Extraits :
RTS / le 01.08.2015
Extraits :
RTS / le 01.08.2015
Interview de la RTS
NDRL : Les Suisses et les Tessinois en particulier apprécieront.
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Source RTS / 31.07.2015
Version intégrale de l'allocution de Simonetta Sommuraga le 1er août 2015, en premier , ci-dessus:
(NDLR. Un éloge de la démocratie directe alors que le Conseil fédéral n'applique pas les décisions, cette hypocrisie doit prendre fin)
Les délégués UDC viennent de décider à l'unanimité d'envoyer une lettre à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga lui demandant de prendre le problème de l'asile au sérieux et d'agir dans l'intérêt des Suissesses et des Suisses en reprenant le contrôle de l'immigration.
Lettre ICI
La politique d'asile de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga conduit droit dans le mur. Le nombre de demandes d'asile augmenté de 60% (!) entre les mois d'avril et de mai derniers. Les entrées clandestines en Suisse et les abus dans le droit d'asile augmentent constamment. Le taux de requérants restant en Suisse – demandes acceptées et admissions provisoires – n'a jamais été aussi élevé. Parallèlement, le Secrétariat d'Etat aux migrations annonce en passant que ces derniers jours le Corps des gardes-frontière a relevé un nombre exceptionnellement élevé de personnes séjournant illégalement en Suisse à la frontière sud du pays. Et que dit la conseillère fédérale?
La coupe est pleine. L'UDC exige que le Conseil fédéral recoure au droit d'urgence et suspende pendant au moins un an la loi sur l'asile.
Que cela signifie-t-il de suspendre la loi sur l'asile par le biais du droit d'urgence? Durant cette suspension, il est interdit de prendre des décisions positives concernant les demandes d'asile ou d'accorder des admissions provisoires. Il n'est pas permis d'attribuer des visas humanitaires et d'accueillir des réfugiés dans le cadre de contingents. Les demandes de regroupement familial de personnes séjournant en Suisse grâce au droit d'asile ou des réfugiés reconnus vivant de l'aide sociale doivent être refusées. Pour appliquer ces règles, les frontières doivent à nouveau être systématiquement contrôlées, si nécessaire avec l'aide de l'armée. Parallèlement, il faut protéger les réfugiés de la guerre à proximité des régions en crise. La Confédération doit à cet effet prioriser l'aide humanitaire dans le budget de l'aide au développement.
En augmentant massivement le taux de reconnaissance des réfugiés et le nombre de personnes admises provisoirement, le Secrétariat d'Etat aux migrations et la conseillère fédérale responsable cherchent uniquement à diminuer le plus vite possible le nombre de cas pendants. Cette politique irresponsable a non seulement des conséquences économiques et sociales graves pour la Suisse, mais elle menace aussi la sécurité nationale. De plus en plus souvent on entend parler de terroristes infiltrés grâce à l'industrie suisse de l'asile. Ladite action humanitaire d'admission de Syriens choisis au hasard sans procédure d'asile, mais avec un droit de séjour durable doit donc être immédiatement stoppée.
Une immigration annuelle nette de quelque 80 000 personnes par an (sans doute 100 000 en 2015) dépasse déjà largement la capacité d'intégration et les moyens financiers des institutions sociales suisses. Refusant de faire le travail pour lequel elle a été élue et encourageant l'accueil aussi généreux que possible de requérants d'asile, Madame Sommaruga foule au pied l'idée humanitaire sur laquelle reposait initialement le droit d'asile suisse. La Suisse doit reprendre en main sa politique d'asile. Le système Schengen/Dublin a échoué. La Confédération doit donc suspendre la loi sur l'asile par le biais du droit d'urgence et contrôler à nouveau systématiquement ses frontières.
Le groupe parlementaire UDC déposera une intervention dans ce sens au Conseil national et au Conseil des Etats encore durant cette session. Il a également déposé le nombre de signatures nécessaires pour convoquer le plus rapidement possible une session spéciale sur la politique d'asile.
La task force qui s'est penchée sur le sujet a jugé la mesure superflue, selon la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.
Le Kosovo s'enfonce de plus en plus dans le marécage de l'arbitraire et de la corruption. Et une émigration de masse en est la conséquence. Une fois de plus, la soi-disant "frontière de Schengen" se révèle être une passoire. L'immigration illégale de Kosovars en Suisse augmente de façon drastique.
Le Conseil fédéral avait cru en son temps jouer un rôle de pionnier quand il avait, avec une rapidité inconsidérée, reconnu diplomatiquement le Kosovo comme état indépendant. Aujourd'hui le résultat est clair : la Berne fédérale a commis une grave erreur en se précipitant ainsi.
Avant la gestion irréfléchie du dossier "Kosovo", la Suisse, pour reconnaître diplomatiquement un état étranger, suivait des règles claires : elle n'a jamais reconnu des régimes, mais uniquement des Etats. Un Etat, pour être reconnu, doit disposer d'un territoire ayant des frontières clairement définies. Le gouvernement d'un état qui souhaite être reconnu doit pouvoir démontrer qu'il gère son territoire national en entier et qu'il est en mesure de le défendre.
Dans le cas du Kosovo, le ministère des affaires étrangères de l'époque - alors sous la direction de Micheline Calmy-Rey - était parti du principe qu'une reconnaissance rapide aurait accéléré la mise en place d'un véritable Etat alors que, au contraire, pour le reconnaitre, il aurait fallu qu'il soit déjà un état constitué...
Le Conseil fédéral se trompait : malgré le fait que certains pays l'aient reconnu, le Kosovo, jusqu'à aujourd'hui, n'a pas réussi régler le problème paralysant du pouvoir des clans, pouvoir caractérisé par une grave corruption. Face aux clans qui dominent le Kosovo, des structures propres à un état de droit, même partielles, n'ont pu être mises en place. Qu'une telle situation décourage les investisseurs étrangers est compréhensible. Jusqu'à aujourd'hui, le Kosovo n'a pas réussi à se sortir de la pauvreté.
Plusieurs pays de l'Europe occidentale, dont la Suisse, sont en train de goûter au revers de la médaille : un Kosovo paralysé où dominent les éléments criminels des bandes au pouvoir. La paralysie du Kosovo s'amplifie par l'exode des jeunes indispensables au développement économique de leur pays. Il faut souligner que la vie et l'intégrité physique de ces immigrés venant du Kosovo n'est absolument pas menacée, mais ce qu'ils cherchent en Europe occidentale, ce sont de meilleures conditions de vie, surtout si c'est à la charge des autres... Donc, ces gens n'ont aucun droit à l'asile. Et malgré ça, l'immigration illégale des Kosovars en Suisse est en constante augmentation, ce qui nous démontre encore une fois que les accords de Schengen auxquels la Suisse a adhéré sont parfaitement inefficaces face à la croissance de l'immigration illégale. C'est un ridicule tigre de papier.
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, responsable des questions inhérentes à l'immigration, donc aussi de l'immigration illégale garde un silence embarrassé. Attend-elle des instructions de Bruxelles avant de retrouver la parole et la volonté d'agir ?
Pourquoi ne tape-t-elle pas du poing sur la table, à Bruxelles ? Si l'UE n'est pas capable d'appliquer efficacement les accords de Schengen et d'empêcher les passages illégaux des frontières, ceci au détriment des pays de l'Europe occidentale, alors la libre circulation des personnes devient une farce.
Il devient donc indispensable que chaque pays protège à nouveau ses propres frontières puisque Bruxelles a misérablement failli.
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Source en italien (trad. D. Borer)
NDT : Sur le Kosovo, on nous a énormément menti à l'époque. Je vous recommande la lecture de deux livres incontournables pour ne pas mourir idiots sur le sujet :
"Le martyre du Kosovo" de Nicola Mirkovic
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"L'Europe est morte à Pristina" de Jacques Hogard
Par Adrian Amstutz, conseiller national et chef du groupe parlementaire, Sigriswil (BE)
Les chiffres des demandes d’asile provenant d’Erythrée montrent que la décision de la Commission suisse de recours en matière d’asile a déclenché une avalanche de requêtes.L’approbation du durcissement de la loi en 2012 a entraîné une baisse des demandes, tandis que la violation claire de ce même changement de loi par leDFJP à partir de 2014 a fait définitivement exploser les chiffres.En 2014, un requérant d’asile sur trois en Suisse venait d’Erythrée. Contrairement aux comptes rendus parus dans les médias, la plupart des requérants d’asile en Suisse ne venaient pas de Syrie (3819) mais d’Erythrée (6923)..
Par Laurent Leisi
Lors de la prestation de serment du conseil fédéral, madame Sommaruga a refusé de lever la main, comme c'est la coutume depuis plusieurs centaines d'années dans notre confédération lors de la prise de pouvoir.
Madame Sommaruga nous démontre par ce geste de négation quelles sont ces positions vis à vis des traditions et mœurs de notre pays, la Suisse.
Elle nous démontre qu'elle n'a aucune intention de respecter ni de faire respecter nos valeurs confédérales, ce qui est profondément inadmissible de la part d'une élue du peuple, qui se doit au respect du pays qu'elle représente, et des citoyens qui l'ont indirectement élue.
Cet acte, passé sous silence par les médias, est scandaleux et nous montre, s’il en était besoin, les intentions d'une certaine gauche internationaliste qui ne souhaite accorder aucun intérêt à nos valeurs patriotiques et à cet état confédéré qu'est la Suisse.
J'espère que les électeurs se souviendront de l'affront fait à toute notre communauté, par madame Sommaruga représentante et conseillère fédérale SOCIALISTE.
Laurent Leisi
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«Il y a un déséquilibre», explique Mme Sommaruga dans une interview diffusée mercredi par «Le Temps». «Il faut réfléchir à une manière de rendre cet accord plus efficace». Elle prône notamment l'application de standards similaires dans les procédures d'asile et la diminution des disparités concernant la probabilité d'obtenir l'asile pour les requérants de certaines nationalités.
[...]
La statistique de l'asile 2014 confirme une fois de plus que les autorités de l'asile sous la conduite de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga créent de nouveaux problèmes au lieu de les résoudre. La forte augmentation des demandes en provenance d'Erythrée et du Sri Lanka est particulièrement révélatrice. Pendant que Simonetta Sommaruga en appelle à la compassion de la population suisse pour les réfugiés de la guerre en Syrie, elle tait soigneusement le fait que le nombre de demandes d'asile d'Erythréens est presque deux fois plus élevé que celui de Syriens. Cela prouve à quel point la Suisse est attractive aussi pour des migrants de régions où il n'y a pas de conflit aigu.
6923 personnes d'Erythrée ont déposé une demande d'asile en 2014, soit 4360 de plus que l'année précédente (+170%), et cela bien que le peuple et les cantons aient clairement marqué, en approuvant en juin 2013 la révision de la loi sur l'asile, leur refus d'accepter des prétendus objecteurs de conscience érythréens. Or, l'ODM et le Tribunal administratif fédéral éludent la volonté du souverain en ne retenant plus le critère de l'objection de conscience, mais en considérant que le seul fait d'avoir fui illégalement le pays suffisait pour être reconnu comme réfugié. Il s'agit là d'une complaisance désastreuse à l'égard des bandes criminelles de passeurs qui continuent de s'enrichir avec ce trafic d'êtres humains. Le taux de reconnaissance élevé des requérants érythréens, soit plus de 52%, est étonnant alors qu'il n'est par exemple que de 30% pour les Syriens. Pour réduire la montagne de cas pendants et maquiller la statistique, les services de Madame Sommaruga donnent tout simplement la qualité de réfugié à ces personnes. Les cantons et les communes, qui doivent mettre à disposition des logements pour ces personnes, font à long terme les frais de cette politique lamentable.
Le même dysfonctionnement apparaît concernant les demandes en provenance du Sri Lanka. La Suisse reconnaissant plus de 71% de ces requérants comme réfugiés, le nombre de demandes a presque doublé entre 2013 et 2014. Voilà encore un fait dont la conseillère fédérale concernée ne souffle mot.
La solution du problème de plus en plus grave posé par l'asile passe uniquement par une forte réduction de l'attractivité de la Suisse, par la concentration de l'aide sur place dans les régions en crise, par le traitement rapide des demandes non motivées et de migrants économiques ainsi que par une action ferme contre les requérants criminels et récalcitrants. Mais cela exige de la volonté politique et c'est exactement ce qui manque à la responsable au niveau gouvernemental. Pendant ce temps, le nombre de demandes et les coûts explosent et le pouvoir d'attraction que la Suisse exerce sur les passeurs et les abuseurs du droit d'asile s'accroît. L'UDC exige que l'on passe enfin des paroles aux actes.
UDC.CH
Christoph Blocher a basé son traditionnel discours sur le respect de la démocratie directe. Simonetta Sommaruga sur les droits humains.
Christoph Blocher ne compte plus les atteintes à notre État. Outre le pouvoir illégitime des tribunaux qui contredit la volonté du peuple, il y a la menace d’une immigration incontrôlée, avec un système d’asile alourdi par des procédures trop lentes et trop clémentes.
«Le droit d’asile ne tolère cependant aucune discussion, poursuit Simonetta Sommaruga. Les droits internationaux ou de l’homme non plus. Celui qui envoie des messages obscurs sur les droits humains, joue avec le feu.»
HONNEURS: Simonetta Sommaruga, la pianiste qui aime la bière
Active en politique fédérale depuis 1999, l’actuelle cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP) excelle dans l’art de la communication. On ne la lui fait pas. Mais au parlement, malgré toute sa classe, Simonetta Sommaruga peine à se départir de l’image de retenue et de rigidité qui lui colle à la peau.
Des reproches que la conseillère nationale Cesla Amarelle (PS/VD), qui connaît bien la ministre, balaie: «J’observe que, comme beaucoup d’autres femmes qui exercent un pouvoir, elle est exposée à la caricature physique. Elle a selon moi le respect de la fonction qu’elle occupe. Mais elle est aussi capable d’incarner les préoccupations des gens et n’hésite d’ailleurs pas à descendre dans l’arène pour défendre ses convictions. Elle est déterminée et intuitive.»
Sa présidence de la Fondation suisse pour la protection des consommateurs dans les années 1990 la rend très populaire. Elle devient peu à peu l’étoile montante du parlement.
La conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga, qui assurera en 2015 la présidence de la Confédération, a accepté l'invitation de l'UDC zurichoise au traditionnel rassemblement de l'Albisgüetli, le 16 janvier prochain.
NDR : de quel droit se permet-elle de donner des leçons à l'Italie ?
La conseillère fédérale veut que l'Italie remplisse ses obligations dans le cadre de l'accord Dublin et enregistrer tous les requérants. 100'000 sont arrivés depuis janvier.
Par Lorenzo Quadri, conseiller national tessinois
Devant une telle sortie, on ne peut qu'être déconcerté.
La camarade Simonetta Sommaruga, celle qui aime répéter "nous devons aider l'Italie" dans la gestion des clandestins que ce pays importe chez lui par milliers chaque jour grâce à l'opération "Mare Nostrum", a déclaré la semaine dernière, toute honte bue, que le gouvernement (le Conseil fédéral) serait en "harmonie" avec le peuple. Comment peut-elle en arriver à une telle conclusion ? C'est un mystère.
Mais si elle pense vraiment ce qu'elle dit, il y a de quoi se faire du soucis. Désavoué sur les thèmes fondamentaux, le Conseil fédéral n'est justement pas en harmonie avec le peuple. En fait, il a trahi quasiment tous les choix importants pour le futur de notre pays. Et en particulier sur la question européenne.
La bataille contre une adhésion rampante à l'UE et contre une ouverture tous azimut est la mère de tous les combats politiques. C'est pour cela qu'un personnage du calibre de Christoph Blocher a décidé de concentrer son action uniquement sur ce thème. Un thème qui oppose le Conseil fédéral et le peuple, avec un président de la Confédération qui, dans son allocution du Nouvel an a proclamé "nous devons nous ouvrir à l'UE". Un président qui, un mois plus tard, était désavoué par la votation contre l'immigration de masse.
Le même Burkhalter qui parlait de reprise dynamique du droit communautaire, au moment où les citoyens votaient pour une initiative qui visait à renforcer la souveraineté nationale.
Et ne parlons pas du secret bancaire qui a été bradé sans aucune contre-partie par la ministre Widmer-Schlumpf (PBD à 5%), quand des sondages montraient que 70% des citoyens helvétiques y étaient favorables. Et pourtant, la conseillère fédérale, pensant qu'elle n'a pas encore suffisamment dévasté la place financière suisse, voudrait abolir le secret bancaire également pour les Suisses. Alors que quelques semaines auparavant elle avait assuré le contraire.
Et que penser des tentatives systématiques du gouvernement à jeter aux orties les spécificités suisses pour être toujours plus euro-compatibles, tentatives qui, par chance, sont régulièrement rejetées par les citoyens ?
Il est donc évident que le Conseil fédéral est tout sauf en harmonie avec le peuple : il lui manque l'accord sur des argument de base. Et du reste, si l'exécutif, comme le prétend Sommaruga, était en symbiose avec le peuple, comme on essaie de nous l'expliquer depuis des mois, pourquoi à Berne essaie-t-on de laver le cerveau des citoyens pour les convaincre qu'ils ont mal voté le 9 février ? Et que, par conséquent il faudrait revoter ?
Dans le monde des statistiques, si une ministre déclare que le collège dont elle fait partie est en harmonie avec le peuple, sachant ce que j'ai écrit plus haut, cela signifie qu'elle nous prend pour des imbéciles : certaines affirmations sont une insulte à l'intelligence.
Nous devons nous demander comment la $ocialiste Sommaruga peut se déclarer en symbiose avec le peuple alors que son parti recueille toujours moins d'approbation. Si la camarade croit vraiment être en harmonie, ce qui n'est plus vrai depuis longtemps, cela signifie qu'à Berne, il y a sept personnes qui vivent encore sur un nuage rose. (...)
Ils ont la même attitude qu'un conjoint un peu obtus qui est persuadé que sa vie de couple va merveilleusement bien alors que l'autre est chez l'avocat pour préparer les papiers du divorce.
Ne nous étonnons donc pas si Berne dort devant les problèmes qui, semble-t-il, ne se voient pas.
Comme ceux générés par la dévastatrice libre circulation des personnes.
Il y a des problèmes ? Où donc ? Balivernes ! Nous sommes en harmonie avec le peuple !
LORENZO QUADRI
Source en italien (trad. D. Borer pour lesobservateur.ch)
Sommaruga : "Imaginez-vous si Bruxelles nous traitait comme un non-membre de l'UE"
La session d'hier au Conseil National à Berne fut mouvementée. Au centre de la discussion on avait Schengen et le traitement des requérants d'asile.
Concernant ces derniers, la Chambre du Peuple a approuvé un assouplissement concernant la détention des requérants déboutés. En pratique, si après 5 mois la procédure de renvoi n'a pas été exécutée, le requérant pourra être libéré.
Les discussions ont été vives entre les formations de droite et la gauche moralisatrice. Le ton est aussi monté pendant le débat sur la possibilité de rétablir les contrôles aux frontières, suite à l'augmentation incontrôlée de l'immigration clandestine.
Et sur ce thème justement, la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga est intervenue : "Nous sommes en train d'entreprendre des modifications de lois pour s'adapter aux normes européennes. Nous devons réglementer nos frontières d'entente avec l'Union européenne : imaginez quel chaos ce serait si nos voisins nous traitaient tout à coup comme Etat non membre".
Quel plaisir de voir qu'une Conseillère Fédérale s'exprime comme si la Suisse était un Etat membre de l'Union européenne, ignorant totalement la volonté populaire...
Mais finalement, c'est la ligne politique suivie par les socialistes !
Source en italien (trad. pour lesobservateurs.ch par D. Borer)
25% de plus en juin, 30% de plus en juillet. L’arrivée des requérants d’asile en Suisse connaît une nouvelle recrudescence.
Les cantons doivent trouver des solutions tant pour les requérants qui leur sont attribués que pour les nouveaux centres fédéraux prévus dans la réforme de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.
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