et les moteurs de la prospérité. Les villes sont ouvertes, plurielles et cosmopolites, tandis que les États-nations sont fermés, hostiles à l’immigration et étroits d’esprit.

La bonne nouvelle, c’est que de nombreuses villes sont en train de monter en puissance au moment où les États-nations décrochent. Il y a déjà plus de 200 réseaux interurbains dans le monde qui font campagne pour de nouveaux programmes en faveur des villes. L’un des plus éminents, Villes Unies et gouvernement local, cherche à promouvoir la connectivité entre les villes et à agir en leur nom. Une nouvelle coalition appelée le Parlement mondial des maires exhorte également les villes à profiter partout de la révolution de la décentralisation. Après tout, les villes n’ont plus besoin d’attendre et de demander la permission pour exercer leur souveraineté urbaine.

[…]

(Traduction Fdesouche)

World Economic Forum

Suisse: La Jeunesse socialiste veut l’abolition des frontières et un droit d’établissement planétaire.

La Jeunesse Socialiste a souhaité prendre une position «anticapitaliste et antinationaliste», a-t-elle indiqué dans un communiqué. Elle demande la suppression des frontières, des voies de fuites sûres et légales, un droit à la migration et un droit d'établissement planétaire.

La conseillère fédérale Sommaruga a fait part à l'assemblée des difficultés de trouver, en Europe, des alliés pour une politique d'asile solidaire. Un sujet de grande préoccupation pour la ministre de la justice.

Si les opinions entre la conseillère fédérale et la jeunesse socialiste peuvent diverger sur certains points, «nous sommes d'accord lorsqu'il s'agit des choses fondamentales», se dit convaincue la magistrate: «Nous ne voulons pas de murs. Ni à la frontière, ni dans les têtes».

Source et article complet

Rappel: Simonetta Sommaruga: "La Suisse sera toujours plus multiculturelle"

Miss Univers: “Fermer nos frontières, c’est un droit que nous avons”

La superbe gagnante française Iris Mittenaere affirme : "Les pays peuvent avoir le choix de fermer ou d'ouvrir leurs frontières"

De nombreux médias ont travesti ses propos en prétendant qu’elle a fait un plaidoyer pour l’ouverture des frontières.

La question était : Pendant la crise des réfugiés dans le monde entier,
est-ce que les pays sont obligés d’accepter les réfugiés ou on-t-ils le droit de fermer leurs frontières ?

En répondant très clairement qu’on a le droit de fermer nos frontières, Miss Univers dit qu’on a le droit de refuser les réfugiés. Elle dit que nos frontières sont ouvertes en Europe parce qu’on souhaite le plus de mondialisation possible : le terme mondialisation étant connoté négativement pour à peu près 99 Français sur 100, c’est une façon très intelligente de déprécier cette ouverture des frontières avant d’affirmer la légitimité pour la France de fermer ses frontières actuellement ouvertes.

Le traducteur n’a même pas traduit la fin, où elle dit que fermer ses frontières est un droit, et il est très difficile de trouver sur internet le passage que nous diffusons. Les médias ont préféré la partie où elle essaye de se rattraper en disant que les frontières ouvertes permettent de rencontrer ses voisins.

La censure politique par les médias mondialistes est si forte qu’ils vont jusqu’à omettre et déformer les propos de Miss Univers. Ces quelques paroles de cette belle demoiselle ont dû les mettre en panique.

Aucune Française n’avait remporté ce prix depuis 1953, quand Christiane Martel fut sacrée Miss Univers par l’actrice américaine Julia Adams.

Source

Terrorisme : Anis Amri aurait en réalité franchi quatre frontières dans sa fuite

Anis Amri, l’auteur de l’attentat sur le marché de Noël à Berlin lundi 19 décembre, serait passé par Nimègue aux Pays-Bas avant de rejoindre en bus la gare de Lyon Part-Dieu, a appris mercredi franceinfo.

[...] L’auteur de l’attentat sur un marché de Noël de Berlin lundi 19 décembre est, selon les informations recueillies par franceinfo mercredi 28 décembre, arrivé à la gare routière de Lyon Part-Dieu en provenance de Nimègue, aux Pays-Bas.

Il aurait emprunté un bus de la compagnie Flixbus, au départ de la ville hollandaise située dans l’est du pays. Il aurait quitté Nimègue, à proximité de la frontière allemande, dans la soirée du mercredi 21 décembre.

Arrivé à la gare routière de Lyon Part-Dieu, il a pris un train jusqu’à Chambéry. Depuis la commune savoyarde, il a rejoint Milan toujours en train. Son périple a pris fin dans la capitale de la Lombardie où il a été abattu par des policiers. Le parcours d’Anis Amri entre Berlin et Nimègue reste toujours inconnu.[...]

Source via Fdesouche.com

Immigration sans contrôle: maintenant, la facture

On se disait bien que cela allait arriver, nous y voici: l’Allemagne commence à payer le prix de l’ouverture de ses frontières aux immigrants du Moyen-Orient. Comme quoi la générosité peut se payer cher, lorsqu’on la distribue les yeux fermés.

C’est statistiquement imparable: si vous ouvrez vos frontières à plus d’un million d’immigrants musulmans, il se trouve forcément parmi eux un certain pourcentage de terroristes embusqués, bien décidés à attaquer les valeurs chrétiennes pour imposer, à terme, l’islam le plus radical à tous. Vous attendiez de la reconnaissance? On vous offre des bombes et des massacres pour Noël…

L’Europe commence à réaliser que ses bons sentiments l’ont conduite à introduire un poison mortel au coeur de la société, un poison dont elle ne pourra plus se débarrasser. Et pour cause: rien dans sa politique suicidaire n’a fondamentalement changé. L’Europe continue à assurer le transport des immigrants des côtes africaines vers ses côtes; elle ne s’étonne pas de constater que, chez ceux qu’elle accueille, il n’y a pratiquement que de jeunes hommes: n’y a-t-il donc pas de femmes, pas de vieux, en Afrique noire et au Moyen-Orient? Dans un récent reportage à Côme, la correspondante de La Première n’a vu, elle aussi, que des jeunes hommes. Comment savoir ce qu’ils projettent, alors même qu’on peine à savoir qui ils sont? Le terroriste de Berlin, réfugié pakistanais ou afghan, avait déposé plusieurs identités à son arrivée en Allemagne – une pratique courante. Mais bien entendu, lorsque les douaniers tessinnois prétendent prendre les empreintes digitales des immigrants, les bonnes âmes les qualifient quasiment de tortionnaires… Un immigrant n’est-il pas nécessairement de bonne foi?

Il est temps, pour l’Europe, de se réveiller, et mettre un frein à l’immigration extra-européenne, quelles qu’en soient les raisons. Elle n’a pas à compromettre la sécurité de ses habitants, et surtout leur avenir et leurs libertés, au nom des drames qui secouent la planète, et singulièrement de la guerre sanglante qui s’est emparée du monde islamique. Elle ne résoudra pas cette guerre, mais elle en payera en partie de prix, puisqu’elle l’importe sur ses territoires. C’est bien évidemment une guerre de civilisation, et l’immigration massive en provenance du Moyen-Orient et de l’Afrique musulmane ne peut que l’aggraver. Lorsque, en région parisienne, deux femmes ne peuvent pas entrer dans un établissement public, parce que “ici ce n’est pas Paris, c’est le bled“, on réalise que la bataille est déjà à moitié perdue.

Philippe Barraud sur commentaires.com

La démocratie vacille

La nature de la démocratie

A l’origine de tout pouvoir politique se trouve l’idée que des personnes vivant dans un espace commun admettent de perdre une part de leur liberté au profit d’un organisateur. Celui-ci a pour tâche de rendre cette cohabitation harmonieuse et durable.

Lorsqu’un individu reçoit une part de pouvoir lui permettant d’imposer ses vues à autrui, le risque existe qu’il en veuille de plus en plus. Plus il cumule de pouvoirs, plus la probabilité que ceux-ci soient pris sur les libertés de ceux qu’il doit théoriquement aider à évoluer dans l’harmonie est grande. Cette volonté de puissance, si elle dépasse certaines limites, peut tendre vers la dictature, la tyrannie ou même le totalitarisme. Elle peut conduire jusqu’à la suppression pure et simple de la liberté d’exister de certains groupes dans le cas des génocides. L’histoire regorge de cas où, pour satisfaire leur envie de pouvoir, des dirigeants s’en sont pris aux peuples qu’ils devaient servir.

L’idée de la démocratie est apparue, je pense, dès lors que les êtres humains ont compris qu’on ne peut déléguer à autrui le pouvoir de gouverner sans qu’il ne soit tenter d’augmenter massivement ce pouvoir au détriment d’autrui. Il s’agit donc d’une parade pour se prémunir des tentations du pouvoir. Sa finalité ne consiste pas tant à permettre à la majorité de gouverner que de protéger les peuples des excès de ceux qui possèdent le pouvoir.

La démocratie, une question de limites

Chaque démocratie a ainsi développé son propre arsenal d’outils permettant de limiter le pouvoir consenti à ceux qui prennent en main le destin de la communauté.  Afin d’éviter des dérapages durables, elles ont mis sur pied le principe de périodicité des élections. Une personne n’est élue que pour un certain temps et si elle ne correspond pas aux attentes de la population, qu’elle cherche à acquérir trop de pouvoir, alors elle peut être sanctionnée d’un non-renouvellement du mandat. Cette crainte de voir une tyrannie se prolonger dans le temps est si présente qu’un deuxième mécanisme, à savoir celui de la limitation du nombre de mandats consécutifs que peut exercer un individu, s’est développé dans de nombreux pays.

Un deuxième resserrement des possibilités des dirigeants s’est effectué au sujet du type des pouvoirs qu’ils peuvent exercer. On a pris soin de ne plus laisser dans les mêmes mains le législatif, l’exécutif et le judiciaire. Comme d’ailleurs le temporel et le spirituel.

Les textes fondamentaux tels que les constitutions ou la déclaration des droits de l’homme ont quant à eux pour rôle de délimiter clairement les rapports entre les individus et le pouvoir, de protéger une sphère de liberté autour des premiers et de borner les possibilités du second à leur égard. Dans le cas de la Suisse, cette délimitation s’est même doublée d’une capacité offerte à la population d’altérer les décisions et silences de l’autorité ne lui semblant pas convenables par le biais des référendums et initiatives.

La zone physique sur laquelle le pouvoir a le droit de s’exercer est elle aussi définie. Les frontières ont la tâche de permettre aux diverses communautés démocratiques d’établir clairement la limite territoriale qu’elles assignent à leur pouvoir tout comme à celui des pouvoirs voisins. Dans un ordre d’idée similaire, l’intérieur du territoire de notre pays est lui aussi divisé et scindé en échelons communaux, cantonaux et fédéraux.

La leçon des totalitarismes

Promouvoir une culture démocratique consiste donc à se protéger des dérives des régnants en restreignant au maximum l’exercice de leurs prérogatives et fixant un espace de liberté dans lequel chacun doit être au maximum préserver de leur intrusion.

Bien entendu, les régnants ne voient pas toujours d’un bon œil les bornes qui leur sont imposées. Surtout si leur soif de pouvoir est grande.  Ils peuvent donc tenter de repousser les limites. Cela peut être conscient comme inconscient. Les pires de tous ont même réussi à s’affranchir d’à peu près toutes les restrictions. Ils sont à l’origine des régimes totalitaires dont la spécificité a été justement de ne plus laisser une bribe de libertés aux individus.

Comme la force ne suffit pas et que les hommes n’admettent que difficilement de se soumettre corps et âme à autrui, il leur a fallu ruser. Ils y sont arrivés par le biais d’une astuce, à savoir camoufler leur irrépressible envie de domination derrière la promotion d’idéaux, la défense de grandes valeurs. Ce n’est qu’à cette condition-là qu’il leur fut possible de convaincre leur peuple de baisser plus ou moins totalement la garde. Les soviétiques ont mis des foules entières à leurs pieds en se servant d’un prétexte égalitaire alors que les nazis, eux, se sont appuyé sur la défense de valeurs plus traditionnelles. L’inadéquation totale des règnes des uns comme des autres avec ce qu’ils prônaient doit nous servir de leçon et nous faire comprendre que la défense de grands principes peut n’être que poudre aux yeux en vue d’acquérir un pouvoir plus grand.

Cet apprentissage est d’autant plus impératif que nous vivons une curieuse et inquiétante période dans laquelle les gardes fous mis sur pied par les authentiques démocrates sont mis à rude épreuve.  Il n’est point ici question de la Syrie ou d’une autre terre lointaine mais bien de notre chère Helvétie. Tout comme de nos proches voisins. En y regardant de plus près, sans se laisser berner par le discours sur les valeurs, un constat s’impose : les protections mises sur pied pour protéger les faibles des puissants reculent. Et cet effacement se fait bien souvent sous couvert de défendre des valeurs supérieures.

Une séparation des pouvoirs qui commence à devenir floue

S’il ne semble pas y avoir actuellement d’assaut mené contre la périodicité des élections, en revanche on a pu voir dernièrement certaines individualités (Anne Catherine Lyon par exemple) tenter de s’opposer à la limitation des mandats auxquels ils avaient droit. Pour le moment, le principe semble toutefois tenir la route. Mais il n’est pas certain que cela dure éternellement.

La séparation des pouvoirs est un des principes clés de la démocratie. Pourtant, les frontières entre les uns et les autres ne sont pas toujours aussi nettes que l’on pourrait croire. Et cette distinction a même tendance à devenir de plus en plus incertaine. La croissance de l’administration fédérale a engendré une situation dans laquelle son poids est de plus en plus important en matière d’impulsions législatives. Toujours plus nombreuses sont les lois proposées par l’exécutif et ses services. Une prérogative qui devrait pourtant plus ressortir du domaine du législatif. Mais ceci reste encore dans des limites acceptables.

Plus contestable est la situation au niveau européen. On ne le dit pas assez, mais la Commission Européenne, sorte d’exécutif continental, est titulaire d’un monopole en matière d’initiative législative. Ce qui signifie que le parlement européen ne propose aucune loi. Il peut s’opposer, voir amender les différents textes, mais la seule instance capable de créer des lois est l’exécutif. La séparation de ces deux pouvoirs n’existe donc pas au niveau européen. Et, par ricochet, comme les accords entre la Suisse et l’Union européenne sont de plus en plus contraignants et nombreux, notre parlement se voit dans l’obligation d’avaliser toute une série de décisions ne provenant plus de notre pôle législatif mais bien d’un exécutif hors sol !

Les textes fondamentaux vacillent et sont retournés contre ceux qu’ils doivent protéger !

Plus nette encore est l’évolution des textes fondamentaux ces dernières années. Initialement des garde-fous pour empêcher le pouvoir d’abuser de ses prérogatives, ils sont aujourd’hui utilisés pour mettre au pas les peuples récalcitrants ! Grâce au prétexte-étendard de la lutte contre les diverses discriminations, les droits de l’homme sont instrumentalisés pour mener la chasse à ceux qui s’opposent à certaines évolutions sociétales contestables voulue par le pouvoir. Et ce alors que leur rôle initial consiste, au contraire, à protéger ces mêmes individus des incursions du pouvoir dans leur sphère de liberté (d’expression notamment).

Notre constitution nationale est également sévèrement bafouée. Ses dernières évolutions (datant du 9 février 2014) ne sont tout simplement pas respectées. Certains vont jusqu’à vouloir la mettre en conformité avec ce que décident parlement et gouvernement (bilatérales notamment) ! Dans n’importe quel état de droit, c’est l’inverse qui prévaut : ce sont les lois qui doivent être en conformité avec la loi fondamentale et pas le contraire ! Entre de vulgaires accords commerciaux et un texte fondamental, aucun réel démocrate ne tergiverse ! Mais nous, nous en sommes à un point où le gouvernement se permet même de signer de nouveaux accords internationaux (traité de libre circulation avec la Croatie) alors qu’ils sont interdits par la constitution.

Certains (par exemple, Robert Cramer) tentent de justifier cela en prétextant que nous vivons une situation un peu particulière et que c’est dans l’urgence que le pouvoir doit agir en attendant de pouvoir modifier la constitution (RASA et son/ses éventuel(s) contre-projet(s)). Pour ceux qui préfèrent que les choses soient dites concrètement, cela signifie que nous vivons un moment dans lequel une partie de la constitution est suspendue, que nos autorités disposent d’une situation de plein pouvoirs en la matière. Cela porte un nom : « dictature » même si personne n’ose le dire clairement.

Cette opposition radicale à la constitution constitue également une réduction massive du pouvoir imparti à la population de s’opposer aux (non) décisions du pouvoir et signifie que peu importe ce que celle-ci désire, le pouvoir décide en définitive. Cette tendance va s’accentuant ces dernières années puisque des propositions concrètes de réduction du droit d’initiative populaire sont apparue dans la sphère publique. Soit en augmentant le niveau d’exigences à remplir soit par un contrôle préalable de leur applicabilité par les instances de pouvoir. Ici aussi, les droits de l’homme sont brandis pour faire taire les populations qui ne veulent pas du modèle que leur propose le pouvoir. Et ce alors que, répétons-le, les droits fondamentaux sont en principe une protection pour les populations contre l’arbitraire des régnants !

Les bornes physiques

Les bornes physiques ne sont pas non plus épargnées. Tant au niveau communal qu’au niveau cantonal, une tendance à la fusion a fait son apparition. Et qui dit fusion dit 1) augmentation du pouvoir de ceux qui dirigent la nouvelle entité 2) diminution de la multiplicité des pouvoirs. Le plus étrange dans tout cela est vraisemblablement l’argument selon lequel il faut agir ainsi parce que le monde se complexifie. Or, en faisant de la sorte, la complexité de la situation à gérer augmente encore plus. Tout raisonnement sain voudrait, au contraire, que si complexification il y a, alors une simplification de la quantité des affaires à gérer par un même pouvoir s’impose !

L’effacement des frontières avance encore plus nettement. Ceux qui ne se satisfont pas de leur pouvoir martèlent un discours agressif basé sur des valeurs d’ouverture et autre tolérance afin de camoufler leurs réelles intentions. Etre réaliste à ce propos consiste à passer outre ce qui est dit et constater que ce décloisonnement induit une augmentation massive de la zone (du Portugal jusqu'au fin fond de la Grèce) où s’exerce un pouvoir unique. Lorsque la Suisse accepte de céder ses prérogatives en matière de gestion migratoire ou des frontières, c’est l’étendue du pouvoir de l’UE qu’elle augmente. Un pouvoir de plus en plus absolu, de moins en moins borné. Dans le même temps, c’est le nombre d’individus soumis à sa propre influence que le pouvoir suisse accroit. Avec les ressources qui vont avec. Il s’agit donc d’un échange Win Win entre deux entités en recherche d’un pouvoir plus grand. Cela l’est d’autant plus que le séant de nos dirigeants semble irrésistiblement attiré par la douceur des fauteuils bruxellois.

Un petit mot sur l’islam

Ce rapide et inquiétant tour d’horizon de la situation de la démocratie suisse ne serait pas complet sans dire quelques mots au sujet de l’islam. Il s’agit là d’une religion dont la philosophie est totalement inverse à celle de la démocratie ici même décrite. L’islam a pour ambition de réunir la planète entière sous sa bannière. Un étendard qui n’admet aucune distinction entre pouvoir spirituel et temporel. De manière générale, il n’y a point de limitation démocratique à avoir pour les disciples d’Allah puisque le Coran a pour ambition de régler l’ensemble de nos existences.

Dès lors que cette grille d’analyse est adoptée, l’islamophilie radicale de nos dirigeants s’éclaire et devient limpide.  L’islam est l’allié idéal de quiconque cherche un pouvoir absolu et sans aucune limite puisque son ADN est de la même nature. A la nuance près qu’au final il ne pourra rester qu’un dominant : l’islam ou nos zélites. Celles-ci sont si prétentieuses et imbues d’elles-mêmes qu’elles ne voient pas ce qui se profile à l’horizon…

Pour lesObservateurs.ch, Cain Marchenoir, le 3 novembre 2016

Le PS veut révolutionner le processus d’intégration

Maintien de l'ouverture des frontières et renforcement de l'intégration sur le marché du travail: tels sont les principaux axes de la politique migratoire prônée par le PS suisse.

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Le PS appelle à changer fondamentalement la façon d'envisager l'intégration, que ce soit par le biais de la formation ou de l'emploi. Il s'agit de lever les obstacles à l'intégration en permettant aux requérants de travailler, mais aussi d'accéder à des cours de langue dès le premier jour, a notamment plaidé la conseillère nationale Cesla Amarelle (VD).

[...]

Article complet ICI

Les Suisses veulent des contrôles aux frontières. La gauche n’en veut pas.

Outre une surveillance accrue aux portes du pays, les gens interrogés aimeraient restreindre la libre circulation des personnes.

Un peu plus de la moitié des Suisses souhaitent des restrictions en matière de libre circulation des personnes. Et près de 70% sont en faveur des contrôles systématiques aux frontières. Ces résultats émanent d'un sondage M.I.S Trend qui sera publié jeudi dans «L'Hebdo».

Source

Rappel:

Le socialiste Carlo Sommaruga fait tout pour s'opposer au contrôle de nos frontières

L’Allemagne veut prolonger les contrôles aux frontières

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L'Allemagne va demander à la Commission européenne de prolonger les contrôles aux frontières de l'Union européenne au-delà du 12 mai. La gestion de la crise des migrants est toujours au cœur de l'agenda politique allemand. Angela Merkel en avait fait l'une de ces priorités en ce début d'année 2016, prenant la tête de l'Union européenne sur ces questions.
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L'Allemagne a désormais l'intention de demander à la Commission européenne de prolonger, au-delà du 12 mai comme c'était prévu à l'origine, les contrôles frontaliers temporaires, instaurés entre les pas membres de l'espace Schengen en raison de la crise des réfugiés.
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"Même si la situation des réfugiés s'est améliorée aux frontières intérieures le long de la route des Balkans occidentaux, nous regardons avec inquiétude l'évolution de la situation aux frontières extérieures de l'Union", a justifié ce samedi le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière.
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Michel Garroté
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http://www.lesechos.fr/monde/europe/021892547631-refugies-berlin-veut-prolonger-les-controles-aux-frontieres-de-leurope-1218611.php#
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Attentat de Bruxelles vu d’Australie : La Belgique doit accepter l’échec de sa politique d’ouverture des frontières

Ndlr : un de nos lecteur nous propose la traduction de l'article de la journaliste australienne Jennifer Oriel, paru le 28.03.2016 dans "The Australian".

Il est intéressant de constater la différence de traitement de l'information par rapport à nos médias suisses, belges et autres.   

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Les attaques de la semaine passée à Bruxelles ont sûrement scellé le destin des accords Schengen.

L’UE récolte ce qu’elle a semé. L’attaque de Bruxelles par les djihadistes de l’EI de, la capitale de facto de l’UE, est la conséquence directe du manque de politique migratoire, qui a produit un cœur islamiste en Belgique prêt à mettre en œuvre le djihadisme contre l’occident.

L’ambassadeur de Belgique en Australie, Jean-Luc Bodson, a minimisé la responsabilité de l’Etat dans ces attaques et prétendu que ce n’est pas le reflet de la politique migratoire de l’Europe. Il a faux sur les deux points. Deux mois avant que la Belgique soit visée par les djihadistes, le favori républicain Donald Trump a averti qu’elle était devenue un enfer en raison des partisans de la charia refusant de s’intégrer. On l’a excorié pour cette déclaration.

A la fin de l’année passée, Tony Abbott (ndlr : ex premier-ministre australien) a vivement recommandé à l’Europe d’adopter une politique sécuritaire des frontières rationnelle et a offert en exemple le modèle migratoire australien. La gauche était si dérangée par la perspective que l’Europe pourrait voir le bout du tunnel, qu’elle s’est précipitée pour défendre le manque de politiques des frontières, lesquelles font entrer les djihadiste en Occident.

Les éditorialistes du New York Times avertirent les officiels européens du modèle australien, écrivant sans honte le titre « Le traitement brutal des migrants par l’Australie ».

Peu après les attaques de Bruxelles, Malcolm Turnbull (ndlr : actuel premier ministre australien) a confirmé le succès du modèle migratoire australien qui associe une politique des frontières forte avec la sécurité nationale et qui donne la priorité aux authentiques requérants d’asile des camps de réfugiés de l’ONU. L’ambassadeur de Belgique a réagi de manière plutôt non-productive. Au lieu de prendre en considération les bénéfices du modèle australien il a poursuivi en arguant faussement qu’il n’y a aucun lien entre la politique européenne des réfugiés et le terrorisme islamiste.

Cependant, l’émergence d’un djihadisme pan-européen démontre que les politiques de sécurité nationales et de migration sont indivisibles. Malgré que M. Bodson prétende le contraire, les djihadistes impliqués dans les attaques terroristes de Paris et de Belgique ont directement bénéficié de la politique européenne migratoire des frontières ouvertes. Le cerveau des horribles attaques de Paris, le Belge Abdelhamid Abaoud, combattait avec l’EI avant de ré-entrer en Europe en se présentant comme un réfugié. Le kamikaze Ibrahim Abdeslam était un djihadiste de retour de Syrie. Un autre djihadiste de Paris est entré en Europe comme réfugié sous la fausse identité d’Ahmad al-Mohammad. A ce qu’on dit, il a été accueilli dans un camp de réfugié avant de massacrer des dizaines d’innocent à Paris.

Le faiseur de bombes Najim Laachraoui a également voyagé en Syrie en 2013 avant de rentrer en Europe avec le djihadiste algérien Mohamed Belkaid sous une fausse identité.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan déclare que les autorités belges ont ignoré les avertissements turcs informant que Ibrahim El Bakraoui, un des deux frères belges responsables des dernières attaques, était un djihadiste de retour. Ce n’est pas la première fois que le manque d’approche sécuritaire nationale de la Belgique est lié au djihadisme international. Deux jours avant le 11 septembre 2001, le Belge d’origine tunisienne Tarek Maarfoui a aidé à l’assassinat de Ahmad Shah Massoud, un champion des forces anti-talibans en Afghanistan. Le gouvernement belge était impliqué dans cet assassinat car il avait refusé la demande tunisienne d’extradition de Maaroufi sur la suspicion qu’il faisait partie d’un groupe terroriste.

En Europe, la Belgique est le plus gros fournisseur de djihadistes par tête pour la Syrie et l’Iraq. Il apparaît que depuis plus d’une décennie, le gouvernement belge est au courant du problème djihadiste dans le pays.  Par exemple, un rapport de 2002 du comité parlementaire belge des services secrets détaillait l’échec de l’Etat à détecter correctement les islamistes radicaux. Celui-ci était attribué à un manque de financement, à la fausse croyance que les islamistes belges n’attaqueraient pas à la maison, et à la peur des officiels d’être accusés de xénophobes ou de racistes à l’égard des immigrés et des musulmans.

Bruxelles est devenue un centre du terrorisme à cause d’un manque de politique migratoire et le refus de beaucoup de politiciens de combattre la menace islamiste. Mais la structure administrative complexe de la Belgique gêne la politique de cohésion bipartite nécessaire pour combattre le terrorisme.

A travers l’Europe, les communautés musulmanes tendent à voter à gauche, ce qui motive les politiciens progressistes à minimiser n’importe quels problèmes y-relatifs et à refuser les alliances bipartites avec la droite.

Un sondage du Figaro, par exemple, a révélé que 93 % des musulmans français votèrent pour le parti socialiste de François Hollande en 2012. Hollande continua de défendre sa politique d’ouverture des frontières, même après que son exploitation par les djihadistes afin de massacrer des citoyens français devienne notoriété publique. Le rôle des politiciens socialistes est large dans le développement de l’islamisme en Belgique. De 1992 à 2012, Molenbeek a été gouvernée par le bourgmestre socialiste Philippe Moureaux. Molenbeek est l’origine de plusieurs terroristes impliqués dans les attaques de Paris et Bruxelles et Salah Abdeslam y a été caché. Durant son mandat, Moureaux a affiché une position forte pour l’ouverture des frontières et attaquait ceux qui le critiquaient de racistes.

Suivant les attaques de Paris, un ancien habitant de Molenbeek, Teun Voeten, s’exprimait sur le déclin de la commune, passée d’un rêve multiculturel à une monoculture délabrée dirigée par l’Islam conformiste. Ecrivant pour [le journal] Politico, il raconta la fermeture des magasins juifs, la persécution des homosexuels et l’abus des femmes, qui se faisaient cracher dessus dans la rue et qui se faisaient traiter de putes. Comme résultat de l’échec de l’UE à assurer son devoir principal de protection des citoyens respectueux des lois, les accords de Schengen dans une Europe sans frontières touchent à leur fin.

L’élite politique européenne et l’ambassadeur de Belgique en Australie devraient dire la vérité à propos des raisons profondes de la crise du djihadisme continental.

L’approche politique européennne opportuniste à l’égard de l’immigration jointe à une politique agressive des frontières ouvertes a facilité la croissance du djihadisme transnational en maladie de l’Europe.

La tentative apparente de Bodson de passer la réalité au prisme et d’accuser principalement la pauvreté et le chômage, plutôt que la politique européenne d’ouverture des frontières, comme cause du djihadisme, n’est pas persuasive.

Il ferait mieux de prendre en considération le modèle d’immigration australien plutôt que de le dénigrer avec l’attitude bornée longtemps associée à la classe politique européenne.

Traduit par Athos pour Les Observateurs.ch

Article source en anglais

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