Plus de la moitié des travailleurs culturels sont des femmes

Cenator: L’article et l'étude ne pipent pas un mot des subventions que les contribuables versent à des "travailleurs culturels", indépendants ou non.
Il se peut que les non-subventionnés soient une minorité.
Lorsque la RTS rachète des films propagande, que les villes financent des expos de propagande, etc., ce sont les contribuables qui financent ces apparatchiks  sortis de facultés et écoles idéologiquement orientées.

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Suisse  Les travailleurs culturels sont surtout des femmes

Quelque 6,3% des personnes actives en Suisse sont des travailleurs culturels. Leur niveau de formation était supérieur à la moyenne et plus de la moitié sont des femmes.

En 2019, 28% des travailleurs culturels étaient des indépendants, contre 13% dans l’économie totale -Keystone

En 2019, 312’000 travailleurs culturels étaient actifs en Suisse, soit 6,3% de toutes les personnes actives. Leur niveau de formation était supérieur à la moyenne et plus de la moitié étaient des femmes, selon la nouvelle statistique de l’économie culturelle de l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Les 63’639 entreprises de l’économie culturelle représentaient 2,1% du PIB suisse en 2018, a indiqué l’OFS mardi dans un communiqué. La valeur ajoutée de l’économie culturelle se montait à 15,2 milliards de francs. Cette valeur ajoutée était moins élevée en 2018 qu'en 2011; le recul est de 1,3% par an en moyenne.

[...] Les domaines les plus importants étaient les arts visuels (30% des entreprises culturelles), l’architecture (21%) et les arts scéniques (16%).

Raisons individuelles

D’après la statistique, la part du secteur culturel était beaucoup moins forte en termes d’emplois (4,5% de l’économie totale), avec 161’433 équivalents plein temps. [...]

En 2019, 28% des travailleurs culturels étaient des indépendants, contre 13% dans l’économie totale, lit-on dans le communiqué. Par ailleurs, 56% d’entre eux avaient un diplôme du degré tertiaire, contre 42% dans l’ensemble de la population active.

Majoritairement des femmes

La part de femmes dans la culture (51%) était plus importante que dans l’économie totale (47%) en 2019. Toutefois, elles exerçaient moins de fonctions de direction ou de cadre (24% des femmes contre 36% des hommes).

En outre, le salaire brut médian était de 7356 francs par mois pour les hommes (6857 dans l’économie totale) et de 6088 francs par mois pour les femmes (6067 dans l’économie totale). Les différences de qualifications, d’expérience ou de fonctions n’ont pas été prises en compte.

L’enquête porte sur les années allant jusqu’à 2019. [...]

ATS/NXP

article complet: https://www.tdg.ch/les-travailleurs-culturels-sont-surtout-des-femmes-230123167976

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La féminisation de la Justice: Pourquoi la justice est-elle devenue si laxiste?

[...] Aujourd’hui, une majorité des postes de titulaires sont occupés par des magistrates. [...]

Une battante qui a ouvert la voie à une féminisation lente mais certaine du pouvoir judiciaire. Aujourd’hui, sur 147 charges de titulaires, 96 sont occupées par des magistrates, ce qui équivaut à 63% des postes.[...]

 

 

Pourquoi la justice est-elle devenue si laxiste?

Sur-féminisation des métiers de la justice : quelle est la proportion de femmes juges ?

https://www.youtube.com/watch?v=iX7U7TpEpQo

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voir aussi:

A Genève, les femmes ont (presque) conquis le pouvoir judiciaire

Égalité

Première juge du canton, Gisèle Gampert-Péquignot, décédée début février, a ouvert la voie à une féminisation de l’institution. Aujourd’hui, une majorité des postes de titulaires sont occupés par des magistrates. Retour sur l’histoire et les raisons de cette progression [...]

article complet: https://www.letemps.ch/suisse/geneve-femmes-ont-presque-conquis-pouvoir-judiciaire

Le féminisme en folie : il faut interdire la 5e de Beethoven !

Pierre Mylestin

Au royaume de la dinguerie, il ne fait de plus en plus aucun doute que les progressistes sont rois. Ou reines – parité oblige. Ce stade dépassé légitime une seule et unique question : existe-t-il une limite à la bouffonnerie progressiste ? Tout porte de plus en plus à croire que non.

« Les hommes blancs riches ont adopté Beethoven et ont fait de sa Cinquième Symphonie un symbole de leur supériorité et de leur importance. Pour d’autres groupes – femmes, personnes LGBTQ+, personnes racisées -, la Cinquième est principalement un rappel de l’histoire de l’exclusion et de l’élitisme de la musique classique », dixit Nate Sloan et Charlie Harding, respectivement professeur en musicologie issu de l’université de Stanford et auteur-compositeur-producteur de musique, tous deux partenaires dans leur podcast de l’Orchestre philharmonique de New York.

La culture de l’annulation (cancel culture), ou autodafé sociétal contemporain, de plus en plus stoïque face au ridicule, s’attaque maintenant au plus grand compositeur de tous les temps, celui dont 2020 aurait dû être le 250e anniversaire de naissance. [...]

article complet: https://www.bvoltaire.fr/le-feminisme-en-folie-il-faut-interdire-la-5e-de-beethoven/

Lyon : la municipalité écologiste veut supprimer les terrains de foot dans les écoles car ce serait sexiste

À Lyon, la nouvelle municipalité écologiste met peu à peu en place son programme avec, comme première étape importante, un budget “genré” prochainement voté. Chacune de ses mesures sera examinée selon le critère de l’égalité entres les femmes et les hommes, ce qui est une première en France pour une ville de plus de 500.000 habitants. (….)

Cette décision, une première en France dans une métropole aussi importante, constitue une petite révolution. Les premiers secteurs concernés seront l’éducation et le sport : “Pour l’école, il s’agit d’éviter de créer un terrain de football au milieu de la cour de récréation, parce qu’on sait que ce sont plutôt les garçons qui vont aller jouer au football et que les filles vont se retrouver dans les périphéries, à discuter ou à se poser par terre, sans activité”, développe l’adjointe écologiste.

“On se rend compte qu’il faut déconstruire certaines idées reçues pour pouvoir avancer sur l’égalité entre les femmes et les hommes”, poursuit Audrey Hénocque. À la place du terrain de football, il pourra y avoir des carrés végétalisés, pour permettre aux filles et aux garçons de jardiner. Mais aussi des espaces pour faire du handball ou pour jouer à la balle aux prisonniers, des jeux moins connotés “garçon”. Cette méthode nouvelle s’appliquera dans un second temps aux aménagements urbains et à la culture.

www.europe1.fr

Via Fdesouche

Les Femmes Iraniennes Défient les Mollahs ; les Féministes Occidentales Regardent Ailleurs

Le mythe de la misogynie ambiante et pernicieuse

Le mythe de la misogynie ambiante et pernicieuse

La femme qui aspire à être l'égale de l'homme manque d'ambition,
Timothy Leary ou Vincent Cespedes

De nombreuses féministes et progressistes affirment que l’Occident est en proie à une misogynie omniprésente. En fait, on affirme la chose si souvent, et elle est si rarement contestée, qu’elle fait partie du catéchisme de la victimisation de la gauche, répétée par cœur sans arrière-pensée. La seule vraie question est de savoir à quel point la misogynie serait puissante et pernicieuse.

Les données du monde réel, cependant, suggèrent un récit différent, compliqué par le fait que les hommes ont de pires résultats dans de nombreux domaines. Par exemple, ils sont beaucoup plus susceptibles d’être incarcérés, d’être abattus par la police, d’être victimes de crimes violents, d’être sans abri, de se suicider et de mourir au travail ou au combat que les femmes. En outre, les hommes ont une espérance de vie plus courte et sont moins susceptibles d’avoir un diplôme d’université que les femmes. Bien que ces données (et d’autres similaires) pourraient être conciliées avec la théorie de la misogynie omniprésente, elles devraient au moins faire réfléchir ceux qui ont l’esprit ouvert. Les meilleures données des sciences sociales contemporaines dressent un portrait assez différent et suggèrent que la persistance même du récit de la misogynie omniprésente prouve en fait l’inverse : la société est largement biaisée en faveur des femmes.

Rien n’est bien sûr simple et tranché de manière binaire au niveau social et les disparités entre les hommes et les femmes peuvent avoir de nombreuses causes. C’est pourquoi les résultats des sciences sociales doivent être soigneusement contrôlés pour établir l’étendue, le sens et la nature des préjugés liés au sexe. Bien que les détails puissent devenir compliqués, l’idée de base de la plupart des études de biais est assez simple. Les chercheurs présentent aux participants de l’étude des informations identiques dans le but d’évaluer un trait associé des hommes ou des femmes tout en manipulant le sexe associé à l’information fournie.

Par exemple, ils peuvent demander à deux groupes de personnes d’évaluer une dissertation identique, en disant à un groupe qu’elle a été écrite par un homme et à l’autre groupe qu’elle a été écrite par une femme. Si les participants à qui on a dit que le texte a été écrit par un homme l’évaluent comme plus convaincant, plus intelligent, plus perspicace que les participants qui le croyaient écrit par une femme, les psychologues considèrent qu’il s’agit d’un biais en faveur des hommes.

De même, si l’on venait à demander à deux groupes de personnes d’évaluer des études scientifiques identiques qui découvraient que les hommes ou les femmes obtenaient de meilleurs résultats sur une mesure du leadership, et les participants qui lisaient que les hommes surpassaient les femmes considéraient l’étude comme de meilleure qualité que les participants qui lisaient que les femmes surpassaient les hommes, les psychologues considéreraient cela comme un biais en faveur des hommes.

Contrairement aux attentes de la théorie de la misogynie omniprésente dans nos sociétés, des découvertes en psychologie dans un large éventail de sujets, d’échantillons et d’équipes de recherche suggèrent que de tels biais favorisent souvent les femmes.

C’est ainsi qu’un article qui vient d’être publié dans le British Journal of Psychology dirigé par Steve Stewart-Williams a révélé que les gens réagissent aux études universitaires sur les différences sexuelles de manière à favoriser les femmes. Dans deux études, les participants ont été invités à lire un article de vulgarisation scientifique qui a été manipulé expérimentalement pour suggérer que les hommes ou les femmes ont une qualité plus souhaitable (par exemple, les hommes/femmes sont meilleurs en dessin ou les hommes/femmes mentent moins souvent). Les participants ont évalué la recherche en faveur des femmes plus favorablement que la recherche en faveur des hommes. Plus précisément, les participants ont trouvé la recherche en faveur des femmes plus importante, plus plausible et mieux menée et ont trouvé la recherche favorisant les hommes plus offensante, plus nuisible, plus bouleversante et plus intrinsèquement sexiste. Ce biais proféminin a été observé chez les participants masculins et féminins, et dans la deuxième étude, les chercheurs ont répliqué les résultats dans un échantillon d’Asie du Sud-Est.

Cory Clark et Bo Winegard ont trouvé dans certains de leurs travaux une tendance similaire pour le trait valorisée socialement qu’est l’intelligence. Dans deux études, les participants ont lu une étude scientifique (fictive) qui aurait identifié un gène associé à une intelligence plus élevée et qui prétendait expliquer pourquoi (1) les hommes obtiennent des résultats plus élevés aux tests d’intelligence que les femmes, ou (2) les femmes obtiennent des résultats plus élevés aux tests d’intelligence que les hommes, ou encore (3) les hommes et les femmes obtiennent à peu près la même note aux tests d’intelligence. Les participants ont évalué l’étude scientifique comme étant tout aussi crédible lorsqu’elle a tiré la conclusion que les hommes et les femmes obtiennent des scores égaux aux tests d’intelligence et lorsque les femmes ont des scores plus élevés que les hommes, mais les participants ont trouvé l’étude moins crédible lorsqu’elle a suggéré que les hommes obtiennent des scores plus élevés aux tests d’intelligence que les femmes.

Dans une étude connexe, les participants ont lu un article au sujet d’un examen d’entrée à l’université qui prédirait avec une précision remarquable les performances universitaires des candidats. On leur a dit que soit les hommes ont tendance à surpasser les femmes, soit que les femmes ont tendance à surpasser les hommes à l’examen. Les participants approuvaient davantage l’utilisation de l’examen quand on disait que les femmes surclassaient les hommes que lorsqu’on disait que les hommes surpassaient les femmes. Ces résultats suggèrent que les gens acceptent plus facilement l’idée que les femmes pourraient être plus intelligentes que les hommes que l’inverse.

Les chercheurs ont observé une tendance similaire chez les universitaires en psychologie. En 2017, les chercheurs en sciences sociales William von Hippel et David Buss ont envoyé une enquête par courrier électronique à un échantillon de psychologues, leur demandant leurs croyances sur une variété d’affirmations et de résultats liés à la théorie de l’évolution. Ces psychologues étaient plus susceptibles d’approuver une différence de sexe en faveur des femmes que celle des hommes. Plus précisément, ils étaient plus susceptibles d’accepter que les femmes auraient pu évoluer pour être plus douées verbalement que les hommes que les hommes auraient pu évoluer pour être plus doués en mathématiques que les femmes. Bien que ces différences entre les sexes ne soient pas parfaitement symétriques (l’une concerne la capacité verbale et l’autre la capacité mathématique), il y a peu de raisons de croire qu’une explication évolutive d’une différence de sexe est plus plausible pour un domaine que l’autre. Comme les non-universitaires, les scientifiques eux-mêmes peuvent avoir des préférences pour les informations pro-féminines par rapport aux informations pro-masculines.

On constate également que les gens sont plus prompts à vouloir censurer les études scientifiques qui défavorisent les femmes. Dans cette étude, on a demandé aux participants de lire une série de passages de livres et de décider si le texte devait être censuré (par exemple, s’il devait être retiré de la bibliothèque, si un professeur ne devait pas l’exiger comme lecture obligatoire pour un cours). Un passage soutenait que les hommes ou les femmes font de meilleurs chefs. Les résultats ont montré que les gens voulaient plus censurer le livre quand il soutenait que les hommes font de meilleurs chefs que les femmes que quand il soutenait le contraire.

Ironiquement, ces préférences pro-féminines pourraient expliquer pourquoi l’angle traditionnel dans les médias se concentre si assidûment sur la possibilité de préjugés anti-féminins : la société se soucie plus du bien-être des femmes que des hommes et est donc moins tolérante à l’égard de disparités qui défavoriseraient les femmes. Une série d’études dirigées par Katharina Block a révélé que les gens se soucient davantage de la sous-représentation des femmes dans certaines carrières que de la sous-représentation des hommes dans d’autres. Dans une de ces études, par exemple, on a dit aux participants qu’une carrière particulière était dominée par des hommes ou des femmes. On a ensuite demandé aux participants s’il fallait mettre en place des politiques et des programmes pour encourager le groupe sous-représenté à entrer dans cette carrière et s’il fallait s’efforcer de recruter activement le groupe sous-représenté. Les participants étaient plus susceptibles d’appuyer cette action sociale lorsque les femmes étaient sous-représentées que lorsque les hommes l’étaient.

En outre, quand on disait qu’une carrière était très bien rémunérée, les gens étaient plus susceptibles de dire que des normes prohibitives empêchaient les femmes d’entrer dans une carrière à prédominance masculine que de dire que des normes prohibitives empêchaient les hommes d’entrer dans les domaines à prédominance féminine. Ainsi, les gens sont plus susceptibles de croire que les obstacles externes expliquent la sous-représentation des femmes dans les carrières souhaitables que la sous-représentation des hommes. Ces résultats suggèrent que lorsqu’il existe des disparités dans le monde réel entre les hommes et les femmes, les gens sont plus susceptibles de s’en soucier et plus susceptibles d’essayer d’adopter un comportement correctif lorsque les femmes sont désavantagées.

Une explication pour ces préjugés pro-féminins serait que les hommes auraient développé une tendance générale à la protection des femmes. En effet, de nombreux rapports au cours des dernières décennies ont montré que les gens ont plus de sympathie pour la souffrance des femmes que pour celle des hommes. Pour ne donner que quelques exemples : les gens sont moins enclins à faire du mal à une femme qu’à un homme, les femmes reçoivent plus d’aide que les hommes, ceux qui font du mal aux femmes sont punis plus sévèrement que ceux qui font du mal aux hommes et les femmes sont moins sévèrement punies que les hommes pour les mêmes crimes.

De telles découvertes contredisent le concept de « hommepathie » (himpathy), introduit dans le livre à succès de la philosophe Kate Manne, Down Girl : The Logic of Misogyny. Les anecdotes peuvent créer une illusion d’une bienveillance excessive pour les hommes, mais des analyses plus systématiques suggèrent le contraire : les gens sont beaucoup plus bienveillants envers les femmes. Le succès du livre de Manne pourrait bien être une manifestation de cette même bienveillance, car les gens sont plus alarmés et troublés par la possibilité d’un parti pris contre les femmes que contre les hommes.

Les préoccupations concernant le bien-être des femmes sont si fortes que les chercheurs considèrent souvent les préférences et les préjugés pro-femmes comme préjudiciables aux femmes. Par exemple, dans une série d’études dirigées par Lily Jampol, les chercheurs ont demandé aux participants d’évaluer des dissertations et de faire part de leurs commentaires à l’auteur. Les participants qui ont ensuite découvert que l’auteur de l’essai était une femme étaient plus susceptibles d’ajuster leurs évaluations de performance à la hausse que les participants à qui on avait dit que l’auteur de l’essai était un homme. Ce document s’intitulait « Le côté obscur des petits mensonges au travail : les évaluations faites des femmes sont révisées à la hausse », il soulignait les conséquences potentiellement néfastes de fournir une évaluation du travail moins franche ou déformée aux femmes.

Il est bien sûr possible que des commentaires trop positifs nuisent aux femmes à long terme, mais cela pourrait aussi les aider, par exemple, s’ils renforcent leur confiance, ou si les évaluateurs intériorisent les commentaires flatteurs. De plus, il est difficile d’imaginer que des résultats similaires, mais opposés seraient considérés comme potentiellement nuisibles aux hommes. Il semble qu’on résume souvent les résultats de recherche de telle sorte que « si les préjugés favorisent les hommes, alors c’est mauvais pour les femmes ; si les préjugés favorisent les femmes, c’est aussi mauvais pour les femmes. » Par exemple, l’effet les-femmes-sont-merveilleuses, c’est-à-dire la tendance des gens à voir les femmes plus favorablement que les hommes, est souvent considéré comme une forme de sexisme bienveillant contre les femmes. On attend avec impatience un article qui affirme que la préférence pour les hommes en tant qu’enseignants ou dirigeants n’illustre qu’une sorte de sexisme bienveillant contre les hommes.

Bien que non exhaustif, le tableau ci-dessous résume les résultats de nombreuses études démontrant des préjugés et des attitudes qui semblent favoriser les femmes.

Divers études démontrant des préjugés, des attitudes et des traitements qui favorisent les femmes par rapport aux hommes

Conclusion Étude
Les gens préfèrent épargner la vie des femmes plutôt que celle des hommes Awad, Bonnefon, Shariff et Rahwan, 2019
Les gens soutiennent davantage d’actions sociales pour corriger la sous-représentation des femmes dans les carrières où elles sont peu présentent que la sous-représentation des hommes Block, Croft, De Souza et Schmader, 2019
Les professeurs, hommes et femmes, préfèrent embaucher une femme à un candidat masculin pour des postes de professeur adjoint en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) Ceci & Williams, 2015
Les délinquants qui s’en prennent aux femmes reçoivent des peines plus longues que ceux qui s’en prennent aux hommes ; les hommes qui s’en prennent aux femmes reçoivent des peines plus longues Curry, Lee et Rodriguez, 2004
La police réagit plus négativement envers les victimes hypothétiques de viol de sexe masculin que les victimes hypothétiques de viol de sexe féminin Davies, Smith et Rogers, 2009
Les femmes reçoivent plus d’aide que les hommes Eagly & Crowley, 1986
Les femmes sont évaluées plus favorablement que les hommes Eagly, Mladinic et Otto, 1991
Les gens sont moins enclins à s’attaquer à des femmes qu’à des hommes FeldmanHall, Dalgleish, Evans, Navrady, Tedeschi et Mobbs, 2016
Dans les morts causées par des véhicules, les conducteurs qui tuent des femmes sont condamnés à des peines plus longues que les conductrices qui tuent des hommes Glaeser & Sacerdote, 2003
Les gens sont particulièrement intolérants à l’agression de la part d’un homme et à l’agression dirigée contre une femme Harris & Knight-Bohnhoff, 1996
Les gens ajustent leurs évaluations de la qualité de dissertations à la hausse lorsqu’ils apprennent que l’auteur est une femme Jampol & Zayas, 2017
Les femmes sont moins punies que les hommes pour le même crime Mazzella & Feingold, 1994
Prenant en compte de nombreuses variables, les hommes reçoivent des peines de prison plus longues que les femmes Mustard, 2001
Les gens ont plus d’empathie envers les femmes délinquantes ou criminelles que pour leurs homologues masculins et envers les femmes victimes que pour les hommes victimes Osman, 2011
Les femmes sont plus facilement considérées comme des victimes et les hommes comme des agresseurs ou auteurs de crimes Reynolds, Howard, Sjåstad, Zhu, Okimoto, Baumeister, Aquino et Kim, 2020
Les gens considère qu’une femme commet une agression sexuelle contre un homme est moins coupable qu’un homme qui agresse sexuellement une femme Russel, Oswald et Kraus, 2011
Les gens ont moins de sympathie pour délinquants masculins que leurs homologues féminins et plus de sympathie pour les femmes victimes que pour les hommes victimes Savage, Scarduzio, Lockwood Harris, Carlyle et Sheff, 2017
Les délinquantes sexuelles se voient infliger des peines plus courtes que les délinquants sexuels de sexe masculin Shields & Cochran, 2019
L’agression des femmes est perçue comme plus acceptable que l’agression des hommes Stewart-Williams, 2002
Les gens évaluent les études scientifiques sur les différences sexuelles favorisant les femmes plus favorablement que la science sur les différences sexuelles favorables aux hommes Stewart-Williams, Chang, Wong, Blackburn et Thomas, 2020
Les psychologues conviennent davantage qu’il est possible que les femmes aient évolué pour être plus douées verbalement que les hommes, mais pas que les hommes ont évolué pour être plus doués mathématiquement que les femmes von Hippel & Buss, 2017
Les gens évaluent les études scientifiques qui suggèrent que les femmes obtiennent des résultats plus élevés aux tests de QI que les hommes plus favorablement que les études scientifiques qui suggèrent le contraire Winegard, Clark, Hasty et Baumeister, 2018
Les gens sont plus prompts à censurer un livre qui suggère que les hommes ont évolué pour devenir de meilleurs chefs que les femmes qu’un livre qui suggère le contraire Winegard, Clark, Bunnel, & Farkas, 2019

Comme nous le mentionnions ci-dessus, une caractéristique importante de bon nombre de ces études (mais pas toutes) est qu’elles sont expérimentales — elles assignent au hasard les participants pour évaluer les informations ayant une certaine incidence sur les résultats pour les hommes ou les femmes (ou un homme ou une femme). De nombreux chercheurs qui soutiennent que le sexisme à l’égard des femmes est encore un problème majeur dans les sociétés occidentales modernes soulignent les disparités réelles entre les hommes et les femmes (mais en ignorent bien d’autres). Par exemple, ils soulignent que les femmes sont sous-représentées dans les carrières et les postes de direction bien rémunérés dans les STIM, et que les femmes qui travaillent à plein temps gagnent moins que les hommes qui travaillent à plein temps. Cependant, l’existence de telles différences nous en dit peu sur les causes, car de même que la corrélation n’égale pas la causalité, de même la disparité n’équivaut pas à la discrimination. Et, en fait, l’affirmation selon laquelle les femmes sont sous-représentées dans les STIM parce que les candidats masculins qualifiés sont préférés aux candidats féminins également qualifiés ne semble plus plausible. Des travaux expérimentaux suggèrent que les professeurs dans les domaines STIM ont montré une préférence pour les candidates par rapport aux candidats masculins tout aussi qualifiés. D’autres explications, telles que les différences de personnalité et d’intérêts professionnels, paraissent donc beaucoup plus prometteuses.

Cela ne signifie pas, bien entendu, qu’il n’y a pas de préjugés à l’égard des femmes. Pendant longtemps, les femmes occidentales ont été traitées comme émotionnelles, irrationnelles et incapables de contribuer de manière significative à une culture supérieure. Il n’est pas inimaginable que certains de ces préjugés persistent et façonnent la société. Pour ne prendre qu’un seul exemple, il semble y avoir une sorte de parti pris dans le domaine du génie contre les femmes, de sorte que les gens associent plus facilement les hommes avec des niveaux extrêmement élevés d’intelligence que les femmes. Et bien qu’il y ait des raisons de croire que les hommes pourraient être plus fortement représentés aux extrémités les plus élevées (et les plus basses) de l’intelligence, ce stéréotype (qui pourrait donc être fondé) pourrait expliquer une partie de la sous-représentation des femmes aux extrémités les plus élevées de la réussite. Cependant, dans l’ensemble, les résultats présentés ici ne permettent plus d’affirmer que l’Occident baigne dans la misogynie.

L’opinion dominante veut que nous vivions dans une société patriarcale sexiste qui est constamment injuste envers les femmes et privilégie les hommes de presque toutes les manières. Et toute affirmation allant à l’encontre est traitée comme des protestations de conservateurs ignares ou de cinglés masculinistes. Une recherche sur Google Scholar sur la misogynie fournit 114 000 résultats, alors qu’une recherche sur la misandrie n’en fournit que 2 340. Nous soupçonnons que cette différence d’intérêt pour la misogynie par rapport à la misandrie ne reflète pas la prévalence relative de chaque type de préjugés, mais plutôt une plus grande préoccupation pour le bien-être des femmes que des hommes. Tous les arguments, anecdotes et données fournis pour étayer le récit selon lequel nous vivons dans une société implacablement misogyne pourrait bien être la preuve précise du contraire.

source 1 et traduction: http://www.pouruneécolelibre.com/2020/07/le-mythe-de-la-misogynie-ambiante.html

 

Source (adaptée et traduite)

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Meurtre d’Axelle Dorier : ces « féminicides » qui n’intéressent pas les féministes !

Marie Delarue

Elle était ravissante, Axelle, 23 ans et le sourire sur un avenir qu’on lui imaginait radieux. Elle appartenait à cette catégorie de « soignants » qu’on a applaudis tous les soirs à 20 heures pendant le grand show du confinement, ceux qu’on a fait défiler à la Concorde, le 14 juillet dernier. « Nos héros », comme on dit à l’Élysée.

Mais l’héroïne est morte. Assassinée de la pire façon : traînée sur 800 mètres par un chauffard jusqu’à en être démembrée. Un chauffard dont on peut imaginer, vu les circonstances, qu’il l’a percutée volontairement. Les enquêteurs s’interrogent : quel était « le niveau de conscience » du conducteur (21 ans) et de son passager (19 ans) ? Ont-ils senti qu’il y avait quelque chose sous les roues ?

Va-t-on encore nous servir sur un plateau « l’erreur » involontaire ou la faiblesse psychologique ?

Le chauffard a été mis en examen pour violence volontaire avec arme ayant entraîné la mort et délit de fuite. Il est en détention provisoire. Son passager, lui, est mis en examen pour non-assistance à personne en danger. Il a été placé sous contrôle judiciaire ; il est donc libre de ses mouvements.

Les Français s’interrogent, eux aussi : qui a pu perpétrer un acte aussi barbare ? Qui étaient les occupants de la Golf qui a massacré Axelle ? Pourrait-on connaître les noms de ceux que la rumeur publique qualifie de « racailles » ? La réponse est non. Comme l’écrit Michel Janva dans Le Salon beige : « Quand un policier blanc tue un délinquant noir à 10 000 km d’ici, toutes les informations tournent en boucle dans les journaux télévisés français. Mais quand la racaille tue des Français en France, c’est l’omerta médiatique. Nous connaissons les noms des victimes mais la presse masque les noms des assassins. »

On notera aussi que le sort d’ n’a pas ému une seconde les institutionnelles, je veux parler ici des officielles patentées qui défilent, à longueur de semaine, contre les « féminicides » ; celles, notamment, qui occupent les médias depuis la nomination de Gérald Darmanin au poste de ministre de l’Intérieur.

On ne cesse, en effet, de le dire et le répéter : le ministre est accusé de viol. On s’arrête là. Pas un mot sur les deux enquêtes judiciaires qui n’ont retenu aucune charge contre Darmanin, pas un mot sur la prétendue victime, son passé de call-girl (condamnée en 2003 et 2005 à de la prison pour menaces et extorsion), ses méthodes (mensonges et chantage), non plus que les méthodes de celle qui la manipule pour servir ses propres intérêts, la très politique Caroline De Haas, qui n’hésitait pas à affirmer, dans les colonnes de L’Obs, qu’« un homme sur deux ou trois est un agresseur sexuel ».

Depuis la prise de fonction du nouveau ministre de l’Intérieur, c’est l’effervescence chez les féministes. Il faut trouver coûte que coûte du porc à balancer, faire replonger le ministre dans l’auge à cochons. Alors, une jeune femme qui se fait démembrer sous les roues d’une voiture, quelle importance ? Ça ne sert pas la cause, alors… Et puis, ça risque d’attirer les regards sur une catégorie de population déjà odieusement discriminée…

On se rappellera, en effet, que c’est la même Caroline De Haas qui, fustigeant ceux qui liaient les agressions sexuelles du Nouvel An 2016, à Cologne, à l’arrivée massive des migrants, leur lançait via Twitter : « Allez déverser votre merde raciste ailleurs. » Elle aussi, un an plus tard, qui justifiait le harcèlement de rue contre les femmes dans le XVIIIe arrondissement de Paris par un « problème d’espace » et suggérait « d’élargir les trottoirs ».

source: https://www.bvoltaire.fr/meurtre-daxelle-dorier-ces-feminicides-qui-ninteressent-pas-les-feministes/

Bologne. Projet d’art urbain féministe : “La norme hétéro est un concept colonial”

NdLR : la photo d'article clame que "la norme hétéro est un concept colonial médiocre"

A Bologne "La lotta è fica" ("la lutte est un vagin") avec l'initiative artistique féministe, antiraciste, body et sexe-positive promue par le collectif Cheap :

25 affiches collées sur les murs et les arcades de la rue Indipendenza pour donner une touche de couleur aux combats menés par les femmes, pour les femmes, à travers des œuvres créées par des auteurs et des artistes de rue qui dénoncent la discrimination de genre et la violence domestique.

[...]

Corps et esprit, physique et nu, tabous transgressés, yeux ouverts sur l’univers transgenre dans un ensemble créatif, aux couleurs de l'arc-en-ciel.

 

"Comme ça (si j'ai envie)."

Vingt-cinq dessinateurs, graphistes, peintres, illustrateurs et artistes, utilisant différents supports issus de leur parcours professionnel et personnel, racontent sous différents points de vue les luttes socioculturelles pour la conquête des droits. Tous liés par le trait d'union du transféminisme. Il s'agit de la première exposition en plein air dans la ville après le confinement forcé dicté par Covid-19, conçue et organisée par l'association d'art public "Cheap", née sous la forme d'un festival et fondée par 6 femmes dans la capitale de l'Emilie-Romagne il y a 7 ans.

[...]

Selon l'association "Cheap", "repartir du féminisme n'est qu'un acte de bon sens" pour lutter contre le sexisme et le masculinisme rampants, ainsi que contre le fléau xénophobe."

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Ilmessaggero.it / Frizzifrizzi.it

 

 

Les femmes devraient être individualistes plutôt que féministes

Par Mariia Chaplia.
Un article de Foundation for Economic Education

La victoire du féminisme ne sera possible que lorsqu’il ne fera qu’un avec l’individualisme.

J’ai souvent été qualifiée de féministe, même si je ne me suis jamais considérée comme telle. Si le féminisme avait quelque chose à voir avec l’égalité des chances, alors à quoi bon inventer un nouveau mot ? Nous avions déjà l’individualisme pour cela. De toute façon, le terme féminisme a perdu son sens originel depuis longtemps. Les succès et les échecs du mouvement se sont également étendus bien au-delà de notre vie quotidienne.

Le premier problème du féminisme, quel que soit le sens qu’on lui donne, c’est qu’il désigne un ensemble de personnes, les femmes, devenu groupe cible du mouvement. Cependant, en se démarquant, le féminisme contribue à la segmentation de la société ; rien de répréhensible, jusqu’à ce que les féministes considèrent que la revendication de privilèges et de passe-droits est justifiée, du fait qu’une fraction de la société est responsable de leurs malheurs.

Les féministes veulent-elle l’égalité des chances ou des résultats ?

Le mouvement féministe a été particulièrement efficace pour promouvoir toutes sortes de mesures visant à garantir que les femmes puissent disposer d’autant de liberté que les hommes dans la poursuite de leurs objectifs, comme par exemple la parité. Toutefois, il est essentiel de faire la distinction entre l’égalité des chances, l’un des piliers de l’individualisme, et l’égalité des résultats, qui mine l’individualisme.

Les droits sociaux, tel que le droit à l’éducation consacré par de nombreuses constitutions, s’exercent par l’intermédiaire de la redistribution. J’aimerais que cette pratique soit abandonnée dans le monde entier mais je crains que ces droits soient tellement enracinés qu’ils persisteront.

Ce n’est pas parce que les femmes ont toujours été sous-représentées dans certains domaines, comme la politique et les affaires, que nous devrions aujourd’hui essayer de compenser en favorisant leur emploi dans ces professions.

C’est un très mauvais raisonnement. Il est impossible de réparer les injustices du passé, résultats de l’ignorance. Plus important encore, cela porte préjudice à la promotion de la réussite au mérite.

Pourquoi rivaliser avec les hommes quand on peut être soi-même ?

Un autre écueil du féminisme, et peut-être tout aussi important, est qu’il encourage les femmes à rivaliser avec les hommes. Paradoxalement, le féminisme a diminué le modèle féminin. Il a également généré beaucoup de colère et d’attitudes défensives envers les hommes, considérés comme des ennemis.

« Connaître son ennemi mieux que soi-même », me semble être le moteur du féminisme radical qui a diabolisé les hommes. Tout féminisme présuppose la concurrence. Cependant, son essence, telle qu’elle est comprise par les féministes, est différente de celle adoptée par les individualistes.

Les femmes ont essayé de rivaliser avec les hommes avec les mêmes outils. Celles qui ont échoué sont généralement les plus bruyantes dans l’attente de privilèges – tout comme les entreprises non compétitives qui attendent des subventions.

Utiliser les tactiques de vos concurrents peut vous aider à conserver votre place, mais cela ne vous aidera pas à gagner la course. Pour cette raison même, le féminisme n’a pas encore gagné et ne gagnera jamais s’il persiste dans sa forme actuelle. La victoire du féminisme n’est possible que si il ne fait qu’un avec l’individualisme.

Margaret Thatcher l’a bien dit :

« La mission de la femme n’est pas de mettre en valeur l’esprit masculin, mais d’exprimer le féminin ; sa mission n’est pas de préserver un monde fait par l’homme, mais de créer un monde humain en instillant l’élément féminin dans toutes ses activités. »

L’individualisme est une philosophie qui traite chaque personne sur un pied d’égalité, indépendamment de son sexe, sa race, son éducation, etc. Il s’agit d’un système de croyances fondé sur le mérite et par conséquent, il s’intéresse principalement à la valeur que chaque individu peut apporter au monde. L’individualisme nous encourage à tirer parti de ce que nous avons et à exploiter nos nouvelles facettes.

Apprendre aux filles à se battre comme les hommes est une mauvaise et dangereuse stratégie. Il est temps que nous commencions à apprendre aux filles à rivaliser en tant qu’individus et à utiliser leur genre à leur avantage dans une compétition équitable et axée sur la création de valeur, fondée sur l’égalité des chances.

Article initialement publié en juillet 2019

source:

France : Marlène Schiappa veut que 50% du sport diffusé à la télé soit féminin

Les 1er et 2 février prochains, les médias participeront à la troisième édition du « Sport Féminin Toujours ». Dans le cadre de la présentation de l'opération ce mardi matin, Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, a proposé que 50 % des retransmissions sportives concernent le sport féminin.

[...]

Concernant la médiatisation du sport féminin, Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, a donné quelques éléments chiffrés, appelant clairement à une future parité dans ce domaine : « En 2012, le sport féminin, c'était 7 % des retransmissions sportives, en 2016 c'était 20 %, la trajectoire de progression est encourageante. Mais les femmes constituent 52 % de l'humanité, demander 50 % des retransmissions, ce serait déjà un compromis, on pourrait se mettre d'accord sur ce chiffre. »

[...]

Lequipe.fr

Nos remerciements à Daniel Brand

Ville de Genève : 250 panneaux de signalisation féminisés

La Ville de Genève passe de la parole aux actes et, pour accroître la visibilité des femmes dans l’espace public, change 250 panneaux signalant des passages pour piétons. En accord avec l'office cantonal des transports, une déclinaison de six pictogrammes féminisés couvrira désormais la moitié des panneaux où étaient représentés des personnages masculins.

Durant son année de Mairie, Sandrine Salerno met en place une série de projets sur le thème de l'égalité et de la diversité. Par le biais des panneaux signalant des passages pour piétons, elle invite à la parité dans l'environnement urbain. En lien avec le plan d'action municipal contre le sexisme et le harcèlement dans l'espace public, le remplacement de 250 panneaux - sur les 500 existants - a pour objectifs d'augmenter la visibilité des femmes dans la ville et de questionner les représentations des personnes légitimes à y évoluer. La signalétique routière étant très majoritairement masculine sous prétexte de neutralité, cette action est clé pour initier une réflexion sur la présence des femmes dans l'espace public.

Genève, ville pionnière

En adaptant la silhouette des panneaux et en modifiant de manière permanente sa signalisation routière pour y faire apparaitre des femmes, la Ville de Genève, en collaboration avec le Département des Infrastructures de l'Etat de Genève, réalise un projet pionnier. Parmi tous les signaux existants, seuls les panneaux non prescriptifs peuvent actuellement être modifiés. C'est ainsi le signal «emplacement d'un passage pour piétons» qui a été choisi puisqu'il est l'un des rares panneaux uniquement informatifs comportant un personnage.

Au niveau du visuel, pour éviter de faire passer un message stéréotypé, ces panneaux se déclinent en six versions avec, entre autres, une femme enceinte, une personne âgée et un couple de femmes. Ces nouveaux panneaux sont visibles sur les deux rives et dans tous les quartiers de la commune. Madame Salerno souhaite également inviter les autres communes genevoises à utiliser les visuels développés par la Ville.

Un projet pour augmenter la visibilité des femmes

Ce projet de féminisation de panneaux routiers s'inscrit dans le cadre de la politique de promotion de l'égalité entre femmes et hommes et contre les discriminations LGBTIQ de la Ville de Genève. Il a pour but d'agir sur l'environnement urbain de manière à favoriser le sentiment de légitimité de chacun et chacune dans l'espace public.

Historiquement, l'espace public a été pensé par et pour les hommes. Or, comme le souligne Sandrine Salerno, «l'omniprésence des représentations masculines stéréotypées dans l'espace public, notamment à travers les panneaux de signalisation, vient renforcer l'idée que certain-e-s, en particulier les femmes mais aussi les minorités, y sont moins à leur place que d'autres.»

Une position partagée par Serge Dal Busco, conseiller d'Etat chargé du département des infrastructures: «L'initiative de la Ville va dans le sens d'un nécessaire changement des mentalités en matière d'égalité dans tous les aspects de notre société; faire apparaître la mixité sur des panneaux officiels n'est pas anodin, c'est une contribution concrète, visible et pertinente à l'action globale en faveur de l'égalité». En repensant la manière dont la ville est aménagée et les messages visuels qui y sont véhiculés, les autorités municipales et cantonales souhaitent rendre la cité plus accueillante et inclusive pour tous et toutes.

Ville-geneve.ch

Nos remerciements à Patrick Payerpacher

 

Nouveau concept féministe à Lausanne : Le harcèlement par le regard

Dans son édition de lundi, le quotidien «Libération» consacre un article à la question du regard insistant comme une forme de violence sexuelle que peuvent ressentir les femmes. Sous le titre «Eye rape: le viol par le regard», l'auteure de l'article précise que le concept vient des Etats-Unis, mais qu'il est en passe de faire débat en Europe.

Pour preuve, la journaliste française prend l'exemple de l'application de la Ville de Lausanne, mise en service en novembre 2019, qui permet de signaler à la police tout comportement dérangeant à connotation sexuelle ou sexiste. La liste des nuisances comprend les «sifflements», «les bruitages, gestes obscènes, frottements», tandis que le «regard insistant» figure en tête.

[...]

Le Matin

Genève : Un bar est vandalisé, des féministes revendiquent

«Nous avons brisé la vitrine du Navy Syracuse et avons recouvert la façade et l'intérieur de peinture», revendique un texte anonyme, titré «féministes 1 - fachos 0» et publié ce mercredi sur le site renverse.co.

L'action contre cet établissement de la Vieille-Ville, place du Bourg-de-Four, a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi. Ses auteures soulignent avoir «procédé en mixité-choisie, sans hommes cisgenre (ndlr: un homme ou une femme cisgenre est un homme ou une femme dont le genre ressenti correspond à son sexe biologique)».

[...]

20min.ch

Via le Facebook du PNS

Un collectif de féministes qui dénonce les agressions commises par les étrangers violemment expulsé de la manif «Nous toutes»

C’est assez troublant. Le nouveau collectif féministe Némésis a été expulsé par d’autres manifestants présents visiblement mécontents du message que ces dernières voulaient faire passer. Les vrais problèmes n’ont pas encore le droit d'être cités dans le combat féministe, mais gageons que ce collectif fera enfin et vraiment bouger les choses pour garantir le respect et le droit des femmes.

 

 

 

Adoxa.info

Nos remerciements à Victoria Valentini

Vevey : le Conseil communal décide de féminiser les noms de rues de la ville

Une majorité du Conseil communal a voté pour un postulat qui vise à féminiser les noms de rues ou d'espaces publics de la ville. Non sans quelques résistances.

Le débat a été fleuri et parfois drôle, jeudi soir au Conseil communal de Vevey (VD). Milena Buckel, élue de Décroissance-Alternatives, a déposé un postulat qui demande à la Municipalité de favoriser la féminisation des noms des rues de la ville. Sous les yeux d'un public féministe venu manifester son soutien, la postulante a rappelé qu'à Vevey, seuls 3,6% des rues portent le nom d'une femme.

Elle souhaite que la commune renonce à baptiser de nouveaux lieux avec des noms d'hommes tant que la parité n'est pas atteinte, et qu'une rue ou un lieu célèbre la Grève féministe du 14 juin dernier.

[...]

20min.ch

Paris. Université de la Sorbonne: Une réunion interdite aux hommes hétérosexuels au nom du féminisme.

Mardi 6 mars de 17h30 à 20h30 à Tolbiac, Amphi H

Assemblée générale en non-mixité choisie* pour organiser et discuter du 8 mars, journée internationale de la lutte pour les droits des femmes.

Pour redéfinir nos perspectives et moyens d'action, contre le capitalisme, contre le patriarcat, contre la politique libérale macroniste, et contre la réforme de la sélection synonyme de précarisation des femmes et minorités de genre, et surtout des pauvres.

Ensemble, organisons la lutte pour nous et par nous !

**Pourquoi s'organiser en non-mixité ?
*La non-mixité choisie s’adresse aux femmes et aux minorités de genre. Elle ne s’adresse donc pas aux hommes cisgenres.
*La non mixité est un moyen de construire un cadre bienveillant nous permettant de libérer notre parole et de prendre par nous-mêmes des décisions qui nous concernent.

Source Facebook Source2

 

facebook

 

Nos remerciements à Victoria Valentini 

The Red Pill: Le film qui fait enrager les féministes

Le 21 janvier à Montréal, au Théâtre Rialto, on pourra voir un documentaire hyper controversé, qui sème la polémique depuis des semaines.

Imaginez : The Red Pill (la pilule rouge) est un documentaire, réalisé par une femme,  qui donne la parole à des groupes de défense des droits des hommes !

On y parle (entre autres) du taux de suicide, du décrochage scolaire et de la violence conjugale qui touche les mâles occidentaux.

Or, à Ottawa en décembre, une représentation du film a été annulée. Quand le film a finalement été présenté dans une autre salle que celle prévue initialement, des manifestantes(s)s traitaient les spectateurs qui allaient voir le film de "nazis".

En Australie une pétition a circulé pour empêcher la diffusion du film et même pour empêcher la réalisatrice d’entrer au pays... Une projection à Melbourne a été annulée !

En Angleterre, des groupes de pression ont tenté en vain d'empêcher les projections du film.

Des féministes, qui n’ont même pas vu le film, seulement des extraits, sont même allées jusqu’à qualifier le documentaire de misogyne.

La réalisatrice, l'Américaine Cassie Jaye, a eu toutes les difficultés du monde à financer son film. Des compagnies avaient peur d’être associées à ce sujet aussi controversé ! Elle a dû se tourner vers une campagne de sociofinancement pour boucler son budget.

Aaaaaaah, la gauche progressiste, qui défend la liberté d’expression mais seulement à sens unique, seulement quand ce sont ses idées, son point de vue qui est mis de l’avant... !

Dans ce documentaire, Cassie Jay donne la parole à des militants pour les droits des hommes et à des féministes. Elle se livre aussi à la caméra en documentant son parcours, l’évolution de sa réflexion. Elle a commencé ce documentaire avec des préjugés sur les groupes « masculinistes », pensant que c’était des  extrémistes qui détestaient les femmes. Pour se rendre compte au fil des interviews que ces groupes d’hommes demandaient seulement que leur voix soit entendues, que leurs droits soient reconnus.

J’ai parlé hier à la réalisatrice du documentaire Cassie Jaye.

« C’est dérangeant que des gens (qui n’ont jamais vu mon film) mettent tant d’effort à vouloir le censurer. Ces gens croient tout ce que les médias « mainstream »  véhiculent au sujet des MRA (Men’s Right’s Activists). Dans mon film, je déboulonne le mythe voulant que ce sont des misogynes. Ce sont des hommes qui sont pour l’égalité des droits, pour qu’on reconnaisse autant les droits des hommes que les droits des femmes. »

Cassie Jay se défend bien d’avoir fait un film de propagande. « J’ai une approche équilibrée : je donne la parole autant aux masculinistes qu’aux féministes. C’est fascinant de voir que plusieurs des hommes que j’ai interviewés étaient à l’origine dans des regroupements féministes, pensant que ces groupes étaient pour l’égalité des sexes. Mais chaque fois qu’ils abordaient des questions de droits des hommes, ils se faisaient dire de se taire. Les féministes pensent que les hommes n’ont pas besoin d’aide. Il y a tellement de thématiques propres aux hommes et ils n’ont aucun lieu où en parler. »

J’ai demandé à Cassie ce qu’elle avait le plus appris en rencontrant ces groupes de droits des hommes. Elle m’a parlé de la mortalité au travail qui touche les hommes à 95% ; des morts dans l’armée qui touchent les hommes à 98% ; des droits des pères qui sont bafoués par le système de justice ; du décrochage scolaire chez les garçons alors que les programmes gouvernementaux visent seulement à aider et encourager les filles ; du taux de suicide alarmant chez les hommes ; de la moins grande espérance de vie des hommes ; des gars qui se trouvent à payer des pensions alimentaires pour des enfants qui ne sont pas les leurs ;  des hommes victimes d’agressions sexuelles ; etc.

« Ce n’est pas que les hommes sont plus des victimes, ou que les femmes sont plus des victimes. C’est que les problématiques des hommes ne sont pas les mêmes que celles des femmes. Mais le féminisme, qui est supposément pour l’égalité, ne se penche pas sur les problématiques typiquement masculines. »

Mais Cassie a aussi soulevé un autre argument qui est crucial : « Les femmes se sentent attaquées dès que l’on parle des femmes qui abusent de leurs droits. Les femmes ne sont pas toutes des anges ! On a le droit de dire que certaines femmes sont violentes, manipulatrices, agressives, qu’il y en a qui briment les hommes, les pères dans leurs droits. Mais ça, les féministes ne le supportent pas. »

J’ai demandé à Cassie ce qu’elle espérait véhiculer comme message aux spectateurs qui iront voir son film à Montréal le 21 janvier. « J’espère que ça va être l’amorce d’une discussion, d’un débat. J’espère que les féministes vont commencer à s’intéresser aux problématiques masculines. Si le féminisme ne met l’accent que sur les problématiques féminines, il faut qu’il change pour être vraiment un mouvement pour l’égalité entre les sexes. 

« Les problématiques des hommes sont réduites au silence. La preuve, c’est qu’on veut me réduire au silence et réduire mon film au silence. »»

Et pourquoi croit-elle que son film est si dérangeant aux yeux de certains/certaines ?

« C’est un film qui demande au public de penser par lui-même. Ça, pour certaines, c’est menaçant. »

Enfin, j’ai contacté le proprio du Rialto, pour lui demander si lui aussi avait reçu des pressions contre le film. Voici sa réponse : «  Nous n'avons pas à ce jour reçu de pression de ne pas montrer le film. Je suppose que c'est seulement en le visionnant que le monde pourra se faire une opinion, bonne ou mauvaise, sur son contenu ».

J’ai hâte de voir ce que ça va donner le 21 janvier. Rendez-vous au Rialto.

Source

Alter-féminisme : Enfin !

France-eugenie-bastie-therese-hargot-antigones-peggy-sastre

   
Michel Garroté - Le féminisme officiel, celui de Najat Belkacem et de Caroline de Haas, a du plomb dans l'aile (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : à droite comme à gauche, on déconstruit allègrement l'idéologie binaire antimecs. Au début des années 1990, le sexologue Christian Spitz alias « le Doc » a fait le bonheur des imitateurs par ses répliques cultes (« ton corps change », « ce n’est pas sale… ») répliques adressées aux ados dans l’émission de radio qu’il animait en tandem avec Difool. Mais les temps ont changé : les extraits du petit texte ci-dessous - paru sur Causeur sous la plume de Daoud Boughezala - en témoigne.
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Daoud Boughezala (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : En effet, le vent tourne du côté du deuxième sexe. Une copine journaliste dans la presse féminine m’avait prévenu : « Des Antigones à Eugénie Bastié, j’observe un phénomène nouveau : des jeunes femmes idéologisées “nature et tradition”, sans serre-tête ni collier de perles, parfois même en bottes de moto ou avec des boucles dans le nez, qui s’attaquent au néoféminisme tendance Najat ». Ouh là ! pas d’amalgame, ma grande !
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Daoud Boughezala : Quoi de commun entre la transhumaniste Peggy Sastre (un cas à part), la catho-décroissante Eugénie Bastié, la sexologue Thérèse Hargot et l’anticapitaliste de droite Iseul Turan (photo ci-dessus), porte-parole des Antigones ? Rien, sinon que ces jeunes femmes ne se reconnaissent aucunement dans le progressisme immense et rose que nous vend la gauche de gouvernement menée par le parti soci(ét)aliste et son rejeton Osez le féminisme.
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Daoud Boughezala : Pour reprendre une terminologie à la mode, on pourrait taxer ces pétroleuses d’« antiféministes », selon la définition que le philosophe Antoine Compagnon donne des « antimodernes » : des modernes revenus des illusions de la modernité. Ainsi, nul n’entend contester la « première vague » du féminisme ayant ferraillé en faveur de l’égalité des droits à la fin du XIXe siècle. C’est à partir des années 1960 que le bât blesse.
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Daoud Boughezala : Tout progrès ayant son revers, les « conquêtes » de la révolution sexuelle, considérée comme la « deuxième vague » du féminisme, de la pilule contraceptive au droit à l’avortement, font aujourd’hui l’objet d’attaques en règle. Quoique personne ne songe à remettre le dentifrice dans le tube, la critique des effets secondaires de la pilule, de la « banalisation » de l’IVG que portent Eugénie, Thérèse et Iseul fait désordre au pays du MLF, ajoute Daoud Boughezala (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.causeur.fr/eugenie-bastie-therese-hargot-antigones-peggy-sastre-39722.html#
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