Belgique : Mohamed, Mohammed et Ahmed sont, en 2020, dans l’ordre, les trois prénoms les plus courant à Bruxelles, Molenbeek, Anderlecht, Schaerbeek . . entre autres

Ville de Bruxelles : 185.100 habitants.

Molenbeek : 98.000 habitants.

Anderlecht : 120.000 habitants.

Schaerbeek : 132.800 habitants.

Koekelberg : 21.959 habitants.

Saint-Josse-Ten-Noode : 27.497 habitants.

Forest : 56.581 habitants.

Jette : 52.728 habitants.

Berchem Sainte-Agathe : 25.500 habitants.

Evere : 42.650 habitants.

Ganshoren : 25.234 habitants.

Saint-Gilles : 49.678 habitants.

NB : Toutes ces communes font partie de la région de Bruxelles-Capitale

Description : Prénoms de la population totale par commune

Période : 2020

Métadonnées : Nous ne publions des chiffres qu’à partir de 5 occurrence, noms et prénoms sur base du Registre national.

Vous trouverez plus d’informations, de données et de publications à ce sujet sur Statbel.

Les open data sont des données publiques à caractère non personnel, qui sont informatisées, répondent aux normes du format ouvert et peuvent être réutilisées gratuitement. Tout le monde peut utiliser gratuitement ces open data, à des fins aussi bien commerciales que non commerciales.

Statbel met des open data à disposition depuis 2015. Cela concerne actuellement environ 400 fichiers et l’offre est progressivement étoffée. Les nouveaux sets de données sont annoncés sur cette page, sur  notre compte Twitter et dans notre newsletter.

Source (mention obligatoire) : Statbel.be / Direction générale Statistiques.

Via fdesouche

Belgique : le quartier de Molenbeek bouclé pour que la femme d’Erdogan fasse son shopping

Alors que son mari se trouvait en rendez-vous officiel, Emine Erdogan s’est rendue dans un magasin de Molenbeek, quartier bruxellois tristement connu à travers le monde pour son noyautage islamiste. La zone à été totalement bouclée à cette occasion.

A Bruxelles depuis le 11 juillet pour assister au sommet de l’OTAN, Recep Tayyip Erdogan multiplie les entretiens. Sa femme, Emine Erdogan, en a profité pour s’éclipser à Molenbeek et dévaliser le magasin Les Tissus du Chien Vert. Ce quartier est tristement connu pour son activité islamiste et notamment celle des frères Abdeslam. Depuis les années 1990, l’islamisme radical s’est en effet installé dans cette enclave paupérisée de Bruxelles.

Police et services de sécurité ont été déployés. Des camionnettes noires ont également été dépêchées pour boucler la zone et permettre à l’épouse du chef d’Etat turc de faire ses emplettes en toute tranquillité.

Emine Erdogan avait auparavant tweeté sur son séjour à Bruxelles et ses rencontres avec des femmes de premier plan et épouses de dirigeants lors d'un concert organisé durant le sommet.

Le quotidien belge La Libre rapporte que le quartier Louise, toujours à Bruxelles, avait été bloqué pour Emine Erdogan en 2015. Alors que son mari était venu rencontrer le Premier ministre Charles Michel et le ministre des affaires Etrangères belge Didier Reynders pour l'inauguration du festival culturel Europalia.

Source

BARCELONE ? Non : Molenbeek, parfum paella

Par Xavier Raufer

Interro de contrôle au cours d'antiterrorisme : qu'évoquent pour vous les faits suivants ?

• Un pays déchiré par une querelle linguistico-tribalo-nationale, dans lequel diverses polices se regardent de travers et coopèrent d'aussi mauvaise grâce que possible,

• Une agglomération où l'arrivée massive de Maghrébins (Marocains pour la plupart) suscite peu à peu une omerta subtile et un pesant communautarisme,

• Ce, dans le silence apeuré ou vaguement complice d'autorités municipales, entre anesthésique béatitude du "vivre ensemble" et syndrome de Stockholm,

• Arrivée d'un évanescent prêcheur salafiste (lui-même ancien voyou) ; qui séduit ou convainc, des mois durant sans que nul ne s'en avise, des fratries dont certains éléments ont "des antécédents judiciaires pour faits de droit commun",

• Commission d'attentats sanglants (préparés depuis des mois) lors desquels les terroristes délaissent leurs passeports dans des camionnettes louées avec leurs cartes de paiement personnelles,

• Puis une enquête au long de laquelle le nombre de terroristes impliqués enfle sans arrêt, dix-douze au début - le triple au bout du compte,

• Dans le fief salafiste, des habitants en larmes... L'inexplicable cauchemar ! Nul n'imaginait les sanglants projets des copains, frères ou cousins.

• Des autorités locales sous le choc. Des jeunes élevés sur place, si bien intégrés...parlant si bien la langue du cru. Comment est-ce possible dans une ville si ouverte...

Là, le dernier de la classe d'antiterrorisme, depuis sa place près du radiateur, lève la main et s'écrie " Molenbeek ! Les Abdeslam, les attentats de Paris et Bruxelles en 2015-2016".

Eh bien non. Tout faux. Car il s'agit bien du contexte et des circonstances entourant les récents attentats de Barcelone, qui forment un parfait copier-coller des épisodes terroristes franco-belges de la fin 2015, début 2016.

Or cela, une fois de plus, ni les autorités nationales espagnoles, ni la police régionale catalane, ni les instances antiterroristes de l'Union européenne ne l'ont décelé ni vu venir.

On aurait espéré qu'après le Bataclan et Zaventem, un "retour d'expérience" européen isolerait les facteurs de grand risque, analogies terroristes à la mortelle poche de grisou des mines de charbon. Car si cette exigence antiterroriste minimale avait été satisfaite, si la zone catalane de risque majeur Ripoll-Alcanar-Barcelone avait été décelée, voilà ce que le renseignement et la police antiterroriste, dûment avertis, auraient vu s'opérer sous leurs yeux, sans grande discrétion d'ailleurs :

- Des maghrébins occupant une villa-laboratoire d'explosifs. Ni femmes ni enfants. Villa aux volets toujours clos, sans musique, d'où entrent et sortent constamment des barbus "parlant tous français" chargés de lourds sacs à dos, saluant les voisins "sans jamais regarder les femmes de face". Certains vont et viennent ; d'autres, de la terrasse, "scrutent la route en contrebas". Comment dit-on caricature en Catalan ? Au point qu'un voisin ancien policier, dit à sa fille "C'est des terroristes, note les plaques d'immatriculation".

- Les mêmes achètent sans encombre cent vingt bonbonnes de gaz et les composants chimiques du péroxyde d'azote, explosif utilisé à Paris en novembre 2015.

Pendant ce temps-là, les meilleurs experts espagnols du terrorisme, dont notre collègue Fernando Reinares, du Elcano Royal Institute, alertent en vain médias et autorités sur le fief salafiste catalan et les risques toujours plus graves qui en émanent.

Rien n'y fait. l'aveuglement prévaut. Résultat : 14 morts, plus de cent blessés - et bien sûr, toutes les cérémonies, messes, autels improvisés et touchantes offrandes que nécessaire. Même pas peur. L'effusion sans la prévision : combien de temps encore ?

Xavier Raufer

NB - Bien entendu, mes critiques de l'irénisme antiterroriste de l'Union européenne sont tout, sauf une lubie personnelle. Le lecteur consultera avec profit le rapport d'information N°397 du Sénat, sur "Le financement européen de la lutte contre le terrorisme" (février 2016), écrit par une sénatrice européenne fervente. On y lit que "Les réponses apportées au défi du terrorisme ne sont pas passées, au niveau européen, par un engagement financier substantiel". Et que les projets antiterroristes de l'U. E. verront le jour "si se développe une véritable culture de la coopération". Sans commentaire.

Belgique. Molenbeek : Selon des journalistes “le maire socialiste a été l’incubateur du jihadisme”

Les journalistes Christophe Lamfalussy (La Libre) et Jean-Pierre Martin (RTL) se sont plongés dans "cet étrange creuset du terrorisme" qu'est Molenbeek. Leur but : "comprendre l'explosion d'un islam radical au cœur de l'Europe". Il en ressort un livre, "Molenbeek-sur-Djihad", où les deux reporters dépeignent la commune, ses habitants, son histoire, sa situation sociale, ses dérives, les faiblesses de ses politiques... Christophe Lamfalussy et Jean-Pierre Martin sont les Invités du samedi de LaLibre.be.

 

Quels sont les éléments prégnants qui ont amené Molenbeek à devenir la "base arrière" du djihad ?

Jean-Pierre Martin (JPM) : Je dirais sa topographie puisque Molenbeek est une sorte de banlieue dans la ville, avec ses propres spécificités sociales. Dans certains quartiers, le taux de chômage est de plus de 50% pour les 20-25 ans. De nombreux trafics s'y développent. Cette commune a souffert d'un désintérêt pendant plusieurs décennies et des gens ont pu y vivre dans une sorte de clandestinité en toute impunité. Ils ont pu faire grandir l'un ou l'autre réseau à travers des relations familiales, claniques, d'amitié...

Était-ce prévisible qu’elle devienne un foyer du radicalisme islamique ?

JPM : Non mais d'après un "super flic" que nous avons interrogé, ceux qui disent n'avoir rien vu sont des menteurs. Tous les éléments connus depuis le début des années 2000 auraient dû légitimer une réaction beaucoup plus vive par rapport à l'islamisme, à l'absence de contrôle des mosquées, à la petite délinquance, à l'estompement des normes... Tout cela a créé le terreau du djihadisme.

Dans le livre, vous pointez le laxisme des politiques. Sont-ils responsables de la situation?

Christophe Lamfalussy (CL) : Le politique n'a pas vu ce qui se passait. La Belgique a manqué de connaissance de l'islam et de l'islamisme. C'est une tradition belge : on accueille depuis des décennies des réfugiés politiques. Mais parmi ces réfugiés venant de Tunisie, du Maroc ou d'Algérie, on a aussi accueilli des franges très radicales qui ont prospéré dans Bruxelles, et particulièrement à Molenbeek.

JPM : La politique a fait preuve de déni. François Schepmans, l'actuelle bourgmestre (MR) de Molenbeek utilise le mot. D'après elle, ce déni a longtemps été généralisé. Lorsqu'elle attirait l'attention de son parti sur cette problématique, on lui rétorquait "mais avec quoi tu viens ?". Ce n'était donc pas une préoccupation. Lorsqu'on a signé la convention avec le Maroc, il y a 50 ans, on n'a pas tenu compte de la culture, de la pratique religieuse de cette population qui arrivait et dont on ne connaissait rien.

Vous affirmez qu'une fois cette population installée, les politiques ont fait preuve de "clientélisme" à son égard.

JPM : Début 2000, le gouvernement fédéral - formé des libéraux et socialistes - a plus facilement accordé la nationalité, a régularisé. Le PS a pris conscience de l'importance de cette communauté, surtout dans Bruxelles.

CL : N'oublions pas que, dès les années 60', on confie l'islam belge à l'Arabie saoudite qui se sert de la Grande mosquée du Cinquantenaire comme d'une porte d'entrée. Son but : contrecarrer l'influence de l'Union soviétique sur les pays arabes laïcs. Or, de cette époque jusqu'aux années 2000, on ne parvient pas à installer un organisme de représentation de l'islam qui fonctionne. Cette longue période de flou a permis aux prédicateurs itinérants, venus de l'étranger, d'introduire un islam fondamentalisme, basé sur les valeurs du wahabisme, et donc sur le rejet de l'autre.

Philippe Moureaux a été beaucoup pointé du doigt. Que reprocher au socialiste, qui fut bourgmestre de 1992 à 2012 ?

JPM : Il a été le premier magistrat d'une commune qui est devenue un incubateur du djihadisme, d'après tous les témoignages recueillis. Il a cette particularité de s'être transformé. Les plus âgés se souviennent d'un homme flamboyant, tout puissant au PS, militant laïque. Puis il y a le deuxième Moureaux, celui qui n'occupe plus de poste de premier plan dans un gouvernement et qui se retire essentiellement sur sa commune. Il s'est alors pratiquement identifié à son électorat.

Il aurait nourri la population immigrée locale pour assurer sa place ?

CL : C'est ce qu'on a entendu. Il n'a en tout cas rien fait pour empêcher Molenbeek de devenir un lieu de repli identitaire, pour favoriser la mixité sociale. On lui reproche même d'avoir fait le calcul de tabler sur cet électorat belgo-marocain parce qu'il ne parvenait pas à séduire l'électorat traditionnel du PS.

Il a aussi beaucoup défendu les accommodements raisonnables.

JPM : Il continue à le faire. Il persiste dans cette politique et assume ce qu'il a mis en oeuvre. On sentait l'attraction qu'il avait pour sa population d'origine marocaine. Sur le plateau de France 2, il a tout de même esquissé des sortes de regrets d'avoir été trop loin. Il ne faut pas non plus oublier d'où il vient : il a eu une jeunesse dorée, avec un père ministre et une mère issue d'une des familles les plus riches de Belgique.

Votre livre révèle que de la littérature salafiste (un tafsir) a été retrouvée dans les planques des terroristes de Paris et Bruxelles. Que cela révèle-t-il de la personnalité de ces individus ?

CL : Lorsque Mohamed Belkaid est tué à Forest, on trouve à ses côtés un guéridon avec ce tafsir écrit par un prédicateur salafiste très couru. Ce salafisme provoque une détestation de la société belge par le fidèle. Cette doctrine ne mène pas forcément au terrorisme, mais elle crée un fossé dont peuvent se servir les gens de l'EI ou du Front Al-Nosra en Syrie ou en Irak. Le phénomène religieux est important dans la compréhension de ce qui s'est passé.

JPM : La religion est utilisée pour embrigader. Elle est permanente, tout au long du cheminement, de la rupture jusqu'au passage à l'acte.

L'islam n'est donc plus un prétexte ? Ces jeunes sont radicalisés religieusement, c'est cela ?

CL : A partir de la Belgique, oui, souvent. Des centaines de sites salafistes expliquent aux jeunes comment faire. Mais certains discours tenus dans les mosquées agissent aussi comme une rupture. Des discours religieux prononcés à la Grande mosquée du Cinquantenaire nous font tomber de notre chaise. On déconseille par exemple aux fidèles de regarder la télévision quand une présentatrice apparaît...

Vous décrivez les réseaux entre tous les jeunes djihadistes bruxellois. Y a-t-il un risque que les petits frères, les cousins, les amis des terroristes tués ou arrêtés poursuivent la lutte ?

CL : On remarque effectivement une transmission clanique ou familiale du djihadisme. Fatima Aberkan a envoyé ses propres enfants en Syrie. Oussama Atar a, quant à lui, influencé ses cousins, les frères El Bakraoui, qui ont commis les attentats de Bruxelles. Tant que ce virus ne sera pas éliminé dans certaines familles, dans certaines têtes, il va prospérer. C'est pour cela que nous prônons un islam belge, pacifié, déconnecté de toutes les secousses du Moyen-Orient. Un autre problème est constitué par les écoles coraniques, où l'on inculque des valeurs qui ne sont pas en correspondance avec les valeurs belges, comme l'égalité homme-femme.

Dans le livre, vous n'hésitez pas à donner votre point de vue, sans forcément l'étayer par des études ou enquêtes. Vous écrivez par exemple : "A Molenbeek, le fondamentalisme s'est progressivement imposé à la majorité des croyants musulmans". Cela peut déranger, non ?

JPM : Cela repose sur notre ressenti après avoir arpenté les rues, les mosquées, avoir rencontré les gens. Le wahabisme a percolé. Il faut voir le nombre de filles en niqab à la chaussée de Gand un jour de marché. On ne connaissait pas cela par le passé. Cette revendication identitaire vient de cette conception rétrograde d'une partie du monde musulman qui ne voit le monde qu'à travers le licite (halal) et l'illicite (haram). Cela nous a fait peur...

CL : En même temps, on trouve que Molenbeek a un sens de l'accueil. C'est un vrai quartier avec ces gens qui se parlent, qui se rencontrent dans la rue. On retrouve l'atmosphère chaleureuse d'un pays du sud.

Entretien : @Jonas Legge & @Dorian de Meeûs

Source

Nos remerciements à Λlex Λ 

A lire également Molenbeek-sur-Djihad

Plusieurs perquisitions menées à Molenbeek dans le cadre d’un dossier de terrorisme ce samedi soir

Plusieurs perquisitions ont été menées à Molenbeek ce samedi soir dans le cadre d'un dossier de terrorisme géré par le parquet de Bruxelles. Le périmètre de sécurité s'est étendu sur les rues Delaunoy, Saint-Martin, Ransfort et Evariste Pierron. Plusieurs personnes auraient été emmenées par la police, selon nos informations.

Plusieurs habitants inquiets de Molenbeek nous ont contactés via le bouton orange Alertez-nous: "Intervention de police à Molenbeek, la zone est encerclée", nous a écrit un témoin.

La police locale a confirmé avoir établi un périmètre de sécurité samedi soir. L'intervention a cependant été menée par la police fédérale. "Il s'agit de perquisitions menées dans le cadre d'un dossier judiciaire géré par le parquet de Bruxelles", nous a indiqué le porte-parole de la police fédérale, contacté par David Fourmanois.

Le parquet de Bruxelles a précisé qu'il s'agissait d'un dossier de terrorisme. "Plusieurs perquisitions sont menées dans le cadre d'un dossier de terrorisme qui n'a pas encore été fédéralisé (ndlr: le parquet fédéral est compétent en matière de terrorisme)", a expliqué le porte-parole, interrogé par Céline Praile. Cela pourrait signifier qu'il s'agit d'un cas isolé, et non d'un groupe terroriste organisé.

Source et article complet

A Molenbeek, des ados de 12 à 14 ans arrêtés avec des bombes incendiaires signées Allah Akbar dans le sac à dos

Belgique – Dans la commune de Molenbeek, désormais mondialement connue, quatre jeunes maghrébins âgés de 12 à 14 ans ont été arrêtés par la police alors qu’ils transportaient dans un sac à dos des bombes incendiaires de type cocktail molotov sur lesquelles ils avaient inscrit Allah Akbar.

Ces jeunes apprentis djihadistes se promenaient dans le métro avec leur matériel incendiaire. L’un d’eux a expliqué à la police qu’ils voulaient faire une « expérience »…  En brûlant vivant des Européens ?


4 jeunes transportaient des substances explosives à Molenbeek-Saint-Jean

 

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Belgique : affrontements entre la police et des jeunes à Molenbeek (Vidéo)

La zone de police Bruxelles-Ouest a procédé dimanche après-midi à cinq interpellations en marge d’affrontements qui ont opposé des policiers à quelques jeunes à proximité de la station de métro Beekkant à Molenbeek-Saint-Jean.

Deux agents ont été blessés et plusieurs véhicules des forces de l’ordre endommagés par des pierres et d’autres projectiles [...] « Deux personnes ont été interpellées. Plusieurs jeunes du voisinage se sont échauffés et s’en sont pris à la police. Des containers de déchets ont également été renversés sur la rue. »

 

https://youtu.be/kNaRFZAOopQ

La police s’est retirée mais est revenue dans les environs de la station de métro vers 15H30 et les affrontements ont repris de plus belle, avec des jets de pierre notamment. Deux agents ont été blessés dont un a dû être emmené à l’hôpital. Quelques véhicules ont été endommagés. Trois personnes ont été interpellées.

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Belgique: Le grand ménage a commencé à Molenbeek: plus de 5’000 domiciles contrôlés

Christian Hofer: Cela en dit long sur le laxisme qui a perduré durant des années, comme si ces contrôles allaient changer quoi que ce soit. Et il a fallu des attentats pour s'apercevoir que la droite patriote avait encore une fois raison: la présence de ces immigrés est un problème pour l'Europe, bien loin des discours simplistes et criminels de la gauche.

Ces extra-Européens sont là et personne n'osera les expulser, les problèmes se décupleront encore avec le temps et leur population va croître d'année en année: bref c'est une situation ingérable.

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Françoise Schepmans explique ce qui a été fait, en six mois, dans sa commune.

Depuis les attentats de Paris, Molenbeek est devenu un nom générique comme "Chicago" l’est aux Etats-Unis et dans le monde entier. Cela ne décourage pas sa bourgmestre, Françoise Schepmans (MR), qui veut remettre sa commune sur la voie de la légalité. Au cours des six derniers mois, ses services ont procédé à des centaines de visites domiciliaires, arrestations, radiations, fermetures dont "La Libre" a obtenu les chiffres en exclusivité.

Il ne s’agit pas de "nettoyer Molenbeek" , comme l’avait demandé le ministre Jan Jambon (N-VA), mais de "mener un travail complémentaire avec la lutte contre le terrorisme en faisant respecter les règles dans la commune" , insiste la bourgmestre.

Et cela dans tous les domaines : état civil, urbanisme, blanchiment d’argent, trafic de drogues, de faux documents et d’armes, économie noire, illégaux, contrôles des ASBL.

Entre le lancement du plan Canal en février et le mois d’août, 5 073 domiciles ont été contrôlés, visant 12 444 des quelque 95 000 habitants de la commune. A la suite de cela, 589 personnes ont été radiées des registres de la population. Une soixantaine d’habitations ont été inspectées pour des problèmes d’hygiène et d’exploitation par des "marchands de sommeil". Trente-sept passeports ont été retirés. Quatre cent cinquante ASBL ont fait l’objet d’un contrôle approfondi, dont 91 sont considérées comme suspectes pour blanchiment, terrorisme ou drogues.

Lundi matin encore, près de deux cents policiers ont fait évacuer treize sans-papiers, originaires en majorité de l’Afrique subsaharienne, d’un immeuble insalubre du boulevard Léopold II. L’immeuble, occupé depuis juillet 2014, avait accueilli jusqu’à 200 personnes, mais s’est dégradé rapidement selon les conclusions d’un ingénieur.

Source et article complet

 

Hamza incendie des voitures de police à Molenbeek à coup de cocktail Molotov

Une voiture de police a été incendiée, vendredi à 19h00, rue des Quatre-Vents à Molenbeek-Saint-Jean, a indiqué la zone de police Bruxelles-Ouest, confirmant une information de plusieurs médias.« A 18h30, rue des Quatre-Vents, la police a été appelée pour constater des dégâts. Elle a stationné son véhicule. Et pendant son absence, un cocktail Molotov a été jeté sur le véhicule qui a évidemment pris feu.  », a expliqué Françoise Schepmans, bourgmestre de Molenbeek.

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Source et suite de l'article ici

Salah Abdeslam – Le petit con de Molenbeek

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Son avocat Sven Mary, des proches et des amis d'enfance dressent un portrait déroutant de Salah Abdeslam. Salah Abdeslam a été remis mercredi 27 avril 2016 au matin à la justice française. « C'est un petit con de Molenbeek. Il a l'intelligence d'un cendrier vide, il est d'une abyssale vacuité », résume son avocat belge Sven Mary. Bien.
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Cela dit, c'est surtout un terroriste, un assassin, et il est bon de le rappeler, ne serait-ce qu'en pensant aux proches des victimes qui en ont assez de voir sa photo, tous les jours depuis des semaines, dans les journaux et sur Internet.
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Michel Garroté
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http://www.lepoint.fr/societe/salah-abdeslam-ce-petit-con-de-molenbeek-27-04-2016-2035278_23.php
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Belgique: Les chauffards Redouane D. et Mohamed B. libérés malgré toutes les charges: Drogues, rébellion armée, délit de fuite…!

Christian Hofer: Nous parlions déjà de cette affaire ici. Visiblement, même après de tels délits, on peut se retrouver libre en Europe, "en attendant le procès" alors que ces deux crapules ont déjà démontré que leur premier réflexe était la fuite. On ne compte plus les délinquants en fuite dans leurs pays d'origine, se moquant éperdument de nos tribunaux. La justice n'est plus qu'une farce!

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Les deux chauffards qui ont percuté une quadragénaire à Molenbeek le samedi 2 avril - Redouane D. et Mohamed B. - ont été libérés par mainlevée du juge d’instruction vendredi à l’issue d’une quinzaine de jours de détention préventive, annonce La DH.

Ils restent inculpés des chefs d’entrave méchante à la circulation, de rébellion armée et de délit de fuite dans l’attente de leur procès. 

Redouane D. était au volant du début à la fin. En sus de la piétonne, il a percuté un motard et de nombreux véhicules en stationnement ! Redouane D. dit ne plus se souvenir de rien. Mohamed B. a quant à lui vidé un extincteur par la fenêtre et filmé leurs "exploits" avec son smartphone.

Ces mécaniciens de formation étaient tous deux sous l’influence de l’alcool et de drogue(s) et en cheville avec les autres fauteurs de trouble qui s’en prenaient alors aux policiers. Les militants d’extrême droite - 7 ont été arrêtés préventivement (sic!!!) - n’étaient pas parvenus à tenir leur manifestation qui avait été interdite.

Source

Belgique: Le ministre de l’intérieur avoue «Des musulmans ont dansé après les attentats»

Lors d'une interview publiée samedi, le flamand Jan Jambon a mis en cause la politique d'intégration de la communauté musulmane.

Le ministre belge de l'Intérieur affirme que la politique d'intégration des étrangers en Belgique a échoué, y voyant pour preuve le fait qu'«une partie significative de la communauté musulmane a dansé à l'occasion des attentats», dans un entretien samedi avec le quotidien flamand «De Standaard».

Et M. Jambon d'enchaîner : «ils ont jeté des pierres et des bouteilles en direction de la police et de la presse au moment de l'arrestation de Salah Abdeslam (le seul survivant des commandos djihadistes du 13 novembre à Paris, interpellé le 18 mars dans sa commune bruxelloise de Molenbeek, ndlr). C'est ça le vrai problème».

«Appeler un chat un chat»

«Les terroristes, on peut les arrêter, les écarter de la société. Mais ils ne sont qu'une pustule. En dessous se trouve un cancer beaucoup plus difficile à traiter. Nous pouvons le faire, mais pas du jour au lendemain», assure encore le ministre, qui revendique de dépasser «la pensée politiquement correcte» et d'«appeler un chat un chat».

Il explique aussi que le «danger» lié à la radicalisation de jeunes issus des troisième et quatrième générations de l'immigration a désormais «trop profondément pris racine» dans certains quartiers, car la Belgique «a ignoré pendant des années les signaux de détresse».

Après les attentats du 13 novembre, Jan Jambon avait créé la polémique en promettant de «nettoyer Molenbeek», quand il était apparu que plusieurs membres des commandos ayant frappé Paris étaient issus de cette commune qui a désormais la réputation d'être un des principaux foyers du jihadisme en Europe.

Source

A relire:

Molenbeek : Un élu PS avoue « 90% des élèves, âgés de 17 ou 18 ans, considèrent les terroristes de Bruxelles comme des héros »

Molenbeek : Un élu PS avoue “90% des élèves, âgés de 17 ou 18 ans, considèrent les terroristes de Bruxelles comme des héros”

Christian Hofer: Terrorisme idéologique de la gauche, filtrage des commentaires dans les médias, immigration de masse, propagande multiculturelle avec nos impôts, déni du Grand remplacement, diabolisation des partis patriotes, mensonges, censure des statistiques criminelles et après tout cela, les socialistes pleurnichent. Bientôt il faudra les remercier de reconnaître ce que nous dénonçons depuis des années. Surtout qu'à présent le mal est tellement ancré qu'il n'y a plus guère de solution!

Pitoyable.

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Yves Goldstein, le chef de cabinet de Rudy Vervoort (PS), ne mâche pas ses mots à l'égard d'une partie des jeunes musulmans. Cité par le très sérieux New York Times, il dénonce aussi les politiques d'intégration qui ont été menées les dernières années.

"Nos villes sont confrontées à un énorme problème, peut-être même le plus important depuis la Seconde Guerre Mondiale. Comment des personnes nées à Bruxelles ou Paris peuvent qualifier de héros des gens qui sèment la violence et la terreur? C'est une vraie question qu'il faut se poser", lance-t-il.

Le conseiller communal (PS) va même plus loin, en se basant notamment sur des témoignages de professeurs actifs à Molenbeek et Schaerbeek. "90% de leurs élèves, âgés de 17 ou 18 ans, considèrent les terroristes de Bruxelles ou Paris comme des héros", dit-il, toujours cité par le journal américain.

Yves Goldstein (38 ans) a grandi à Schaerbeek. Fils d'un couple juif qui a fui le nazisme, il est actuellement chef de groupe au conseil communal de Schaerbeek. Il est aussi directeur de cabinet de Rudy Vervoort, le ministre-président de la région bruxelloise.

S'il ne retire rien sur le fond, Goldstein tient à nuancer son propos dans Het Nieuwsblad. "Juste après les attentats, j'ai dit lors d'une conférence du German Marshall Fund que j'avais un ami instituteur à Bruxelles et qu'au lendemain des attaques de Bruxelles, une partie importante de ses élèves n'avait pas condamné les faits. Le NYT a extrapolé en écrivant que je parlais de tous les établissements à Bruxelles. Le journal ne m'a d'ailleurs jamais contacté personnellement".

"Il n'empêche...", prolonge-t-il. "J'estime qu'il y a un gros problème avec une partie de la jeunesse musulmane qui affiche de la sympathie envers l'Etat islamique. Il ne faut pas uniquement se focaliser sur ces quelques dizaines de radicalisés qui seraient prêts à commettre un attentat mais surtout sur ce groupe trop large de musulmans qui ne désapprouve pas ces actes terroristes".

"Quels liens ont-ils avec la vraie diversité?"
Pour Goldstein, qui évoque sans langue de bois un sujet sur lequel son parti ne préfère pas trop s'aventurer, le modèle multiculturel a failli. "Ce mélange de différentes cultures à Schaerbeek et à Molenbeek est un échec".

Au-delà de ce constat, il dénonce l'émergence de la ghettoïsation de certains quartiers et leur uniformité ethnique. "Il y a des quartiers où certains jeunes ne fréquentent que des coreligionnaires et se retrouvent à l'école avec ces mêmes personnes. Quels liens ont-ils avec la société, avec la vraie diversité?", s'interroge-t-il. (Christian Hofer: C'est une phrase extrêmement amusante puisque les Belges sont traités comme des étrangers dans leur propre pays par ceux qui viennent d'arriver, situation cautionnée par les politiciens de gauche et autres officines "antiracistes".)

Sans vouloir stigmatiser l'islam- il insiste sur ce point- Goldstein pointe aussi du doigt la responsabilité et même les négligences de la classe politique. Il lui reproche - en s'incluant dedans - d'avoir laissé se développer des ghettos où la colère, la délinquance et le radicalisme sont devenus monnaie courante. Un terreau fertile pour les recruteurs de l'Etat islamique, selon lui.

Source

A revoir, le témoignage d'un habitant de Molenbeek lors d'une manifestation à Bruxelles, la manifestation étant considérée par la presse comme étant "d'extrême droite" alors que l'homme dénonce les mêmes faits que cet élu PS. Visiblement, seule la gauche a le droit de dire certaines vérités sans passer pour un "salaud de nazi".

Manifestation à Molenbeek: L’Audi qui a renversé la femme était conduite par Mohamed et Redouane

Christian Hofer: On appréciera le titre pour le moins litigieux du journal belge: "la manifestation anti-islam" n'ayant jamais eu lieu, à contrario de la racaille qui a pu manifester. Bien évidemment, aucune mention de l'origine de cette crapulerie par nos médias romands. Il s'agit de ne surtout pas réveiller notre population sur la réalité de l'enrichissement.

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La police a procédé à 32 interpellation et deux arrestations samedi sur le territoire de Molenbeek-Saint-Jean, a indiqué en soirée la bourgmestre Françoise Schepmans (MR) à l’Agence Belga. D’après les informations de la DH, les deux hommes présents dans le véhicule qui a renversé une personne ce samedi à Molenbeek ont été présentés au juge d’instruction.

D’après les informations de nos confrères de la DH, les hommes qui se sont rendu coupable d’un délit de fuite après avoir renversé une dame à Molenbeek ont été présentés devant le juge d’instruction. Ces hommes seraient Redouane D. et Mohamed B. Sur les photos publiées par Reuters et PhotoNews, on voit distinctement les deux hommes, dont un est muni de son téléphone.

Mme Schepmans a salué le travail des policiers, mais aussi des «éducateurs et des gardiens de la paix» de la commune qui ont bien géré la tension grâce à «un excellent travail préventif».

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Avec Molenbeek, la parole se libère

Patrick Kanner actuel ministre de la Ville a déclenché quelques remous au sein de son parti en affirmant dimanche dernier qu'une centaine de quartiers en France présentaient, je cite : « Des similitudes potentielles avec Molenbeek ».

Il a été bien vite repris par Jean Christophe Cambadélis, premier secrétaire du parti socialiste. « Dire un quartier, on stigmatise ». Il vaudrait mieux « dire: il y a des poches, il y a des immeubles, il y a des rues, mais il n'y a pas de quartiers ». Cambadélis use et abuse, comme a son habitude, de la novlangue pour masquer la réalité. Mais cela est il encore efficace ?

Toujours Molenbeek… Alain Finkielkraut en a fait la découverte…

En voiture avec un sénateur belge. Morceaux choisis, de l’académicien : « Dans les quartiers que j’ai traversés (…), tous les gens étaient d’apparence musulmane : les femmes étaient voilées, les hommes portaient des djellabas et des burnous, les enseignes des boutiques étaient rédigées en arabe. […] Nous étions hors de l’Europe, au cœur de l’Europe ».

Pour Finkielkraut, si la guerre contre Daesh en Syrie semble être gagnable, celle de Molenbeek lui apparaît comme déjà perdue.

Triste constat. Mais quand certains veulent résister, comme Génération identitaire, leur manifestation est interdite…

Génération identitaire avait lancé un appel à manifester pacifiquement ce samedi soir à Molenbeek, quartier de Bruxelles, avec le mot d’ordre « Expulsons les islamistes !». Mais l’événement a été interdit. La bourgmestre Françoise Schepmans a par ailleurs assuré que la police serait mobilisée contre eux…

Molenbeek, c’est ce modèle de concentration de la radicalité islamiste, qui apparaît de plus en plus comme une base arrière du djihadisme en Europe.

Finalement, il faudrait peut être vraiment, pour la France « bombarder Molenbeek plutôt que Raqa », comme l’avait suggéré Eric Zemmour, le 17 novembre dernier…

A défaut de bombarder Molenbeek, le gouvernement bombarde les esprits. Le ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud Belkacem, a annoncé mardi 22 mars 2016 vouloir lancer à la rentrée 2016 une plate forme de journaux gratuits dans les établissements. Le but serait de « développer l’esprit critique des élèves » et leur apprendre à « se méfier de la désinformation sur les réseaux sociaux ».

Citons, parmi les titres : le Monde, Libération, Le Figaro, L’Humanité, L’Express, L’Obs…

Najat Vallaud Belkacem entend faire des élèves des « citoyens lucides »… La « lucidité » devrait donc leur permettre de se méfier de « l’objectivité » d’une presse généralement détenue par de grands groupes financiers, dépendante des agences publicitaires et largement subventionnées… par l’Etat lui même !

On ne trouve dans cette plate forme ni Valeurs Actuelles, ni Présent, ni Rivarol, ni Minute… Titres qui, curieusement, ne bénéficient pas non plus des aides à la presse ! Un deux poids deux mesures habituel de la gauche au pouvoir…

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France – Camps d’entraînement dans les quartiers

France-Marseille-2

   
Dans le sillage du ministre socialiste de la ville, Patrick Kanner, qui a reconnu l'existence d'une centaine de Molenbeek en France, Samia Ghali -- sénatrice du Parti Socialiste dans les Bouches-du-Rhône et maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille -- a quant à elle reconnu qu'il y a « des camps d'entraînement dans les quartiers où les gens s'entraînent à tirer ».
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Samia Ghali a en outre demandé « les moyens pour désarmer ces cités ». « On est quand même en France au XXIe siècle et j'en suis à demander à ce qu'on monte un mur dans une école pour que les balles des kalachnikovs ou des fusils ne se retrouvent pas dans la cour de récréation », a ajouté Samia Ghali.
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Ce n'est donc plus l'Etat d'urgence. C'est l'Etat de siège. Avec des centaines de zones de non-droit. Si la République refuse d'agir, c'est qu'elle craint la guerre civile. C'est absurde. Car de toute façon, cette guerre viendra. Alors pourquoi attendre encore ?
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Il n'y a qu'une seule solution, que cela soit aujourd'hui ou demain : envoyer l'armée (et non pas la police) dans ces zones de non-droit. Plus la République tardera à agir, plus l'armée aura de la peine à nettoyer tous ces mini-califats qui poussent comme des champignons.

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Michel Garroté

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http://www.lepoint.fr/politique/il-existe-des-camps-d-entrainement-dans-les-quartiers-estime-samia-ghali-30-03-2016-2028932_20.php
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Molenbeek : « La vérité, les terroristes ils défendent les musulmans »

Sur le marché, certains vendeurs vont même jusqu’à justifier les attentats, qui seraient la réponse à l’intervention occidentale en Syrie. « Ton président, Hollande, tu vas me dire qu’il ne tue pas de civils ? [...] Parce que la vérité, ils défendent les musulmans, c’est pour ça. » Un discours fréquent à Molenbeek

Merry Hermanus, homme politique belge bruxellois, membre du Parti socialiste : « La question s’est posée « qui peut encadrer ces jeunes ? Les grands frères c’est souvent bidon, parce que le grand frère lui-même il deale etc. Donc, qu’est-ce qui peut les encadrer, c’est la religion, et donc, l’autorité politique s’est appuyée sur les mosquées… » »

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Molenbeek et le tabou des banlieues colonisées

Ci-dessus : Molenbeek aujourd'hui

 

Par Philippe Barraud

L’arrestation du terroriste Salah Abdeslam a jeté une lumière crue sur ce qui se passe, loin des médias volontairement aveugles, dans les banlieues européennes colonisées.
Exemple caricatural des pires effets du communautarisme, la commune de Molenbeek cumule à la fois le chômage, la misère et la tutelle islamique, un cocktail explosif qui conduit quasi inévitablement à la radicalisation des jeunes.
Or des milliers de communes, en Europe, connaissent cette situation à des degrés divers, une situation qui va s’aggraver avec l’arrive massive d’immigrants musulmans. Prenez la commune de Sevran, en Seine-St-Denis: chez les jeunes, 50% de chômage; plus de la moitié de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté; le seul élément fédérateur dans les activités sociales, c’est l’islam. Il n’y a rien d’autre. Il est partout, en particulier dans la vie des associations sportives, et «cadre» sérieusement les jeunes qui, c’est dans l’air du temps, on tendance à se radicaliser. Cela ne signifie pas que ce soit le but recherché, ni qu’ils vont forcément verser dans le terrorisme. Mais cela signifie que, profitant du vide spirituel laissé par le départ des indigènes et la société laïque, la religion musulmane s’enracine progressivement un peu partout en Europe, sans faire de bruit, mais de manière durable et sans doute définitive. Ce faisant, elle va peser d’un poids croissant sur la vie en société, sur les moeurs, sur le statut des femmes et aussi, malheureusement, sur la sécurité publique. Le radicalisme islamique chez les jeunes a pris en France une ampleur dont personne n’a envie de mesurer l’ampleur réelle; or pour ces jeunes, la France ne suscite pas le moindre sentiment d’appartenance, tout au contraire, elle est l’ennemi, l’oppresseur, une nation d’infidèles contre laquelle tous les moyens de lutte sont bons.
Et pendant ce temps, l’Europe accueille et va accueillir des millions d’immigrants musulmans, parmi lesquels de nombreux djihadistes infiltrés – ou en devenir, si on imagine la précarité inévitable de leur avenir dans nos cités. Les dirigeants européens, aveuglés par l’indéracinable sentiment de culpabilité de l’Occidental, manipulés par des ONG qui prospèrent grâce aux crises, estiment n’avoir aucune marge de manoeuvre, pensent que les flux migratoires actuels sont une fatalité, estiment qu’un prétendu devoir de solidarité nous interdit de poser quelque limite que ce soit.
C’est là qu’ils commettent une erreur dramatique, en même temps qu’ils vouent la population européenne à un avenir terriblement sombre, entre soumission et guerre civile. S’ils doivent faire preuve de compassion et de solidarité, qu’ils pensent aussi à leurs administrés, et notamment aux plus pauvres d’entre eux, qui vont payer au prix fort les dégâts de la bien-pensance officielle, bien à l’abri dans les beaux quartiers.
L’Europe ni la Suisse n’ont vocation à régresser dans un modèle de civilisation arriéré qui nie l’ensemble des valeurs pour lesquelles nos prédécesseurs se sont battus et ont donné leur vie. Si des humains sont en danger au Moyen-Orient, en Afrique et ailleurs, pourquoi l’Europe serait-elle le seul continent – au reste déjà surpeuplé – à devoir les accueillir ? Pourquoi pas les monarchies du Golfe, pourquoi pas l’immense Russie, pourquoi pas les Amériques ?
La réponse est simple: ces pays pensent en priorité à leurs propres intérêts et à ceux de leur population; ils mesurent parfaitement les dangers d’une immigration massive, froidement et prosaïquement, parce qu’ils ne sont pas aveuglés par les idéologies et les tourments psychologiques qui troublent notre jugement.

Nous sommes faibles, et nous serons perdants.

Source commentaires.com

Attentats Bruxelles – De Molenbeek à Zaventem

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Suite aux attentats de Bruxelles, je publie, ci-dessous, quelques analyses et aussi quelques commentaires, sur ces attentats, et, surtout, sur le contexte dans lequel ils ont été perpétrés. Les lectrices et les lecteurs trouveront ainsi des textes et interventions de Luc Rosenzweig, d'Ivan Rioufol, de la revue de presse Le Salon Beige et de Marion Maréchal-Le Pen. Pour ce qui me concerne, j'écrirais simplement que LesObservateurs.ch n'ont cessé de mettre en garde contre la terreur djihadiste et ses réseaux. Ce qui se réalise aujourd'hui en matière de terrorisme islamique était prévisible depuis très longtemps. Nous en avons fait maintes fois la démonstration, sources et preuves à l'appui.

-Les médias classiques, faute d'arguments, se sont contentés de nous taxer "d'islamophobes", "d'extrémistes" et de "racistes". Ils vont continuer de le faire. Faute d'arguments. Ils vont lancer, encore et encore, des campagnes soi-disant "anti-racistes". Ils vont continuer de dire "pas d'amalgame". Ils vont continuer de nous stigmatiser. Ils vont continuer de victimiser les musulmans. Ils vont continuer de nous censurer par-ci et de nous insulter par-là. Ils savent que nous avons raison, que les gens nous lisent et cela les insupporte. Ils sont incultes, sectaires et arrogants. Mais nous ne lâcherons rien.
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Sur causeur.fr, Luc Rosenzweig écrit : Ce n’est pas le bilan humain des attentats de Bruxelles qui est effarant mais le fait qu’ils se soient produits dans un contexte de mobilisation policière maximale. Cela signifie tout simplement que les terroristes islamiques peuvent frapper où ils veulent, dans des lieux symboliques théoriquement surprotégés comme l’aéroport de Zaventem, et une station de métro au cœur du quartier européen de la capitale belge. Le djihadisme européen est bel est bien une organisation structurée, dotée d’une stratégie, de centres de commandement, d’un appareil logistique et surtout de bases de repli dans des quartiers où ils sont protégés par la population.
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Luc Rosenzweig : Ces « bases vertes », comme on disait jadis les « bases rouges », où les terroristes marxistes (RAF, Brigades rouges, Action directe) tentaient, sans succès de trouver asile et protection, ont, elles, une existence bien réelle. Comment, sinon, expliquer que les terroristes les plus recherchés d’Europe aient pu trouver, pendant quatre mois des « planques » dans la capitale de l’Union européenne, conclut Luc Rosenzweig.
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Voilà donc qu'on parle et reparle de Molenbeek, et ce, depuis 2001. Ce n'est donc pas nouveau. De 2001 à 2016, ça fait quinze ans, rien que ça. A ce propos, Ivan Rioufol, sur lefigaro.fr, écrit : A ceux qui osent encore parler d’un "prétendu communautarisme" et qui disculpent l’islam de toute filiation avec le terrorisme commis au nom d’Allah, un tour à Molenbeek (Belgique) ne ferait pas de mal. C’est dans ce quartier "multiculturel" de Bruxelles qu’a été arrêté, vendredi, le français Salah Abdeslam, un des djihadistes qui ont semé la mort à Paris le 13 novembre 2015. Recherché par toutes les polices depuis 4 mois, il vivait à 700 mètres du domicile de ses parents. Des témoignages, relatés par des médias, font comprendre que sa présence dans cette enclave musulmane était connue de beaucoup d’habitants.
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Ivan Rioufol : Il est en tout cas évident qu’une omerta a protégé la fuite et la planque du tueur, qui a bénéficié sur place d’un réseau de solidarité. Lors de son arrestation, des jeunes ont tenté d’affronter les forces de l’ordre. Ceux qui ne veulent toujours pas voir la relation entre le repliement identitaire de la partie non intégrée de la communauté musulmane  et le développement de l’hostilité à l’égard du modèle démocratique occidental sont les meilleurs collaborateurs de l’islam radical. A Molenbeek, cette idéologie totalitaire est comme un poisson dans l’eau. Comme le rappelle L’Opinion, ce lundi, impressionnante est la liste des terroristes passés par là depuis l’assassinat du commandant Massoud en Afghanistan en 2001, en passant par les attentats de Madrid (2004), la tuerie du musée juif de Bruxelles (2014), l’attaque avortée du Thalys et les attentats de Paris.
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Ivan Rioufol : Mais il serait faux de croire cette situation spécifique à la Belgique. Des Molenbeek, il y en a partout en France", admet Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie officiers (police), dans Le Figaro. Il cite notamment Trappes, Roubaix, Le Mirail (Toulouse). Mais il faudrait y ajouter Sevran, Lunel et bien d’autres communes islamisées dans l’indifférence des élus locaux et des pouvoirs publics. Dans mon livre : "La guerre civile qui vient",  je cite ce maire d’une banlieue, qui veut garder l’anonymat, qui recherchait en octobre 2015 un spécialiste de la guérilla urbaine et qui se prépare à des affrontements de rues. "Tous les ingrédients d’une possible guerre civile sont là", explique-t-il. Sa lucidité n’est cependant pas la chose la mieux partagée.
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Ivan Rioufol : Le plus souvent, les maires des cités majoritairement musulmanes sont des personnages dociles, prêts à acheter la paix sociale en multipliant les concessions aux islamistes. C’est cette politique de soumission qui est aujourd’hui reprochée par les autorités belges à l’ancien bourgmestre de Molenbeek, le socialiste Philippe Moureaux. Par électoralisme et flatteries communautaristes, il est tenu pour responsable de la sécession de ce quartier (18 mosquées), en dépit du droit de vote acquis aux étrangers pour les élections locales depuis 2004. C’est Moureaux qui, par exemple, s’indignait qu’un lien puisse être fait entre le terrorisme et l’islam après les attentats de Charlie Hebdo. Mais des Moureaux, la politique française en est pleine, conclut Ivan Rioufol sur lefigaro.fr.
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On peut lire sur la revue de presse Le Salon Beige (LSB) : Les Allemands et les Turcs ont réussi à faire passer l’essentiel de leur accord. L’éventuel veto britannique concernait la suppression des visas pour les Turcs entrant dans l’espace Schengen. Finalement on se contentera d’accélérer le processus de libéralisation, ce qui revient au même à court terme. La disposition essentielle est la disposition « temporaire et extraordinaire » qui prévoit le renvoi vers la Turquie de tous les nouveaux migrants qui arriveront sur les îles grecques, à partir du dimanche 20 mars selon les termes de l’accord, en fait à partir du 4 avril, a dit ensuite Angela Merkel.
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Le Salon Beige : Pour chaque Syrien renvoyé, les Européens s’engagent à « réinstaller » dans l’UE un autre Syrien depuis la Turquie. L’accord stipule que chaque demandeur d’asile qui arrivera sur les côtes grecques aura droit à un examen individualisé de sa requête et le droit de faire appel de la décision de renvoi. Quelque 2'300 experts vont être envoyés en Grèce. Pour la Turquie c’est un accord « historique », parce que l’UE s’engage à accélérer le versement des 3 milliards d’euros déjà promis, et à ajouter 3 milliards d’euros d’ici la fin de 2018. Quant au processus d’adhésion de la Turquie, l'UE va ouvrir un nouveau chapitre, conclut le chroniqueur repris sur la revue de presse Le Salon Beige.
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De son côté, Marion Maréchal-Le Pen signale qu'on ferme les yeux sur l’augmentation d’actes christianophobes. Ainsi, on peut lire sur Nouvelles de France : Marion Maréchal-Le Pen était reçue par Apolline de Malherbe dans BFM Politique. La députée Front national du Vaucluse a regretté « l’indignation à géométrie variable dans ce pays » à propos des actes antimusulmans. Selon elle, SOS racisme ne prend généralement pas en compte les dépôts de plainte raciste à l’égard des blancs.
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Nouvelles de France : L’élue FN se pose des questions sur le nombre d’actes anti-blancs comparés aux actes anti-musulmans regrettant l’absence d’observatoire et souhaiterait une égalité de traitement. « On ferme les yeux sur l’augmentation d’actes christianophobes qui aujourd’hui explosent en France. Il existe un racisme anti-blanc dont on ne parle jamais en France », a-t-elle déploré, conclut Nouvelles de France.
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Michel Garroté, 22 mars 2016
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