La dernière bourde de Fillon : Macé-Scaron, sa “Plume”, est un gauchiste

   
Michel Garroté  --  Ce n'est pas un fait divers ou un point de détail de la campagne présidentielle : un journaliste de gauche, proche de DSK et accusé de plagiats, se trouve être l'une des "plumes" de Fillon. Comment se fait-il que le candidat LR ait recours aux services d'un journaliste aussi peu recommandable et à ce point éloigné des idées du candidat de droite en question ? Serait-ce la dernière bourde de Fillon à quelques heures du résultat du premier tour ?
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Ainsi donc, Joseph Macé-Scaron, journaliste présumé de gauche, a bien participé à l'écriture de discours de Fillon, qui lui, est présumé de droite. Le désormais ex-journaliste de Marianne le reconnait et se justifie dans le Figaro : "Et bien j'avoue. François Fillon n'a pas besoin de 'plumes' pour muscler ses discours mais il est vrai que j'ai participé avec d'autres à l'élaboration de textes".
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En 2011, Slate.fr écrivait ceci : Joseph Macé-Scaron vit un supplice médiatique depuis trois semaines. Tout a commencé le 22 août par un article d'Acrimed qui révélait d'étranges similitudes entre son roman Ticket d'entrée et un livre de l'écrivain américain Bill Bryson. Quelques jours plus tard, le Nouvel Obs en rajoute une couche en montrant qu'on peut également retrouver des bribes de Jay McInerney dans le roman du directeur adjoint de Marianne.
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Slate.fr : Puis L'Express relève d'autres reprises non sourcées dans son premier roman Trébizonde avant l'oubli, visiblement inspiré d'un livre d'Ernst Jünger. Le Monde s'attaque ensuite à son deuxième roman, Le Cavalier de la nuit, fortement imprégné d'un livre de Victor Malka, précisait Slate.fr en 2011.
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Tout récemment, Libération écrivait ceci (extraits adaptés) : Les engagements politiques de Joseph Macé-Scaron n'ont pas d'influence sur Marianne, assure le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire, Renaud Dély. Macé-Scaron est devenu une plume de François Fillon. Renaud Dély indique que l'intéressé n'a en tout cas pas informé l'hebdo de cet engagement supposé, et qu'il « n'exerce plus aucune responsabilité 'exécutive' (?) depuis le mois de mai 2016 ».
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Libération : Il ajoute que Macé-Scaron "a abandonné son titre honorifique de "président du comité éditorial" (pourtant toujours affiché dans sa biographie Twitter), qui ne correspondait à aucune fonction effective". Sur Twitter, Joseph Macé-Scaron a démenti toutes les informations parues à son sujet, en affirmant n'être « ni salarié, ni embauché, ni rémunéré par une autre personne que [son] employeur ». Il s'apprêtait au début du mois à rejoindre "Image 7", société de communication d'Anne Meaux, communicante - entre autres - de François Fillon, conclut Libération.
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Il y a quelques années, sur Acrimed, Mathias Reymond écrivait ceci : Dominique Strauss-Kahn allait annoncer sa candidature aux primaires socialistes et de nombreux journalistes le savaient de la bouche du principal intéressé. Pourtant le silence était de mise. Alors qu’aujourd’hui ces mêmes journalistes, drapés de vertu, défendent le droit à la vie privée des hommes politiques, ils refusaient hier de parler de politique – en accord avec DSK – et d’annoncer un fait réel de la vie politique : la candidature aux primaires socialistes du directeur général du Fonds monétaire international.
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Mathias Reymond : Pour Joseph-Macé Scaron, de Marianne, « ce conspirationnisme dans l’affaire DSK s’appuie sur une méfiance à l’encontre des journalistes réputés avoir dissimulé, depuis des années, certains secrets ténébreux qui entouraient le patron du FMI et que se murmurait en off un petit cénacle d’initiés » (21 mai 2011). Mais n’est-ce pas ce même « petit cénacle d’initiés » [ndmg - dont Joseph-Macé Scaron faisait en effet partie] qui dissimulait que DSK était candidat aux primaires ?, ajoutait Mathias Reymond.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Le discours de Benoît XVI candidat à la présidentielle française

   
Chers fidèles électrices, chers fidèles électeurs,

Les valeurs d’une société s’affichent clairement pendant les campagnes électorales. Les partis cherchent alors à offrir aux gens tout ce qu’ils imaginent que ceux-ci désirent et considèrent comme une priorité. A regarder les programmes électoraux des partis aujourd’hui, deux points essentiels sautent aux yeux, qui représentent en quelque sorte les peurs et les espérances de notre société.
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D’un côté, il y a l’économie, c’est-à-dire la préoccupation pour les biens matériels. De l’autre, il y a la lutte contre la criminalité, c’est-à-dire la peur devant la puissance de la violence quand celle-ci détruit les biens.
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Le mal, la violence sont devenus si forts qu’ils figurent désormais en tête de nos préoccupations et de nos peurs, si forts qu’engager la lutte contre la violence nous apparaît la priorité absolue. Il en est ainsi parce que les biens ne sont plus protégés, parce que le bien est absent.
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Si la question du bien est laissée  à la discrétion de chacun, et si les valeurs morales, si Dieu lui-même est conçu comme quelque chose de relatif, que chacun peut se figurer comme il l’entend, dont on peut même se moquer, et bien, là où la force du bien s’épuise, les biens sont extrêmement menacés. Parce que, du fond des cœurs désormais vides jaillissent l’envie, et de l’envie, la violence.
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L’Etat pourra construire autant de prisons qu’il veut, assumer autant de forces de l’ordre qu’il peut, celles-ci ne suffiront pas, parce que le bien a été relégué comme quelque chose se relatif, laissé à la discrétion de chacun.
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C’est justement cette situation, une société qui ne pense qu’aux biens, et qui a déclaré le bien, Dieu, comme négligeable, qui devrait nous faire réfléchir et nous aider à nous remettre à la recherche de la source du bien, à chercher Dieu, le Dieu vivant. Ce n’est qu’en sa Présence que nous apprenons le bien. Et Dieu est présent uniquement quand il n’est pas une idée vague, mais qu’il vient à notre rencontre concrètement.
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Signé : Benoît XVI, candidat à la présidentielle [voir précisions ci-dessous]
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Notice de Michel Garroté à propos du discours de Benoît XVI :

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il s'agit en réalité de propos tenus par le Cardinal Ratzinger, devenu plus tard Benoît XVI, dans une homélie (cf. lien ci-dessous) datant de 1998....
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Homélie du Cardinal Ratzinger, le 2 août 1998, à Pentling, en Allemagne :
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http://www.evangelium-vitae.org/actualite/3135/pendant-la-campagne-%C3%A9lectorale.htm
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Ingérence islamique dans la présidentielle française

   
Michel Garroté  --  Le chroniqueur catholique conservateur Bernard Antony a lu et analysé la lettre "crypto-islamique" adressée aux candidats à l’élection présidentielle par le « Conseil français du culte musulman (CFCM) et les représentants du culte musulman en France ».
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Voici la réaction de Bernard Antony, dans une chronique intitulée "La lettre ouverte du CFCM aux candidats : un artistique sommet de bonnes paroles mais une fantastique occultation de faits têtus" (voir lien vers source en bas de page) : La première des choses à observer, c’est que dans ce texte pourtant assez long ne se trouve qu’une fois le mot « islam ». Et on y cherchera en vain le mot « oumma ». La réalité de l’islam est ainsi ramenée à celle d’un « culte », mot qui ne figure pourtant ni dans le Coran ni dans les hadîths.
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Comme si la réalité de l’islam partout dans le monde, et notamment, à l’exception du Liban, dans les 57 pays adhérents de l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique, siège à la Mecque), n’était pas « à la fois religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie, principes de gouvernement et prescriptions de guerre ». Il n’est donc pas surprenant que le mot « charia » ne figure pas non plus dans cette lettre qui se veut comme l’expression d’une totale allégeance à la République et à ses valeurs, à la liberté, à l’égalité, à la fraternité, à la laïcité, à la liberté de conscience, à la citoyenneté, au « dialogue interreligieux et interconvictionnel » (sic). Bref, on croirait lire un texte du Conseil de la Conférence des évêques de France.
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Le plus suave réside sans doute dans le passage sur « l’égalité entre l’homme et la femme ». il y est écrit que « les musulmans de France reconnaissent pleinement l’égalité entre l’homme et la femme. Ils considèrent que l’islam confère une égalité totale aux femmes et aux autres ». Et d’appuyer cela sur un verset du Coran judicieusement isolé et modifié : « Les femmes ont des droits sur les hommes semblables à ceux que les hommes ont sur elles ». (Coran 2, 228) et de rappeler, sans référence, que le Prophète proclamait que « les femmes sont les semblables des hommes ». Pour oser écrire cela, dans une mirobolante amputation des textes, il faut vraiment prendre tous les non-musulmans pour des ignares des textes islamiques ! Car le verset cité, extrait de la sourate « la Vache », est à vrai dire totalement déformé.
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Le texte exact est celui-ci : « Les femmes ont des droits équivalents à leurs obligations, et conformément à l’usage. Les hommes ont cependant une prééminence sur elles ». On constate la différence ! Le scribe du CFCM s’est bien gardé de citer le verset précédent (Coran 2, 223) : « Vos femmes sont pour vous un champ de labour, allez à votre champ comme vous le voudrez… ». On y mesure la considération délicate pour la dignité et la liberté de la femme : l’homme, selon le Coran, peut à son gré disposer de son corps… Il se garde aussi de citer les textes tels que le verset 34 de la sourate IV (« les femmes ») où il est écrit : « Admonestez celles dont vous craignez l’indocilité ! Reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les ! Mais ne cherchez plus contre elles de voie de contrainte si elles se soumettent ! ».
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Mais il faudrait rappeler encore sur ce point les innombrables hadîths, c’est-à-dire « les faits et gestes » du Prophète retenus par la tradition et qui constituent le deuxième ensemble des textes sacralisés de l’islam. Contentons-nous de cette belle évocation par Mahomet : « L’enfer m’est apparu en songe et j’ai constaté qu’il était majoritairement peuplé de femmes », et encore à la question  « le témoignage d’une femme ne vaut-il pas que la moitié de celui d’un homme ? » : « Eh bien, reprit le Prophète, cela tient à leur moindre intelligence ». (T VI, ch 6, Des menstrues, Sahih d’Al Bokhari).
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Mais passons sur l’art de la sélection et de l’adaptation pratiqué par les porteurs de plumes du CFCM. Encore une fois, n’était-ce qu’ils écrivent mieux, leur texte est d’une fascinante similitude avec ceux de l’épiscopat français. Mais le plus frappant dans leur prose n’est-il pas que rien n’y évoque la réalité des pratiques de l’ensemble des 57 pays de l’islam dans le monde sur le modèle du gouvernement du Prophète à Médine, de l’Hégire (622) à sa mort (632). 
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Ainsi n’y a-t-il pas un seul pays d’islam de par le monde à reconnaître et appliquer le principe d’une égale liberté religieuse pour les musulmans et les non-musulmans ! Car, dans quel pays la liberté de conversion est-elle réciproquement assurée sans risque ? Où donc un musulman peut-il se convertir au christianisme ou à toute autre religion, ou se dire incroyant, sans risquer pour le moins le bannissement, ou de longues années de prison et encore souvent, « de facto ou de jure », la mort ?
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Le CFCM serait-il si nationaliste, si refermé qu’il ne se soucierait pas du tout de ce qu’aucune part dans les pays qu’il domine l’islam n’applique les principes que ce CFCM prétend défendre en France ? Serait-ce que la religion appelée en France « culte musulman » ne serait plus celle de l’ensemble de l’oumma islamique dans le monde ? Cela est peu crédible. La vérité la plus probable est que le « culte musulman » en France s’efforce de se manifester dialectiquement, certes en répulsion sans doute sincère de l’islam terroriste et jihâdiste, celui de « l’islam mains rouges » comme un pacifique et tranquillisant « islam patte blanche » qu’il faut accepter sans aucune réserve et contrainte. Mais qu’en sera-t-il lorsqu’il sera majoritaire ?
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La réponse est dans la réalité des pays d’islam, diverse certes, mais où n’est acceptée nulle part une véritable réciprocité dans les libertés civiles et religieuses. Tout ce que l’on souhaite à tous les musulmans, les Français et les autres, c’est qu’ils soient libérés du carcan d’une ancestrale théocratie totalitaire qui demeure hélas le fondement de l’islam. Si le CFCM est sincère, il faut qu’il suive le souhait du maréchal Sissi : en finir avec la sacralisation des textes et répondre « aux besoins d’une révolution religieuse », conclut Bernard Antony.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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"La lettre ouverte du CFCM aux candidats : un artistique sommet de bonnes paroles mais une fantastique occultation de faits têtus" :
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http://www.lagrif.fr/communiques/actualites/638-la-lettre-ouverte-du-cfcm-aux-candidats-un-artistique-sommet-de-bonnes-paroles-mais-une-fantastique-occultation-de-faits-tetus
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France – Changement électoral ou Guerre civile

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Michel Garroté  --  Sur Le Salon Beige (voir source en bas de page), Michel Janva introduit un entretien (voir ci-dessous) avec le père Henri Boulad qui est né à Alexandrie en 1931. Il est issu par son père d’une famille syrienne chrétienne qui vivait à Damas depuis des siècles et qui a dû fuir vers l’Egypte lors de massacres perpétués contre les chrétiens en 1860 au cours desquels 20.000 chrétiens ont été tués. En 1950, Henri Boulad entre à l’âge de 19 ans au noviciat des jésuites à Bikfaya au Liban. De 1952 à 1957, il vit en France ou il fait une formation littéraire à Laval puis en philosophie à Chantilly, au cours de laquelle il découvre Teilhard de Chardin.
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Après un cycle d'études théologiques de 1959 à 1963 au Liban, il est ordonné prêtre en 1963. En 1965, il obtient un doctorat en psychologie à l'université de Chicago. Revenu dans son pays en 1967, il devient supérieur religieux des jésuites d'Alexandrie, puis provincial des jésuites du Proche-Orient, et enseigne la théologie au Caire. Il est fortement engagé au service des déshérités, chrétiens et musulmans. En 1982 puis une nouvelle fois en 1996, il est décoré par la France pour son œuvre éducative et son engagement auprès des plus démunis.
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Cet engagement se poursuit jusqu’à aujourd’hui avec notamment son implication dans Caritas. Au mois de mars 2017, le père Henri Boulad a passé deux semaines en Hongrie où il a donné deux retraites spirituelles et plusieurs conférences sur différents sujets. A l’occasion de ce séjour, il a reçu la nationalité hongroise et a rencontré le premier ministre hongrois Victor Orban. Dans l'entretien ci-dessous [avec Philippe Pellet pour Le Salon Beige], le père Henri Boulad donne sa vision de l’Europe et de l’Islam ; et il adresse un message aux Chrétiens Européens et aux Français, conclut Michel Janva sur Le Salon Beige (voir source en bas de page).
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L'entretien du Père Henri Boulad avec Philippe Pellet :
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Le Père Boulad déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’Islam a d’autant plus de haine et de rejet qu’il admire l’Europe, car il voudrait être comme elle. Mais il n’y arrive pas, à cause des contraintes de la religion dans laquelle il se débat, qui l’empêche d’ouvrir son esprit et d’entrer dans ce processus des valeurs de droits de l’homme, de démocratie et de réflexion critique. Alors, ce qu’on n’arrive pas à imiter et à être, on le démolit, par dépit face à un défi qu’on n’arrive pas à relever. Le monde arabe est complexé par rapport à son retard culturel et civilisationnel. Alors beaucoup de musulmans veulent être comme les Européens, mais comme ils n’y arrivent pas, ils réagissent par la haine et le dépit.
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Les musulmans ne veulent absolument pas être Français :
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Je souhaiterais citer l’exemple d’une enseignante française, qui a pendant 20 ans enseigné dans cinq lycées des quartiers chauds musulmans des banlieues autour de Paris. Elle a tout essayé, elle a donné le meilleur d’elle-même pour enseigner la culture et la langue française, les valeurs de la république, l’histoire. Elle dit avec beaucoup de peine et de dépit qu’elle n’a reçu en contrepartie que rejet, refus, haine, rancœur, agressivité de ses élèves. Pas un seul lycée mais cinq. La troisième génération qui était censée s’intégrer ne veut pas de la France. Ce qu’ils veulent c’est l’argent, le bien-être, la couverture sociale, mais ils ne veulent absolument pas être Français.
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L’Europe est en train de s’autodétruire :
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Je comprends tout à fait la réaction de l’Australie qui dit : vous êtes les bienvenus chez nous si vous voulez vous intégrer, mais si vous ne voulez pas, rentrez chez vous immédiatement. C’est ce que l’Europe n’arrive pas à faire, n’a pas le courage de faire, c’est pour cela qu’elle est en train de s’autodétruire. La France est en train de se suicider. Mais le peuple ne comprend pas, ne réagit pas, se laisse faire. Je dénonce l’idéologie de la gauche libérale comme une idéologie mortifère qui veut tuer et détruire ce qui est beau, bien et positif. Une culture de la mort si je puis dire. Vue de l’Orient, l’Europe est une chance extraordinaire, qui fascine à bon droit, car l’Europe a apporté au monde la civilisation. Mais avec ce complexe d’infériorité d’une religion qui n’arrive pas à sortir de la pétrification dans laquelle elle est, et sa civilisation qui n’arrive pas à se développer, le monde arabe est ambivalent par rapport à L’Europe.
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La Gauche libérale et l'Islam font bon ménage :
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La crise actuelle en France tient à deux facteurs. Tout d’abord, elle est liée à l’idéologie de la gauche libérale qui détruit la France de l’intérieur depuis des décennies pour des raisons obscures, surtout d’ordre financier et économique, liées à la mondialisation. Le deuxième facteur est l’islamisation exponentielle de la France qui est parmi les pays occidentaux les plus atteints par ce phénomène. Je pense que la gauche et l’Islam font bon ménage, on appelle cela l’islamo-gauchisme, en visant à déstabiliser la société française, la vider de toute identité, de tout dynamisme, pour remplacer cette identité par l’Islam. Pour dire les choses simplement, d’ici quelques années la France et l’Europe seront musulmanes par le triple jeu de l’immigration, de la démographie et des conversions, l’Islam étant une religion par nature conquérante et prosélyte.
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Migrants musulmans - S'intégrer ou dégager :
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Nous avons le devoir d’accueillir l’étranger et de lui donner le maximum de possibilités pour s’intégrer, pour qu’il construise le pays en même temps que lui-même. Mais lorsque cet immigré refuse de s’intégrer, il n’y a plus qu’une seule solution, c’est de le mettre à la porte. Ou tu es content ici, alors fait l’effort de t’intégrer en apprenant la langue et en assumant la culture, ou bien tu ne veux pas, alors rentre chez toi. Les gouvernements qui se succèdent en France semble encourager l’immigration malgré ce rejet de la France, la police est dépassée lorsque l’on brûle les voitures et les magasins. C’est un désastre à tous les points de vue, la gauche libérale est un échec retentissant en France et ailleurs.
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L’Eglise catholique est tombée dans le piège :
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L’Eglise catholique elle-même est tombée dans le piège, et elle y est toujours. Elle ne veut pas comprendre un autre langage que celui de ces « experts » en Islam formés à Oxford, Paris, Berlin, ou à Washington, qui ne connaissent l’Islam que de façon très théorique, académique, qui ne veulent pas comprendre qu’il y a un autre dialogue possible, nécessaire et impératif avec l’Islam, qui n’est pas celui qu’ils ont mené jusqu’à présent et qui a été un échec total et une impasse. Car depuis 50 ans qu’on a instauré ce dialogue après Vatican II, on est au point zéro, et on a même reculé.
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L'Islam, un fascisme qui se réfère à Dieu :
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Les Français sont de plus en plus conscients, il y a un réveil depuis quelques mois qui se fait en France, vers une revendication d’identité. Ils refusent de laisser leur identité française et leur culture se dissoudre. Il y a dans le peuple français, avec toute la bonté, la douceur et l’accueil qui le caractérise, un nerf, une volonté de vie et de survie, de révolte. Si jamais il n’y a pas un changement en profondeur en France avec les prochaines élections, nous allons vers une guerre civile, car je ne pense pas que les Français vont se laisser marcher sur les pieds, se laisser écraser et effacer de la carte de l’Europe et du monde.
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Je trouverais dommage que la culture française s’écroule, que l’Europe disparaisse elle aussi, car la France et l’Europe sont un message, à l’avant-garde de la pensée, de l’art, de la culture, de la philosophie. Ce serait catastrophique que cela soit remplacer par l’Islam. J’en veux beaucoup à l’Islam, dont les musulmans sont les premières victimes. Victimes de ce fascisme islamique décrit par l’auteur musulman Hamed Abdel-Samad.
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Après vous être débarrassés du communisme et du nazisme, ce serait tragique de tomber dans un fascisme qui se réfère à Dieu lui-même, ce qui fait que ce serait plus difficile de l’éradiquer. Donc une fois qu’il aura pris racine, vous aurez ce que nous avons connu pendant des siècles chez nous au Moyen-Orient et que je connais dans ma propre famille [son grand-père] qui a vécu le massacre de 20.000 chrétiens en 1860, conclut le Père Boulad (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/03/p%C3%A8re-boulad-si-jamais-il-ny-a-pas-un-changement-en-profondeur-en-france-avec-les-prochaines-%C3%A9lection.html
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Laïcité et Allahicité : ils et elles commencent vraiment à nous gonfler

   
Michel Garroté - Cela fait maintenant dix ans que, sur Internet, j'écris, encore et toujours, que la laïcité française est devenue une forme d'Allahicité islamophile, arabophile, palestinophile, cathophobe, christianophobe, israélophobe et judéophobe. L'anecdote pulvaresque ci-dessous, illustre, cette dérive républicaine, "en marche" vers un futur califat gaulois macronisé.
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Suite à un tweet cathophobe et islamophile de la superficielle et ridicule Audrey Pulvar, l'excellente Gabrielle Cluzel réagit avec humour et lucidité (lien en bas de page) : "On est fatigué. Lassé. On n’a même plus envie de s’énerver, de ricaner en imaginant Jean-Vianney, se radicalisant sur le site Magnificat, partant faire le djihad à Lourdes, revenant lourdement armé d’un chapelet bleu layette, d’un bob « I love Jesus » et d’une Vierge en plastique pleine d’eau dont la couronne se dévisse. Mais on garde du « Grand Débat », qui a généré ce tweet, un goût amer [Note de Michel Garroté - « Grand Débat » : il s'agit, bien sûr, du récent débat à la con, sur TF1, entre les principaux candidats à la présidentielle 2017, la présidentielle la plus lamentable de toute l'histoire de la Cinquième République].
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Car, d’une certaine façon, Audrey Pulvar a raison : si la question est la laïcité, qui concerne toutes les religions, pourquoi se borner à n’évoquer que l’une d’entre elles ? Parce que la question, précisément, n’est pas la laïcité. Le seul sujet est l’islam. Il n’en est point d’autre. Je le sais, vous le savez, ils le savent. On peut le regretter, le déplorer, s’en désoler pour les sympathiques musulmans que l’on connaît, mais on ne peut pas le nier. Tout le reste n’est que fioritures diplomatiques et précautions oratoires.
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Se forcer à convoquer les autres religions - surtout le catholicisme, bien sûr, qui est bonne pâte et se laisse obligeamment culpabiliser - laisser entendre que l’Église, avant 1905, a rechigné à accepter la laïcité, et qu’allons, il ne faut pas se biler, le poulain sauvage islam finira bien par rentrer dans le rang une fois qu’on l’aura débourré, comme le désormais docile cheval de trait catholicité que l’on tient licou serré est un mensonge historique et politique.
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Affirmer que, puisque l’on a passé la camisole de force à Castor, on finira bien, bon gré mal gré, par l’enfiler sur Pollux - toutes ces croyances étant peu ou prou sœurs jumelles - est une facilité qui permet de glisser sur le sujet sans s’attirer trop d’inimitiés. C’est surtout une hypothèse de travail erronée qui ne pourra nécessairement déboucher que sur une solution inopérante", précise Gabrielle Cluzel (lien en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.bvoltaire.fr/audrey-pulvar-probleme-se-nomme-manif-sens-commun-civitas/
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France anale – Cirque politique et révolte populaire

    
Michel Garroté - Je dois avouer, que ce qui se passe, actuellement, en France, me dépasse. En cinquante ans, ce pays, qui conservait encore, un minimum de dignité (au moins apparente), a littéralement sombré dans les abysses, à tous les caniveaux, et, dans tous les domaines.
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Dernier exemple en date : François Hollande, sous le feu des caméras de télévision, mobilisées pour la circonstance, rend visite, à l'hôpital, à Théo, un gentil black, qui se serait fait frictionner (ou déchirer), l'anus et le rectum, par un sex toy, déguisé en matraque, et, manié par un flic psychopathe d'extrême-droite (homophobe et raciste).
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C'est gravissime. Toute la France est en émoi. D'ailleurs, on frise l'émeute. L'ONU pourrait même, selon certains, voter une résolution contre le terrorisme policier et les matraques sans vaseline. La grosse affaire restera, longtemps, dans les "annales"...
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A propos de cette France-au-fond-du-trou (de balle), Olivier Damien, Docteur en droit et Commissaire divisionnaire honoraire, écrit notamment, sur 'Boulevard Voltaire' (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : N’est-il pas beau de voir tous ces hommes politiques, tous ces journalistes, tous ces intellectuels se poser en parangons de vertu et porter l’anathème sur un des leurs ? N’est-il pas succulent d’entendre, à longueur de journée, tous ces donneurs de leçons nous rappeler les codes de la morale, de l’éthique et de la déontologie ?
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N’est-il pas risible de voir combien notre vie publique est subitement peuplée de gens aussi honnêtes, désintéressés et si profondément attachés aux valeurs de la République ? Car c’est bien à ce spectacle pitoyable que nous assistons depuis plusieurs jours. C’est à la mise à mort médiatique et politique programmée et orchestrée d’un homme.
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Comment se fait-il, en effet, que les éléments à charge réunis par les journalistes du Canard enchaîné aient été portés à la connaissance du public, et de la justice, juste après la primaire de la droite et du centre qui a désigné François Fillon ? Pour qui a déjà enquêté, il est évident que ce dossier n’a pas été monté en quelques jours. Qu’il mijotait depuis des mois, certainement dans l’attente du moment propice à sa divulgation.
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Comment ne pas s’interroger, également, sur la portée d’un événement qui, non seulement disqualifie le vainqueur des primaires de la droite, mais qui, presque certainement, empêchera, faute de temps, la droite parlementaire de présenter un autre candidat crédible et fédérateur susceptible de l’emporter en mai prochain ? Alors, le temps de la révolte citoyenne n’est-il pas venu ?, ajoute Olivier Damien (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, le chroniqueur de droite Christian Lambert, écrit notamment, sur 'Les 4 Vérités' (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La France est un pays d’exception qui a trouvé le moyen, pour une élection présidentielle, de faire en sorte qu’il y en ait trois. La première, ce fut la primaire de la droite ; la deuxième, ce fut la primaire de la gauche ; la troisième, ce sera l’élection présidentielle proprement dite.
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C’est ainsi qu’après la primaire de la droite, beaucoup pensaient que Fillon était élu. Il n’y avait qu’à attendre. Il ne l’était évidemment pas. Il avait été seulement désigné comme le candidat de la droite, parmi six autres, qui se sont publiquement écharpés. Il est aujourd’hui très discrédité par une campagne de calomnie médiatique qui ne vient peut-être pas de la gauche.
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En réalité, ces candidats de droite étaient plus que sept, en comptant les candidats hors primaires, Nicolas Dupont-Aignan, Michèle Aliot-Marie, Henri Guaino et je dois en oublier. À gauche, même spectacle vidéo-sonore, en pire. Ils furent, eux aussi, sept à se présenter, dont l’un tint avec véhémence des propos incompréhensibles, ce qui le rendait plutôt sympathique : un certain Jean-Luc Bennhamias.
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Plus distrayant fut l’ancien Premier ministre de notre pauvre Hollande, Manuel Valls, qui désormais s’est transformé en une sorte de cible, comme celles que les enfants bombardent dans les foires avec de grosses boules pour gagner une pochette-surprise. Un jour, il a reçu un kg de farine sur le nez ; un autre jour, il a été giflé par un excité et il en semblait tout content. Espérons qu’on en restera à la farine, à l’exclusion d’autres projectiles non farineux et malodorants. Enfin, au centre, danseuse bien connue, François Bayrou entend se rappeler au souvenir de chacun en se présentant lui aussi, dans le but, dit-il, de couler Fillon.
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Ce n’est pas tout. À la gauche de la gauche est apparu fugitivement sur les écrans, mais en pleine lumière, une certaine Nathalie Arthaud, à qui franchement on ne pense pas tous les jours. Elle s’est proclamée, elle aussi, candidate à l’élection présidentielle pour éliminer tous les autres, des « bourgeois nantis et profiteurs », a-t-elle dit. Elle seule est de nature à défendre le peuple, une vraie Sans-culottes, comme au bon temps de la Convention, comme le fut, il y a peu, NKM, qui, elle aussi, assurait qu’elle était une Sans-culottes.
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Ça nous en fait donc déjà deux, ce qui offre des perspectives encourageantes. Et voici que l’on me dit : Vous en oubliez un, un certain Poutou, qui, lui, se situerait à la gauche de l’extrême-gauche, c’est-à-dire à la gauche du camarade Mélenchon, candidat avec la bénédiction du Parti communiste à la nostalgie stalinienne, un parti « démocratique » ayant pour but la dictature du prolétariat rendue possible grâce aux syndicats, dont la CGT communiste.
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Tout cela est grotesque. Nous avons pour cette élection présidentielle plus d’une vingtaine de politiciens qui promettent tout ce que l’on veut, et le salaire universel, et la drogue dépénalisée, et le soleil tous les jours. À ma connaissance, on ne voit nulle part ailleurs, à ce degré-là, un tel spectacle. On notera encore que, dans ce déluge verbal, pas un mot n’est prononcé sur le financement des jeux du cirque (des dizaines et des dizaines de millions d’euros). Croit-on que les chefs d’entreprise, voire des pays étrangers, vont remettre aux candidats des sommes pareilles sans s’assurer un « retour sur investissement » ?
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Comment croire aux annonces de ces lauréats de la rhétorique politique qui pourraient pratiquement tous tenir les propos suivants : « Monsieur, après cette campagne électorale, qu’allez-vous faire ? Je vais prendre pendant six mois un repos bien mérité. Et après ? Après, je repars en campagne électorale pour 2022. Et vos promesses ? Votre question est aussi oiseuse que sans objet. Les promesses, nul ne devrait l’ignorer, sont des formules rituelles, à l’exception de celles qui annoncent une hausse des impôts et l’élargissement du droit d’asile. L’essentiel, vous le savez bien, est d’être élu ».
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Ceci confirme ce qui se constate partout : la démocratie est dévoyée. Elle s’est transformée en une sorte de foire d’empoigne périodique, où s’agitent des clans masqués, étiquetés et subventionnés par l’argent public, que l’on appelle partis, qui ont fini par diriger l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Le citoyen n’a plus, pratiquement, aucun recours. 86% des électeurs le savent, qui n’ont plus confiance dans les partis politiques. Ce qui est sûr, c’est qu’on en a encore pour trois mois de ce cirque, qui probablement maintiendra la confusion et le chaos pour les cinq prochaines années, ajoute Christian Lambert (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, dans Les Echos, le philosophe Roger-Pol Droit écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les élections présidentielles engagent le destin de la France. Celles-ci plus encore que les précédentes, parce que le pays se porte mal, dans presque tous les domaines - économique, social, financier, diplomatique... Son redressement ou son déclin dépend des prochaines années, de la politique qui sera conduite. La campagne devrait donc se préoccuper avant tout de l'emploi, de la dette, des finances publiques, de la fiscalité, évoquer l'Europe, la mondialisation, la défense nationale, la sécurité... Il ne devrait être question que des mesures à prendre pour rendre au pays dynamisme, compétitivité, prospérité, sérénité, influence. Au lieu de ces débats urgents et vitaux, à quoi assiste-t-on ? Attaques personnelles, déballages d'affaires anciennes, rumeurs sexuelles. Ce qui occupe le devant de la scène : des raclures de caniveau maquillées en considérations sur le vice et la vertu, de la fange déguisée en souci éthique.
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Est-ce nouveau ? Evidemment non. Déstabiliser les adversaires, discréditer l'ennemi par tous les moyens est vieux comme les élections. Lisez Aristophane : la démocratie grecque, au temps de Périclès, connaissait bien le maniement des rumeurs et des coups bas. Lisez Cicéron pour connaître par le menu les vilénies des hommes politiques romains pour se torpiller les uns les autres. Voyez à Venise, à Florence, à Paris, de la Renaissance à la Fronde, le catalogue des diffamations savamment calculées, habilement diffusées. On oublie trop souvent que la naissance même des journaux quotidiens ne fut pas liée d'abord au souci d'informer, mais au besoin de feuilletonner des bruits toxiques et d'ourdir des cabales politiques. La presse servait à susciter des scandales. Ce n'est pas Balzac qui démentira. Ni Stendhal, ni Zola. Ni les tabloïds.
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Inutile, donc, de jouer les effarouchés. La boue fait toujours partie du jeu. Répéter « Ô tempora ! Ô mores ! » ne sert donc à rien, parce que les lamentations ne changent pas la donne. « Le bois dont l'homme est fait est si noueux qu'il est impossible d'y tailler des poutres bien droites » notait Kant. A peu de choses près, les êtres humains demeurent les mêmes, les moeurs politiques également. Ce qui change, toutefois, ce sont les contextes. Le nôtre est saturé de médias et de réseaux sociaux, qui accélèrent et intensifient les processus. Naguère, les venins effusaient à petite vitesse, sur de courtes distances. Nous voilà immergés dans des caisses de résonance considérables , où les propos se transmettent, se réverbèrent, se transforment avec une rapidité vertigineuse.
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Et cela dans un pays fragilisé, dépressif, les nerfs à vif. Dans une France qui peut sombrer dans le chaos ou bien devenir de nouveau un pays puissant. Qui a entre ses mains le choix de son avenir, alors que dans le monde s'aiguisent les tensions et s'opèrent de vastes redistributions des cartes. Ce contexte, son urgence et sa gravité rendent dangereuse cette campagne désaxée. A d'autres moments, on l'aurait jugée seulement bouffonne, minable ou grotesque, selon les goût de chacun. Elle devient tragique. Parce que des débats superflus occultent massivement les vrais. Les dossiers qui occupent tout portent sur les candidats, leurs familles, leurs moeurs. Il n'est certes pas inutile de savoir quelle personne sera à la tête de l'Etat, dans un régime aussi fortement présidentiel que la Ve République. Mais il est infiniment plus important de savoir quelle politique les Français veulent choisir.
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Il est presque gênant d'avoir à le rappeler : les propositions politiques des différents candidats sont l'essentiel. Seuls importent leurs objectifs, programmes et calendriers. Certains n'en ont pas encore, d'autres les ont affichés. Quel que soit le choix final opéré par chaque citoyen, quelle que soit la prochaine décision de l'ensemble des électeurs, il n'y a à considérer que ces dossiers. Tous les autres sont superfétatoires. Sans doute les révélations financières ou sexuelles peuvent-elles se révéler intéressantes, croustillantes, amusantes, ennuyeuses... selon les cas et selon les points de vue. Et il n'est pas étonnant que ces questions annexes alimentent les bavardages de comptoir. Mais il devient préoccupant qu'elles accaparent la presse. Car le danger, dans l'état présent de la France, est que son avenir se décide massivement à partir d'impressions et d'émotions, de rejets et de dégoûts, d'engouements et d'illusions. Et non de débats de fond, conclut Roger-Pol Droit (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, sur Liberté Politique, le chroniqueur de droite François Billot de Lochner écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Dans la course à la présidentielle, François Fillon n’est pas bien parti. Pourquoi ? Est-ce parce que la meute hurlante des chiens de garde du Système le saigne en abondance et va finir par le tuer ? Parce qu’il s’affirme « à contre-courant », ce que le dit Système ne peut tolérer ? Parce que sa tête de gendre idéal est une insulte au Système ? Ces raisons sont-elles les bonnes raisons ? Non, sans doute, ou pas seulement ces raisons : les vraies motifs de son possible échec sont à rechercher ailleurs.
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Première raison : lorsque l’on veut donner l’image du gendre idéal, il faut être un gendre idéal. Il ne faut donc pas se comparer aux innombrables politiciens qui ne sont pas des gendres idéaux, quand bien même ils sont gendres. Il faut être en revanche dans la posture de l’homme irréprochable. Les Français le sentent intuitivement : de Gaulle n’aurait jamais employé Tante Yvonne, même s’il avait pu le faire en toute légalité. Légalité et moralité sont deux choses différentes. La majorité des électeurs gagnent moins de 2000 euros nets par an : à tort ou à raison, nombre d’entre eux n’accepteront jamais un système dans lequel l’épouse d’un homme politique peut gagner le double de leur salaire, ce système fut-il légal. Ainsi, Fillon ne pourra récupérer des centaines de milliers de voix de droite, désormais un peu plus écoeurées par la classe politique. C’est ainsi. Or, ces voix lui manqueront cruellement au printemps prochain.
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Seconde raison : Pénélope est évidemment une femme importante, mais les vrais sujets du jour sont-ils là ? L’erreur de François Fillon est de n’avoir pas compris que les Français veulent un chef de guerre, qui affiche une détermination sans faille à renverser la table pour redresser la France. Or, la posture de François Fillon a plutôt consisté à essayer de redresser sa table branlante en donnant des gages à la meute déchaînée du Système. Il s’est donc, d’une certaine façon, soumis au Système, qu’il fallait probablement brusquer avec force et courage, attaquer sans relâche, démolir autant que possible : les Français de droite auraient apprécié. Fillon s’est posément ajusté au Système, de façon défensive : il ne s’est pas révélé être un chef.
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Troisième raison : en quelques semaines, certaines positions du candidat ont pu sembler contradictoires ou malhabiles, donnant, là encore, le sentiment que l’homme était inféodé à un Système auquel il voulait donner des gages, alors que le dit Système se moque des gages comme de sa dernière chaussette, puisque son seul et unique objectif est de tuer politiquement cette candidature. Fillon renouvelle de façon éclatante l’incroyable erreur de Sarkozy : ma droite étant assurée, j’ouvre à gauche. Cela peut lui valoir d’être sorti sèchement de la vie politique, tout comme l’a été Sarkozy, qui semble d’ailleurs n’avoir toujours rien compris, démontrant à l’envi que l’aveuglement des dirigeants politiques actuels prend des proportions effrayantes. Car aujourd’hui, il n’est pas du tout sûr que la droite de Fillon soit si bien assurée. Elle est même, à ce jour, assez peu assurée. Or, Fillon ne mordra jamais sur la gauche, mais Macron mordra très certainement sur la droite.
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De tout cela, il résulte que Fillon peut perdre au premier tour de la présidentielle : son score pourrait  tourner autour de 20% seulement, quand Marine caracolera certainement entre 25 et 30% des suffrages, et Macron entre 20 et 25% peut-être. Si tel est le cas, Fillon devra s’en prendre prioritairement à lui-même, le déchaînement du Système n’ayant été, finalement, que le coup de pied de l’âne, ajoute François Billot de Lochner, (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/peuple-de-droite-moment-de-revolte-venu,311892
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http://www.les4verites.com/politique/le-cirque
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http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0211787798096-presidentielle-une-campagne-desaxee-et-dangereuse-2063777.php
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Editorial/Fillon-va-t-il-perdre
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La guerre de Marine contre Marion – C’est grave docteur ?

   
Michel Garroté - De nombreux médias français ont commencé par commenter le conflit -- bien réel -- entre Florian Philippot et Marion Maréchal Le Pen. Et maintenant, ils commentent le conflit -- lui aussi bien réel -- entre d'une part, Marion Maréchal Le Pen ; et d'autre part, le tandem Marine le Pen - Florian Philippot. Après la guerre de Marine le Pen contre Jean-Marie Le Pen (Marine écarte le vieux  qui soit dit en passant est son papa), voici  la guerre de Marine le Pen contre Marion Maréchal Le Pen (sa nièce). question : cette guerre de nanas, c'est grave docteur ?
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Sarcasmes mis à part, et, pour redevenir sérieux, je note tout de même que la guerre de Marine contre Marion fait désormais planer un doute : Marine Le Pen veut-elle gagner les présidentielles de 2017 et représenter la France dans le monde ? Ou préfère-t-elle, au risque de perdre en 2017, faire comme son papa, être la cheffe incontestée du FN et se ficher du reste ? Ci-dessous, je publie les extraits de plusieurs analyses dont le lecteur trouvera plus de détails, avec tous les liens correspondants, sur Le Salon Beige (voir lien vers Le Salon Beige en bas de page).
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Michel Janva :
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Michel Janva : Le conflit entre Florian Philippot et Marion Maréchal Le Pen (ndmg - et Marine) relatif à l'avortement est nul et non avenu pour Marine Le Pen, interrogée sur RTL : "Les Français ne nous pardonneront pas de tomber dans ce genre de chicayas eu égard à la gravité qui frappe le pays". 220'000 enfants à naître exterminés chaque année, une liberté d'expression rétreinte sur l'avortement, des chicayas... Voilà qui nous rappelle la défense du mariage, aussi importante que la culture du bonsaï. Plus grave, la présidente du Front national ne peut pas échapper à une propre mise au point concernant son changement sur l'IVG. Comme le souligne Marion Maréchal-Le Pen, la position défendue est la même que celle portée, en 2012, par la présidente du FN.
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C'est vrai, concède Marine Le Pen. Mais elle explique : "En 2012, j'ai évoqué ce sujet pendant la présidentielle comme une forme de concession en réalité à ceux qui avaient fait le choix de Bruno Gollnisch". Lorsqu'elle parlait des "IVG de confort", Marine Le Pen n'en pensait donc pas un mot mais voulait juste rassurer sa base. Cela a-t-il concerné exclusivement l'avortement ou d'autres sujets ? Plus fondamentalement, après un tel aveu, quelles promesses de Marine Le Pen sont fiables ? Sa promesse d'abroger la loi Taubira, elle qui n'a jamais manifesté contre, est-elle aussi une forme de concession ? Il est désormais permis d'en douter, ajoute Michel Janva.
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Marion Maréchal Le Pen recadre Florian Philippot dans le Journal Du Dimanche (JDD) :
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JDD - Maintenez-vous, malgré les vives critiques de Florian Philippot, votre proposition de revenir sur le remboursement intégral et illimité de l’avortement ?
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Marion Maréchal Le Pen - Je ne vois pas ce qui pourrait me faire changer d’opinion. J’aurais aimé un peu plus de respect de la part de Florian Philippot. Il parle de moi dans les médias en disant "cette personne" ; je trouve cette appellation assez inadéquate. Il y a un minimum de bienséance et de respect mutuel à avoir. Rien ne pouvait justifier une telle agression.
JDD - Florian Philippot suggère que vous êtes minoritaire ?
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MMLP - Quand on définit la ligne du FN ou qu’on décide d’un changement stratégique, on le fait dans les instances du parti ; on ne le fait pas tout seul sur BFMTV! J’accepte l’idée qu’au FN, certains puissent être issus de parcours différents. Je rappelle que Florian a pris des positions sur lesquelles il était minoritaire au sein du Front, notamment sur la campagne gouvernementale de lutte contre le SIDA qui m’apparaissait, à moi, très gênante, pour les enfants mais aussi pour les homosexuels. La majorité, au FN, ne partage pas du tout ce choix.
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JDD - Comment apprécier ce qui est majoritaire ou pas, au sein de votre parti  ?
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MMLP - La seule unité de mesure, c’est l’élection de Marine Le Pen au congrès de 2011. Elle a été élue sur un programme qui est sans ambiguïté sur ce sujet de l’IVG. Qu’elle veuille écarter un certain nombre de sujets pendant la campagne, c’est son droit. Mais ce congrès demeure l’unité de mesure majeure. Et je rappelle que je suis arrivée première à ce congrès. C’est donc que je ne suis ni minoritaire ni isolée, ajoute Marion Maréchal Le Pen dans le JDD.
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Le Point :
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Selon Le Point, Florian Philippot pourrait avoir perdu la bataille face à Marion Maréchal-Le Pen : Si Marine Le Pen a recadré sa nièce sur l'IVG, sa ligne identitaire reprend le dessus sur celle, plus souverainiste, du numéro 2 du parti. L'immigration n'est pas un sujet qui indiffère le numéro 2 du FN, mais il considère que c'est en sortant de l'Union européenne que la France pourra mieux la contrôler. Contrairement à la députée du Vaucluse, il ne croit pas à la théorie du grand remplacement. Il laisse « les pompes aspirantes » à Jean-Marie Le Pen, dont il a obtenu l'exclusion du parti.
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Certes, François Fillon sera la cible des attaques frontistes autant pour son programme de « casse sociale » que pour son « bilan sur l'immigration lorsqu'il était ministre ». D'ailleurs, pour l'historien spécialiste du FN Nicolas Lebourg, la force du FN est de faire « un pack » avec les sujets portés par Philippot et ceux de Marion Maréchal-Le Pen. Cependant, il constate qu'ils n'ont pas le même effet sur l'électorat. « J'ai repris tous les sondages depuis 2012. Le FN baisse quand il parle de la Banque centrale européenne. Il augmente quand il parle de Mohamed Merah. » Un constat qui donne des indications sur la suite de la campagne frontière, ajoute Le Point.
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Valeurs Actuelles :
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Et voici la question qui tue : combien de franc-maçons au Front National ? Réponse dans Valeurs Actuelles : certains francs-maçons auraient donc rejoint les rangs du FN. Des tête-à-queue idéologiques opérés non sans crissements de pneus. En témoigne la création, il y a un an, sous l’impulsion de Gilbert Collard (membre de la Grande Loge nationale française), du cercle Fraternité.
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Au sein de ce groupe de réflexion, les 'frères' (150, selon Valeurs Actuelles) partageraient les difficultés rencontrées au sein de leurs loges du fait de leur proximité avec le Front national. Ses membres se réuniraient une fois par mois à Marseille, Perpignan ou dans le Gard. Ironie de l’histoire, un autre cercle du Rassemblement bleu marine, lui aussi baptisé Fraternité, dédié aux questions sociétales et familiales a été créé, mi-octobre, ajoute Valeurs Actuelles.
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Geoffroy Lejeune :
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Geoffroy Lejeune, Rédacteur en chef politique de Valeurs Actuelles, réagit aux tensions entre Marion Maréchal Le Pen et Florian Philippot (ndmg - et Marine...) sur la question de l’IVG et plus globalement aux 2 lignes au sein du Front National : Florian Philippot a accusé Marion Maréchal le Pen sur BFMTV d’être « seule et isolée » au sein du Front National. La vérité, quand on connaît un peu le Front National, l’organisation territoriale, c’est que l’immense majorité des gens sur le terrain sont d’accord avec Marion Maréchal Le Pen plutôt qu’avec Florian Philippot. Et le fond du problème, c’est que Marine Le Pen est d’accord avec Florian Philippot.
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Donc aujourd’hui, on a une candidate à la Présidentielle soutenue par un parti, qui finalement n’est plus tellement en adéquation avec sa base. Ca pose une autre question, celle du choix stratégique que le Front National fait dans cette Présidentielle : va-t-on très à droite en continuant à marteler les fondamentaux ou essaie-t-on de faire une espèce de « Grande Alliance » des souverainistes à la Chevènement, qui, à mon sens, est le meilleur moyen de perdre ? Marine Le Pen a fait le choix de faire une alliance vers la gauche et aujourd’hui, c’est ce que lui reproche sa nièce, ajoute Geoffroy Lejeune.
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Philippe Bilger :
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Philippe Bilger à propos de la crise qui secoue le FN actuellement : Aucun parti n'est homogène et, même si Marine Le Pen a toujours répudié au sein du FN les courants, il était inévitable que des sensibilités diverses s'exprimassent sans que l'unité soit toutefois altérée. Le conflit que les médias ont surabondamment exploité entre Florian Philippot et Marion Maréchal-Le Pen et leur vision sociétale n'était pas forcément de nature à inquiéter la présidente du FN et à porter atteinte à son autorité. Marine Le Pen demeurait incontestée et ne lui était pas déniée la légitimité d'être la seule à proposer la "bonne" parole du FN. Les controverses entre sa nièce et Philippot n'étaient pas des broutilles mais une dissidence périphérique tenant presque plus à l'antagonisme des tempéraments qu'à des oppositions de fond. On trouve toujours des idées pour déguiser des humeurs hostiles.
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Il me semble qu'aujourd'hui, on a dépassé ce stade et que le ver centrifuge est dans le fruit en passe d'éclater. D'abord, parce que Marion Maréchal-Le Pen ne dissimule plus son manque d'affinités avec Florian Philippot et les réserves que lui inspire la forme dont il use et qu'elle n'hésite plus surtout à contredire sa tante sur des points au sujet desquels celle-ci considérait que le débat était clos. Au-delà de Florian Philippot qui pour l'instant a l'oreille de Marine, ce qui crispe dorénavant la relation entre ces femmes est le heurt entre deux conceptions de la politique, deux approches fondamentalement différentes pour la société et le pouvoir, le clivage entre une présidente qui ne rêve que de ce dernier et cherche à tout mettre au service de cette ambition et une nièce talentueuse et convaincue plus préoccupée par la lutte intellectuelle et idéologique que par les habiletés nécessaires à la conquête.
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Marine, malgré les apparences, ne manque pas de ces dernières quand sa nièce s'en méfie si elles dénaturent la substance. D'un côté, donc, un pragmatisme forcené, un empirisme persuadé que seul compte ce qui entraîne des avancées électorales et de l'autre une authentique pensée conservatrice qui n'a pas une appétence éperdue pour la modernité et est capable de questionner, au risque de scandaliser, le catéchisme républicain faisant naître la France en 1789. Marine Le Pen, au contraire, est naturellement éprise d'un modernisme qui ne la gêne pas parce qu'il correspond à son tempérament et aux brisures de son existence et que surtout elle l'estime nécessaire pour l'emporter dans la joute démocratique. Les valeurs sont un poids si elles freinent, retardent. Pour Marion, elles constituent le socle. L'une est une aventurière, une passionnée de la politique classique, l'autre est une intellectuelle de la politique de rupture.
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Les ponctuelles divergences - sur le remboursement de l'IVG, sur François Fillon adversaire facile ou redoutable - ne sont pas neutres. Elles révèlent qu'on est sorti des contrariétés inévitables dans une structure partisane et des dissidences secondaires pour entrer dans une zone où Marine Le Pen elle-même est contrainte de s'impliquer et de réagir et où ses éventuelles variations sont ciblées. Qu'un chef doive réaffirmer son autorité et que sa ligne est la seule acceptable démontre, à l'évidence, que l'une et l'autre sont mises en doute et que le temps des troubles et des éclatements est survenu. Un FN risquant d'être divisé de l'intérieur n'est peut-être plus une hypothèse d'école. Ce serait l'un de ces paradoxes dont la vie démocratique est coutumière. Ce que les ennemis du FN n'ont jamais su accomplir - le détruire ou au moins le faire baisser -, ses plus hauts responsables s'en chargeraient. En tout cas le Front, s'il demeure national, n'en est déjà plus un, ajoute Philippe Bilger.
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Bernard Antony :
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Bernard Antony : Avec toute la charge de mépris dont elle est capable, Marine Le Pen ce dimanche a qualifié de « bisbilles lunaires » le débat sur le remboursement illimité de l’IVG. Elle a rappelé que cette question avait été « tranchée » - verbe qu’elle affectionne définitivement très jacobinement – au Front National depuis longtemps. Ainsi, sa nièce, Marion Maréchal Le Pen, ne s’était pas avisée de cela ! Donc, toute réflexion pour limiter ce qui demeurera, quelles qu’en soient les raisons, un choix tragique de suppression de vie, est-elle férocement prohibée au Front National : « tranchée », comme à la guillotine. Pas question, définitivement, d’envisager quelque proposition que ce soit, comme celle de Marion, pour limiter le nombre d’actes de mort contraires au Serment d’Hippocrate, un des grands textes fondateurs de notre civilisation gréco-latine qui prohibait l’avortement avant même la christianisation.
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Mais il n’y a pas que Marine Le Pen à porter en cette question une grave responsabilité. Autant au moins que la sienne est celle des catholiques de son bureau politique qui ont souvent défilé dans les Marches pour la vie, quelquefois très proches de nous : à ce jour, tristement muets sur cette question. Demeureront-ils dans cette objective contradiction ? On aimerait au moins de leur part ne serait-ce que quelques mots de soutien à Marion : un élémentaire petit acte de non-soumission totale, inconditionnelle, au tabou idolâtrique de l’interruption volontaire de vie. Je découvre dans la presse de ce jour le stupéfiant propos de Marine en complément de celui sur les « bisbilles lunaires ». Donc, cela n’était que pure dissimulation tactique ! Et sur d’autres sujets, ne pratique-t-elle pas aussi de la dissimulation tactique ?, ajoute Bernard Antony.
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David Desgouilles :
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David Desgouilles pour Causeur : La victoire de François Fillon a eu d’autres effets que de mettre à la retraite Nicolas Sarkozy et Alain Juppé et de précipiter le renoncement de François Hollande. Elle a aussi provoqué des effets collatéraux au Front national. Le conflit est désormais ouvert et on peut d’ores et déjà constater que personne n’y met du sien, bien au contraire, parmi les trois protagonistes, la députée Marion Maréchal Le Pen, le stratège Florian Philippot et la patronne Marine Le Pen. Quel intérêt d’être discourtois et d’inventer un « isolement » de Marion Maréchal Le Pen, sur un sujet qu’il dit considérer comme secondaire par rapport aux enjeux économiques et sociaux ? Quel intérêt surtout alors qu’il sait que Marine Le Pen imposera ses vues sur cette question comme sur les autres ? Du point de vue de la candidate, il est même plutôt souhaitable que d’autres voix s’expriment afin de démontrer sa capacité de rassemblement.
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J’irai plus loin. L’intérêt de Philippot est même de chouchouter Maréchal Le Pen afin de la retenir et avec eux les électeurs traditionalistes du FN. Chercher à l’humilier, à la traiter moins que rien alors qu’elle lui a mis la pâtée lors du dernier congrès, confine à la sottise. De fait, la députée du Vaucluse a eu beau jeu de reprendre la main, dans le JDD et de déplorer à juste titre toutes ces mauvaises manières, tout en regrettant que la ligne du FN « se fasse en direct sur BFMTV », allusion à l’omniprésence de Philippot sur cette chaîne. Et la candidate, joue-t-elle son rôle ? Pas le moins du monde. Incapable de gérer le duo infernal qui s’agite sous ses yeux, elle apparaît de moins en moins comme une patronne. Enfin débarrassée de son père, elle avait tout intérêt à laisser cultiver la singularité de sa nièce.
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Au lieu d’assumer les désaccords qui traversent aussi Les Républicains sur les questions sociétales, et se féliciter de la richesse d’un parti qui prouve ainsi sa dédiabolisation, elle continue de nier, de mettre la poussière sous le tapis alors que les invités sont déjà là et regardent faire. Invitée ce dimanche au Grand Jury RTL Le Figaro LCI, elle n’a fait que constater les dégâts et déplorer « les chicayas ». Ces dernières pourraient sans doute être évitées depuis longtemps si Marine Le Pen jouait son rôle. Ne pas avoir proposé à Marion Maréchal Le Pen de participer à l’exécutif du FN constituait une erreur politique majeure. Marine Le Pen a-t-elle seulement tenté de les réunir dans une pièce, ces deux-là ? A-t-elle exigé qu’ils se parlent enfin ? On en doute. A travers ce nouvel épisode de la guerre de tranchées entre son stratège et sa nièce transparaît une incapacité réelle à jouer son rôle de chef.
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Si elle ne veut pas voir sa campagne être polluée par le pourrissement de ce conflit, des mesures doivent être prises rapidement. Exiger que cessent « les chicayas », c’est un minimum. Et associer davantage Marion Maréchal Le Pen à sa campagne, au lieu de l’isoler, puisque l’isolement l’amène forcément à se comporter en franc-tireur. Enfin, Marine Le Pen devrait impérativement faire comprendre à son stratège préféré qu’il a davantage de devoirs que de droits. En matière de retenue, notamment. Dans l’ensemble du monde occidental, les électeurs sont devenus des observateurs politiques beaucoup plus fins que la plupart de ceux qui sont payés pour commenter les élections sur les plateaux de télévision. Ils observent, jugent, se comportent en stratèges avec les sondeurs. Ils réservent des surprises électorales. Si Marine Le Pen pense pouvoir bénéficier de cette situation, elle se trompe lourdement. Elle aussi est observée, jugée, et potentiellement victime d’une surprise électorale, ajoute David Desgouilles.
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Introduction et adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Le FN est-il une chance pour la France ?

NICE: Front National party summer convention

   
Michel Garroté - Je n'éprouve ni allégeance, ni allergie, à l'égard du Front National (FN). A supposer qu'il soit présent au second tour des présidentielles, je pense qu'il perdra, car hormis les électeurs du FN, tous les autres électeurs voteront pour le rival ou la rivale de Marine Le Pen (sans doute Juppé).
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A ce propos, voici une intéressante analyse critique de Marine Le Pen et du FN parue sur le blog de Guillaume Faye (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Voter FN et Marine Le Pen aux prochaines élections –présidentielle et législatives–  sera-t-il un vote utile, purement protestataire, ou sans aucun intérêt ? J’ai souvent critiqué le programme – officiel – socio-économique du FN, social–étatiste et passéiste, à mon avis faussement ”national” ou ”souverain”, dont les conséquences seraient contre–productives ; et regretté un certain recul de ce parti sur ses fondamentaux. Mais le désespoir comme l’idéalisme sont, en politique, inopérants. Le FN est très loin d’être parfait, mais serait-il moins imparfait que les autres ?
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Le FN, au moins, peut s’améliorer, parce qu’il est le seul à ne pas communier dans la vulgate idéologique dominante, alors qu’aucune autre formation politique n’est perfectible parce que toutes y adhèrent. Il bénéficie encore du plus grand capital de sympathie dans le peuple parce qu’il est perçu comme la seule chance de rupture crédible – jamais encore tentée. Ce capital, il ne doit pas le dilapider.
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Car, pour l’instant, des millions de Français dépossédés, désespérés, votent pour le FN, plus pour ce qu’il représente (espoir ?), pour son image de marque identitaire que pour le discours de ses dirigeants actuels, qui ont semblé reculer sur ses principes. À cet égard, les propos de Marine Le Pen, doutant de la réalité du « grand remplacement » ethnique et démographique et refusant cette formulation, sont dommageables. Cette posture de repli idéologique est un déni de la simple réalité ; ces paroles sont, heureusement pour elle, passées plus ou moins inaperçues de son électorat. Coup de chance qui ne durera pas : elle ne doit pas récidiver. Sinon, elle verrait s’éroder rapidement son potentiel de partisans. Ces derniers pencheraient massivement pour l’abstention – le principal parti concurrent du FN – plutôt que pour le vote ”droite et centre”, hameçon politicien inconsistant.
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En effet, c’est une chance pour le FN : une bonne proportion de Français voit bien que les candidats de la ”primaire de la droite et du centre” (pugilat d’égos et d’écuries qui fera des ravages dans le panier de crabes de LR) sont des chevaux de retour, politiciens baratineurs. Sans illusions, ils se doutent que si Juppé – surtout– ou Sarkozy – vraiment peu probable– sont portés à l’Élysée, rien ne changera par rapport à la politique catastrophique menée par la droite et la gauche depuis 40 ans, ils feront ce qu’ils ont toujours fait au pouvoir : rien, ou plutôt si, appliquer un programme de gauche en demi-teinte.
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Il faut comprendre que l’identité est plus importante dans l’esprit des Français que la souveraineté, notion plus abstraite. Certes, la souveraineté nationale de la France est fondamentale, mais diaboliser la technocratie bruxelloise, comme la fait sans cesse MLP, (et Dieu sait si l’on peut dénoncer ce monstre antidémocratique !) devient un argument trop répétitif ; comme pour éviter de parler d’autre chose. Car l’électeur de base perçoit que les maux qui accablent son pays ne viennent pas seulement de Bruxelles mais aussi et surtout des gouvernements français successifs, qui s’affaissent ou trahissent. Abandonner l’euro, hypothèse mal vendue et très délicate, est une urgence moindre que protéger les frontières des masses migratoires invasives et de l’islamisation intérieure, non ?
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Deuxième point, le FN, dans sa communication, devrait insister, de manière beaucoup plus forte et claire qu’aujourd’hui, sur des engagements centraux, concernant : l’arrêt total de tous les flux migratoire, l’expulsion réelle de tous les clandestins, la limitation drastique du droit d’asile, l’abandon du droit du sol, l’abrogation du regroupement familial, l’arrêt de toutes les aides sociales aux étrangers (désamorcer la pompe aspirante), la désislamisation de la France, et, plus généralement, la volonté d’entamer un mouvement de reflux, de ”rémigration”. Car la source du problème est principalement démographique et ethnique, beaucoup plus que sociale ou religieuse. Il ne faut pas traiter les symptômes du mal mais en éradiquer les causes.
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Mais, Le FN, pour gagner, doit aussi insister sur des sujets qui pèsent dans l’esprit de la ”France d’en bas” et des classes moyennes : rétablir la politique familiale cassée par la gauche, cesser le matraquage fiscal, restaurer l’école sélective, disciplinaire et patriote, en finir avec le laxisme judiciaire et pénal, abolir les privilèges des fonctions publiques pachydermiques et des salariés apparentés, rompre avec un système socio-économique surtaxé, etc. La liste est longue. En réalité, il faut commencer par abolir pratiquement 100% des mesures et lois décidées par la gauche depuis 2012 et 70 % de celles prises par la droite depuis 2007.
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S’il veut séduire et l’emporter, le FN de Marine Le Pen devrait présenter un programme révolutionnaire (de ”rupture”, pour parler soft) complet, cohérent, praticable et crédible. Et doté d’une bonne communication, ce qui est loin d’être le cas… En restant très prudent sur une sortie de l’euro (pente verglacée) ; mais – nous sommes d’accord– en promettant de désobéir franchement à la Commission de Bruxelles et à la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg, institutions oligarchiques sans légitimité démocratique. Et en mettant la pédale douce sur des promesses socialistes, démagogiques, électoralement inefficaces et surtout nuisibles à l’économie, conclut Guillaume Faye (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Guillaume de Thieulloy dans Les 4 vérités écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La crise des migrants, les questions européennes, le traité de libre-échange avec le Canada, le chômage. Tout cela n’est envisagé qu’en fonction du score du FN que cela pourrait provoquer. Et tout semble d’ailleurs fait pour faire monter le FN – à rebours des déclarations larmoyantes ou belliqueuses sur la république en danger. Des décennies de gabegie gouvernementale ont amené la France au bord du précipice. Aux plans social, sécuri- taire, identitaire, économique, la situation est en tout point catastrophique.
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Là se trouve la première raison du vote FN. Pourtant, les dirigeants du PS continuent à imaginer que le clientélisme électoral et l’ouverture des frontières vont tout régler. Quant aux dirigeants LR, ils ne semblent pas disposés à rompre avec le socialisme, trop préoccupés de ce que les médias pourraient dire d’eux. On entend même le favori des sondages nous bercer d’un lénifiant refrain sur l’« identité heureuse », plagiant le gourou social-démocrate Alain Minc qui parlait naguère de « mondialisation heureuse ». Or, ce que tous les Français constatent, c’est que, loin des utopies, la situation se dégrade gravement.
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La deuxième raison du vote FN tient, de toute évidence, au manque de confiance envers les « élites » – qui, non seulement ont échoué, mais, en outre, ne cessent de nous matraquer avec une propagande sans rapport avec la réalité. Or, là aussi, tout est fait pour ancrer, plus profondément encore dans l’esprit des Français, que les médias et les politiciens mentent, refusent de voir la vérité en face, et pratiquent une forme de propagande. À cet égard, la mâle déclaration du directeur du « Monde », Jérôme Fénoglio, signalant que son quotidien, prétendument objectif, refuserait systématiquement toute tribune d’un cadre du FN, semble faite tout exprès pour faire monter l’exaspération des électeurs. Le même numéro du « Monde » contenait un long dossier pour montrer que le FN n’avait pas changé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le « Monde » n’a pas changé non plus. Ce quotidien reste ce qu’il est depuis longtemps : un organe de propagande de gauche.
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Je ne parle pas ici du sempiternel « front républicain », auquel Nicolas Sarkozy semble s’être, une nouvelle fois, rallié – ce qui risque de compliquer sa campagne, puisque, jusqu’à présent, toute sa communication consistait à dire que lui seul était en mesure de séduire les électeurs du FN et de les ramener dans le « giron républicain ». À nouveau, nous constatons la contradiction: le FN doit bien être un parti républicain, puisqu’il participe à toutes les élections ; pourtant, il persiste à être présenté comme non républicain.
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Pourquoi donc le traiter différemment des autres ? Ne serait-il pas possible de dire : je suis d’accord avec tel point de son programme, pas avec tel autre. On pourrait alors nouer des alliances ponctuelles et s’opposer sur les points de désaccord. Mais tout se passe comme si personne ne pouvait débattre du programme du FN. Il semble impossible de dire : ceci me semble inacceptable, cela ne me pose aucun problème, et ce dernier point mériterait clarification. Dans un pays où l’on débat de tout, y compris des sujets les plus futiles, il est donc à peu près impossible de débattre du programme du FN.
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À vrai dire, la liberté de débat est sévèrement encadrée. Et même la liberté de vote est sous tutelle. Tout récemment, Christophe Habbas, grand maître du Grand Orient, obédience maçonnique très liée à la gauche, déclarait : « À quoi bon le suffrage universel, si c’est pour voter extrême droite ? » Je serais tenté de lui répondre : à quoi bon vanter le suffrage universel si vous récusez les votes qui ne vous plaisent pas, conclut Guillaume de Thieulloy (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.gfaye.com/faut-il-voter-fn-et-marine-le-pen/
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http://www.les4verites.com/politique/le-fn-et-linterdiction-du-debat-rationnel
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Le livre de Buisson – Accablant pour Sarkozy

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Michel Garroté - Dans son dernier livre, « La Cause du peuple », Patrick Buisson brosse un tableau de Sarkozy que certains jugent sévère, mais que personnellement, je trouve réaliste et pertinent. Sur Riposte Laïque, Charles Demassieux donne son point de vue sur le livre, sur son auteur, et, surtout, sur Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Charles Demassieux y va fort (aussi fort que Buisson dans son livre) et j'ai lu son article avec délectation (voir extraits ci-dessous).
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A propos du livre de Buisson, Charles Demassieux, sur Riposte Laïque, écrit donc (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’ancien conseiller de Sarkozy nous ouvre les coulisses d’une présidence (ndmg - celle de Sarkozy) dont l’insignifiance et la nocivité n’auront été tempérées que grâce au désastre du quinquennat suivant (ndmg - celui de Hollande). je ne me suis jamais fait d’illusions sur cet opportuniste, attiré par tout ce qui brille et un peu moins par la France charnelle, dont il ne sait à vrai dire rien, pas plus que son épouse, laquelle semble s’évaporer à chaque fois qu’elle ouvre la bouche.
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Charles Demassieux : La pauvre ignore sans doute que les jolis corps, l’Histoire les oublie vite quand ils n’on rien d’autre à offrir que de la viande fraîche. Sarkozy est un fébrile, mené par sa « trophy woman », à savoir Carla Bruni. Je me doutais déjà du goût immodéré de madame Bruni-Sarkozy pour le fric. Je connaissais aussi son mépris affiché (ndmg - celui de Carla Bruni) pour notre pays, depuis qu’avec un savoir-vivre « exemplaire » elle nous avait allègrement craché à la face, via le Daily Mail, tout en profitant des ors de la République : « Je ne suis pas du tout Française » ; « Les Français sont minables », affirmait-elle.
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Charles Demassieux : Ce que je savais moins c’est son ascendant sur un homme décrit comme faible et indécis : 'Elle a eu un rôle politique considérable, et un rôle sur Nicolas Sarkozy, car l’intime a privatisé la fonction', écrit Buisson. Le président est devenu le 'mari de Carla'. Le masque de l’homme décidé, fort et volontaire tombe : en lieu et place d’un président, on découvre un personnage immature, bien plus obsédé par l’image qu’il renvoie que par ses actes politiques. Ce que Buisson appelle très justement 'l’incontinence du moi'.
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Charles Demassieux : Tout est faux chez cet individu de peu d’éclat. Dans une formule dont il a le secret, Buisson, évoquant La Manif Pour Tous, oppose la « droite qui défilait » à « la droite qui se défilait », cette dernière incarnée avec brio par Sarkozy lui-même, un Iznogoud plein de fiel pour tous ceux qui ont croisé sa route en même temps que 'faux dur submergé par un état permanent de dépendance affective'. Mercredi 28 septembre 2016, sur France 2, Patrick Buisson a eu cette phrase formidable : 'La comédie du pouvoir est devenue le symptôme de la tragédie française'. Il a ajouté que Hollande et Sarkozy étaient 'deux frères jumeaux'. Dont acte en 2017, conclut Charles Demassieux, sur Riposte Laïque (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://ripostelaique.com/pourquoi-le-livre-de-patrick-buisson-est-accablant-pour-sarkozy.html
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Anti-racisme et intello-gauchisme

   
Depuis plusieurs décennies, la police de la pensée décide qui est raciste et qui est antiraciste. Dans les années 1980, cette police de la pensée focalisait son combat essentiellement sur la droite nationale. A l’époque, les intellos-gauchistes traquaient l’antisémitisme, tantôt réel, tantôt présumé, en vogue dans les mouvances de Jean-Marie le Pen, feu François Brigneau et feu Jean Madiran notamment. Il est vrai que ces mouvances n’ont rien fait pour lever le doute sur leur antisémitisme.-
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Entre les ambiguïtés, les sous-entendus et quelques énormités, tel le « point de détail de l’histoire de la deuxième guerre mondiale », formule de Jean-Marie Le Pen pour définir les chambres à gaz, il est vrai qu’avec tout cela, les mouvances de la droite nationale n’ont fait qu’augmenter les soupçons relatifs à leur antisémitisme.
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La réhabilitation du maréchal Pétain réclamée par feu François Brigneau de son vivant et la confusion – typiquement maurrassienne – entretenue par feu Jean Madiran de son vivant entre mondialistes, francs-maçons et Juifs, cela aussi, n’a fait qu’augmenter les soupçons relatifs à l’antisémitisme de la droite nationale.
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Il est frappant que cette mouvance nationale et traditionaliste - en dépit de ou à cause de - ses effectifs réduits et divisés, soit, encore et toujours, incapable de sortir de ses œillères et de ses anachronismes.
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Certes, aujourd'hui, en 2016, le mouvement bleu marine n'est pas antisémite et il intervient sur un autre niveau. Mais la mouvance nationale et traditionaliste, elle, continue de s'enfermer dans une judéophobie pathologique.
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Il reste cependant une réalité incontestable, à savoir que dans les années quatre-vingt, l’antiracisme prenait principalement les allures d’une lutte sans merci, des intellos-gauchistes, contre la droite nationale.
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On peut d'ailleurs se demander – quelle était à l’époque et quelle est aujourd’hui – la légitimité de cet antiracisme d’inspiration intello-gauchiste. Car les intellos-gauchistes  soi-disant antiracistes étaient, aussi, et, sont, encore, aujourd'hui, les porte-drapeaux de l’antisionisme. Et en cela, ils sont les catalyseurs d’une haine primaire, systématique et viscérale à l’égard de Etat juif et à l'égard des citoyens juifs de cet Etat juif : l’Etat Israël.
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Pour ce qui me concerne, le problème numéro un - est et reste - l’idéologie islamiste et son racisme anti-judéo-chrétien. Et pour ce qui me concerne, la priorité numéro un - est et reste - la défense et la valorisation de la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Force est de constater, que la police de la pensée, n’a guère évolué, depuis les années 1980, ni sur ce point, ni sur les autres. Elle a même empiré.
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Car c’est désormais la simple critique du multiculturalisme qu’elle assimile à une nouvelle forme racisme. La police de la pensée cautionne l’interdiction de critiquer ceux qui demandent à la France de renoncer à la centralité de son identité.
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Nous sommes donc ici confrontés une fois encore à l’interdiction de défendre et de valoriser la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. La pénalisation de la défense de la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne signifierait concrètement l’interdiction – et par conséquent la fermeture – de certains blogues.
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En clair, l’accusation d’islamophobie est devenue un obstacle à l’expression de l’esprit critique. Défendre la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne est donc - selon la police de la pensée - un délit d’islamophobie, délit qu’il faudrait pénaliser.
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En revanche, nul désir, chez les soi-disant antiracistes d’inspiration intello-gauchiste de pénaliser ou d’interdire le racisme anti-juif qui - la plupart du temps - se cache derrière l’antisionisme. La police politique veut pénaliser les fils spirituels de Jacques Maritain (que nous sommes) comme si nous étions des maurrassiens (alors que nous ne le sommes pas).
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La police de la pensée prône, de façon inconditionnelle et exclusive, une société soi-disant multiculturelle, qui - de fait - donne la part belle à l’idéologie islamiste ; une société soi-disant multiculturelle, qui - de fait - ostracise la pensée laïque judéo-chrétienne.
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Notons que ce choix est typiquement intello-gauchiste : peu importe que derrière la société multiculturelle se profile l’idéologie islamiste ; l’essentiel, pour les soi-disant antiracistes d’inspiration intello-gauchiste, c’est d’en finir avec la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, société qu’ils méconnaissent et haïssent à la fois.
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Michel Garroté, 22. 9.2016 pour https://lesobservateurs.ch/
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Ce n’est pas une blague – Marine Le Pen s’éloigne du FN

MLP-6

   
Michel Garroté - La présidente du FN fera sa rentrée politique à Brachay, en Haute-Marne le 3 septembre (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : elle espère faire oublier la présidente du parti pour mettre en avant la candidate à la présidentielle. Après les rentrées politiques des ténors de la droite ce week-end, place maintenant à la rentrée de Marine Le Pen. La présidente du Front National tiendra son meeting de rentrée, le samedi 3 septembre (11h45) dans le petit village de Brachay, en Haute-Marne, comme chaque année depuis 2012. La fille de Jean-Marie Le Pen s’est montrée particulièrement discrète avant et pendant l’été.
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Devenir présidentiable. Marine Le Pen a choisi de supprimer le logo - la fameuse petite flamme bleu blanc rouge -, et même le nom du Front National sur ses tracts et ses affiches. La présidente du FN laisse désormais place à la candidate à l’élection présidentielle. Son objectif est de se détacher de ce parti chargé d’histoires pour se rapprocher des Français.
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Elle cherche même à effacer le nom de son père ; son site de campagne s’intitule sobrement marine2017.fr. Il y a 5 ans, c’était marinelepen2012.fr. Un format minimaliste. La présidente frontiste a également décidé d’afficher sa proximité dans les meetings. Ce samedi, à Brachay, elle prendra place sur une petite estrade sur la place du village. Un format minimaliste qu’elle aimerait reproduire pendant la campagne.
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Diète médiatique. Pour la première fois, samedi, il y aura une caméra embarquée au côté de Marine Le Pen dans les coulisses, pour des séquences vidéo qui seront diffusées en direct sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter et Periscope. Un dispositif qui prendra beaucoup de place les prochains mois, alors que les interviews à la télé et à la radio resteront relativement rares. Marine Le Pen veut continuer à solenniser ses apparitions, puisque sa récente diète médiatique n’a pas entamé sa popularité (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.europe1.fr/politique/pour-sa-rentree-marine-le-pen-veut-seloigner-de-limage-du-fn-2832037
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Entretien avec Renaud Camus

Je me présente en 2017, car il faut impérativement un candidat anti-remplaciste.

Renaud Camus vient d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2017. De retour de Béziers, il a accepté de répondre à quelques questions de notre fondateur, Pierre Cassen. Dans cet entretien, il affirme malicieusement qu’il y avait tout le monde, ou presque, et que « Pierre Cassen et Christine Tasin brillaient par leur absence ». Cela nous permet d’amener une précision importante : Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine, qui continue de se réclamer des valeurs de la gauche, était en désaccord de fond avec la démarche « Oz La Droite » de Robert Ménard. Quant à Pierre Cassen, il était présent à une réunion rédactionnelle de Riposte Laïque, programmée de longue date, ce samedi 28 mai, avec 25 personnes, venues de toute la France, et même de Suisse, et ne pouvait pas en être absent. Mais Riposte Laïque n’a pas eu d’hostilité vis-à-vis de l’initiative de Béziers. Quelques semaines auparavant, nous avions donné la parole à Robert Ménard, et avions, à l’occasion de ces trois jours, délégué la plume de Caroline Alamachère et la caméra de Guy Sauvage. Il fallait que cela soit dit, et merci à Renaud Camus de nous avoir permis de clarifier les choses…

Suite sur RL

Et si Marine Le Pen gagnait en 2017 ?

NICE: Front National party summer convention
    
Le CEVIPOF, le Centre de recherches de la vie politique française, a révélé les chiffres de sa gigantesque enquête réalisée auprès de 25.000 agents de l’État. Celle-ci révèle que chez les policiers et militaires, les intentions de vote en faveur du Front National atteignent 51,5%, contre 30% environ en 2012. Selon le journaliste franc-maçon d'êtrême-gauche Claude Askolovitch, si le FN passe en 2017, il n’y aura aucun trouble social. Il le dit dans une émission sur itélé.fr.
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Claude Askolovitch : "Si Marine Le Pen prenait le pouvoir alors l’État suivrait. Les professeurs râleraient (ils sont un peu moins de 10 % à annoncer un vote Front National). Mais dans l’administration, cela passerait (environ un quart des fonctionnaires votent Front National). Et ceux qui tiennent réellement la République (policiers, gendarmes, militaires) seraient d’accord dans leur majorité".
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Claude Askolovitch : "Il y aura un assentiment. Ce qui veut dire que Marine Le Pen peut prendre le pouvoir demain. Il ne se passera rien. Le FN, c'est la République. Ce sont ceux qui la défendent qui vous le disent. Et après on peut discuter à l’infini et très sérieusement sur ce qu’est devenue la République. Tous les débats sont libres", conclut Claude Askolovitch sur itélé.fr.
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Michel Garroté
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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/01/09/97001-20160109FILWWW00045-le-vote-fn-progresse-chez-les-fonctionnaires.php
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http://www.itele.fr/chroniques/edito-claude-askolovitch/quand-les-defenseurs-de-la-republique-votent-fn-149467
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