Pully (Vaud) : Des activistes du climat vandalisent plusieurs SUV

Huit véhicules ont été retrouvés les pneus dégonflés à Pully. Dans une lettre, l’auteur dit avoir agi «au nom du bien commun».

Dimanche, plusieurs propriétaires de véhicules de type SUV ont eu la mauvaise surprise de découvrir leur véhicule, pneus dégonflés. À chaque fois, une lettre anonyme était déposée sur le pare-brise de l’engin visé.

(...)

24Heures.ch

Suisse : Les Verts veulent aller plus loin que la neutralité carbone

Le parti réclame des taux d’émission négatifs d’ici à 2040. Une annonce qui énerve à Berne, alors que l’avenir de la loi sur le CO₂ reste incertain.

«Gagner la votation sur la loi CO₂ sera déjà compliqué. Les Verts devraient consacrer leur énergie à ça au lieu de lancer des propositions qui n’ont aucune chance et qui ne servent qu’à leur image.» La réaction est signée du sénateur Ruedi Noser (PLR/ZH), qui n’a que peu goûté aux dernières déclarations des écologistes.

[...]

En clair, d'ici à vingt ans, la Suisse devrait retirer de l'atmosphère davantage de CO₂ qu'elle n'en émet. «Notre pays doit réduire sa dette historique envers le réchauffement climatique»précise celui qui préside la Commission de l'environnement du National.

[...]

TdG


Rappel : Liste des pays par émissions de dioxyde de carbone par habitant en 2017 (par rang) :

1.  Drapeau du Qatar  Qatar  30,36
2.  Drapeau de Curaçao  Curaçao  23,28
3.  Drapeau du Koweït  Koweït  21,61
4.  Drapeau des Émirats arabes unis  Émirats arabes unis  20,91

Bruxelles présente sa “loi climat” sous l’œil dubitatif de Greta Thunberg

Cenator : Soros et Greta Thunberg imposent leur agenda à l’UE. Personne n’a voté pour ces deux célébrités, mais peu importe, personne n’a également voté pour le politburo de Bruxelles.
Ces deux dirigeants « free-lance », Soros avec son statut de « chef d’État sans État », comme il aime à se définir, et son alter ego, Thunberg & Cie, dictent l'avenir de la planète.
Et pour compléter le tableau, nous trouvons encore les ONG,  pas élues et au-dessus des lois, dictant elles aussi les agendas politiques.

En pleine crise migratoire et économique, l’UE invite Greta Thunberg pour lui présenter son plan « climatique ».

Et la jeune fille n’est pas contente. L’objectif 2030 est trop lointain. Elle le sait, car elle a du recul, elle est bardée de diplômes scientifiques et d’expériences de vie. Par conséquent, la voici devenue une experte avisée et précieuse pour le Parlement Européen.

Le premier souci de l’UE, c’est de sauver la planète !
Ce n’est pas les 3,5 millions d’envahisseurs barbares qui se pressent à ses portes.
Ni les terroristes qui se fondent dans la masse des personnes en route.
Ni la criminalité importée par la migration déjà subie.
Ni le niveau d’endettement des États membres, leur perte de compétitivité, leur manque de croissance, leur lourdeur bureaucratique qui les empêche de réagir efficacement en cas de crise.
Ni la dénatalité des autochtones, ni la pauvreté régnant dans certains États membres.
NON, l’UE ne chipote pas sur ces détails, elle va à l’essentiel : faire baisser la température de la planète.

Car c’est scientifiquement prouvé : en donnant la priorité à l’urgence climatique, l’UE va miraculeusement« faire baisser la température » également sur les côtes grecques et européennes et dans les Balkans !

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Bruxelles présente sa "loi climat" sous l'œil dubitatif de Greta Thunberg

Une première à l'échelle d'un continent: la Commission européenne présente mercredi son projet de "loi climat" pour l'Union européenne, afin d'inscrire dans le marbre l'objectif de neutralité carbone en 2050, sous le regard de Greta Thunberg en visite à Bruxelles.

La jeune militante suédoise a été invitée à participer à une réunion avec l'ensemble des commissaires européens mercredi matin, une marque de considération inhabituelle.

Présente à Bruxelles en vue d'une grande manifestation pour le climat vendredi, elle est aussi attendue devant la commission Environnement du Parlement européen mercredi après-midi.

Un Pacte vert européen

Pensé comme la référence pour toutes les futures législations de l'Union européenne, le texte vise à transcrire dans la loi l'ambition d'un niveau d'émissions de gaz à effet de serre nettes nulles d'ici le mitan du siècle, c'est-à-dire un équilibre entre les émissions – réduites le plus possible – et l'absorption de carbone – par des techniques de séquestration.

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L'immense majorité des Etats membres a déjà fait part de son adhésion à l'objectif de neutralité, lors d'un sommet européen en décembre. Seule la Pologne, qui tire encore 80% de son électricité du charbon, avait signalé qu'il lui était impossible pour l'instant de donner son blanc-seing.

"C'est important que ce soit entériné dans la législation de l'UE. C'est un signal très fort pour les investisseurs" mais aussi pour les autres pays dans le monde, note Imke Lübbeke, de WWF Europe.

Le président de la commission Environnement du Parlement européen, le Français Pascal Canfin (Renew Europe, centristes et libéraux) y voit aussi l'opportunité de sortir d'un schéma de décision qui nécessite un consensus entre dirigeants: "Une des valeurs ajoutées, c'est de sortir de la situation actuelle où les objectifs climatiques sont pris à l'unanimité du Conseil européen" qui réunit chefs d'Etat et de gouvernement, souligne-t-il.

La "loi climat" fera l'objet d'un dialogue législatif entre le Parlement et les Etats membres.

Greta Thunberg sceptique

La caution de celle qui est devenue l'icône de la lutte contre le changement climatique est loin d'être acquise.

Dans une lettre ouverte publiée sur le site internet Carbon Brief, la Suédoise et une trentaine d'autres jeunes militants du climat critiquent durement les aspirations européennes qui, selon eux, reposent trop sur des technologies encore balbutiantes de capture de carbone et pas assez sur une réduction drastique des émissions.

Greenpeace a dès mardi mis la pression sur la Commission en projetant sur la façade de son bâtiment l'image d'une planète en flammes, encadrée par deux messages: "La maison est en feu" et "2050 c'est trop tard".

Pas encore publié, le projet de loi a déjà suscité des commentaires sévères.

Si 2050 ne fait plus débat, la bataille s'annonce en revanche plus âpre sur l'objectif de réduction d'émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.

Une plus grande diminution souhaitée

Pour de nombreux observateurs, la barre actuellement fixée, -40% par rapport au niveau de 1990, est obsolète à la fois au regard de l'accord de Paris sur le climat et de la neutralité climatique en 2050. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est engagée, dans son programme politique, à la relever à -50%, voire -55%.

> Une publication du site Carbon Brief: "Supprimer les émissions des carburants fossiles cette décennie est crucial pour rester sous les 1,5 degrés"

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Mais pour l'instant la réflexion est suspendue, dans l'attente d'une étude d'impact vers l'été.

Pour un calendrier "plus resserré"

Les gouvernements de douze Etats membres – dont la France, l'Italie et l'Espagne, les pays scandinaves, ou encore l'Autriche, les Pays-Bas et le Luxembourg – ont écrit au vice-président exécutif de la Commission, Frans Timmermans, pour demander un calendrier plus resserré, avec une proposition chiffrée "aussi tôt que possible et avant juin 2020".

"Nous avons besoin de suffisamment de temps pour nous mettre d'accord sur un objectif 2030 relevé bien avant la COP26 de Glasgow" en novembre, soulignent-ils dans une lettre rendue publique mardi.

"Sans objectif climatique pour 2030 et sans mesures pour mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles, à l'agriculture industrielle et aux autres industries destructrices, la Commission laisse un grand vide dans ce qui est censé être le fleuron du Pacte vert européen", regrette déjà Sebastian Mang, de Greenpeace EU.

La Commission propose encore, selon le projet de loi, de se donner le droit, après 2030, tous les cinq ans jusqu'en 2050, de revoir les objectifs pour ajuster la trajectoire vers la neutralité climatique.

afp/sjaq

Publié à 15:08

Greta Thunberg critique le "prétendu" leadership de l'UE

Greta Thunberg a critiqué mercredi l'Union européenne, qui "prétend" être un "leader" sur le changement climatique, l'accusant de poursuivre une politique favorable aux énergies fossiles, lors d'une intervention à Bruxelles devant les eurodéputés.

La militante écologiste suédoise s'est exprimée dans l'enceinte du Parlement européen au moment même où la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présentait son projet de "loi climat" pour l'UE, destinée à inscrire dans le marbre l'objectif de neutralité carbone en 2050: "Vous êtes ici à essayer de créer des lois et des politiques (...) en prétendant que vous pouvez être un leader en matière de climat, tout en continuant à construire et à subventionner de nouvelles infrastructures pour les combustibles fossiles", a-t-elle affirmé debout face aux eurodéputées.

"Il faut mettre un terme à cette situation", a-t-elle tranché. Elle a qualifié la loi "climat" de la Commission de "capitulation", jugeant qu'elle envoyait le signal "qu'une action réelle et suffisante était en cours, alors qu'en fait, ce n'est pas le cas".

"Nous sommes toujours dans une crise qui n'a jamais été traitée comme une crise". Or, a-t-elle lancé aux députés, "vous avez l'obligation" d'agir.

afp/sjaq

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Greta Thunberg à l'Europe: «Notre maison brûle(...) et vous rentrez vous coucher»

4 mars 2020

Greta Thunberg défile à Bristol avec plusieurs milliers de personnes malgré le Coronavirus

L'activiste suédoise a assisté à une marche de la jeunesse pour le climat vendredi où elle a livré un discours devant plusieurs milliers de personnes en faveur du réchauffement climatique.

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Lefigaro.fr

Nos remerciements à Victoria Valentini


Rappel :

le Conseil fédéral interdit les manifestations de plus de 1000 personnes à cause du Coronavirus

“Je trouve qu’avoir des enfants est immoral” : une étudiante ne veut pas avoir d’enfants à cause du climat

Parce qu'elle souffre de ce qu'on appelle "l'anxiété climatique", Alice Trumble ne veut pas fonder une famille. Au cours d'une table ronde, l'étudiante de Melbourne a expliqué qu'elle ne peut pas justifier le fait d'avoir des enfants pour des raisons environnementales - même si elle aimerait vraiment en avoir.

Alice Trumble souffre de ce que l'on appelle "l'anxiété climatique". Pour le bien de l'environnement, l'étudiante de Melbourne ne peut se résoudre à avoir des enfants et à fonder une famille - même si elle le souhaite.

"J'aimerais vraiment avoir une famille", a expliqué l'étudiante dans l'émission australienne "Q&A", diffusée sur ABC, "mais j'ai beaucoup trop peur de cela. J'ai étudié les sciences de l'environnement et du climat et je suis arrivée à la conclusion qu'il est dangereux, immoral et que c'est une mauvaise décision de mettre des enfants au monde".

Le débat de lundi portait sur les "solutions climatiques".

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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Focus.de

Mené par la gauche, le Conseil d’Etat vaudois s’engage pour le climat

La question climatique sera au coeur de la deuxième moitié de la législature du Conseil d'Etat vaudois. Le gouvernement in corpore a énuméré vendredi les grandes thématiques qui seront traitées jusqu'en 2022, à commencer par le Plan climat.

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La ministre Verte, qui a repris le Département de l'environnement à la suite du départ de Jacqueline de Quattro, n'a pas encore voulu dévoiler la teneur de ce Plan climat.

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20min.ch

Via le Facebook du PNS

Les Gauchistes sèment le désespoir chez les jeunes

Publié par Magali Marc le 29 janvier 2020

Dans la première partie de son article Dennis Prager faisait état de la situation des jeunes nord-américains : Le service d’actualité sur la santé de l’agence Reuters a rapporté en 2019 que « les pensées suicidaires, les dépressions graves et les taux d’automutilation chez les étudiants américains ont plus que doublé en moins de dix ans (…)». Or c’est justement dans les écoles, les collèges et les universités que les étudiants américains sont exposés aux thèses gauchistes concernant l’«urgence» climatique, la religion en tant qu’«opium du peuple», le capitalisme, le transgenrisme et la victimisation des minorités.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit la deuxième partie de l’article de Dennis Prager*, parue sur le site de Townhall, le 28 janvier.

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Pourquoi tant de jeunes sont-ils malheureux ? (Deuxième partie)

J’ai commencé la première partie de « Pourquoi tant de jeunes sont-ils malheureux ? » par des données montrant le taux apparemment sans précédent de désespoir chez les jeunes en Amérique (ailleurs aussi, mais je me concentre sur l’Amérique).

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Les taux de suicide, d’automutilation, de dépression, de fusillades en masse et de solitude (à tous les âges) sont plus élevés que jamais. Il semble que les Américains aient été plus heureux, et certainement moins seuls, pendant la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale qu’aujourd’hui, même avec les niveaux de santé, de longévité, d’éducation et de bien-être matériel sans précédent d’aujourd’hui.

Il n’y a bien sûr pas de raison unique, et j’ai énuméré un certain nombre d’explications possibles : « La consommation accrue de drogues illicites et l’abus de médicaments sur ordonnance, et la diminution des interactions humaines en raison de l’utilisation constante de téléphones portables sont deux explications valables généralement mentionnées. Les explications moins valables sont la concurrence, l’angoisse des notes, le capitalisme et l’inégalité des revenus. Et puis il y a les craintes des jeunes qu’en raison du réchauffement climatique, ils aient un avenir sombre, voire inexistant ».

Personnellement, je crois que la perte de valeurs et de sens sont les deux plus grandes sources de ce malheur.

Le manque de valeur

Parmi les valeurs perdues, il y a celles des associations communautaires.
Comme l’écrivait en 1831 le grand observateur étranger des débuts de la vie américaine, le Français Alexis de Tocqueville, la force des Américains provenait en grande partie de leur participation à d’innombrables associations non gouvernementales – professionnelles, sociales, civiles, politiques, artistiques, philanthropiques et, bien sûr, religieuses.

Mais toutes ces associations se sont réduites au fur et à mesure que le gouvernement s’est élargi. Alors que les Américains se sont réunis et ont noué des liens d’amitié par le biais d’associations non gouvernementales, par le biais de quelles organisations les Américains noueront-ils des amitiés aujourd’hui ?

Dans une présentation vidéo lors de sa convention nationale de 2012, le Parti Démocrate a donné sa réponse : « Le gouvernement est la seule chose à laquelle nous appartenons tous », a déclaré le narrateur.

Ensuite, il y a les valeurs traditionnelles de la classe moyenne, comme se marier d’abord et avoir des enfants ensuite. Aujourd’hui, un plus grand pourcentage d’Américains que jamais sont nés de mères célibataires, et moins de gens se marient que jamais auparavant. Pour la première fois de notre histoire, il y a plus d’Américains célibataires que d’Américains mariés.

S’il est certainement possible de se sentir seul dans un mariage, les gens sont beaucoup plus susceptibles de se sentir seuls sans conjoint, et de plus en plus sans enfants, qu’avec un conjoint et des enfants.

La perte de sens

Et nous en arrivons maintenant au plus grand problème de tous : le manque de sens.

Outre la nourriture, le plus grand besoin humain est le sens. Je dois cette idée à Viktor Frankl et à son ouvrage classique « Man’s Search for Meaning », que j’ai lu pour la première fois au lycée et qui m’a influencé plus que tout autre livre que la Bible.

Karl Marx considérait que l’homme était principalement motivé par l’économie ; Sigmund Freud considérait que l’homme était principalement motivé par la pulsion sexuelle ; Charles Darwin, ou du moins ses disciples, nous considère comme principalement motivés par la biologie.
Mais c’est Frankl qui avait raison.

En ce qui concerne l’économie, les pauvres qui donnent un sens à leur vie peuvent être heureux, mais les riches qui n’en donnent pas ne peuvent pas l’être.

En ce qui concerne le sexe, les personnes qui n’ont pas de vie sexuelle (comme les prêtres, qui tiennent leur vœu de chasteté ; de nombreuses personnes âgées veuves et divorcées ; et d’autres); mais qui donnent un sens à leur vie peuvent être heureuses. Les personnes sexuellement actives qui n’en donnent pas ne peuvent pas l’être.

En ce qui concerne la biologie, il n’y a pas d’explication évolutive au besoin de sens. Toute créature, à l’exception de l’être humain, se porte très bien sans donner un sens à sa vie.

Et rien n’a donné aux Américains – ou à tout autre peuple, d’ailleurs – autant de sens que la religion. Mais depuis la Seconde Guerre mondiale, Dieu et la religion ont été relégués aux oubliettes de l’histoire.

Le résultat ?

Plus d’un tiers des Américains nés après 1980 ne sont affiliés à aucune religion. C’est un phénomène sans précédent dans l’histoire américaine ; jusqu’à cette génération, la grande majorité des Américains étaient religieux.

Peut-être, seulement peut-être, que la mort de la religion – le plus grand pourvoyeur de sens, bien que certainement pas le seul – est le plus grand facteur causant tristesse et solitude croissantes des Américains (et de tant d’autres).

Une étude publiée en 2016 dans la revue de psychiatrie de l’Association médicale américaine (JAMA) a révélé que les Américaines qui assistent à un service religieux au moins une fois par semaine ont cinq fois moins de chances de se suicider. Le bon sens suggère qu’il en est de même pour les hommes.

Le désespoir gauchiste

La raison pour laquelle tant de jeunes sont déprimés, malheureux et en colère est que la gauche leur a dit que Dieu et les religions judéo-chrétiennes sont des absurdités ; que leur pays est en grande partie mauvais ; que leur passé est déplorable et que leur avenir est sans espoir.

Cela semble être une raison majeure, sinon la raison, de tant de malheur : pas le capitalisme, pas l’inégalité, pas le patriarcat, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou la xénophobie, mais plutôt le fait de ne pas avoir de religion, pas de Dieu, pas de conjoint, pas de communauté, pas de pays en lequel croire et, finalement, pas de sens. Cela explique en grande partie ce désespoir sans précédent.

Et cela explique l’adoption généralisée de ce substitut laïque à la religion traditionnelle : le gauchisme. Mais contrairement au judaïsme et au christianisme, le gauchisme n’apporte pas le bonheur à ses adhérents.

*Dennis Prager est l’animateur d’un talk-show radio diffusé par plusieurs médias et un chroniqueur au niveau national.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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source 1:

Source  2:

https://townhall.com/columnists/dennisprager/2020/01/28/why-are-so-many-young-people-unhappy-part-2-n2560213

Stop à l’instrumentalisation politique des enfants

Qui aurait analysé et fait un bilan des médias mainstream en fin d’année 2019 se serait trouvé forcé de constater l’ampleur prise par le phénomène de l’instrumentalisation politique des enfants. L’usage que ces médias font des enfants pour leur faire porter la bonne parole politique en est devenu littéralement indécent.

Il y a d’abord eu la jeune autiste Greta Thunberg, qui, si elle n’est pas dépourvue d’intelligence et de grandes capacités émotionnelles, a un pouvoir de réflexion et d’analyse fortement biaisé comme l’expliquait récemment un psychiatre bien connu de la scène romande. Greta ne peut voir le monde qu’en noir ou en blanc, de façon radicalement binaire et sans aucune nuance. Le monde est pour elle séparé en deux de façon totalement irréconciliable avec d’un côté les gentils (dont elle fait partie) et de l’autre les méchants, une réalité figée dont elle ne pourra jamais sortir. D’où les excès même de son langage qui l’a fait interpeller les adultes en les accusant de ne rien faire pour le climat alors que selon elle il serait si facile d’arrêter immédiatement toute production de CO2. Greta est limitée dans sa capacité à raisonner de manière rationnelle (le mot ratio indique ici une capacité à mettre en place de manière proportionnée les arguments entre eux) elle est incapable de comprendre et de se rendre compte que l’arrêt immédiat de toute émission de CO2 est juste impossible et irréalisable telle qu’elle le souhaite, dur principe de réalité.

Selon Peter Vermeulen, un psychologue belge spécialiste de l’autisme, une caractéristique des enfants atteints du syndrome d’asperger est d’avoir un rapport excessif à l’imaginaire (et donc un rapport moindre au réel). Il cite le cas d'un jeune garçon passionné par l'agriculture qui se mettait en colère parce que ses parents marchaient sur les plantations qu'il imaginait faire pousser sur le sol de son appartement. (Rapport avec l'imaginaire et la fiction, Syndrome d’Asperger, Wikipédia français). Et l’on est alors en droit de s’interroger sur ce qui se passe actuellement avec la crise du réchauffement climatique et qui montre clairement une extension de l’imaginaire chez une partie de la jeune génération. Les images anthropomorphiques (qui étendent les qualités humaines même aux objets inanimés) inondent les discours du réchauffement climatique, des glaciers « meurent » (comme s’ils étaient vivants), les arbres souffrent, les crustacés aussi, la nature et la planète semblent désormais se voir attribuer une sorte de personnalité. Tout indique qu’il y a dans les capacités imaginaires collectives des transformations et les spécialistes seraient bien avisés d’en étudier les causes. Sommes-nous face à une épidémie de Syndrome d’Asperger (par mimétisme contagieux avec une Greta devenue icône) ? Est-ce le fruit d’un matraquage scolaire forcené qui a modifié les consciences des enfants (voir le post-scriptum de ce texte) ? Est-ce le résultat d’enfants qui ont trop vu de dessins animés simplistes et simplificateurs ?

Et c’est pourtant cette jeune autiste qui a été portée aux nues par la totalité des médias officiels et construite en argument politique central au cœur de nos sociétés. C’est tout simplement dramatique.

C’est le discours amputé et irrationnel d’une jeune autiste qui fait aujourd’hui office de premier discours politique dans notre monde. Et là on aurait presque déjà tout dit.

Mais comme si cela ne suffisait pas, l’utilisation des enfants, de la parole des enfants, continue, elle est même en train de s’amplifier toujours grâce aux « gentils » médias. L’affaire de la chanson «Ma grand-mère est une truie environnementale » ou « une Truie pollueuse » orchestrée, c’est le cas de le dire, par la WDR, la deuxième chaîne de télévision publique allemande vient exactement le confirmer [1].

Est-on vraiment tombé sur la tête ? Que la WDR organise et mette en scène un chœur d’une dizaine de fillettes de dix ans pour leur faire apprendre par cœur une chanson « climatique » dénonçant les comportements de la génération de leurs grands-parents et dans laquelle le gentil organisateur de la WDR leur fait apprendre et chanter que leur grand-mère est une vieille « sau », une truie, (ce mot peut même se comprendre de manière encore plus injurieuse) dépasse ici toute décence, le mot respect n’y existe tout simplement plus.

Non pas le respect pour les aînés (qui en ont vu d’autres n’est-ce pas ?) et qui est mis à mal, mais le respect pour les enfants, oui pour les enfants.

Parce que faire chanter à une enfant de cet âge que sa grand-mère est une truie environnementale c’est abuser de la conscience de l’enfant. Que sait-on à cet âge de la réalité du monde ? Que peut-on en savoir ? Les paroles que ces enfants chantent, et que la WDR a diffusé à grande échelle (avant de les retirer accusée d’instrumentaliser) leur ont été mises dans la bouche par des adultes, par des journalistes de la WDR, qui ensuite (au lieu de se taire) ont tenté encore de se justifier en disant qu’il s’agissait juste d’une satire destinée à amuser et qui était mal comprise. Vraiment ?

Les journalistes des médias mainstream vivent dans un monde, le leur, dans lequel ils ont tous les droits. Celui d’utiliser les enfants et de leur faire faire des tours comme jadis les amuseurs publics utilisaient et montraient des petits singes savants. Lorsque ces journalistes sont accusés d’instrumentalisation ils prennent alors les gens pour des idiots en les accusant d’être dépourvus de sens de l’humour et de ne rien comprendre à l’art subtil de la satire. Ils prennent en plus les gens pour des imbéciles en leur imposant le règne de leur toute-puissance. C’est lamentable et intolérable.

Ce qui est en cause ce n’est pas la satire, c’est l’utilisation des enfants pour propager des messages politiques, pour profiter de leur innocence et de leur vulnérabilité. C’est ignoble. Ce qui est en cause ce n’est pas la satire, qui est toujours une attaque plus ou moins dure ou subtile, ce qui est cause c’est l’utilisation d’enfants pour attaquer l’autre et pour influencer la conscience des gens et l’opinion publique.

Et l’on voit déjà, ces piètres journalistes, à court d’arguments venir nous dire, bon enfin, c’était une fois, c’est une erreur. Et bien non malheureusement ce n’est pas une fois, ni une erreur. C’est une tendance et un fait qui se constate et s’amplifie, une pratique qui se multiplie.

En cette fin d’année le groupe Tamedia, notamment la Tribune de Genève, s’y est mis lui aussi, à l’instrumentalisation des enfants pour véhiculer des messages à contenus politiques. Pour manipuler les consciences en utilisant des enfants. Elle a pris la forme dans la Tribune de Genève d’un feuilleton vidéo intitulé : Moi, mon chien et Donald Trump. Oui Donald Trump, bien sûr, vous pensez bien qu’un feuilleton satirique sur Angela Merkel, Macron, Simonetta Sommaruga relevait ici de l’impensable. Le Brexit à la rigueur aurait pu convenir.

Le journaliste de la Tribune de Genève, Jean Cosme Delaloye, bien-pensant notoire anti qui et anti quoi vous savez, met en scène sa propre fille Joséphine, dix ans toute mignonne, dans une série d’épisodes vidéo où elle interview des Américains sur leurs chiens et sur Donald Trump, c’est la fillette qui fait les interviews avec une grâce toute enfantine. L’idée de cette série d’interviews est sans doute venue au journaliste après la crise de caninophilie politique qui s’est emparée de Genève avant les dernières élections. L’idée est évidente, les politiciens savent que se montrer du côté des enfants, des handicapés et des animaux est porteur et que la rationalité du discours politique est sans aucune importance, n’est-ce pas ?

Bref, la fillette, enfant du journaliste, interroge un ou une citoyenne américaine à chaque épisode avec cette même question centrale qui revient à chaque fois « Pensez-vous que la possession d’un chien serait bénéfique pour Donald Trump ? ». Le mobile de ces interviews se révèle lui-même dans la question, le journaliste s’étant aperçu que la famille Trump ne possédait pas de chien (contrairement à Obama et Macron n’est-ce pas ?) il tenait un bon filon pour mettre en cause Donald Trump, selon l’injonction subliminale et si répandue que ceux qui n’aiment pas les animaux n’aiment pas les hommes non plus, ce qui par ailleurs peut-être faux, certains esprits dictatoriaux se préoccupant parfois plus de leurs animaux que des êtres humains qui les entourent, on pensera ici par exemple à Mitterrand.

Le canevas et le mobile de cette série d’épisodes vidéo se livre tout entier au premier épisode où l’on voit la petite Joséphine, dix ans il faut le rappeler, qui interview Helen de New York, une socialiste new-yorkaise d’âge mûr qui aime les chiens mais pas les pit-bulls ni Donald Trump. Bonjour le cliché. La fillette lui pose donc la question. Pensez-vous qu’un chien serait bénéfique pour Donald Trump ? (N.B. une telle question serait immédiatement rejetée par n’importe quel juge dans n’importe quel procès américain comme une question orientée, une «leading question» tant cette question influence et déforme la description des faits, à savoir que Trump manquerait de quelque chose et aurait donc besoin d’aide). La socialiste New-yorkaise répond évidemment bien sûr que ce serait bénéfique pour lui, mais que Trump ne voudrait pas de chien, il n’aime pas les microbes (sic) et plus généralement n’aime pas les créatures vivantes. Le portrait est dressé.

Là où cela devient intéressant c’est lorsque la fillette lui demande si Donald Trump devrait être destitué ? Et que la socialiste répond oui sans l’ombre d’une hésitation mais surtout que la petite fille au même moment, jubile et bat du poing dans la poche de sa veste en prononçant un « Yes » joyeux de satisfaction qui se lit sur ses lèvres. La petite est visiblement ravie de la réponse obtenue sur la destitution de Trump et crie victoire, et c’est bien là que se pose le problème [2].

A ce que l’on sache, mais peut-être ne le sait -on pas, toutes les petites filles de dix ans aux USA ont un intérêt si marqué pour la politique qu’elles savent toutes ce qu’est un « impeachment », une destitution. Ce qui pose problème est que cette petite fille porte en elle une opinion qui n’est pas la sienne.

Que sait-elle de Donald Trump ? Que c’est le méchant ? Ou sait-elle par elle-même que Donald Trump a redonné du travail a des millions d’américains ? Que du point de vue national américain il a amené une révolution fiscale inédite pour les entreprises de son pays qui leur permet de rapatrier désormais leurs bénéfices gardés offshores depuis la fin de la seconde guerre mondiale ? Ou sait-elle, contrairement à ce que croit probablement son journaliste de père, et qui est répandu comme le plus grand hoax de la décennie, que Trump ne tweet pas lui-même ses tweets mais que ce sont ses communicants qui le font pour lui (un chercheur a démontré que devant la multiplicité des appareils utilisés pour les tweets de Trump il était impossible que ce soit une seule personne qui le fasse et donc que Trump les tweete lui-même, ceci dit en passant pour la bêtise ordinaire). Sait-elle que le président Trump est le premier président américain à avoir demandé que le personnel féminin de l’US Army puisse bénéficier directement d’un gynécologue et ne soit plus obligé de s’adresser comme c’était le cas auparavant au généraliste de service de l’armée ? Sait-elle que cet affreux raciste de Trump, à la fin des années septante, a engagé et employé durant plus de 20 ans comme fidèle et loyal chauffeur et homme de confiance un ancien policier afro-américain donc de couleur, alors que des milliers d’autres policiers dont nombre d’irlandais d’origine venaient d’être licenciés et mis à pied en même temps que lui pour raison budgétaire à New-York ? Sait-elle que ce que les médias ont nommé « muslim ban » était parfaitement justifié par des motifs de sécurité intérieure du fait que les pays visés refusaient de collaborer avec les USA dans la confirmation des identités de leurs ressortissants et que la Cour suprême a donné raison au président ? Sait-elle que le travail des migrants illégaux aux USA est en train de ruiner le système social américain par les transferts qu’il engendre hors du pays pour plus de 20 milliards de dollars par an que ces migrants envoient et sortent du pays pour aider leurs familles, ce qui selon Trump a pour résultat que les contribuables américains sont en train de se substituer à des systèmes sociaux inexistants comme celui du Mexique, en les finançant à leur place, pendant que leurs dirigeants profiteurs s’engraissent en ne faisant rien eux-mêmes pour leur propres populations ? Sait-elle, sait-elle ? La liste est si longue que nous nous arrêtons là, la bêtise commune nous étouffant jusqu’à plus soif. Mais la petite fille sait par contre que Donald Trump est le méchant.

Une petite fille de dix ans qui fait « Yes » à la destitution de Donald Trump est une petite fille qui forme une opinion qui n’a pas été formée par elle-même, par ses propres sentiments et ses propres analyses, avec ses propres connaissances. C’est une petite fille dont le droit à la formation libre de son opinion est violé. Violé puisque son opinion lui est imprimé dans sa conscience par quelqu’un d’autre. C’est cela l’instrumentalisation.

Ces journalistes, ces politiciens, qui ne cessent de parler de liberté, de droits humains, n’hésitent plus aujourd’hui à utiliser des enfants en abusant de leur manque de conscience et de leurs connaissances incomplètes. Cela doit s’arrêter.

Nous demandons aux politiciens souverainistes, notamment aux membres de l’UDC, qui sont au parlement de s’emparer de manière urgente de cette question de l’instrumentalisation politique des enfants et d’interpeller le Conseil fédéral sur cette question.

Cela ne peut ni continuer ni s’accroitre ainsi. C’est une question de respect de tous et en premier lieu de respect des enfants, du respect de leur droit à leur liberté de conscience, de leur droit à se former eux-mêmes une conscience critique et une opinion en toute liberté.

Une législation doit être mise en place pour interdire l’utilisation des enfants à des fins politiques. Interdire notamment qu’on les fasse participer ou porter des messages qui ont un contenu ou une finalité politique. C’est un minimum de respect qui doit leur être dû.

Stop à l’instrumentalisation politique des enfants.

Aujourd’hui et maintenant.

Michel Piccand

P.S.

La question de la mobilisation des jeunes sur le climat fait partie intégrante de cette problématique. Beaucoup se sont demandé, et se demandent encore, comment une telle mobilisation a été possible alors que selon ce que nous disent les statistiques ces jeunes s’intéressent peu à la politique, votent peu, lisent de moins en moins les journaux. Comment une telle mobilisation (politique) a donc-t-elle été possible ? Comment ces enfants et ces adolescents ont-ils reçu l’information ? L’explication des effets potentiellement multiplicateur des réseaux sociaux n’étant pas suffisante pour expliquer une mobilisation aussi générale et profondément émotionnelle.

La seule réponse concrète qui apparaisse pour l’instant est que cette soi-disant prise de conscience climatique des jeunes a pris naissance à l’école, dans le système éducatif au travers d’un corps enseignant faisant de l’activisme au sein de l’enseignement. Ce qui serait une violation du droit des enfants à se former une opinion en toute liberté et sans influence, en plus d’être une violation de la neutralité de l’école.

Une étude publiée sur l’âge et la situation des personnes qui ont manifesté en 2019 pour le climat confirme la jeunesse inhabituelle des manifestants. Dans les manifestations à Genève et à Lausanne près d’un tiers des manifestants étaient âgés de 12 à 19 ans, pour un âge moyen de 34 ans. 40% avaient des parents universitaires, 60% issus de la classe moyenne supérieure, contre seulement 5% de la classe ouvrière. 40% des écolières et des écoliers n’avaient encore jamais pris part à une manifestation auparavant. (Echantillon suisse de l’étude Protest for a future, Jasmine Lorenzini, Institut d’études de la citoyenneté de l’Université de Genève in Horizons no 123, décembre 2019, p.36.)

L’influence de l’école ou du système scolaire est confirmée par l’étude Protest for a future. Sur les 13 villes européennes sondées il ressort que 45% des manifestants avaient entre 12 et 19 ans. Dans cette classe d’âge environ 33% indiquent avoir été personnellement sollicités de participer à la manifestation, soit par des camarades d’écoles soit – ce qui est grave – par des enseignants dans 16.8 % des cas. (Etude Protest for a future: Composition, mobilization and motives of the participants in Fridays For Future climate protests on 15 March, 2019 in 13 European cities, p.12).

L’étude dont les auteurs sont manifestement pro-climatiques déclare elle-même que : « Le FFF (Fridays For Future, mouvement de Greta Thunberg) a été capable de mobiliser de nombreux jeunes car une grande partie du recrutement s’est fait dans le cadre des écoles et des classes partagées. » (Id. p.13).

On rappelle ici que le film de l’ancien vice-président américain démocrate Al Gore, Une vérité qui dérange (An Inconvenient Truth), sorti en 2006, qui décrit de manière apocalyptique le destin climatique de la planète a été le premier vecteur de l’angoisse climatique, et qu’il a été vu par toute cette génération qui est aujourd’hui dans la rue pour le climat, et qu’il a été vu pour un nombre considérable d’entre eux dans des projections faites à l’école !

(N.B. en 2006 Greta Thunberg avait tout juste 3 ans).

On rappelle que la diffusion de ce film la même année dans toutes les classes secondaires du Royaume-Uni, sous les auspices d’une « Année d’action pour des écoles durables », a fait l’objet d’un procès pour expression tendancieuse et manipulation de l’opinion car il ne mettait pas en garde sur le côté exagérément émotionnel du film (ceci expliquant aujourd’hui cela) et sur le fait qu’il ne représentait qu’une vue partiale et partielle de la réalité et mélangeait à des constats scientifiques des opinions qui ne l’étaient pas et contenait nombre d’inventions et d’exagérations alarmistes comme par exemple les montages vidéos qui laissent suggérer que les Pays-Bas ou la Floride pourraient disparaître sous les eaux du jour au lendemain [3].

Un point important à propos du film d’Al Gore, est que sa diffusion à tous les écoliers du secondaire britannique a été financée par la ScottishPower Plc cinquième groupe énergétique britannique, elle-même filiale de l’espagnol Iberdrola, un des 10 plus grands producteurs mondiaux d'électricité, et le leader mondial dans le domaine de la production éolienne… !

Le monde n’est-il pas bien fait ? Le leader mondial des éoliennes et de l’énergie verte qui finance la diffusion à tous les écoliers d’un film traumatisant sur les conséquences du CO2… ce qui n’est évidemment ni une intervention sur le marché, ni de la manipulation des consciences, n’est-ce pas ?

Le tribunal a donné raison au recourant, relevant que le film d’Al Gore, était politiquement orienté et qu’il contrevenait à certains égards aux dispositions de la loi britannique sur l’éducation qui interdit la promotion de vues politiques partisanes dans le système éducatif [Section 406 of the Education Act 1996]. Le juge – ancien candidat du Labour (gauche) – a cependant décrété que le film pouvait continuer d’être présenté aux élèves mais devait être muni d’un correctif qui prit la forme d’un guide-line publié par l’administration scolaire à destination des enseignants et leur demandant de rendre attentif les élèves sur les biais politiques et les 9 erreurs majeures trouvées dans le film et de les discuter.

Toutefois lorsqu’on lit ce guide-line on s’aperçoit très vite qu’il ne change rien au pouvoir de manipulation du film d’Al Gore et surtout sur la pression mise sur les élèves, puisque les instructions n’obligent pas les enseignants à une stricte neutralité entre la majorité et la minorité scientifique sur l’origine du réchauffement, les enseignants pouvant se contenter de suivre l’opinion de la majorité et poser cette incroyable question aux élèves qui leur demande ce qu’ils peuvent faire personnellement pour le climat et qui est déjà une question orientée et politique.

Discuter en classe du pouvoir émotionnel – d’ailleurs reconnu – du film n’y changeait de toute façon rien, tant les questions types proposées aux enseignants par le manuel de la direction scolaire y sont dépourvues de véritable sens critique et sont pour ainsi dire presque toutes orientées. Le panel des questions suggérées sur le volet industriel dit tout de cette manipulation cette fois par l’administration scolaire elle-même et sont sans ambiguïtés, il suffit de les lire :

L'industrialisation du monde développé (Royaume-Uni, Europe, USA) a conduit à une augmentation des émissions de carbone. Avons-nous maintenant le droit d'arrêter les pays en développements de faire la même chose ? Ont-ils le droit d’essayer d'avancer technologiquement comme le monde développé ? De quelles manières le monde en développement peut-il être aidé par les pays développés ? Quelles sont les pressions exercées sur le monde en développement pour qu’il ne contrôle pas ses émission de dioxyde de carbone ? À qui incombe la responsabilité de galvaniser la communauté internationale pour coopérer et partager les technologies ? Et ça, ce sont les seules questions qu’il est suggéré aux enseignants de poser à leurs élèves à propos des questions industrielles que posent la crise climatique [Topic 5: The industrialisation of the developing world, The climate change film pack – Guidance for teaching staff, Department for Children, Schools and Families, UK, 2007, p.43]

Bien sûr des questions comme les suivantes n’auraient pas été assez pertinentes du point de vue du sens critique pour les écolier ou les étudiants (on le dit évidemment avec ironie) :

Le monde politique prétend que la transition énergétique va fournir de nouveaux emplois. Des experts économiques affirment cependant que les nouveaux emplois ne remplaceront pas en Europe ceux qui seront perdus et que des centaines de milliers de personnes vont se retrouver au chômage. Qui selon vous à raison ? Quelles sont vos sources ? Ou bien : Toutes les grandes sphères économiques (USA, Japon, Chine, Inde, Amérique latine, Iran, Russie, etc.) continuent de produire chaque année de plus en plus de CO2, seule l’UE réduit ses émissions. A votre avis pourquoi ? Quelles sont vos sources ? Ou bien : Pensez-vous que certains partis politiques ou des groupes industriels puissent en Europe chercher à tirer profit de la crise climatique pour augmenter leur pouvoir ? Si oui lesquels et comment ? Si non, quelles sont vos sources ?

Tout un monde, donc, de différence entre ces questions bien réelles et celles imposées par l’administration scolaire.

Ainsi, on peut le voir aisément, d’où que l’on regarde, il existe quantité de raisons suffisantes pour en appeler aujourd’hui en Suisse à mettre des limites claires aux instrumentalisations politiques des enfants et à ses risques, et donc ici en particulier sur les problèmes que posent l’information générale, politique, environnementale ou sociale à l’école dont ce n’est ni la mission ni la tâche première qui lui est assignée, ou à tout le moins seulement avec une réserve et une caution des plus extrême et des garanties crédibles. Ce qu’on attend de l’école c’est qu’elle élève le sens critique et les capacités d’analyse pas qu’elle formate les pensées.

La question de la participation et de la responsabilité de l’école dans la soi-disant prise de conscience climatique des jeunes doit désormais être posée sur le plan politique en Suisse, car non seulement le système éducatif en a été le principal vecteur mais désormais en est le principal support puisqu’il a autorisé et continue d’autoriser dans certains Cantons les étudiants et les écoliers à ne pas se rendre en cours lors des manifestations du vendredi pour le climat, et qu’il a octroyé en quelque sorte un droit de grève aux écoliers - c’est tout simplement hallucinant.

Le parlement doit maintenant demander une évaluation indépendante des informations qui ont été diffusées en Suisse au sein du système scolaire sur les questions climatiques. Nous voulons une enquête précise et indépendante. Pas une enquête parlementaire. Le film d’Al Gore par exemple a-t-il été diffusé à tous les élèves de Suisse, ou d’autres films du même acabit, à quels âges, à quelle fréquence, depuis combien de temps ? Le sujet climatique est discuté à quelle fréquence, à quelle intensité comparé à d’autres sujets ? Qui a pris cette décision, les films ont-ils été financés et par qui ? Et les multiples questions concomitantes telles que la RTS est-elle un média fréquemment utilisé dans les écoles et est-elle considérée comme un média de référence, de même que l’Agence télégraphique suisse ou les grands groupes de presse Tamedia et Ringier sont-ils présentés comme des sources d’informations sûres, etc., etc.

Ces questions doivent désormais être rapidement posées sous peine de laisser certains partis instrumentaliser et utiliser l’école pour se « fabriquer » de futurs électeurs. Ce qui n’est évidemment pas admissible. C’est la neutralité politique de l’école qui est en jeu et la survie de notre démocratie.

Le droit des enfants à ne pas être influencés politiquement par des tiers dans le système scolaire doit être revu et réévalué de toute urgence en Suisse, de même que l’effectivité des garanties sensées empêcher que les enfants puissent y être manipulés et instrumentalisés.

Et là autant le dire que ce n’est pas gagné d’avance. On en voudra pour preuve un récent éditorial de la Tribune de Genève, dans laquelle une journaliste énonçait ses opinions sur le respect dû aux femmes et écrivait :

« Au-delà des plateaux houleux de télévision, le débat s’est invité dans les écoles. Certaines maîtresses engagées ne manquent d’ailleurs pas de ramener à chaque occasion les causes féministes sur la table. » (Du respect, simplement. L’éditorial. Virginie Lenk. 05.01.2020. Tribune de Genève).

Ah bon ? Des maitresses engagées ramènent à chaque occasion la cause féministe dans les salles de classes ? On est ravi de le savoir.

Et de quoi parlent ces maîtresses ? Parlent-elles de la grève du 14 juin et de l’instrumentalisation générale qui a été faite des femmes ? Les articles présentés par la presse de réinformation y sont-ils aussi présentés et discutés en classe ? Comme ceux publiés par les Observateurs sur ladite grève ? Voilà ce que nous aimerions savoir.

Il est urgent que des parlementaires à Berne demandent des enquêtes précises sur l’information qui est diffusée aux enfants et aux étudiants dans les écoles, les collèges et les facultés. Des enquêtes doivent être effectuées avec un droit de regard méthodologique pour la presse de réinformation.

Il faut désormais réclamer que les articles de réinformation soient aussi étudiés dans le système scolaire, et en accord avec la presse de réinformation. Parce que la conscience critique ne peut naître que de la confrontation des faits et des idées, n’est-ce pas ? De tous les faits et de toutes les idées.

Pour l’heure et dans l’immédiat les parlementaires devraient demander que dans une volonté de transparence, les systèmes d’éducations de chaque Canton, rendent immédiatement public et mettent en ligne, le catalogue de toutes les discussions, de tous les articles et documentaires qui sont présentés aux élèves dans tous les degrés. Ce serait un minimum pour notre démocratie. Afin que le citoyen puisse voir et sache ce qui s’y passe et puisse s’y opposer si nécessaire.

On devrait pouvoir savoir, puisque la question du réchauffement climatique et son origine anthropique a été largement présentée aux écoliers et étudiants de notre pays, si est aussi maintenant présenté et discuté le fait que les réductions des émissions de CO2 en Suisse n’auront strictement aucun effet sur le réchauffement de la planète.

On devrait pouvoir savoir si les conséquences désastreuses sur nos réserves d’eaux potables qui sont engendrées par l’immigration disproportionnée qui nous est imposée est aussi un sujet présenté et proposé en discussion aux élèves et aux étudiants.

Ou si les « Vérités qui dérangent », les « Inconvenient Truth », sont soigneusement sélectionnées par le corps enseignant tandis que d’autres sont laissées de côté.

#stop-instrumentalisation-politique-des-enfants

[1]

« Ma grand-mère est une vieille truie pollueuse »

https://lesobservateurs.ch/2019/12/28/ideologie-de-greta-thunberg-a-la-television-allemande-une-chorale-de-jeunes-enfants-chantent-ma-grand-mere-est-une-vieille-truie-pollueuse/

[2]

Moi, mon chien et Donald Trump (min 2’42)

https://www.tdg.ch/monde/ameriques/chien-donald-trump/story/10295005

[3]

Dimmock v Secretary of State for Education and Skills, disponible sur Wikipédia en anglais. Une affaire et un jugement qui ne semble guère intéresser ni les médias suisses ni les rédacteurs du Wikipédia français sur le film d’Al Gore.

Pour le financement par ScottishPower Plc, voir note 5, Johnston, Ian. "Man who wants to turn every Scots child into an environment evangelist". The Scotsman, 17 January 2007

https://en.wikipedia.org/wiki/Dimmock_v_Secretary_of_State_for_Education_and_Skills

Captures du film d’Al Gore « Une vérité qui dérange » :

Voici deux des « erreurs » présentées aux élèves par le film d’Al Gore :

La fonte de l'Antarctique occidental ou du Groenland va provoquer une élévation du niveau de la mer jusqu'à 7 mètres.

Dans le film les Pays-Bas sont submergés et disparaissent sous les eaux dans une séquence qui dure 2 secondes. D’autres séquences montrent la même chose pour San-Francisco, le Bangladesh, la Floride.

Réponse du Tribunal :

« Ceci est clairement alarmiste et fait partie de «l'appel au réveil» de M. Gore. Il est constant que si le Groenland fondait, il libérerait cette quantité d'eau, mais seulement après et au-delà de millénaires, de sorte que le scénario d'Armageddon qu'il prédit, dans la mesure où il suggère qu'une élévation du niveau de la mer de 7 mètres pourrait se produire dans le futur immédiat, n'est pas conforme au consensus scientifique. »

La fonte des glaces entraîne la noyade des ours blancs :

Al Gore dans le film affirme qu’une étude récente a montré que des ours blancs commencent à se noyer du fait du réchauffement climatique.

Réponse du Tribunal :

« La seule étude scientifique que l'une ou l'autre partie devant moi a pu produire est celle qui indique que quatre ours polaires ont récemment été retrouvés noyés à cause d'une tempête. »

Ce film a été montré à des millions d’élèves de par le monde. Ont-ils tous eu les réponses du tribunal britannique ? En ont-ils compris la portée ?

Pour L’ONU “les Etats doivent désormais prendre en compte le risque climatique dans les demandes d’asile”

Les Etats doivent prendre en compte dans leur réponse à des demandes d'asile les risques liés à la crise climatique, a estimé ce lundi le Comité des droits de l'homme de l'ONU, soulignant que des plaintes de migrants pourraient dans le cas contraire être recevables.

[...]

Pas encore de «réfugié climatique»

Le professeur israélien Yuvalm Shany, vice-président du comité, a souligné que les experts avaient ouvert la porte à «des situations futures dans lesquelles des individus pourront dénoncer une violation de leur droit à la vie sur le fondement du changement climatique».

L'ONG Amnesty International a salué un «précédent» de portée mondiale, dans un communiqué.

[...]

20min.ch

“Il faut un impôt sur la viande pour protéger le climat” selon un professeur de l’Université de Zurich

L’État doit intervenir avec le gros bâton. C’est la conviction qu’a de plus en plus Ernst Fehr, un professeur d’économie renommé à l’Université de Zurich. Face au changement climatique, il ne croit pas un instant que les choses se régleront toutes seules en faisant appel au sens moral des gens.

Il réclame une méthode plus efficace, mais aussi plus douloureuse: frapper les consommateurs au porte-monnaie en renchérissant tous les produits qui émettent beaucoup de CO2. Il a exposé son plan dans une interview qui a paru ce mardi dans le «Tages-Anzeiger».

[...]

24heures.ch

 

Le 24 Heures veut que la Suisse se sacrifie pour le climat : “Soutenir les énergies propres ne suffira pas”

Ce journaliste du 24 Heures nous fait l'honneur d'un article bien-pensant à l'extrême où la "Suisse est un pays de cocagne", sous-entendu nous devons payer davantage que les autres et faire office de cobayes. Quant aux conséquences économiques, sociales et politiques, ce rédacteur n'en parle évidemment pas.

Il serait intéressant de connaitre le train de vie de ce journaliste, le nombre de voyages en avion qu'il a effectués, les loisirs et autres commodités dont il a profité ces 20 dernières années. Car il est évident que son salaire lui permet de nous asséner ses leçons tout en continuant à profiter de ce que nous n'aurons jamais.

On ordonne aux classes moyennes et modestes de se serrer la ceinture, restreindre encore leur train de vie afin que les riches aient la conscience tranquille : une régression sociale inadmissible. C'est sans doute cela "être de gauche", "du côté des plus faibles".

 


 

Une telle stratégie illustre toute la difficulté qu’il y aura à réussir le virage énergétique radical – la neutralité carbone – que le Conseil fédéral vise à l’horizon 2050. C’est un fait, notre pays de cocagne a tout en main pour y parvenir: les moyens technologiques et les ressources financières. [...] Il faudra donc sans doute, comme le préconisent les experts, passer par une plus forte taxation des combustibles fossiles pour inciter les gens à s’en détourner.

[...]

Le prix du mazout va grimper. Cela complétera un arsenal comprenant notamment la future taxe sur les billets d’avion et une hausse du prix du carburant. Autant de mesures qui feront grincer des dents, mais qui apparaissent aujourd’hui comme un mal nécessaire [NDLR : la réduction de la démographie africaine serait bien plus pertinente et urgente!]. L’urgence climatique exige des sacrifices. Qui, espérons-le, seront payants.

24heures.ch

Un bug sur Facebook révèle que les messages postés par Greta Thunberg sont écrits par son père

La jeune militante écologiste avait toujours clamé qu’elle écrivait elle-même ses messages sur les réseaux sociaux.

Pendant de nombreuses heures jeudi 9 janvier, un bug Facebook a permis à ses utilisateurs de voir qui écrivait réellement les posts de chaque page, a remarqué le blog américain RedState. Célébrités, politiques ou encore blogs… beaucoup se sont fait épingler. À commencer par Greta Thunberg, la jeune activiste pour le climat. En modifiant des posts ou certaines pages, il était possible de découvrir le nom et la photo du véritable contributeur. C’est ainsi que la page de Greta Thunberg a été passée au crible. Et stupeur, les observateurs ont découvert que ce n’était visiblement pas elle qui postait ses messages, mais son père, Svante Thunberg, et Adarsh Prathap, un activiste indien pour le climat qui a officié en tant que délégué dans l’organisation pour le changement climatique aux Nations Unies. Capture d’écran à l’appui, on y voit bien le profil du père et de l’activiste, estampillés comme auteurs des messages.

« Tous les textes ont été écrits par moi »

Pourtant, comme le rappelle RedStade, Greta Thunberg avait toujours assuré qu’elle était à l’origine de ses messages. Elle a régi sur Facebook samedi 11 janvier.

[...]

Valeursactuelles.com

Greta Thunberg s’en prend à Roger Federer

Leur cible: Credit Suisse et, par ricochet, Roger Federer, ambassadeur de la deuxième banque du pays. Le Bâlois était également au coeur de la partie de tennis sauvage des douze activistes de novembre 2018. Bandeaux au front et raquettes en mains pour interpeller Federer, les jeunes militants ont surtout voulu dénoncer les investissements de Credit Suisse dans les énergies fossiles et leur impact sur l'environnement.

 

[...]

24heures.ch

Procès climatique à Lausanne. La justice instrumentalisée

Rappel des faits. En novembre 2018 douze jeunes militants et militantes d’un groupement nommé « Lausanne action climat » avaient occupé le hall d’entrée du Crédit Suisse à Lausanne. Ils y avaient simulé une partie de tennis pour dénoncer les investissements de la banque dans les énergies fossiles, de même Roger Federer selon eux complice, puisque ce dernier associe son image à la banque.

Ces activistes ont été condamnés en première instance à une amende dépassant 20'000 francs, y compris les frais de justice, pour violation de domicile, manifestation sans autorisation et refus d’obtempérer aux ordres de la police. Ils font aujourd’hui recours contre cette condamnation.

Et certains voudraient nous faire croire que ce serait le « premier grand procès climatique » en Suisse et qu’il pourrait devenir « hautement symbolique ». Autant dire que l’on a juste envie de sourire, pour éviter de se mettre en colère.

Alors que la justice suisse dans son ensemble est déjà à la peine, croule sous les demandes et les dossiers, n’a plus assez d’argent pour tous, faute que ses moyens aient été suffisamment adaptés à la croissance économique, démographique et criminelle de notre pays, ne voilà-t-il pas que ces activistes essaient de se servir des tribunaux pour augmenter leur audience médiatique, une action qui in fine n’est rien d’autre qu’une instrumentalisation de la justice.

Bien sûr, dira-t-on, le droit de recours et de contester les décisions de justice est un droit fondamental reconnu à tous. Mais lorsqu’on voit les motifs avancés par le collectif d’avocat qui s’est « gracieusement » mis à disposition (on rappelle qu’en Suisse les avocats n’ont pas le droit de faire de publicité directe et donc que toute médiatisation est pour eux bonne à prendre) on est en droit de se poser quelques questions.

Les avocats espèrent faire sauter la condamnation en invoquant « l’état de nécessité ».

L’état de nécessité figure à l’article 17 de notre code pénal et c’est en quelque sorte une clause d’exclusion de toute peine. N’encourt aucune peine, celui qui commet une infraction pénale mais qui démontre qu’il était obligé de commettre cette infraction (état de nécessité) pour protéger un autre bien.

On voit donc ici mal comment ces avocats pourraient démontrer que l’occupation illicite de l’agence du Crédit suisse par les activistes répondait à un « état de nécessité », c’est-à-dire qu’ils se trouvaient dans la nécessité (obligés) de violer le domicile et la propriété du Crédit suisse pour protéger le climat… et qu’ils n’avaient (absolument) aucunes autres alternatives…

On se réjouit de la réponse du Tribunal, qui, s’il devait reconnaître à ces activistes un état de nécessité, ouvrirait droit la porte pour que le million et demi de Suisses qui se sont vu confisquer leur vote du 9 février 2014 se voient alors confirmer le droit d’occuper le parlement et le Palais fédéral, puisqu’ils n’arrivent ni à se faire entendre ni à faire appliquer leur vote.

On se réjouit d’avance…

Michel Piccand

P.S. On rappellera qu’en termes de coûts médiatiques, une audience équivalente à celle accordée complaisamment par la presse à ce procès représenterait probablement des centaines de milliers de francs à payer en publicité. Pour les activistes climatiques le retour sur investissement est donc déjà garanti. Au détriment comme on l’a dit de la collectivité dont les ressources judiciaires deviennent de plus en plus problématiques.

RTS. Le "procès climatique" hors norme de douze activistes romands a débuté.

« Présentés fin novembre à la presse, ces avocats ont déjà dévoilé une partie de leur stratégie. Selon eux, les jeunes âgés de 21 à 34 ans ont agi "en état de nécessité" … »

https://www.rts.ch/info/regions/vaud/10993470-le-proces-climatique-hors-norme-de-douze-activistes-romands-a-debute.html

https://www.20min.ch/ro/news/vaud/story/Renens--douze-activistes-du-climat-face-a-la-justice-21070792

Le bal des procès climatiques s’ouvre à Renens.

https://lecourrier.ch/2020/01/06/le-bal-des-proces-climatiques-souvre-a-renens/

Des scientifiques de 13 pays écrivent au secrétaire général des Nations unies contre l’alarmisme climatique

Un courrier signé par 500 scientifiques et professionnels, dont 40 pour la France, vient d’être adressé à António Guterres, secrétaire général des Nations unies, ainsi qu’à Patricia Espinosa Cantellano, secrétaire exécutive de la Convention-cadres des Nations unies sur les changements climatiques.

Lancée par Guus Berkhout, géophysicien professeur émérite à l’université de La Haye (Pays-Bas), cette initiative est le fruit d’une collaboration de scientifiques et associations de treize pays. Publiée au moment où l’agenda international place une nouvelle fois le climat en tête des préoccupations, cette « Déclaration Européenne sur le Climat » est destinée à faire savoir qu’il n’y ni urgence ni crise climatique. Elle appelle donc à ce que les politiques climatiques soient entièrement repensées, et reconnaissent en particulier que le réchauffement observé est moindre que prévu, et que le gaz carbonique, loin d’être un polluant, est bénéfique pour la vie sur Terre.

Ci-dessous une traduction de cette lettre (suivie de la lettre originale en anglais). À faire circuler aussi largement que possible.

Professeur Guus Berkhout
Catsheuvel 93, 2517 KA La Haye
[email protected]


Le 23 septembre 2019.

S. António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies,
Siège des Nations Unies,
New York, NY 10017, États-Unis d’Amérique.

Patricia Espinosa Cantellano, Secrétaire exécutive,
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques,
Secrétariat de la CCNUCC, Campus des Nations Unies, Platz der Vereinten Nationen 1,
53113 Bonn, Allemagne.

Vos Excellences,

Il n’y a pas d’urgence climatique

Un réseau mondial de plus de 500 scientifiques et professionnels expérimentés du climat et des domaines connexes a l’honneur d’adresser à Vos Excellences la Déclaration européenne sur le climat, jointe en annexe, dont les signataires de la présente lettre sont les ambassadeurs nationaux.

Les modèles de circulation générale du climat sur lesquels la politique internationale est actuellement fondée sont inadaptés. Il est donc cruel aussi bien qu’imprudent de préconiser le gaspillage de milliers de milliards de dollars sur la base des résultats de modèles aussi imparfaits. Les politiques climatiques actuelles affaiblissent inutilement le système économique, mettant des vies en danger dans les pays à qui est refusé l’accès à une énergie électrique permanente et bon marché.

Nous vous exhortons à suivre une politique climatique fondée sur une science solide, sur le réalisme économique et sur une attention réelle vis-à-vis de ceux qui sont frappés par des politiques d’atténuation coûteuses et inutiles.

Nous vous demandons d’inscrire cette Déclaration à l’ordre du jour de votre prochaine session à New York.

Nous vous invitons également à organiser avec nous début 2020 une réunion de haut niveau, constructive, entre des scientifiques de réputation mondiale des deux côtés du débat sur le climat. Cette réunion rendra effective l’application du juste et ancien principe, aussi bien de bonne science que de justice naturelle, selon lequel les deux parties doivent pouvoir être pleinement et équitablement entendues. Audiatur et altera pars !

Bien respectueusement,

Les ambassadeurs de la Déclaration européenne sur le climat :

Guus Berkhout, professeur (Pays-Bas)
Richard Lindzen, professeur (États-Unis)
Reynald Du Berger, professeur (Canada (francophone))
Ingemar Nordin, professeur (Suède)
Terry Dunleavy (Nouvelle-Zélande)
Jim O’Brien (République d’Irlande)
Viv Forbes (Australie)
Alberto Prestininzi, professeur (Italie)
Jeffrey Foss, professeur (Canada anglophone)
Benoît Rittaud, maître de conférences (France)
Morten Jødal (Norvège)
Fritz Varenholt, professeur (Allemagne)
Rob Lemeire (Belgique)
Viconte Monkton of Brenchley (Royaume-Uni)
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Il n’y a pas d’urgence climatique

Ce message urgent a été préparé par un réseau mondial de 500 scientifiques et professionnels. Les sciences du climat se doivent d’être moins politisées, tandis que la politique climatique se doit d’être davantage scientifique. Les scientifiques doivent aborder de façon ouverte les incertitudes et les exagérations dans leurs prévisions d’un réchauffement planétaire, et les dirigeants politiques doivent évaluer de façon dépassionnée les bénéfices réels et les coûts envisagés à l’adaptation au réchauffement climatique, ainsi que les coûts réels et les bénéfices envisagés de l’atténuation.

Des facteurs naturels aussi bien qu’anthropiques provoquent un réchauffement

Les archives géologiques révèlent que le climat terrestre varie depuis que la planète existe, avec des phases naturelles froides et chaudes. Le Petit Âge glaciaire n’a pris fin que tout récemment, vers 1850. Il n’est donc pas étonnant que nous vivions aujourd’hui une période de réchauffement.

Le réchauffement est beaucoup plus lent que prévu

Le monde s’est réchauffé à un rythme inférieur à la moitié de ce qui était intialement prévu, et inférieur à la moitié de ce à quoi on pouvait s’attendre en se fondant sur le forçage anthropique net et le déséquilibre radiatif. Cela nous indique que nous sommes bien loin de comprendre le changement climatique.

La politique climatique s’appuie sur des modèles inadéquats

Les modèles climatiques présentent de nombreuses lacunes, et ne sont guère exploitables en tant qu’outils décisionnels. De plus, ils exagèrent probablement les effets des gaz à effet de serre tels que le CO2. Enfin, ils ignorent le fait qu’enrichir l’atmosphère en CO2 est bénéfique.

Le CO2 est l’aliment des plantes, le fondement de toute vie sur Terre

Le CO2 n’est pas un polluant. Il est essentiel à toute la vie sur Terre. La photosynthèse est un bienfait. Davantage de CO2 est une bonne chose pour la nature, cela fait verdir la Terre : le CO2 supplémentaire dans l’air a favorisé un accroissement de la biomasse végétale mondiale. Il est par ailleurs bon pour l’agriculture, accroissant les rendements des récoltes dans le monde entier.

Le réchauffement climatique n’a pas provoqué davantage de catastrophes naturelles

Il n’y a aucune preuve statistique que le réchauffement climatique intensifie les ouragans, les inondations, les sécheresses ou autres catastrophes naturelles analogues, ni qu’il les rendrait plus fréquentes. En revanche, les mesures d’atténuation du CO2 sont, elles, aussi dévastatrices que coûteuses. Ainsi, les éoliennes tuent les oiseaux et les chauves-souris, et les plantations d’huile de palme détruisent la biodiversité des forêts tropicales.

L’action politique doit respecter les réalités scientifiques et économiques

Il n’y a pas d’urgence climatique. Il n’y a donc aucune raison de s’affoler et de s’alarmer. Nous nous opposons fermement à la politique néfaste et irréaliste de neutralité carbone proposée pour 2050. En attendant que de meilleures approches voient le jour, ce qui se produira certainement, nous avons amplement le temps de réfléchir et de nous adapter. L’objectif de la politique internationale doit être de fournir une énergie fiable et bon marché, de façon permanente, et dans le monde entier.

 

Climato-realistes.fr

Jean-Claude Pont, professeur honoraire de l’Université de Genève : “L’affirmation d’un consensus scientifique est l’un des principaux mensonges des milieux du GIEC”

Le texte (daté du 8 février 2018) de Monsieur Pont est intéressant et pertinent. Il fait suite à une lettre ouverte de l'écologiste et député du Grand conseil valaisan Jérémy Savioz, publiée par «Le Temps». Ce dernier critiquait l'ouvrage de Monsieur Pont (Le vrai, le faux et l’incertain dans les thèses du réchauffement climatique).

Malheureusement, pour des raisons de droits d'auteur, nous nous limiterons à quelques passages de cette réponse.

Vous pourrez lire le texte dans son intégralité sur le site 1dex.ch

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Dans une lettre ouverte à mon adresse publiée par Le Temps (le 2 février), Jérémy Savioz s’attaque à mon dernier ouvrage consacré au réchauffement climatique (Le vrai, le faux et l’incertain dans les thèses du réchauffement climatique). Il s’agit d’une version abrégée d’un premier échange que nous avions eu quelques jours plus tôt sur le blog valaisan L’1Dex.

A votre passage concernant le prétendu consensus des scientifiques sur les thèses du réchauffement, j’ai répondu en substance: l’affirmation d’un consensus scientifique est l’un des principaux mensonges des milieux du GIEC. Dans mon livre, après avoir présenté l’œuvre de quelques météorologues et de savants de premier plan qui critiquent les thèses et les procédés du GIEC, pour certains en dénonçant les manipulations dont leur texte avait été victime, j’ai indiqué l’endroit où on trouve la liste de centaines de scientifiques éminents opposés à ces thèses; j’ai mentionné des groupements dénonçant ces procédés; j’ai signalé des listes de pétitions allant dans le même sens. [...]

Sur vos passages affirmant que «le taux de CO2 n’a jamais été aussi élevé» et sur le fait que les températures actuelles dépassent toutes les valeurs enregistrées depuis 100 000 ans, je vous ai montré dans ma réponse à quel point ils étaient erronés. Avec des documents irrécusables.

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Dix ans d'études de ces questions

Vous écrivez: «Très vite, on est tenté de croire qu’un vaste complot d’écologistes sectaires est en marche, manipulant les médias et la population à grands coups de mensonges et de chiffres falsifiés.» Hélas, ce n’est là que la triste réalité des faits dont mon livre regorge; j’y ai consacré 57 pages à examiner certaines méthodes de l’obédience du GIEC, mensonges, falsifications, manipulations et matraquages médiatiques.

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Je pense avec Orwell que, plus une société s’éloigne de la vérité, plus elle hait ceux qui la disent!

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1dex.ch / Le Temps

Le chef de l’organisation météorologique mondiale s’en prend de manière virulente aux extrémistes du changement climatique

Petteri Taalas fait pourtant partie des scientifiques qui alertent depuis des années sur le réchauffement de la planète.

Atlantico : Petteri Taalas, secrétaire général de l'organisation météorologique mondiale, a publié une réponse aux alarmistes et aux catastrophistes du climat le 6 septembre. Que contient-elle exactement ?

Benoît Rittaud : Il s'agit de quelques remarques de bon sens. Depuis des années, un certain discours médiatique et idéologique essaie de nous faire croire que l'apocalypse climatique est pour dans dix ou vingt ans, quand on ne nous explique pas carrément qu'elle a déjà commencé ! C'est évidemment complètement faux, et les propos de Petteri Taalas sont un appel bienvenu à ce que cessent ces exagérations. Les gros titres des rubriques environnementales de nos médias, y compris d'ailleurs ceux considérés comme "de référence", en ont beaucoup rajouté dans le catastrophisme.
En admettant même, ce qui est déjà contestable, que l'évolution actuelle du climat serait plus brutale que par le passé, le fait demeure que nous disposons aujourd'hui d'un outillage scientifique, technologique et économique bien plus considérable que jadis. Il y aura toujours des drames causés par les ouragans ou les sécheresses, mais globalement nous sommes de mieux en mieux armés pour y faire face. Le principal risque que nous courons en la matière, c'est de continuer à nous raconter des histoires de fin du monde, qui nous conduiront à envisager de façon inadaptée les vrais problèmes d'adaptation posés par un climat qui change depuis toujours. Nous courons ainsi le risque de diminuer notre capacité de résilience, pour des raisons purement irrationnelles.

En quoi est-ce un geste et un intervenant déterminant sur ces questions climatiques ?

Par ses déclarations critiques, Petteri Taalas, qui n'est pourtant pas un climato-réaliste, vient peut-être d'ouvrir une brèche intéressante pour libérer un peu la parole. L'OMM, dont il est le secrétaire général, est tout de même, avec le Programme des nations unies pour l'environnement, l'un des deux organismes à l'origine de la fondation du GIEC, cette structure scientifico-gouvernementale qui donne le la sur les questions climatiques depuis des années.

Même si on ne les entend guère, beaucoup de gens pondérés et compétents ont parfaitement compris que l'alarmisme climatique actuel résulte pour une large part d'une ferveur déraisonnable. La science est encore bien trop balbutiante pour prétendre faire des prévisions assurées sur les climats terrestres dans 50 ou 100 ans ; malgré cela, il n'y en a toujours que pour le réductionnisme climatique, qui croit pouvoir présenter le gaz carbonique comme facteur dominant, voire unique, dans l'évolution du climat. Ce "carbocentrisme" survit par habitude de pensée, par conformisme académique et médiatique, mais aussi grâce à son discours moralisateur qui rend si difficile la discussion, toute contestation étant immédiatement assimilée à une pensée déviante, à un déni, à un égoïsme, à un soutien à la politique de Donald Trump, parfois même à un crime.

C'est si vrai que plusieurs scientifiques qui se sont essayés à contester le discours dominant l'ont payé cher. L'un des exemples les plus récents est celui de Peter Ridd, un scientifique australien reconnu qui a été licencié de son université l'an dernier. Sa faute ? Avoir affirmé, en tant que spécialiste de la Grande Barrière de corail, que celle-ci n'était pas si menacée que le voudrait le discours alarmiste. Ridd a récemment remporté une importante bataille judiciaire contre son ancien employeur, toujours est-il qu'on comprend que, dans un contexte pareil, les gens hésitent avant d'exprimer une position critique. Nous le voyons aussi à l'association des climato-réalistes : régulièrement nous parviennent des témoignages de gens qui regrettent de ne pas pouvoir nous soutenir tout haut, pour ne pas compromettre leur position.

Les initiatives "climato-réalistes" commencent-elles à percer dans le débat publique ? Quelles sont les principales initiatives de ce genre ?

La chape de plomb est encore pesante, mais petit à petit les choses évoluent. La "Contre-COP" que nous organisons chaque année en décembre est invariablement un succès, ainsi que nos événements plus ponctuels.

S'il est trop tôt pour parler d'emballement climato-réaliste, la pensée conforme écologiste subit tout de même des revers de plus en plus sérieux. Songeons à ce qu'est devenue la taxe carbone sous l'action des Gilets Jaunes ! De même, l'opposition de plus en plus massive aux éoliennes est en train de montrer qu'il ne suffit plus de peindre un discours en vert pour le faire accepter sans discussion. Ce n'est pas le cœur de la question climatique qui est ici atteint, mais une telle évolution ouvre la voie. En un sens, les propos de Petteri Taalas ne font donc que s'inscrire dans cette tendance émergente.

Atlantico.fr

 

A lire également à ce sujet :

Réchauffement climatique : la faute au soleil et non à l'homme ?

Greta Thunberg porte plainte contre 5 pays, dont la France, pour leur inaction climatique

En marge de son discours mémorable prononcé lundi 23 septembre à la tribune de l’ONU, Greta Thunberg et quinze autres jeunes ont déposé une plainte officielle et historique, déposée avec l'aide du cabinet international d'avocats Hausfeld et la bénédiction de l'Unicef, devant le Comité des droits de l'enfant des Nations Unies.

Ses larmes et ses mots, durs, ont fait mouche une nouvelle fois, rapporte LCI. "Vous nous avez laissés tomber, a dit Greta Thunberg aux chefs d'Etats et de gouvernements réunis lundi 23 septembre au siège de l’ONU dans le cadre d’un sommet sur l'urgence climatique auquel elle aussi avait été conviée. Mais les jeunes commencent à comprendre votre trahison. Si vous décidez de nous laisser tomber, je vous le dis : nous ne vous pardonnerons jamais. Nous ne vous laisserons pas vous en sortir comme ça. Le monde se réveille, et le changement arrive, que cela vous plaise ou non."

 

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Midilibre.fr

Le National a accepté ce jeudi par 112 voix contre 62 une taxe sur les billets d’avion

Suisse La taxe voulue par le Conseil national sera calculée en fonction de l'impact effet de chaque vol sur le climat. Elle sera répercutée sur les voyageurs.

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Le National a accepté jeudi par 112 voix contre 62 une motion de Jürg Grossen (PVL/BE). Une commission du Conseil des Etats veut déjà l'intégrer dans la révision de la loi sur le CO2. Le Bernois s'inquiète du retard pris par la Suisse en matière de protection du climat.

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article complet:

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extraits des commentaires:

philip kapfert, 14:45 Heures

le saviez vous Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève,rapport 11 mars 2019, décrète ce qui suit Le rapport d'activité de l'Aéroport international de Genève pour l'année 2018 est approuvé. 490,2 millions de chiffre d’affaires–85,1 millions de bénéfices, dont la moitié reversée à l’Etat de Geneve –151,3 millions d’investissements réalisés ?ou et le problème cherchez l erreur

philip kapfert, 14:33 Heures

le national les vert et a Geneve de plus chaque personne paye grassement par nos INPOTS cette Aeroport qui de plus a etais partièlement privatisè par des entreprise qui etais a la charge de L etat de Geneve exemple le service de netoyage de cette Aeroport privatisè le et les Nouveaux Directeur de cette Aeroport Incompètants je peut le Dire j ais travailler pour PILATUS AIR SERVICE