Avilissement

Financer son autodestruction et le faire avec le sourire. Aussi loin qu’il est possible de remonter dans l’histoire de l’humanité, c’est une situation sans précédent. Le Conseil fédéral a repoussé une nouvelle fois les limites de l’absurdité, de l’avilissement et de l’indignité.

Le 28 mars dernier, le Conseil fédéral a décidé de faire cadeau de 1.1 milliard de francs à l’UE pour soutenir le développement des pays de l’Europe de l’est. A ce montant, il a ajouté 200 millions de francs pour soutenir la politique migratoire européenne. Ainsi, nous offrons 1'300'000'000 francs à l’étranger alors que nos retraités meurent de faim, que les contribuables étouffent sous les impôts et que les ménages sont asphyxiés par les primes maladies. En plus, notre argent sert à développer l’économie de pays concurrents qui nous appauvrit et à encourager une politique migratoire qui fait sombrer notre continent dans l’islamisation.

Face à la bêtise, un seul espoir : le vote du peuple. L’ASIN soutient la motion 18.3247 (https://www.parlament.ch/de/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20183247) afin que le peuple puisse se déterminer et ainsi offrir une chance aux Suissesses et aux Suisses de sauver leur porte-monnaie en refusant de verser ce « milliard de cohésion » à l’UE.

La Suisse, working poor de l’Europe

Les Suissesses et les Suisses envisagent de plus en plus l’avenir avec pessimisme. C’est un triste constat, mais les faits sont évidents. Les jeunes Suisses – après avoir survécu à une instruction publique de moins en moins efficace – sont confrontés à un marché de l’emploi impitoyable. Au pire, ils tombent rapidement à l’assistanat social, au mieux ils acceptent de devenir des working poors, soit des salariés dont le revenu ne suffit pas à payer les factures courantes car les entreprises délocalisent leur production dans les pays que nous aidons justement en versant 1.1 milliard de francs. Comment demander à la génération montante de se montrer entreprenant et optimiste dans de telles conditions ?

Le Suisse de demain sera Africain

Le sort des 30-50 ans n’est guère plus enviable. Qu’ils soient seuls ou mariés, parents ou sans enfant, les 30-50 ans sont dépouillés par le fisc. Ils sont les vaches sur lesquelles le Conseil fédéral vient prélever l’argent qu’il verse à l’étranger pour soutenir des pays qui nous piquent notre production de la main gauche pour nous refiler leurs denrées alimentaires douteuses de la main droite.

Incapables de pouvoir subvenir à leur propre besoin, les Suisses entre 30 et 50 ans ne font plus d’enfants. Pour compenser un taux de natalité en chute libre, le Conseil fédéral favorise l’immigration de masse. Les Suisses ne font plus de Suisses, les Européens ne font plus assez d’Européens et les Africains font bien trop d’Africains. La Suisse de demain sera-t-elle africaine ?

EXIT à 50 ans

Les plus de 50 ans sont une génération menacée en Suisse. Top chers, cher vieux, trop ringards. Fatalement poussés au chômage, ils sont socialement et professionnellement assassinés au nom d’une mondialisation qui broie l’être humain jusqu’à lui extraire sa derrière goûte de sueur avant de l’abandonner à son sort en le jetant au bord de la route sans pitié, sans égard, sans dignité.

Le destin des plus de 50 ans préfigure celui de nos retraités, pour qui vivre dans notre pays devient trop cher. Pour beaucoup, la retraite ne peut s’envisager qu’à l’étranger. En Europe du sud, en Afrique du nord ou en Asie du sud-est. Devenu inutiles dans un pays livré à la mondialisation par ses propres autorités, les retraités suisses sont déracinés pour être remplacés par des travailleurs étrangers convaincus qu’ils trouveraient l’eldorado dans la riche Suisse et qu’ils deviendraient riche en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Indignons-nous et luttons, maintenant ou jamais

Chaque jour, celui qui s’interroge sur notre société ne peut que voir notre pays nous échapper. La Suisse fout le camp. La Suisse sombre, mais de  nombreux Suisse veulent se battre pour remettre notre pays en ordre. La Suisse n’est pas morte. Indignons-nous ! Ce pays est notre pays, pas celui d’un Conseil fédéral asservi.

Les temps sont devenus durs pour les Suisses, mais nous sommes forts et travailleurs. Il ne reste plus qu’à être également courageux ! Refusons de céder face à l’UE, refusons de payer 1.3 milliard de francs pour finir asservi. Cet argent est celui des Suisses et il restera en Suisse.

Source : ASIN

Lancement de la récolte de signatures pour l’initiative de limitation

Conférence de presse du Comité pour une immigration modérée, le 16 janvier 2017 

L'ASIN et l'UDC ont lancé hier à Berne dans le cadre d'une conférence de presse la récolte de signatures pour l'initiative de limitation. Près d'un million de personnes ont immigré en chiffre net en Suisse depuis l'entrée en vigueur de la libre circulation des personnes. Une Suisse à 10 millions d'habitants sera donc bientôt une réalité avec les conséquences dramatiques que l'on imagine pour notre société. La raison en est un accord irréaliste conclu avec l'UE sur la libre circulation des personnes qui donne à plus de 500 millions de citoyennes et citoyens UE le droit d'immigrer et de s'établir en Suisse. Il n'existe au monde aucune autre nation indépendante qui a abandonné à tel point le contrôle de l'immigration sur son territoire. Il faut que le peuple suisse corrige cette situation avant qu'il ne soit trop tard et que la prospérité de notre pays ne soit irrémédiablement perdue.

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Depuis quelques années l'immigration en Suisse échappe à tout contrôle. Elle n'est absolument plus à l'avantage de la population résidante. Avec son initiative de limitation, l'UDC entend ramener cette immigration à un niveau raisonnable. De plus, ce projet interdit à la Confédération de conclure avec d'autres pays, voire avec un continent entier comme dans le cas de l'UE, un accord de libre circulation qui donne à des populations entières le droit d'immigrer en Suisse et les place sur un pied d'égalité avec les résidants.

Il faudra à cet effet renégocier l'accord correspondant avec l'UE ou le résilier si aucune entente ne peut être trouvée. Seule une décision du peuple donnera au Conseil fédéral la fermeté et l'appui nécessaires pour agir dans ce sens. Si nous ne prenons pas cette décision aujourd'hui, nous ne reconnaîtrons bientôt plus notre pays et nous perdrons définitivement la prospérité que nous avons acquise au fil de plusieurs générations. Il n'est pas tolérable que plus de 500 millions de citoyennes et de citoyens UE aient le droit d'immigrer et de s'établir librement dans un petit pays comme la Suisse.

Il va de soi que nos entreprises doivent pouvoir continuer de recruter de la main-d'œuvre qualifiée à l'étranger si réellement elles en ont besoin et si les personnes idoines n'existent pas sur le marché du travail national. Cette procédure fonctionne aujourd'hui parfaitement moyennant des contingents avec les ressortissants d'Etats non-membres de l'UE. La Suisse doit à nouveau pouvoir décider souverainement combien et quel genre d'immigration elle admet chez elle. Ce principe va de soi pour toute nation indépendante et il explique aussi pourquoi les Britanniques ont décidé de quitter l'UE.

Voilà la seule manière de garantir qu'à l'avenir la population et chaque citoyen individuellement profitent effectivement en termes économiques d'une immigration modérée et que le même "gâteau" ne doive pas être partagé avec un nombre croissant d'immigrants. Grâce à l'initiative sur la limitation, le peuple suisse donnera au Conseil fédéral un mandat clair et net et adressera aussi un message explicite à Bruxelles: cette nuisible libre circulation des personnes doit cesser ou la Suisse résilie l'accord correspondant.

Le texte de l'initiative est libellé comme suit:

Art. 121b Immigration sans libre circulation des personnes
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1 La Suisse règle de manière autonome l’immigration des étrangers.
2 Aucun nouveau traité international ne sera conclu et aucune autre nouvelle obligation de droit international ne sera contractée qui accorderaient un régime de libre circulation
des personnes à des ressortissants étrangers.
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3 Les traités internationaux et les autres obligations de droit international existants ne pourront pas être modifiés ni étendus de manière contraire aux al. 1 et 2.Art. 197 ch. 12 2  12. Disposition transitoire ad art. 121b (Immigration sans libre circulation des personnes)
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1 Des négociations seront menées afin que l’Accord du 21 juin 1993 entre la Confédération suisse d’une part, et la Communauté européenne et ses Etats membres, d’autre part, sur la libre circulation des personnes cesse d’être en vigueur dans les douze mois qui suivent l’acceptation de l’art. 121b par le peuple et les cantons.
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2 Si cet objectif n’est pas atteint, le Conseil fédéral dénonce l’accord visé à l’al. 1 dans un délai supplémentaire de 30 jours.
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La définition suivante ne fait pas partie du texte de l'initiative, mais est incluse dans la documentation/l'argumentaire accompagnant l'initiative:
Libre circulation des personnes
au sens de l'alinéa 2 de l'initiative de limitation signifie notamment accorder à un nombre indéterminé de personnes un droit de séjourner ou d'exercer d'une activité économique ou de produire des prestations de service sur le territoire de la Suisse ou d'accorder aux étrangers les mêmes conditions de vie, d'emploi et de travail que celles dont bénéficient les nationaux..Pour plus d'information:


» Exposé de Céline Amaudruz (GE), vice-présidente de l'UDC Suisse
» Exposé de Marco Chiesa (TI), conseiller national, membre de la direction du parti
» Exposé de Thomas Matter (ZH), conseiller national, entrepreneur
» Exposé de Lukas Reimann (SG), conseiller national, président de l'ASIN
» Exposé de Albert Rösti (BE), président de l'UDC Suisse
» Argumentaire

Trouvez plus d'informations et signez maintenant l'initiative également en ligne: www.initiative-de-limitation.ch

 

Directive européenne sur les armes : Entrer en Résistance ! Conférence de Jean-Luc Addor à l’ASIN [vidéo]

Le conseiller national et vice-président de Pro-Tell Jean-Luc Addor a rencontré un grand succès pour sa conférence. Il a dressé avec précision l'horizon prochain des détenteurs d'armes helvétiques sous le joug de la directive européenne.

M. Jean-Luc Addor a appelé tous ses concitoyens à rejeter la tutelle de Bruxelles et à se battre pour leurs libertés.

 

La rédaction remercie Me Addor de nous avoir communiqué la vidéo ci-dessus

9 février : La guerre est déclarée

Communiqué de l'ASIN :

Il n’y aura pas de surprise le 9 février 2017. La conclusion est simple, l’ASIN entre en résistance: Nous ne nous laisserons pas déposséder de la démocratie directe !

Ce n’est pas sans une pointe de dépit que nous constatons que notre Conseil fédéral est sur le point de laisser passer sa toute dernière chance de faire ce pour quoi il existe, appliquer la volonté du peuple et des cantons.

Le 9 février prochain, le peuple suisse sera définitivement en deuil du système démocratique qui avait fait sa liberté jusqu’ici. Pas de problème, me direz-vous, on en a vu d’autres ! Certes, mais c’est la première fois qu’une attaque aussi dure provient du cœur même de nos institutions. Le Conseil fédéral ne prend d’ailleurs même plus la peine de s’en cacher :

« Le 16 décembre 2016, les Chambres fédérales ont adopté la loi d’application de l’art. 121a Cst. La solution retenue est compatible avec l’accord sur la libre circulation des personnes avec l’UE, mais elle ne met pas entièrement en œuvre les dispositions constitutionnelles sur l’immigration. » (Communiqué du Conseil fédéral du 21.12.16).

Et tant pis si vous n’êtes pas contents !

Message reçu

Le message est clair et nous l’avons bien compris. Si l’exercice de la souveraineté n’est plus possible au niveau fédéral, qu’à cela ne tienne ! L’origine de la souveraineté ? Le peuple et les cantons. C’est pourquoi l’ASIN entre en guerre à tous les niveaux de l’institution. Remporter une initiative, demander la renégociation de la Libre circulation, ne fonctionne plus ? Nous allons bloquer les effets de cette Libre circulation un à un, commune par commune, canton par canton. Ils ont déclaré la guerre au peuple ? Ils vont devoir la mener, cette guerre, et jusqu’au bout. Ils ont peut-être les armes de l’appareil d’Etat, mais nous sommes plus nombreux et plus déterminés.

asin deuilL’ASIN romande s’engage auprès de ses membres candidats à toutes les élections cantonales pour obtenir un débrayage totale de la Libre circulation au niveau des cantons. Une fois élus, ces candidats se feront fort d’obtenir, dans leurs parlements respectifs, toutes les mesures légales susceptibles d’entraver l’action du Conseil fédéral et de rétablir la souveraineté de la Suisse. Le choix est large et les possibilités innombrables : Préférence indigène – à compétences égales, le premier étranger est engagé le jour où le dernier chômeur résident a trouvé du travail ; incitation fiscale à l’embauche de sans-emploi résidant sur le territoire d’un canton ; modèle Brexit, augmentation des cotisations patronales, retard à l’accès de certaines prestations sociales pour les nouveaux immigrés du travail (ou du chômage…), revenu minimum pour le droit au permis de séjour ; activation d’une clause de sauvegarde au niveau cantonal, suppression pratique de la Libre circulation dès que les taux de chômage, de bénéficiaires de l’aide sociale, d’engorgement des infrastructures sont atteints, etc. Si les Anglais y arrivent, il n’y a pas de raison qu’on n’y parviennent pas, on n’est, et de loin, pas plus bêtes qu’eux.

Bref, votez, faites voter !

 

– Conférence de presse –

Rendez-vous est donné à tous les citoyens de ce pays, le jeudi 9 février 2017 à 11h15 à la Croix fédérale, rue du Grand-Pont 13 à Sion pour rendre un dernier hommage à notre démocratie directe et entendre le détail des revendications de l’ASIN.

Ce pays est à nous, nous ne nous laisserons pas déposséder !

Venez nombreux !

 

Adrien de Riedmatten, Coordinateur Suisse romande

Source

 

Entretien avec Blocher: “Le grogne monte parmi le peuple. Des gens en colère viennent à moi et disent qu’il faut mettre le feu au Palais fédéral.”

Christian Hofer: Voici le cadeau de fin d'année de notre traductrice Schwarze Rose: l'analyse sur la situation en Suisse par Monsieur Blocher.

Comme on le constate ici, Blocher est très loin d'être un extrémiste mais tous les médias ont entériné cette image mensongère afin de propulser le PS et autre PDC comme étant des partis "raisonnables" pour qui il fallait voter afin de "s'opposer au populisme".

Nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année qui s'annonce très chargée.

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Le Blick: M. Blocher, la campagne pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) a frappé un grand coup - et a lancé l'initiative pour la résiliation de la libre circulation des personnes. Avez-vous conseillé?

- Christoph Blocher: Non, je ne suis pas là-bas pour conseils. L'UDC a un calendrier légèrement différent.

Vous sentez-vous floué en tant que fondateur de l'Asin?

- Je suis impatient que l'Asin soit une organisation indépendante. J'étais le président fondateur. L'Asin est une organisation de combat pour l'indépendance, car on ne peut pas faire confiance aux partis sur ce sujet. Par conséquent, l'ASIN doit agir de façon indépendante. Et il le fait maintenant.

Est-ce que l'UDC va soutenir l'Asin?

- La décision doit être prise en temps voulu. A présent, le Parlement a décidé de tolérer l'immigration de masse et de ne pas appliquer la Constitution.

A partir du 9 février 2017, le Conseil fédéral est donc obligé d'adopter un règlement qui met en œuvre le mandat constitutionnel. S'il ne le fait pas, la libre circulation des personnes serait résiliée comme l'a annoncé à plusieurs reprises le Conseil fédéral. S'il échoue également, les citoyens doivent agir. A ce moment-là, à mon avis, l'initiative pousse à mettre fin à la libre circulation des personnes. Il  faut que l'UDC décide à ce moment-là.

Au lieu de se plaindre sur la mise en œuvre de l'initiative contre l'immigration de masse, l'UDC pourrait à présent aussi saisir le référendum contre la loi.

- Cela ne réduit pas l'immigration. Je suis pour une renonciation. Cependant, l'UDC doit encore prendre une décision.

Pourquoi votre veto?

- Le Parlement a adopté une solution nulle. Mais un référendum victorieux apporterait - en l'état actuel - également une solution zéro. Et après? Le Conseil fédéral s'est affilié à cette solution nulle au sein du parlement. Celui qui avance à genoux devant l'UE est incapable d'accomplir la volonté du peuple.

C'est une insinuation. Le Conseil fédéral devrait revenir sur sa proposition de clause de sauvegarde unilatérale. Et vous avez votre quota et votre plafonnement.

- Cela, il pourrait le faire automatiquement. Selon la Constitution, il est même obligé de le faire. Il ne le fait pas aujourd'hui, et il ne le fera pas demain non plus. Il a abandonné sa proposition au Parlement.

De toute façon, il y a un autre vote sur l'immigration. Le Conseil fédéral présentera la contre-proposition à l'initiative Rasa mercredi. À quoi faut-il s'attendre? 

- Moyennant une certaine réserve à l'égard des traités bilatéraux ou en général le droit international, le Conseil fédéral veut porter atteinte à l'article constitutionnel. Le droit international - droit communautaire - est placé au-dessus de la Constitution suisse et les citoyens sont désemparés. Une énormité que ne connaît aucun autre pays.

Par conséquent, une votation de base va avoir lieu: La libre de circulation des personnes - oui ou non? Si le Conseil fédéral gagne ce vote, allez-vous respecter la volonté du peuple et laisser l'initiative de résiliation disparaître?

- Bien sûr que non. A ce moment-là, l'initiative de résiliation est nécessaire plus que jamais. Dans le cas où le traité de la libre-circulation des personnes, en tant que loi internationale, est au-dessus de tout, il doit être éliminé de toute façon.

Et dans le cas où l'UDC gagne la votation Rasa?

- A ce moment-là, l'article actuel sur l'immigration s'applique. Mais si le Conseil fédéral et le Parlement ne l'appliquent pas - par crainte de l'UE -, cela nécessite l'initiative de résiliation. A ce moment-là, vous ne pouvez plus suivre l'UE. Sur cette question, nous avons perdu la confiance dans le Conseil fédéral et le parlement. C'est un coup d'état en cours qui enlève le pouvoir au peuple.

A ce moment-là, y aura-t-il deux votations fondamentales?

- Probablement. Il s'agit de l'indépendance de la Suisse, de l'application de la démocratie directe et de limiter l'immigration de masse.

Vous avez été rattrapé par la réalité. En 2016, il n'y a plus 80'000 personnes mais 60'000 personnes qui ont immigré en Suisse.

- Pfui! Dans les temps actuels, 60'000 personnes - cela n'est pas supportable pour la Suisse. Les gens sont partout licenciés et malgré ceci on recrute à l'étranger. A cela s'ajoute tout le domaine de l'asile. (...)

Quelle sera l’influence de la primauté du chômage adoptée par le Parlement ?

- Zéro. En outre, tous les citoyens de l'UE peuvent venir, s'enregistrer et bénéficier. Supposons que je voudrais absolument pour mon entreprise un étranger, je peux lui dire: Viens en Suisse et annonce-toi à l'Office régional de placement (ORP)! De cette façon, l'ORP pourra te recommander à moi! Mais pour être totalement honnête: Personne ne croit ce conte de fées, qu'avec cette décision de "non mise en œuvre", on aura un seul étranger en moins venant en Suisse. Je dirais même le contraire.

(...)

En mars, un rassemblement "contre le mépris de la volonté populaire" se tiendra devant le Palais fédéral. Est-ce que l'UDC devrait y participer?

- Je ne sais pas. Lorsque le mouvement provient de la population, c'est déjà une bonne chose. Espérons que cela aide.

 Votre base n'a ni de culture ni de tradition pour les manifestations. 

- Nous sommes un parti libéral-conservateur. Prendre les rues n'est pas notre moyen principal. L'UDC a des représentants forts à tous les niveaux de l'Etat. Mais de toute évidence, le socialisme cultive davantage la culture de la manifestation. Lors de l'accord de l'EEE, il y avait aussi des rassemblements. A présent, cela bouillonne à nouveau au sein du peuple - du côté conservateur.

Sur quoi basez-vous votre affirmation?

- Je m'étonne de la grogne qui monte contre la Berne fédérale. Des gens en colère viennent à moi et disent qu'il faut mettre le feu au Palais fédéral.

Que dites-vous à ces gens qui choisissent probablement votre parti?

- Que je peux comprendre leur colère. Mais je ne crois pas aux idées révolutionnaires. Une révolution n'a jamais résolu un problème. Elle ne construit rien, mais au contraire détruit. Lorsque le peuple a dit 'Non' à l'EEE, le Conseil fédéral a voulu entrer dans l'UE, j'aurais pu dire "en avant marche." A ce moment, le Palais fédéral aurait brûlé.

Mais je suis persuadé qu'on peut tout résoudre autrement - aussi longtemps que le peuple est pris au sérieux. Si ce n'est pas le cas, les ennemis de la démocratie doivent être rejetés et remplacés par des amis de la démocratie.

Le nouveau parlement est actif depuis une année. Que pensez-vous de vos membres prometteurs comme Roger Köppel, Magdalena Martullo et Hans-Ueli Vogt?

- Un instant, il y en a encore d'autres. Franz Grüter de Lucerne est quelqu'un d'efficace, David Zuberbühler d'Appenzell fait un bon travail, la Conseillère nationale de Bâle Campagne Sandra Sollberger, mais aussi avec les nombreux nouveaux membres d'Uri, de Soleure, de Schwyz, de Vaud et d'autres, je suis très satisfait. Leur problème c'est le Parlement de centre-gauche.

C'est un non-sens Monsieur Blocher. En collaboration avec le PLR, votre partenaire de longue date, vous avez la majorité au Conseil national et au Conseil fédéral.

- Notre partenaire? Le PLR a dirigé la décision de non mise en œuvre et les syndicats ont guidé la main de Philipp Müller. Ils aident à renoncer à l'indépendance de la Suisse et "roulent dans la farine" (dialecte de verschaukeln) la population.

Quel est le problème avec le PLR? Petra Gössi semble faire de la politique de centre-droit.

- Vous devez demander cela aux libéraux. Je ne suis pas psychiatre.

Lors de l'initiative contre l'immigration de masse, le PDC était votre allié.

- C'est une exagération. Mais au moins, ils ont réalisé qu'ils ne peuvent pas effacer la violation de la Constitution même en se confessant. Au final, le PDC, par son abstention décisive, a fait en sorte que le modèle de Philippe Müller, sous l'influence des syndicats, soit accepté.

Le Conseil fédéral a étendu la libre circulation des personnes à la Croatie. Qu'en dites-vous?

- La Constitution est claire: "Il ne doit y avoir aucune conclusion d'accords internationaux qui vont à l'encontre de cet article." Donc, la décision est encore une violation de la constitution.

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

9 février: L’ASIN lance l’initiative de résiliation de la libre circulation

Suite au véritable coup d’Etat survenu ces jours à Berne, une restauration énergique de notre ordre démocratique devient des plus urgentes. L’ASIN lance l’initiative de résiliation.

Le parlement a décidé de se passer de l’article 121a de la Constitution fédérale et renonce sans droit à la politique d’immigration indépendante et souveraine que le peuple s’est choisie. Les membres des lobbys économiques et de la commission européenne ont remporté une victoire d’étape. Bruxelles doit être satisfaite. Jamais notre classe politique n’avait autant cédé en matière de souveraineté ; pour eux, c’est un succès, à n’en pas douter.

Berne vient de lâcher non seulement notre démocratie directe, mais encore la capacité de la Suisse à rester concurrentielle tandis que les entreprises, et le marché du travail dans son entier, montent à l’abattoir de la bureaucratie européenne. En outre, il apparaît que le Conseil fédéral cherche à monter un contre-projet à l’initiative RASA dans le but évident de contourner la volonté populaire et nous forcer ni plus ni moins qu’à l’adhésion de fait.

Le 16 décembre 2016 est un jour sombre pour l’indépendance et la neutralité de la Suisse, pour notre démocratie directe.

En conséquence, l’ASIN ne compte pas rester les bras ballants et lancera, aussi vite que possible une initiative populaire en vue de la restauration de notre démocratie. S’il nous interdit de vivre libres, l’Accord de libre circulation doit disparaître. La politique de soumission systématique de la Berne fédéral doit s’arrêter là. L’ASIN n’admettra pas qu’en 2017, précisément 25 ans après le refus du peuple d’adhérer à l’EEE, un quarteron de bureaucrates domestiqués nous fasse rentrer dans l’UE par la porte de derrière. Nous sommes un pays, libre, indépendant et souverain. On n’est pas en Union européenne, ici le peuple décide de son sort !

Le 9 février 2014, le peuple suisse et les cantons ont décidé qu’une conduite indépendante et souveraine de l’immigration devait être un but primordial à inscrire dans la Constitution. Le Conseil fédéral et le Parlement ne sont pas disposés à appliquer cette norme constitutionnelle. Le bricolage que viennent de pondre les Chambres n’est qu’une poudre aux yeux empreinte d’une bonne dose de cynisme. La volonté du peuple suisse de faire usage de son droit à disposer de lui-même a été clairement bafouée. Le Conseil fédéral et ses sous-traitants eurolâtres n’ont pas réussi à obtenir de Bruxelles une adaptation gracieuse de la libre circulation ? Du coup ils préfèrent se soumettre sans combat. L’UE serait le maître de l’Accord, donnerait les ordres alors que nous devrions obéir. Depuis 2015, le Tribunal fédéral, docile, fait primer les dispositions de l’Accord sur la libre circulation des personnes sur le droit suisse. En est-ce fini donc de tous ces siècles de liberté ?

Le contre-projet à l’initiative RASA (qui souhaite effacer l’article 121a), annoncé par le Conseil fédéral, va, lui aussi, ignorer le but constitutionnel. Le Conseil fédéral poussera la marche en avant d’une intégration systématique du droit européen sous prétexte de « sauvegarder la voie bilatérale ». Et cela sans compter les dispositions relatives à l’Accord-cadre qui tomberont dans le lot. Le but est clair, puisqu’il est impossible d’arracher l’adhésion dans les urnes, l’on va livrer les clefs du pays, de son droit, de ses institutions, à l’UE. A compter de ce jour, le droit, les juges européens, primeront sur les décisions de ce peuple qui, décidément, ne sait pas voter comme il faut.

L’ASIN a analysé les différentes options à disposition pour permettre au seul véritable souverain de ce pays de réaffirmer son droit face aux partisans déchaînés d’une adhésion à tout prix . Dans la forêt de traités déjà consentis, L’ASIN vise en priorité le rétablissement de la souveraineté populaire en matière d’immigration.

C’est pourquoi l’ASIN veut lancer aussi vite que possible une initiative populaire en vue de résilier l’Accord de libre circulation des personnes avec l’UE. La libre circulation des personnes n’est utile qu’aux grands groupes. Un nombre croissant de citoyens suisses sont mis à la porte des entreprises pour engager des travailleurs plus jeunes et moins chers en provenance de l’UE. Les Etats membres de l’UE ne résilieront pas les six accords bilatéraux I (les accords sur le trafic aérien et le transit routier sont dans leur intérêt direct), raison pour laquelle nous ne nous laisserons pas intimider par la propagande des lobbys économiques et de leurs marionnettes. Nous en avons assez que notre pays courbe l’échine devant la technocratie de Bruxelles et nous rende vulnérables à ce chantage continuel en trahissant les intérêts de la Suisse. La liberté ne se perd que si l’on ne s’en sert pas !

Ce vendredi 16 décembre 2016 est une tragédie pour la Suisse indépendante et démocratique. La Classe politique et ses prétendues élites ont tombé le masque et montré leur vrai visage: ils ont pris peur, ont mis le pays en panne, hissé le drapeau blanc et se préparent à une reddition sans condition. Si c’est cela leur solution miracle, qu’ils apprennent qu’elle ne nous convient pas. Aujourd’hui comme il y a 25 ans, l’ASIN répond présent ! 

Source ASIN

Brexit. L’ASIN: «Nous avons maintenant un allié évident à nos côtés»

Pour le conseiller national UDC Luzi Stamm, la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE renforce la position de la Suisse.

«Un jour historique pour l’Europe et pour la Suisse.» L'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) a salué ce vendredi la sortie de l’UE votée par le peuple britannique, qui n’a pas «cédé aux menaces en provenance de l’UE à Bruxelles». Vice-président de l’ASIN, le conseiller national UDC Luzi Stamm (AG), répond à nos questions.

Source et suite de l'article

Menacée par des milieux de gauche, l’ASIN contrainte à délocaliser son AG

L’ASIN (Association pour une Suisse indépendante et neutre) ne tiendra pas son Assemblée générale ordinaire à l’hôtel National à Berne.

Après les menaces brandies par des milieux de la gauche de perturber fortement cette assemblée, l’ASIN a décidé de tenir compte de la bonne marche de la restauration et de l’exploitation hôtelière de cet endroit. De plus, l’ASIN ne souhaite mettre en danger ni les passants, ni les membres faisant le déplacement ni encore les magasins dans les environs.

La 31e Assemblée générale ordinaire avec la conférencière Madame Dr Petry, présidente de l’AfD, aura donc lieu à un nouvel endroit.

L’ASIN regrette vivement que dans la capitale fédérale, la liberté de réunion et d’opinion fasse de nouveau l’objet d’un chantage.

Source

Voir aussi : Menacée, l'ASIN délocalise son assemblée

L’ASIN met expressément en garde la Berne fédérale: la coupe est pleine !

Les portails en ligne des médias et agences annoncent que la Commission de l’UE compte durcir sensiblement le droit sur les armes. Il est prévu d’interdire l’acquisition et la possession d’armes à feux semi-automatiques. Cela signifie que les fusils d’assaut semi-automatiques que l’on peut à l’heure actuelle acheter et engager largement  dans le tir hors seraient également interdits en Suisse, en raison de la reprise automatique du nouveau droit de Schengen. Même les membres de l’armée ne pourraient plus conserver leur arme personnelle une fois le temps total de service accompli.

Les arguments de l’UE sont spécieux: un durcissement est censé empêcher que des terroristes puissent d’emparer de telles armes. C’est une blague! Les organisations de terroristes acquièrent leurs arsenaux d’armes par d’autres moyens. L’UE souhaite également restreindre l’utilisation de l’argent liquide pour mettre un terme au financement du terrorisme. Cela est également une ineptie ! En réalité, les technocrates de l’UE n’ont qu’un seul but : priver les citoyennes et citoyens de leur liberté. La Berne fédérale a déjà ouvert la boîte de pandore de l’UE. Le durcissement du droit européen sur les armes est une véritable déclaration de guerre ! L’ASIN met instamment en garde la Berne fédérale  de soutenir les projets de l’UE en faisant preuve d’une  obéissance empressée. L’ASIN va au besoin mobiliser toutes les forces pour combattre notre adhésion à Schengen.

 

Source

La neutralité Suisse plus actuelle que jamais

 

Communiqué de presse de l'ASIN, 19 novembre 2015

Il y a 200 ans, le traité de Paris reconnaissait la neutralité Suisse au niveau international. Elle était définie comme perpétuelle et armée. La confédération estdepuis lors restée épargnée de tous les conflits internationaux.

Aujourd’hui, les menaces sont plus diffuses et plus nombreuses. Mais un élément est resté constant : les relations internationales sont régies par les Etats. Ceux-ci agissent selon leurs intérêts. Et les Etats les plus puissants usent tous les moyens pour imposer leurs intérêts. La neutralité Suisse reste donc une forme d’assurance-vie pour un Etat n’ayant pas de moyensimportants pour imposer son point de vue au niveau international.

La neutralité est aussi un formidable outil pour notre pays. Le fait de ne pas prendre parti lors de conflits internationaux permet à la Suisse d’offrir des services à la communauté internationale. Les «bons offices» ont une longue tradition en Suisse. Le fait d’assurer les relations diplomatiques entre pays belligérants (représentation des intérêts d’Etats en guerre), le fait d’offrir des facilités de négocier entre les partis en conflit ou encore le rôle humanitaire dans des zones en conflit sont tous des contributions de la Suisse à la paix et la stabilité dans le monde.

Face aux nombreuses menaces actuelles, le terrorisme international et la guerre hybride sont sans aucun doute les plus directes pour la Suisse. Ces nouvelles formes de conflit menacent la pérennité de la neutralité Suisse. Aujourd’hui, 200 ans après la reconnaissance de la neutralité au niveau européen, la Suisse doit affirmer sa neutralité et ne pas la sacrifier au nom d’une politique de sécurité internationale dominée par les intérêts des grandes puissances. La neutralité – allant de pair avec une armée de milice équipée et efficace - représente un bouclier efficace face aux menaces actuelles.

L’ASIN s’engagera pour le maintien de la neutralité perpétuelle et armée de la Suisse. Afin de garantir la sécurité de notre pays et des citoyens qui le composent. C’est pourquoi l’ASIN combattra la participation de la Suisse au Conseil de sécurité des Nations-Unies.

Lukas Reimann, Président ASIN

Albert Leimgruber, coordinateur romand

Après 9 février : Ils veulent imposer l’idée qu’il faut revoter!

Dans ce contexte, Christoph Blocher, avec son comité UE-Non, bat déjà le pavé depuis une année environ. Avantage Suisse doit servir de contrepoids. «C’est positif. C’est doucement la prise de conscience qu’il va falloir revoter. Il me paraît utile dans cette perspective qu’il y ait plusieurs fronts, notamment un front bourgeois», estime le conseiller national Roger Nordmann (PS/VD).

Il y a désormais cinq camps principaux dans la bataille européenne.

Le NOMES
Le Nouveau Mouvement européen suisse (NOMES) regroupe les partisans d’une adhésion à l’Union européenne. Dans l’après- 9 février, il se positionne en faveur d’un nouveau vote.

Les citoyens de RASA
Le comité RASA, pour «Sortons de l’impasse», rassemble des intellectuels, des artistes, des sportifs, etc. Il a lancé une initiative populaire, en cours de récolte de signatures. «Notre initiative est un plan B qui permet aux Suisses de revoter», expliquait récemment dans nos colonnes le professeur Andreas Auer. L’initiative propose de biffer l’article 121a de la Constitution, à savoir les dispositions introduites suite au vote «contre l’immigration de masse».

Avantage Suisse
La nouvelle association, pour des raisons stratégiques évidentes, veut se distancier du NOMES et de RASA. Une campagne permanente en faveur des accords bilatéraux entre la Suisse et l’Union européenne, mais aussi en faveur du droit international et des droits de l’homme. Il s’agit, en clair, de préparer le terrain en vue d’un probable scrutin consécutif à celui du 9 février 2014.

UE-Non
Cette association – la raison d’être de Christoph Blocher suite à son retrait du Parlement fédéral – fédère les partisans du repli face à l’UE. «On surestime massivement l’importance des Bilatérales», estime désormais le ténor UDC. A choix, mieux vaudrait donc laisser tomber nos accords avec l’UE que renoncer à appliquer le vote du 9 février.

ASIN
L’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) apparaît comme le pendant du NOMES, côté antieuropéen. Elle regroupe les partisans d’une Suisse la plus indépendante possible. Elle est la partenaire privilégiée de l’association UE-Non.  (24 heures)

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