Sandrine Salerno: “Les agents de l’Etat devraient pouvoir porter le voile”

La socialiste Sandrine Salerno, conseillère administrative de la Ville de Genève, se déclare pour une laïcité ouverte, autorisant les fonctionnaires à afficher des signes religieux du moment qu'ils accomplissent leur mission publique.

Interrogée dans l'émission Forum, Sandrine Salerno anticipe une décision de la Ville de Genève concernant une employée voilée. Le cas de cette fonctionnaire avait fait polémique en février, suscitant la colère du canton, alors qu'une loi sur la laïcité est en discussion au Grand Conseil.

Pour la conseillère administrative, le concept d’Etat neutre est un leurre et seule une attitude pragmatique et tolérante peut régler la question du vivre-ensemble, en particulier dans une société cosmopolite comme celle de Genève.

L'égalité salariale comme priorité

La militante féministe dénonce ainsi l'instrumentalisation politique autour de la question du voile et de l’égalité hommes-femmes. Les sphères professionnelle et politique sont encore à dominante masculine et sexiste, y compris à gauche.

Pour Sandrine Salerno, les priorités en matière de défense des femmes aujourd'hui sont avant tout salariales.

Laetitia Guinand/dk

Source et audio

Quand Jean-Luc Addor dit qu’il est pour le port d’arme et contre le port du voile, L’1dex titre “Jean-Luc Addor est favorable au port du voile”…

 

Sur le site de Rhône FM, on peut lire que Jean-Luc Addor, le successeur de Oskar Freysinger aux Chambres fédérales est favorable à une libéralisation du port d’arme :

« Nouveau membre de la direction de « proTell », association qui milite en faveur d’un « droit libéral sur les armes », le conseiller national UDC Jean-Luc Addor estime que l’idée d’un « port d’arme citoyen » doit être débattue en Suisse.
Une pétition en ce sens circule en France, depuis les attentats de Paris, et une autre en Suisse.
Ici, elle demande que l’article 27 de la loi fédérale sur les armes soit modifié en supprimant la clause du besoin pour le port d’armes et en introduisant l’obligation de suivre une « formation adéquate ». Tout citoyen suisse au casier judiciaire vierge pourrait donc porter une arme.
Cette pétition en ligne a recueilli pour l’instant près de 1’700 signatures; elle en vise 2’500.
« L’arme est l’un des symboles de l’homme libre face à l’Etat », approuve Jean-Luc Addor qui écarte tout risque de « revenir au far west ». Ce qu’il prône, c’est « la responsabilité face aux armes » et le droit du citoyen « d’assurer sa vie ».
« proTell » a été fondée il y a bientôt 40 ans et compte plus de 7’500 membres. »

 

Le papier est signé par le PDC Fabrice Germanier qui a oublié le titre de la chose :

 

« L’UDC est pour le port d’arme et contre le port du voile ».

 

Post Scriptum de L’1Dex : que le lecteur UDC nous pardonne le titre si le message a été mal compris par nos lecteurs !

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Extrait de: Source et auteur

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Au comité « Anti-initiative sur le voile à l’école »

Par Christian Addy

Le problème du voile à l’école va bien au-delà d’un anti-islamisme primaire ou, à l’opposé, d’une volonté de libertés personnelles pour bisounours. L’argumentation principale opposant la croix dans les salles de classes et le voile à l’école n’est en rien pertinente. On ne compare pas les moutons et les loups dans une même bergerie.
La question est : pourquoi est-ce si important pour l’Islam de voiler les jeunes filles et quand cette obligation apparaît-elle ? Pour répondre à ces questions, commençons par dire que le voile sur la tête des femmes n’est pas islamique mais existe dans la Bible. Le Christianisme n’a pas confirmé cette obligation avant l’apparition de Paul de Tarse (St Paul) qui instaure l’obligation pour les femmes de couvrir leur tête dans les Lieux Saints. Toutefois, pour parvenir à une compréhension complète, il nous faut commenter le machisme paulinien: ce dernier ne fait pas de distinction entre les femmes. Sa conception d’un retour à la prééminence de l’homme et les règles qu’il a réinstaurées pour tenter de « corriger » le féminisme de Jésus Christ (qui est allé jusqu’à empêcher la lapidation d’une prostituée et en a fait à tout le moins son amie) ne font pas de distinctions entre les catégories de femmes.
Il n’en est pas de même dans l’Islam. Les jeunes vierges sont les seules dignes de désir et de considération. Tout, dans le Coran et les Hadits, met en valeur la jeune vierge : « Nos filles sont les diamants de l’Islam » a dit le Prophète. Le Paradis du djihadiste est évalué en nombre de vierges qui lui seront allouées, en récompense, comme de simples trophées d’or ou autres fruits goûteux de son futur bonheur.
Après le statut de jeune vierge pure et désirable, la femme musulmane passe progressivement par le statut d’épouse puis de mère, femmes certes utiles et nécessaires mais seulement en l’absence du maître pour la gestion de son patrimoine qu’elle doit protéger pour autant qu’un fils ne soit pas en état de le faire. Bien que pas encore reléguée au statut de vieille femme, ce jour-là elle sera dégradée au rang d’inférieure à son propre fils.
Cette religion ne considère les femmes que dans une sorte de hiérarchie de l’impureté qui commence lors des premières règles et progresse dans une sorte de déchéance en escalier jusqu’à devenir cette fameuse vieille femme, dernier état à peu près digne de considération islamique, pour autant que cette dernière soit pieuse, mais dont le Paradis lui sera à jamais inaccessible. La tradition des Hadits rapporte qu’une vieille femme très pieuse s’en vint vers le Prophète pour s’enquérir de son accession au Paradis après sa mort. La réponse du prédicateur fut sans ambages : « Les vieilles femmes n’entrent pas au Paradis » lui asséna-t-il.
Voyons cette progression qui mériterait plutôt le terme de déchéance : La petite fille musulmane ne subit pas de préjudices inégalitaires autres qu’un enseignement préparatoire à sa future soumission. Mais cette courte période d’innocence se termine le jour de ses premières règles. Et ce jour est extrêmement important pour les musulmans : ce jour-là, la jeune fille sera voilée. Commencera alors pour elle le chemin tracé de sa première mission : être choisie et mariée par un homme qu’elle n’aura pas choisi. Mahomet avait choisi une enfant de six ans et l’avait gardée auprès de lui. Il put la consommer à 9 ans, au lendemain de son entrée dans le monde des “jeunes vierges”.
Si nous acceptons que des très jeunes femmes portent le voile, la religion n’aura de cesse d’œuvrer jusqu’à obtenir le droit le leur faire porter dès le plus jeune âge de leur féminité apparente. Car ce moment est formidablement opportun : c’est le moment ou la petite fille subit un choc qui, si nous permettons qu’il soit exploité, permettra aux tenants d’une pratique discriminatoire de mettre fortement et peut-être définitivement la main sur des très jeunes femmes momentanément fragilisées.
Souhaitez-vous obliger des jeunes filles, parfois de 8 ou 9 ans, à affirmer devant toute la société, à l’école notamment, qu’elles ne sont plus tout à fait des jeunes filles ?
L’initiative sur le voile à l’école est fondamentale. Ce n’est pas une forme de discrimination entre différents ports du voile existant dans la chrétienté et d’autres religions ou cultures. En effet, une religieuse qui porte le voile dans l’espace public l’a fait après sa majorité. Son enfance a été protégée et on peut raisonnablement penser qu’elle le porte après un temps de réflexion et de choix suffisamment longs. A l’opposé, la jeune fille qui le porte à l’école n’est pas libre, pas encore.
Si, comme moi, vous pensez qu’il n’est pas acceptable d’obliger une jeune fille à publier son statut le plus intime dans les cours de récréations, cessez de combattre une initiative simplement parce qu’elle est UDC mais allez juste un tout petit peu plus loin dans vos réflexions politiques.
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Les pro-voiles valaisans se mobilisent : oui à la dhimmitude

Ndlr : Le collectif V.I.V.E (collectif antiraciste et féministe...) part en guerre contre l'initiative "Interdiction du port du voile à l'école"

Il publie un manifeste pour  : défendre l’accès à l’éducation pour toutes et tous, et pour  s'opposer à la généralisation de l’islamophobie dans notre pays! On crois rêver !

Pour prendre connaissance de ce manifeste, c'est ICI

Quelques noms de signataires :

  • Hamide Musavi, Sierre, étudiante
  • Stéphane Rossini, Haute-Nendaz, Président du Conseil national
  • Myriam Darioli Bongi, enseignante, Les Verts Valais
  • Gaël Bourgeois, Bovernier, député au Grand Conseil
  • Olivier Salamin, Sierre, PS Valais romand, Directeur ASA-Valais
  • Valérie Darsane, Monthey, Association chablaisienne des femmes musulmanes
  • Ebtissam Alshwafi, Association chablaisienne des femmes musulmanes
  • Josiane Rouiller, Monthey, Migration Conseils
  • Jacqueline Rigamonti, Monthey, Plurielles
  • Avdullah Malik Mala, Sion, Membre du comité DLAE & Plateforme interreligieuse valaisanne (PIV)
  • Monique Lombardi, Monthey, groupe de Monthey-Chablais Amnesty International
  • Vesca Olsommer, Veyras, artiste
  • Cléa Robin, Monthey, Responsable groupe de Monthey-Chablais Amnesty International
  • Marlène Barbosa, Collombey/Lausanne, Chercheuse en sciences sociales
  • Elodie Antony, Val d’Illiez/Lausanne, Chargée de projet Mineurs non accompagnés
  • Katy François, Troistorrents/Lausanne, Formatrice et coordinatrice projets
  • Maud Richard, Monthey, spécialiste communication
  • Maimouna Mayoraz, Lausanne, chargée de communication, SolidaritéS
  • Loana Cettou, Fribourg/Monthey, Assistante diplômée et doctorante en sciences de l’éducation
  • Xavier Conus, Fribourg, Assistant de recherche en sciences de l’éducation
  • Yanick Favre, Sion, Membre du comité DLAE
  • Djemila Carron, Genève/Fully, Docteure en droit, membre des Indociles
  • Dimitris Daskalakis, Leytron, enseignant
  • Daoud Latif, Vevey, Membre du comité DLAE
  • Julien Repond, St-Léonard/Genève, étudiant et journaliste
  • Nasabe Afkhami, Collombey, interprète
  • Carole Zinsel, Vouvry, thérapeute
  • Jeremy Savioz, Jeunes Verts Valais
  • Rima Ibrahim-Perruchoud, PS Valais romand
  • Frédéric Nouchi, Martigny, PS Valais romand
  • Christiane Briguet, Muraz/Sierre, Collaboratrice asile
  • Aurélian Mascitti, Jeunes Verts
  • Claudine Joris Mayoraz Les Verts Valais
  • Ilir Ahmeti, Collombey, Etudiants Sud et Précaires
  • Hugo Taramarcaz, Fully, Collaborateur asile
  • Christophe Clivaz, Sion Député, conseiller municipal
  • Mario Travelletti, Ayent, PS Valais romand
  • Mathieu Clerc, Aproz, Les Verts Valais
  • Célestin Taramarcaz, Fully, Archéologue, député-suppléant VS
  • Stéphane Ganzer, Veyras, député et enseignant au collège de St-Maurice
  • Stéphane Veya, Martigny, avocat
  • Antoine Salina, St-Maurice, Chanoine et enseignant

 

Etats-Unis : une musulmane portant un hijab éjectée du meeting de Donald Trump

Une américaine de confession musulmane et portant un hijab a été éjectée manu militari d’un meeting de Doland Trump auquel elle assistait vendredi soir, rapporte CNN.

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Rose Hamin s’est rendue à ce meeting dans une démarche pacifique, pour montrer aux partisans de Donald Trump comment sont les musulmans. « Je pensais que la plupart des supporteurs de Trump n’ont probablement jamais vu un musulman de leur vie, donc je voulais créer une rencontre », a-t-elle indiqué, vêtue d’un t-shirt « Salam, je viens en paix ».

Source

Via fdesouche

Voile à l’école : liberté religieuse, liberté des femmes ou des barbus ?

Le Tribunal fédéral vient en somme d'autoriser une jeune musulmane âgée de 12 ans à la rentrée de 6ème d'une classe de St. Margrethen SG à porter le voile islamique (hijab) à l'école. C'est une petite révolution. En effet, dans un précédent arrêt concernant une écolière de Bürglen TG, le TF avait semblé laisser la porte ouverte à l'interdiction du voile à l'école pour autant que soit édictée une base légale de rang supérieur à un simple règlement scolaire communal.

S'agissant de questions délicates de droit constitutionnel, il est difficile de tirer des conséquences pratiques péremptoires de cet arrêt dont les considérants écrits ne sont pas connus puisqu'il a été rendu en audience publique.

Les éléments suivants peuvent toutefois être d'ores et déjà relevés :

1. Sur les cinq juges fédéraux composant la cour qui a statué, il s'en est quand même trouvé un, semble-t-il, pour considérer que l'interdiction du voile islamique dans une école est conforme à notre ordre juridique.

2. A lire l'état de fait exposé dans le communiqué de presse du TF, il semble qu'à nouveau, l'interdiction reposait sur un règlement scolaire. Existe-t-il, en droit st-gallois, une base légale formelle de droit cantonal interdisant le port de tout couvre-chef pendant les cours ? Car si tel n'est pas le cas, alors on pourrait considérer que la base légale que l'UDC propose de créer en Valais avec son initiative populaire "pour des têtes nues dans les écoles publiques valaisannes" est conforme à notre ordre juridique.

3. Le TF semble fonder son arrêt sur l'idée que le voile islamique est d'abord et principalement un signe religieux. D'où la référence à la liberté de conscience et de croyance (art. 15 al. 1 Cst.). En réalité, le voile islamique, surtout lorsqu'il est imposé aux filles par leur entourage évidemment masculin, est d'abord un signe politique, celui de la présence et de la progression, en terre "infidèle", d'une religion politique avec en son cœur des principes archaïques et même un ordre juridique qui a la prétention explicite de supplanter le nôtre, celui que nous avons adopté démocratiquement. Le juridisme consistant à appréhender la problématique sous l'angle de la liberté religieuse est donc totalement inappropriée. Plus encore, elle revient à désarmer notre société chrétienne face à la progression d'une religion politique conquérante.

4. Le TF semble avoir en outre méconnu le fait que les interprètes du Coran ne s'accordent pas tous, loin s'en faut, à considérer le port du voile par les filles et les femmes comme une obligation imposée par l'islam. En acceptant d'adapter notre ordre juridique à un élément au caractère obligatoire contesté, le TF n'a-t-il pas en réalité accepté de trancher une question qui, à l'évidence, ne relève pas de ses compétences, prenant le risque de se transformer en une sorte de cour de droit islamique ?

5. La situation du Valais présente en outre une caractéristique originale qui, sans doute, distingue notre canton du cas que le TF a tranché aujourd'hui. En effet, la loi valaisanne sur l'instruction publique donne explicitement pour mission à l'école valaisanne de préparer les élèves à leur tâche de personnes humaines et de chrétiens (art. 3 al. 3). L'école valaisanne n'est ainsi pas laïque et dans ce contexte, l'interdiction de signes ostentatoires d'une religion politique aux principes contraires à notre ordre juridique et à nos traditions chrétiennes conserve sa justification.

6. La charia, qui est au cœur de l'islam, contient des principes qui, sur divers points essentiels, sont absolument contraires à notre ordre juridique. Ainsi, le port du voile qui, chez les jeunes filles, est presque toujours pour ne pas dire toujours imposé par les parents, constitue un signe manifeste de soumission de la femme à l'homme. Il viole dès lors gravement le principe, lui aussi constitutionnel, de l'égalité entre hommes et femmes (art. 3 al. 3 Cst.). Que fait le TF de ce principe ? Et la liberté de conscience et de croyance qu'il invoque pour justifier son arrêt, est-ce la liberté de la jeune fille dont il s'agit ou n'est-ce pas plutôt la liberté de son père, en somme la liberté des barbus ? Et qu'en est-il de la liberté des autres élèves de ne pas être confrontés à l'affirmation ostentatoire de la progression de l'islam en terre chrétienne ?

7. Le TF craint que l'interdiction du voile conduise certains parents musulmans à soustraire leurs filles à l'école obligatoire. Mais qu'en est-il, précisément, de cette obligation ? Le TF considère-t-il que face à la pression de l'islam, il ne nous reste plus qu'à nous soumettre et à accepter du même coup la soumission des filles musulmanes ?

8. Notre Haute Cour invoque en outre des impératifs d'intégration. Mais y a-t-il un sens à parler de l'intégration de personnes qui, précisément, refusent de s'intégrer et marquent ce refus par le port de signes ostentatoires de leur différence avec une société dont ils sont de plus en plus nombreux à rejeter les règles et à contester la légitimité ?

Chez nos voisins, particulièrement en France et même en Suisse, nous ne voyons que trop les résultats de cette politique de soumission à des principes qui ne sont pas les nôtres. Il est temps d'en changer.

Quoi qu'il en soit, dans une situation juridique dans laquelle la voie choisie ne lui paraît pas fermée, l'UDC poursuivra sa récolte de signatures pour son initiative "pour des têtes nues dans les écoles publiques valaisannes". Elle invite dès lors tous les Valaisans et, plus encore, toutes les Valaisannes à la signer et à la faire signer autour d'eux. Par là, il s'agit, tout simplement, de rappeler que nous sommes chez nous, qu'ici ce sont nos lois qui s'appliquent et que nous voulons rester maîtres chez nous.

UDC du Valais romand
Jérôme Desmeules, co-président de l'UDCVR
Jean-Luc Addor, co-président du comité d'initiative

Signez ici l'initiative valaisanne : Cliquez ici

Le TF reconnaît aux élèves le droit de porter le voile en classe

Une élève de Sankt Margrethen (SG), de confession musulmane, s'est vue reconnaître le droit de porter le voile en classe. Le Tribunal fédéral (TF) a rejeté le recours des autorités scolaires communales.

Sur la recommandation du chef du Département cantonal de l'instruction publique, Stefan Kölliker (UDC), la commune avait ensuite édicté un règlement interdisant le port du voile en classe.

Hostiles à ce règlement, les parents de l'écolière, qui sont d'origine bosniaque, avaient refusé jusqu'à fin novembre 2013 d'envoyer leur fille en classe.

Déjà un jugement du TF

Ce n'est pas la première fois que le TF doit trancher un différend relatif au port du voile en classe. En 2013, il avait levé l'interdiction du port du voile imposée par les autorités communales de Bürglen (TG).

Dans cet arrêt, le TF avait considéré que l'interdiction constitue une ingérence nécessitant une base formelle, un règlement ne suffisant pas.

La Haute cour ne s'était toutefois pas prononcée sur la question de savoir si l'interdiction générale du port du voile dans une école constitue une atteinte grave ou légère à la liberté de religion.

Source

Un collectif valaisan défend le voile musulman à l’école

Un collectif valaisan s'oppose à l'interdiction du port du voile à l'école. Il vient de lancer un manifeste qui se veut un contrepoids à l'initiative lancée par l'UDC "pour les élèves tête nue dans les écoles du canton".

Le collectif s'appelle V.I.V.E, pour "Valaisan-ne-s contre l'initiative du port du voile à l'école". Il a été créé en avril 2015, dans la foulée du lancement par l'UDC d'une initiative visant à interdire le port de couvre-chefs dans les écoles publiques du canton.

Durant plusieurs mois, le collectif a concocté un manifeste qu'il a diffusé sur Internet sciemment le 20 novembre dernier, Journée des droits de l'enfant. Les internautes sont invités à le signer pour défendre "l'accès à l'éducation pour toutes et tous" et s'opposer à "la généralisation de l'islamophobie".

Une collecte de signatures sera aussi organisée dans la rue, a indiqué à l'ats Myriam Darioli Bongi, revenant sur une information diffusée jeudi par la RTS. Membre du collectif, elle s'attend à des discussions nourries avec les citoyens, mais d'autant plus importantes après les attentats de Paris.

Le collectif prône l'égalité des sexes (ND Christian Hofer : Alors que l'islam est très clair à ce sujet: il n'y a pas d'égalité entre hommes et femmes, c'est dire la stupidité de ce collectif!), la liberté et le droit à la scolarité pour tous. D'autres actions sont prévues en 2016, comme une exposition itinérante et une conférence, précise l'enseignante Myriam Darioli Bongi.

Initiative et motion

Le collectif veut susciter le débat et donner un contrepoids à l'initiative de l'UDC. Cette dernière a une année, soit jusqu'en février 2016, pour réunir 4000 signatures. Si le quota est atteint, l'objet sera alors soumis au peuple.

Le voile à l'école est aussi au coeur d'une motion PDC largement acceptée en mars 2015 par le parlement valaisan. Elle demande une base légale permettant aux directions d'école qui le souhaitent de prendre des mesures pouvant aller jusqu'à une interdiction.

Les motionnaires veulent éviter que le voile ne soit utilisé à des fins de provocation, de prosélytisme ou de propagande. L'UDC a appuyé la motion, car il veut une législation, quel que soit le moyen d'y parvenir.

Les vertus de la réflexion

Le collectif V.I.V.E. sait que son combat ne sera pas aisé dans le contexte actuel. Ses membres, dont des femmes et des hommes musulmans, restent toutefois confiants, convaincus des vertus du débat et de la réflexion.

En Suisse, le parlement tessinois a adopté cette semaine une loi interdisant de se couvrir le visage dans l'espace public du canton. Le peuple avait accepté une initiative dans ce sens en septembre 2013.

Source

Guide pratique à l’usage des femmes qui portent le voile au travail

Au programme de l'Esprit actu, un entretien avec Fatima Achouri,  auteure du livre "Le voile au travail" Ed. Fauves),   qui est un  guide pratique à l'usage des femmes qui portent le voile.  Consultante, spécialisée dans la gestion du fait religieux., Fatima Achouri  accompagne les acteurs de l'entreprise - organisations et salariés - sur les questions relatives à la place de la religion au travail.

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Le voile au travail par esprit-actu

Merkel voilée avec, en arrière plan, le Reichstag hérissé de minarets

La chaîne de télévision allemande ARD a réalisé dimanche un montage de la chancelière allemande Angela Merkel en burqa devant le Reichstag hérissé de minarets.

« Qu'est-ce qui se passe avec nos valeurs ? Comment la vie va-t-elle changer ? Comment doit-on réagir si les immigrés ont des problèmes avec l'égalité, avec les droits de la femme et la liberté de parole ? », s'exclame le présentateur, Rainald Becker, de l'émission « Bericht aus Berlin » (« Message de Berlin »).

Merci à Marcus de Riposte Laïque

Le voile islamique transformé en symbole de liberté, quel paradoxe!

Signé par des universitaire féministes, un récent manifeste intitulé «Laissons les filles tranquilles» veut abroger la loi française sur la laïcité à l’école, jugeant l’interdiction du voile liberticide. L’écrivaine Nadine Richon trouve l‘argumentation boiteuse, et s’interroge sur cette étoffe qui fait rêver des jeunes filles d’ici alors que tant d’autres, ailleurs, souffrent de ne pouvoir l’enlever

Suite sur Le Temps.ch

Aude Joris : pas de problème avec le port du voile en Valais

aude-joris

 

Suite au lancement de l'initiative de l'UDC Valais "Pour des têtes nues à l'école" la RTS a interviewé Aude Joris (photo), cheffe de projet pour l'intégration des étrangers à l'association Agoris et ancienne municipale de Monthey chargée de l'intégration et de Bernhard Pulver, ministre bernois de l'Education et membre de la délégation des Affaires jurassiennes.

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