Amnesty cible la Suisse : « Ne plus criminaliser la solidarité avec les réfugiés »

«Les autorités cherchent à limiter et à dissuader les arrivées en Europe et considèrent comme une menace le simple fait d'aider les réfugiés et les migrants», écrit Amnesty International dans un rapport publié mardi et intitulé «Compassion sanctionnée: la solidarité devant la justice au sein de la forteresse Europe».

Suisse: Amnesty s’oppose à l’initiative de l’UDC et veut nous imposer les juges étrangers

Les membres d'Amnesty Suisse, réunis samedi en assemblée à Berne, ont appelé à défendre le système européen de protection des droits humains. Ils exhortent aussi les électeurs à rejeter clairement l'initiative de l'UDC «Le droit suisse au lieu de juges étrangers».

Elle représente pour eux une atteinte aux droits humains, indique l'ONG dans un communiqué. Si elle était adoptée, cette initiative pourrait avoir pour conséquence une résiliation de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) et un affaiblissement de la protection des droits humains en Europe et en Suisse, craignent les membres d'AI.

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Rappels:

Cour européenne des droits de l’homme: Contrairement au génocide juif, le génocide des chrétiens arméniens peut être nié

Allemagne : la Cour Européenne des droits de l’homme stoppe l’expulsion d’un islamiste susceptible de commettre un attentat.

La CEDH épingle la France pour l’expulsion d’un Algérien condamné pour terrorisme

France: Une responsable d’Amnesty International poursuivie pour aide aux migrants

Martine Landry, 73 ans, aurait facilité la venue en France de deux mineurs isolés Guinéens venus d'Italie. Jugée ce lundi devant le tribunal correctionnel de Nice, elle risque jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

Tout s'est passé deux jours après la mise en examen de Cédric Herrou pour aide à l'immigration clandestine. Le 28 juillet dernier, deux migrants guinéens, venus d'Italie, sont arrivés à la frontière franco-italienne pour rejoindre la France. Ces mineurs isolés, âgés de 15 et 16 ans, ont expliqué leur situation aux policiers italiens. Ces derniers les ont renvoyés, à pied, vers le poste frontière français. S'y trouvait alors Martine Landry, membre d'Amnesty International et de l'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé). Jugée ce lundi devant le tribunal correctionnel de Nice, cette militante de 73 ans est accusée d'avoir «facilité l'entrée» de ces mineurs en situation irrégulière sur le sol français, selon l'acte d'accusation, consulté par Le Figaro. Elle les aurait «pris en charge et convoyé pédestrement du poste frontière côté Italie au poste frontière côté France», précise le document.

L'article L622-1 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile.

Contactée par Le Figaro, Mireille Damiano, l'avocate de la septuagénaire, demande la relaxe pure et simple de sa cliente. «Il n'y a pas d'infraction, pas de délit de solidarité», assure-t-elle. «Martine Landry a accueilli ces jeunes une fois qu'ils avaient franchi la frontière, mais ne les a pas accompagnés d'Italie jusqu'en France. Elle se trouvait derrière le panneau “France”», conteste-t-elle. Et d'ajouter: «On est totalement surpris. Ma cliente a été entendue le 31 juillet par la police aux frontières de Menton. On a détaillé les raisons pour lesquelles elle se trouvait là: elle a accueilli ces mineurs pour leur permettre d'intégrer le circuit de l'Aide sociale à l'enfance (ASE)». Selon l'avocate, les deux jeunes Guinéens avaient été repérés par les autorités françaises quelques jours plus tôt lors de perquisitions effectuées au domicile de Cédric Herrou, où ils ont été logés pendant un temps. Leur minorité n'a «jamais été contestée», affirme-t-elle. Après être revenus en France, ces jeunes gens ont bénéficié de l'ASE.

Précédents

Ces poursuites interviennent dans un contexte de pression migratoire inédite. Selon la préfecture des Alpes-Maritimes, 50.000 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés en 2017 dans les Alpes-Maritimes. Martine Landry, elle, a pour habitude d'intervenir à la frontière franco-italienne. Chargée d'une mission d'observation en zone d'attente pour Amnesty International, elle participe également aux actions militantes de conseil aux demandeurs d'asile et d'accompagnement dans l'accès à leurs droits. Selon Amnesty, l'aide qu'elle a apporté aux migrants ce 28 juillet ne relevait «pas strictement» des missions évoquées ci-dessus. En revanche, son action «ne contrevient absolument pas à nos principes et nos recommandations sur cette question», ajoute l'association.

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Turquie : accusés d’appartenir à un groupe «terroriste», des militants d’Amnesty maintenus en prison

Un tribunal turc a décidé de maintenir en prison six militants des droits de l'homme, dont la directrice d'Amnesty International en Turquie, a annoncé l'ONG, dénonçant un «simulacre de justice».

Six militants d'Amnesty International, dont sa directrice pour la Turquie, Idil Eser, seront maintenus en prison, sur décision d'un tribunal turc, selon l'ONG.

Huit militants turcs de l'organisation de défense des droits de l'homme avaient été arrêtés le 5 juillet, aux côtés de deux formateurs (un Suédois et un Allemand). «Six d'entre eux ont été placés en détention et quatre autres relâchés sous contrôle judiciaire», a déclaré à l'AFP Andrew Gardner, chercheur spécialiste de la Turquie à Amnesty.

«Ils sont accusés de commettre un crime au nom d'une organisation terroriste, sans en faire partie», a-t-il ajouté, qualifiant la décision de «choquant simulacre de justice».

L'expression «organisation terroriste» désigne le plus souvent pour les autorités turques les partisans du prédicateur Fethullah Gülen, accusé d'avoir fomenté le putsch manqué de 15 juillet 2016, ou les séparatistes kurdes du PKK

Les deux formateurs étrangers, qui étaient en Turquie pour animer un atelier numérique, figurent parmi les personnes maintenues en détention. Il s'agissait, selon Amnesty, d'un atelier de routine sur les droits de l'homme comme l'ONG en organise régulièrement partout dans le monde.

«Ce que nous avons appris aujourd'hui, c'est que défendre les droits de l'homme est devenu un crime en Turquie», a déclaré Andrew Gardner.

«Après cette décision, aucun de ceux qui défendent les droits de l'homme en Turquie, que ce soit Amnesty International ou d'autres organisations, n'est en sécurité dans ce pays», a-t-il ajouté.

Les dix militants avaient été présentés le 17 juillet à un procureur pour la première fois depuis leur interpellation. Celle-ci est survenue dans un contexte de purges massives depuis la tentative de coup d'Etat. Plus de 50 000 personnes, dont des opposants au président Recep Tayyip Erdogan, des membres d'ONG et des journalistes ont été arrêtés.

La semaine dernière, Recep Tayyip Erdogan avait publiquement accusé les militants arrêtés de mener des activités s'inscrivant «dans la continuité du putsch du 15 juillet», sans autre précision.

L'interpellation des militants des droits de l'homme a suscité l'inquiétude des partenaires occidentaux d'Ankara. Le Conseil de l'Europe, dont fait partie la Turquie, a ainsi exigé leur libération «immédiate».

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Amnesty Suisse: « La Suisse doit accepter les requérants responsables d’enfants, ceux qui ont des problèmes médicaux et ceux qui ont de la famille dans le pays. »

La Confédération doit cesser d'appliquer de manière «aveugle» le règlement de Dublin. Réunis en assemblée générale samedi à Bâle, les membres d'Amnesty Suisse ont lancé cet appel. Ils demandent en outre une loi contre la discrimination des personnes LGBTI.

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Motifs humanitaires

Le texte demande aux autorités de renoncer aux renvois Dublin lorsque les requérants d'asile sont responsables d'enfants en bas âge ou scolarisés, ou si des membres de leur famille résident en Suisse. De même s'ils ont des problèmes médicaux nécessitant un suivi régulier ou s'ils se trouvent dans une situation exceptionnelle «notamment pour des motifs humanitaires et/ou qui demandent la compassion».

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Amnesty et la Croix-Rouge dénoncent une nouvelle fois les conditions d’incarcération du centre de renvoi de Granges

Les sections valaisannes d’Amnesty International et de la Croix-Rouge dénoncent à nouveau les conditions d’enfermement qui régissent les détenus administratifs du Centre LMC de Granges. Selon elles, le centre n’est pas adapté pour des ressortissants étrangers en attente d'un renvoi.

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Suisse: Amnesty appelle à l’accueil de 600 réfugiés de Grèce

Des militants d'Amnesty International ont monté un camp de réfugiés provisoire vendredi à Berne. Par cette action, ils demandent au Conseil fédéral d'accueillir au plus vite 600 réfugiés venant de Grèce prévus dans le cadre du programme de répartition de l'UE.

Pour l'organisation, les réfugiés «sont pris en otage par la politique européenne isolationniste». En raison de l'accord entre l'Union européenne (UE) et la Turquie conclu au printemps 2016, ils doivent attendre leur renvoi vers la Turquie sans pouvoir quitter les camps.

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Amnesty critique fortement l’UDC et l’Europe pour la gestion des réfugiés

Salil Shetty, le secrétaire général d'Amnesty, a qualifié de «honteuse» la position des pays européens face à la crise des migrants qui fuient la guerre au Proche-Orient.

«L'UE, qui compte plus de 500 millions d'habitants et qui constitue l'ensemble politique le plus riche de la planète, s'est singulièrement montrée incapable d'apporter une réponse cohérente, humaine et respectueuse des droits humains», insiste Amnesty dans son rapport.

«Seule l'Allemagne a fait preuve d'une volonté politique à la mesure de l'importance du problème», estime l'ONG. «La plupart des dirigeants européens ont préféré prêter l'oreille aux discours tonitruants hostiles aux immigrés, motivés par la peur de l'insécurité et d'une perte de souveraineté nationale. Résultat: les seules mesures sur lesquelles ils ont pu s'entendre sont celles qui visaient à renforcer la «forteresse Europe», ajoute-t-elle.

«La Suisse n'échappe pas à la tendance» avec l'initiative de l'UDC prônant la primauté du droit suisse.

Dans le chapitre consacré à la Suisse, AI pointe du doigt un «climat hostile aux droits humains» et «aux institutions internationales». Pour Manon Schick, directrice de la section suisse d'AI, des initiatives telle que celle intitulée 'le droit suisse au lieu de juges étrangers' ou celle dite de "mise en oeuvre" (de l'initiative sur le renvoi des criminels étrangers), soumise à votation dimanche, cherchent «à miner les institutions et les mécanismes internationaux de protection des droits humains». Pire, selon l'organisation, «elles remettent en question des acquis (...) érigés pendant plus de septante ans».

«Avec ce type de rhétorique, l'UDC cherche à présenter les droits humains comme quelque chose qui n'est pas d'utilité pour chacun, mais qui peut être utilisé "contre nous"», a précisé la porte-parole d'AI suisse, Nadia Boehlen. Elle prend l'exemple du terme «juges étrangers» pour qualifier la Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg, une juridiction vilipendée par l'UDC.

 

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France: Amnesty craint «une vague d’islamophobie»

L'ONG publie un rapport pointant une disproportion des moyens policiers employés par rapport aux résultats obtenus, d'autant qu'ont été majoritairement visés des musulmans, alimentant le sentiment d'exclusion qu'ils peuvent ressentir.

L’état d’urgence «a bouleversé des centaines de vies», dénonce ce jeudi Amnesty International France, qui demande aux parlementaires de ne pas prolonger les mesures prises après les attentats du 13 novembre.

L’état d’urgence, décrété dans la foulée des attentats parisiens, renforce les pouvoirs de la police et permet les assignations à résidence et perquisitions administratives de jour comme de nuit, ou l’interdiction de rassemblements. En deux mois, plus de 3 000 perquisitions ont été conduites, 400 personnes interpellées et 400 assignées à résidence, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

Pour Amnesty, ces «mesures d’urgence brutales, notamment des perquisitions de nuit et des arrêtés d’assignation à résidence, bafouent les droits de centaines d’hommes, de femmes et d’enfants, qui en ressortent traumatisés et stigmatisés».

«Usage excessif de la force»

Dans le cadre d’un rapport publié ce jeudi, l’ONG s’est entretenue avec 60 personnes dont «la majorité a déclaré que des mesures très sévères avaient été appliquées, avec très peu, voire aucune explication à la clé, et parfois un usage excessif de la force». Certaines ont aussi confié à l’ONG «que la stigmatisation liée aux perquisitions leur avait fait perdre leur travail».

«Des pouvoirs exécutifs étendus, assortis de très peu de contrôles sur leur application, ont causé toute une série de violations des droits humains» en France, déplore dans le rapport de John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.  Or, ces mesures «n’ont récolté que très peu de résultats concrets, ce qui pose la question de (leur) proportionnalité», relève l’ONG.

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Pour Amnesty « Il ne faut pas faire d’amalgame. Les Européens ont aussi violé les immigrées ».

Christian Hofer: On constate ici la priorité pour cette organisation: minimiser les méfaits de ses protégés afin que l'Europe continue à accepter cette invasion sur son territoire, malgré les très nombreuses agressions sexuelles, jusque sur nos enfants. Bien entendu, nonobstant les dizaines de témoignages, Amnesty ose pointer du doigt les Européens et prétendre que "ce n'est pas culturel" alors que l'Europe n'avait jamais subi de tels crimes auparavant, entre l'hyperviolence et les agressions sexuelles de masse ou encore les agressions de ces migrantes par d'autres migrants. Cette organisation non seulement prend fait et cause pour des éléments dangereux au détriment de notre propre sécurité mais encore ose inverser la situation et accuser les Européens. On relève encore que pour Salil Shetty, seule la ville de Cologne a été touchée par ces crimes, passant sous silence toutes les autres agressions. Cela démontre toute l'imposture de cet individu. Étrangement encore, aucun rapport n'a été publié lorsque les femmes européennes étaient prises pour cibles bien avant les événements du Réveillon. Soudainement, Amnesty sort "un rapport" qui accuse la police européenne d'être coupable de viols sur des migrantes. On nous prendrait pour des imbéciles qu'on ne le ferait pas autrement. 

On rappellera que c'est justement la police allemande qui avait ordre de ne pas communiquer les crimes des migrants afin de ne pas provoquer "d'amalgame". La voilà bien remerciée. La réalité est simple, sans la propagande de ces associations, nos femmes ne vivraient pas aujourd'hui dans la peur, l'Europe ne serait pas au bord de l'explosion et nombre de victimes européennes n'auraient pas à panser leurs plaies. Mais il est bien clair que les victimes européennes ne comptent aucunement pour ces organisations de gauche.

Invité au WEF, le secrétaire général d'Amnesty International Salil Shetty met en garde contre les amalgames visant les réfugiés après la vague d'agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre à Cologne.

Craignez-vous que l’Allemagne, qui a ouvert ses frontières, change de politique après la vague d’agressions sexuelles la nuit du 31 décembre à Cologne par une foule d’hommes maghrébins, selon les témoignages des victimes?

– Il ne faut pas faire d’amalgames. De très nombreuses réfugiées ont aussi été abusées sexuellement par des policiers ou des passeurs sur le chemin de l’exil, comme nous l’avons révélé dans un récent rapport. Et leurs agresseurs étaient européens. Ce n’est pas une question de culture.

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Clandestins: Amnesty culpabilise les Européens

Dans une conférence de presse, Salil Shetty a appelé les pays européens à ne plus refouler les réfugiés arrivant par bateau du Moyen-Orient ou de l'Afrique du nord. «Cela n'est pas une faveur, cela est garanti par les lois internationales (...) le monde ne peut pas attendre plus longtemps», a-t-il ajouté.

Amnesty fait plusieurs recommandations dont la mise en place d'un fonds pour les réfugiés et un engagement collectif à réinstaller un million de réfugiés dans les quatre prochaines années.

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700000 euros de primes perçues par la secrétaire d’Amnesty international… payées par vos dons !

Par Christine Tasin (Résistance Républicaine)

Le chiffre interpelle et révolte. On s’alarme régulièrement des parachutes dorés, des salaires ahurissants de certains internationaux de foot-ball… mais on ne creuse pas suffisamment souvent les comptes d’associations qui prétendent défendre les droits de l’Homme comme Amnesty International. On devrait, parce que ces sommes sont une insulte à ceux qui se lèvent tôt toute leur vie pour gagner une misère mais aussi parce que ces sommes viennent de DONS. Dons faits par des citoyens qui tirent pour bon nombre d’entre eux le diable par la queue et néanmoins font l’effort de se serrer la ceinture pour des idées et surtout pour la solidarité avec le restant de l’humanité.

Or, comme nous le rappelions mardi, Amnesty international milite contre les Droits des Femmes, contre les Droits des citoyens et contre les droits des peuples en défendant les délinquants sans visa, les minorités ethniques et les migrants contre les habitants des différents pays. Mieux encore, Amnesty défend avec acharnement le droit des femmes à porter le Niqab et mène une campagne indigne contre la France qui l’a interdit. Et aujourd’hui nous apprenons que des millions d’euros (oui vous avez bien lu, des millions) partent chaque année de France pour le bureau londonien sans que quiconque puisse savoir ce qui est fait avec cet argent… On évoquera en passant également les salaires moyens de 5800 euros mensuels de chacun des 6 principaux responsables, avant d’épiloguer sur les primes incroyables de la secrétaire…

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France : que fait Amnesty avec l’argent que vous lui donnez

  Par Philippe Jallade

La Cour des comptes a publié en 2008 un rapport sur « les comptes d’emploi 2001-2002 à 2005-2006 des ressources collectées auprès du public par Amnesty International section française (AISF) ».

 https://www.google.fr/#q=https:%2F%2Fwww.ccomptes.fr%2Fcontent%2Fdownload%2F...%2FAmnesty_version-DF.pdf

A télécharger ici.Amnesty COUR DES COMPTES_version-DF

Citons quelques extraits de la synthèse figurant au début de ce rapport de la Cour des comptes :

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